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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 19:45
photo EMA / Armée de Terre

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13/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La semaine a été marquée par la tenue du Forum de Bangui, du 4 au 11 mai 2015, qui constituait une étape essentielle dans le processus de réconciliation nationale. Les forces de sécurité internationales ont veillé à son bon déroulement, aux côtés de leurs homologues centrafricains. La force Sangaris constituait quant à elle une force de réaction mobile capable d’intervenir en appui, si nécessaire.

 

 

Après une semaine d’échanges sur les thèmes de gouvernance, de paix, de justice, et de « désarmement et démobilisation », le Forum de Bangui, rassemblant l’ensemble des acteurs de la reconstruction du pays, s’est déroulé sans incident sécuritaire. Une telle rencontre, qui aurait été inenvisageable en décembre 2014 au regard de la situation sécuritaire dans la capitale et dans le pays, constitue une démonstration complémentaire des avancées sécuritaires permises par l’action de la force Sangaris depuis décembre 2014.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:45
photo Armée de Terre

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10.05.2015 Crédit : État-major des armées / Armée de Terre

 

Cet événement mémoriel est l’occasion de faire le point sur l’engagement des armées françaises depuis le 8 mai 2014.

Les armées ont été fortement sollicitées depuis mai 2014. Environ 19 000 hommes sont déployés hors métropole dont plus de 7 000 engagés en OPEX. En opérations et à l’étranger, les militaires français participent à la résolution des crises, à la protection des populations civiles et de nos ressortissants, à la protection de nos intérêts.

 

Reportage photos

 

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

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06/05/2015 Sources EMA

 

Le 29 avril 2015, la force Sangaris à mené une opération de reconnaissance conjointe avec les forces pakistanaises de la MINUSCA sur l’axe Kaga Bandoro - Mbres, dans le « couloir central » de la Centrafrique.

 

Le but de l’opération, à laquelle un détachement du groupement tactique interarmes (GTIA) Turco participait en appui des troupes de la MINUSCA, consistait à montrer à la population que les forces de la MINUSCA présentes à Kaga Bandoro sont pleinement opérationnelles et impliquées dans leur mission de sécurisation de la région.

 

Au cours de cette mission de reconnaissance, les Pakistanais ont organisé deux réunions avec la population. La première a eu lieu à N’Denga, en présence du général Amin, commandant le secteur Centre de la MINUSCA, et du général Gillet commandant la force Sangaris. Cette rencontre avec les autorités du village a permis de recueillir leurs préoccupations et de les rassurer sur l’action des forces internationales. La deuxième réunion, qui a eu lieu dans le village de Doukouma, a répondu aux mêmes objectifs.

 

Le 28 avril 2015, la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA a été officiellement déclarée. Le dispositif de la force Sangaris s’articule désormais autour du principe d’une force de réaction au profit de la MINUSCA, avec un GTIA déployé dans Bangui, le « couloir central » et l’est du pays, et un second déployé selon les besoins, en appui des forces internationales.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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source EMA

29 avril 2015, à Bangui, en République Centrafricaine.


Chargement de PVP et de fret à bord d'un C17 de l'US AIR FORCE. Au total 23 tonnes ont été embarquées.

 

suite du reportage photos et ICI

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 7 mai 2015

 

La République Centrafricaine est actuellement plongée dans le forum de Bangui, qui a débuté le 4 mai 2015. La sécurité de ce grand rendez-vous de politique intérieure est assurée par les forces de sécurité du pays, appuyées par la MINUSCA, pleinement opérationnelle depuis la semaine dernière.

De façon générale, Sangaris constitue désormais une force de réaction mobile et souple, en mesure d’appuyer la MINUSCA si nécessaire, et dont le dispositif s’allègera progressivement dans les semaines à venir, comme cela est planifié depuis plusieurs mois.

