16 mars 2015
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13 mars 2015 by MINUSMA
Nations Unies - Suite aux récents conflits du Mali, de nombreux risques d’explosion et des problèmes d’armement sont survenus, ayant un impact négatif sur les populations civiles et les efforts de stabilisation du pays. Ces répercussions inclues les blessures et perte potentielle de vie au sein des populations concernées mais aussi le retour en toute sécurité des réfugiés et déplacés internes sur leur territoire. Les restes explosifs de guerre, engins explosifs improvisés et mines ont aussi eu un effet négatif sur les moyens de subsistance, la liberté de mouvement, le rétablissement économique ainsi que le déploiement des forces nationales et internationales et l’extension de l’Etat.
Au Mali, avec le soutien du MINUSMA (The United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission) et des Nations Unies, l’UNMAS contribue à réduire la menace des explosifs, à améliorer les capacités nationales à réduire ces risques d’explosifs et assurer la conformité des obligations du traité et la protection des civils contre les risques d’explosion.
UNMAS: http://www.mineaction.org/unmas
23 décembre 2014
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Pétardement d’une mine par le chasseur de mines tripartite (CMT) Lyre au large de Hyères. (2 juin 2010) - Photo Lisa Bessodes - ECPAD collection CPAR de Toulon
23.12.2014 ECPAD
Héritage des conflits passés sur les côtes françaises et arme de combat naval actuelle, utilisée encore récemment en Libye, la mine sous-marine représente une réelle menace, pouvant toucher sans distinction les navires militaires et civils. Son usage en mer est autorisé et codifié par les textes internationaux. Les mines devenant de plus en plus furtives, l’enjeu pour la force de guerre des mines, composante de la marine nationale, est de connaître parfaitement les menaces et de développer constamment les moyens de lutte pour les contrer. La complémentarité homme-robot est au cœur de la réflexion de modernisation.
Ce dossier propose un aperçu de l’action de la marine nationale dans la lutte contre les mines à travers une sélection d’images produites par la marine et conservées à l’ECPAD.
Réalisée par la marine nationale, la vidéo accompagnant le dossier thématique de ce mois présente de manière synthétique l’une des principales composantes de la flotte de guerre des mines : les chasseurs de mines tripartites (CMT). À la veille de la modernisation des CMT, le film présenté insiste sur la nécessité d’une grande connaissance des menaces, d’un perfectionnement constant des moyens de lutte et de la maîtrise technique en matière d’identification et de neutralisation des mines. Les différentes phases de la chasse aux mines y sont illustrées et explicitées : identification et classification des échos sous-marins, intervention et destruction par poisson autopropulsé ou par plongeurs-démineurs, élaboration d’une cartographie des fonds marins assurée par le centre de données de la guerre des mines.
27 octobre 2014
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Neutralisation d'une mine de type pressure plate (déclenchement par pression)
27/10/2014 Sources : Marine nationale
Mines à orin, «manta», «rockan», engins immergés ou à terre, le risque «mine» est important sur les théâtres de guerre et les zones de crise. Un volet dédié à la guerre des mines a été intégré à l’entraînement Catamaran. Cette partie de l’exercice s’est déroulée à Port-Vendres, dans les Pyrénées orientales, du 17 au 24 octobre 2014, en même temps que les opérations amphibies au large de Fréjus.
Dans le scénario de l’exercice, les marins français des groupes de plongeurs démineurs de la Manche, de l’Atlantique, de la Méditerranée, des Italiens et des Slovènes ont du faire face à un port et une zone terrestre désertés par l’ennemi mais entièrement minés. Cette mission a donc été de sécuriser les voies d’accès en mer et à terre afin de permettre l’accès au fort où ce dernier s’est retranché et d’assurer la sécurité des habitants et des utilisateurs de ce port marchand.
Le drone sous-marin Alister est utilisé pour détecter la présence d’engins possiblement explosifs dans le port. Chaque relevé est ensuite soigneusement investigué par des plongeurs démineurs chargés d’identifier l’objet détecté. Dans les eaux du port, ils doivent alors distinguer les blocs de béton des débris métalliques et les casiers des engins explosifs. Rendant compte à l’état-major constitué pour l’exercice, ils procèdent ainsi à préciser la cartographie de l’Alister en donnant la catégorie de l’engin, sa nationalité et la charge d’explosif qu’il contient. Vient ensuite le contre minage de ces engins, qui s’adapte aux spécificités de l’objet et neutralise la menace qu’il constituait.
Outre l’entraînement des plongeurs démineurs, cette phase de Catamaran a permis aussi aux fusiliers marins et à une section du 3ème RPIMa de déployer leur savoir-faire dans la protection d’une force de guerre des mines et dans le combat contre un ennemi retranché. L’ennemi harcèle les forces déployées, menant contre elle, attaques aériennes, envoi d’un otage ceinturé d’explosifs, minage de la coque des bâtiments à quai, autant de cas qui permettent aux plongeurs démineurs, aux fusiliers marins, aux soldats de l’armée de Terre et à la chaîne médicale du Service de santé des armées (SSA) de vérifier leur capacité à coordonner leur action dans un large spectre de configurations.
Installation d'un diarmer (désarmeur) sur une bombe
29 août 2013
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29 août 2013 belgiandefence
L'escadron de lutte contre les mines de l'OTAN a fait escale ce 28 août 2013 dans la ville portuaire lituanienne de Klaipėda. Parmi les navires, figurait le chasseur de mines belge Narcis. L'équipage accueillait l'amiral de division Michel Hofman, qui visitait le dispositif Open Spirit avec d'autres autorités maritimes européennes.
10 juillet 2013
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9/07/2013 Marine nationale
À l’occasion du déploiement actuel du groupe de guerre des mines dans le golfe arabo-persique, l’état-major de conduite des opérations de guerre des mines, les chasseurs de mines Sagittaireet Pégase, ainsi qu’un détachement de douze plongeurs démineurs ont participé à l’entraînement tripartite Artémis Trident 2013. Cet exercice anglo-franco-américain s’est déroulé au large des côtes bahreinies, du 18 au 27 juin 2013.
Le principal enjeu était de tester, voire d’augmenter, interopérabilité de ces trois marines dans le domaine de la guerre des mines. Outre les moyens français, deux aéronefs (NH 53), deux chasseurs de mines et un détachement de plongeurs démineurs américains, ainsi que quatre chasseurs de mines anglais ont pris part à l’entraînement.
Les États-Unis sont en effet une des deux seules nations au monde (avec le Japon) à opérer les trois composantes de guerre des mines : air (dragage et chasse par hélicoptères), surface (chasseurs de mines) et sous marin (mise en oeuvre d’AUV 1). Fruit d’un travail de longue haleine, la concrétisation d’une telle coopération permet de construire des bases solides pour la conduite d’opérations futures de guerre des mines communes dans le golfe arabo-persique et semble vitale pour garantir les accès maritimes des points d’intérêts nationaux.
Ces neufs jours d’entraînement ont également permis d’échanger sur les méthodes de travail et procédures de chaque nation.
Le capitaine de vaisseau Benon a commandé le groupe de guerre des mines français ainsi que la force tripartite constituée pour Artémis Trident. Rapide retour d’expérience (Retex).
« Quel bilan pouvez-vous dresser d’Artemis Trident 2013 ?
- Ça a été une coopération opérationnelle étroite, dans cette région du monde, avec nos alliés naturels que sont les États-Unis et le Royaume-Uni a beaucoup de sens. D’une part, nos intérêts stratégiques sont largement partagés et d’autre part, il est évident qu’une opération de guerre des mines, dans le golfe arabo-persique comme ailleurs, ne peut être envisagée qu’en coalition.
Par ailleurs, pour les forces de guerre des mines françaises, les déploiements périodiques réalisés dans cette région du monde correspondent à un besoin de diversification de nos zones habituelles de travail.
Ils constituent un complément indispensable aux opérations contingentes conduites très régulièrement depuis trente ans sur les côtes françaises et européennes en général, que ce soit en Atlantique ou en Méditerranée. Dans le golfe arabo persique, l’environnement marin est exigeant (il fait très chaud et la température de l’eau oscille entre 28°C et 33 °C), l’environnement opérationnel également. C’est au travers d’entraînement comme Artemis Trident que nous améliorons nos propres modes d’action mais surtout notre capacité à travailler mieux et plus vite en coalition ».
REGARDS CROISÉS
Le CC Roussel est le commandant le chasseur de mines Pégase. Sa réaction
« L’équipage du Pégase a relevé le défi Artemis Trident avec enthousiasme, impatient d’éprouver le savoir-faire français, acquis davantage sur les fonds chaotiques de la mer d’Iroise que sur les fonds sablonneux du golfe. Depuis les principes généraux jusqu’aux procédures les plus techniques, chaque action, menée en parallèle par chacun des chasseurs de mines engagés, a été évaluée et comparée avec précision. Par ailleurs, les riches échanges entre participants ont activement participé à la définition d’un socle de connaissances techniques communes, premier pas vers l’intégration en cas d’engagement multinational. ».
1 Autonomous Unmanned Vehicule