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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

12/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 6 octobre 2015, le général de division aérienne Hervé Rameau, directeur de la sécurité aéronautique d’État, a visité les installations de la base aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic. À cette occasion,  il a remis au capitaine de vaisseau Marc Gander, commandant la BAN, le certificat d’agrément FRA-145.

 

Cette certification FRA-145 valide la capacité de la BAN de Lanvéoc-Poulmic à réaliser la maintenance et la réparation de l’ensemble des hélicoptères affectés à Lanvéoc ( NH90 Caïman Marine, EC225, Lynx et Alouette III).

 

La direction de la sécurité aéronautique d'État (DSAÉ) est un service à compétence nationale placé auprès du ministre de la Défense et est au service de l’aviation d’État (armée de l’Air, armée de Terre, Marine nationale, DGA essais en vol, gendarmerie nationale, sécurité civile, douanes). Elle offre un double bénéfice : garantir la sécurité (préservation des vies humaines et des matériels) tout en favorisant les aptitudes opérationnelles de chaque exploitant. Ses missions sont réalisées au travers de ses trois domaines d’expertise :

 La circulation aérienne militaire ;

 La navigabilité étatique ;

 La formation des personnels navigants et l'exploitation des aéronefs.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 11:55
source delegfrance-omi.org

source delegfrance-omi.org

 

11.10.2015 par JDD

 

La France vient d'étendre son domaine maritime d'une surface presque équivalente à celle de l'Hexagone. C'est une aubaine pour Paris qui espère que l'exploitation future du sous-sol marin sera fructueuse.

 

Deuxième pays du monde en termes de puissance maritime juste derrière les Etats-Unis, la France vient d'étendre son domaine maritime de 579.00km2. Selon Benoît Loubrieu, cette surface qui correspond quasiment à la taille de l'hexagone pourrait attendre au "moins un million de km2", si toutes les demandes soumises par la France dans le cadre de la convention de l'ONU sur le droit de la mer sont validées. La convention de Montego bay permet aux pays côtiers d'étendre leur plateau continental au-delà des 200 milles marins (environ 370 km) de leur ZEE - jusqu'à une limite maximale de 350 milles - s'ils démontrent que leur territoire terrestre se prolonge sur le fond des océans. Les droits d'un Etat sur cette zone ne s'exercent cependant que sur le sol et le sous-sol marin et non sur la colonne d'eau, qui reste du domaine international.

 

Suite de l'article

 

Note RP Defense : Voir les décrets nos 2015-1180, 2015-1181, 2015-1182 et 2015-1183 du 25 septembre 2015 définissant les limites extérieures du plateau continental au large du territoire de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Kerguelen

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 10:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

12.10.2015 par Ministère de la Défense

 

Dans toute forme de combat, surprendre son ennemi est un avantage considérable. Pour réussir cette phase délicate, il est impératif de s’approcher au plus près de son adversaire et de l’observer sans se faire repérer. Sur le terrain, le fantassin doit se fondre dans l’environnement ambiant. Il va devenir indécelable grâce au camouflage, l’art de la dissimulation.

 

Reportage photos

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 08:30
photo Armée de l'Air (archives)

photo Armée de l'Air (archives)

 

11 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Amman - Le Premier ministre français Manuel Valls a annoncé dimanche à Amman qu'il se rendrait lundi sur une base militaire jordanienne d'où décollent une partie des chasseurs français qui mènent des frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie.

 

Nous aurons demain (lundi) l'occasion avec le ministre (français) de la Défense d'aller sur une base. (...) Nous partageons avec la Jordanie (...) les mêmes objectifs de paix, de sécurité et de stabilité pour la région, a déclaré M. Valls lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue jordanien Abdallah Nsour.

 

Il s'agit d'une base d'où partent des avions français qui mènent des frappes en Syrie, selon une source diplomatique française.

 

La France et la Jordanie sont engagées au sein de la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis contre le groupe EI.

 

Paris a déployé en Jordanie des chasseurs-bombardiers qui participent à la campagne aérienne contre l'EI en Irak depuis plus d'un an, et en Syrie depuis quelques semaines.

 

La France a décidé de frapper Daech (un acronyme en arabe du groupe EI), au nom de la légitime défense puisque Daech prépare depuis la Syrie des attentats contre la France, a souligné Manuel Valls.

 

Nous frappons Daech et tous ceux qui, au sein de Daech, quelles que soient leurs origines ou leurs nationalités, ont décidé de frapper la France et donc de frapper leur propre pays, a poursuivi le Premier ministre devant la presse, en référence aux filières jihadistes françaises.

 

Ces filières concernent 1.700 personnes dont cinq à six cents sont en Syrie ou en Irak et y connaissent un nombre grandissant de décès, a-t-il indiqué.

 

Le nombre de ces tués s'établit à 136, a précisé Manuel Valls.

 

Nous ne frappons pas une nationalité en particulier. Nous frappons tous ceux qui aujourd'hui préparent des attentats contre la France, a précisé un peu plus tard Manuel Valls devant des journalistes.

 

Tous ceux qui rejoignent ces camps d'entraînement, tous ceux qui rejoignent Daech doivent savoir qu'ils peuvent demain être frappés. Nous ne demandons pas le passeport à telle ou telle personne mais nous frappons ceux qui préparent les attentats contre la France. Nous n'avons pas à ce stade à donner plus d'informations et plus d'explications, a-t-il poursuivi.

