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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 13:50
La FLF Guépratte achève sa préparation en Crète


13/11/2014 Marine Nationale

 

À la suite de son escale en Crète, du 1er au 5 Novembre 2014, la frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte a pris part à deux entraînements organisés avec les forces armées grecques. Le bord s’est tout d’abord entraîné à la lutte antiaérienne avec  la participation de deux chasseurs F16 qui ont permis d’affuter les réactions du central opérations. Puis, un exercice de lutte antinavire a été mené face à un patrouilleur lance-missile de la marine hellénique.

 

L’équipe de visite du Guépratte a également participé à un stage de deux jours au NATO Maritime Interdiction Operational Training Center (NMIOTC) durant l’escale, ce qui a permis aux marins de l’équipe de perfectionner leurs techniques d’intervention en milieu maritime et de renforcer la cohésion du groupe.

 

Ces exercices et entraînements, qui viennent tester et font progresser les capacités opérationnelles du navire et de son équipage, constituent l’aboutissement de la longue préparation du Guépratte à son déploiement.

 

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 12:55
Fin de mission pour la frégate légère furtive (FLF) Courbet


14/11/2014 Sources EMA

 

Partie le 25 juillet dernier, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a accosté à Toulon le 7 novembre après un long déploiement opérationnel en mer Méditerranée et dans l’océan Indien.

 

Dès le début de la mission, le Courbet a été engagé dans une opération d’évacuation de ressortissants en Libye avec le Montcalm.

 

Par la suite, le Courbet a été engagé dans l’opération de lutte anti-terroriste Enduring Freedom, au sein des Combined Task Forces 150 et 152, du 4 août au 13 octobre. La frégate a ensuite effectuée une patrouille de présence et de recueil de renseignement en Méditerranée orientale jusqu’au 29 octobre.

 

Pendant l’opération Enduring Freedom, le Courbet a assuré la contribution de la France à la mission de lutte contre les trafics maritimes liés au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Arabie et le golfe d’Oman. Une vingtaine de contrôles appelés « approach and assist », une visite complète d’un boutre, des coopérations avec les marines des pays riverains (Koweït, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Bahreïn) ont été réalisées pendant ces deux mois. Deux interactions de plus grande envergure avec les marines américaines et anglaises ont également été menées à bien, montrant le haut degré d’interopérabilité de nos marines.

 

L’hélicoptère type Panther et son détachement de la flottille 36F, présents tout au long de la mission, ont réalisé plus d’une trentaine de SURMAR (vols de surveillance maritimes) qui ont permis de recueillir du renseignement et d’améliorer notre connaissance de la région au Moyen-Orient et en Méditerranée orientale, lieu de la deuxième phase opérationnelle du déploiement du Courbet.

 

Après le passage du canal de Suez le 13 octobre, et une coopération opérationnelle avec la Marine égyptienne au large d’Alexandrie, le bâtiment s’est consacré pleinement à une mission de recueil de renseignement dans cette zone sensible

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 12:50
Chasseur de mines du type "tripartite" (CMT) Pégase

Chasseur de mines du type "tripartite" (CMT) Pégase

 

13/11/2014 Sources Marine nationale

 

Du 30 octobre au 12 novembre, la force de guerre des mines de l’OTAN (SNMCMG1*) a mené une importante opération de recherche et de neutralisation d’engins explosifs historiques intitulée « Historical Ordnance Disposal », au large de Dieppe et Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime). Commandé par un officier lituanien à bord du Jotvingis, la force était composée de huit bâtiments chasseurs de mines de huit nationalités différentes, soit environ 400 marins.

 

Bilan de l’opération OTAN Historical Ordnance Disposal 2014 en Manche

Chaque chasseur de mines s’est vu attribuer une « boîte » par le commandant de la force, dans la zone définie par la préfecture maritime Manche – mer du Nord. Les étoiles représentent les mines découvertes lors de l’opération HOD 2014 (bleu : contreminées – rouge : identifiées et restant à contreminer plus tard par la Marine nationale).

 

Malgré des conditions météorologiques et un état de mer peu favorables à l’utilisation de leurs sonars, les chasseurs de mines ont investigués plusieurs centaines de « contacts », qui une fois identifiés par le biais de plongeurs ou de drones sous-marins ont permis la découverte de 7 mines représentant l’équivalent de  5370 kg de TNT (4 mines allemandes Luft Minetype B et une de type A, ainsi que deux mines d’une tonne Bombenmine 1000). Trois des mines ont été découvertes à la fin de l’opération et n’ont pas pu être contreminées faute de conditions favorables. Elles le seront prochainement par la Marine nationale.

 

L’action de cette force est venue compléter le travail quotidien des chasseurs de mines et plongeurs démineurs de la Marine nationale, en mer et sur l’estran, qui conduit à la neutralisation de 500 à 1000 engins explosifs historiques chaque année en Manche – mer du Nord (de l’obus de petit calibre à la mine d’une tonne).

 

Bilan de l’opération OTAN Historical Ordnance Disposal 2014 en Manche

Résultat de l’exploration des fonds marins par le sonar du chasseur de mines belge Crocus dans sa « boîte ». Chaque forme symbolise un contact qui a nécessité une attention particulière afin de discriminer schématiquement les rochers des mines. On distingue par ailleurs en bas à droite le trajet opéré par le chasseur de mines pour scanner l’ensemble de sa zone.

 

Depuis 1996, le SNMCMG1 intervient presque tous les ans dans les eaux françaises, en lien avec la préfecture maritime Manche – mer du Nord, qui définit les zones de travail et valide les horaires et lieux de contreminage des engins découverts, par l’intermédiaire du Centre des opérations maritimes de Cherbourg.

 

Au terme de l’opération, la force de l’OTAN a fourni l’ensemble des données au Centre des opérations maritimes de Cherbourg, permettant ainsi d’en disposer lors des prochaines opérations dans cette zone.

 

Navires composant la force et s’étant chacun vu attribuer une zone de travail (cf. carte) :

    M42 Jotvingis (Lituanie), également bâtiment support l’état-major de la force

    M314 Sakala (Estonie)

    M862 Zierrikee (Pays-Bas)

    M621 Flaming (Pologne)

    M1068 Datteln (Allemagne)

    M917 Crocus (Belgique)

    M06 Talivaldis (Lettonie)

    M644 Pégase (France - le CMT base à Brest a rejoint la force pour la durée de l’opération HOD en Manche.)

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 13:55
La frégate Forbin et la FREMM Normandie en entraînement croisé en Méditerranée

 

13 Novembre 2014 Marine nationale

 

Le 3 novembre 2014, la frégate de défense aérienne Forbin a appareillé pour une semaine dédiée à l’entretien de ses savoir-faire. Sous le coup d’un épisode météorologique agité, l’équipage a su faire face aux mauvaises conditions de mer pour mener de front les nombreux exercices organisés dans les différents domaines de lutte et en particulier dans son domaine de prédilection, la lutte antiaérienne.

 

Les artilleurs, malgré les mouvements de plate-forme, ont su exercer leur savoir-faire au cours de deux séances de tirs d’artillerie contre des aéronefs et missiles (« gunex »). Les cibles dédiées qui ont été mises en œuvre pour simuler des aéronefs hostiles et missiles ont été abattues, touchées de plein fouet par les différentes pièces d’artillerie du Forbin : canons de 76 mm, de 20 mm et 12,7 mm.

 

Pendant ces quelques jours, l’activité au central opérations (CO) a été dense. Les «gunex» ont accompagné ou précédé des exercices de défense aérienne plus conséquents. Le concours de plusieurs aéronefs (avions de chasse notamment) et un entraînement conjoint avec la FDA Chevalier Paul ont permis de donner un grand réalisme aux exercices menés. Cette coopération entre les deux «sisterships» est assez rare, elle fut extrêmement intéressante et a permis, outre la mutualisation des moyens, un échange opérationnel très riche.