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

photo EMA / Armée de Terre

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:45
photo EMA / Armée de Terre

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30.04.2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de la poursuite du déploiement de la MINUSCA en province, la force Sangaris a rétrocédé, le 25 avril 2015, l’emprise française de Dékoa. Une cérémonie présidée par le colonel Espitalier, commandant le groupement tactique interarmes (GTIA) Turco, en présence de la préfète de la région de Kémo et du maire de Dékoa, a officialisé le transfert de la base opérationnelle française aux militaires de la MINUSCA récemment déployés à Dékoa. Le désengagement de Dékoa ne signifie pas un retrait de Sangaris de la région. Le GTIA Turco poursuivra ses patrouilles dans la zone, à partir de Sibut.

 

La semaine a été marquée par la visite du Secrétaire général adjoint des Nations Unies, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, monsieur Hervé Ladsous.  Le 28 avril 2015, il a présidé une cérémonie marquant la déclaration de la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA.

 

Le dispositif de la force Sangaris s’articule désormais autour du principe d’une force de réaction au profit de la MINUSCA, avec un GTIA déployé dans Bangui, le couloir central et l’est du pays, et un second déployé selon les besoins, en appui des forces internationales.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 14:45
photo MinDefFR

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30/04/2015 Ministère de la Défense

 

Le ministère des Affaires étrangères et du Développement international et le ministère de la Défense ont été saisis à la fin du mois de juillet 2014 de témoignages d’enfants centrafricains accusant d’agressions sexuelles des militaires français de l’opération SANGARIS.

 

Ces témoignages, recueillis par un agent du BINUCA (Bureau Intégré de l'Organisation des Nations Unies en Centrafrique) assisté de personnels de l’UNICEF, et consignés dans un rapport de la MINUSCA (Mission des Nations Unies en Centrafrique), retracent des faits qui auraient été commis sur une dizaine d’enfants, sur le site de l’aéroport de M’Poko, en Centrafrique, entre décembre 2013 et juin 2014.

 

Au vu du caractère circonstancié des témoignages et de l’extrême gravité des faits allégués, le ministre de la Défense a alors réagi en prenant toutes les mesures nécessaires pour que les faits et les éventuelles responsabilités pénales et disciplinaires puissent être établis au plus vite. Une enquête de commandement a été immédiatement conduite. Elle sera transmise au Parquet dès lors qu’il en fera la demande.

 

Le jour-même de la réception du rapport du BINUCA le mardi 29 juillet 2014, le ministre de la Défense a saisi le Parquet de Paris sur le fondement de l’article 40 du Code de procédure pénale. Le Parquet de Paris a pu ouvrir immédiatement une enquête préliminaire, toujours en cours. Celle-ci est confiée au commandement de la gendarmerie prévôtale dont des agents se sont rendus en Centrafrique, dès le 1eraoût, pour commencer les investigations.

 

Le ministre de la Défense a pris et prendra toutes les mesures nécessaires pour permettre la manifestation de la vérité. Si les faits étaient avérés, il veillera à ce que les sanctions les plus fermes soient prononcées à l’égard des responsables de ce qui serait une atteinte intolérable aux valeurs du soldat.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:45
Sangaris: mission de contrôle à Bambari

 

24/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 20 avril 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le Groupement Tactique Interarmes (GTIA) Turco a mené une opération de surveillance et de sécurisation au sud-est de la ville de Bambari en République centrafricaine, en appui des forces de la MINUSCA.

 

L'objectif principal de cette mission de reconnaissance était de contrôler les quartiers de l'Evêché, de l'Elevage, et les alentours du quartier Bournou, afin de repérer d’éventuels points de contrôle illégaux tenus par des individus armés. Les éléments du 1er Spahis, intégrés au GTIA Turco, ont ainsi sillonné cette zone, appuyés par les hélicoptères Tigre du sous groupement aéromobile (SGAM). Cette mission était également l’occasion de prendre contact avec la population et vérifier la mobilité et la circulation sur ces axes.

 

Situés à l’extrémité de la ville, ces quartiers forment un lieu de passage incontournable pour les commerçants et les producteurs de sucre et de café centrafricains. Afin de garantir leur sécurité et d'éviter le développement de réseaux de banditisme, les forces congolaise et pakistanaise de la MINUSCA, ainsi que les tirailleurs de la force Sangaris, mènent régulièrement des patrouilles dans cette zone et dans les autres points d'entrée de la ville.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

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14/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 avril 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le détachement du 3e régiment du génie, déployé à Bambari en appui du GTIA Turco, avait pour mission de vérifier l’absence de grenade ou engin explosif sur le site du marché central de Bambari.

