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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 08:45
Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris

 

09/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 mars, deux soignants contaminés par Ebola sont sortis guéris du centre de traitement des soignants de Conakry (CTS), mis en œuvre par les armées françaises en Guinée.

 

Les deux patients, médecins guinéens, sont sortis guéris du virus Ebola après 15 jours de prise en charge en chambre individuelle au sein du CTS, ajoutant deux victoires de plus à l’équipe médicale, suite aux trois patients sortis les 16 et 23 février dernier.

 

Après le diagnostic définitif de contamination au virus Ebola réalisé par les biologistes et les techniciens du laboratoire P3, l'équipe médicale avait commencé le protocole Favipiravir, adapté à leurs symptômes. Les médecins et paramédicaux ont assuré au gré des tours de garde le suivi des patients derrière leurs équipements de protection individuel (EPI). Le soutien psychologique aux patients est un élément déterminant dans le processus de guérison, et les patients pouvaient communiquer avec leur proche grâce à des téléphones et tablettes. Les familles, amis et collègues sont venus les voir régulièrement grâce à l'espace communautaire mis en place pour soutenir les malades durant leur hospitalisation. Tous étaient là pour les accueillir à leur sortie.

 

Deux nouveaux patients contaminés par le virus ont été accueillis au CTS le 7 mars. Ainsi, depuis le 23 janvier, 20 personnes ont été prises en charge dont 9 ayant contracté le virus. Le CTS déplore un décès à ce jour, des suites d'une insuffisance rénale, l'une des conséquences de la maladie Ebola.

 

Depuis cet été, les armées françaises prennent pleinement part à l'action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 130 militaires y sont déployés, dont plus de 70 soignants volontaires du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris
Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris
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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

08/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

« Le moral fait tout » selon les patients du centre de traitement des soignants (CTS). Le psychologue clinicien du service de santé des armées, capitaine Aline, ne les contredira pas. Elle nous confie comment elle a appréhendé cette mission singulière pour laquelle elle s'est portée volontaire et les  mesures qu'elle a mises en place pour accompagner les patients, leurs familles et les militaires français depuis son arrivée en janvier dernier.

 

L'aspect inédit de la mission de lutte contre le virus Ebola au sein du CTS a attiré Aline qui travaille au quotidien en France en hôpital d'instruction des armées. « Faire quelque chose d'important dans un contexte nouveau » tel était son leit-motiv. Elle a ainsi dessiné les contours de son poste avec énergie et passion. Du bon sens, de l'humanité, une éthique relationnelle sont ses ingrédients pour relever un challenge professionnel et personnel hors du commun.

 

Concrètement, elle a cherché à optimiser le relationnel avec les patients pour passer outre la barrière de la langue, de la culture et comprendre leurs besoins. L'espace communautaire lui a permis de « palabrer » avec eux, sans équipement de protection individuelle (EPI), à une distance de sécurité, et ce de façon à humaniser l'approche. Les patients sont en effet habitués à voir uniquement les regards des équipes de soin, cachées par les EPI.

 

Le maintien du lien avec la famille et le groupe social contribue fortement au moral du patient. Ce constat rapidement établi a été renforcé par les résultats d'actions en apparence anodines telles que mettre à disposition les objets de rituels religieux ou encore faire venir du riz cuisiné par la famille. Le respect de l'intégrité culturelle, religieuse et communautaire est une priorité.

 

Une anecdote illustre le pouvoir des croyances en Guinée. Les familles craignaient d'accéder à l’espace communautaire du CTS et d'y être contaminées malgré le fait qu'Aline leur montrait l'exemple. La réticence était due  au fait que certains guinéens pensent que les blancs sont vaccinés contre Ebola! Chasser les idées fausses est également un des combats pour lutter contre le virus Ebola et la stigmatisation des malades.

 

Son rôle comprend également en continu le soutien du personnel militaire français pour les accompagner dans la gestion des actions menées au sein de cette mission extrêmement sensible et consommatrice en énergie et  en investissement émotionnel.

 

Lorsque nous lui demandons ce qu'elle retiendra de sa mission, à quelques jours du retour en France, elle nous répond « les histoires de chacun ».

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d'abord consisté à s'intégrer à la coordination de la Task Force Ebola, à mettre à disposition des capacités d'évacuation sanitaire et d'hospitalisation de patients contagieux au sein de l'hôpital d’instruction des armées français Bégin et à viabiliser une piste sommaire en Guinée. A l'heure actuelle, le centre de formation des soignants est supervisé par un médecin et un infirmier du service de santé des armées jusqu'au transfert à une ONG fin mars, et le CTS est pleinement opérationnel avec 20 prises en charges de patients dont 13 cas Ebola. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2erégiment de dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission, soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

photos EMA / ECPADphotos EMA / ECPAD

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 18:45
Ebola : bilan des actions de l'armée française

 

04/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Mis en place depuis trois mois dans le cadre de la lutte contre Ebola, le centre de formation des soignants (CFS) et le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée, construits par les forces armées françaises, ont dressé un premier bilan.

 

Ouvert début décembre 2014, près de 200 soignants ont été formés par sept médecins formateurs guinéens au sein du CFS, supervisés par un médecin et un infirmier du service de santé des armées françaises. Leur mission touche à sa fin puisque dans quelques semaines, l'institut Bioforce prendra le relais et étendra la formation de riposte contre les épidémies en général, dont Ebola.

 

Le CTS, opérationnel le 23 janvier 2015, a pris en charge dix-huit soignants dont six ayant contractés la maladie Ebola. Trois d'entre eux sont sortis guéris les 16 et 23 février derniers, et les trois autres sont toujours suivis par les équipes médicales militaires du CTS, sous traitement favipiravir, recommandé par l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Deux d'entre eux sortiront guéris en fin de semaine. Le premier décès du virus Ebola au CTS a été relevé le 1ermars suite à une insuffisance rénale, symptomatique du virus.