 

La lutte anti sous-marine n’a pas été délaissée grâce au déroulement d’un exercice spécifique. La mise en œuvre d’une cible «EMATT» a permis de tester la capacité des installations ASM du bord, le savoir-faire des opérateurs spécialisés, et la réactivité de l’équipage dans son ensemble face à une menace torpille.

 

Un autre pan plus discret des capacités du Forbin, la guerre électronique, a aussi été mis à l’épreuve avec succès durant la semaine.

 

Le bord a également exploité cette sortie à la mer pour perfectionner ses connaissances et sa résilience face à des feux multiples durant différents exercices de lutte incendie.

 

Par ailleurs, le Forbin a apporté son concours à la frégate multi-missions (FREMM) «Normandie», qui réalisait des essais à la mer. Les deux unités, dotées chacune d’une grande polyvalence dans les domaines de lutte, ont navigué de concert et conduit avec succès des essais très pointus de transmission par liaison de données tactiques.

 

À l’issue du déroulement de cette courte période de navigation, le Forbin a retrouvé le port de Toulon. Cette sortie, dédiée à l’entraînement, a été dense et fructueuse. Elle a permis d’améliorer encore les capacités opérationnelles du bâtiment et de son équipage et a confirmé, s’il le fallait, que le Forbin est «paré au combat».

La frégate Forbin et la FREMM Normandie en entraînement croisé en Méditerranée
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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 13:50
Le patrouilleur Pluvier participe aux cérémonies de commémoration de l’armistice à Londres

 

13 Novembre 2014 Source : Marine nationale

 

Le patrouilleur de service public (PSP) Pluvier a fait escale à Londres 9 au 13 novembre 2014. Le dimanche soir, au «Terminé barre et machines!», le bâtiment est accosté à West India docky, en plein cœur de la ville et non loin de la fameuse City.

 

Le 11 novembre, une délégation participe a deux cérémonies de commémoration de l'armistice. La première cérémonie a eu lieu au National Cemetery of First an Second World War en présence de madame l'ambassadeur et des associations d'anciens combattants. La deuxième cérémonie de la journée a eu lieu aux pieds de la statue du Maréchal Foch, en plein centre de Londres. En effet, le Maréchal Foch est le seul Français à avoir été fait maréchal britannique. Cette cérémonie était présidée conjointement par madame l'ambassadeur et le Lord Mayor de la City of Westminster, et a eu lieu en présence de nombreux spectateurs. Le soir même, six vétérans britanniques ont été faits chevaliers de la Légion d'Honneur à la résidence de madame l'ambassadeur.

 

L'équipage, fier d'avoir pu participer à ces cérémonies, a également pu profiter de la vie londonienne au cours de cette courte escale.

Le patrouilleur Pluvier participe aux cérémonies de commémoration de l’armistice à Londres
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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 12:55
Route du Rhum : La Marine aux côtés des skippers d’exception

 

13/11/2014 Sources : Marine nationale

 

A Pointe-à-Pitre, les marins des forces armées aux Antilles se sont donnés rendez-vous pour partager une passion commune avec les skippers et le public de la Route du Rhum : la mer.

 

La Marine est naturellement liée avec le monde de la voile. Cette amitié de longue date trouve ses racines dans la solidarité qui unit tous les «gens de mer». Skippers professionnels, amoureux de la voile et marins d’État partagent les mêmes valeurs dans un environnement commun : goût pour la confrontation avec l’exigence de l’océan, dépassement de soi, sens de l’effort, solidarité…

 

La Marine nationale concrétise son attachement au monde de la voile en étant partenaire institutionnel des grandes courses au large comme la Route du Rhum. Cette année,  le patrouilleur de service public Pluvier a donné le départ de la course à Saint Malo le 02 novembre dernier, et le remorqueur portuaire côtier Maïto escorte et assure actuellement la sécurité des concurrents sur les derniers nautiques de leur arrivée à Pointe-à-Pitre.

 

L’arrivée de la Route du Rhum en Guadeloupe est aussi l’occasion pour le public présent d’aller à la rencontre des équipages de la Marine, à bord du Maïtoou au stand d’information des armées sur le village de la course, pour mieux comprendre leurs métiers et les missions qu’ils exercent sur toutes les mers du globe.

 

En aparté : à l’arrivée de Yann Guichard lundi 10 novembre 2014, les marins des forces armées aux Antilles sont allés féliciter le skipper. Clin d’oeil complice de la part de Yann Guichard, « sincèrement touché par cette attention » a-t-il confié.

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 12:50
Escale à Plymouth et commémoration pour la frégate Latouche-Tréville

 

12 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Du 7 au 11 novembre 2014, le Latouche-Tréville a fait escale à Plymouth, en Grande-Bretagne. A cette occasion, une délégation de l'équipage a participé à une cérémonie commémorative de l'Armistice de la Première Guerre mondiale, le dimanche 9 novembre, dans le cadre du Remembrance day.

 

En présence des hautes autorités civiles et militaires de Plymouth et sa région, le capitaine de vaisseau Matthieu Drevon, commandant la frégate, a déposé durant la cérémonie une gerbe de coquelicots au pied du monument commémoratif. Cette cérémonie a permis de mettre en exergue la force des liens unissant nos deux nations, en particulier en cette année 2014, année du centenaire du début de la Grande Guerre.

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 08:54
Remise des diplômes au personnel de la filière Pont d’Envol

 

04/11/2014 Marine Nationale

 

Le 31 octobre 2014, sur la plate-forme d’entraînement de l’École du personnel de pont d’envol (EPPE) de la base d’aéronautique navale (BAN) de Hyères, le capitaine de vaisseau Dufit, commandant l’aéronautique navale locale, a présidé une cérémonie de remise des diplômes et d’insignes aux élèves issues des cours QMF MPONVOL et DIRPONVOL. Le capitaine de vaisseau Lefebvre de Saint-Germain, commandant en second du porte-avions Charles de Gaulle et une délégation du service « Pont d’envol-Hangar » étaient également présents.

 

Entre la mer, la vie en équipage et les missions opérationnelles, la vie de marin offre un environnement exceptionnel, source d’une expérience humaine et professionnelle hors du commun. Dans ce contexte particulier, directeurs et matelots de la filière « pont d’envol », employés à bord du porte-avions ou des bâtiments porte-hélicoptères, forment l’un des piliers de la sécurité des vols des aéronefs de la force de l’aéronautique navale. Leur rôle déterminant est d’assurer les manœuvres des avions et hélicoptères, avant et après chaque vol.

 

Lors de son discours, le capitaine de vaisseau Dufit a félicité les nouveaux diplômés pour leur efficacité et leur professionnalisme. Il a également rappelé les valeurs de discipline, rigueur, d’esprit d’équipe et d’abnégation, nécessaires à la confiance sur laquelle repose la sécurité sur nos plates-formes.

 

Cette cérémonie s’est déroulée sous les regards émus et fiers des familles des nouveaux diplômés. A présent, ces derniers s’apprêtent à embarquer à bord de leurs unités respectives, afin de démarrer leur nouvelle vie professionnelle au sein de l’aviation embarquée.

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:55
Le chaland Telenn Mor et l’ex-Georges Leygues réunis pour une opération d’embossage


12 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Au départ de la Penfeld, en rade de Brest, le chaland releveur d’ancrages Telenn Mor de la base navale a assuré le 4 novembre 2014 l’embossage* de l’ex-frégate anti-sous-marine Georges Leygues devant l’École navale.

 

L’opération, qui consistait à embosser solidement la coque à l’entrée de la marina de l’École navale, a mobilisé pas moins d’une trentaine de marins de la base navale de Brest. Au total, six ancres de douze tonnes et 24 maillons de chaînes ont été fixées aux extrémités du Georges Leygues, qui sert désormais de brise-lames aux côtés du Tourville et du De Grasse. Cette manipulation exige un haut niveau de préparation, de concentration et de patience. Il faut avoir des yeux partout, à la fois sur le bateau mais aussi sur l’équipage, dont la sécurité demeure une priorité, rappelle le maître-principal Bernard Kersebet, commandant de la Telenn Mor.

