Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 07:20
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

17/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 15 août 2015, la frégate de lutte anti sous-marine Montcalm a conduit au large des côtes chypriotes des activités de coopération avec le destroyer américain USS Porter.

 

Réalisée alors que cette année célèbre le 71ème anniversaire du débarquement en Provence au cours duquel le croiseur Montcalm s’était illustré par l’efficacité de son appui feu, cette opération était riche de sens pour les équipages.

Le Montcalm et l’USS Porter ont réalisé des entraînements conjoints de lutte anti sous-marine, de liaison de données tactiques et de tir au canon sur une cible flottante. Ces entraînements conduits avec succès visaient à entretenir la capacité de la marine nationale et de l’US Navy à opérer conjointement et immédiatement si cela devait être nécessaire.

En outre, un échange de personnel a permis à dix marins du Montcalm de monter à bord du destroyer américain le temps d’une journée, tandis que dix marins américains étaient accueillis par leurs homologues français. Le Lynx de la flottille 34F a également pris part aux échanges en effectuant plusieurs appontages, décollages et du vertical replenishment (ravitaillement vertical) sur la plateforme hélicoptère du bâtiment allié.

 

Suite de l’article

photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 17:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

20/08/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 12, 13 et 17 août 2015, un avion de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale a de nouveau survolé la Méditerranée centrale à des fins de renseignement sur le trafic dans cette zone. Depuis le 3 juillet, la France apporte une contribution opérationnelle à l’opération EUNAVFOR MED, lancée le 22 juin 2015 par l’Union européenne.

 

Lire la suite de l'article...

 

Note RP Defense : op. EUNAVFOR MED sur Facebook

EUNAVFOR MED : Trois nouvelles missions aériennes de renseignement

La Marine nationale participe de façon permanente et à hauteur de 10% de ses effectifs, à la protection du territoire national. Ainsi, plus de 3000 marins sont engagés en métropole (500  outre-mer) au titre des opérations permanentes de protection du territoire national.

 

L’ensemble des unités de la Marine participe à un dispositif permanent de renseignement, de surveillance et d’actions, à terre comme en mer, de mise en sécurité globale du littoral métropolitain et de ses approches sur près de 6000 km de côtes.

 

Ainsi un Falcon 50 a été déployé ces dernières semaines en Méditerranée afin d’assurer une mission de sûreté des approches maritimes du territoire.

 

Le  Falcon 50 est un avion de surveillance et d’intervention maritime (AVSIMAR), remplissant des missions de :

- surveillance (ZEE, approches maritimes), recherche de renseignement ;

- secours (SECMAR (secours maritime), SAR (search and rescue)) ;

- lutte contre les pollutions maritimes ;

- surveillance et police des pêches ;

- surveillance et lutte contre les trafics illicites (narcotrafic, piraterie, immigration clandestine).

Partager cet article
Repost0
3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 16:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

03/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Plus de trois mois après son appareillage de Toulon et avec plus de 17 000 milles nautiques parcourus (31 000 km), la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin a retrouvé le 2 août 2015 son port-base à Toulon.

 

Le bâtiment revenait d’un déploiement en Méditerranée orientale, durant lequel il a rempli une mission de surveillance de l’espace aéromaritime et sous-marin, en coopération avec les forces navales alliées. Cette opération, qui s’inscrivait dans le cadre de la fonction stratégique « connaissance et anticipation » a permis à la France d’acquérir une vision toujours plus complète et significative de la situation dans une zone complexe sensible aux crises et aux divers trafics.

Avec le détachement de la flottille 36F embarqué à bord, le Forbin a pu mettre en œuvre un hélicoptère Panther principalement lors de missions de surveillance maritime et de recueil de renseignement.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 20:45
photo MIL.be

photo MIL.be

 

06/07/2015 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Le commandant de la Composante Marine a rendu visite au personnel du Godetia le week-end des 4 et 5 juillet. La participation du navire et de son équipage à l’opération FRONTEX en Méditerranée venait de prendre fin. Le personnel aura sauvé plus de 1 600 personnes fuyant les conflits en ayant pris la mer depuis les côtes libyennes et tunisiennes.

 

« Je n’ai pas pu rendre visite à l’équipage du Godetia plus tôt car il était très occupé », explique l’amiral de flottille Georges Heeren, commandant de la Composante Marine. Le Godetia a, en effet, patrouillé dans la Méditerranée durant sept semaines, secourant des embarcations en danger. « Il s’agit d’une mission d’urgence que nous menions à la demande de l’Italie, en tant que navire militaire de première importance au sein de l’opération FRONTEX. »

 

« Les informations concernant les embarcations présentes en mer nous venaient d’avions, d’hélicoptères, de drones ou d’autres navires », explique l’enseigne de vaisseau Cedric Deconinck, officier de navigation. « Nous nous dirigions alors rapidement vers l’embarcation présentant le plus de risques pour ses occupants en passe de chavirer ou montrant des signes de déshydratation importante. » Sur place, des zodiacs étaient mis à l’eau avec des plongeurs et des para-commandos pour la sécurité ainsi que des matelots chargés de gilets de sauvetage.

 

photo MIL.bephoto MIL.bephoto MIL.be
photo MIL.bephoto MIL.be
photo MIL.bephoto MIL.be
photo MIL.bephoto MIL.bephoto MIL.be

photo MIL.be

À bord, les migrants étaient accueillis par du personnel administratif et médical. Les femmes et les enfants étaient mis à l’abri dans un conteneur pendant que le Godetia se dirigeait à vive allure vers le port le plus proche pour remettre les naufragés aux autorités italiennes. Le 30 juin, lors de sa dernière opération de sauvetage, le Godetia recueillait les occupants de trois embarcations gardés à bord durant plus d’un jour et demi pour avoir le temps d’arriver à quai. Ces conditions de travail et de vie auront été marquantes pour tous mais l’équipage a accompli sa mission avec professionnalisme en évitant tout accident. Ce qui rend son commandant de bord, le capitaine de frégate Philippe De Cock, particulièrement satisfait : « Chapeau, je suis vraiment fier de mon équipage ! »

Vidéo : Wim Cochet & VRT

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:55
La DGA choisit DES (Défense Environnement Services) pour ses sites de la Méditerranée


05.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

DES va fournir des "prestations multiservices à la personne et multitechniques de soutien courant aux activités de DGA Essais de Missiles site Méditerranée : Iles du Levant, de Port Cros, beaching de Port Pothuau et garage des Salins à Hyères".

L'avis est daté du 30 juin (à lire ici).

La société DES et son co-traitant: TFN PROPRETE PACA se partageront les 2 236 017,22 euros du marché qui court sur 4 ans.

Expert du Facility Management, Défense Environnement Services est une co-entreprise de Veolia (services aux entreprises, 51% du capital) et DCNS (industrie de défense navale, avec 49% du capital).