 

Le Premier ministre a indiqué par ailleurs qu'il n'y avait pas de consultations avec les Russes pour mener des frappes françaises en Syrie.

 

Les avions de la coalition volent dans un espace aérien de plus en plus encombré depuis le début de l'intervention russe le 30 septembre, avec des risques croissants d'incidents, même si les chasseurs russes opèrent surtout au nord et à l'ouest de la Syrie.

 

Manuel Valls s'envolera lundi pour l'Arabie saoudite, dernière étape de sa tournée régionale qu'il l'a conduit au Caire où s'est finalisée la vente de deux navires militaires Mistral.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 07:55
FLIGHT DECK OPS 2


9 oct. 2015 par Chasse Embarquée

 

Vidéo non disponible ? cliquez sur le lien/ Video not available ? click the link : https://vimeo.com/141897242

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Twitter Chasse Embarquée (nouveau/new) :
https://twitter.com/CHASSEEMBARQUEE

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 11:35
FANC : Exercice Mhãnüü 2015

 

09/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 28 septembre au 2 octobre 2015, les militaires des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) implantés sur la Base aérienne 186 (BA 186) Lieutenant Paul Klein ont conduit l’exercice Mhãnüü 2015 qui s’est principalement déroulé dans la région de Poum, au Nord de la Nouvelle-Calédonie, à 400 km de Nouméa.

 

Cet entraînement visait à entretenir la capacité opérationnelle de la base aérienne dans le cadre des missions réalisées par l’armée de l’Air au profit de l’armée de Terre, de la Société nationale de secours en mer (SNSM) et du Centre de coordination de sauvetage maritime (MRCC) de Nouméa. L’exercice, pour lequel une soixantaine de militaires a été déployée sur le terrain, a associé les moyens de la BA 186 (deux Puma, un Casa et l’escadron de protection), un groupe de combat du régiment d’infanterie de marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie, des moyens humains et un camion avitailleur du service des essences des armées, une équipe du centre médical interarmées, des moyens de la SNSM et du MRCC. Lors de cet exercice, une base opérationnelle avancée aéromobile a été projetée dans la région de Poum. Cela a aussi été l’occasion pour les aviateurs de réaliser les missions et entraînements suivants : vols en formation de jour et de nuit, infiltration de nuit, levée de doute sur piste sommaire, posé d’assaut de jour et de nuit sur piste sommaire, largage de parachutistes de nuit, navigation tactique avec menace sol/air et largage de petits colis, recherche et secours sur terre et en mer avec la SNSM et évacuation sanitaire.

 

Suite de l’article

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

7 Octobre 2015 Marine nationale

 

Du 21 septembre au 2 octobre 2015, l’École de spécialisation sur hélicoptères embarqués (ESHE) a accueilli et formé à l’appontage 12 pilotes d’hélicoptères de provenance diverse (armée de Terre, armée de l’Air, Gendarmerie).

 

Ce stage, effectué sur hélicoptère Alouette III, a permis aux stagiaires d’être formé au survol maritime et aux techniques de treuillage, de VERTREP (vertical replenishment – ravitaillement vertical) et d’appontage sur petite plate-forme. Le travail de l’ensemble du personnel de l’escadrille 22S, techniciens et membres d’équipage, a permis de réaliser pendant ces 2 semaines plus de 90 heures de vol et 350 appontages. Avec ce certificat d’aptitude à l’appontage, les stagiaires peuvent désormais participer à des missions héliportées sur des bâtiments croisant sur toutes les mers du monde.

 

L’ESHE est située sur la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, et a pour vocation de former les pilotes de la Marine nationale à l’appontage, avant qu’ils ne rejoignent leurs flottilles. Elle est également un passage obligé pour les pilotes des autres armées qui souhaitent embarquer ponctuellement sur un bâtiment de la Marine.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 12:55
Sea trials set for new French frigate

The future French Navy FREMM frigate Languedoc is afloat and ready to begin sea trials off the coast of Brittany. photo DCNS

 

LORIENT, France, Oct. 8 (UPI)

 

French shipbuilder DCNS reports a FREMM frigate for the French Navy is about to undergo sea trials to test its propulsion and navigation systems.

The Languedoc will be the third FREMM multi-role frigate for France.

DCNS said the test period off the coast of Brittany will take place over a period of six weeks instead of the eight weeks of testing of previously built FREMMs.

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"The acceleration of the trial scheduling for the FREMM Languedoc is a demonstration of DCNS capacity to ensure efficient serial production", said Anne Bianchi, director of the FREMM Program at DCNS.

The experience and lessons learned from the FREMMs already delivered enabled DCNS and its partners to proceed with the integration of the combat system's sensors and weapons prior to the FREMM Languedoc's first sea outing, leading to the decreased sea trials time, DCNS said.

