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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:55
Remise en condition opérationnelle pour le Jean Bart

 

14/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 27 septembre 2015 et après environ 6 mois d’arrêt technique, le Jean Bart a quitté Toulon pour trois semaines de mise en condition opérationnelle (MECO) dans une zone d’exercice dédiée (ZONEX).

 

Au cours de cette période, l’ensemble de l’équipage est mobilisé pour effectuer à un rythme soutenu de nombreux exercices. Le programme de ces entraînements illustre la polyvalence de l’équipage qui doit être en mesure de mener de nombreux types d’opérations. Parmi ces opérations : défense aérienne, force protection, lutte anti navire, lutte anti sous-marine, protection de porte-avions, lutte contre les trafics illicites, évacuation de ressortissants, lutte contre diverses avaries et sinistres, maîtrise des capacités opérationnelles (MACOPEX), homme à la mer, cyberdéfense, ravitaillements à la mer, remorquages, manœuvres aviation etc…

 

Ce stage est un rendez-vous phare pour pousser le personnel et le matériel dans leurs retranchements mais aussi pour tester le bon fonctionnement des équipements après un long arrêt technique.

 

Au cours du week-end du 9 au 12 octobre, le bâtiment a effectué une relâche opérationnelle dans la ville espagnole de Palma avant d’attaquer la dernière semaine de MECO pendant laquelle les exercices sont de plus en plus soutenus.

 

D’ici son retour à Toulon fin octobre, le Jean Bart sera de nouveau entièrement disponible et paré au combat, à son niveau le plus « Mighty* ». Ce label américain lui avait été décerné en février 2015 par le groupe aéronaval du porte-avions USS Carl Vinson, après avoir assuré sa protection pendant plusieurs mois dans le golfePpersique, au cours de l’opération Chammal – Inherent Resolve.

 

*Mighty : puissant et qui force le respect.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:55
photo Marine Nationale

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5 mars 2015 par FAA Cassard - Marine Nationale

 

Après de longs mois d’arrêt technique et de nombreux essais, la FAA « Cassard » a enfin débuté sa MECO (Mise En Condition Opérationnelle). Cette période d’entraînement intensif pour l’équipage passe en revue un large éventail d’exercices aussi bien à quai qu’à la mer, afin de mécaniser les rôles de chacun, regagner les compétences indispensables à la navigation et s’entraîner au combat, le tout sous l’œil averti des entraîneurs de la Force d’Action Navale, chacun expert de leur domaine

 

La première semaine de MECO a commencé à quai avec des exercices de sécurité (voies d’eau, incendies) et de protection-défense basés sur des situations comparables à celles auxquelles un bâtiment militaire peut être confronté en escale (alertes à la bombe, mouvements de foule etc.). Cette montée en puissance s’est achevée avec la PPMC (Préparation Physique et Mentale du Combattant), sorte de parcours du combattant, lors duquel les entraîneurs ont pu apprécier la cohésion de l’équipage, la résistance physique individuelle et le potentiel de leadership des officiers dans des conditions rendues difficiles notamment par le froid.

 

Le 9 février, le « Cassard » a appareillé pour trois semaines complètes d’entraînement à la mer. Un scénario de crise avec menace asymétrique a été mis en place par les entraîneurs afin de simuler un appareillage sous menace. Les jours suivants ont été marqués par une série d’entraînement au mouillage, le bâtiment devant faire face à plusieurs attaques asymétriques de jour comme de nuit. La semaine a été également consacrée à des exercices de lutte anti sous-marine en profitant de la présence sur zone du SNA « Casabianca » qui effectuait lui aussi sa mise en condition et de la frégate anti sous marine « Jean de Vienne » qui effectuait son stage MECO parallèlement à celui du « Cassard »

 

La deuxième semaine a ensuite fait la part belle aux manœuvres. Dès le lundi 16, le « Cassard » a réalisé des ravitaillements à la mer (transfert de charges légères, de charges lourdes, ravitaillement en gazole) de jour comme de nuit, et parfois dans des conditions de mer difficiles. Ces exercices délicats ont permis de mécaniser le travail de coordination entre les différents organes du bâtiment en vérifiant la bonne connaissance des rôles de chacun. Ces manœuvres, qui garantissent l’interopérabilité d’un bâtiment militaire et sa capacité à rester déployé longtemps en mer, ont été bien exécutées et en sécurité ce qui a permis au bâtiment d’obtenir dans ce domaine sa qualification par les entraîneurs de la force d’action navale.