 

Tous les jours, les sapeurs du 3e RG effectuent des fouilles dans le marché Central de Bambari, avant l’ouverture au public. L’objectif de cette mission est de repérer d’éventuelles munitions explosives apparentes à l’œil nu et qui pourraient remettre en cause la sécurité des commerçants et de la population. En cas de contamination de la zone, les sapeurs du 3e RG sont en mesure de sécuriser le périmètre autour de cette zone, puis de neutraliser et détruire les munitions trouvées.

 

Au cœur de la ville, le marché central est un lieu fréquenté par toutes les communautés. Il représente un espace de réconciliation pour les autorités locales et pour les habitants. Afin de protéger la population, le GTIA Turco et les éléments congolais de la MINUSCA déployés à Bambari, mènent quotidiennement des patrouilles dans la ville et ses abords, afin de sécuriser la zone, reconnaitre les points sensibles et maintenir un climat de paix.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 18:45
photo EMA / Armée de Terre

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16/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La Centrafrique est toujours tendue vers la préparation du forum de Bangui, la positionnant dans un temps politique.

 

Avec une autonomie croissante, la MINUSCA poursuit ses actions visant à améliorer la situation sécuritaire dans le pays. Le 6 avril, le COMANFOR s’est rendu à Kaga Bandoro, accompagné de deux ministres centrafricains, permettant d’impulser un projet de plateforme de concertation. Ce projet, qui rassemble éleveurs et agriculteurs, a vocation à rétablir le dialogue entre ces deux communautés, pour l’une sédentaire et l’autre nomade, dont les contraintes de cohabitation sont souvent source de tensions. Le même jour, l’office de réglementation, de commercialisation et du conditionnement des produits agricoles (ORCCPA), organisme de l’Etat chargé des taxations sur les produits agricoles, s’est installé à Bambari, où il s’attachera à réorganiser la circulation de ces produits en Centrafrique. Enfin, du 9 au 15 avril, la force Sangaris a appuyé les forces de sécurité intérieures dans une opération visant à accentuer la pression sur les coupeurs de route entre Sibut et Bangui.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:45
photo Sangaris

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09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation est principalement tournée vers la préparation du forum de Bangui, qui marquera l’entrée du pays dans un temps politique.

 

Le 4 avril, le commandant de la force Sangaris s’est rendu à Bria auprès des autorités militaires et civiles locales, où il a pu observer une situation calme et des actions de développement en cours de réalisation, appuyées par la MINUSCA.

 

Le 10 février dernier, Bria avait été le théâtre d’une opération de la MINUSCA contre des membres du FPRC, visant à déloger les miliciens qui occupaient illégalement les édifices publics. Cette opération a eu un effet d’entraînement dans l’aide à la restauration de l’autorité de l’Etat centrafricain. Le 8 avril, la force Sangaris a procédé à la destruction de 8 tonnes de munitions confisquée depuis le mois de janvier 2015.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo Sangaris

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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03/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 31 mars 2015, le nouveau commandant (COMANFOR) de la force Sangaris, le général Pierre Gillet, a rendu visite aux soldats du groupe tactique interarmes (GTIA) Turco, déployés sur la base opérationnelle de Bambari en république Centrafricaine.

 

Pour ce premier passage dans la ville de Bambari, le nouveau COMANFOR de la force Sangaris a rencontré les acteurs principaux de la ville, dont le maire de Bambari, monsieur Matchipata, le responsable du bureau de la MINUSCA politique, Monsieur Mayoyo et la responsable des droits de l’homme de l’ONU, madame Hoffman. Ces entretiens ont permis d’évoquer la préparation du forum de Bangui et la tenue des prochaines élections présidentielles.