 

Par ailleurs, la diversité des partenaires de la lutte contre le virus Ebola venus visiter le CTS montre l'intérêt porté à ce concept inédit et efficace. Cette semaine, la visite de plusieurs organisations sanitaires internationales, comme le Centre de Contrôle et de Prévention des maladies (CDC), l'Institut Pasteur, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Médecin Sans Frontière (MSF) ou encore l'ambassade Japonaise en Guinée, suggère que la totalité ou du moins une partie de ce concept pourrait être réutilisée dans d'autres contextes de crise sanitaire.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d'abord consisté à s'intégrer à la coordination de la Task Force Ebola, à mettre à disposition des capacités d'évacuation sanitaire et d'hospitalisation de patients contagieux au sein de l'hôpital d’instruction des armées françaises Bégin et à viabiliser une piste sommaire en Guinée. A l'heure actuelle, le CFS est actif et le CTS pleinement opérationnel avec une expertise réelle et des résultats positifs. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de dragons participent pleinement à cette mission.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 12:45
U.S. military ends Ebola mission in Liberia

 

27 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

The United States military officially ended a mission to build treatment facilities to combat an Ebola outbreak in Liberia on Thursday, months earlier than expected, in the latest indication that a year-long epidemic in West Africa is waning.

 

Washington launched the mission five months ago and the force peaked at over 2,800 troops at a time when Liberia was at the epicentre of the worst Ebola epidemic on record.

 

Nearly 10,000 people have died in Liberia, Sierra Leone and Guinea over the past year. More than 4,000 of those deaths were in Liberia, but the number of new cases has plummeted in recent months, leaving many treatment centres empty and the mission has already begun winding down.

 

"While our large scale military mission is ending...the fight to get to zero cases will continue and the (Joint Force Command) has ensured capabilities were brought that will be sustained in the future," said U.S. Army Major General Gary Volesky.

 

The troops were deployed to support the international Ebola response mission led by the U.S. Agency for International Development. The operation was initially expected to last between nine and 12 months, said Volesky, the mission's commander.

 

Speaking to lawmakers during a visit to Washington on Thursday, Liberia's President Ellen Johnson Sirleaf thanked the United States for its support during the crisis.

 

U.S. soldiers built treatment centres, set up mobile testing labs, and provided transportation and logistical support. Military medical teams trained around 1,500 local health workers.

 

"A lot of our health workers of this country died during the course of the Ebola crisis," Liberian nurse Juma Kollie told Reuters. "There was a need to have some attention giving to them. So the American government came in that direction."

 

The force will withdraw over the coming weeks but more than 100 soldiers would remain in the country for several months to monitor the disease.

 

"We are not turning our backs. We’re transitioning to a civilian operation that is already supporting more than 10,000 civilians who are working in the region," U.S. Assistant Secretary for African Affairs Linda Thomas Greenfield said on Wednesday.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:45
Fin de l’opération militaire américaine contre l’Ebola au Liberia

 

26 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les États-Unis ont mis un terme jeudi à leur opération militaire pour combattre l’épidémie d’Ebola au Liberia, lors d’une cérémonie militaire à Monrovia, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

«L’importance des progrès que nous voyons aujourd’hui signifie plus qu’une diminution du nombre de cas confirmés ou suspects d’Ebola. Ces progrès se voient aussi à travers la capacité des Libériens à reprendre une vie normale», a déclaré jeudi le général Gary Volesky, chef de l’opération militaire américaine lors d’une cérémonie à Monrovia.

 

La 101e division aéroportée a «baissé ses couleurs» lors de cette cérémonie qui marque la fin de la mission entamée en septembre au Liberia, un des trois pays les plus touchés par la maladie d’Ebola qui a fait en un peu plus d’un an plus de 9500 décès.

 

Washington avait déployé jusqu’à 2800 soldats en Afrique de l’Ouest, essentiellement au Liberia, pour construire des centres de traitement, former du personnel et apporter un soutien logistique aux agences d’aide internationale. Moins d’une centaine devraient rester sur place d’ici fin avril.

 

Cette fin de l’opération militaire américaine a lieu alors que la présidente libérienne Ellen Jonhson Sirleaf doit s’adresser jeudi au Congrès américain pour remercier Washington de son aide dans la lutte contre Ebola. Elle sera ensuite reçue par le président Barack Obama.

 

La fin de la mission intervient aussi après la réouverture des écoles le 16 février, suivie de la levée du couvre-feu et de la réouverture des frontières du Liberia dimanche en raison de la décrue de l’épidémie d’Ebola.

 

L’épidémie de fièvre hémorragique est la plus importante depuis l’identification du virus en 1976, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Liberia où elle a tué plus de 4000 personnes, la Guinée et la Sierra Leone sont les trois pays les plus touchés par la maladie.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:40
Medical training - photo UK MoD

Medical training - photo UK MoD

 

24 February 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

The Prime Minister has announced today that the UK will provide further non-lethal support to Ukraine by sending advisory and short-term training teams to build the capacity and resilience of its Armed Forces.

 

As part of wider efforts to support Ukraine and ensure a robust international response to Russia’s aggression, the teams will provide medical, logistics, infantry and intelligence capacity building training from mid March.

The UK Service Personnel will be based in Ukraine delivering support and training to their counterparts. The majority of this advisory and training support will take place in Ukraine, well away from the areas affected by the conflict in the East of the country.

Defence Secretary Michael Fallon said:

In light of continued Russian-backed aggression, the UK is committed to providing additional non-lethal support to Ukraine to help them deal with the pressures they are facing.

Today’s announcement builds upon the work that we have already undertaken through NATO and bilaterally. This will help the Ukrainian Armed Forces develop and maintain the capacity and resilience that they need.