DCNS has so far delivered two FREMM frigates to the French Navy and two for foreign customers -- Morocco and Egypt. It has been contracted to deliver eight of the ships to France, two of them with strengthened anti-aircraft capabilities.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 10:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

9 oct. 2015 par Ministère de la Défense

 

#Furtivité - La destruction des routes maritimes est un enjeu stratégique dans les grands conflits. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les mines marines positionnées à l’entrée des ports, sur les routes des navires commerciaux et de guerre ou sur des voies de navigation resserrées, jouent un rôle essentiel. Placées entre deux eaux ou posées sur le fond, les mines disposent de capteurs magnétiques, acoustiques ou dépressionnaires qui leur permettent de se mettre à feu au contact ou au simple passage d’un navire. Pour contrer les mines et leurs effets ravageurs, les grandes marines se sont dotées de bâtiments chasseurs de mines et de plongeurs démineurs. Pour réussir leur mission, ils ne doivent être ni vus ni entendus.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

08/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 1er octobre, la situation sécuritaire au Levant n’a pas connu d’évolution significative. En Irak, Daech continue de défendre ses gains territoriaux au Nord Est, et les forces de sécurité irakiennes poursuivent leurs opérations, notamment dans la région de Ramadi dans la vallée de l’Euphrate. En Syrie, l’actualité internationale reste marquée par l’engagement des forces russes.

 

La force française a maintenu un rythme constant d’engagement (23 missions aériennes), d’une part en poursuivant les missions ISR au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak (2 missions) et en Syrie (2 missions), d’autre part, en frappant les positions tenus ou convoités par Daech. Six frappes ont ainsi été réalisées en Irak, qui ont conduit à la destruction de 12 objectifs dans les régions de Ramadi, Kirkouk et Sinjar. Enfin, 6 missions de ravitaillement ont été effectuées au profit d’aéronefs de la coalition.

 

Le 6 octobre 2015 à Bagdad, à l’invitation des autorités irakiennes, l’ambassadeur de France, monsieur Marc Baretya a assisté à l’inauguration d’une salle dédiée à la lutte contre les engins explosifs improvisés au sein de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service). Cette salle, baptisée la « booby trap room », est destinée à accueillir les stages de lutte contre le piégeage. La volonté de valoriser l’événement témoigne de l’intérêt porté par les forces de sécurité irakiennes à l’instruction dispensée par la force française, qui est essentiellement concentrée sur la formation à la lutte contre les engins explosifs improvisés, le combat en zone urbaine et le sauvetage au combat.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 18:55
L’ONERA expert dissuasion aux côtés de l’état et des industriels depuis les années 60

 

06.10.2015 par ONERA

 

“Le temps de la dissuasion n’est pas dépassé” (François Hollande, discours sur la dissuasion nucléaire, Istres, 19 février 2015)

La force de dissuasion nucléaire de la France a deux composantes : l’océanique, avec des missiles balistiques intercontinentaux M51 lancés depuis des sous-marins, et l’aéroportée, avec des missiles ASMPA de croisière supersoniques à moyenne portée, largables depuis un Mirage 2000 ou un Rafale.

S’agissant des missiles balistiques (M4, M51 et suivants), l’ONERA apporte son expertise à la DGA, en matière d’augmentation des performances, de propulsion « solide », de guidage-pilotage et de pénétration stratégique.

Pour les missiles aéroportés (ASMP et suivants), l’ONERA contribue en co-traitance avec l’industriel MBDA, notamment sur l’aéro-propulsion par statoréacteur mais aussi sur l’aérodynamique, la furtivité, les matériaux, la navigation inertielle et la pénétration des défenses adverses.

 

DAMB - défense anti-missile balistique

La DAMB ou défense anti-missile balistique est une réponse à la prolifération de missiles d’une portée de plusieurs milliers de kilomètres. Elle s’appuie sur trois piliers : le dispositif d’alerte (drones, satellites, radars), le système de commandement et de contrôle et les moyens d’interception-neutralisation.

L’ONERA apporte son expertise à la DGA pour évaluer, analyser la menace, mais aussi pour réagir à toute question sur le positionnement de la France dans ce domaine (notamment au sein de l’OTAN). Un « battle lab » numérique ONERA fait partie des moyens de mise en oeuvre de cette expertise.

L’ONERA est impliqué sur l’alerte avancée, avec les développements de capteurs infrarouges embarquables et d’un radar de très longue portée déployable, le TLP (avec Thales et la DGA).

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:25
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

06/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2015, la Frégate de surveillance (FS) Ventôse est intervenue pour intercepter un go fast faisant route vers la Guadeloupe, suspecté de trafic de drogue par l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), dans le cadre de sa mission de collecte du renseignement opérationnel.

 

Lors de son action, la frégate a bénéficié du soutien d’un avion de patrouille maritime des forces armées canadiennes, déployé à Fort-de-France pour participer aux opérations internationales de lutte contre les trafics de stupéfiants dans la Caraïbe. Trente-trois ballots de drogue ont été saisis par la frégate pour un poids de près de 800 kg de marijuana. La drogue récupérée a été remise à l’antenne Caraïbes de l’OCRTIS pour destruction le 1er octobre 2015, qui a également placé en garde à vue les 4 présumés narcotrafiquants dans le cadre de l’enquête judiciaire, sous l’autorité du procureur de la République.