 

Lors de cette visite, le général Gillet a bénéficié d’un point de situation sur l’environnement sécuritaire dans la ville de Bambari. Il s’est en effet entretenu avec le colonel Espitallier, commandant le GTIA Turco, sur les capacités opérationnelles de la force Sangarisdans cette région et les missions qui lui sont confiées, dont l’appui à la MINUSCA, la sécurité de la population et le contrôle de zone sensibles.

 

Avant de quitter la base opérationnelle, le général a visité les différentes installations de la force française et a rencontré l’ensemble du personnel militaire engagé sur Bambari.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération SANGARIS, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération SANGARIS vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 06:45
photo EMA / Armée de Terre

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02/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 29 mars, le général Gillet(6ème BLB) a succédé au général Bellot des Minières (1èreBM) à la tête de Sangaris.

 

Après avoir sécurisé Bangui et permis son ravitaillement, avec l’extension progressive du contrôle de l’Ouest du pays, en particulier jusqu’à la frontière camerounaise, le mandat du général Soriano s’était  achevé par l’engagement de la force Sangaris vers l’Est du pays. Capitalisant sur cette ouverture, le mandat du général Bellot des Minières aura été marqué par trois points majeurs :

-          le contrôle progressif et systématique de la zone Est, souvent dans des conditions marquées par l’opposition de groupes armés hostiles au processus de réconciliation nationale ;

-          l’accompagnement du déploiement de la MINUSCA, poursuivant en cela pleinement le rôle de « bridging force » de l’opération Sangaris ;

-          l’appui au processus des consultations qui ont constitué le préliminaire au Forum de Bangui.

 

Le général Bellot des Minières quitte la Centrafrique à la veille de ce forum qui constituera une étape majeure dans le processus de reconstruction et qui ouvre plus largement le champ au développement des piliers politiques, économiques et judiciaires qui seuls permettront d’envisager un règlement de la crise dans la durée.

 

Sur le terrain, la situation est restée calme cette semaine dans le pays. Les autorités de transition poursuivent leurs efforts de restauration de la sécurité publique. En province l’effort porte sur Bambari ainsi que sur l’axe Bangui-Sibut pour lutter contre les groupes armés et coupeurs de route qui y sévissent.

 

La semaine précédente avait été marquée par la visite de la chef d’Etat de transition à Ndélé, samedi 21 mars, afin de réaffirmer l’autorité de l’État dans cette ville. La délégation était composée du nouveau préfet de Ndélé, de 19 professeurs, et de 6 gendarmes. Cette visite a permis de rassurer les habitants et de lancer un message fort notamment au groupe armé FPRC qui s’oppose encore aux autorités de transition. La dernière visite d’un chef d’État centrafricain sur Ndélé remontait à 2011.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

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30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mars 2015, le général Gillet a succédé au général Bellot des Minières à la tête de l’opération Sangarisà l’occasion d’une cérémonie de transfert d’autorité qui s’est tenue sur le camp de M’Poko, à Bangui en république Centrafricaine.

 

La cérémonie a été présidée par le général de brigade Francisco Soriano, commandant les éléments français au Gabon et premier « patron » de la force Sangaris. La chef de l’État de transition, Mme Catherine Samba Panza, et l’ambassadeur de France étaient également présents.

 

Depuis juin 2014, la force Sangaris a conduit des opérations sur l’ensemble des zones fragiles du pays, lui permettant de participer à l’apaisement de la situation sécuritaire du pays, tout en se réorganisant en un dispositif plus réduit mais mobile et réactif. Afin de faciliter le déploiement de la MINUSCA, Sangaris a porté ses efforts sur le couloir central et l’est du pays, s’engageant dans plus de 200 opérations. Sous les ordres du général Bellot des Minières, l’action des soldats de la force Sangaris a permis aux contingents africains dans le pays de multiplier de deux tiers leurs effectifs. Les quelques 5800 hommes alors mobilisés par l’Union Africaine (MISCA) sont aujourd’hui plus de 9400 et portent les couleurs de l’ONU (MINUSCA) depuis septembre 2014.