 

Medical Short Term Training Team

We will be providing combat life support training. It is envisaged that this will include a ‘train the trainer’ package so that Ukrainian personnel can develop the capability to train their own personnel in due course. We will be using individual first aid kits to support this training and, in due course, will seek to gift further kits to help support the ongoing Ukrainian capacity building effort.

 

Logistics Short Term Training Team

The team will help the Ukrainian Armed Forces understand the deficiencies within their logistics distribution system and then help to provide training and support to improve their practices and processes.

 

Infantry Short Term Training Team

A small team will travel out to identify what training requirements the Ukrainian Armed Forces need.

 

Intelligence Capacity Building Short Term Training Team

The aim is to provide tactical level analysis training, which would help individuals to analyse information and from this disseminate intelligence to allow them better to understand their environment.

This support is in addition to ongoing defence engagement activities with Ukraine which include support on crisis management, anti-corruption, defence reform and strategic communications, and we will also be delivering procurement training in the coming weeks. Over the last year the UK has also provided personal protective equipment, winter fuel, medical kits, winter clothing and sleeping bags to the Ukrainian Armed Forces: this support totals over £1.2 million.

Our policy since the start of the crisis has been to provide non-lethal assistance to Ukrainian armed forces, in line with our assessment that there must be a political solution to this crisis.

We will continue to focus on support and assistance that will reduce fatalities and casualties amongst members of the Ukrainian Armed Forces and build their capacity and resilience.

We are also working closely with key allies through the Ukraine/ US Joint Commission for Bilateral Cooperation and Defence Reform.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:45
Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)

 

20/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 février 2015, le lieutenant-colonel Sébastien, médecin-chef des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) et commandant le centre médical interarmées d’Abidjan (CMIA), a procédé à un don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA) en présence du médecin colonel Koffi N’Goran Bernard, directeur du HMA et de toute son équipe médicale. D’un volume de 40m3, il était composé de palettes d’une valeur de plus de 30 000 euros, comprenant des kits pour les soins et du matériel chirurgical.

 

Cette donation est le fruit d’une volonté commune des médecins militaires ivoiriens et français de renforcer leurs échanges pour redéfinir les modalités d’une coopération renouvelée. Leur objectif est de multiplier les occasions de partager leurs expériences, leur savoir-faire, et de consolider le lien de confiance et d’amitié qui les unit. C’était également l’occasion pour le lieutenant-colonel Sébastien médecin-chef des FFCI et commandant le CMIA de marquer solennellement l’attachement de la France à la coopération ivoiro-française dans toutes ses composantes.

 

Cet hôpital militaire a été construit en 1980 dans le but de recevoir les militaires de l'armée ivoirienne et leurs familles, et c’est en 1995 qu’il prend l’appellation d’hôpital Militaire d’Abidjan (HMA). Le HMA est le seul hôpital militaire de Côte d'Ivoire. C'est un centre de santé situé à l'intersection des communes d’Adjamé, d’Abobo, et de Cocody. Il s'étend sur une superficie de 3 hectares et comporte une équipe médicale d’une trentaine de médecins militaires. Il dispose notamment de services de cardiologie, d’anesthésie-réanimation, d’ophtalmologie et d’orthopédie. Il accueille aujourd’hui des civils et répond aux exigences de la population en matière de santé,  de proximité, et permet de désengorger en partie le CHU d’Abidjan.

Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 février, les deux premiers soignants guinéens contaminés par Ébola et pris en charge au centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry mis en œuvre par les armées françaises, en Guinée, sont sortis guéris. Une réussite pour l’ensemble du détachement du CTS.

 

Les deux patients avaient été hospitalisés au sein du CTS, le 2 février, dans des chambres individuelles, en zone rouge. Pendant deux semaines, les équipes médicales du service de santé des armées, en équipement de protection individuelle étanche, leur ont prodigué les soins nécessaires et administré le Favipiravir ©, traitement donné dans le cadre d’un protocole d’essai thérapeutique. Chaque jour, l’équipe du laboratoire « P3 » déployé dans le CTS a réalisé les analyses nécessaires au suivi de l’évolution de la maladie et de l’état des patients.

 

L’équipe a également veillé à leur apporter un soutien psychologique, important dans le processus de guérison, avec visites de familles régulières et un téléphone pour joindre leurs proches. Sortis complètement guéris, les patients ont été conduits chez eux, avec une attestation de guérison pour faciliter leur retour dans leur communauté. Un troisième patient contaminé est actuellement hospitalisé et bénéficie de la même prise charge. Neuf patients ont été accueillis au CTS depuis son ouverture, le 23 janvier.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ébola en Guinée. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 17:45
Photos : B-FAST Guinée

Photos : B-FAST Guinée

 

16/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Début février, une deuxième équipe de B-FAST/B-LIFE relevait des collègues en Guinée. Leur tâche consiste à analyser des échantillons de sang pour identifier les patients potentiellement atteints du virus Ebola et ainsi pouvoir les soigner rapidement. Grâce au travail de la première équipe, ils ont, cette semaine, dépassé le seuil des quatre cents analyses.

 

Il y a deux semaines, la deuxième équipe de B-FAST/B-LIFE arrivait dans la petite ville de Nzérékoré, au cœur de la Guinée. Ses membres sont, à présent, pleinement intégrés et le laboratoire tourne à plein régime. Dans la ville, la situation semble sous contrôle. Mais dans la ville voisine, Lola, les patients continuent d'affluer. Le nombre d'échantillons à analyser n'y diminue pas.

 

Dans le centre de traitement adjacent, le travail du laboratoire belge est très important. Avant l'arrivée des Belges, les échantillons de sang étaient envoyés vers un centre d'analyse situé à une heure de route. Grâce à la proximité du laboratoire, les patients contaminés peuvent être plus rapidement diagnostiqués et donc plus rapidement soignés. Indubitablement, l'équipe B-FAST/B-LIFE a déjà sauvé des dizaines de vies.

