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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 11:55
photo ASP Paguiel Kohler / Marine nationale

photo ASP Paguiel Kohler / Marine nationale

 

2 Octobre 2015 Marine Nationale

 

Préserver la libre circulation en mer, garantir la sûreté des sous-marins de la Force océanique stratégique et contribuer à la sécurité en neutralisant les munitions historiques sont les principales missions des plongeurs démineurs. Placés sous l’autorité organique de l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN), ils sont répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines : Toulon, Brest et Cherbourg.

 

Les GPD effectuent tous types d'opérations de lutte contre les mines, en complément des autres moyens de guerre des mines. Chaque GPD dispose en propre de deux vedettes, d’embarcations pneumatiques et de moyens routiers. Un bâtiment base de plongeurs démineurs, unité complémentaire, permet d’étendre son rayon d’action et agit comme démultiplicateur d’effets : le Vulcain à Cherbourg, le Styx à Brest, et le Pluton à Toulon. Un quatrième bâtiment, l’Achéron, sert à la formation des plongeurs et à l’expérimentation et développement de nouveaux matériels de plongée et peut remplacer le Pluton.

 

Guerre des mines

En janvier 2015, les GPD ont été déployés au sein d’un groupe de guerre des mines (GGDM) durant quatre mois en océan Indien et dans le golfe arabo-persique (GAP). Ce groupe comprenait deux chasseurs de mines tripartites (CMT), l’Aigle et l’Andromède, un détachement de plongeurs démineurs et un état-major de conduite. Le déploiement bisannuel du GGDM dans le GAP contribue à la sécurisation des voies maritimes et des accès aux ports dans une zone d’intérêt stratégique. Ils ont également participé à des entraînements opérationnels avec leurs homologues britanniques et américains.

 

Bilan chiffré

Les GPD assurent une activité permanente sur toutes les façades maritimes métropolitaines. Chaque année, la Marine traite entre 10 et 30 tonnes d’explosifs.  En 2014, près de 2800 engins ont été neutralisés, 2000 munitions sous-marines et 769 mines terrestres ; soit 32 tonnes de munitions.

 

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 11:35
« Le Pacifique est stratégique ! »

 

1 Octobre 2015 Marine Nationale - Cols Bleus

 

 

Depuis août 2014, le contre-amiral Bernard-Antoine Morio de l’Isle est à la fois commandant des zones maritimes de Polynésie française et de l’océan Pacifique et commandant supérieur des Forces armées en Polynésie française. L’amiral commandant la zone Pacifique (ALPACI) nous parle de sa zone de responsabilités et d’influence qui représente 62 % de la ZEE française.

 

COLS BLEUS : Amiral, en quoi la région Asie-Pacifique est-elle aujourd’hui devenue stratégique ?

- ALPACI : Le développement de la région Asie-Pacifique ainsi que le maintien de la puissance des États-Unis sont à l’origine du basculement du centre de gravité économique du monde, de l’océan Atlantique au XXe siècle vers l’océan Pacifique au XXIe siècle. Au cœur d’enjeux internationaux extrêmement sensibles, cette région représente d’abord une part importante de la croissance économique mondiale. À ce titre, elle est naturellement traversée par des flux d’échanges essentiels à nos économies. La liberté des voies d’approvisionnement y est primordiale. Les enjeux sont également géopolitiques avec des ressources océaniques incommensurables, des menaces qui prolifèrent et des frictions régionales exacerbées par une montée des nationalismes. Ces enjeux sont aussi environnementaux, car la géographie locale démultiplie la gravité des phénomènes naturels déjà dévastateurs. Zone de tensions, zone de transits et zone de ressources, la région Pacifique est donc stratégique.

 

 

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

01/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire au Levant n’a pas connu d’évolution significative cette semaine. En Irak, la coalition concentre ses efforts sur trois zones, où Daech mène des actions de harcèlement et des attaques ciblées : Baïji, Ramadi et Fallouja.

 

En Syrie, où Daech tente toujours d’obtenir des gains territoriaux, la semaine a été marquée par la réalisation d’une première frappe française au Sud de la ville de Deir Ez Zor. Elle a été réalisée sur la base des éléments recueillis par les missions ISR conduites depuis le 8 septembre 2015.

 

Le 24 septembre 2015, la Frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint le groupe aéronaval américain- Carrier Strike Group 12 (CSG12) – constitué autour du porte-avions USS Theodore Roosevelt. Ce faisant, il rejoint les forces françaises engagées au Levant. Sa mission consiste à prendre le commandement d’une zone de défense aérienne, au profit du Centre de coordination des opérations aériennes (CAOC) d’Al Udeid, situé au Qatar.  En parallèle, il participe en tant qu’escorteur à la protection du porte-avions américain.

 

Cette semaine, 19 missions aériennes ont été effectuées par la force Chammal au-dessus de l’Irak et au-dessus des zones contrôlées par Daech en Syrie, dont 7 missions de renseignement. Sept frappes ont été réalisées, conduisant à la destruction de 24 objectifs dans les régions irakiennes de Mossoul et Ramadi, et à Deir Ez Zor en Syrie.

Crédits EMA

Crédits EMA

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 11:35
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

30/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 21 septembre 2015, la frégate de surveillance Vendémiaire a appareillé de Nouméa pour une mission en Asie du Sud-Est.