La force Sangaris a fourni un appui opérationnel à la force onusienne, lui permettant de monter en puissance. Le contrôle de différents postes de sécurité, tels que PK 12, ont ainsi été transmis à la MINUSCA. Malgré quelques poussées de violence, notamment dans Bangui, un palier sécuritaire a été atteint. Pour rehausser ce palier, les militaires français ont opéré en complémentarité avec l’EUFOR et la MINUSCA pour soutenir la restauration de l’autorité de l’État et le redéploiement de l’administration. Aujourd’hui, 80% des écoles accueillent à nouveau leurs élèves, et les échanges commerciaux ont été rétablis sur les axes routiers. Ces résultats attestent d’un retour à une certaine normalité et d’une reprise de l’activité économique.

 

Dans un contexte apaisé, l’action conjointe des forces internationales et l’implication des autorités de transition ont permis la bonne tenue des consultations populaires, première étape du processus politique de réconciliation.

 

Au regard de l’ensemble de ces évolutions positives, la force Sangaris, composée de 2 000 hommes en juin 2014, est passée à un format à 1 700 soldats début mars 2015.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:45
photo Sangaris / Armée de Terre

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26/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la visite, le 21 mars, du chef de l’Etat de transition à Ndélé, afin de réaffirmer l’autorité de l’État dans cette ville.

 

Elle était accompagnée d’une délégation composée du nouveau préfet de Ndélé, d’une vingtaine de professeurs, et d’un groupe de gendarmes qui resteront sur place pour relancer les institutions gouvernementales. La dernière visite d’un chef d’État centrafricain à Ndélé remontait à 2011. Dans la capitale, le commissariat du 3e arrondissement a été inauguré vendredi 20 mars.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 18:45
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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:45
photo EMA / Sangaris

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19/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 mars 2015, la force Sangaris, qui contrôlait « le point kilométrique » PK12 au nord de Bangui, a transféré le poste de contrôle aux forces de sécurité intérieures (FSI) centrafricaines.

 

Point de passage stratégique pour l’approvisionnement des commerces de Bangui, un poste de contrôle fixe y avait été installé dès le déploiement de la force Sangaris afin de rétablir la libre circulation de la population et des biens. Le transfert du contrôle de ce point auprès des FSI est réalisé de façon progressive depuis mi-février.

 

Depuis la fin des consultations populaires dans le pays, les restitutions populaires ont fait l’objet de la préparation d’un rapport de synthèse qui permettra à l’Etat de transition de définir la date et les contours du Forum de Bangui. A Bangui, la prise à partie de la force par un groupe de trafiquants laisse présager du refus de certains de voir se restaurer l’autorité de l’Etat.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:45
photo EMA / Sangaris

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19/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le lundi 16 mars, le marché de la ville de Bambari, en République centrafricaine, a rouvert ses portes, sous la protection de Sangaris en appui des forces de la MINUSCA et des forces de sécurité centrafricaines.

 

Cette ouverture est l’un des signes d’un progressif retour « à la normale » dans cette zone sensible du pays. L’Etat et l’administration locale ont repris le contrôle des institutions de la ville, après que la force Sangaris et les forces de la MINUSCA leur ont restitué les bâtiments de la gendarmerie et de la cour d’appel occupées par des opposants. Les forces de sécurité centrafricaines, les forces de la MINUSCA et la force Sangaris continuent d’assurer la sécurité et la protection de la population.

 

Le maire de Bambari, M. Matchipata, et la municipalité portent leurs efforts sur la reconstruction de la ville, en lien avec les forces internationales qui patrouillent jour et nuit afin de garantir la sécurité des habitants. Les résultats escomptés sont la libre circulation de la population ; l’activité normale du marché central ; le retour progressif d’une véritable vie économique.