Depuis près de trente ans, la Telenn Mor, admise au service actif en octobre 1985, effectue tous types de travaux portuaires. Méconnue du grand public, cette gabare, qui demeure la dernière en service dans la Marine nationale, est un outil robuste et polyvalent, qui assure aussi bien des opérations d’installation et de retrait de coffres, de corps morts, de pontons, de balises, que des manœuvres de mouillage ou de relevage d’ancrages.

La surface du pont est suffisamment dimensionnée pour permettre l’embarquement simultané en volume et en poids d’une ancre de corps mort de 8,5 tonnes et une ancre de corps mort de 6 tonnes, de 8 maillons de chaînes de calibre 80 mm, et d’ un coffre. Son faible tirant d’eau, sa forme aplatie de l’étrave et l’absence de quille lui permet d’assurer des travaux à proximité des berges. Son ancre de détroit disposée sur l’arrière est mouillée dès que nécessaire pour faciliter le déséchouement du bâtiment lors des travaux à marée descendante.

L’ensemble de ces opérations représente une activité annuelle de 160 jours.

Le chaland Telenn Mor et l’ex-Georges Leygues réunis pour une opération d’embossage

Rattachée au SMP (Service des Moyens Portuaires) de la base navale de Brest, la « harpe des mers » (Telenn Mor en breton), est composée d’un équipage de quatorze marins. Elle mène principalement ses missions dans le port militaire et autour de la rade de Brest : Landévennec, presqu’île de Crozon, Ile Longue, ainsi que dans le port de Lorient. Le haut niveau d’expertise et le savoir–faire de l’équipage lui vaut d’être régulièrement sollicité par les collectivités brestoises. Par ailleurs, la Telenn Mor a été particulièrement mobilisée pendant les fêtes maritimes de Brest 92, 96, 2000, 2004, 2008 et 2012.

 

* Embossage :Dans la marine, embosser un bateau consiste à amarrer ce dernier à l’arrière et à l’avant afin de le stabiliser.
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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:55
Exposition "Débarquement de Provence - Opération Dragoon"

 

Source Marine Nationale

 

Le département de la symbolique du Service historique de la Défense accueille du 13 Novembre au 17 décembre 2014, une exposition sur le "Débarquement de Provence - Opération Dragoon du 15 août 1944".

 

L'exposition est libre d'accès et gratuite. Elle se situe au pavillon du roi dans la chambre du roi et accessible le mercredi après-midi de 14h à 17h.

 

Des visites de groupe sont possibles sur rendez-vous en dehors des dates proposées.

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:50
Dixmude, tenir coûte que coûte


23 Octobre 2014 LV (R) Pascal Boisson, Docteur en histoire, Centre de Recherche Historique de l'Ouest

 

Août 1914, le contre-amiral Ronarc’h chargé de maintenir l’ordre dans Paris et de défendre ses environs forme «une brigade de fortune». Il rassemble 6 585 marins originaires majoritairement de Bretagne dont un quart de fusiliers brevetés. Finalement les armées ont besoin d'eux pour d'autres théâtres d'opérations. Ainsi, le 8 octobre, la brigade se porte au secours des Belges en retraite. Retour sur l’action des fusiliers marins entre le 16 octobre et le 10 novembre 1914.

 

 

Les marins embrigadés viennent de tous les horizons. Paul Petit-Dutaillis, un des médecins de la brigade, note dans ses souvenirs : «Les hommes de cette brigade étaient de tous âges : il y en avait de moins de 20 ans et de plus de 50 ans. On y trouvait toutes les spécialités, aussi bien des timoniers, des gabiers, des infirmiers, des soutiers, des électriciens, que de véritables fusiliers, et des canonniers sans canon». Nombreux sont ceux qui, improvisés officiers ou officiers-mariniers, rempliront avec courage des rôles auxquels ils n'étaient pas préparés. L’extrême jeunesse de certaines recrues, qui surprend bon nombre de leurs compatriotes, leur vaut le surnom de « demoiselles aux pompons rouges ».

Après leur baptême du feu à Melle, les fusiliers s'établissent à Dixmude, position stratégique, tête de pont d’une ligne de résistance qui s’appuie sur le petit fleuve Yser depuis Nieuport. Le 16 octobre, la brigade brise le premier assaut des divisions allemandes lancées dans la course à la mer pour s'emparer de Dunkerque et Calais. Le 24, l'amiral reçoit l’ordre de tenir «coûte que coûte tant qu’il restera un fusilier marin vivant».

Les conditions de vie des soldats au front sont atroces. Le quartier-maître Luc Platt évoque dans sa correspondance les souffrances physiques et morales des longs moments passés dans les tranchées quand il ne se bat pas : «Sur une nuit de douze heures, chacun de nous monte six heures de garde : deux fois trois heures ! Il fait, la nuit, un froid terrible, et il faut rester trois heures sans bouger ni dormir. Je vous assure que c’est là le plus pénible du métier : on a beau mettre les pieds dans le sac à viande avec deux paires de chaussettes, on est transformé en glaçon». Les maux dont souffrent les hommes sont multiples : gelures, fièvres, dysenterie, maladies vénériennes, parasites, affections dentaires et cutanées, bronchites, conjonctivites.

Dans ces conditions difficiles, le rôle du lieutenant de vaisseau Jean Pinguet est primordial pour ses hommes : « Quand ils sont trop à me regarder ainsi, comme des chiens battus qu’on mène à l’assommoir, je chante quelque refrain du bataillon, un de ceux qu’ils connaissent tous. L’effet est immédiat : ils oublient la canonnade, et, sur la ligne, cinq ou six chansons s’élèvent, déclenchant les rires partout. C’est le facteur moral qui donne».

 

L'ESPRIT DE RÉSISTANCE

Ronarc'h permet à l’armée belge d’échapper à l’encerclement et à l’armée française de contenir les tentatives d’enfoncement du front avant de le consolider jusqu'en 1918. La résistance acharnée de l'amiral marquée par la ténacité et l’héroïsme de ses hommes n’est finalement submergée que le 10 novembre, jour de la prise de la ville par les Allemands. Ses marins, nous dit Dutaillis, «ont toujours manqué d’un peu de tout, aussi bien de voitures, d'ambulance que de pinard et d'artillerie». Et pourtant ils s’affirmeront les égaux des soldats de la Marne ; ils se battront farouchement pendant vingt cinq jours aux côtés de 5 000 Belges, 1 200 Sénégalais, et trois bataillons de chasseurs à pied, résistant à environ 40 000 Allemands. «Nous sommes restés dans la tradition de la brigade, fidèles à tenir : c’est ordinairement tout ce qu’on demande aux marins, et ils savent le faire» écrit l'enseigne de vaisseau Charles Poisson. La brigade perd la moitié de son effectif et 80% de ses officiers ; les Allemands 8 000 hommes.

La bataille de Dixmude marque l'arrêt de l'invasion allemande. Un coup sérieux est porté à la puissance militaire de l’Allemagne ; son prestige est atteint, ses effectifs réduits par de lourdes pertes, ses approvisionnements entamés.

Les fusiliers marins ont tenu au prix de grandes souffrances durant cette courte mais terrible et défensive campagne. Dixmude est un des tournants majeurs dans l'histoire de la Première Guerre mondiale ; c'est un combat primordial, puisque la formidable défense de l'Yser que l’ennemi n’a pu franchir vient compléter la victoire de la Marne en fermant aux Allemands le dernier passage encore ouvert de la défense française.

Dans l’Histoire française et belge, la ténacité et le courage des demoiselles aux pompons rouges de Dixmude demeurent le symbole de la résistance.