 

BdD de Creil. DES intervient déjà sur la BdD de Creil en partenariat avec le groupe Elior, au sein du groupement AVEDES. C'est à Creil et sur ses sites associés : Beauvais, Amiens, Senlis, Meaux-Chambry, qu'a été mis en place le premier marché d’externalisation des fonctions support des Bases de Défense.

Le marché actuel de Creil arrive à expiration et un nouvel attributaire sera annoncé à la rentrée.

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:50
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juillet 2015, un avion de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale a survolé la Méditerranée centrale à des fins de renseignement sur le trafic de migrants en Méditerranée. Il s’agissait de la première contribution opérationnelle de la France à l’opération EUNAVFOR MED, lancée le 22 juin par l’Union européenne.

 

L’avion, en provenance de la base d’aéronautique navale de Lann Bihoué, dans le Morbihan, a décollé de la base d’aéronautique navale de Hyères à 10h locale. Un ravitaillement en carburant à Sigonnella, en Italie, lui a permis de réaliser un survol de trois heures au large de la Sicile. Le renseignement collecté a été transmis à l’état-major tactique de l’opération. Cette structure d’une centaine de militaires européens, au sein de laquelle trois militaires français sont insérés, est embarquée à bord du porte-aéronefs italien Cavour.

 

Cette mission de renseignement s’inscrit dans le cadre de la première phase de l’opération EUNAVFOR MED, consacrée à la surveillance et à la collecte de renseignements sur les réseaux de trafic de clandestins dans la partie sud de la Méditerranée centrale.

 

EUNAVFOR MED

 

Le 22 juin, le conseil de l’Union européenne a décidé le lancement de l’opération EUNAVFOR MED destinée à « mettre fin au modèle économique des trafiquants en Méditerranée ». L’opération a pour le moment été lancée dans sa phase initiale uniquement. Elle est axée sur la surveillance et l'évaluation des réseaux de passeurs et de trafiquants d'êtres humains dans la partie sud de la Méditerranée centrale.

 

Les armées françaises contribuent activement à cette mission au travers de différents volets :

-  la fourniture de renseignement selon les besoins exprimés par l’Union européenne (photos satellitaires, photos aériennes, synthèses de renseignement, renseignements bruts). Des moyens aériens de surveillance maritime ainsi que des moyens de renseignement satellitaires sont ponctuellement mobilisés à cette fin.

-  l’occupation de postes d’importance au sein des états-majors de l’opération. Une dizaine de militaires français sont insérés au sein des états-majors opératif et tactique de l’opération. Un officier général français, le contre-amiral Hervé Bléjean, occupe le poste d’adjoint au commandant de l’opération, au quartier général d’EUNAVFOR MED basé à Rome.

 

La première phase est un préalable indispensable à toute autre action de l’Union européenne. Elle doit préparer, à terme, la lutte contre cette forme d’exploitation humaine.

Partager cet article
Repost0
28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 11:55
Héphaïstos : lancement de l’édition 2015 de la campagne anti feux de forêts

 

26/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 juin 2015 débute la campagne Héphaïstos 2015 de lutte contre les feux de forêts en zone méditerranéenne pour une durée d’environ 3 mois. L’an dernier, 1 501 hectares de forêt ont brûlé dans les départements méditerranéens pour 666 feux détectés.

 

Le plan Héphaïstos, protocole d'accord entre le ministère de la défense et le ministère de l'intérieur, prévoit la mise à disposition des autorités civiles de moyens militaires pour faire face à l'aggravation du risque feux de forêts dans cette région en période estivale. Dans cette mission, les armées interviennent chaque année en étroite coordination avec les unités militaires de la sécurité civile, les sapeurs-pompiers, l'office national des forêts.

 

Cette année, face à un contexte opérationnel dense pour les armées, la contribution des armées à ce dispositif interministériel a été maintenue, bien qu’allégée. Une cinquantaine de militaires, 17 véhicules, 3 hélicoptères et 2 camions ravitailleurs seront ainsi déployés.

 

Parmi ce dispositif, 20 militaires déployés en Corse sous forme de « modules adaptés de surveillance » (MAS) assureront une surveillance des massifs forestiers afin de détecter tout départ de feux, et informeront la population sur les arrêtés préfectoraux interdisant l’accès à certains massifs.

 

Un groupe de Génie du 19e régiment du génie de Besançon sera positionné dans le Var et l’Aude, pour ouvrir si besoin des pistes forestières nécessaires aux colonnes de sapeurs-pompiers pour approcher au plus près des incendies.

 

D’autre part, trois hélicoptères du 1er régiment d’hélicoptères de Phalsbourg seront en alerte permanente au Cannet des Maures. Assurant le transport des sapeurs militaires des unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile dans des zones inaccessibles par la route, ils assurent éventuellement le rôle de poste de commandement volant.

 

Enfin, trois officiers et trois opérateurs de surveillance aérienne seront mis en place auprès de la cellule des opérations aériennes de l’état-major du préfet de zone de défense et de sécurité. Dans le but de garantir la sécurité des vols, cette cellule apportera son expertise aéronautique et assurera la coordination de l’ensemble des moyens aériens liés aux opérations menées contre les feux, aux entraînements et aux activités hélicoptère.

 

La mission Héphaïstos constitue l’une des missions permanentes des armées françaises en protection du territoire national, avec l’opération Sentinelle, les postures permanentes de sûreté aérienne et de sauvegarde maritime, et la lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane ainsi que la protection permanente du centre spatial guyanais. Ces engagements permanents sont complétés d’engagements ponctuels sur des besoins spécifiques tels que la contribution à la sécurisation de grands événements, ou au secours à la population en cas de besoin. Chaque jour, 10 000 militaires sont en moyenne mobilisés en métropole et en outre-mer en protection du territoire français.

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:50
Conseil européen, 25-26/06/2015


18.06.2015 Conseil européen
 

Principaux points de l'ordre du jour

À la réunion du Conseil européen des 25 et 26 juin, il sera question des migrations. Les dirigeants devraient se pencher tout particulièrement sur la politique en matière de répartition, de réinstallation et de retour. Ils attendent aussi avec intérêt la conférence de La Valette, à laquelle doivent participer les pays d'origine et de transit en Afrique.

Les chefs d'État ou de gouvernement aborderont les défis en matière de sécurité auxquels l'Union européenne est confrontée. Ils débattront d'une révision de la stratégie européenne de sécurité et feront le point sur les travaux en cours dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

 

Les dirigeants aborderont aussi les questions économiques; ils concluront le Semestre européen 2015 et feront le point de la situation concernant le partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP), ainsi que le Fonds européen pour les investissements stratégiques.  
 
Le Conseil européen approfondira la discussion et fournira des orientations sur la stratégie numérique et sur le rapport de l'Union économique et monétaire (UEM) concernant l'amélioration de la gouvernance économique dans la zone euro.

Ces principaux points à l'ordre du jour présentent les grands dossiers que le Conseil européen devrait traiter lors de sa réunion. La liste n'est pas exhaustive et pourrait encore être modifiée.