Dans le même temps, après avoir identifié un voilier suspecté de se livrer à un trafic de stupéfiants au départ d’Amérique du Sud, les agents de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) se livraient à une enquête de longue haleine qui leur a permis de confirmer leurs soupçons. Ils ont alors signalé le bâtiment aux Forces armées aux Antilles (FAA) via l’agence interministérielle de lutte contre le narcotrafic aux USA – la Joint Inter Agency Task Force – South. Pisté grâce au concours d’un avion de patrouille maritime CP 140 Aurora des forces armées canadiennes et d’un Falcon 50 de la Marine nationale, le voilier Sequoyah a été intercepté le 3 octobre 2015 au matin par la FS Ventôse. La cargaison saisie à son bord s’élève à 808 kg de cocaïne pure. En Europe, cette cocaïne pure serait coupée en moyenne 5 fois et représenterait donc plus de 4 millions de sachets de 1 g. La drogue récupérée a été remise à l’antenne Caraïbes de l’OCRTIS pour destruction. Dans le cadre de l’enquête judiciaire, sous l’autorité du procureur de la République de la juridiction interrégionale spécialisée de Fort-de-France Eric Corbaux, l’OCRTIS a placé en garde à vue les 3 présumés narcotrafiquants.

 

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

06/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Comme en métropole, les sites militaires sensibles dans les DROM-COM font l’objet d’un dispositif de protection permanent. Aux Antilles, cette mission est assurée par les fusiliers marins des Forces armées aux Antilles (FAA).

 

Jour et nuit, 24H/24H, 7J/7J, ils assurent la protection et la défense de la base navale et des bâtiments de la Marine nationale, en menant des patrouilles à terre et en mer. Aux Antilles, les unités de fusiliers marins sont constituées en Éléments de patrouille et d’intervention (EPI) qui comprennent des cynotechniciens avec leur chien. Le second maître Gaëtan est maître-chien aux Antilles. « Je suis arrivé en août 2014. Dès mon affectation, on m’a attribué Irlos, un berger allemand de deux ans à l’époque. Étant donné son jeune âge, c’est moi qui me suis chargé de son dressage ». Pour pouvoir assurer le dressage de son chien, Gaëtan a suivi une formation particulière. « Je suis entré dans la Marine nationale en janvier 2008 pour suivre tout d’abord une formation qui a duré 6 mois à l’école des fusiliers marins de Lorient. Ensuite, j’ai été affecté à l’île Longue jusqu’en 2014 avec plusieurs périodes d’instruction : 2 mois de formation « maître-chien » à Lann Bihoué, 2 mois également de formation « chef d’équipe fusilier » à Lorient, puis une dernière formation d’ « aide dresseur » à Biscarosse ».

 

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 15:50
photo Bruno Arribard -  Marine Nationale

photo Bruno Arribard - Marine Nationale

 

5 octobre 2015 FREMM Aquitaine – Marine Nationale

 

La FREMM “Aquitaine” entame désormais l’exercice “Joint Warrior 2015″ auquel participent plus de trente navires et près de soixante avions et hélicoptères des pays membres de l’OTAN.

 

Dans le cadre de cet immense exercice international en mer d’Ecosse, l'”Aquitaine” et les forces de l’OTAN, agissant sous mandat du conseil de sécurité de l’ONU, ont pour mission de maintenir la paix dans une zone de tensions diplomatiques et militaires. Plusieurs Etats entament en effet une course aux armements qui risque de dégénérer en guerre ouverte. Le scénario très réaliste de l’exercice “Joint Warrior” permet ainsi à l'”Aquitaine” et aux navires militaires qui y participent de s’entraîner dans tous les domaines de lutte : lutte contre les avions de chasse et les hélicoptères de combat, combat naval contre des navires hostiles à notre présence, détection de sous-marins ennemis, interception et contrôle de navires soupçonnés d’activités illégales en mer … Déterminé, l’équipage est prêt à agir d’un seul homme !

 

Suite de l’article

photo Bruno Arribard -  Marine Nationale

photo Bruno Arribard - Marine Nationale

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 15:45
Exercise Oxide ticked all the right boxes

 

06 October 2015 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

The just completed Exercise Oxide off South Africa’s east coast in the Richards Bay area saw in excess of 230 activities successfully executed in what has been called a “unique” exercise for the SA Navy (SAN). “Exercise Oxide was unique in that it was the first time an exercise of this magnitude was conducted away from a SAN home support base,” Corporate Communications Officer Commander Cara Pratten said.

 

“The crux of the exercise was to plan for and have sufficient logistic support to sustain a deployment of 638 people from different units and countries for a month. This proved to be the backbone of the exercise and several lessons were learnt,” she said, adding they would be added to the maritime arm of service’s knowledge base for future use.

 

The 2015 iteration of Exercise Oxide had as its overall objective exercising inter-operability between national and international rescue organisations as well as naval entities.

 

“This was accomplished with resounding success,” Pratten said.

 

The co-ordinated search and rescue component of Oxide was conducted in collaboration with Maritime Rescue Co-ordination Committees based in Cape Town and La Reunion.

 

The second objective was to exercise specific sea serials. These included advanced interdiction and boarding, Special Forces activities, establishment of a beach head and beach landings done by the Navy’s Maritime Reaction Squadron and sea manoeuvres such as light line transfers, personnel transfers, vertical replenishment and gunnery firing.

 

Two highlights for the French contingent as seen through the eyes of the Officer Commanding FNS Floreal, Commander Francois-Xavier Waroux, were a towex (towing exercise) with SAS Protea and the professionalism of the SA Navy shown by its sea riders aboard the French light surveillance frigate.

 

The towex was conducted in wind conditions exceeding 20 knots and Waroux said that presentations were all not perfect because of the wind but this did not stop it from being a good exercise.

 

Waroux said the SAN midshipmen tasked with manning the Chaka communications system aboard the French frigates handled themselves professionally at all times.