 

 

Dates clés

 

7-28 août 1914 : Formation de la brigade

 

8 octobre : Arrivée en Belgique

 

24 octobre : Ordre de tenir Dixmude « coûte que coûte. La seule hypothèse qui ne puisse être envisagée c’est la retraite»

 

7-9 novembre : Pilonnages massifs des allemands

 

10 novembre 1914 : Prise de Dixmude

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 16:55
Journée du sous-marin le 27 Novembre 2014 à Lorient

 

Source Marine Nationale

 

La journée nationale du sous-marin se déroulera le 27 novembre 2014 à Lorient sur le site de la base des sous-marins de Keroman, un lieu symbolique pour les Forces sous-marines françaises. A Lorient sont nés et ont été développés la plupart des enseignements techniques et stratégiques  qui ont permis à la France de se doter d’une force sous-marine moderne.

 

Cette année sont aussi célébrés les 50ans du sous-marin Flore exposé sur le site.

 

La journée nationale du sous-marin a été créée en 2003 par le vice-amiral d’escadre Thierry d’Arbonneau alors commandant de la force océanique stratégique et des forces sous-marines. Cet évènement commémore l’évasion le 27 novembre 1942 du port de Toulon, des sous-marins Casabianca, le  Glorieux , le  Marsouin et l’Iris, sous les bombardements allemands.  Elle vise à resserrer les liens entre les générations de sous-mariniers, rendre hommage aux victimes des accidents survenus sur les sous-marins et participer au rayonnement des Forces Sous-marines et de la marine nationale auprès de  la population.

 

Programme

 

9h30 : Messe solennelle du souvenir en l’église Saint Louis de Lorient

11h15 : Cérémonie militaire au monument aux morts, place Glotin

13h30 - 17h30 : Conférences

    René Estienne. Kéroman, histoire du site comprenant l'édification de la BSM par les allemands

    Camille Sellier : Sous-marins d'attaque français. L'escadrille des sous-marins de l'Atlantique, de la fin de la guerre à 1994

    Thierry d'Arbonneau : La dissuasion française

    Intervenant SDNCS : SNA Barracuda et les sous-marins du futur

15h : Aubade du Bagad de Lann-Bihoué

 

Toute la journée, expositions sur les forces sous-marines (thèmes : "des sous-marins classiques aux sous-marinss nucléaires" "De Kéroman à nos jours"), stands exposants (DCNS réalité virtuelle, marcophilie, "Salon du livre" sur le thème des forces sous-marines, présentation des forces et métiers de la Marine nationale foyer et cercle, atelier "oreilles d'or". Visite du sous-marin Flore et du musée du sous-marin, visites guidées de K3.

Journée du sous-marin le 27 Novembre 2014 à Lorient

Histoire du 27 novembre 1942

 

Cette date est historique dans l'épopée des sous-marins français.

 

Le 27 novembre 1942, l’annexion de la zone libre par l’Allemagne entraîne le sabordage de la flotte française à Toulon. Afin d'empêcher que la flotte ne tombe entre les mains de la Kriegsmarine, le capitaine de corvette Jean L’Herminier, commandant du sous-marin Casabianca, décide qu’au lieu de le saborder, son sous-marin doit s’échapper pour poursuivre le combat. Il rallie Alger, attaqué en route par des avions allemands et inquiété par un destroyer de la Royal Navy. Cinq sous-marins échappent au sabordage avec le Casabianca, l'Iris, la Vénus, le Glorieux et le Marsouin. Les deux derniers continueront la lutte au côté des Alliés.

 

source la-flore.fr

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 17:55
Catamaran 2014 : un aviateur parmi les marins

 

29 Octobre 2014 Sources :  Marine nationale

 

La Marine nationale accueille, comme les autres armées, des officiers de liaison de l’armée de Terre ou de l’armée de l’Air. Cela permet de faciliter la compréhension et de renforcer les liens entre les trois armées qui travaillent ensemble au quotidien en opérations et sur le terrain.

 

Au sein de la force aéromaritime de réaction rapide (FRMARFOR) sont ainsi affectés plusieurs officiers de l’armée de Terre et un aviateur, chargé, pendant l’entraînement Catamaran, d’assurer la coordination entre les aéronefs Marine et ceux de l’armée de l’Air.

 

Ainsi, le lieutenant colonel A. assure le lien indispensable entre la force maritime, qui déploie des aéronefs et la Joint Force Air Composant Command (JFACC), structure de commandement de la composante aérienne basée à Lyon qui conçoit, planifie, programme et conduit les opérations aériennes au dessus du territoire. « Mon travail consiste à s’assurer de la bonne transmission et compréhension des informations à caractère opératif et tactique entre le JFACC et la task force 473 articulée autour du Charles de Gaulle. Nous ne travaillons pas forcément avec les mêmes outils, et j’apporte l’indispensable fluidité entre Marine nationale et armée de l’Air. Les impératifs des « marins du ciel » nous sont méconnus : strict respect des heures de vol pour les « pontées » (phases de catapultage ou d’appontage des aéronefs sur le porte-avions) ; contraintes de localisation du porte-avions au large…Par ailleurs, je suis le vecteur privilégié pour solliciter le concours de moyens de l’armée de l’Air et des moyens étrangers, concours qui a permis de jouer des séquences tactiques très intéressantes avec des AWACS, des aéronefs espagnols, suisses ou britanniques. Ces derniers ont apporté une vraie plus-value aux séquences aériennes de l’exercice ».

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 16:55
Pierre de Villiers : « L’Armée supporte les deux tiers des suppressions de postes de l’Etat »

Nommé en février 2014, Pierre de Villiers doit mener à la fois trois opérations extérieures et une profonde restructuration de l’armée - photo EMA

 

09/11 Par Alain RUELLO – LesEchos.fr

 

« Da materiam splendescam » - « Donne-moi les moyens et je resplendirai » - c’est la devise du 2e dragons, le premier régiment dans lequel a servi Pierre de Villiers. Au moment où elle est engagée sur trois fronts, où les crédits de la Défense sont sous pression et alors qu’elle doit encore supprimer 25.800 postes, l’armée française a-t-elle encore de quoi resplendir ? « Oui » répond son chef d’état-major en cette veille du centenaire de l’armistice de la grande guerre, même s’il ne nie pas l’ampleur du défi.

 

En cette veille du 11 novembre, l’armée française a-t-elle le moral ?

 

La commémoration du 11 novembre est tout à fait singulière cette année, et j’y attache une attention particulière. Début septembre, nous avons organisé une journée « Cent Villes, Cent Drapeau et Cent Héros » pour commémorer le centenaire, et plus particulièrement la transmission des valeurs militaires entre le poilu d’hier et le soldat d’aujourd’hui : le courage, la fraternité d’armes, la cohésion, le sens du sacrifice. Ces valeurs qui, finalement, ont traversé ces années, constituent le socle du moral. Le moral des armées est excellent en opération, il est à surveiller dans le temps de paix car nous menons une profonde transformation. La vie quotidienne aujourd’hui dans les armées n’est pas toujours facile.

 

Il reste encore 25.794 postes à supprimer de 2015 à 2019. Est-ce possible sachant que vous doutez que l’on puisse faire partir 1.000 départs officiers cette année ?

 

Bien sûr qu’on peut y arriver. On le doit. Nous allons tirer les enseignements de cette année durant laquelle nous aurons supprimé 7.500 postes. Un millier d’officier, c’est trois fois plus que ce que l’on a fait en 2013. C’est un énorme effort. Je ne peux pas forcer les gens qui ne le souhaitent pas à partir. Il faut adapter nos incitations au départ pour offrir des conditions de reconversion acceptables. La réforme des ressources humaines est une partie très importante de ma responsabilité puisqu’on touche aux hommes et aux femmes des armées qui sont exceptionnellement dévoués et qui obtiennent des résultats incroyables en opération. La facture est très importante. Ce qui est clair, c’est que nous ne ferons pas ces déflations d’effectifs sans restructurations, sans transfert d’unités, sans dissolutions.

 

Malgré cela, l’armée attire toujours ?

 

Oui, les armées attirent toujours. Nos personnels y trouvent ces valeurs, cette cohésion, cette camaraderie, cette communauté humaine, au service de la France.