 

 

Photos : B-FAST Guinée
Photos : B-FAST Guinée
Photos : B-FAST Guinée

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 12:54
La démarche « gagnant - gagnant » du SSA à Metz

 

11/02/2015 Sources : État-major des armées

 

L’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Legouest de Metz s’est lancé depuis plusieurs mois dans un partenariat avec le centre hospitalier régional (CHR) de Metz – Thionville. Cette démarche « gagnant – gagnant » se traduit par 20 coopérations mises en place entre ces deux établissements et s’est récemment concrétisée par une meilleure prise en charge des urgences dentaires.

 

Le 1er octobre 2014, l’Unité de consultation odontologique non programmée (UCONP) voit le jour, afin d’assurer une meilleure prise en charge des urgences dentaires sur le bassin nord Lorrain. Cet objectif de permanence de soins s’inscrit pleinement dans la dynamique de transformation du Service de santé des armées baptisé « Modèle SSA 2020 », en concertation étroite avec l’agence régionale de santé (ARS), dans l’objectif de la stratégie nationale de santé.

 

Ainsi, cette région bénéficie d’un service d’urgence à la pointe et ouvert 7 jours sur 7. Il est composé de 2 chirurgiens dentiste militaires, 5 chirurgiens dentiste civils, 2 réservistes, 2 internes, 30 étudiants, 6 aides-soignants et 2 secrétaires. En mutualisant les compétences, la formation et les installations, l’UCONP permet aujourd’hui de répondre aux besoins tout en préservant les missions des armées. En effet, la prise en charge des militaires dans le cadre de la préparation opérationnelle des forces reste une priorité.

 

« En tout, 9 mois de travail ont été nécessaires, inspirés par l’organisation nocturne des urgences dentaires de l’hôpital d’instruction des armées Robert Picqué, afin de créer une convention quadripartite (CHU/CHR/faculté/HIA) », explique le chirurgien-dentiste principale Magalie Brochard-Hamon, chef du service d’odontologie de l’HIA Legouest, à l’origine du projet.

 

Membre titulaire du CFMSSA depuis 2012, elle témoigne par ailleurs : « mes convictions, nourries par la concertation au sein du CFMSSA, les retours d'expérience et témoignages des militaires et civils, accordent mon souhait et mon devoir d'être au rendez-vous « SSA 2020 » et de participer, en tant que chirurgien-dentiste, à l'efficience du modèle d'armée qui s'opère sous nos yeux ».

 

Un bel exemple d’une transformation des armées, directions et services, visant ensemble à être « opérationnels, autrement ».

La démarche « gagnant - gagnant » du SSA à Metz
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 12:45
photos EMA

photos EMA

 

11/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 14 janvier, l’aide-soignante de classe normale Céline, de l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre de Brest, est en Guinée, pour participer à la lutte contre Ébola au sein du centre de traitement des soignants (CTS) construit et mis en œuvre par les armées françaises.

 

L’ASCN Céline fait partie des équipes médicales qui entrent en zone rouge d’hospitalisation pour prendre en charge les soignants guinéens contaminés par le virus Ébola. Elle s’est portée volontaire pour cette mission unique pour le service de santé des armées. « Déployer un hôpital de campagne pour une épidémie, c’est une première. Il a fallu s’adapter au cheminement sous les tentes, à l’équipement de protection, apprendre à travailler avec les autres soignants des hôpitaux militaires de toute la France et avec les militaires des régiments qui nous soutiennent, c’est très enrichissant. »

 

Diplôme d’État d’aide-soignante en poche, Céline s’est engagée en 2006, avec un premier contrat d’un an à l’hôpital militaire de Brest sur les conseils de sa sœur, infirmière militaire. « Le service de santé est une petite famille » explique-t-elle. « Les équipes en HIA sont très soudées, c’est très agréable d’y travailler. » Depuis, elle a enchainé deux contrats de cinq ans comme MITHA (militaire infirmier et technicien des hôpitaux des armées), d’abord au service de réanimation, puis en chirurgie.

 

Sa motivation à l’engagement : les opérations extérieures, pour « se dépayser, travailler avec d’autres personnes et faire des choses qu’on ne fait pas en France. » Souhait exaucé, elle en a fait quatre en 8 ans de service : Djibouti, Afghanistan, à deux reprises et la Côte-d’Ivoire. « On a davantage de responsabilités en opérations extérieures, ces expériences nous apportent beaucoup sur le plan professionnel et personnel ».

 

L’ASCN Céline prodigue les soins aux deux patients contaminés actuellement hospitalisés. Elle intervient en zone rouge avec un binôme infirmier militaire, parfois renforcé d’un médecin, tous en équipement de protection individuelle. Leur action est limitée à une heure pour éviter toute déshydratation et surveillée par webcam depuis le poste de commandement médical. Valides mais fébriles, les patients nécessitent une surveillance constante. « Il faut les réhydrater, soulager la douleur, leur donner leur traitement, les rassurer, leur apporter les repas et nettoyer la chambre »  car le virus Ébola provoque fièvre, diarrhées, et vomissements hautement contaminants. Les règles de sécurité sont drastiques. « On est bien encadré et je n’ai pas d’appréhension. Ça change vraiment du quotidien de l’hôpital. C’est pour ce genre de mission que je me suis engagée. »

 

4 700 paramédicaux servent au service de santé des armées. Ils sont recrutés sur titre pour servir dans les hôpitaux militaires après une formation militaire initiale, ou bien sur concours pour intégrer l’École du personnel paramédical des armées (EPPA Toulon) qui prépare à l’obtention du diplôme d’État d’infirmier ou d’aide-soignant. Les compétences ainsi acquises leur permettent de s’adapter rapidement à toutes les conditions d’exercice, notamment en opérations extérieures.

