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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 19:45
photo EMA

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30/11/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Après l’annonce mardi de l’envoi par la France d’un millier de soldats en Centrafrique les ex-rebelles détalent et quittent enfin la capitale centrafricaine où ils terrorisaient la population depuis des mois, rapporte l’AFP.

 

«De tous les quartiers, les mêmes informations remontent: des Séléka s’en vont, ils quittent Bangui», a confié à l’agence de presse sous couvert de l’anonymat un haut diplomate occidental en poste en Centrafrique.

Toujours selon la même source, il est impossible toutefois de chiffrer ces départs qui se font surtout de nuit quand la ville est sous couvre-feu.

Même constat d’un responsable d’une organisation humanitaire, rapporte l’agence française. Le mouvement a débuté dès que la France a annoncé officiellement qu’elle envoyait des renforts en Centrafrique pour épauler la force africaine déployée dans le pays et que ses troupes interviendraient dès le vote, attendu dans les prochains jours, d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

«En quelques jours, toutes les agressions ont cessé», constate ce responsable humanitaire alors que depuis début novembre la ville était en proie aux exactions des ex rebelles de la Séléka qui a renversé en mars dernier le régime du président François Bozizé.

 

 

Infographie localisant les conflits et la crise humanitaire en République centrafricaine (AFP)

 

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2003. Cette opération, dit la Défense française, vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), mission qui s’est transformée en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) depuis le 1er août. Parallèlement, si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

Les militaires français déployé en République Centrafricaine assurent la sécurisation de l’aéroport M’Poko de Bangui, la surveillance des points d’intérêts français et la sécurité des ressortissants français.

Au contraire des pick-up bondés d’hommes en uniformes dépareillés qui terrorisaient la capitale et qui ont quasiment disparu des principales artères de la ville, les paras français chargés de tenir l’aéroport et de préparer une éventuelle évacuation des ressortissants européens se font pour leur part de plus en plus visibles avant l’arrivée des renforts et multiplient les patrouilles à bord de leur blindés.

Personne ne semble douter de la capacité des Français à rétablir rapidement l’ordre et de sécurité dans la capitale et sur les principaux axes routiers menant au Cameroun et au Tchad, il restera toutefois à voir ce qu’il en sera dans l’ensemble du pays. Mais, «Qui ira  déloger les rebelles de la Séléka dans la forêts?», s’interroge-t-on.

 

Mini-sommet le 7 décembre à Paris

Un mini-sommet sur la Centrafique se tiendra le 7 décembre à Paris, après un vote à l’ONU sur le sujet et dans la foulée d’un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, a annoncé samedi la présidence française, rapporte l’agence France-Presse.

Une quarantaine de dirigeants africains se réuniront les 6 et 7 décembre à Paris pour un sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, à l’initiative du président français François Hollande.

Le mini-sommet se tiendra dans la foulée et après le vote, prévu en milieu de semaine, d’une résolution de l’ONU autorisant le déploiement d’une force africaine soutenue par la France en Centrafrique.

Il réunira, outre M. Hollande, une dizaine de participants parmi lesquels le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, les dirigeants des pays voisins ainsi que le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye, a-t-on précisé de même source.

L’ancienne colonie française est plongée dans le chaos depuis le renversement, le 24 mars, du président François Bozizé par Michel Djotodia, le chef d’une coalition rebelle, la Séléka, aujourd’hui dissoute mais dont les éléments continuent à semer la terreur dans le pays.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 11:45
Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui. - EMA / ECPAD

Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui. - EMA / ECPAD

 

30/11/2013 21:27 Sources : EMA

 

Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui.

 

Un détachement composé d’un peu plus de 200 militaires spécialistes des transmissions, du matériel et du service des essences des armées est arrivé à Bangui. Ce déploiement, effectué par l’escadron de transport Esterel, a été réalisé au titre des mesures conservatoires et préparatoires à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme l’a souhaité le Président de la République.

 

Dans les jours à venir, une dizaine de rotations d’Antonov 124 achemineront le matériel logistique et de soutien nécessaire à l’installation d’un tel renforcement.

 

Le dispositif militaire français déployé à Bangui s’établit désormais à plus de 600 militaires dont 240 au titre du détachement permanent de l’opération BOALI.

 

L’opération Boali vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), qui se transformera en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) le 19 décembre prochain. Si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français. Parallèlement, la présence des militaires français à Bangui permet de maintenir en activité l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.