 

Mais comment susciter les vocations d’officiers quand on supprime des régiments ?

 

Notre modèle de ressources humaines va évoluer face à cette nouvelle donne. A l’évidence, il faudra changer la pyramide pour mieux adapter le grade à la responsabilité et à la rémunération de façon à ce que chacun à sa place ait un sentiment d’essentialité dans l’édifice. Et que les carrières, dont la première partie est généralement vouée aux opérations tandis que la seconde l’est plus à des emplois d’Etat-major ou d’administration, demeurent attractives. Nous ne devons conserver que les effectifs nécessaires à l’institution, mais avec un dispositif juste et équitable, en conservant ce qui fait notre trésor : l’ascenseur social. Aujourd’hui, vous pouvez commencer deuxième classe et terminer colonel ou général.

 

Au sein de l’Etat, la Défense paye un tribu plus lourd que les autres ministères ?

 

Je ne me permettrai pas d’établir une comparaison. Ce que je note, c’est que nous représenterons cette années 60% des déflations d’effectifs de l’Etat, et 66% l’année prochaine. Nous prenons notre part dans la réorganisation de l’Etat. A ce titre, la loi de programmation militaire me semble un bon compromis entre la souveraineté financière et la souveraineté de la défense. On a donné.

 

L’opération Barkhane n’aligne « que » 3.000 hommes pour contrôler 5 pays du Sahel. C’est jouable ?

 

Cette opération répond à un concept transfrontalier car nous avons affaire à des groupes armés terroristes extrêmement mobiles, qui connaissent le terrain, et qui se jouent des frontières. L’objectif n’est pas que l’armée française contrôle l’ensemble de la zone. L’objectif c’est de neutraliser ces groupes en lien étroit avec nos amis Africains. Barkhane c’est d’abord le partenariat élargi. Nous coopérons avec cinq pays - Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad – j’y adjoins le Sénégal et l’Algérie. Je vous assure que cette coopération est efficace. Trois mille hommes aujourd’hui, peut-être un peu plus demain, c’est suffisant. On a mis en place une boucle vertueuse. Elle passe d’abord par le renseignement pour lever les cibles. Il s’agit ensuite de suivre ces cibles 24 heures sur 24, avec des drones notamment. Si on les lâche ne serait-ce qu’une heure, elles disparaissent dans le désert. Enfin, nous déployons les capacités pour les neutraliser au bon endroit et au bon moment. Le tout avec un facteur clé, la surprise. Un exemple, il y a trois semaines nous suivions depuis une semaine un convoi de 6 pick-ups au nord du Niger. Résultat : trois tonnes de munitions et d’équipements détruits, ving-et-un terroristes neutralisés ou prisonniers.

 

Malgré ces succès, l’opinion publique peut avoir le sentiment que ces groupes seront toujours là.

 

Cette opération sera longue. Mais la question est la suivante : veut-on que ces groupes arrivent chez nous ou pas ? Ma principale mission c’est de protéger les Français. Si on ne va pas les chercher sur place, ils viendront nuire chez nous. Les pertes chez l’adversaire, en particulier au niveau des têtes de réseaux, me font dire que Barkhane est un succès, même si ce n’est pas facile. Les récents combats au Nord Mali qui ont coûté la vie à l’adjudant Thomas Dupuy, le démontrent. Ils se déroulent au corps à corps.

 

De la même manière on peut vaincre Daech en Irak et en Syrie ?

 

Le terrorisme est global. C’est l’honneur de la France d’être intervenue en Irak au cœur de l’été. Si tel n’avait pas été le cas, Daech aurait pu entrer dans Erbil ou Bagdad. Nous avons été les premiers à fournir de l’aide humanitaire, à armer les Peshmergas, et à Bombarder avec les Américains. Mais la solution, c’est l’action terrestre menée par les forces locales. Les bombardements contiennent, mais ne suffisent pas. La deuxième phase ce sera la contre-attaque.

 

Dans combien de temps ?

 

Quand les forces locales seront en mesure de le faire. Il faudra des mois pour les rééquiper, les ré-entrainer, en Irak ou en Syrie. Nous gagnerons la guerre c’est certain, avec une coalition de 22 pays telle qu’elle s’est constituée. Mais il faudra derrière gagner la paix. Le chantier est politique, diplomatique ou psychologique avec les populations. Le plan de campagne doit intégrer tous ces facteurs.

 

La France s’accroche à son modèle d’armée complet et vous-même le défendez comme la meilleure réponse à la diversité des crises actuelles. Sauf que, LPM après LPM, ce modèle rétrécit et les budgets avec. Est-ce que l’on ne se ment pas ?

 

C’est une question que l’on s’est posée lors de la rédaction du livre blanc. Nous sommes capables de demeurer une puissance globale, avec parfois des moyens très comptés, à partir du moment où la loi de programmation, qui est un projet cohérent, est respectée. Elle a le grand mérite d’avoir été cousue main. Chaque agrégat a été étudié à la loupe. Tout est une question de rythme. Si les équipements n’arrivent pas comme prévu, nous aurons des trous capacitaires. Pour l’instant, la loi de programmation s’exécute normalement, et j’entends bien qu’il en soit ainsi l’année prochaine…

 

… il manque 2,1 milliards dans le budget de la défense 2015. Le projet de société de projet qui louerait du matériel à l’armée s’apparente à une usine à gaz…

 

Oui (sourire)

 

… vous y croyez ?

 

Ensemble, autrement, au mieux : ce sont mes trois mots clés pour la loi de programmation. Je voudrai insister sur le deuxième : si à chaque fois on ferme une piste nouvelle avant même de l’avoir ouverte, cela ne marchera pas. La LPM est calculée au plus juste. Elle tiendra à un certain nombre de conditions, dont une est que l’on accepte de faire autrement. Il faut avoir un esprit novateur, de défricheur. C’est comme cela que toutes les réformes sont conduites.

 

Sauf que ces sociétés de projet, ce n’est pas nouveau. Cela a été étudié maintes fois, sans succès…

 

Je ne suis pas expert en la matière. Je demande qu’on creuse la piste. Il y a une vraie volonté politique pour le faire, je m’en réjouis.

 

Quelles seront vos exigences par rapport au matériel qui pourrait être loué ?

 

Ce qui m’importe, c’est d’abord que cela ne coûte pas d’argent. Avec le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, nous voulons 31,4 milliards d’euros en 2015. Ensuite, je veux être associé au choix des équipements, car la location ne doit pas impacter les rythmes de livraisons. Enfin, il ne faut pas ajouter des conditions à leur utilisation en opération. Pour le reste, je suis extrêmement ouvert. Si cette piste s’avère impossible, nous en trouverons une autre. De toutes façons, j’ai l’assurance de la sanctuarisation des crédits militaires par le Président de la République qui l’a répété à de multiples reprises ces derniers mois. Nous avons 8.500 soldats engagés dans le monde. Les menaces ont augmenté depuis le vote de la LPM. Est-il raisonnable de penser que le budget de la défense ne soit pas respecté ? Les citoyens n’ont-ils pas besoin d’être protégés ?

 

Qu’est ce qui fait un bon chef d’Etat-major des armées ?

 

Je ne sais pas si je suis un bon chef d’Etat-major des armées, mais je pense avoir été bien préparé, avec une expérience interministérielle et quatre années comme major général, c’est-à-dire numéro deux avant d’être numéro un. Dans un grand groupe, c’est souvent un parcours similaire. Dans cette période qui n’est pas facile, ma principale préoccupation c’est la conduite des opérations militaires et de transformation. Je conduis la transformation comme une opération militaire. La finalité des armées c’est la conduite des opérations, et la finalité de la transformation doit demeurer la conduite des opérations.

 

L’Europe de la défense, quand vous y pensez - si vous y pensez - ça vous fait sourire, ça vous laisse indifférent, ou ça vous désole ?