 

“The quality of South African midshipmen bodes well for the future of the SA Navy,” he said after the exercise.

 

In total 307 activities were planned for oxide 2015 and 238 were executed in accordance with the serialised programme. Cancellations were mostly due to weather.

 

The execution of serials was measured according to an “after-action review” reporting format for each activity. The lessons learned were discussed in detail at the technical debrief held on October 5.

 

“One of the most important aspects of any exercise is analysing the application of current military doctrine and reassessing it for future utilisation and Oxide provided the conditions to do precisely this. In future, all relevant guidelines, policies and after-action reports will be clearly visible so as to improve performance,” Pratten said.

 

La Reunion is set to host Exercise Oxide 2017.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 12:54
Le sergent Frantz et son mécanicien-bombardier Quenault devant le Voisin LA-3 - Collection Marie-Catherine Villatoux.jpg

Le sergent Frantz et son mécanicien-bombardier Quenault devant le Voisin LA-3 - Collection Marie-Catherine Villatoux.jpg

 

05.10.2015 source SHD

 

5 octobre 1764 : Le capitaine de vaisseau de Bougainville quitte Saint-Malo. Il part pour une expédition en Atlantique sud avec la frégate Aigle et la corvette Sphinx.

 

5 octobre 1914 : premier combat aérien de l'histoire à se terminer par une victoire. Les Français Joseph Frantz et Louis Quénault à bord d'un biplan Voisin abattent un autre biplan allemand Aviatik au dessus de Jonchery sur Vesle grâce à un FM Hotchkiss, pivotant sur un trépied monté au-dessus de la tête du piloteLe montage était une idée du constructeur Gabriel Voisin, lequel l'avait installé sur tous les avions de l'escadrille V24. Une plaque commémorant ce premier combat aérien de l’histoire existe à Jonchery sur Vesle.

Note RP Defense : voir Les As de la Grande Guerre - ONAC

 

5 octobre 1969 : un pilote cubain se pose à Miami. Profitant d'essais en vol, le lieutenant Jimenez déserte Cuba avec son Mig 17 et se pose sur la base d'Homestead, près de Miami, sans avoir été préalablement intercepté par la défense aérienne américaine. L'affaire est d'autant plus gênante qu’Air Force One, l'avion présidentiel US, est en attente sur une des pistes. L'air force restitue le Mig 17 peu de temps après parce qu’elle en possède déjà quelques exemplaires.

5 octobre 1995 : Bob Denard se rend à l'armée française (Comores). Ayant une fois de plus renversé le pouvoir en place, le 27 septembre aux Comores, avec une trentaine d’hommes à lui, le célèbre mercenaire français Bob Denard est encerclé par des unités des forces spéciales dans le cadre de l'opération Azalée déclenchée par la France au titre d’un accord avec les Comores. Se qualifiant lui-même de « corsaire de la République », Bob Denard, né Bourgeaud, a été successivement résistant, marin (engagé), enginiste de chantier, et patron de mercenaires opérant principalement en Afrique. Après une activité de mercenariat de près de 40 ans sur ce continent, il meurt en octobre 2007 en France (Paris) atteint de la maladie d’Alzeimer.

 

5 octobre 1998 : Le groupe aéronaval comprenant le porte-avions Foch reçoit l’ordre de rallier l’Adriatique et de se tenir prêt à intervenir au Kosovo.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:30
[Intégrale] Le groupe aéronaval : un outil de précision (JDef)

 

06/10/2015 Paul Hessenbruch  - DICOD / Economie et technologie

 

Faire décoller et apponter des avions en pleine mer, c’est la mission du porte-avions Charles-de-Gaulle. Pour la mener à bien, le porte-avions est en permanence escorté par des bâtiments qui complètent sa protection contre les menaces aériennes, de surface ou sous-marines. Cet ensemble appelé GAN, pour groupe aéronaval, est mis en œuvre par 2 600 marins. Avec les États-Unis, la France est ainsi un des seuls pays à pouvoir déployer un tel dispositif en opérations. En avril 2015, une équipe du Journal de la Défense (#JDef) a embarqué sur plusieurs navires durant l’opération Chammal. Au-delà de l’activité du groupe aérien embarqué, engagé contre DAECH, les témoignages des acteurs du GAN vont vous permettre de comprendre l’impressionnante machine déployée par la France pour projeter sa force partout dans le monde.

 

Dans les coulisses...

« Ce reportage a été mené en pleine opération Chammal en avril 2015. Durant les 10 jours passés avec les marins du groupe aéronaval,  nous devions nous adapter aux exigences opérationnelles, notamment pour les liaisons qui nous ont permis de passer du porte-avions, au ravitailleur et la Frégate de défense aérienne. Chaque jour, il a fallu définir un planning qui n’a cessé d’évoluer en fonction de l’activité. Dans ce reportage, nous avons pris le parti de sortir des chemins battus en ne vous montrant pas les images classiques du porte-avions : les pilotes, les chiens jaunes, le défilé des catapultages et appontages, etc. Vous découvrirez d’autres séquences inédites, l'ensemble du dispositif qui est projeté loin et longtemps et qu'il faut faire durer dans le temps.» Paul Hessenbruch, journaliste

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 15:55
Biographies et Histoire de la Marine française


Source Espace Traditions Ecole navale

 

Le site internet "Espace Traditions Ecole navale" a été créé en mars 2010. Son développement ne s'est jamais arrêté depuis cette date ! Le site recherche des financements pour la maintenance quotidienne pour l'année 2016