 

Grâce à l’appui de la communauté internationale, les autorités locales entretiennent un dialogue d’apaisement envers toutes les communautés afin de recréer un tissu social. Cette réconciliation repose sur les trois principes indispensables : retour du pouvoir de l’Etat ; développement de la vie économique et sécurité de tous.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo EMA / Sangaris

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
photo Sangaris

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17-03-2015 Par Pierre Pinto et Bertrand Haeckler - RFI

 

Dans la capitale de Centrafrique, la prolifération des armes lors de la crise a notamment pour conséquence une délinquance endémique. Les braquages, en particulier de véhicules, sont quotidiens. Pour lutter contre ce fléau, les policiers de l'ONU et les forces de sécurité intérieures centrafricaines multiplient les actions communes. Actions ciblées de temps en temps pour arrêter des braqueurs ou saisir des armes, mais le plus souvent il s'agit de checkpoints pour mettre la main sur les véhicules volés.

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:45
photo ECPAD (Archives)

photo ECPAD (Archives)

 

17/03/2015 Sources : EMA

 

Le 16 mars 2015 vers 16h00, une section de la force Sangaris en patrouille dans le 4e arrondissement de Bangui (quartier de Boy Rabé) a été prise à partie par un petit nombre d’individus dotés d’armes légères et de grenades.

 

Les soldats français ont riposté avant d’être rejoints par des éléments de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieure (FSI) centrafricaines.

Effectuant des patrouilles mixtes pour sécuriser la zone, ils ont essuyé de manière intermittente d’autres coups de feu ainsi que des jets de grenades, auxquels ils ont riposté jusqu’à ce que la zone soit complétement sécurisée, vers 20h30.

Les auteurs de cette attaque semblent avoir été surpris par les soldats français alors qu’ils se livraient à des trafics. La violence de leur réaction est symptomatique de l’attitude des malfrats qui s’opposent au retour de l’Etat de droit dans la capitale centrafricaine, particulièrement dans le 4ème arrondissement. C’est d’ailleurs dans cet arrondissement que les FSI ont récemment appréhendé plusieurs d’entre eux dont un criminel notoire.

Au cours des affrontements, un soldat français a été légèrement blessé et pris en charge par le rôle 2 situé sur l’aéroport de M’Poko. Deux civils ont également été blessés par les auteurs de l’attaque et évacués par la population. Un des agresseurs a été tué et un autre blessé.

Les éléments de Sangaris ont été désengagés vers 22h30.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 17:45
EUFOR RCA and MINUSCA forces operating a Checkpoint - photo EUFOR-RCA

EUFOR RCA and MINUSCA forces operating a Checkpoint - photo EUFOR-RCA

 

16/03/2015 Par RFI

 

Depuis dimanche, 15 mars, minuit, le mandat d'Eufor-RCA est officiellement terminé. Les 700 militaires de la force européenne ont quitté la Centrafrique. Leur mission visait à accompagner le déploiement de la Minusca et sécuriser l'aéroport de Bangui ainsi que les 5e et 3e arrondissements de Bangui.

 

Au cœur du 3e arrondissement de Bangui, le quartier du PK5 ne fait plus figure d’enclave assiégée. Les commerces ont rouvert, les clients reviennent petit à petit du reste de la ville et les musulmans du quartier se rendent jusqu’au centre-ville sans grands risques.

Si la sécurité est là, c’est grâce au travail d’Eufor-RCA, s’accorde-t-on à dire ici. «Ils ont bien travaillé. Ils vont partir, on va bien regretter, comme ils ont tout fait. Ils ont ramené la paix, maintenant il y a une cohésion sociale. On est là, musulmans et chrétiens, ensemble », se réjouit Abdel, un habitant du quartier. Moussa, lui, a du mal à cacher une certaine inquiétude : « Avec l’Eufor qui sillonne les rues, les malfaiteurs ont peur de se promener avec des armes. Mais une fois qu’elle sera partie, je ne sais pas… Inch’Allah, on va voir si ça peut aller.»

En attendant le déploiement des policiers et des gendarmes, la sécurité du 3e arrondissement revient à la Minusca. «On leur fait confiance parce qu’ils sont des Africains comme nous. Espérons qu’ils vont mettre de l’ordre. Eux aussi ont travaillé avec Sangaris, avec l’Eufor. Ils ont aussi l’idée de rétablir la paix, donc on leur fait confiance», confie Ibrahim. La réouverture du commissariat du 3e aura lieu dans quelques jours. Un événement que tout le monde attend au quartier PK5, comme un nouveau signe d’un retour à la normale.