 

L’Europe de la défense, ça me rend pragmatique. Elle se construit pas à pas, par des projets à géométrie variable. Nous avançons.

 

Quand on additionne tous les effectifs militaires en Europe, on aboutit à 2 millions d’hommes sous les drapeaux. On en fait quoi de ces deux millions de soldats ?

 

Moi je construis l’armée des ambitions de la France et des besoins d’aujourd’hui, pas l’armée de mes rêves. La loi de programmation impose des économies par des coopérations bilatérales ou multilatérales à dominante européennes. Les choses avancent.

 

Elles avancent à quel rythme dans le cadre du traité franco-britannique de Lancaster House ?

 

Il se trouve que comme major général, avec mon homologue britannique de l’époque, Nicholas Houghton qui est devenu chef d’Etat-major comme moi, j’ai été désigné pour conduire ce projet. On en parle assez peu, et ça se déroule correctement. Le poumon de Lancaster House, c’est la force expéditionnaire commune. Nous avons réussi à rendre nos systèmes d’information compatibles. Nous serons au rendez-vous en 2016, j’en suis persuadé. Sur le reste du traité, certains projets ont bien avancé, comme les drones de combat ou la guerre des mines. Je crois beaucoup à la coopération avec les Britanniques qui n’est pas exclusive de la coopération avec l’Allemagne.

 

Vous voyagez beaucoup. Quelle image vos interlocuteurs vous renvoient-ils de la France ?

 

La France est un pays admiré, respecté et je le mesure partout où je vais. Une anecdote : à Washington, lors du sommet des chefs d’Etat-majors de la coalition anti-Daech, 22 pays étaient représentés. Barack Obama passe une heure et demie avec nous. Le général Dempsey, chef d’Etat-major américain, a choisi trois d’entre nous pour s’exprimer devant le Président américain. J’étais un des trois.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 12:55
Le Chevalier Paul conduit l’exercice interarmées de défense aérienne ZOHAN

 

7 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Du 4 au 7 novembre 2014, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a mené un exercice interarmées de défense aérienne au large de Toulon, afin d’améliorer encore l’interopérabilité entre les unités spécialisées des différentes armées.

 

Le scénario de l’exercice, construit autour de la défense de l’Île du Levant menacée par une nation hostile, avait d’abord pour but de créer un environnement de crise réaliste. Le Chevalier Paul a ainsi été engagé pour la protection de ce territoire face à des menaces aériennes. Sur l’île, des éléments de défense sol air du 54ème Régiment d’Artillerie de l’armée de Terre et de l’Escadron de Défense Sol Air (EDSA) 12.950 TURSAN de l’armée de l’Air ont été déployés. Ils comprenaient notamment un ensemble SAMPT, une batterie CROTALE NG et des affûts PAMELA.

 

Une première phase d’intégration entre les unités des différentes armées a été réalisée à travers la mise en place d’une cellule interarmées de gestion de liaisons de données tactiques (L16) permettant un partage de la situation tactique.  

 

Les phases d’entraînement de l’exercice ont alors été jouées sous le commandement du Chevalier Paul avec, dans un premier temps, des tirs contre des cibles aériennes et contre terre. L’exercice devint encore plus réaliste à travers de nombreux Air Defence Exercise (ADEX) qui ont vu plus de 40 passes d’aéronefs de l’armée de l’Air (Mirage 2000 et Rafale) se succéder pour simuler des attaques aériennes.

 

Au bilan, les objectifs de l’exercice ZOHAN sont pleinement atteints : interopérabilité grandissante entre les unités des trois armées spécialisées dans la défense aérienne, partage du contrôle de l’espace aérien en zone côtière sous coordination du Chevalier Paul, mise en place d’une cellule interarmées de gestion de liaisons de données tactiques à bord d’une frégate de défense aérienne.

 

Après une période de mise en condition opérationnelle conduite en septembre et l’exercice amphibie CATAMARAN en octobre, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul complète encore sa préparation en démontrant sa capacité à assurer les fonctions d’Air Defense Commander dans un contexte interarmées.

Le Chevalier Paul conduit l’exercice interarmées de défense aérienne ZOHAN
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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 12:50
Une flotte internationale démine la côte française

 

07/11/2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

Dans la zone côtière de Dieppe et Le Tréport, le chasseur de mines Crocus aide à neutraliser les explosifs des deux guerres mondiales. Du 30 octobre au 13 novembre, le Crocus participe à une opération OTAN exécutée chaque année et qui vise la destruction de munitions dites historiques.

 

Le chasseur de mines belge Crocus est intégré dans l'escadre OTAN de lutte contre les mines SNMCMG1 depuis août dernier. Ce dispositif, fort d'un effectif de près de 400 membres d'équipages, est dirigé à partir du bâtiment lituanien Jotvingis.

 

Les fonds marins de la partie orientale de la Manche et de la mer du Nord recèlent encore de nombreux engins explosifs dits historiques datant des deux derniers conflits mondiaux (bombes, obus, mines de fond, etc.). C'est donc pour sécuriser les voies navigables que l'escadre de l'OTAN, accompagnée de deux chasseurs de mines français, opère dans cette zone à la recherche de ces engins explosifs qui, aujourd'hui encore, peuvent représenter un danger pour la sécurité de la navigation.

 

Une flotte internationale démine la côte française
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:56
Manœuvre en 3 dimensions - TOLL 2014

 

07/11/2014 Jean-Raphaël DRAHI - Armée de Terre

 

Du 20 au 30 octobre, le quartier général du corps de réaction rapide (QG CRR-Fr) a commandé l’exercice TOLL 2014, sur le camp de Canjuers. L’état-major lillois s’était fixé comme objectif d’intégrer la coordination 3e dimension (3D) dans une manœuvre de niveau brigade à dominante artillerie.

 

Actuellement d’alerte OTAN NRF (Nato Response Force), le QG CRR-Fr a conduit, pendant deux semaines, un exercice majeur incluant des régiments d’artillerie. Intégrés à l’exercice, les avions de la Marine nationale et de l’armée de l’Air ont donné l’occasion au centre opération de travailler la gestion de la 3D. Le centre de management et de défense dans la 3e dimension du 54e régiment d’artillerie (54e RA), a permis au CRR-Fr de coordonner tous les moyens volants (avions, hélicoptères, drones) et les nombreux tirs d’artillerie. Pour prévenir toute incursion d’aéronefs ennemis, le 54e RA a déployé six pièces MISTRAL, renforcées exceptionnellement par une section belge.

Pour TOLL 2014, la 9e BIMa a fourni l’essentiel des troupes au sol. C’était l’occasion pour le 11e régiment d’infanterie de marine (11e RAMa) de faire son exercice de validation opérationnelle (ANTARES). Avec leurs mortiers de 120 mm et leurs canons CAESAR, les 3e et 11e RAMa ont tiré des centaines d’obus en situation tactique proche de la réalité. Élément clé de la rapidité de manœuvre, les PUMA du 5e régiment d’hélicoptères de combat ont mené plusieurs raids artillerie, afin d’accélérer la mise en place des batteries mortiers.

 

Pour la première fois, les lance-roquettes unitaires du 1er régiment d’artillerie ont participé à une manœuvre brigade. Après sa validation opérationnelle par la commission d’artillerie, le CRR-Fr a profité de ce nouveau système d’armes qui porte les tirs d’artillerie dans la grande profondeur (70 km).

 

Riche d’enseignements, TOLL 2014 a permis au CRR-Fr de continuer sa montée en puissance vers son format de Joint Task Force (JTF). Le 1er juillet 2017, il devra être en mesure de prendre le commandement d’une opération interarmées à dominante terrestre.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:30
photo EMA - Armée de l'Air

photo EMA - Armée de l'Air


06/11/2014 Sources : EMA

 

Lancée le 19 septembre 2014, Chammal est une opération conduite par les armées françaises en coordination avec nos alliés présents dans la région, pour assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

 

Ces actions sont réalisées à la demande du gouvernement de l’Irak et dans le cadre des décisions du Conseil de sécurité des Nations unies, en particulier sa Résolution 2170 du 15 août dernier.