 

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Jean-Christophe Rouxel gère ce site sous le statut d'autoentrepreneur, en partenariat avec l'Ecole navale et l'association des anciens élèves de l'Ecole navale. Ancien brestois, ancien scout marin, passionné par l'histoire de la Marine, il développe ce site quotidiennement, à raison de plusieurs heures chaque jour, au gré de l'actualité et des documents reçus par la poste ou par mail. Maire d'une petite commune en Anjou de 112 habitants, La Lande Chasles, il est webmestre et officier de marine dans la réserve opérationnelle. Dans le cadre de la réserve, il gère le site internet du Musée des fusiliers marins ainsi que la page Facebook du Musée des fusiliers marins

 

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Des trésors disponibles à tous !

Ce site "Espace traditions Ecole navale" compte plus de 13 000 biographies d'anciens élèves de l'Ecole navale et de nombreux internautes le visite chaque jour (passage du cap du million de visiteurs début octobre 2015)

 

La petite et la grande histoire

Il est aidé par des contributeurs, des familles, des passionnés du monde entier. Son travail consiste à compiler l'ensemble des documents reçus, faire des recherches complémentaires et proposer le tout aux internautes gratuitement.

C’est un travail sans fin car, chaque année, une nouvelle promotion intègre l’école navale

Indirectement, ces biographies permettent de retracer l’histoire de la Marine française.

 

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Tout y est abordé : Les expéditions, les sous marins, l'aéronavale, les conflits mondiaux ...

Ces fiches biographiques permettent aussi de mettre un visage, une histoire, derrière le nom d’un officier de marine mort pour la France ou péri en mer.

Ce travail est quotidien car il est  toujours à la recherche de documents et photos pour compléter les biographies existantes. 

 

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En résumé, Un devoir de Mémoire et un travail passionnant partagé !

En cas de dépassement du montant souhaité, l'argent récolté permettra de financer l'achat d'opportunités ponctuelles pouvant apparaître durant l'année 2016 comme la vente de documents inédits sur internet (Ebay, le bon coin ..), et avec cet objectif constant : Compléter les biographies.

La collecte est sur 60 jours car la mise en place de l'ensemble des contreparties sera effective à compter du 1er janvier 2016 et valable pour toute l'année !

Un grand merci à tous de l'écho donné à cette recherche de financement pour assurer la pérennité du site et l'accès gratuit aux biographies pour tous, par le biais de la rubrique "promotions".

 

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 07:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

04/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Vendredi 2 octobre 2015, à 5h30 heure locale, les Forces Armées en Guyane (FAG) ont lancé une opération maritime de grande ampleur avec les bâtiments de la Marine nationale et la Gendarmerie maritime dans le cadre de la lutte contre la pêche illégale. Sous la responsabilité du préfet de région, il s'agit là de l'une des missions principales de l’action de l’État en mer dans la zone maritime Guyane.

 

Fréquemment engagées dans cette mission au caractère interministériel sous la responsabilité du délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, les FAG ont donc déployé tous les moyens maritimes dont elles disposaient, renforcés par des moyens aériens importants, pour porter un coup d’arrêt à la pêche illégale. Cette première action s'est déroulée dans la zone Est des eaux territoriales guyanaises, où l' opposition des pêcheurs illégaux aux contrôles est courante et parfois violente.

 

Les moyens navals, appuyés par un CASA de l’armée de l’air puis un FENEC de la base aérienne 367, confirment à 10h00 la présence de navires brésiliens en situation de pêche illégale. En liaison avec la préfecture, le poste de commandement des FAG donne l’autorisation de procéder au contrôle à 11h24. Trois objectifs sont désignés et les équipes de visites débutent leurs actions cinq minutes plus tard.

 

À 12h05, les trois navires brésiliens, le COMTE ALDO IV, le COMTE W COSTA et le SAO TIAGO sont déroutés par les forces françaises vers le port de Degrade des Cannes.

 

Le succès de cette opération témoigne de l'efficacité de la coordination interministérielle dans les départements d'outre mer et démontre la détermination de l’État à faire respecter sa souveraineté sur ses espaces maritimes et à préserver ses ressources.

photo EMA / Marine Nationale

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:55
photo Gardet & de Bezenac

photo Gardet & de Bezenac

 

1 octobre 2015 - Portail des Sous-Marins

 

Le chantier Gardet et de Bezenac du Havre peut envisager l’avenir avec sérénité. Il vient de décrocher le marché de la déconstruction de 18 navires de la marine nationale. Un tel volume représente quelque deux ans de travail pour ce chantier qui est l’un des seuls en France à disposer de l'agrément Installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE).

 

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

02.10.2015 Sources : Marine nationale

 

Les 24 et 27 septembre, une équipe du Groupement des plongeurs démineurs (GPD) de l’Atlantique a neutralisé l'une après l'autre deux mines sous-marines allemandes de la seconde guerre mondiale au large de Plouguerneau. Ces munitions pesant une tonne chacune avaient été détectées quinze jours plus tôt à quelques centaines de mètres du port de la commune par un drone sous-marin autonome, actuellement en phase de test dans les GPD Méditerranée et Atlantique.