Portrait d’une aide-soignante militaire engagée dans la lutte contre EbolaPortrait d’une aide-soignante militaire engagée dans la lutte contre Ebola
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:45
Ebola : Washington retire ses soldats

U.S. soldiers prepare a crate as a CH-47 Chinook helicopter approaches as part of a slingload operation at Roberts International Airport in Monrovia, Liberia, Dec. 12, 2014. U.S. Army photo by Sgt. 1st Class Brien Vorhees

 

11.02.2015 par BBC Afrique

 

Les États-Unis ont commencé à retirer les troupes envoyées en Afrique occidentale pour aider à lutter contre Ebola, estimant que la maladie a été largement contenue.

 

Presque tous les soldats américains déployés sur place auront réintégré leurs bases d'ici le 30 avril, grâce au succès de la mission américaine lancée en septembre 2014, a indiqué mardi le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby dans un communiqué. Il a précisé que près de 1.500 soldats ont déjà quitté l'Afrique.

 

Suite de l’article

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : mission d’expertise sanitaire en appui des autorités maliennes

 

10/02/2015 Sources : État-major des armées

 

De novembre 2014 à janvier 2015, un médecin français a été détaché au Mali pour participer à une évaluation du risque Ebola après la découverte d’une souche dans une clinique de Bamako.

 

Un cas de virus Ebola a été diagnostiqué en novembre 2014, au sein de la clinique Pasteur de Bamako. L'investigation a mis en évidence sept autres cas appartenant à une même chaîne de transmission. Le premier cas, dit « index », était un cas importé de Guinée Conakry, un des trois pays en situation d'épidémie d'Ebola.

 

Face à cette situation, les armées ont décidé de projeter un médecin spécialiste du Centre d'épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA) au sein de la Représentation militaire Barkhane au Mali (RMBM, de novembre 2014 à janvier 2015. Sa mission était double :

- apporter une expertise française

- évaluer le risque réel pour les militaires de la force Barkhane, et les militaires français insérés dans les missions de l’ONU (MINUSMA) et de l’Union européenne (EUTM Mali), et suivre l’évolution de la situation.

 

Après une première phase consacrée à l’évaluation de la situation, le spécialiste français a principalement contribué à la gestion de la chaine de transmission « pasteur » (recherche active de nouveaux cas et suivi des contacts). Il a ensuite ciblé son action sur l’appui à l’élaboration par les spécialistes maliens d’une stratégie nationale visant à anticiper une nouvelle introduction du virus dans le pays. Cette stratégie cible à la fois les capacités de détection des cas d’Ebola par la population, les cordons sanitaires et les soignants (hospitaliers ou communautaires), ainsi que le processus de signalement et d’intervention en cas d’alerte.

 

Ce savoir-faire spécifique, développé par le service de santé des armées, a permis d’appuyer efficacement les autorités maliennes et les acteurs locaux sur le terrain afin de circonscrire rapidement le risque sanitaire.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:45
Guinée : le CTS reçoit l’équipe interministérielle chargée de la lutte contre Ebola

 

09/02/2015 Sources : EMA

 

Samedi 7 février 2015, l’équipe interministérielle de la Task force Ebola était en visite au centre de traitement des soignants de Conakry mis en œuvre par les armées françaises. L’occasion de découvrir l’expertise du service de santé des armées dans la gestion des crises sanitaires.

 

Mme Fages, ambassadrice et le Pr Delfraissy coordonnateur national, accompagnés par Monsieur l’ambassadeur de France, ont été accueillis par le lieutenant-colonel Lion, commandant le détachement. Ils ont visité le poste de commandement médical qui organise et supervise les équipes qui entrent en zone rouge, le laboratoire P3 qui réalise les bilans sanguins dont le test Ebola, les sas d’habillage et de déshabillage et une tente d’hospitalisation.

 

Mme Fages a particulièrement apprécié l’offre de soins spécifique du CTS avec ses chambres individuelles à usage unique adaptées à la culture et à la religion du patient. « C’est un travail remarquable que d’avoir déployé un outil aussi efficace et d’une telle qualité » a-t-elle déclaré.

 

Deux soignants guinéens contaminés par Ebola sont actuellement hospitalisés en zone rouge depuis sept jours. Le CTS a spécialement été conçu pour prendre en charge tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre l’épidémie. 180 soignants ont été contaminés, plus de 100 sont décédés sans autre alternative que d’être mélangés à leur propres malades. « Ils peuvent désormais compter sur l‘expertise des militaires pour être bien soignés » a conclu Mme FAGES.

 

Le CTS a été construit en un  mois sur la base aérienne principale de Conakry. 120 militaires français y sont déployés dont 70  soignants des hôpitaux militaires.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Les armées assurent le fonctionnement d’un centre de traitement des soignants (CTS) destiné à prendre en charge les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Guinée : le CTS reçoit l’équipe interministérielle chargée de la lutte contre EbolaGuinée : le CTS reçoit l’équipe interministérielle chargée de la lutte contre Ebola
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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 08:55
Prendre soin de son sommeil pour rester opérationnel

Stage sur la gestion de la fatigue en milieu opérationnel. Un stagiaire effectue une micro-sieste après avoir été tenu éveillé plus de 30 heures. - photo DICoD

 

06/02/2015 C.B. – Ministère de la Défense

 

Depuis plusieurs années l’unité « fatigue et vigilance » de l’Institut de recherche biomédicale des armées (l’IRBA) mène des recherches sur le sommeil. Des recherches et des expertises qui sont menées au profit des armées.

 

Le sommeil joue un rôle fondamental pour notre organisme. Il est l'unique moyen de récupérer nos capacités physiques et psychiques. Dormir aide donc l’organisme à se régénérer. L’altération du cycle veille-sommeil induit de nombreuses conséquences sur notre organisme.

