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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:30
The “Merkava” celebrates 35 years of service in the IDF

 

29.10.2014 Tsahal

 

Thirty-five years ago, after several years of development and months of training, the “Merkava I” tank, the first completely armored Israeli vehicle, began its active service in the IDF. Today, the “Merkava” is a key factor in the IDF’s forces.

 

Since its first operational activity during the First Lebanon War in 1982, the “Merkava” has proven itself as the best tank on the battlefield, outshining the T-72 tanks supplied to the Syrian army by the Soviet Union. Ever since, the Merkava has fought on every front, always fulfilling its mission.

Today, the “Merkava MK-IV”, which came into use in 2004, is the most modern of the “Merkava” tanks. It includes a fire control system that allows it to shoot down helicopters, a Battle Management System which allows different vehicles to communicate in the battlefield, and a caterpillar track system that allow it to move over all types of terrain.

Sgt. Menachem, the tank commander of one of the “Merkava IV” tanks in the 401 Armored Brigade, explains the capabilities of this advanced vehicle. “The ‘Merkava IV’ tank is the most modern in the world,” he said. “It is stronger, more powerful and more resourceful than every other tank in its category. As a tank commander, I can say with certainty that the ‘Merkava IV’ is the king of the battlefield in urban combat.”

 

The “Merkava” celebrates 35 years of service in the IDF
The tank was built for the crew

 

2nd Lieutenant Jeff Ben Ari, a platoon commander in the 401 Armored Brigade, explained that, “The ‘Merkava IV’ is different than other tanks in a sense that the engineers did not build it thinking how the crew would maneuver it. They designed it thinking how the tank would protect the crew.”

“The engine is placed in the front of the tank in order to serve as additional protection and the shielding materials are cutting edge technology. Most importantly, we have an active protection system, the Trophy, which intercepts anti-tank missiles before they can reach us,” said 2nd Lt. Ben Ari.

“The capabilities of the ‘Trophy’ were reflected during Operation Protective Edge,” said 2nd Lt. Ben Ari. “A group of armed Hamas terrorists fired a RPG-27 anti-tank missile at one of our company’s tanks, but the ‘Trophy’ system intercepted it before it reached the tank.”

 

A 360° view of the battlefield

 

“In the tank, we are four soldiers. You have the driver, the loader, the gunner and the tank commander,” said 2nd Lt. Ben Ari. “But there is a fifth crew member: the Battle Management System. It shows us where the other tanks are and where the forces on the ground are located. It helps us navigate without looking left and right all the time. We can operate without it, but it is clearly a huge advantage.”

 

The “Merkava” celebrates 35 years of service in the IDF

“There is an air conditioner in the tank, which may seem trivial, but given the climate in the Middle East, it makes a difference,” explains 2nd Lt. Ben Ari. “Additionally, the ‘Merkava IV’ can accommodate an infantry squad or wounded soldiers, so that they can safely reach their destination.”

Thanks the advanced technology of the “Merkava IV”, the soldiers of the Armored Corps can proudly and safely continue to serve and defend the State of Israel on the battlefield.

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 17:30
Les ‘tankistes experts’ : les hommes qui gèrent le ‘show des tanks’

juillet 9, 2013 Tsahal.fr

 

Ils sont la crème de la crème bien qu’ils n’aient pas le physique le plus athlétique de Tsahal. Au fond, ils n’en ont pas besoin. Ils sont les ‘tankistes experts’, les hommes des tanks et de l’artillerie.

 

C’est une belle journée ensoleillée. Environ 40 soldats et leurs commandants ont monté une tente au milieu du désert qui s’étend à perte de vue. Ces ‘tankistes experts’ sont sur le point de finir leur formation d’une durée de deux semaines. Ils étaient déjà commandants de tanks mais à la fin de leur entraînement, ils retourneront dans leurs compagnies en tant qu’experts, chargés d’enseigner à leur compagnie respective la subtilité de la grande guerre des armes à feu.

 

Aujourd’hui, ils s'entraînent pour les urgences qui peuvent survenir au cours d'une bataille de chars. Chaque ‘tankiste expert’ apprend à se préparer à toute situation.

 

“Feu!”, est hurlé dans le haut-parleur. Rapidement, les jumelles sont pointées vers le haut et ceux qui n’avaient pas mis leurs boules Quies se bouchent les oreilles avec leurs mains. Six tanks sont alignés à environ 140 mètres et de l'un d’entre eux une flamme et de la fumée s’échappent brusquement du canon. Presque instantanément, un énorme nuage de poussière apparaît deux kilomètres plus loin. L’obus se déplace à approximativement 1200 mètres par seconde.