 

Les mines ont été décollées du fond puis maintenues à une dizaine de mètres de profondeur à l'aide de ballons remplis d'air. Elles ont ensuite été remorquées à environ quatre nautiques plus au large à l'écart des habitations. Les plongeurs ont ensuite neutralisé les engins en pleine eau afin de préserver le plus possible la faune et la flore sous-marine.

 

Trois kilos

C'est la quantité d'explosif qui a été placée sur chacune des mines pour initier leur détonation. Le système d'amorçage était composé d'un détonateur actionné par un plongeur et d'un fil électrique d'une longueur de 200 mètres relié à l'explosif. Les plongeurs démineurs ont opéré depuis le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute  et le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Styx.

 

Sécurité maximum

La préfecture maritime de l'Atlantique et la mairie de Plouguerneau avaient publié des arrêtés pour conduire les opérations de déminage dans des conditions de sécurité maximale. La navigation était notamment interdite dans un rayon de 1500 mètres autour des munitions et les activités aquatiques dans un rayon de 3000 mètres pendant la durée des opérations.

 

Drones sous-marins : le futur est en marche

C'est l'Alister 9, un drone sous-marin autonome de fabrication française actuellement en phase de test qui a permis la détection des deux mines allemandes. Celui-ci était utilisé en complément d'un sonar remorqué. Le drone Alister peut être mis à l'eau par deux personnes depuis une embarcation semi-rigide. Les GPD de la Méditerranée et de l'Atlantique en possèdent chacun trois.

photo Marine Nationale

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:55
Les priorités du budget 2016 pour la Marine


02.10.2015 par LeMarin.fr
 

Le projet de budget de la défense 2016, présenté le mercredi 30 septembre en conseil des ministres, est le premier à bénéficier des effets de l’actualisation de la loi de programmation militaire, réalisée après les attentats de janvier. 500 millions d’euros sont donc ajoutés, portant le total à 31,98 milliards d’euros (hors pensions). 9,95 milliards d’euros servent directement à l’achat d’équipement neuf, 7,24 milliards à la préparation des forces et à leur emploi. Au total, l’agrégat équipement porte sur 17 milliards d’euros, en augmentation de 300 millions. Ces choix et ceux qui suivent devront être votés par le parlement : régulièrement, les élus injectent leurs propres amendements.

 

- Des renforcements d’effectifs. Des centaines de postes de protection – non quantifiés à ce stade, la présentation diffusée ce mercredi n’entre pas dans le détail de la ventilation – sont créées dans la Marine, pour renforcer la posture de protection. Cinq cents postes de fusiliers marins ont été ouverts en 2015, et, dans la Marine, on estime que le même volume de recrutement serait proposé en 2016. S’y ajoutent aussi des spécialistes de la cyberdéfense et de la sûreté nucléaire.

 

- La dissuasion toujours soutenue. La dissuasion air et marine dispose de 3,6 milliards d’euros de crédits, dans un ratio non défini, mais qui s’établit en moyenne à 10/90. En 2016, l’adaptation du troisième SNLE au missile M-51 se poursuit, en même temps que sont lancées la nouvelle version de ce missile intercontinental et les études sur les successeurs des SNLE actuels. La tête nucléaire océanique (TNO) doit également être mise en service. Le missile ASMP-A fait, lui, l’objet d’une rénovation à mi-vie, et déjà, de l’étude de son successeur. Il est utilisé par les chasseurs de l’armée de l’air, mais aussi les Rafale marine du porte-avions.

Les réseaux de transmissions des ordres nucléaires doivent aussi être modernisés. Une des unités qui s’en charge doit d’ailleurs migrer sur la base d’Avord (Cher) l’an prochain.

 

- Les commandes : B2M, BSAH, SLAMF, Fremm, FTI. Pour la Marine, les commandes portent sur une frégate multimission (Fremm), deux bâtiments de soutien et d’assistance hauturière (BSAH, portant le total à quatre), un quatrième bâtiment multimission (B2M), mais aussi un prototype de système de lutte antimine futur (Slamf). Elle doit aussi passer la commande de kits de largage de chaînes Sar pour les derniers avions de surveillance maritime Falcon 50 livrés ces derniers mois, et qui ne disposaient pas de trappes de largage, contrairement à la première génération exploitée par la flottille 24F de Lann-Bihoué. Le document budgétaire entérine également le transfert de quatre avions de patrouille maritime ATL-2 à la mission de surveillance maritime.

En outre, les études relatives aux frégates de taille intermédiaire (FTI) seront lancées (leur entrée en service est prévue en 2023), et le contrat pour l’arme d’infanterie future (AIF), qui équipera également la Marine, sera notifié.

 

- Les livraisons : Fremm, Rafale, Caïman. En 2016, la Marine percevra une Fremm supplémentaire, le premier patrouilleur léger guyanais (PLG), ainsi que trois Rafale marine de première génération, rénovés au standard 3. Mais elle ne recevra pas le moindre chasseur neuf.

L’aviation navale va aussi bénéficier de deux Caïman marine supplémentaire – elle vient de recevoir le quinzième fin septembre. Les 25 premiers poids lourds des forces spéciales (PLFS) seront livrés également en 2016, et les commandos marine doivent recevoir leur part.

Plus étonnant, le document budgétaire révèle que les deux premiers lots de missiles de croisière navals (MDCN) seront aussi livrés pour les Fremm et les futurs Barracuda (alors que le premier est toujours en construction).