 

L’unité Fatigue et vigilance du département Neurosciences et contraintes opérationnelles de l’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) mène des recherches sur le sommeil. « Nous étudions la somnolence dans les sous-marins, la détection de micro-sommeil et d’hypovigilance en vol chez les personnels navigants (A400M, Falcon, Atlantique 2, etc.) ou encore la vigilance des pilotes de drone ou de Super étendard marine… Ces problématiques touchent toutes les armées », souligne le docteur Mounir Chennaoui, chef de l’unité Fatigue et vigilance.

 

En opération extérieure, les altérations du cycle veille-sommeil sont très fréquentes. Les missions sont longues et le personnel doit gérer au mieux sa récupération physique et mentale. Or des études scientifiques ont démontré que la fatigue altère la vigilance et les performances mentales psychotechniques. Elle diminue également la résistance au stress. Les personnes sont moins aptes à prendre la bonne décision le moment voulu. Lors d’une mission, les conséquences peuvent alors être très graves pour l’individu et le groupe. La restriction de sommeil induit également des conséquences physiologiques avec l’apparition de symptômes métaboliques comme le diabète ou l’hypertension.

Des contre-mesures existent pour pallier aux effets de la fatigue. « Les siestes sont les meilleurs outils pour maintenir la performance et la capacité opérationnelle des hommes », explique le médecin principal Fabien Sauvet. « Il est vérifié scientifiquement que toute période de sommeil est bénéfique à l’organisme. »

 

Les excitants comme le café ou le thé sont également des moyens employés ainsi que la luminothérapie. L’emploi des techniques d’optimisation du potentiel ou TOP peut également favoriser la récupération physique.L’usage de la pharmacologie est à envisager en ultime recours : l’utilisation en opération de substances qui maintiennent l’éveil ou facilitent un sommeil réparateur étant très réglementée. Les médecins militaires peuvent ainsi prescrire dans des situations particulières des hypnotiques pour favoriser le sommeil, ou des médicaments excitant comme la caféine à libération prolongée. Cette substance qui permet de maintenir une personne éveillée durant six heures a été employée pour la première fois lors de missions aériennes pendant l’opération Harmattan.

 

10 règles à respecter pour optimiser au quotidien son sommeil :

-    favoriser de bonnes conditions (température, bruit, obscurité, confort) ;

-    se lever et se coucher à la même heure ;

-    pratiquer une activité physique régulière ;

-    respecter un rituel du sommeil ;

-    faire appel à une activité relaxante le soir (lire, prendre un bain tiède) ;

-    éviter les sources lumineuses le soir (smartphone, tablette…) ;

-    éviter de regarder la télé au lit ;

-    diner léger ;

-    s’abstenir de consommer de l’alcool ;

-    éviter les excitants –café, thé, nicotine – le soir.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

06/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 février 2015, le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry a accueilli deux patients contaminés par le virus Ébola. Les équipes soignantes se relaient en zone rouge d’hospitalisation pour leur offrir une prise en charge spécifique.

 

Chaque patient a été installé en chambre individuelle à usage unique. Un confort que seul le CTS propose, afin que « chaque malade puisse vivre sa maladie dans la dignité » explique le médecin en chef Dampierre, directeur médical. L’équipe médicale met un point d’honneur à rassurer et à soulager ses confrères guinéens. « Il est important de les réconforter et de leur donner la force de se battre contre la maladie » explique le médecin chef des services Granier, chef du CTS.

 

Le virus Ebola provoque diarrhées, vomissements et fièvre, hautement contaminants. L’équipe soignante applique donc toutes les mesures de sécurité lorsqu’elle entre en zone rouge. Elle intervient par binôme, en équipement de protection individuel (EPI) étanche, pour une durée limitée à une heure afin d’éviter tout risque de déshydratation et sous la surveillance d’une webcam reliée au poste de commandement médical. Déchets et EPI sont ensuite intégralement brûlés en incinérateur par les équipes NRBC du 2erégiment de dragon.

 

Le CTS est une structure unique de soins destinée à tous les soignants qui risquent leur vie dans la lutte contre Ébola. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 18:50
Field Hospital 'Parachuted' into Norfolk - 27.01.15

2 févr. 2015British Forces news

A field hospital has been 'parachuted' into action for the first time in a decade.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 08:55
Prix de l’action solidaire : appel à candidatures


30/01/2015 Communauté Défense

 

La première édition du prix de l’action solidaire aura lieu le 13 avril prochain à l’hôtel de Brienne. Créé afin de récompenser ceux qui contribuent à sauver, soutenir et accompagner les militaires blessés dans leur parcours de réadaptation et de réinsertion, sociale et professionnelle, cette récompense est placée sous le haut patronage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Date limite de dépôt des candidatures : 13 février 2015

 

Le 13 avril prochain, la première édition du prix de l’action solidaire se déroulera à l’hôtel de Brienne, sous le haut patronage et en présence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Créé afin de récompenser ceux qui, d’une manière ou d’une autre, contribuent à sauver, soutenir et accompagner nos blessés dans leur parcours de réadaptation et de réinsertion, sociale et professionnelle,  ce prix est entièrement financé par la société Défense Conseil International (DCI). Opérateur de référence du ministère de la Défense pour le transfert du savoir-faire des armées françaises, DCI a souhaité  participer au soutien des militaires blessés en contribuant à une meilleure reconnaissance de ceux qui œuvrent à leur service.

Il peut s’agir par exemple du militaire qui au combat ou en opération porte secours à un camarade blessé, de l’infirmier ou de l’équipe médicale qui stabilise le blessé, de ceux qui le convoient, des médecins et des équipes médicales dans nos hôpitaux, des équipes responsables de la réadaptation, de la réinsertion et de la rééducation fonctionnelle ou même des bénévoles qui se chargent de l’accueil et de l’accompagnement des blessés et de leurs familles.