 

Cette campagne qui a lieu chaque semestre, s’inscrit dans le cadre de la mission de présence des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) sur le théâtre Pacifique. Elle vise principalement à entretenir notre connaissance de la zone Asie-Pacifique et à animer la coopération régionale avec les pays riverains, tout en réaffirmant l’attachement de la France à la libre circulation en mer. Le Vendémiaire représentera par ailleurs la France à la célébration du 150ème anniversaire de la création du port de Yokosuka, conçu par un ingénieur français. Il y participera à la grande revue navale au Japon, organisée pour cette occasion.

En marge de son départ en mi / ion, le Vendémiaire a accueilli à son bord monsieur Vincent Bouvier, Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie. Sa présence à bord s’inscrivait dans le cadre de la présentation des moyens des FANC qui avait débuté il y a un an. Cette visite lui a permis de découvrir les missions du Vendémiaire et d’avoir un aperçu de la vie embarquée.

 

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photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 10:55
[Teaser] Le groupe aéronaval : un outil de précision (Jdef)



1 oct. 2015 par Ministère de la Défense

 

Faire décoller et apponter des avions en pleine mer, c’est la mission du porte-avions Charles-de-Gaulle. Pour la mener à bien, le porte-avions est en permanence escorté par des bâtiments qui complètent sa protection contre les menaces aériennes, de surface ou sous-marines. Cet ensemble appelé GAN, pour groupe aéronaval, est mis en œuvre par 2 600 marins. Avec les États-Unis, la France est ainsi un des seuls pays à pouvoir déployer un tel dispositif en opérations.

En avril 2015, une équipe du Journal de la Défense (#JDef) a embarqué sur plusieurs navires durant l’opération Chammal. Au-delà de l’activité du groupe aérien embarqué, engagé contre DAECH, les témoignages des acteurs du GAN vont vous permettre de comprendre l’impressionnante machine déployée par la France pour projeter sa force partout dans le monde.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 07:55
Inauguration du centre support cyberdéfense de la Marine nationale

 

30/09/2015 Sources : Marine Nationale

 

Au cœur des préoccupations du ministère qui a engagé un « Pacte Défense Cyber », la cyber défense est désormais dotée d’un centre pour l’entraînement des forces au sein de la Marine nationale : le centre support cyberdéfense (CSC). Son inauguration à Toulon, mardi 29 septembre, a réuni le vice-amiral d’escadre Denis Béraud, amiral commandant la force d’action navale, et le vice-amiral Anne Cullerre, sous-chef d’état-major aux opérations aéronavales qui dispose d’une casquette d’autorité cyber défense de la Marine.

 

La complexité des réseaux et des systèmes et leur interconnexion nécessitent une attention toute particulière, comme l’a rappelé le vice-amiral Cullerre : « le cyberespace est un espace de lutte à part entière, nous le savions déjà au regard des nombreuses actions préexistantes au CSC. Mais la création de celui-ci renforce notre visibilité et notre ambition en matière de cyberdéfense. »

 

Le CSC, coordinateur interorganique de l’entraînement des différentes composantes dispose de deux antennes : une à Toulon et l’autre à Brest. Il est également en mesure de fournir des groupes d’intervention rapide capables d’être projetés sur une unité pour la renforcer. L’objectif visé est de garantir la capacité des unités aéronavales à détecter et d’analyser les menaces cyber, identifier les conséquences techniques et opérationnelles, et les traiter pour préserver l’intégrité  des systèmes de combat. Le capitaine de corvette Eric Herveleu, chef du CSC, a rappelé que la cybersécurité est l’affaire de tous : « Nos marins vont peu à peu devenir des cyber-combattants : in fine, l’équipage se verra attribuer – au même titre que son rôle à la mer au poste de combat ou de sécurité – un rôle cyberdéfense ».

 

L’inauguration du centre s’est achevée par une simulation d’attaque de hacker sur le portail de la force d’action navale, rendant particulièrement explicites les menaces et les moyens mis en œuvre pour les contrer.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 07:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

30/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 9 septembre 2015, la frégate Floréal des Forces armées de la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) a appareillé de Port-des-Galets (île de la Réunion) pour rejoindre Richards Bay (Afrique du Sud), afin de participer à l’exercice Oxide 15 qui débutait le 14 septembre.

 

Au cours de l’exercice biannuel Oxide 15 avec la Marine sud-africaine, le Floréal a conduit une mission de surveillance maritime dans les zones économiques exclusives françaises et une action de coopération bilatérale au large de Richards Bay. Pour cette mission, le Floréal a embarqué la section spécialisée du Groupe d’assaut par mer (GAM) du 2ème Régiment parachutiste d’infanterie de marine (2ème RPIMa) de Pierrefonds.

 

Dans la continuité des précédents Oxide, le principal objectif de l’exercice consiste à favoriser la coopération et l’interopérabilité entre les forces françaises et sud-africaines, en améliorant notamment la connaissance mutuelle des capacités des forces maritimes et aériennes. Les marines française et sud-africaine coopèrent également en mettant en œuvre un protocole de soutien aux opérations de SAR (Search and Rescue – recherche et sauvetage) entre le Maritime Rescue Coordination Centres (MRCC) du Cap (Afrique du Sud) et le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) du Port (La Réunion).