Commandée par le chef d’état-major des armées (CEMA) à partir du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), cette opération est réalisée sous le contrôle opérationnel du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN).

 

Missions

L’objectif de l’opération Chammal et des forces alliées est dans un premier temps de mettre les éléments de Daech à la portée des forces armées irakiennes, c’est-à-dire de renverser le rapport de force.

  • Pour ce faire, l’action des forces françaises consiste à fournir un appui aérien aux forces armées irakiennes.
  • Cet appui aérien comporte deux volets : des missions de renseignement, et des missions de frappes, qu’elles soient planifiées à l’avance ou non
  • Ces opérations s’inscrivent dans le temps long

 

Dispositif

Le 13 septembre, un premier renfort en capacités de renseignement avait été acheminé par avion A400M. Une quarantaine de militaires et du matériel de renseignement ont ainsi été projetés depuis la base aérienne (BA) 123 d’Orléans-Bricy. Le lendemain, dimanche 14 septembre, un avion ravitailleur C135 ralliait également la région depuis la BA 125 d’Istres.

Actuellement, neuf Rafale, un avion de patrouille maritime de la Marine nationale (Atlantique 2), un avion ravitailleur C135-FR , une frégate anti-aérienne et un avion de guet aérien E3F sont engagés dans cette opération.

Une trentaine de militaires sont également insérés dans la structure de commandement et de coordination alliée dans la région, pour coordoner l’emploi des moyens français dans le cadre de la coalition.

A ces moyens sont associés environ 700 militaires français, en incluant les effectifs pré-positionnés en permanence dans la région, dont une trentaine dans les structures de commandement alliées dans le golfe arabo-persique.

Ce volume de moyens découle du renforcement décidé par le président de la République à l’issue du conseil restreint de défense du mercredi 1er octobre 2014, dont l’objectif était de :

  • densifier le soutien aérien apporté aux forces irakiennes, en termes de renseignement et reconnaissance armée,
  • disposer d’un moyen naval capable de participer, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone,
  • renforcer la participation des officiers de liaison français au sein des structures de commandement alliées dans le golfe arabo-persique.

 

Le 28 octobre, la frégate anti-aérienne (FAA) Jean Bart a rejoint la Vème flotte américaine déployée dans le golfe arabo-persique, se plaçant sous le commandement tactique de l’amiral commandant la « task force 50» du porte-avions USS Carl Vinson (Carrier Strike Group 1). La frégate française y assure les fonctions de :

  • commandant d’une zone de défense aérienne au profit du centre de coordination des opérations aériennes (CAOC) d’Al Udeid, situé au Qatar ;
  • commandant de la défense aérienne du groupe du porte-avions américain.

 

Les avions de chasse Rafale de l’armée de l’Air sont équipés de :

  • bombes air-sol guidées laser GBU 12
  • bombes AASM (Armement Air-Sol Modulaire) ; famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.
  • Pod Damocles  
  • Pod Reco NG 

 

L’ATL2 agit de façon complémentaire au Rafale dans le recueil du renseignement dans la profondeur, permettant aux armées de renforcer leur capacité d’appréciation autonome de situation.

La mission principale de l’ATL2 consiste à collecter du renseignement image (IMINT) et électromagnétique (ELINT) au profit des échelons stratégique (CEMA), opératif (ALINDIEN) et tactique (Coordination Air Operation Center – CAOC d’Al Ubeid).

 

Les forces françaises sous commandement d’Alindien participent au dispositif des forces de présence des armées françaises. Elles sont constituées d’un état-major de niveau opératif, d’une base navale, d’une base aérienne et de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE). Elles assurent une présence permanente dans la région dans le cadre des accords de défense et animent les relations bilatérales de défense de la France avec ses partenaires régionaux. Elles ont également pour mission de soutenir les moyens militaires déployés dans le golfe arabo-persique et le nord de l’océan Indien, et de permettre l’entrainement et l’aguerrissement des forces en milieu urbain et désertique.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:30
Opération Chammal : Le Jean Bart ravitaillé par l'USNS Charles Drew

 

05/11/2014 Sources : Marine nationale

 

Déployée dans le golfe arabo-persique depuis le 22 octobre 2014, dans le cadre de l’opération Chammal, la frégate anti aérienne Jean Bart est intégrée à la Task Force 50 (TF50) constituée autour du porte-avions USS Carl Vinson (CSG 1).

 

Le 4 novembre 2014, le Jean Bart a été ravitaillé à la mer par un pétrolier-ravitailleur américain de 18 000 tonnes, l’USNS Charles Drew de la classe Lewis & Clark. Telle une station service se déplaçant dans le golfe arabo-persique au gré des besoins des bâtiments de la Task force, ce bâtiment ravitailleur polyvalent permet d’augmenter de manière significative l’autonomie et la mobilité des navires de combat.

 

Les procédures de nos marines sont parfaitement standardisées et maîtrisées. C’est donc en moins d’une heure que le Jean Bart a ravitaillé 135 m3(135 000 L) de combustible de navigation et 5 m3 de TR5 (combustible pour hélicoptère embarqué) pouvant ainsi poursuivre sa mission au sein de la coalition.

 

Ces activités s’inscrivent dans le cadre d’une coopération solidement établie entre la Marine nationale et l’US Navy. Elles participent au renforcement de l’interopérabilité entre les bâtiments français et américains, engagés dans cette opération commune de grande envergure.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:25
FAA : le Germinal de retour de mission de lutte contre le trafic de stupéfiants

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 25 octobre 2014, la frégate de surveillance (FS) Germinal a accosté à la base navale de Fort-de-France en Martinique. Depuis trois semaines, la frégate, ainsi que son détachement hélicoptère Panther de la flottille 36F embarqué, étaient déployés en haute mer pour lutter contre le trafic de drogue dans la zone Caraïbe.

 

Durant ce déploiement, baptisé Colfra, mené en coopération avec les forces armées colombiennes, la frégate de surveillance Germinal et son hélicoptère Panther ont conduit deux opérations majeures ayant permis la saisie de plus d’une tonne de drogue. 595 kg de cocaïne ont été saisis dans la nuit du 10 au 11 octobre 2014, puis ce sont 540 kg de marijuana qui ont été interceptés dans la nuit du 20 au 21 octobre 2014.

 

Colfra est une opération se déroulant au large de la Colombie. Cette coopération bilatérale s’inscrit dans la continuité des opérations de surveillance maritime et de lutte contre le narcotrafic conduites dans l’arc caribéen. Des petites Antilles (opération Carib Royal) jusqu’ au Nord de la Colombie (opération Colfra) en passant par le Nord du Venezuela, le Suriname, la Guyana (opération Atlantic Watch), mais aussi les îles néerlandaises d’Aruba, Bonaire et Curaçao (opération Carib Venture), la France est militairement engagée aux côtés de ses partenaires pour lutter contre les trafics illicites.

 

La tonne de drogue saisie en un seul déploiement par la frégate de surveillance Germinal témoigne une nouvelle fois de la volonté de la France de lutter activement contre le crime organisé et le trafic de produits stupéfiants, aux côtés de ses partenaires européens, américains et caribéens. Ces résultats illustrent également la pertinence des accords internationaux mis en place et ratifiés par la France pour éradiquer ce fléau.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:35
FAZSOI : coopération militaire franco-indienne à l’occasion d’un passex entre la FS Floreal et l’INS Talwar

 

05/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 27 au 30 octobre 2014, trois bâtiments indiens, le destroyer Mumbaï, le pétrolier Deepak et la frégate Talwar, ont fait escale à La Réunion. Le passage de cette flotte commandée par l’amiral Hari Kumar, commandant de la flotte indienne de l’Ouest, a été l’occasion de resserrer nos liens avec une marine étrangère régionale de premier rang.