 

Dans le même temps, un détachement aéronautique de la 36ième Flottille et son Panther ont effectué un court séjour à bord. Grâce à la présence de l’hélicoptère, la chaîne fonctionnelle « aviation » a pu conduire des exercices d’appontage, de treuillage et de ravitaillement par les airs. Ce déploiement constituait aussi l’unique occasion d’entraîner les équipes qui seront amenées à travailler quotidiennement ensemble en mission.

 

Enfin, des exercices de lutte antiaérienne (ADEX) et antinavire (SURFEX) se sont également déroulés au cours de la deuxième partie de semaine ce qui a permis de tester la résistance physique des marins via la prise d’un régime de quart adapté à des situations de combat et leur maîtrise des systèmes d’armes complexes qu’ils sont amenés à mettre en œuvre en temps de crise. Le réalisme de ces exercices a pu être rehaussé d’une part par l’intégration du « Cassard » au dispositif « Gabian » regroupant plusieurs autres bâtiments pouvant jouer tour à tour l’ennemi ou l’allié et d’autre part par des aéronefs  « marine » (patrouilleurs maritimes, hélicoptères) et de l’armée de l’air (avions de chasse) qui ont permis au « Cassard » de s’entraîner aux actions relevant de son cœur de métier, la maîtrise de l’espace aérien.

 

Après une escale de quelques jours à Barcelone, l’équipage a été à nouveau plongé dans des scénarios de guerre de type « ADEX » et « SURFEX ». Au cours de ces exercices, la chaîne « MACOPS » (Maintien des Capacités Opérationnelles : elle a pour but de donner au commandant une vision claire des moyens qui lui restent, après un impact, pour combattre et donne ses priorités concernant la gestion des sinistres) a été mise en œuvre afin de contrôler la résilience au combat du bâtiment. Des simulations d’impacts missile et torpille, diffusées via la passerelle, ont forcé l’équipage à se reconfigurer pour rester battant malgré de sévères dommages matériels et humains. Preuve de l’engagement des marins du Cassard, les entraîneurs ont pu observer des délais de réorganisation après impact de plus en plus courts à mesure que les entraînements se sont enchaînés.

 

Enfin, pour terminer la montée en puissance, les derniers jours de MECO ont été marqués par les exercices transverses (c’est-à-dire faisant jouer la quasi-totalité de l’équipage) les plus complexes dans tous les domaines : exercice sécurité avec feu sur les machines, exercice de visite sur un bâtiment suspecté de trafic de drogue, « MACOPEX » et enfin évacuation de ressortissants joués pour l’occasion par de nombreux élèves de la Préparation Militaire Marine (PMM) de Toulon.

 

Au terme de ce mois d’entraînement, la FAA Cassard est dorénavant prête à partir et à assurer l’intégralité du spectre des que la Marine Nationale peut confier à ce type de bâtiment. Au soir de ce dernier jour, il n’y a pas de doute sur la fierté qu’éprouvent les marins d’avoir traversé ensemble ces épreuves.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 13:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

5 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Une période  d’entraînement qualifiant d’environ un mois vient de s’achever en Méditerranée. Particularité de cette dernière ? Elle aura été conduite simultanément par deux frégates, la frégate antiaérienne Cassard et la frégate anti-sous marine Jean de Vienne.

 

La MECO permet aux unités d’acquérir leur qualification opérationnelle, couvrant l’intégralité des domaines de lutte, y compris le domaine de prédilection de chaque frégate : lutte anti-aérienne pour le Cassard,  lutte sous la mer pour le Jean de Vienne. «Cette MECO conduite sur deux unités simultanément permet non seulement de mutualiser les moyens mis en œuvre pour les entraîner, mais aussi de créer une certaine émulation entre elles»  affirme le chef de la division entraînement de la force d’action navale.