Projet d’ordre du jour annoté — Conseil européen, 25 et 26 juin 2015

Partager cet article
Repost0
12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 19:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

12 Mai 2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le groupe aéronaval (GAN) rassemblé autour du porte-avions Charles de Gaulle et formant la Task Force 473 (TF) a franchi le canal de Suez le 12 mai. L’arrivée du GAN en mer Méditerranée, quatre mois après avoir quitté son port base, marque le début de la dernière phase du déploiement Arromanches.

 

Débuté le 13 janvier 2015, le déploiement Arromanches 2015 a conduit dans les zones d’intérêt stratégique pour la France en Océan Indien et dans le Golfe arabo persique (GAP), le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne – qui a relevé en cours de mission son homologue britannique le HMS Kent – ainsi qu’un sous-marin nucléaire d’attaque.

 

 L’objectif de cette mission de pré-positionnement stratégique est de contribuer à la sécurité maritime des espaces traversés grâce notamment au renforcement des liens avec les principaux partenaires de notre pays, de contribuer au renforcement de la connaissance des différentes zones, et bien entendu de s’intégrer aux opérations en cours ou qui pourraient se déclencher. Dans ce cadre, le groupe aéronaval a participé aux exercices White Shark avec les forces armées saoudiennes, Varuna avec la marine indienne et durant 8 semaines à l’opération Chammal au large de l’Irak.

 

Il se trouve désormais en Méditerranée occidentale où il patrouille au large de zones rendues sensibles par la succession de crises qui s’y sont déroulées. Il effectuera ensuite des manœuvres au profit des jeunes pilotes de chasse de l’école de l’aviation embarquée avant d’amorcer son retour vers Toulon, prévu avant la fin du mois.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Fin avril 2015, la frégate anti-aérienne Cassard a terminé sa mission de présence en Méditerranée centrale et orientale.

 

Durant plusieurs semaines, afin de permettre à notre pays de disposer d’une appréciation autonome de la situation, le Cassard a effectué une mission de « connaissance et d’anticipation », comprenant une mission prioritaire de renseignement sur les points sensibles de la Méditerranée, et une mission secondaire de coopération avec les marines présentes dans la zone.

 

Profitant de la liberté de navigation entre ces deux théâtres d’opération distants de près de 1 500 km, le Cassard, qui avait appareillé de Toulon le 20 mars 2015, a mené pendant ses 40 jours sur zone une patrouille de plus de 7 900 Nq (env. 15 000 km), ponctuée par quatre escales.

 

Pour remplir sa mission, la frégate a orienté ses radars, ses capteurs optroniques, électromagnétiques et de guerre électronique, ainsi que son hélicoptère, dans tous les azimuts et dans les trois dimensions. Le Cassard a également veillé sur les liaisons de données tactiques pour classifier et analyser l’activité maritime, mais aussi aérienne et terrestre, dans un rayon de 300 km autour de lui. C’est ainsi qu’en moyenne, quotidiennement, 35 navires étaient relocalisés et 70 aéronefs militaires (chasseurs, hélicoptères, drones, avions de transport) étaient détectés et reportés.

 

En étudiant cette activité, en la comparant avec les comptes-rendus des bâtiments précédents, en la fusionnant avec d’autres sources de renseignements, le Cassard a ainsi été capable d’offrir quotidiennement aux états-majors centraux un premier niveau d’interprétation et d’évaluation autonome de la situation sur les zones de crises. Grâce à ses moyens de communication satellitaire, il leur a également reporté en direct tout événement jugé utile ou suspect.

 

Pour compléter ce travail de renseignement, ce déploiement a aussi été l’occasion de resserrer nos liens de coopération avec certains de nos principaux alliés, la Grande Bretagne et les Etats-Unis notamment. En effet, à l’occasion de rencontres et d’activités d’entraînements communs, les informations et points de vue ont pu être confrontés.

 

Enfin, cette mission a été mise à profit pour affirmer la présence de la France dans une de ses principales zones d’intérêt. Le Cassard a ainsi démontré son savoir-faire et a entretenu les liens d’amitié et de collaboration avec nos partenaires libanais, israéliens, turcs et grecs.

 

Après 42 jours d’absence du port-base à Toulon, le Cassard rentre « à la maison », avec la satisfaction du devoir accompli, après avoir passé le relais à la frégate de défense aérienne Forbin qui, à son tour, portera le pavillon français durant plusieurs semaines en Méditerranée orientale.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale


02/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le samedi 2 mai 2015, le patrouilleur de haute mer de la Marine nationale « Commandant Birot » a porté assistance à trois embarcations signalées en détresse en haute mer, au nord des côtes libyennes. Cette mission de sauvetage était conduite sous la responsabilité du Centre de coordination des opérations de sauvetage de Rome (MRCC Rome - Maritime rescue coordination center).

 

Arrivée sur zone, le « Commandant Birot » a porté secours à plusieurs dizaines de naufragés en détresse et intercepté deux présumés « passeurs ». Au bilan, 217 hommes ont été recueillis par l’équipage de la marine. Deux naufragés ont été pris en charge par le médecin et les infirmiers militaires français à bord.

Le patrouilleur de haute mer de la marine fait actuellement route vers un port italien qui sera désigné par le MRCC Rome.  À leur arrivée à terre, les personnes secourues et les passeurs seront remis aux autorités italiennes.

Depuis la décision du Conseil européen  le 23 avril 2015 de renforcer la présence de l’Union européenne en mer, la France à mis à disposition de l’agence FRONTEX un bâtiment de la Marine nationale. Le Commandant Birot a rejoint le 27 avril la zone de l’opération Triton où il patrouille dans un secteur s’étendant du sud de la Sicile au sud de l’Italie.

 

REPÈRES

 

FRONTEX : créée par le Conseil en 2004, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (FRONTEX) est opérationnelle depuis le 1er mai 2005. Elle vise à coordonner entre les États membres les opérations en matière de gestion des frontières extérieures. Outre sa responsabilité en matière de formation, d’analyse des risques et de recherche technologique, les principales missions de FRONTEX consistent à apporter une assistance technique et opérationnelle aux États membres en matière de gestion des frontières extérieures et à leur fournir l’appui nécessaire pour organiser des opérations de retour conjointes. De plus, l’agence met à disposition des États membres une force de réaction rapide composée d’un vivier de gardes-frontières européens, dont le déploiement peut intervenir en cas de crise.

 

OPERATION TRITON : lancée le 1ernovembre 2014 et dirigée depuis l’ICC (International Coordination Center - centre de coordination international) de FRONTEX à Rome, cette opération navale a pour objectif de surveiller et de contrôler les flux migratoires en direction de l’Italie et des autres Etats de l’Union européennes. En cas de détresse en mer, les opérations de sauvetage sont coordonnées par le MRCC de Rome.

 

LE COMMANDANT BIROT : ce patrouilleur de haute mer assure des missions de surveillance de nos approches maritimes (Posture permanente), de service public (sauvetage, police des pêches), d’escorte de bâtiments en zone de crise (lutte contre les trafics, la piraterie et le terrorisme maritime) et des déploiements opérationnels plus lointains (Océan indien, Golfe de Guinée…).