 

“Cible atteinte!” On se sert la main et on applaudit de tous côtés. Le commandant Barak Assaf retire la paire de jumelles de ses yeux, le regard satisfait. Ceci est loin d'être son premier tir, mais il ne semble pas être lassé de voir que la cible ait été atteinte. Il est passé suivre le déroulement du cours similaire aux Etats-Unis qui est de dix semaines de plus que le sien. "Nous n'avons pas plus de temps à accorder. Pourtant, nous excellons comme les Américains et parfois même, nous les dépassons dans certains domaines”, dit le commandant.

 

Les ‘tankistes experts’ : les hommes qui gèrent le ‘show des tanks’

Il y a six tanks mais de trois modèles différents - le Merkava 2, 3 et 4. lls sont tous différents, c’est ce que disent les ‘tankistes experts’ - certains sont d’anciens modèles, d’autres sont plus récents - mais chaque équipe a son propre modèle.

 

Sans exception, chacun des six tanks a touché sa cible éloignée de deux kilomètres. Les célébrations se poursuivent, les tankistes sortent de leurs tanks et brandissent leurs poings en l’air, il y a vraiment un sentiment de camaraderie bien que chacun d’eux viennent de brigades différentes.

 

“Silence!”, crie le commandant Assaf. Les ‘tankistes experts’ se calment. “Maintenant, nous allons viser des cibles situées à 4600 mètres de nous - juste un peu plus de challenge.”

 

Le premier tir vers la cible très éloignée retentit et ceux scrutant avec les jumelles se regardent l’air déçu : “ils ont manqué de beaucoup.” Le commandant, un peu déçu, s’adresse à ses élèves, proches de lui et dans les tanks, et les corrige. “Vous avez manqué la cible de beaucoup et sur la droite. Arrangez ça : 1.5 et 1.5”, explique-t-il, ajustant ainsi l’inclinaison des canons.

 

“Cible atteinte!” hurlent les ‘tankistes experts’ une fois le premier obus tiré. Mais cette fois, les célébrations ne se font pas entendre. Les jumelles sont toujours pointées vers les cibles. Deux autres échouent et le commandant se tournent vers ses élèves.

 

“Ce sont des cibles assez petites”, dit-il. Un soldat sort un petit instrument pour mesurer la vitesse du vent. “2,2 mètres (par seconde)”, crie-t-il. Les corrections à apporter sont indiquées aux équipes dans les tanks. Eloignées de plus de 4500 mètres, les cibles sont atteintes. Des applaudissements se font désormais entendre depuis les tanks victorieux.

 

Devenir un ‘tankiste expert’

 

Pour devenir un ‘tankiste expert’, vous devez évidemment être choisi pour la formation. Vous devez aussi être connaisseur de tout ce qui concerne les tanks. Vous apprendrez beaucoup comme par exemple comment la vitesse du vent a-t-elle une quelconque influence et même les effets qu’à la température de l’air sur la trajectoire. Et encore, ce n’est pas parce que vous y êtes invités que vous irez. Devenir un ‘tankiste expert’ ajoute de très nombreuses responsabilités puisque vous conservez vos impératifs de commandant de tanks. Ceux qui font le choix d’y entrer sont ceux qui croient au slogan des tankistes de Tsahal : “l’homme dans le tank vaincra”.

 

Le sergent-chef Ran Fuhrman est un tel croyant. Il parle de chars avec beaucoup d'enthousiasme.

 

 

Les ‘tankistes experts’ : les hommes qui gèrent le ‘show des tanks’

“Il y a quatre personnes dans un tank : le soldat qui tire, celui qui est responsable des munitions, le conducteur et le commandant”, explique-t-il. “Quand nous ne sommes pas ‘tankistes experts’, nous sommes commandants dans le tank.”

 

Interrogé sur la possibilité des chars de disparaître un jour des combats, il est très catégorique : les chars ont un atout unique. "Le tank est l’ultime arme. Il y a des munitions pour chaque type de situation et le tank sera toujours le plus précis dans les tirs".

 

Par dessus tout, la formation pour devenir ‘tankistes experts’ est faîte pour que ces experts en tanks transmettent leur savoir. Trois jours sont réservés à la pédagogie et lorsque la formation s’achève, ils devront eux-mêmes organiser les exercices auxquelles ils avaient participé. C’est ce qui a poussé le sergeant-chef Fuhrman à y entrer.

 

    "A la fin de la journée, c’est important que nous formions à notre tour”, dit-il. “Si nous gagnons face à l’ennemi, c’est grâce aux tanks. Les chars sont les plus importants - c’est la force aérienne de la terre.”

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