 

La première semaine a été traditionnellement consacrée à des entraînements à quai, portant notamment sur la sécurité et la protection-défense du bâtiment. Point d’orgue de cette première période, la préparation physique et mentale du combattant (PPMC) aura permis de souder  chaque équipage en leur donnant l’occasion de faire face ensemble aux épreuves préparées par les entraîneurs de la force d’action navale, dans des conditions météorologiques propres à éprouver l’endurance du marin. Les semaines suivantes ont permis de consolider les savoir-faire collectifs indispensables pour qu’un équipage puisse remplir ses missions.

 

L’entraînement entre frégates, auquel s’ajoute le concours du sous-marin d’attaque Casabianca, du pétrolier ravitailleur Marne et des flottilles 36Fet 34F ont développé les aptitudes des marins à faire face à une multitude de scénarii. Ravitaillement, transport de charges, appontages, treuillages, détection, tirs, lutte contre des menaces asymétriques, exercices de visite, évacuation de ressortissants, postes de combat, sans oublier les indispensables exercices sécurité : plus d’une centaine d’actions devait être réalisée avec succès par chaque équipage.

 

Les aussières à peine passées sur les quais, le chef de la division entraînement débriefe à bord les équipages mis à l’épreuve pendant ces quatre semaines particulières, avec les entraîneurs qui ont accompagné les marins tout au long de ce parcours qualifiant : «Vous pouvez être fiers du travail réalisé. Restez exigeants avec vous-même dans chacune de vos actions, pour être parés, être capables, le jour où vous aurez à faire face».

 

Les marins du Cassard et du Jean de Vienne peuvent goûter à quelques jours de relâche avant de mettre en pratique les aptitudes développées au cours de cette MECO. «La planification de ce stage était en parfaite adéquation avec le programme opérationnel des deux bâtiments. Déployés à court terme en Méditerranée et en océan Indien, ils pourront immédiatement mettre à profit les acquis de cette phase d’entraînement», conclut le chef de la division entraînement.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 15:55
Le BPC Dixmude se prépare pour la mission Jeanne d’Arc 2015

 

12 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Du 9 au 29 janvier 2015, l’équipage du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a effectué un stage de mise en condition opérationnelle (MECO) pour recouvrer ses qualifications à la veille de la prochaine mission « Jeanne d’Arc », laquelle verra le bâtiment accueillir jusqu’à 149 officiers-élèves.

 

Sous l’œil attentif des entraîneurs de la Force d’action navale, le bord a enchaîné les épreuves : préparation physique et mentale du combattant, exercice d’intrusion, postes de combat, exercices de sécurité, de tirs, opération d’évacuation de ressortissants, ravitaillements à la mer et visite d’un bâtiment suspecté de trafic.

 

Une journée complète aura été consacrée aux ravitaillements à la mer menée avec le concours du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne. 300 mètres cubes de gasoil ont ainsi été délivrés. Sur la plate-forme, 1 hélicoptère Puma et 2 hélicoptères Gazelle du 3e RHC de l’aviation légère de l’armée de Terre ont multiplié les exercices de jour et de nuit.

 

Le programme d’entraînement a également associé le 519e GTM et la flottille amphibie pour embarquer de nombreux véhicules, deux chalands de transport de matériel et un engin de débarquement amphibie rapide. Ces derniers ont notamment été sollicités pour effectuer l’évacuation de ressortissants. L’exercice a été conduit avec réalisme grâce à la participation de 100 jeunes issus de différentes Préparation Militaire et Marine.

 

Enfin, les entraînements au tir 12,7 et 20 mm ont été l’occasion pour le bord d’éprouver avec réussite les tirs sur cible remorquée, une première pour le bâtiment.

Le BPC Dixmude se prépare pour la mission Jeanne d’Arc 2015Le BPC Dixmude se prépare pour la mission Jeanne d’Arc 2015
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