Centrafrique : un détachement de militaires spécialistes projeté à BanguiCentrafrique : un détachement de militaires spécialistes projeté à Bangui
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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 17:45
L'Opération BOALI

 

27/11/2013 Sources : EMA

 

En octobre 2002, l'opération BOALI a soutenu la mise en place de la première force multinationale africaine en Centrafrique, la FOMUC de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC).

 

Dans le cadre du programme français de coopération RECAMP, qui vise à aider les armées africaines à assurer elles-mêmes la sécurité du continent africain, BOALI a assuré principalement le soutien, sur le plan administratif, technique et si besoin opérationnel, de la force de stabilisation africaine en Centrafrique, la FOMUC, puis la MICOPAX. Elle a également assuré l'instruction opérationnelle des unités des FACA, les forces armées centrafricaines, dans le cadre de la coopération bilatérale de défense entre la France et la République Centrafricaine.

 

Depuis la prise de pouvoir par la Séléka fin mars 2013, un renforcement du détachement BOALI à Bangui a été décidé afin de consolider le dispositif permettant de protéger les ressortissants français en Centrafrique : un état-major tactique et deux compagnies des forces françaises au Gabon ont été projetés entre le 22 et le 24 mars 2013 à Bangui en renfort du détachement Boali. Ce renfort a porté l’effectif total à Bangui à plus de 500 militaires.

 

Le détachement Boali ainsi que les éléments en renfort se sont alors concentrés sur les missions de sécurisation des ressortissants français et des points d’intérêt stratégiques français (emprises diplomatiques, points de regroupement des ressortissants français, lieux à haute valeur ajoutée pour la communauté française), sur le soutien logistique, administratif et technique de la force africaine de stabilisation en Centrafrique (MICOPAX, puis MISCA), et sur la sécurisation de l’aéroport de M’Poko.

 

Une partie de ce renfort a été désengagée début juin, descendant l’effectif militaire français à Bangui à plus de 400 hommes.

 

Actuellement, le dispositif et les missions des militaires français déployés à Bangui s’établit à plus de 400 militaires, dont 240 sont déployés au titre de l’opération Boali, le reste étant en renfort de ce détachement depuis fin mars 2013. La mission des militaires français à Bangui est majeure car elle permet de maintenir ouvert l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:45
U.N. preparing for possible Central African Republic peacekeeping force

 

19 November 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The United Nations is preparing to possibly deploy peacekeepers to Central African Republic, but if the crisis there worsens quickly before such a force is ready, it could redeploy troops from nearby U.N. missions, U.N. chief Ban Ki-moon said on Monday.

 

The landlocked, mineral-rich nation of 4.6 million people has slipped into chaos since northern Seleka rebels seized the capital, Bangui, in March and ousted President Francois Bozize. Rights groups say both sides may have committed war crimes.

 

There is currently a 2,500-strong regional peacekeeping force in Central African Republic that was deployed by the Economic Community of Central African States. Ban said the African Union is due to take charge of that force in December and boost its size to 3,600 troops.

 

Ban said the African Union and the Economic Community of Central African States have signaled their support for eventually transforming the African Union force into a U.N. peacekeeping operation, but not in the immediate future as they want a chance to try and combat the crisis first.

 

"I have instructed the (U.N.) Secretariat to prepare plans accordingly, pending a decision of the Security Council," Ban wrote in a report to the 15-member U.N. Security Council.

 

"Should there be a precipitous deterioration in the situation in the Central African Republic, the United Nations could also respond on an emergency basis, once authorized by the Security Council and the relevant troop-contributing countries, by drawing on assets as well as troops from neighboring peacekeeping missions," he said.

 

Central African Republic is rich in gold, diamonds and uranium, but decades of instability and the spillover from conflicts in its larger neighbors have left the country mired in cycles of crises.

 

Senior U.N. officials have warned that Central African Republic is at risk of spiraling into genocide, as armed groups incite Christians and Muslims against each other in the virtually lawless country.

 

"While the conflict was not, at its origin, a religious or ethnic one, the increasing attacks and indiscriminate retaliations have created a climate of deep suspicion between Christians and Muslims in some areas of the country," Ban said.

 

"Further tensions between communities, including through the political manipulation of these fears, might well lead to uncontrollable sectarian violence with untold consequences for the country, the sub-region and beyond," he said.

 

RESPONSIBILITY TO ACT

 

Ban said the African force, which has been mandated by the African Union for six months, faces significant operational challenges and will need a lot of external support.