 

LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION ILLEGALE : ces actions s’inscrivent dans un cadre interministériel (Action de l’État en mer) et  international pour ce qui est des opérations coordonnées par l’agence européenne FRONTEX. Cette lutte est prioritairement dirigée contre les réseaux criminels qui exploitent la situation des migrants et qui les mettent en danger. Les opérations de lutte contre l’immigration illégale s’apparentent le plus souvent à de véritables actions d’urgence de sauvetage en haute mer, compte tenu de l’état des embarcations dans lesquelles naviguent les migrants. Elles revêtent par ailleurs une dimension humanitaire à laquelle les équipages de la Marine nationale sont formés et entraînés.

En 2014, la Marine nationale a intercepté près de 170 embarcations  et  170 passeurs et porté secours à près de 2 900 immigrants clandestins.

 

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

28/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 26 avril 2015, dans le cadre de son déploiement opérationnel en Méditerranée orientale, la  frégate de défense aérienne Forbin a conduit avec le destroyer américain USS Laboon différentes activités de coopération opérationnelle.

 

Cette rencontre a permis aux deux unités de partager leur expérience de la zone et de mener à bien de nombreux exercices conjoints : défense aérienne (ADEX), navigation de groupe, exercice de tirs, entraînement à l’utilisation de fréquences tactiques et de liaisons de données… Les activités aériennes n’ont pas été en reste, le Panther du détachement 36F du Forbin a pu réaliser une séance  d’appontages sur la plateforme hélicoptère de l’USS Laboon.

 

Accompagnant le commandant de l’USS Laboon, une délégation américaine composée de quartiers-maîtres, officiers mariniers et officiers de toutes spécialités (cuisinier, manœuvrier, secrétaire, opérateur du central operations, mécanicien, etc.) a été accueillie par les marins du Forbin. Cela a été l’occasion de leur faire découvrir les capacités opérationnelles du bâtiment autant que la gastronomie française, le temps du déjeuner.

 

Parallèlement, des représentants du Forbin se sont rendus à bord du destroyer américain pour améliorer leurs connaissances du fonctionnement d’une unité de l’US Navy.

 

A l’issue d’une journée riche en partage d’expérience, les deux bâtiments ont repris leur patrouille en Méditerranée orientale. Ces contacts à la mer sont autant d’occasion de renforcer l’interopérabilité avec l’US Navy, dans la perspective d’une coordination toujours plus fluide lors d’engagements conjoints.

 

Le déploiement de bâtiments de la Marine nationale en Méditerranée centrale et orientale se réalise dans le cadre d’une mission de présence quasi-permanente des armées françaises dans cette zone d’intérêt stratégique.  Il s’inscrit dans le cadre des fonctions stratégiques « connaissance – anticipation » et « prévention ». Lors de ces déploiements, les actions de coopération avec les marines alliées sont régulières.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:50
FRONTEX : la France répond à l’appel du Conseil européen

 

28/04/2015 Ministère de la Défense

 

Face à la tragédie de la situation humanitaire en Méditerranée, le Conseil européen a décidé le 23 avril 2015 de renforcer la présence de l’Union européenne en mer, afin d’« éviter toute nouvelle perte de vies humaines ».

 

Face à l’urgence de cette situation, la France a immédiatement proposé à l’Union Européenne la mise à disposition d’un bâtiment de la Marine nationale. Cette proposition ayant été acceptée par l’agence FRONTEX, l’aviso Commandant Birot a rejoint hier la zone de l’opération Triton où il patrouillera dans un secteur s’étendant du sud de la Sicile au sud de l’Italie.

La France est ainsi la première nation européenne à répondre dès à présent à l’appel du Conseil européen en fournissant un bâtiment à l’opération Triton. La rapidité de cette réponse est rendue possible grâce au dispositif permanent de la Marine nationale en Méditerranée.

 

Avant d’entamer sa mission, l’aviso Commandant Birot a rejoint le port italien de Brindisi dans la journée du samedi 25 avril où l’équipage a embarqué du matériel médical et sanitaire du Service de santé des armées (SSA), acheminé depuis la France par un avion de la Marine nationale.

 

REPÈRES

FRONTEX : Créée par le Conseil en 2004, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l’Union européenne (FRONTEX) est opérationnelle depuis le 1er mai 2005. Elle vise à coordonner entre les Etats membres les opérations en matière de gestion des frontières extérieures. Outre sa responsabilité en matière de formation, d’analyse des risques et de recherche technologique, les principales missions de FRONTEX consistent à apporter une assistance technique et opérationnelle aux Etats membres en matière de gestion des frontières extérieures et à leur fournir l’appui nécessaire pour organiser des opérations de retour conjointes. De plus, l’agence met à disposition des Etats membres une force de réaction rapide composée d’un vivier de gardes-frontières européens, dont le déploiement peut intervenir en cas de crise.

 

OPÉRATION TRITON : Lancée le 1er novembre 2014, cette opération navale a été confiée à FRONTEX. Elle vise à patrouiller près des côtes, sur une zone comprenant le sud de la Sicile et le sud de l’Italie. Cette opération est supervisée par les autorités italiennes.

 

AVISO COMMANDANT BIROT (F 796) : Mis en service le 14 mars 1984, l'aviso Commandant Birot est un aviso-patrouilleur de haute mer de la Marine nationale. Il remplit des missions de soutien aux forces sous-marines stratégiques, de surveillance des approches maritimes et de surveillance maritime outre-mer, mais aussi des missions dites de service public (sauvetage, police des mers, etc.). D’un déplacement de 1400 tonnes à pleine charge, le Commandant Birot est armé par un équipage de   90 marins. Neuf bâtiments de ce type sont actuellement en service dans la Marine nationale.

 

Pour plus de renseignement sur le site de la marine nationale.

Partager cet article
Repost0
13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 16:30
Passex franco-américaine pour le « Cassard »

 

10/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 au 8 avril 2015, la frégate antiaérienne Cassard, déployée en Méditerranée depuis le 26 mars, a conduit aux larges des côtes de Chypre, une série des manœuvres conjointes avec les unités de la marine américaine présentes dans cette zone.

 

Le Cassard a réalisé des exercices avec les deux destroyers de l’US Navy l' USS Laboon et l' USS Ross, qui sont, au même titre que les bâtiments français, des acteurs incontournables dans la  Méditerranée, région d’intérêt stratégique pour la France. L’objectif de ces manœuvres était le renforcement de l’interopérabilité des deux marines alliées.

 

Transferts de personnels, tirs d’artillerie conjoints, évolutions tactiques et appontages et décollages de l’hélicoptère français Panther sur les bâtiments américains ont rythmé ces deux journées. Au cours de ces activités, notamment par la précision de leur tir, les équipages français et américains ont pu constater qu’ils avaient un savoir-faire et des procédures très similaires, permettant d’obtenir des performances équivalentes.