 

Le prix est composé de deux parties :

  • 2 500 euros versés à titre personnel au lauréat ;
  • 2 500 euros versés à un projet ou une association agissant au profit des militaires blessés et/ou de leurs familles, choisi par le lauréat.

Les dossiers de candidature sont à retourner d’ici le 13 février 2015 par voie postale à l’adresse suivante :

Défense Conseil International - Prix de l’action solidaire

2 place Rio de Janeiro - 75008 Paris

 

Renseignements :

Anna CZERNY - Tél. : 01 44 95 26 42 - anna.czerny@groupedci.com

>>> Téléchargez le dossier de candidature (pdf, 4 pages, 176ko)
>>> Téléchargez le réglement intérieur (pdf, 4 pages, 235ko)

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:45
Analyse d'échantillons dans un laboratoire mobile. (Archives / Photo Jürgen Braekevelt)

Analyse d'échantillons dans un laboratoire mobile. (Archives / Photo Jürgen Braekevelt)

 

26/01/2015 MIL.be

 

En un mois, le laboratoire belge B-Life a effectué 190 analyses d'échantillons dans la ville guinéenne de N'Zérékoré. Un grand nombre de patients ont pu quitter le centre de traitement du virus Ebola dans de bonnes conditions.

 

Dans leur combat contre le virus Ebola, les infirmiers et médecins prélèvent quotidiennement du sang et des échantillons de salive. Parfois, ils prennent également de l'urine, du lait maternel et de la sueur afin de mieux cerner l'évolution de la maladie.

 

La première équipe a achevé son séjour en Guinée. Une deuxième équipe est sur place depuis le samedi 24 janvier dernier.

 

Composante Médicale

B-FAST

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 12:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

27/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 23 janvier 2015, jour de l’ouverture du centre de traitement des soignants, un premier patient présentant les symptômes du virus Ebola a été pris en charge par les médecins militaires français.

 

Le patient a été accueilli sur l’héliport en fin de journée. L’équipe médicale l’a immédiatement pris en charge en zone rouge d’accueil transit. Elle a réalisé un bilan pour établir le diagnostic. Une audioconférence avec la direction générale de la santé à Paris a permis d’écarter le diagnostic d’Ebola et d’établir un traitement.

 

L’équipe médicale s’est montrée réactive et efficace dans cette première mise à l’épreuve.

 

Le CTS est une structure unique destinée aux soignants qui œuvrent en première ligne dans la lutte contre Ebola. Il propose un traitement spécifique à toute affection et une prise en charge médicale pour 10 malades probables ou confirmés Ebola en chambre individuelle à usage unique. 120 militaires français sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, issus, pour la plupart, des hôpitaux militaires français.

Ebola : première prise en charge au centre de traitement des soignantsEbola : première prise en charge au centre de traitement des soignantsEbola : première prise en charge au centre de traitement des soignants
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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 12:45
Op Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaire

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le caporal-chef Gaëtan, 34 ans, est déployé au Mali depuis le mois de novembre 2014 pour une durée de 3 mois en qualité d’aide soignant à l’antenne chirurgicale de la plateforme opérationnelle désert (PfOD), à Gao.

 

Affecté depuis trois ans et demi au régiment médical de la Valbonne (01), il est placé pour emploi et exerce le métier d’aide soignant au sein de l’hôpital d’instruction des armées Desgenettes, à Lyon (69). Dans le cadre de sa spécialité il est fréquemment projeté en opération extérieure au sein d’une antenne chirurgicale aérotransportable. Premier échelon chirurgicale de la chaîne santé en opération, cette structure sanitaire est la plus rapidement accessible pour les évacuations des blessés au combat.

 

Entrée en service en 2002, le caporal-chef Gaëtan a toujours travaillé au sein d’un service médical militaire. D’abord en qualité d’auxiliaire sanitaire au sein de l’infirmerie du 43ebataillon de transmissions à Orléans (45), avant de passer les qualifications pour devenir ambulancier en 2004, puis le diplôme d’état d’aide soignant au sein du centre de formation des aides soignants militaire à Bordeaux (33), en 2009.

 

A 13 ans de service, le caporal-chef Gaëtan est chargé d’assurer le soutien des équipes médicales (infirmiers, médecins, anesthésistes, chirurgiens, etc.) et de garder un contact permanent avec les patients admis à l’antenne chirurgicale. « L’observation des constantes et l’accompagnement sont deux actions primordiales, à la fois pour le confort du patient comme pour prévenir toute complication », nous confie t-il. Préparation et stérilisation du matériel chirurgical, remise en condition et réapprovisionnement du bloc opératoire sont autant de responsabilités qui font de l’aide soignant un « logisticien de la salle d’opération », comme aime à le souligner le caporal-chef Gaëtan.

Passionné par son métier, l’opération Barkhane est la huitième opération extérieure à laquelle il prend part. La Côte d’Ivoire, le Liban, l’Afghanistan, le Tchad, la Centrafrique, nombreux sont les théâtres où le caporal-chef Gaëtan a été engagé aux côtés des unités combattantes. « Placer nos savoir-faire au service de nos camarades d’armes doit rester une priorité. L’expérience opérationnelle est enrichissante dans toutes ses composantes », lance t-il.

 

Sur la PfOD, il n’est pas possible de définir une journée type au sein de l’antenne chirurgicale. Jour et nuit son personnel peut intervenir sur très court préavis. Au-delà du rôle de prise en charge des soldats de la force, l’antenne chirurgicale met au profit de la population malienne ses compétences et son matériel médical. « Nous avons un rôle à jouer auprès de la population locale, notamment celle présente dans les zones les plus reculées du Mali et qui ne dispose pas du niveau de médecine nécessaire. Souvent les pathologies sont graves et nous sommes les seuls à pouvoir intervenir. Cette mission d’aide à la population est importante ».

Très impliqué par son métier, le caporal-chef Gaëtan fait preuve d’une grande disponibilité. Prochainement, il se voit servir à nouveau sur un théâtre d’opération, « partout où cela sera nécessaire ! ».