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 07:35
FANC : Exercice Volontaires 2015

 

30/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 14 au 18 septembre 2015, les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC)  ont réalisé un exercice interarmées dans la région de la Tontouta et dans le Grand- Sud. Cet entraînement, regroupant plus de 250 militaires dont une majorité était issue du Régiment d’infanterie de Marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC), avait pour but d’entretenir leur capacité opérationnelle dans le cadre des missions réalisées sur les différents théâtres d’opérations de la région.

 

Cet exercice a engagé un panel important et représentatif des moyens dont disposent les FANC pour réaliser des déploiements de forces coordonnés depuis la mer et les airs.  Ainsi, avions de transport tactique (CASA CN 235) et hélicoptères de manœuvre (Puma) de l’armée de l’Air mais aussi avions de surveillance (Gardian de la 25F) et bâtiments de la Marine nationale (barges de débarquement) ont été engagés dans les manœuvres amphibies et aéroportées permettant le déploiement de troupes du RIMaP-NC au sol. Actions commandos, appuis d’artillerie, interventions du génie, sauts en parachute, héliportages, et débarquements ont rythmé les missions des unités d’infanterie durant cette semaine. Une fois à terre les militaires ont ainsi manœuvré pendant cinq jours dans les plaines de la Tontouta, dans le décor aride du Grand-Sud et notamment dans le village de Prony.

 

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 07:35
Frégate indienne INS Trikand - photo Marine Nationale

Frégate indienne INS Trikand - photo Marine Nationale

 

29.09.2015 Marine nationale


Le 29 septembre 2015, la frégate type La Fayette Surcouf et le patrouilleur de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet se sont entraînés avec la frégate indienne INS Trikand. Les entraînements conduits (évolution tactique de groupe, tir contre but flottant et exercice de défense aérienne) ont confirmé le haut niveau d’interopérabilité des unités. La Marine nationale travaille régulièrement avec la marine indienne. La coopération militaire avec l’Inde est fondée sur une vision partagée des grands enjeux stratégiques en océan Indien. Cette année, les marines française et indienne avaient conduit Varuna, un exercice majeur impliquant les groupes aéronavals.


Reportage photos

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 23:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air


30.09.2015 par RFI
 

Le premier raid français effectué dimanche en Syrie aurait coûté la mort à 30 jidhadistes, dont douze enfants soldats, affirme l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une ONG basée à Londres qui se base sur un réseau d'informateurs sur le terrain. L'information a ensuite été démentie par les autorités françaises, qui reconnaissent que le raid a eu lieu, mais qui réfutent le bilan présenté ce mercredi par l'OSDH.

 

C'est dimanche dernier que ce premier raid aérien français en Syrie a eu lieu, dans la province de Deir Ezzor. L'attaque a visé un camp d'entrainement du groupe jihadiste dans une ferme située près du village de Salkha, au nord de Boukamal et au sud de la ville d'al-Mayadeen, un fief de l'Etat islamique dans la province de Deir Ezzor, à l'est de la Syrie.

Selon les informations de l'OSDH et de son directeur Rami Abdel Rahmane, près de la moitié des combattants tués étaient des enfants soldats enrôlés par Daech.

« Nous avions annoncé dimanche dernier que des raids de la coalition avaient eu lieu sur la région de Deir Ezzor, mais nous ne connaissions pas l’identité des avions. Les autorités françaises ont depuis indiqué mener des frappes dans la même région. Nous confirmons, après vérifications, que le raid français a tué 30 jihadistes dont 12 enfants appartenant aux "Lionceaux du califat". Parmi les victimes se trouvent également des jihadistes originaires d'Afrique du Nord qui pourraient être de nationalité française ou européenne, et des jihadistes syriens et irakiens. »

Interrogé sur ce bilan, le porte-parole du gouvernement français l'a formellement démenti, remettant en cause la fiabilité des informations donnée par l'OSDH. De son côté, le ministère français de la Défense s'est refusé pour l'instant à tout commentaire ne confirmant que le lieu et la nature de la cible visée par le raid aérien.

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 19:55
Ouverture du domaine d’interopérabilité du BPC avec le V-22

 

29/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 28 septembre 2015, le centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA/10S) a tenu la conférence de clôture sur l’interopérabilité entre BPC et aéronef convertible V22-Osprey à bord du bâtiment de projection et de commandement Dixmude. Cette conférence concrétise le résultat de deux années d’investigation et de tests communs.

 

En 2014, les premiers essais débutent grâce à la coopération de groupes expéditionnaires américains (ESG – Expeditionary Strike Groups). Un V22-Osprey effectue pour la première fois des tests d’appontage sur le pont d’envol du Dixmude en février.

 

En juillet dernier, lors de la mission Jeanne d’Arc 2015, des appontages suivis d’exercices de ravitaillement - moteurs coupés - ont apporté la confirmation d’une interopérabilité avec les V22.

 

Une fois l’homologation prononcée par le CEPA/10S, le BPC, se verra doté d’une nouvelle fonction : l’accueil et le soutien de missions opérationnelles de ces aéronefs spécialisés dans le transport de troupes et le ravitaillement.

 

Cette capacité ouvre  la voie à de nouvelles interactions avec les marines américaine et japonaise, cette dernière ayant récemment acquis des V22. Le CEPA débutera prochainement des essais similaires sur le porte-avions Charles de Gaulle.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 14:55
photo DGA

photo DGA

 

30/09/2015 Ministère de la Défense

 

Le mercredi 30 septembre 2015, à 10h28, la direction générale de l’armement (DGA) a effectué, depuis le centre DGA Essais de missiles, site de Biscarrosse (Landes), un essai en vol du missile balistique stratégique M51. Ce tir entre dans le cadre du développement de la nouvelle version du missile M51 inscrit dans les objectifs de la Loi de Programmation Militaire 2014-2019.