 

Ce type de coopération permet aussi de partager avec nos alliés dans cette région des procédures communes, mais aussi des informations, analyses des menaces et retour d’expériences différents qui participent pleinement à l’appréciation générale de situation. Cet entraînement a aussi renforcé l’interopérabilité et les liens de confiance qui existent depuis des décennies entre les deux marines amies.

 

Déployée en Méditerranée orientale depuis le 20 mars, la frégate Cassard y a relevé la frégate La Fayette. Dans cette partie de la Méditerranée traversée par d’importants flux maritimes et dont plusieurs pays riverains connaissent de graves tensions, le Cassard prend part à la sécurisation et au contrôle des voies maritimes et participe au recueil de renseignement et à l’entretien de la connaissance générale de la zone.

 

Au cours de leurs missions en méditerranée orientale, les bâtiments français conduisent régulièrement des entraînements avec les pays riverains, mais également avec des navires alliés présents dans la zone afin d’améliorer notre interopérabilité et d’être en mesure d’effectuer des missions opérationnelles conjointes ou en coalition.

Passex franco-américaine pour le « Cassard »
Passex franco-américaine pour le « Cassard »
Passex franco-américaine pour le « Cassard »
Partager cet article
Repost0
19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 17:45
L’AP-OTAN affirme sa solidarité avec la Tunisie contre le terrorisme

 

Paris / Bruxelles, 19 mars 2015 - nato-pa.int

 

Après l’attentat meurtrier au musée du Bardo mercredi 18 mars, l’Assemblée parlementaire de l’OTAN a exprimé aujourd’hui sa solidarité avec la Tunisie par la voix de Gilbert Le Bris, président du Groupe spécial Méditerranée et Moyen-Orient.


« Je condamne fermement l’attentat odieux qui a frappé Tunis hier. Mes pensées et celles de tous mes collègues de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN vont aux victimes, aux blessés, à leurs familles et à leurs proches.

 

 

Lire la suite

 

Partager cet article
Repost0
18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
photo BPC Mistral - Marine Nationale

photo BPC Mistral - Marine Nationale

 

2 mars 2015 par BPC Mistral – Marine Nationale

 

Le BPC « Mistral » a conduit durant ces trois dernières semaines, en Méditerranée, de nombreux exercices visant notamment à qualifier de jeunes pilotes de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) à l’appontage, mais aussi différents régiments de l’armée de terre au débarquement amphibie. Le « Mistral » a par ailleurs mené des entraînements de ravitaillement à la mer, de lutte contre un sinistre, de tir sur buts flottants et contre avions.

 

Au cours de cette sortie à la mer, riche en activités, le « Mistral » avait également pour objectif d’acquérir la qualification supérieure pour la maîtrise de ses capacités opérationnelles (MACOPS) en situation de combat. En effet, lorsqu’un bâtiment navigue sous menace, une organisation interne spécifique est mise en place afin de maintenir son aptitude à poursuivre sa mission, suivant la priorité d’action fixée par le commandant. Elle permet également au commandant de connaître, en temps réel, au poste de combat, la situation matérielle et humaine de son bâtiment.

 

Nécessitant entraînement et investissement de la part de tout l’équipage, la maîtrise des capacités opérationnelles est évaluée par la division entraînement d’ALFAN. Embarqués à bord du « Mistral », les entraîneurs ont évalué l’aptitude de l’équipage à faire face à de nombreux sinistres et avaries, à des pertes humaines et matérielles conséquentes et aux reconfigurations nécessaires. Ils ont également examiné l’arrimage de combat dans tout le bord, les connaissances théoriques et pratiques des marins sur le secourisme de combat ainsi que l’organisation générale : mini-vérifications et investigations de contrôle, comptes-rendus correspondants, diffusions régulières de la situation etc. Ils ont également assisté au « mess in action », temps calme permettant à l’ensemble de l’équipage de se restaurer, tout en restant au poste de combat, en se répartissant sur un créneau total de moins de 75 minutes (préparation-repas-rangement du matériel compris).

 

A l’issue de cette journée et après un débriefing très constructif au cours duquel les experts ont souligné en particulier une grande implication des marins, le BPC « Mistral » s’est vu attribuer la qualification supérieure attestant la maîtrise significative de ses capacités opérationnelles au combat. Cette certification, motif d’une grande satisfaction pour l’équipage, est le fruit de nombreux entraînements, de sessions de formation du personnel au secourisme de combat ainsi qu’aux techniques de lutte contre un sinistre et de l’exploitation des retours d’expériences.

 

Après avoir mené à bien, sans relâche, ces entraînements difficiles, le BPC « Mistral » reste ainsi prêt à remplir tous les types de missions en situation de menace et de combat qui pourraient lui être confiées.

photos BPC Mistral - Marine Nationalephotos BPC Mistral - Marine Nationale

photos BPC Mistral - Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:50
Federica Mogherini HR of the Union for Foreign Affairs and Security Policy, Vice-President of the Commission

Federica Mogherini HR of the Union for Foreign Affairs and Security Policy, Vice-President of the Commission

 

05-03-2015 Par RFI

 

La Commission européenne décide de lancer la refonte de sa politique de voisinage, c'est-à-dire la façon dont elle gère ses relations avec ses voisins, qu'il s'agisse des anciennes Républiques soviétiques situées à l'est ou des pays du pourtour méditerranéen. Depuis dix ans, la situation a considérablement changé avec des conflits aux portes de l'Europe. Pour Federica Mogherini, la nouvelle chef de la diplomatie de l'UE, l'ancienne approche ne suffit plus.

 

Lire l’article

 

Partager cet article
Repost0
5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 13:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

5 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Une période  d’entraînement qualifiant d’environ un mois vient de s’achever en Méditerranée. Particularité de cette dernière ? Elle aura été conduite simultanément par deux frégates, la frégate antiaérienne Cassard et la frégate anti-sous marine Jean de Vienne.

 

La MECO permet aux unités d’acquérir leur qualification opérationnelle, couvrant l’intégralité des domaines de lutte, y compris le domaine de prédilection de chaque frégate : lutte anti-aérienne pour le Cassard,  lutte sous la mer pour le Jean de Vienne. «Cette MECO conduite sur deux unités simultanément permet non seulement de mutualiser les moyens mis en œuvre pour les entraîner, mais aussi de créer une certaine émulation entre elles»  affirme le chef de la division entraînement de la force d’action navale.

 

La première semaine a été traditionnellement consacrée à des entraînements à quai, portant notamment sur la sécurité et la protection-défense du bâtiment. Point d’orgue de cette première période, la préparation physique et mentale du combattant (PPMC) aura permis de souder  chaque équipage en leur donnant l’occasion de faire face ensemble aux épreuves préparées par les entraîneurs de la force d’action navale, dans des conditions météorologiques propres à éprouver l’endurance du marin. Les semaines suivantes ont permis de consolider les savoir-faire collectifs indispensables pour qu’un équipage puisse remplir ses missions.