 

He presented four support options in his report, ranging from financial and logistical support for an African mission from individual countries and regional organizations to a comprehensive U.N. support package funded through assessed contributions.

 

A fifth option presented was the transformation of the African force into a full-scale U.N. peacekeeping mission. Ban said such a force would have an initial strength of 6,000 troops with the option of increasing that to 9,000 if the situation worsened. The force would also include 1,700 police.

 

"The United Nations force operate under robust rules of engagement with a mandate to use all necessary means to deny armed groups freedom of movement and access to the major cities," Ban said.

 

But he added that a number of conditions would need to be in place for a U.N. peacekeeping mission to be deployed, including the political framework for a transition and for the transitional government to distinguish between forces who represent the state and those who do not.

 

French diplomats, speaking on condition of anonymity, said they planned to propose in December a U.N. Security Council resolution - based on Ban's report - to provide support for the African Union peacekeeping force.

 

Security Council diplomats, speaking on condition of anonymity, said a final decision on whether to deploy a new U.N. peacekeeping force in Africa would not be made until after the African Union troops have a chance to try and pacify the situation in Central African Republic.

 

"Member States of the United Nations now have the opportunity, and I firmly believe the responsibility, to prevent what has the high potential to result in widespread atrocities," Ban said.

 

"On the basis of the options presented in this report, I call on the Council to authorize immediate and collective action to protect the civilian population from further violence and attacks," he wrote.

 

The Security Council last month approved a proposal by Ban to send 560 military personnel to Central African Republic to guard the U.N. Integrated Peacebuilding Office, a political mission known as BINUCA.

 

France has a small force in Bangui securing the airport and its local interests. French diplomatic sources have said France would be ready to provide logistical support and increase its troop numbers to between 700 and 1,200 if needed.

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 22:45
200 soldats Congolais à Bangui

15 septembre, 2013 - 15:20 GMT BBC Afrique

 

La République du Congo envoie deux cents soldats supplémentaires en Centrafrique, annonce faite à la veille de la réunion des ministres de la Défense de la CEEAC, à Libreville.

 

Dimanche matin le général Blanchard Okoye, chef d'état-major des forces armées, a passé les soldat en revue avant leur départ.

 

Il les a enjoint d'être disciplinés.

 

L'annonce avait été faite par le président Sassou Nguesso de retour à Brazzaville, après avoir assisté à un sommet de l'Union africaine en mai dernier.

 

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union Africaine a décidé le 19 juillet qu'une force de l'Union, renforcée, remplacerait la Fomac déployée depuis 2008 en Centrafrique.

 

Baptisée Mission de consolidation de la paix (MICOPAX), cette force de 400 militaires et 150 policiers venus des dix Etats-membres la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), devait à compter du 1er août se transformer en une force plus large sous le parrainage de l'Union africaine.

 

Le Conseil de paix et de sécurité avait autorisé le déploiement de 3.500 soldats.

 

Vers une force de 3500 soldats

 

Ce week-end des experts militaires et des diplomates sont réunis à Libreville pour préparer des recommandations qui seront soumises lundi aux ministres de la Défense de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale qui regroupe 10 pays.

 

"Il faut rapidement mettre la Misca en place à Bangui!", c'est ce message fort que Guy-Pierre Garcia secrétaire général adjoint de la CEEAC a martelé à l'ouverture de la concertation de Libreville.

 

En effet les habitants de Bangui et dans le reste du pays continuent de se plaindre de l'insécurité.

 

Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme, des hommes de la Seleka ont commis "400 meurtres en quatre mois" et continuent de commettre les crimes les plus graves contre la population civile.

 

Et l'annonce vendredi par le président Michel Djotodia, de la dissolution de la coalition des ex-rebelles, Seleka, dont des éléments sont accusés d'exécutions sommaires, de viols et cambriolages, a suscité des interrogations sur les moyens de la faire appliquer.

 

Un premier contingent de 150 soldats congolais a déjà été déployé en juillet, après l'aggravation de l'insécurité en Centrafrique, depuis le 24 mars, date de la prise de Bangui par la coalition de la Seleka après la fuite de François Bozizé, au pouvoir pendant dix ans.

 

Fin juillet le président Pierre Nkurunziza avait déclaré que 500 soldats burundais étaient prêts à partir dans le cadre d'une force de maintien de la paix en Centrafrique.

 

Le président Sassou Nguesso est médiateur dans la crise centrafricaine.

 

Brazzaville a accueilli début mai la première réunion du Groupe de contact international sur la Centrafrique.

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