 

Cet essai s’est déroulé comme prévu et a été effectué sans charge nucléaire. Le missile a été suivi tout au long de sa phase de vol par les moyens du centre d’essais de la DGA dont le bâtiment d’essais et de mesures « Monge » (BEM). La zone de retombées se situe en Atlantique Nord à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte.

 

Le missile M51 équipe aujourd’hui deux des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de nouvelle génération (SNLE-NG). Le passage de l’ensemble de la force océanique stratégique à cet armement est prévu d’ici la fin de la décennie.

 

Le ministre de la Défense félicite les équipes de la DGA et l’ensemble des unités des trois armées qui ont contribué au succès de ce tir de développement.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

source Marine Nationale

Formation au profit des conducteurs de véhicules de l’armée de Terre (3ème RIMA, RICM, 11ème RAMa, 21ème RIMa et 1er REG) qui s’entraînent à l’embarquement et au débarquement à bord de la batellerie de la flottille amphibie. Les entraînements ont eu lieu sur sol dur (quai de l’artillerie) puis sur sol meuble (DZ Milhaud) de jour dans un premier temps puis de nuit.

Voir le diaporama

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:55
Un engin amphibie débarqué du BPC Tonnerre (en fond) - Crédits photos 3e RIMa

Un engin amphibie débarqué du BPC Tonnerre (en fond) - Crédits photos 3e RIMa

 

26/09/2015 Sources : Marine nationale

 

« De l’endurance, de la réactivité et une ouverture à l’autre »

 

 Entre le 21 et le 23 septembre 2015, 204 « marsouins » et « bigords » ont été déployés sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre afin de s’entraîner avec l’équipage aux procédures complexes des opérations amphibies.

 

L’exercice amphibie s’est déroulé sur deux jours. La présence de véhicules que l’on voit rarement, les véhicules haute mobilité (VHM) et véhicules à chenilles utilisés pour « ouvrir » les plages les plus difficiles, a particulièrement interpellé les marins. C’est avec plaisir que le Tonnerre a renoué avec le 3° RIMA de Vannes, dont l’éloignement rend les visites malheureusement plus rares.

 

Les marsouins ont ainsi eu l’occasion de se réaccoutumer à l’embarquement dans les engins de débarquement amphibie rapide (EDAR) et les chalands de transport de matériel (CTM), dans le radier du BPC et depuis la plage, de jour comme de nuit.

 

Pour le quartier-maître de 1ère classe L., manœuvrier et guide véhicules, cet exercice requiert « de l’endurance, de la réactivité, et une ouverture à l’autre » puisqu’il suppose d’opérer efficacement ensemble.

 

L’aboutissement de cette coordination interarmées s’est traduit par le débarquement de plus de 40 véhicules et l’ensemble des fantassins sur la plage de la Nartelle. La plage préalablement reconnue par l’équipe de « reco-plage » de la flottille amphibie a ainsi été le théâtre d’un déploiement tactique et pratique.

 

Comme le souligne le second maître J., coordinateur au cours des deux jours, « cet exercice permet l’entraînement à l’une des principales fonctions du bâtiment de projection et de commandement », être en capacité de projeter des forces sur un théâtre d’opérations à partir de la mer, en employant la batellerie.

 

Le commandant du Tonnerre, le capitaine de vaisseau Laurent Sudrat, rappelle enfin quant à lui que « pour tous, soldats de l’armée de Terre et marins, il s’agit de vérifier et parfaire l’interopérabilité de nos forces ».

photo 3e RIMaphoto 3e RIMa

photo 3e RIMa

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:55
photo Marine nationale

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23/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 14 au 18 septembre 2015, le troisième entraînement Gabian de l’année 2015 a réuni 12 bâtiments au large de Toulon, et mobilisé plus de 1500 marins. Organisé une fois par trimestre en Méditerranée, Gabian rassemble toutes les unités de la force d’action navale non déployées et disponibles afin d’entretenir et maintenir leur niveau de qualification opérationnelle.

 

La présence simultanée de plusieurs types de bâtiments permet la conduite d’exercices très variés, coordonnés pour cette édition par la frégate de défense aérienne Forbin. Dès le premier jour, les bâtiments ont fait face à une succession de menaces et de scénarii élaborés pour optimiser cet entraînement mutuel. Les exercices se sont enchaînés: défense aérienne avec le concours des aéronefs de l’aéronavale et de l’armée de l’Air ; transit sous menace mines pour les frégates La Fayette et Aconit avec le concours des chasseurs de mines dont le CMT Capricorne.

 

Tout au long de la semaine, le centre support Cyber Défense, crée en septembre a également  mis à l’épreuve les réflexes des équipages : de jour comme de nuit, des attaques très réalistes ont été lancées sur les réseaux depuis la terre, en parallèle des exercices de guerre électronique (effectués grâce au brouillage des radars et communications) via des scenarii tactiques.

 

Le concours des BCR Marne et Var a également permis la réalisation de nombreux ravitaillements à la mer (RAM), essentiels à la capacité à durer à la mer : RAM « double » entre le Var, le Forbin et le Jacoubet, RAM de nuit pour le patrouilleur de haute mer Commandant Ducuing avec la Marne, préparation au RAM pour l’Orion.