 

L’entraînement entre frégates, auquel s’ajoute le concours du sous-marin d’attaque Casabianca, du pétrolier ravitailleur Marne et des flottilles 36Fet 34F ont développé les aptitudes des marins à faire face à une multitude de scénarii. Ravitaillement, transport de charges, appontages, treuillages, détection, tirs, lutte contre des menaces asymétriques, exercices de visite, évacuation de ressortissants, postes de combat, sans oublier les indispensables exercices sécurité : plus d’une centaine d’actions devait être réalisée avec succès par chaque équipage.

 

Les aussières à peine passées sur les quais, le chef de la division entraînement débriefe à bord les équipages mis à l’épreuve pendant ces quatre semaines particulières, avec les entraîneurs qui ont accompagné les marins tout au long de ce parcours qualifiant : «Vous pouvez être fiers du travail réalisé. Restez exigeants avec vous-même dans chacune de vos actions, pour être parés, être capables, le jour où vous aurez à faire face».

 

Les marins du Cassard et du Jean de Vienne peuvent goûter à quelques jours de relâche avant de mettre en pratique les aptitudes développées au cours de cette MECO. «La planification de ce stage était en parfaite adéquation avec le programme opérationnel des deux bâtiments. Déployés à court terme en Méditerranée et en océan Indien, ils pourront immédiatement mettre à profit les acquis de cette phase d’entraînement», conclut le chef de la division entraînement.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:40
ASW ship (BOD) of the Northern Fleet Vice-Admiral Kulakov in the port of Limassol Republic of Cyprus (Oct 2014)

ASW ship (BOD) of the Northern Fleet Vice-Admiral Kulakov in the port of Limassol Republic of Cyprus (Oct 2014)

 

27 Février 2015 rusnavyintelligence.com

 

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chypriote Nicos Anastsasiades se sont rencontrés à Moscou le 25 février. A l'occasion de la visite du chef d'Etat chypriote, une série d'accords bilatéraux ont été signés, dont un portant sur la coopération navale entre la Russie et Chypre.

 

A l'occasion de la visite de Nicos Anastasiades, la Russie et Chypre ont signé 9 accords de coopération, dont l'un portant sur le domaine militaire. Autant l'affirmer tout de suite : il n'y avait pas, il n'y a pas, et en vertu de cet accord, il n'y aura pas de base navale russe à Chypre.

 

L'accord russo-chypriote signé le 25 février dernier à Moscou vient formaliser une pratique qui a lieu depuis quelques années - le séjour de navires de guerres russes dans le port chypriote de Limassol - en lui fournissant un cadre légal bilatéral. La consolidation du volet naval de la coopération militaire entre la Russie et Chypre vient compléter les facilités aériennes déjà obtenues par Moscou en janvier 2014. L'armée de l'air russe avait en effet reçu l'année dernière le droit d'utiliser la base aérienne Andreas Papandreou, située près de Paphos, en cas de situation de crise et d'urgence humanitaire. Toutefois, les discussions portant sur des facilités d'accès au port de Limassol pour les navires russes opérant en Méditerranée sont à l'oeuvres depuis le début des années 2010, et ont pris une tournure particulière depuis le début de la crise syrienne en 2011. Le sujet avait notamment fait l'objet de discussions entre les autorités chypriotes et le ministre russe de la Défense Sergei Shoigu en mai 2013, puis encore avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, en juin 2013.

 

En vertu de l'accord signé à Moscou le 25 février dernier, les navires russes menant des opérations de lutte anti-terroriste et de lutte contre la piraterie disposeront d'un accès facilité aux infrastructures de Limassol, notamment en matière de ravitaillement (eau, carburant). La partie chypriote a pour sa part obtenue des contreparties : Moscou a accepté de restructurer un prêt de €2,5 milliards octroyés en 2011. Chypre a vu le taux d'intérêt annuel passé de 4,5% à 2,5% avec un rééchelonnement du remboursement pour la période 2018-2021.

 

Il ne s'agit donc en aucun cas d'une base navale au sens où la Russie n'a pas obtenu dans le cadre de cet accord la jouissance d'une emprise terrestre et maritime, avec des quais, des entrepôts, des infrastructures de maintenance pour les navires, des voies ferrées et un aérodromes. Les installations de la marine russe à Tartous, pourtant déjà modestes, sont pourtant bien plus significatives que cette facilité navale accordée par Nicosie. Enfin, la présence militaire russe à Chypre devrait rester sporadique et très limitée en comparaison des 4 500 militaires britanniques stationnées sur la base aérienne de Akrotiri, et des 43 000 soldats turcs déployés sur la partie nord de l'île. D'ailleurs, plus que les Européens et les Américains, se sont probablement les Turcs qui observent avec méfiance la consolidation de l'empreinte stratégique russe en Méditerranée orientale et à Chypre. Nicosie cherche en effet à sécuriser un appui supplémentaire dans son bras de fer avec Ankara autour de la question de l'exploitation des ressources gazières offshore situées au large de l'île. Jusqu'à présent, Moscou a joué de la diplomatie de la canonnière dans cette partie de la Méditerranée afin de dissuader son partenaire turc d'aller trop loin dans les intimidations vis-à-vis de Nicosie.

 

Quelle est la portée de cet accord ?

 

L'accord russo-chypriote du 25 février fournit un cadre légal à la coopération entre les deux pays en matière navale. Il permet en outre à la Russie de ne pas mettre 'tous les oeufs dans le même panier' dans la mesure où l'avenir de son point d'appui logistique à Tartous reste incertain compte tenu de la situation en Syrie (même si le rapport de force sur le terrain semble évoluer en faveur de Damas, ce qui ne semblait pas être le cas il y a quelques mois). Les travaux visant à mettre les installations russes de Tartous à niveau afin d'y créer une base navale à l'horizon 2020 sont d'ailleurs gelés depuis le début de la crise syrienne. Par ailleurs, cet accord est signé alors que cette année, la Russie devrait officialiser la création d'un détachement naval méditerranéen. Là aussi, la réactivation d'une task force méditerranéenne russe vient fournir un cadre formel à une présence navale grandissante et continue de la Russie en Méditerranée orientale depuis le début des années 2010. Chypre se trouve à mi chemin entre les Détroits turcs et la canal de Suez, sur la route qui mène de la mer Noire à l'océan Indien, via la mer Rouge. Il s'agit également d'un point d'appui intéressant pour les navires russes en provenance de la Baltique ou de la flotte du Nord et qui ont fait route depuis leur port d'attache vers le bassin Méditerranéen via l'Atlantique.