 

L'opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Op Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaireOp Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaire
Op Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaireOp Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaire
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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 18:45
Ebola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry

 

20/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 19 janvier 2015, monsieur Jean Marc Todeschini, secrétaire d’Etat aux anciens combattants et à la mémoire (SEDACM), a inauguré le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry mis en œuvre par le Service de santé des armées dans le cadre de l’action des armées françaises dans  la lutte contre Ebola.

 

M. Todeschini a été accueilli par le commandant du détachement français et celui de la base de l’armée l’air guinéenne qui abrite le CTS. Pour visiter le centre, le secrétaire d’Etat et le ministre guinéen de la santé ont suivi le circuit du patient : zone d’accueil et de transit, zone d’hospitalisation composée de 10 chambres individuelles à usage unique avec ses différents sas d’habillage et de déshabillage, puis zone médicale de transit, avant de se rendre dans le laboratoire puis la pharmacie. « Les soignants sont en première ligne dans la lutte contre Ebola, il faut leur garantir l'accès aux soins » a-t-il déclaré, avant de saluer «le travail acharné, efficace et solidaire réalisé par les 120 personnes déployées dans ce centre ».

 

Le CTS propose une offre de soins spécifique aux soignants guinéens et de toute nationalité qui œuvrent en première ligne dans la lutte contre Ebola. Il leur assure une prise en charge médicale basée sur le damage control infectiologie, c’est-à-dire le traitement symptomatique de chaque trouble pour palier à la défaillance d’organes. Le patient sera pris en charge par les soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires, en chambre individuelle à usage unique spécialement conçues. Ainsi, l’intimité du patient et la relation soignant-patient pourront être assurées. Les familles seront également accueillies pour les visites dans un espace communautaire.

 

Cette structure de soins unique et entièrement autonome a été construite en un mois par un détachement interarmées de militaires français.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Dorénavant, les armées assurent le fonctionnement d’un centre de traitement des soignants (CTS) destiné à prendre en charge les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Ebola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de ConakryEbola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry
Ebola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de ConakryEbola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry
Ebola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de ConakryEbola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry
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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 11:45
Ebola : immersion au centre de traitement des soignants

 

19/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 14 janvier 2015, le personnel soignant du Service de santé des armées a rejoint le CTS de Conakry. Depuis ce jour, ils prennent leurs marques dans ce nouvel outil de travail construit sur la base aérienne principale.

 

Au programme de cette phase d’immersion : « les procédures d’habillage et de déshabillage à apprendre par cœur, savoir se repérer et se déplacer avec la tenue de protection », explique le médecin chef des services Granier, chef du centre. Les cours pratiques s’enchainent en petits groupes dans les différents SAS.  Car les médecins, infirmiers, hygiénistes, la plupart issus des HIA, doivent rapidement s’adapter à ce nouvel environnement avant la mise en service du centre prévue le 23 janvier.  Un challenge que tous les soignants s’appliquent à relever : « j’ai hâte d’accueillir le premier patient, de mettre en œuvre ce que j’apprends et répète depuis ces dernières semaines et surtout, d’humaniser la maladie » explique une infirmière qui sera en zone hospitalisation. Cette phase d’immersion complète la formation dispensée avant le départ : théorique par e-learning à l‘Ecole du Val-de-Grâce puis pratique au centre opérationnel santé de La Valbonne.

 

Le 17 janvier, un symposium a rassemblé l’ensemble des acteurs, guinéen et internationaux, de la lutte contre Ebola au CTS. Ils ont visité et particulièrement apprécié le centre qui pourra accueillir leur personnel soignant en cas de suspicion de contamination.

 

Le centre a été construit en un mois par un détachement de l’armée de Terre : 3 zones distinctes d’une surface totale de 1500m2 et 10 lits d’hospitalisation dont un de soins intensifs. Il est réservé aux soignants qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Ebola : immersion au centre de traitement des soignants
Ebola : immersion au centre de traitement des soignantsEbola : immersion au centre de traitement des soignants
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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 15:55
Le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) et son expertise

 

source entreprisespartenairesdeladefense.fr
 

Une nouvelle plaquette pour tout savoir sur le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) et son expertise

 

. Le Centre de transfusion sanguine des armées aujourd’hui…

 

. Comment et où effectuer un don de sang aux profits des militaires blessés en services (opérations extérieures…) et des patients traités dans les hôpitaux militaires…

 

. Le plasma lyophilisé (PLYO) le plasma de l’urgence à l’efficacité prouvée au combat… (voir la video ci-dessous)

 

Pour tout savoir, télécharger la toute nouvelle plaquette présentant le CTSA et son expertise

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:55
DCI et le SSA s'allient pour des prestations de formation dans le domaine médical

 

07.01.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

L'externalisation, je l'ai écrit à plusieurs reprises, touche aussi le domaine médical (voir ici un post sur l'externalisation du soutien médical ou encore ici) et en particulier celui de la formation des personnels militaires aux gestes de premiers secours ou à la médecine de combat.

Il existe aux USA et en Australie, par exemple, des entreprises spécialisées dans ce type de formation et qui offrent leurs services aux personnels des forces armées, aux entreprises de sécurité et aux sociétés qui déploient leurs employés dans des zones à risques.

La France n'est désormais plus absente dans ce créneau. En effet, DCI a signé une convention cadre avec la direction du Service de Santé des Armées (SSA) afin de proposer des prestations de formation (opérationnelle et universitaire), d’expertise et matériels associés à l’étranger. 

DCI va ainsi fournir des formations initiales et spécialisées, validées par le SSA et en coordination avec lui. La mise en place de cette nouvelle offre Santé se fera lors du premier semestre 2015. Plusieurs pays étrangers ont déjà indiqué leur intérêt pour ce type de formation.

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