 

Les exercices ont reflété les opérations conduites par la marine nationale au quotidien : le La Fayette a ainsi conduit, avec le BPC Tonnerre, un RESEVAC très réaliste, tandis qu’une visite de navire suspecté de trafic de drogue joué par un bâtiment plastron était effectuée par les marins de la brigade de protection.

 

Les 3 bâtiments de projection et de commandement ont également été à la mer, côte à côte et simultanément.

 

Cette édition de Gabian, particulièrement relevée, a permis aux unités, dont la plupart ont renouvelé plus de 30 % de leur équipage cet été, de remonter en puissance et assurer très prochainement la relève des bâtiments déployés en opérations.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:50
photo Marine Nationale

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29/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Parti le 8 septembre 2015 de Brest à destination de la mer Baltique, le Commandant Blaison participe actuellement à l’exercice interalliés Northern Coast 2015.

 

Après une escale à Frederikshavn (Danemark) durant laquelle l’équipage a rencontré les marins des autres bâtiments et participé aux conférences de préparation de l’exercice, l’aviso a appareillé pour 10 jours d’entraînements intensifs à la mer.

 

S’appuyant sur un scénario réaliste, le Commandant Blaison est intégré au sein d’un groupe de bâtiments de combat de l’OTAN qui a pour mission de sécuriser les eaux baignant un continent fictif. En soutien d’une résolution de l’ONU condamnant le crime organisé et la piraterie dans la région, les nations alliées ont dépêché sur zone une vingtaine de navires.

 

La semaine dernière a ainsi été mise à profit pour entraîner la flotte. Le programme prévoyait des exercices de tir et de lutte contre avions, navires et sous-marins.

 

Au bilan, ces premiers jours d’exercice ont permis à l’équipage de s’entraîner dans des conditions réalistes et de consolider l’aptitude du bâtiment à évoluer au sein d’une force multinationale en exerçant leur interopérabilité.

 

L’équipage du Blaison poursuit aujourd’hui cette opération fictive, mais néanmoins très réaliste.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
photo Marine Nationale

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29/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 22 au 24 septembre 2015, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral était en entraînement SPARTIATE au large des îles du Levant. Ce Stage de Préparation d’ARTillerie et d’Action vers la TErre, préparé par les entraîneurs de la Force d’Action Navale, a mis à l’épreuve 60h durant, l’ensemble de l’équipage du Mistral.

 

Ce stage qualifiant de niveau supérieur, complet et intensif, permet de valider les principales capacités opérationnelles du bâtiment et en particulier sa compétence amphibie. A cet effet, de nombreuses actions se sont enchaînées à un rythme soutenu : plusieurs attaques aériennes (ADEX), de jour comme de nuit, ont testé la réactivité des équipes de veille, des artilleurs et le bon fonctionnement des affûts 12,7 mm, 20 mm et SIMBAD. Egalement, à plusieurs reprises, des embarcations légères ont pris le relais pour simuler des attaques asymétriques (SURFEX) sur le bâtiment et ainsi tester sa réactivité.

 

Enfin, lors de la dernière nuit, le point d’orgue de l’exercice a été la conduite d’une opération amphibie avec le 21ème régiment d’infanterie de marine (RIMA) de Fréjus, qui a abouti à une évacuation de ressortissants (RESEVAC) sur l’île du Levant. Près de 40 personnes ont été prises en charge, évacuées puis mises en sécurité par les troupes de marine et l’équipage.

 

Ces deux jours et demi, ont ainsi permis une complète et indispensable révision de l’ensemble des savoir-faire opérationnels. Ils ont enfin et surtout placé les marins en situation d’inconfort, afin de tester leur résilience et renforcer leur esprit d’équipage.

 

Le Mistral est désormais apte à être déployé en opération Corymbe.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
Réception du 15ème NH90 par le CEPA/10S

 

24/09/2015 Sources :  Marine nationale

 

Le 21 septembre 2015, le centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (CEPA/10S) a réceptionné auprès d’Airbus Helicopters, le quinzième NH90 Caïman Marine, premier appareil livré au standard FRC (Final Radar Capability).

 

Pour la circonstance, le sous-chef d’état-major « plans-programmes » de l’état-major de la marine et l’amiral commandant la force de l’aéronautique navale (ALAVIA) ont participé à la cérémonie de réception de cet appareil, puis à son transfert en vol vers la base d’aéronautique navale de Hyères.

 

Le NH n°15 va entamer une série de vols d’expérimentation au CEPA/10S afin d’en évaluer les nouvelles capacités : cartographie, enregistrement optronique et nouvelles fonctionnalités du radar. Cet hélicoptère est ensuite appelé à rejoindre une des deux flottilles Caïmanafin notamment de pouvoir être en mesure d’armer les détachements sur frégates de type FDA et FREMM.

 

Cette livraison arrive à point nommé pour la Marine. En effet, le NH n°2 repartant chez Airbus Hélicopter en rétrofit dans quelques semaines, elle permet à la Force de disposer d’un nombre de Caïman inchangé.