 

La signature de cet accord s'inscrit toutefois dans un double contexte : celui de la recherche par la Russie de points d'appui militaires en Méditerranée orientale, et celui de la crise ukrainienne. Moscou aurait cherché à disposer de facilités aériennes et navales dans les Balkans, notamment au Monténégro, où le port de Bar aurait fait l'objet de discussions plus ou moins formelles entre Russes et Monténégrins. En revanche, Moscou a obtenu dès 2011 le droit d'utiliser la base serbe de Nis où elle a ouvert un 'centre humanitaire'. Nicosie appartient par ailleurs aux groupes de pays européens qui, dans le contexte des évènements en Ukraine, sont hostiles à un accroissement des sanctions contre Moscou et plaident au contraire pour leur rapide levée. Dans ce contexte, cet accord représente un point marqué par le Kremlin dans son opposition à Bruxelles et un coup supplémentaire porté au consensus européen vis-à-vis de la crise ukrainienne. Chypre, comme la Grèce, la Hongrie, l'Autriche, la république Tchèque, entre autres, seront en effet amener à se prononcer dès le mois de mars sur la reconduction ou non des sanctions de l'Union européenne pesant portant sur des personnalités russes et pro-russes, avant de voter en juillet sur la reconduction des sanctions économiques.

 

Au-delà des avantages pratiques conférés aux navires russes opérant en Méditerranée, cet accord prépare le terrain à la formalisation prévue cette année du détachement naval russe dans le bassin méditerranée, et représente par ailleurs un gain diplomatique pour Moscou dans le contexte de la crise ukrainienne.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 13:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

03/03/2015 Sources : EMA

 

Le jeudi 26 février 2015, la frégate furtive La Fayette, déployée depuis bientôt un mois en méditerranée orientale dans le cadre d’opérations de surveillance, a conduit une série d’exercices (passex) en coopération avec la frégate américaine USS Donald Cook.

 

Ces exercices communs avaient pour objectif le renforcement de l’interopérabilité des deux marines et le partage des savoir-faire et procédures des deux forces armées.

 

L’interaction entre les deux marines a commencé par un exercice de transmission des signaux par pavillons, puis elle s’est poursuivie par un exercice croisé de type « visitex », au cours duquel les deux équipes de visite ont simulé un assaut sur les deux bâtiments respectifs. Un exercice de tir a ensuite été conduit sur une cible flottante, et les artilleurs des deux bâtiments l’ont successivement engagée, par tous calibres. La journée s’est achevée par un exercice de sécurité de lutte contre un incendie, dans lequel le La Fayette portait assistance à la frégate américaine, en lui fournissant du matériel mobile de lutte (des appareils respiratoires autonomes et des tenues de pompier lourd).

 

La totalité des exercices s’est déroulée dans d’excellentes conditions météorologiques et de sécurité, et fut l’occasion d’un échange profitable sur la comparaison des tactiques de lutte au sein des bâtiments de combat entre les marins français et américains. Cette coopération a démontré une nouvelle fois la parfaite interopérabilité entre les deux marines. La frégate française a ensuite repris sa patrouille en méditerranée orientale.

 

Au cours de leurs missions en méditerranée orientale, les bâtiments français conduisent régulièrement des entrainements avec les pays riverains, mais également avec des navires alliés présents dans la zone afin d’améliorer notre interopérabilité et d’être en mesure d’effectuer des missions opérationnelles conjointes ou en coalition.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:55
Défense maritime à bord du patrouilleur de haute mer commandant Birot


27.02.2015 par Marine Nationale

Le patrouilleur de haute mer Commandant Birot est en mission de sauvegarde maritime au large des côtes françaises. le but de cette navigation est de faire respecter la souveraineté française contre des menaces multiples et variées qui pourraient survenir.

Partager cet article
Repost0
27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

27 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Au terme de cinq jours particulièrement denses, le premier « Gabian » de l’année en Méditerranée aura été fructueux pour l’ensemble des unités participantes.

 

Courbet, Surcouf, Commandant Birot, Marne, Pluton et Lyre s’étaient donné rendez-vous pour cette période trimestrielle d’entraînement mutuel. De la passerelle à la machine, en passant par la plateforme hélicoptère ou le central opérations, chaque savoir-faire, chaque organisation aura été testée et éprouvée au cours d’exercices réalistes.

 

Dès la sortie de la rade de Toulon, le Surcouf subit les assauts d’embarcations ennemies. Le bâtiment et son équipage sont parés pour faire face à des attaques asymétriques : le ton de « Gabian » est donné. La conduite d’un exercice de lutte contre les trafiquants permet d’éprouver  la chaîne de rétention du bord mise en place. Le retour d’expérience de cet exercice est particulièrement profitable au bâtiment qui sera prochainement déployé.

 

Un exercice sécurité majeur permet de porter assistance à des navires en difficulté, joués par le Courbet et le Commandant Birot. L’envoi de pompiers lourds par zodiac permet là encore de simuler avec réalisme des événements probables, et de développer l’expérience des équipes d’intervention.

 

La dernière nuit de « Gabian » s’effectue au poste de combat. Les équipages restent concentrés pour lutter tous ensemble contre une menace aérienne.

 

En définitive, les objectifs fixés par cette phase d’entraînement mutuel sont atteints : chaque jour a été mis à profit pour simuler les menaces rencontrées potentiellement en mer, et réagir de manière efficace et proportionnée. La multitude de scénarii joués aura permis de maintenir un bon niveau de qualification opérationnelle et de tester la résistance des marins. Sur ce point, la météo dantesque connue pendant « Gabian » aura sans doute été un acteur inattendu…

Bilan positif pour le premier Gabian de l’année
Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:55
Coopération inter-administrations pour l’évaluation opérationnelle des sémaphores de Méditerranée

 

20 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Du haut de leur passerelle de veille, comme ancrés à leurs rochers ou à leurs dunes,  les 59 sémaphores qui assurent la protection de nos approches métropolitaines et la surveillance du trafic maritime n’en sont pas moins des unités opérationnelles de la Marine nationale. Comme pour les unités navigantes, ils entretiennent leur niveau de préparation opérationnelle.

 

C’est dans ce cadre que les sémaphores de Méditerranée, en coopération  avec le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS MED à La Garde), ont élaboré, durant la semaine du 16 au 20 février,  des scénarii d’exercices mettant en œuvre divers moyens.

 

Déjà, en décembre 2014, les stages d’évaluation opérationnelle des sémaphores du  Cap Corse et de Sagro, en étroite collaboration avec le CROSS MED en Corse, avaient vu la participation des légionnaires du 2ème REP, d’un Super Puma de la base aérienne de Solenzara, de la vedette de Gendarmerie maritime Gravona, du bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution Ailette, de la vedette SNSM de Bastia et des sapeurs-pompiers de Luri (Haute Corse).

 

Sous le regard attentif du centre opérationnel de la marine (COM) et plus particulièrement de la section des opérations côtières, ces coopérations, basées sur l’optimisation des moyens pour répondre aux besoins d’entrainements mutuels, renforcent les liens interarmées et inter-administrations et leurs capacités d’interventions communes.

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:55
Premier Gabian de l’année en Méditerranée

 

19 Février 2015 Marine nationale

 

Gabian, l’entraînement trimestriel des unités de la force d’action navale en Méditerranée a débuté lundi 16 Février.

 

Il réunit les frégates Surcouf et Courbet, le patrouilleur de haute mer Commandant Birot, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne, le chasseur de mines Lyre et le bâtiment base de plongeurs démineurs Pluton.