 

- Des injections dans le MCO. Le poste du maintien en condition opérationnelle progresse de 7 % à 3,4 milliards d’euros, et 250 millions d’autorisations d’engagement nouvelles sont identifiés. Pour la Marine, il s’agit de l’entretien des futurs patrouilleurs, des frégates et des SNA. Ces derniers affichent déjà une activité de 1 000 jours de mer, grâce à l’action de DCNS à Toulon. Les pièces de rechange d’hélicoptères sont aussi concernées : la flotte la plus en difficulté actuellement est, paradoxalement, celle du Caïman marine, dont seulement un peu plus de la moitié des hélicoptères sont disponibles.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:45
RMN Sultan Moulay Ismaïl

RMN Sultan Moulay Ismaïl

 

02/10/2015 Par Ziad Alami - le360.ma

 

La frégate Moulay Ismail, de type Sygma, est arrivée à Toulon pour participer à l’édition 2015 des manoeuvres franco-marocaines, placées sous le nom de code «Chebec».

 

C’est parti pour la 15ème édition de l’exercice naval franco-marocain, placé sous le nom de code «Chebec».  La Marine royale participe avec sa frégate Moulay Ismail, de type Sygma, à cet exercice lancé en 1990 pour renforcer l’interopérabilité des moyens entre les deux pays, liés par des accords de coopération et de partenariat militaires privilégiés, annonce le site "FAR-Maroc", spécialisé dans les questions de Défense.

 

Pour rappel, la frégate multi-missions marocaine, Moulay Ismail, avait participé à la parade navale organisée au large de Toulon pour commémorer le 70ème anniversaire du Débarquement de Provence.

 

Moulay Ismail est la seconde des trois frégates du type Sigma que compte la Marine royale. Elle a été livrée au Maroc en mars 2012 par le groupe néerlandais Damen.

 

Construit par le chantier Damen Schelde Naval Shipbuilding de Flessingue, le bâtiment mesure 97,9 mètres de long pour 13 mètres de large et affiche un déplacement de 2.075 tonnes en charge. Avec une capacité d’accueil de 96 personnes, il met en oeuvre quatre missiles antinavire Exocet MM40, un système surface-air à lancement vertical VL Mica, une tourelle de 76mm, de l’artillerie légère, des torpilles MU90 et un hélicoptère. 

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 16:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

02/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 31 septembre 2015, dans le cadre du 226e tir d’Ariane 5, les Forces armées en Guyane (FAG) ont été impliquées dans l’opération Titan, la mission de sécurisation du site de lancement spatial et satellitaire.

 

Les 30 et 31 septembre, le patrouilleur La Gracieuse et une VCSM (Vedette Côtière de Surveillance Maritime) la Mahury de la gendarmerie maritime ont contrôlé et sécurisé les zones dangereuses interdites à la navigation pendant le tir d’Ariane 5, au large des côtes du département guyanais. Pour le commandant de la Gracieuse, le capitaine de corvette Noat, cette mission est de première importance. « Lorsqu’il est dirigé vers son pas de tir, le lanceur est vulnérable. Notre mission consiste à surveiller une zone vaste de 3500 km², en relayant à tous les bateaux l’information du lancement. Pour la sécurité des professionnels de la mer et des plaisanciers mais également pour prévenir toute intrusion, attaque terroriste ou espionnage industriel depuis la mer, nous patrouillons activement au large du Centre spatial guyanais (CSG) et faisons évacuer les îles du Salut, au large de Kourou. »

 

En marge de cette mission opérationnelle, les bâtiments de la Marine nationale ont la capacité d’intervenir en mer pour localiser le site des retombées dans le cas d’une destruction du lanceur « Pendant le lancement, nous nous tenons parés à rallier une zone de retombées afin de la sécuriser. La protection et la récupération de débris seraient alors de première importance pour éviter des collisions en mer avec des bateaux en transit et contribuer à la préservation de l’environnement. »

 

Le 31 septembre 2015 à 17h30, Ariane 226 a été lancée avec succès. Le lanceur européen a mis sur orbite géostationnaire deux satellites de télécommunication, un argentin et un australien. Pour le CSG, ce 68èmelancement consécutif sans incident confirme la fiabilité du lanceur.

 

Avec 500 personnels impliqués, les FAG contribuent pour chaque lancement à cette réussite industrielle, vitrine du savoir-faire des européens dans l’industrie spatiale.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire exigeant en raison de son étendue (1 100 km de frontières terrestres), de son littoral difficile et de sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 11:55
Visite du chef d’état-major des armées, au bataillon de marins-pompiers de Marseille

 

02/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Le vice-amiral Charles-Henri Garié,commandant le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) a accueilli le 30 septembre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA).

 

Pendant près de 2 heures, le CEMA a découvert cette unité hors normes, plus grande unité de la Marine, dont la mission de sécurité civile consiste à protéger lors de ses 115 000 interventions annuelles, Marseille, ses habitants et son environnement. Chargé de la prévention et de la protection dans le grand port maritime de Marseille, le bataillon a aussi en charge l’aéroport de Marseille-Provence. Le général de Villiers s’est ainsi vu présenter un large panel des capacités d’interventions des marins du feu : lutte contre l’incendie, survie en mer, risques technologiques, experts cynotechniques, groupe de recherche et d'intervention en milieux périlleux (GRIMP), mais aussi engins d’interventions contre les feux de forêts, de secours terrestres ou maritimes.

 

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