 

Le Caïman Marine est un hélicoptère capable de conduire l’ensemble des missions de combat aéro-maritimes (lutte anti-sous-marine, lutte antisurface et contre-terrorisme maritime) et qui a vocation à être embarqué sur les bâtiments de la Marine (de façon permanente : FDA, FREMM et occasionnellement : PA, BPC (capacité de 12 NH90) et TCD.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:50
photo Marine Nationale / OTAN

photo Marine Nationale / OTAN

 

22/09/2015 Sources : Marine nationale

 

À l’heure où, dans le monde, de nombreuses nations acquièrent, développent ou réactivent une force sous-marine, les marines de l’OTAN poursuivent leur coopération.

 

Après une préparation dans le port sicilien de Catane, la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne a appareillé le 13 septembre pour l’entraînement opérationnel OTAN de lutte anti sous-marine (ASM) Dynamic Manta 2015. Il s’agit du plus vaste entrainement ASM en Méditerranée. Il mobilise d’importants moyens : cinq bâtiments de surface, quatre avions de patrouille maritime, des hélicoptères et surtout jusqu’à sept sous-marins. Neuf nations y participent : France, Grande-Bretagne, Allemagne, États-Unis, Canada, Italie, Grèce, Espagne et Turquie. La marine nationale met en œuvre une frégate ASM, le Jean de Vienne avec son hélicoptère Lynx de la flottille 34F, deux avions de patrouille maritime Atlantique 2 et un sous-marin nucléaire d’attaque.

 

Pendant une dizaine de jours de mer, les simulations s’enchaînent selon divers scénarios-types : protection de bâtiment précieux (HVU - high value unit), couverture d’une zone contre une intrusion sous-marine en temps de crise ou encore exercices sous-marin contre sous-marin.

 

Ce rendez-vous est essentiel car il permet aux marines de l’OTAN de s’entrainer conjointement dans un domaine de lutte très complexe où la coordination et la bonne compréhension mutuelle sont décisives.  Les scénarios permettent de tester des tactiques de lutte qui ont été discutées en profondeur au préalable entre experts nationaux.

 

C’est l’occasion pour le Jean de Vienne de valoriser le savoir-faire de la marine nationale en ASM et de porter quelques-unes de ses innovations tactiques.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:50
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

25/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 24 septembre, l’ École navale a remporté le challenge inter-écoles militaires de Cyberdéfense 2015. La compétition, débutée le 23 au soir, s’est achevée le lendemain en début d’après-midi avec l’annonce des résultats par l’officier général Cyber, l’amiral Arnaud Coustillière, qui a annoncé la victoire de l’École navale devant l’École de Saint-Cyr Coetquidan puis la ligue de défense cyber-estonienne.

 

L’objectif du challenge ? Evaluer le niveau de connaissance des futurs ingénieurs civils et militaires, tester leurs aptitudes à lutter contre les attaques informatiques et commencer à fédérer un réseau international de futurs experts en cyberdéfense.

 

Durant une douzaine d’heures, les participants, depuis leurs sites respectifs, ont fait face à des attaques informatiques que l’animation du challenge avait lancées contre leur plateforme de jeu. Cette dernière représentait un mini système industriel de gestion de remplissage de cuves de carburant. L’école qui maintenait un niveau élevé de ses cuves le plus longtemps possible était déclarée gagnante.

 

L’équipe de l’École navale se composait de deux officiers-élèves (3ème année), de deux élèves de l’ENSTA Bretagne, de trois assistants d’enseignement et de recherche de la chaire de cyber-défense, et de deux techniciens supérieurs d'études et de fabrications des services en poste à l’école. Le lieutenant de vaisseau Xavier Boudvin, doctorant à la chaire cyber-défense implantée à l’École navale, a supervisé l’équipe en amont et durant la compétition, soutenu dans cette tâche par l’AER Guillaume Bonnoron.

 

Pour ce challenge, elle a fait face à 5 autres équipes : l’École des Officiers de l’armée de l’Air, l’École de Saint-Cyr Coetquidan, l’United States Naval Academy, la réserve opérationnelle cyber ainsi que la ligue de défense cyber-estonienne.

 

Destiné aux étudiants d’écoles d’ingénieurs civils et militaires, ce challenge était organisé, à l’occasion du premier colloque international #CyberDef 2015, par le Ministère de la Défense, la Direction générale de l'armement (DGA) et l’État-major des armées (EMA Cyber).

 

La chaire industrielle de cyberdéfense des systèmes navals – École navale

Sous le haut patronage de l’officier général cyber et avec le soutien de la région Bretagne, une chaire industrielle de cyberdéfense des systèmes navals a été créée fin 2014 à l’École navale, en partenariat avec Telecom Bretagne ainsi que les industriels DCNS et Thales.

Hébergée au sein de l’Institut de Recherche de l’École navale, dans un bâtiment sécurisé permettant des études classifiées, la chaire se structure autour de la recherche -amont et appliquée - garante d’un enseignement supérieur de qualité, d’actions de formations - initiale, continue et spécialisée - dans le domaine de la cyberdéfense des systèmes navals et d’expérimentations de nouveaux produits de sécurité informatique. Cette chaire cyberdéfense constitue une plateforme de diffusion et de valorisation des résultats des recherches et des projets qui seront développés, tant sur le plan national qu’international. Pour l’École navale, ce projet apporte une expertise au profit de la formation des élèves-officiers ingénieurs et des officiers SIC de la Marine nationale. Les travaux de recherche sont menés par une dizaine de doctorants et post-doctorants, civils et militaires.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:45
Exercice maritime bilatéral Oxide 2015

 

29.09.2015 ambafrance-rsa.org

 

Les forces françaises basées à la Réunion participent à l’exercice Oxide 2015 du 9 septembre au 2 octobre à Richards Bay avec les forces armées sud-africaines.