 

Après une conférence suivie d’échanges sur le thème de l’action de l’Etat en mer en océan Indien, puis quelques célébrations à bord de la frégate de surveillance (FS) Floréal et à bord du Mumbaï, la FS et le Talwar ont eu l’occasion de s’entrainer ensemble à la mer au large de La Réunion.

 

Le programme très complet du PASSEX comportait un ravitaillement à la mer, un traditionnel PHOTEX, deux passes de tir au canon de 20 mm et à la mitrailleuse de 12.7 mm, un VISITEX, un exercice de manœuvre en formation resserrée ainsi que plusieurs manœuvres hélicoptères. Les activités prévues ont pu être effectuées dans leur quasi-totalité et se sont très bien déroulées. La présence pour la journée d’un officier d’échange a par ailleurs permis d’observer et de mieux comprendre le fonctionnement opérationnel de chaque frégate.

 

Cet événement illustre la volonté indienne de renforcer la coopération militaire avec les différentes puissances étrangères dans l’océan Indien et notamment la France. L’interopérabilité des marines est en effet un enjeu majeur pour la réussite des missions internationales en haute mer.

 

Il convient enfin de noter l’atmosphère particulièrement cordiale dans laquelle s’est déroulée l’escale de ces trois navires à La Réunion.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

FAZSOI : coopération militaire franco-indienne à l’occasion d’un passex entre la FS Floreal et l’INS TalwarFAZSOI : coopération militaire franco-indienne à l’occasion d’un passex entre la FS Floreal et l’INS Talwar
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:25
Guyane : les FAG suivent un stage de remise à niveau opérationnelle (RANO)

 

05/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 20 au 24 octobre 2014, les patrouilleurs de la Marine nationale servant au sein des forces armées en Guyane (FAG) ont été évalués par la division entrainement d'ALFAN venue spécialement de métropole.

 

Dénommé « remise à niveau opérationnelle (RANO) », ce stage avait pour ambition de contrôler et parfaire les savoir-faire des deux équipages des patrouilleurs de 400 tonnes (P400) La Gracieuse et La Capricieuse.

 

Après plusieurs manœuvres en mer, cette semaine d'évaluation s'est clôturée par un exercice d'évacuation de ressortissants, mission attribuée à la Marine nationale sous la direction du ministère des Affaires étrangères. Ce type d'opération est dans le spectre des missions qui pourraient être confiées aux FAG.

 

Un scénario de circonstance, assorti de plastrons spécifiques, a été mis en place. L'île St- Joseph, une des trois Îles du Salut, lieu chargé d'histoire ayant servi de bagne jusque dans les années 50, a été choisie comme État fictif, baptisé Safran.

 

Ce dernier connaît des troubles qui pourraient mettre en danger les français expatriés vivant et travaillant sur le territoire. Le dispositif déployé a donc reçu pour mission de sécuriser une zone permettant la mise en sûreté des ressortissants avant leur embarquement sur des bâtiments de la Marine nationale. Avant leur évacuation, les équipages ont procédé à un recensement et une identification rigoureuse de ces personnes, tout en veillant à disposer d’une capacité de premiers soins pour les ressortissants les plus faibles.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Guyane : les FAG suivent un stage de remise à niveau opérationnelle (RANO)
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:55
Euronaval - BPC : Bâtiment de projection et de commandement

 

29/10/2014 10:47 Economie et technologie

 

Le BPC offre une capacité de réaction interopérable. Ses missions : projection de forces par voie aérienne et voie maritime, conduite d’opérations de projection de forces depuis un poste de commandement embarqué, soutien des forces déployées et  assistance aux populations.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:45
photos D. Geffroy - FFDj

photos D. Geffroy - FFDj

 

04/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 26 octobre 2014, le maître principal Stéphane a effectué 60 heures de vols à bord d’un Falcon 50 au-dessus du golfe d’Aden et le long de la côte somalienne. Après 11 000 heures de vol, 33 ans de service dans la Marine nationale et une carrière opérationnelle bien remplie, cette mission était sa première à Djibouti au profit de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Le maître principal Stéphane est détecteur navigateur. Les yeux rivés sur son radar, il détecte les navires jusqu’à 60 km de distance et fait partager cette vision large au reste de l’équipage du Falcon 50, pour mieux appréhender l’environnement dans lequel l’avion évolue. Dans le cadre d’une interception, cette capacité de détection est essentielle au guidage des bâtiments de la coalition européenne.

 

Avant toute sortie, le maître principal Stéphane prépare la cartographie utile à l’ensemble de l’équipage. A bord, il tient un journal de bord qui assemble diverses données : brèves descriptions des points observés, altitude, horaires, vitesses… Il est complété par une prise de photographies, le tout constituant une source de renseignements précieux qui sont ensuite analysés dans le cadre des missions de surveillance et de renseignement.

 

Le Falcon 50 est facilement modulable et peut donc être reconfiguré en fonction des missions qui lui sont assignées. Ses capacités logistiques (largage de canots de survie) et technologiques (détection de surface) en font, par exemple, un aéronef parfaitement adapté aux exigences des missions de surveillance maritime. Avant de partir à Djibouti, le maître principal Stéphane a ainsi pu voler sous cette configuration en participant, , à l’action de l’Etat en mer en France dans le cadre, notamment, du plan Vigimer (l’équivalent de Vigipirate en mer) et des secours maritimes.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : dans la peau d’un radariste sur Falcon 50
FFDj : dans la peau d’un radariste sur Falcon 50
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 21:30
CEMA : visite officielle aux EAU


04/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Les 3 et 4 novembre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis (EAU), à l’invitation de son homologue, le général de corps d’armée Hamad Al Rumaïthi. Dans ce cadre, il a également inspecté le dispositif des forces françaises aux EAU (FFEAU).

 

Cette première visite officielle du CEMA aux EAU s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre nos deux pays. A ce titre, le général de Villiers a rappelé l’importance des partenariats mis en œuvre dans le golfe arabo-persique pour maintenir la stabilité régionale et prévenir les crises, en soulignant la coopération étroite entretenue avec les EAU. Les échanges avec les forces émiriennes sont riches de partage d’expériences et de savoir-faire. « Je pense à la formation en milieu désertique, à celle en zone urbaine ; aux entraînements communs des pilotes de chasse, notamment pour le ravitaillement en vol ; ou encore à la coopération marine avec des exercices bilatéraux avec nos Alliés dans la région » a pu rappeler le CEMA. Cette coopération est mise en œuvre, côté français, par l’amiral commandant la zone maritime océan Indien (ALINDIEN), le contre-amiral Antoine Beaussant, qui est également à la tête des forces françaises stationnées aux EAU (FFEAU).

Après son entretien avec le CEMA émirien, le général de Villiers a rencontré les soldats, marins et aviateurs qui arment aujourd’hui ce dispositif. Pour cette première visite en tant que CEMA, il a tenu à leur rappeler l’importance de leur mission. Elément clef de notre dispositif des forces de présence, les FFEAU contribuent non seulement à animer la coopération régionale mais également à maintenir un réservoir de forces rapidement déployables pour appuyer un engagement opérationnel dans la zone. Le CEMA a plus particulièrement souligné la pertinence et l’efficacité de ce dispositif interarmées, qui s’illustre aujourd’hui à travers l’opération Chammal. Il a ainsi tenu à féliciter les militaires pour leur action dans le cadre du soutien fourni aux forces armées irakiennes engagées dans leur lutte contre le groupe Daesh, soulignant leur capacité à s’adapter dans l’urgence : « Si la France a été capable de répondre aussi vite à la demande du gouvernement irakien, […] c’est grâce à vous et à votre réactivité ». Cette action, a-t-il souligné, devra « s’inscrire dans la durée », en liaison avec notre allié émirien dont il a salué l’engagement dans un combat « complexe et difficile ». 

Au cours de ce déplacement, le général de Villiers s’est également rendu à bord de la frégate anti-aérienne (FAA) Jean-Bart engagée dans l’opération Chammal.

 

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