 

Cette période à la mer particulièrement dense permet de maintenir les savoir-faire principaux des équipages dans de nombreux domaines, allant de la conduite nautique, à la manœuvre et à la mise en œuvre de l’artillerie. Elle permet en outre de diminuer et de mutualiser les moyens en les mettant à profit d’un groupe de bâtiments.

 

Depuis 4 jours, les exercices se succèdent dans des conditions météorologiques parfois difficiles.

 

Le BCR Marne a notamment réalisé un ravitaillement en flèche avec la FASM Jean de Vienne, actuellement en stage de mise en condition opérationnelle. Un exercice de menace asymétrique a également été organisé, avec le concours de l’EDO de la FLF Courbet.

Partager cet article
Repost0
13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:55
Méditerranée orientale : Interview d’un matelot de pont d’envol à bord de la frégate La Fayette

 

11 Février 2015 Marine nationale

 

Embarqué sur la frégate La Fayette actuellement en déploiement en Méditerranée orientale, le matelot H. occupe les fonctions de matelot de pont d’envol. Sous les ordres  d’un officier directeur de pont d’envol, il est chargé du saisinage des hélicoptères sur la plate-forme. Il a fêté ses 18 ans le 2 février 2015 à bord de la frégate…

 

Comment avez-vous connu  la Marine ? Comment y êtes-vous rentré ?

Mon grand-père était marin civil de la défense et travaillait à l’arsenal de Cherbourg. Son métier consistait à produire des meubles pour des sous-marins, des bâtiments de surface, des chasseurs de mine et des bateaux ateliers. 

Il a arrêté de travailler à ma naissance en 1997, après avoir fait ça pendant plus de 35 ans. Il côtoyait beaucoup de marins et avait pour habitude de me raconter ses histoires : campagnes et missions formaient son quotidien, avec entre autre un long séjour de cinq ans à Tahiti et deux de trois ans à Nouméa et Dakar. Il me montrait des photos dans les ateliers, me parlait des bateaux en bois et me montrait les tapes de bouche des bâtiments sur lesquels il travaillait. Je me rappelle lui avoir demandé un jour d’où venait cette curieuse tape en bois, et il me raconta la façon dont il avait fabriqué de ses mains la coque du chasseur de mines Andromède.

À la fin de ma troisième, je décide de pousser la porte d’un CIRFA. On m’a proposé de rentrer à l’école des mousses, alors que j’avais seulement 16 ans. Le cadre que m’a offert la Marine est pour moi un réel épanouissement.

 

Le métier / la vie embarquée

Je suis « ponev », c’est-à-dire équipier de pont d’envol. Sous les ordres d’un directeur de pont d’envol, je suis chargé de mettre des cales et des saisines sur les aéronefs de l’aéronautique navale. En ce moment, je suis chargé de la saisine des hélicoptères, ce qui leur évite de glisser lors de leur appontage sur la plateforme.

Ma journée commence au branle-bas, à 7h30 du matin. Après avoir petit déjeuné, je me charge d’entretenir toutes les installations du secteur aviation. Sur le La Fayette, je suis affecté au hangar des hélicoptères, ou est stationné le Panther. Le bateau est constitué d’un certain nombre de locaux, qui servent à  stocker du matériel essentiel pour les techniciens aéronautiques.

Au moment du vol de l’hélicoptère, je m’équipe avec mon casque, mon maillot bleu (de pont) et mes gants. Chacun a sa couleur particulière : le vert désigne les techniciens du détachement que nous accueillons, le bleu les matelots du pont d’envol, et le jaune celui du directeur, mon chef direct.

Je suis également membre de la brigade de protection du bateau. C’est une équipe constituée de marins de hautes spécialités chargés de différentes missions. Je peux être amené à visiter un bateau dans le cadre d’un contrôle de pêche ou encore participer activement à la protection d’un site afin d’évacuer des ressortissants français. Cet été, j’ai participé à un exercice de ce type sur le BPC Tonnerre. C’était impressionnant, des grands chalands de débarquement ont déchargés toute la brigade de protection.

 

Quel est votre parcours de formation ?

Ma formation à l’école des mousses de Brest a durée dix mois. Tout d’abord, j’ai suivi des cours académiques « Marine », puis un enseignement plus spécialisé une fois ma spécialité choisie. En alternant théorie et pratique, on nous a appris le rôle des marins sur les bateaux, le maniement des armes, et nous avons ait des sorties sur le terrain. Par ailleurs, j’ai eu l’occasion de passer mon permis bateau dans la rade de Brest. Pour finir l’année, j’ai défilé le 14 juillet à Cherbourg, devant une partie de ma famille. C’était un moment de grande fierté pour moi, et même mon plus beau souvenir pour le moment.

J’ai ensuite été affecté sur le Tonnerre en tant que Ponev, en attendant de suivre ma formation élémentaire de métier. Cette formation à l’école du personnel de pont d’envol de Hyères a duré un mois. Grace à beaucoup de pratique, j’y ai appris les règles de sécurité, le compartimentage des bateaux mais aussi la manipulation des saisines et les gestes des directeurs. J’ai pu profiter de reconstitutions d’hélicoptère et d’avions, tels que celle de l’Alouette, du Puma, ou encore du Super Etendard. Après cela, j’ai fait une semaine sur le porte-avions avant d’être embarqué sur le La Fayette. Seulement trois mois après, c’est mon premier grand départ pour une mission. Et c’est en pleine mer que je fête aujourd’hui ma majorité !

 

Méditerranée orientale : Interview d’un matelot de pont d’envol à bord de la frégate La Fayette

Engagement

 

Que vous apporte la vie de marin ?

La Marine m’a apporté à la fois un cadre et du bonheur. Je ne vois pas les journées passer. Lorsque j’étais jeune, je rêvais comme beaucoup de garçons de devenir pilote de chasse. Lorsque je vois des hélicoptères ou des avions décoller en pleine mer, je m’en approche un peu et je retrouve mes rêves d’enfant. Avec ma famille, j’étais parti en vacances à Chypre il y a quelques années, et il y a quelques jours, j’y suis retourné pour le travail !

 

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite s’engager ?

Je lui dirai de ne pas baisser les bras, de toujours persévérer. J’ai failli tout arrêter à un moment de ma formation lorsque je me suis blessé alors que je voulais devenir fusilier marin. Aujourd’hui, je ne regrette pas du tout d’avoir fait ce choix.

 

Qu’est-ce que pour vous être marin ? Qu’est-ce que « l’esprit d’équipage » ?

La cohésion est pour moi une force qui traverse les unités. Lorsque quelqu’un a un peu le cafard, les autres essayent de lui remonter le moral. L’esprit d’équipage consiste à ne jamais laisser  quelqu’un seul. Quand je suis arrivé à bord on est parti en mer pour plusieurs jours. Je n’étais pas habitué à ne plus avoir de nouvelles de ma famille, j’étais un peu démoralisé. Très vite, on est venu me soutenir, me faire rire. Ça m’a fait beaucoup de bien.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories