Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:55
De militaire à chef d’entreprise, le parcours gagnant


27/10/2015 LV Sandra Lewisnki  - DICOD

 

Pour accompagner les militaires souhaitant devenir chefs d’entreprise, le ministère de la Défense et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) reconduisent leur partenariat baptisé « Parcours Défense-Entrepreneurs ». Le but : encourager et accompagner des officiers et sous-officiers, en phase de transition professionnelle, dans leur création ou reprise d’entreprise. Grâce à cette opération, le commandant Stéphane Giron s’est lancé dans l’aventure il y a un an. Il a depuis créé sa société de conseil en entreprise « Futuring Lab ». Il nous en dit un peu plus.

 

Comment s’est déroulée votre immersion en entreprise ?

Aux côtés de Sébastien Appeuby, président de la société « Capitole Partner », j’ai vécu une expérience enrichissante qui m’a montré une réalité exigeante. « Mon tuteur » m’a tout d’abord expliqué le fonctionnement de sa structure puis nous nous sommes penchés sur ses comptes afin que je puisse me familiariser avec le quotidien d’un dirigeant. Ensemble, nous avons élaboré mon propre business plan.

Avec son  rôle d’expert, ses connaissances, et son relationnel, Sébastien a évalué la viabilité de mon entreprise et soulevé les points faibles de mon projet. Il a  identifié certains obstacles auxquels je risquais d’être confronté comme les démarches administratives, le choix du statut juridique ou fiscal mais également les différents seuils clefs, parfois critiques, des trois premières années. 

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:55
Aéronautique. Les entreprises de Midi-Pyrénées en ordre de bataille pour le Bourget

 

28 mai 2015 par Audrey Sommazi- ToulÉco

 

>  Pour la cinquante-et-unième édition du salon du Bourget, qui aura lieu du 15 au 21 juin, quatre-vingts entreprises régionales vont présenter leur savoir-faire auprès de clients potentiels sous pavillon du pôle Aerospace Valley.

 

Arnaud Setien, fondateur et dirigeant de Skyconseil, jeune entreprise dédiée aux métiers de l’ingénierie dans l’aéronautique et le spatial, en est à son second salon du Bourget. Sa première participation en 2013 s’était soldée par un gain de « crédibilité et de visibilité », sans toutefois « un retour fondamental » pour l’activité de cette entreprise. Comprendre : peu ou pas de nouveaux clients.

 

Pourtant, le patron renouvellera l’expérience sous la bannière du pôle de compétitivité Aerospace Valley Midi-Pyrénées et Aquitaine du 15 au 21 juin. « J’y vois deux intérêts. Le premier reste la visibilité. Le second est d’ordre financier, sachant qu’un stand au Bourget coute 10.000 euros. Avec la délégation et l’aide de la Région, il me coute 2500 euros ».

 

Un argument financier que partage Arnaud Le Maout, président du bureau d’études d’Airborne, spécialisé dans la conception et le développement de drones de défense. « Une start-up n’a pas les moyens de supporter un tel coût. Nous profitons aussi de la communication de la délégation », assure-t-il, précisant que le salon sera l’occasion de dévoiler aux clients mondiaux, ainsi qu’à la presse, le prototype civil et militaire Drop’n Drone. Orange et Airbus sont déjà intéressés par ce concept à voilure fixe, capable de supporter l’aérolargage depuis un avion ou un hélicoptère.

 

La plus grande délégation

Pas moins de quatre-vingts entreprises de Midi-Pyrénées, et quarante autres de la région Aquitaine, profiteront des 1450 m² de stand mis à leur disposition par le pavillon commun du pôle de compétitivité Aerospace Valley, soutenu financièrement par les deux conseils régionaux. « Cette délégation sera la plus grande », se félicite Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées. Des petits-déjeuners thématiques sur l’usine du futur par exemple, et des conférences rythmeront ces cinq jours de rendez-vous d’affaires.

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 12:55
Jean-Loïc Galle, PDG de Thales Alenia Space

Jean-Loïc Galle, PDG de Thales Alenia Space

 

06/01/2015 ObjectifNews.com

 

Thales Alenia Space (TAS) a réalisé une superbe année commerciale en engrangeant environ 2,2 milliards de prises de commandes en 2014. Son PDG Jean-Loïc Galle revient sur l’origine des succès de TAS, sur l'accord trouvé avec Airbus sur les prochains satellites de télécoms militaires français et sur le lancement des "Dream products". Enfin, il assure qu'il n'y a "pas de discussions" avec Airbus Defense and Space sur une opération de consolidation.

 

Lire l’entretien

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
La manne militaire, providence et dépendance pour les économies du sud-ouest

 

24 octobre 2014 Libération.fr (AFP)

 

A l’heure des restructurations dans la Défense nationale annoncées le 15 octobre, élus, militaires et acteurs économiques du Sud-ouest soulignent le poids «très significatif» de la présence de l’armée pour les économies locales, une manne providentielle mais parfois aussi addictive.

 

Dans la Zone de défense et de sécurité sud-ouest (ZDS-SO) couvrant les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes et Limousin, cet impact socio-économique tient à une forte implantation historique de l’armée qui contribue à la survie voire à l’essor des économies locales.

 

Le poids de la Défense tient aussi à une solide industrie qui lui est dédiée mais qui, au fil de son histoire, a peu à peu tourné le dos à Midi-Pyrénées pour se réorganiser en Aquitaine autour de l’aéronautique.

 

Avec 43.000 personnels militaires et civils sur la seule ZDS-SO, «les armées ne peuvent qu’influencer l’économie locale», explique à l’AFP le général de corps aérien Serge Soulet. «Le constat est inévitable: sur le marché de l’emploi, la Défense en Aquitaine joue un rôle, sinon majeur du moins significatif», souligne le commandant des forces aériennes. La région concentre sur son territoire la moitié des effectifs de la zone de défense.

 

Selon lui, on évalue généralement «à une vingtaine de millions d’euros par an le poids économique d’un régiment sur la vie locale». «Et des régiments, bases aériennes, unités diverses, nous en avons beaucoup dans la zone», ajoute-t-il. Il égrène une liste «non-exhaustive» de 18 régiments, 3 camps, 6 bases aériennes, 10 bases de Défense, 6 états-majors, 6 écoles, 1 détachement Marine, 6 sémaphores, des établissements de la Direction générale de l’armement (DGA), du Service de santé des armées (SSA) et du Service des essences des armées (SEA).

 

- Entreprises et commerces dopés -

 

La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Pau a pu évaluer l’impact socio-économique de trois départements clés en Aquitaine et Midi-Pyrénees, où l’armée a un solide ancrage historique: les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées qui comptent 5.017 militaires, 778 civils et 718 réservistes répartis sur les villes de Pau, Tarbes et Bayonne.

 

L’impact socio-économique de leur présence est d’autant plus important que près de la moitié (48%) de ces salariés de la Défense nationale ont au moins un enfant - 13% en ont au moins trois - et 57% ont un conjoint actif employé localement. 90% de ces foyers résident dans des logements hors régiment.

 

Dans ces trois départements, la masse salariale nette des personnels civils et militaires dépasse les 150 millions d’euros, soit quelque 114 millions (76%) en moyenne injectés chaque année dans les entreprises et commerces locaux.

 

Que ferait par exemple Mont-de-Marsan, préfecture des Landes, sans la Base aérienne-118, stratégique pour la défense nationale? Pour la population montoise, elle fait partie du patrimoine historique de la ville au même titre que la tauromachie ou le rugby.

 

La Base-118, qui fait voler ses chasseurs depuis plus de 70 ans, génère aussi environ un emploi direct ou indirect sur trois dans la commune et fait vivre «3.600 familles, 1.600 enfants de moins de 9 ans, qui représentent une richesse considérable pour nos écoles et nos clubs sportifs», explique le maire (Modem), Geneviève Darrieusecq. «Avec 250.000 euros par jour de retombées économiques pour le territoire, cette économie familiale bénéficie largement à l’économie locale», assure l’élue.

 

En outre, «l’accueil de nouveaux escadrons a permis 23 millions d’euros d’investissements sur les équipements de la base, avec beaucoup d’activité pour les entreprises locales sur ces chantiers», explique-t-elle.

 

Mais, comme d’autres élus de territoires bénéficiant de la manne militaire, Geneviève Darrieussecq mesure aussi le risque d’une économie «monolithique» exclusivement centrée sur la présence militaire et la nécessité de diversifier l’activité sur leurs territoires «pour préparer des années moins fastes».

 

- Recentrage sur l’aéronautique en Aquitaine -

 

Dans ce grand Sud-Ouest militaire, l’industrie de l’armement dope surtout les économies d’Aquitaine où elle s’est recentrée sur l’aéronautique, les missiles et les drones.

 

Cinquième région française d’implantation de la Défense selon la préfecture, l’Aquitaine est aussi la troisième région d’implantation des industries d’armement. A ce titre, 11% de l’effectif industriel total de la région, soit 16.000 salariés, est issu de la Défense.

 

Dans une étude publiée en 2014, l’Institut national de la statistique (Insee) évoque dans cette région une filière Aéronautique Spatiale et de Défense (ASD) «en pleine euphorie», organisée autour de grands donneurs d’ordre comme Dassault, Thales, Safran ou Airbus/EADS qui s’appuient sur un important réseaux de PME, soutenues pour nombre d’entre elles par une convention de partenariat entre la DGA et la Région.

 

L’aéronautique militaire, un marché estimé entre deux et trois milliards d’euros en France, génère à l’échelle aquitaine entre 300 et 450 millions d’euros, une part que la région entend faire croître après le premier «signal fort» de l’arrivée de la Simmad (ndlr: structure de maintenance de l’armée de l’air) et ses 700 personnes.

 

Et, tout récemment, le défrichement d’une parcelle forestière de 16 hectares à Mérignac, près de Bordeaux, a été engagé pour accueillir le futur pôle aéronautique de Thales. Un site qui représente un investissement de 200 millions d’euros, l’un des plus importants de ces dernières années dans le département.

 

«On voit que du côté industriel il y a une vraie dynamique régionale» et l’implantation des forces aériennes au cœur du bassin industriel «s’inscrit dans cette logique de synergie», note le général Serge Soulet dans un entretien pour la revue en ligne Aeromag.

 

Mais, en Midi-Pyrénées, l’industrie de l’armement décline: Tarbes (Hautes-Pyrénées) a été une bonne partie du siècle dernier un haut-lieu de l’armement terrestre, avec un arsenal comptant jusqu’à 12.000 salariés. Il n’en comptait plus que 3.000 dans les années 1980 lorsque l’arsenal est devenu l’entreprise publique Giat Industries. Cinq plans de restructurations successifs ont eu raison de l’arsenal en 2006. GIAT a alors regroupé son coeur de métier sous le nom de Nexter.

 

Aujourd’hui, Nexter ne compte plus que 47 salariés sur son site tarbais, employés dans sa petite division Munitions...

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories