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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 12:56
Sécurité : comment les forces de l'ordre organisent leur présence permanente

 

20.01.2015 Par Blandine Le Cain – LeFigaro.fr

 

Depuis une semaine, près de 5000 policiers et gendarmes sont venus renforcer les effectifs déjà présents sur le territoire pour assurer la sécurité, ainsi que 10.000 militaires. Ce déploiement de personnel impose une organisation logistique complexe, en amont comme sur le terrain.

 

Un groupe de CRS posté jour et nuit devant un établissement, des militaires armés près des lieux de cultes ou devant des écoles juives: depuis deux semaines, cette présence policière renforcée fait partie du quotidien des habitants des grandes villes. Pour les forces de l'ordre, ce déploiement en masse 24 heures sur 24 impose d'organiser les rotations et les hébergements de personnels. Du côté des CRS par exemple, déployés sur de nombreux sites à sécuriser, les soixante compagnies existantes se relaient pour assurer une présence, notamment à Paris, où se concentrent 40% des effectifs.

 

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 12:55
photo DICOM Jean-Luc ZIEGLER

photo DICOM Jean-Luc ZIEGLER

 

20.01.2015  Par Lefigaro.fr


A la suite des attentats perpétrés en région parisienne il y a deux semaines, le gouvernement envisagerait de débloquer environ 400 millions d'euros, selon une information des Echos, à la fois via des demandes de crédits et d'effectifs. "Des mesures vont être annoncées en matière de sécurité en respectant les cadres budgétaires", a déclaré Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement ce matin sur RTL.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 06:55
Egame (Engin du Génie de l’AMEnagement).

Egame (Engin du Génie de l’AMEnagement).

 

16 juin 2014 ministère de l'Intérieur

 

Vous êtes intéressé par la défense et la sécurité terrestre ?


Venez découvrir les dernières découvertes technologiques s’y rapportant au salon Eurosatory. L’édition 2014 se déroulera du 16 au 20 juin à Paris-Nord-Villepinte. Réservé aux professionnels et aux experts, ce salon est une plateforme d’échanges où se retrouvent les forces de sécurité et les forces armées.
Le ministère de l'Intérieur vous attend Hall 6, stands K500 et K550 de 9h à 17h (16h le vendredi 20 juin).

Parmi les matériels exposés vous découvrirez sur le stand de la Gendarmerie Nationale l’Egame (Engin du Génie de l’AMEnagement).

 

Engin du Génie de l'Aménagement

 

Sur le stand Police Nationale sera exposé le LAPI PORTABLE (Lecture Automatisée des Plaques d’Immatriculation) ST(SI)² et le LAPI-moto.

 

Lecture Automatisée des Plaques d'Immatriculation

 

La Sécurité Civile vous présentera un véhicule poste de commandement qui est, avant tout, un outil de communication utilisé lors de sinistres de grande ampleur ou lors de grands rassemblements (sportifs, par exemple). A l’extérieur sera exposé divers matériels parmi lesquels ceux qui ont aidé à secourir les Serbes lors des inondations historiques de mai dernier : traitement de l’eau, ensacheuses,  PFPE (Plate Forme pour Pompe Electrique)

 

Plate Forme pour Pompe Electrique
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:55
La mutualisation des achats “sécurité” est en marche

 

16 juin 2014, par Xavier Sidaner

 

Créé en début d'année, le service de l’achat, de l’équipement et de la logistique de la sécurité intérieure pilote à la fois les achats de la gendarmerie, de la police et de la sécurité civile. Un service qui fait déjà consensus.

 

Les équipes de choc du GIGN et du Raid revêtiront d’ici l’année prochaine une nouvelle tenue. Si ce n’est les écussons apposés sur les épaules, la couleur bleue pour les gendarmes et le noir pour les policiers, les uniformes portés par ces agents seront en tous points similaires dans leur conception et dans les matériaux utilisés. Logique, puisque l’achat d’équipements, comme tout ce qui relève de la logistique, relève désormais d’un service dédié du ministère compétent – l’Intérieur – pour les trois forces de sécurité, c’est-à-dire la gendarmerie, la police et la sécurité civile. Le “Saelsi”, pour service de l’achat, de l’équipement et de la logistique de la sécurité intérieure, a vu le jour en janvier.

 

C’est en son sein qu’a été conçu de A à Z cet équipement, précise-t-on du côté du Raid, où l’on se félicite de ce “travail en commun avec la gendarmerie”. L’opération est jugée “très rapide” : “Huit mois auront suffi pour se mettre d’accord et rédiger le cahier des charges.”

 

Imaginée en 2012 et inscrite au programme de modernisation du ministère de l’Intérieur, la création du Saelsi est une conséquence du rattachement de la gendarmerie à ce ministère, officialisé en 2009. Policiers et gendarmes sont aujourd’hui réunis dans des directions communes, telles que la direction de la coopération internationale ou le service technique des systèmes d’information, notamment. La création du Saelsi dans le domaine des achats s’inscrit dans ce mouvement de rapprochement organique des deux forces.