 

Le but de cet exercice est de renforcer notre coopération et de développer notre interopérabilité afin de faire face plus efficacement aux enjeux régionaux de sécurité.

 

A l’occasion de sa quatrième édition, cet exercice a pris une dimension interarmées. La marine sud-africaine a ainsi engagé trois bateaux, le SAS Protea (bâtiment océanographique), le SAS Isaac Dhyoba (Offshore Patrol Vessel) et le sous-marin SAS Queen Modjadji. La France a déployé la frégate de surveillance Floréal.

Un C130 BZ et un CASA 235 ont participé à des opérations de parachutages de forces spéciales sud-africaines et de commandos français. Un C 47 TP a réalisé des missions de sauvetage en mer et de surveillance maritime. En complément, un Oryx et le Panther du Floréal ont déposé des équipes d’inspection et évacué des blessés dans le cadre d’opérations de sauvetage en mer.

 

La frégate de surveillance Floréal :

Le Floréal est une frégate de surveillance, dont la mission est de faire respecter la souveraineté de l’Etat français dans les espaces maritimes éloignés de la métropole. A ce titre, elle intervient dans les opérations de lutte contre la piraterie et les trafics, de police des pêches, de surveillance du trafic commercial et de sauvetage en mer.

Long de 93,50m, large de 14m, il déplace 2800 tonnes. Le Floréal est armé d’un canon de 100mm, de deux canons de 20mm et de quatre mitrailleuses de 12,7mm. Un hélicoptère de type Panther est embarqué en permanence.

 

VIP day :

A l’occasion du VIP day de l’exercice Oxide qui s’est tenu le 24 septembre, madame l’Ambassadrice Elisabeth Barbier, le Lieutenant-general Mgwebi (chef des opérations interarmées), le Lieutenant-general Msimang (chef d’état-major de l’armée de l’air), le Vice-Amiral Hlongwane (chef d’Etat-major de la marine), le Lieutenant-general Nyembe (Chef des Renseignements Militaires) et le Général de Brigade Reignier (commandant supérieur des Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien FAZSOI) ont pu assister à une démonstration des capacités des forces engagées. Pendant plus d’une heure, les participants ont présenté l’ensemble du spectre des missions qui sont jouées durant cet exercice.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

28/09/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 27 septembre 2015, les forces françaises ont mené leur premier raid aérien en Syrie contre Daech. Cinq Rafale, un Atlantique 2 et un avion de ravitaillement C-135 ont été engagés dans cette mission qui visait un camp d’entraînement de l’organisation terroriste.

 

Depuis le 8 septembre 2015, les forces françaises conduisent des missions de reconnaissance au-dessus des zones contrôlées par Daech en Syrie. Au total,  jusqu’au 24 septembre inclus, 12 missions ISR (Intelligence Surveillance and Reconnaissance) ont ainsi été menées.

 

Ces missions de reconnaissance renforcent la capacité d’appréciation autonome de la France sur la situation des régions contrôlées par l’organisation terroriste en Syrie. Elles ont permis d’identifier des cibles d’intérêt situées au cœur du sanctuaire de Daech.

 

Le 27 septembre 2015, les aéronefs de l’opération Chammal ont mené un raid aérien contre un camp d’entraînement de Daech situé dans la vallée de l’Euphrate, au Sud de Deir Ez Zor. Il s’agit d’une frappe délibérée sur un objectif reconnu préalablement. Nos renseignements recoupés avec ceux de la coalition ont clairement établi que ce camp est occupé et actif.

 

Ce raid a été mené depuis les  deux bases aériennes de l’opération Chammal situées en Jordanie et dans le Golfe Arabo-Persique.

 

Les armées françaises ont débuté leurs frappes à 6h30 (heure française). L’objectif ciblé a été détruit. Le raid a duré environ cinq heures.

 

La neutralisation de Daech s’inscrit dans le temps long. Cette première frappe constitue la suite logique des missions de reconnaissances engagées depuis le 8 septembre. La poursuite du processus d’acquisition du renseignement sur l’organisation de Daech permettra de lui infliger de nouveaux coups.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Air

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

28/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Engagée dès les premières heures de l'opération Chammal, la Marine a déployé l'ensemble de ses vecteurs dans le golfe arabo-persique pour placer au plus haut niveau la participation française dans la coalition Inherent Resolve.

 

Le 19 septembre 2014, sur ordre du président de la République, la première opération militaire aérienne française était menée en Irak par une patrouille de Rafale de l'armée de l'Air. Cette mission avait été préparée en avance de phase, notamment par un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Déployé dans le golfe arabo-persique, les équipages d’ATL2 des flottilles 21F et 23F ont d'abord réalisé des missions de connaissance et d'anticipation. Le 17 septembre, conjointement avec une patrouille de Rafale Air, l'appareil a réalisé une mission décisive d'intelligence, reconnaissance et surveillance (ISR) permettant deux jours plus tard, la première frappe française.

