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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:50
Le NCSM Fredericton relève le NCSM Toronto en Méditerranée

Le NCSM Fredericton, la première frégate modernisée, arrive à Lisbonne au Portugal pour remplacer le NCSM Toronto afin de joindre les Forces maritimes permanentes de l’OTAN dans le cadre de l’opération REASSURANCE, le 6 janvier 2015. (MDN)

 

7 janvier 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

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La frégate NCSM Fredericton, est arrivé mardi 6 janvier à Lisbonne au Portugal pour joindre les Forces maritimes permanentes de l’OTAN dans le cadre de l’opération REASSURANCE.

 

Première frégate modernisée déployée, le NCSM Fredericton succède au NCSM Toronto, qui a participé à des opérations de sécurité maritime et des exercices d’entraînement interarmées dirigés par l’OTAN, au sein du 2e Groupe de la Force navale permanente de réaction de l’OTAN (SNMG 2), depuis août 2014.

Le NCSM Toronto a participé à divers exercices d’instruction interarmées de l’OTAN dans le cadre de l’opération REASSURANCE0, y compris les exercices Noble Justification, Mavi Balina et le déploiement historique à la mer Noire pour l’exercice Sea Breeze.

Pendant qu’il opérait dans la mer Noire, le NCSM Toronto a mené l’unité de tâche 02 (TU.02) du SNMG2, qui comprenait la frégate espagnole Almirante Juan de Borbón. La TU.02 a travaillé avec la frégate roumaine Regele Ferdinand, le destroyer américain USS Ross et des navires de la Bulgarie, de la Géorgie, de la Turquie et de l’Ukraine.

Prenant une pause bien méritée, l’équipage du NCSM Toronto sera de retour à Halifax, à la fin janvier.

«Une action soutenue, forte et coordonnée entre les pays partageant les mêmes idées est la meilleure façon de veiller à ce que nos actions aient un impact maximal sur le régime de Poutine», a déclaré Rob Nicholson, ministre de la Défense nationale.

«La performance qu’a livrée le NCSM Toronto au cours des sept derniers mois établit une norme élevée pour les futurs déploiements maritimes dans la région, alors que la compagnie du Navire a fourni un service exceptionnel constant au Canada et à ses alliés de l’OTAN à l’appui des mesures d’apaisement de l’OTAN, a dit pour sa part le lieutenant-général Jonathan Vance, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada. Le NCSM Fredericton poursuivra sur cette lancée, offrant au gouvernement du Canada et à l’OTAN une force maritime hautement polyvalente et robuste capable de répondre rapidement et efficacement aux demandes actuelles et futures de l’OTAN.»

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 12:20
Navires de ravitaillement: l’étude sur les options est sur le bureau du ministre de la Défense

Le NCSM Protecteur, le 31 janvier 2014 lors de l'exercice KOA KOAI. (Archives/Sergent Angela Abbey/MARPAC Imaging Services)

 

17 décembre 2014 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

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Le ministre de la Défense nationale Rob Nicholson aura de quoi lire cet hiver, puisqu’il a désormais en sa possession une analyse des différentes options possible pour le remplacement des navires de ravitaillement qui ont tous été mis hors service récemment.

 

Les navires ravitailleurs NCSM Preserver et NCSM Protecteur sont désormais à quai et ne repartiront plus en mer.

Le commandant de la Marine royale canadienne, le vice-amiral Mark Norman, affirmait le mois dernier à un comité de la Chambre des communes, que plusieurs solutions ont été présenté au ministre pour palier au futur manque de capacités de la marine.

Voici ce que l’amiral disait alors:

«La retraite des ravitailleurs actuels et le retard dans la construction des navires de soutien interarmées entraînent un manque de capacités. Cela fait partie de la même question qui a été soulevée. À cause du manque de capacités, le Canada n’est pas en mesure d’appuyer et de soutenir ses navires en mer s’il a besoin de les déployer ailleurs. Nous devons nous assurer que d’autres alliés sont avec nous. On ne peut pas le faire par nous-mêmes. C’est la première conséquence.

La deuxième conséquence est que c’est très difficile, voire presque impossible, d’avoir en mer un groupe de navires pour la formation entre nous. La formation d’un groupe de navires pose les mêmes défis que le déploiement ailleurs d’un groupe de navires. C’est le deuxième défi.

La troisième conséquence constitue, à mon avis, un défi plus important. Il s’agit de la probabilité d’un manque de compétences, de l’absence de compétences ou d’une perte de compétences des matelots, soit de ceux et de celles qui travaillent à bord des ravitailleurs pour qu’ils puissent faciliter le déploiement et la mise en service des nouveaux ravitailleurs».

Avec cette perte de capacités pour la Marine royale canadienne, l’état-major a du se creuser la tête pour trouver des solutions, étant donné que les navires dit «de soutien interarmées» n’atteindront leur capacité opérationnelle vers 2020-2021. Soit un gap de plus de cinq ans durant lequel la Marine royale canadienne n’aura plus de navires ravitailleurs.

Le vice-amiral Norman a indiqué étudier «d’autres options avec l’industrie, selon toute vraisemblance, pour déterminer comment nous pouvons trouver une solution plus durable à moyen terme, en attendant que la classe Queenston atteigne la capacité opérationnelle totale […] Nous envisagerions donc une solution qui nous permettrait de suppléer complètement à cette lacune. À ce stade-ci, les options sont assez bien définies».

Parmi les options envisagées, celle d’acheter des Américains plusieurs navires de façon à combler le manque temporairement.

Ce qui est sûr cependant, c’est l’absence de recommandations d’achat de navires de classe Mistral.

Le colonel à la retraite George Petrolekas et le spécialiste des questions militaires, Dave Perry, tous deux de l’Institut de la Conférence des associations de la Défense, proposaient, dans un rapport sorti il y a plusieurs mois, l’achat d’un navire français de la classe Mistral et de convertir au moins deux pétroliers civils pour les missions de ravitaillement.

Selon eux, non seulement cela donnerait à la marine une plus grande capacité et une certaine souplesse, et cela coûterait moins cher que le plan actuel de 2,6 milliards $.

L’étude des deux chercheurs devait se retrouver dans un rapport du Directeur parlementaire du budget sur la question, mais elle a été laissée de côté parce que des officiers supérieurs de la marine à la retraite n’étaient pas d’accord avec ces recommandations.

Le ministre donc de quoi lire quelque peu durant les fêtes de fin d’année et devrait revenir en 2015 avec une décision.

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