 

Mais dater de ce rattachement officiel le travail en commun sur les marchés entre les deux forces civile et militaire, aussi rivales que complémentaires, serait une erreur. “Depuis plus de dix ans, policiers et gendarmes ont acquis des matériels en commun”, rappelle Michel Vilbois, le directeur du Saelsi. L’armement – pistolets, fusils, munitions – répond ainsi à des marchés communs. Le processus d’achat des motos sérigraphiées est également mutualisé depuis plusieurs années, tout comme celui touchant aux véhicules de patrouille. Il s’agit pourtant bien d’une véritable avancée, car l’éclatement des services, répartis en direction de la gendarmerie et direction de la police, a généré quelques gaspillages et des surstocks. Au lieu de simples échanges verbaux, les services auraient pu s’entendre sur des produits à acheter en commun.

 

C’est bien là la raison d’être du Saelsi, un service unique dont l’organigramme a été pensé avec un souci manifeste d’équilibre. Histoire de ne froisser aucune susceptibilité, militaires, gendarmes et experts de la sécurité civile y sont représentés. Le patron du Saelsi, Michel Vilbois, administrateur civil de son état et qui a pensé l’architecture du service, est chargé de faire tourner la boutique. Sous sa coupe, 180 agents se répartissent dans les bureaux du bâtiment Lumière du 12e arrondissement de Paris, dans trois grandes directions : achat, équipement, et logistique.

 

Un palier est donc franchi. “Tout ce qui relevait autrefois de la coopération de bon voisinage est derrière nous. Désormais, nous sommes dans la même maison pour tout ce qui concerne les politiques d’équipement”, souligne Michel Vilbois. Néanmoins, tout n’a pas été simple. “Des résistances se sont manifestées”, souffle un haut fonctionnaire du ministère, comme souvent lorsqu’une fusion est conduite au sein de l’appareil d’État. Pourtant, côté syndicats de policiers, les réactions sont plutôt unanimement positives, tant le produit final semble à la hauteur de leur souhait “d’avoir pour les agents sur le terrain le meilleur équipement possible”, indique Thierry Launois, pour la branche Unsa CRS. “C’est une très bonne idée”, acquiesce Patrice Ribeiro, du syndicat Synergie Officiers.

 

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:55
Renseignement intérieur : la DCRI est morte, vive la DGSI !

 

05.05.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

Le décret créant la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a été publié au Journal officiel de vendredi 2 mai. Elle remplacera officiellement le 12 mai 2014 la DCRI, créée en 2008, et est rattachée directement au ministère de l'Intérieur plutôt qu'à la direction générale de la police nationale.

Dans son acronyme, son rattachement, sa réorganisation et même son recrutement, où il ne sera plus nécessaire d'être policier, on distingue la volonté de bâtir un équivalent à la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) du ministère de la Défense.

 

La DCRI, fruit de la fusion en 2008 entre les Renseignements généraux (RG) et la direction de la sécurité du territoire (DST), n'a pas trouvé son équilibre. L'affaire Mohamed Merah signa son arrêt de mort ou du moins, de remise en cause et de réorganisation impérative, comme le disait Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur.

Seulement, on ne dit pas encore comment va se rebâtir l'indispensable collaboration avec le renseignement territorial (alias sous-direction de l'information générale ou ex-RG) dont la filière est également revue. On ajoutera les relations entre la police et la gendarmerie nationale à ce charmant tableau. On comprend en tout cas mieux l'importance du rattachement au ministère de l'Intérieur et l'autonomie du budget.

La DGSI va continuer à lutter contre le terrorisme (priorité au cyber) et s'investir dans l'intelligence économique (la protection du patrimoine industriel et productif). Elle est tout à la fois un service de renseignement et un service de police judiciaire spécialisé.  Ses missions et surtout ses capacités d'action sont élargies : contre-terrorisme, cyberdéfense, investigation judiciaire, soutien technique et linguistique.

Les effectifs vont au passage augmenter de 13 % d'ici 2018, avec 430 agents en plus des 3 200 actuels. Les recrues seront à 60 % des analystes, des traducteurs, des juristes, des ingénieurs, des informaticiens, des techniciens. " Des contractuels hautement qualifiés sur des compétences stratégiques ", comme on dit au ministère (et donc plus uniquement des policiers). C'est un peu une révolution culturelle...

En somme, la DGSI se cale sur le modèle de la DGSE (qui elle, a près 6 000 agents dont seulement 25 % de militaires hors service action). A la DGSI, les syndicats ont négocié et fixé la barre à 80 % de policiers...

 

Le décret n°2014-445

Les missions de prévention et de répression : ingérence étrangère, actes de terrorisme ou portant atteinte à la sûreté de l'Etat, à l'intégrité du territoire, aux institutions de la République ; surveillance des individus et groupes radicaux ; actes portant atteinte au secret de la défense nationale ou au potentiel économique, industriel, scientifique du pays ; activités liées à l'acquisition ou la fabrication d'armes de destruction massive ; organisations criminelles internationales ; criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication.

L'article 2 se termine ainsi : " Elle contribue à la surveillance des communications électroniques et radioélectriques. "

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