 

Le 22 octobre, la frégate anti-aérienne Jean Bart et la flottille 36F, ayant quitté Toulon le 6 du mois, ont intégré la Task Force 50 (TF50) constituée autour du porte-avions USS Carl Vinson. La mission de la frégate consistait à contrôler une zone de défense aérienne au profit du centre interalliés des opérations aériennes (CAOC) situé au Qatar, à assurer la défense aérienne du porte-avions américain et régulièrement être horizon reference unit (HRU) pour faciliter l'appontage de nuit sur le PA Vinson. Celle de la 36F à participer à la surveillance et la reconnaissance maritime ainsi que le soutien logistique. La mission du Jean Bart s'est poursuivie jusqu'au 27 janvier 2015, démontrant une complète interopérabilité avec la marine américaine.

 

Le 23 février, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du PA Charles de Gaulle rejoignait l'opération Chammal. La très haute compétence des 2600 marins du GAN a permis à celui-ci d'assurer la permanence aéronavale pour le compte de la TF50 pendant plusieurs jours. Jusqu'au 18 avril, terme de son mandat, le GAN a réalisé 800 catapultages et appontages, parcouru 10 000 nautiques et participé à 15 ravitaillements à la mer démontrant comme le Jean Bart, des capacités très élevées d'interopérabilité avec les marines américaines et britanniques.

En parallèle, l'ATL2 poursuivait ses missions ISR plusieurs fois par semaine. Il a d’ailleurs, pendant les opérations, effectué la 1000ème opération aérienne de Chammal. Avec une participation active depuis le début de l'opération, la patrouille maritime compte ainsi au-dessus du théâtre irakien une centaine de missions pour un peu plus de 1000 heures de vol. Ces vols de plus de 10 heures sont éprouvants mais permettent de recueillir du renseignement sur les zones contrôlées par le groupe terroriste Daech. L’emploi de l’ATL2 pour ce type d’opération n’est pas une première. Déjà réputé pour sa polyvalence et sa souplesse d’emploi, cet avion de patrouille maritime a franchi fin 2014 un nouveau cap en améliorant considérablement sa capacité IMINT (le renseignement d'origine image), grâce à l’intégration d’une tourelle électro-optique multi capteurs de dernière génération : la Wescam MX20. Dans son domaine d’utilisation « renseignement », l’ATL2 offre ainsi sur le théâtre irakien des aptitudes en tout point comparables à celles de nos alliés.

 

L’été 2015 marque la volonté d’aller encore plus loin en utilisant la capacité offensive du vecteur, récemment améliorée. En effet, depuis fin juillet, les équipages d’ATL2 sont pour la plupart en mesure de frapper des objectifs avec de l’armement de précision, en totale autonomie grâce à la Wescam MX-20 équipée d’un désignateur laser.

 

Chammal confirme à son tour le bénéfice qu’il est possible de tirer de l’engagement de l’ATL2 dans des opérations interalliées. Mais au-delà, c’est toute la patrouille maritime qui par cette participation soutenue fait progresser ses équipages qui opèrent au quotidien entre la terre et la mer.

 

Au cœur de l'action et forte de ses nouvelles capacités, la Marine poursuit son engagement dans Chammal aux côtés des armées de Terre et de l'Air.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

29/09/2015 Sources : État-major des armée

 

Le 24 septembre 2015, franchissant le détroit d’Ormuz, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard est entrée dans le golfe Arabo-persique en et a rejoint le groupe aéronaval américain - Carrier Strike Group 12 (CSG12) – constitué autour du porte-avions USS Theodore Roosevelt.

 

Décollant du Theodore Roosevelt ou des bases aériennes de la coalition, les nombreux aéronefs de l’opération Inherent Resolve réalisent chaque jour des missions de combat en survolant les zones contrôlées par Daech en Irak et en Syrie. Cette activité très importante nécessite une coordination et un contrôle permanents. Grâce à ses radars et à ses systèmes de communication performants, le Cassard s’intègre dans cette organisation complexe. Sa mission consiste à prendre le commandement d’une zone de défense aérienne, au profit du Centre de coordination des opérations aériennes (CAOC) d’Al Udeid, situé au Qatar. En parallèle, il participe en tant qu’escorteur à la protection du porte-avions américain.

 

Pendant la première phase de son déploiement, le Cassard a été intégré au sein de la Combined Task Force 150. Le bâtiment français a ainsi participé à la sécurité et à la stabilité des espaces maritimes stratégiques en luttant contre le terrorisme international. Au cours de cette mission, le Cassarda croisé durant près de 6 semaines en mer Rouge et dans le golfe d’Aden.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammalmobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement composé de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage2000D et trois Mirage2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:25
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

29/09/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 23 au 24 septembre 2015, la frégate de surveillance Ventôse de la Marine nationale est intervenue à 60 milles nautiques à l’Ouest de Sainte-Lucie pour intercepter un Go Fast suspecté de trafic de stupéfiants. Lors de la poursuite, le rejet à la mer de ballots de drogue a pu être observé.

 

Trois ballots comportant 84 kilogrammes de cocaïne ont été récupérés. L’estimation de la cargaison totale du Go Fast est de 250 kilogrammes de cocaïne pure. En Europe, cette cocaïne serait coupée en moyenne 5 fois et représenterait donc 1 250 000 sachets de 1 gramme. Le 25 septembre 2015, la drogue récupérée a été remise à l’antenne Caraïbes de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) pour destruction. Le même jour, les 7 présumés narcotrafiquants ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête judiciaire, sous l’autorité du procureur de la République.

 

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