 

Mission remplie

Au terme de la mission d’Eufor-RCA, son patron, le général Philippe Pontiès, ne cache pas sa satisfaction. «Si on compare la situation d’aujourd’hui à celle qui prévalait il y a un an, on a des raisons d’être collectivement fiers», déclarait-il il y a quelques jours. On retiendra d’Eufor-RCA son accouchement aux forceps, des semaines de négociations difficiles entre Etats membres. La force ne dépassera d’ailleurs pas les 700 hommes, dont un tiers de Français et un contingent de 150 Géorgiens, sur les 1 000 souhaités au départ.

Sur le terrain, il faut attendre deux mois pour qu’Eufor soit en mesure de prendre en charge la totalité des secteurs qui lui sont alloués : l’aéroport de Bangui, ainsi que les 3e et 5e arrondissements, certains des points les plus chauds de la capitale. Mais les résultats se font sentir et la force européenne parvient à faire baisser la tension. La force est aussi un appui aux populations. Elle installe ainsi un pont pour relier les 2e et 3e arrondissements.

Eufor-RCA a donc plié bagage, mais l’Union européenne garde une implication militaire en Centrafrique: Eumam, 60 conseillers chargés d’aider les autorités de transition à réhabiliter les forces armées centrafricaines.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 18:45
photos EMA

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12/03/2015 Sources : État-major des armées

 

La semaine a été marquée par l’achèvement du processus de consultations populaires dans le pays, avec les dernières consultations conduites à Kaga Bandoro et à Birao.

 

Ce processus, initié par l’Etat de transition, visait à aller à la rencontre de l’ensemble de la population, afin de faire remonter les grandes préoccupations du pays à l’approche du Forum de Bangui. Au bilan, la totalité des régions du pays a été couverte par ce processus, et 92% des consultations prévues ont été tenues, les 8 % ne l’ayant pas été pour des raisons d’accessibilité uniquement. Lorsque les consultations ont été confrontées à divers blocages, c’est la population qui s’est déplacée d’elle-même vers la préfecture. La MINUSCA et la force Sangaris ont apporté une aide logistique ainsi qu’un appui sécuritaire aux délégations se rendant dans les différentes régions.

 

Lundi 9 mars, le pont Bailey « Pont de la Concorde » a été inauguré par la chef de l’Etat de transition en présence d’autorités civiles et militaires à Bangui. Ce chantier a été réalisé suite à l’écroulement des berges le long de l’Oubangui, détruisant le pont qui reliait les deux arrondissements du sud-ouest de Bangui (le 6ème et 2ème). Du 4 au 7 mars, une section du 3ème régiment de génie et une dizaine de militaires centrafricains du génie ont ainsi mené un chantier de reconstruction d’un pont provisoire de type Bailey, permettant de relier à nouveau les deux arrondissements.

 

Depuis cette semaine, la force Sangaris compte 1 700 militaires et non plus 2 000. Cette évolution marque la première étape du désengagement progressif des forces françaises de République centrafricaine, planifié depuis le déploiement de la force de l’ONU sur le territoire. S’appuyant toujours sur deux GTIA, le dispositif de la force Sangaris s’articule désormais sur le principe d’une force de réaction, avec une partie du dispositif (GTIA Turco) déployé dans Bangui, le couloir central et l’Est du pays, et l’autre (GTIA Vercors) déployé selon les besoins en appui des forces françaises et de l’ONU. Cette évolution du format de la force Sangaris, planifié depuis plusieurs mois, avait été initiée fin 2014 avec l’allègement du volume de troupes de combat et la densification des moyens plus mobiles (VBCI, hélicoptères Tigre, DRAC).

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 18:45
Sangaris : MINUSCA et Sangaris en patrouille dans la ville de Bundi

 

10/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 5 et 6 mars 2015, des éléments de Sangaris ont effectué une mission de reconnaissance ainsi qu’une patrouille mixte en coopération avec les soldats congolais de la MINUSCA, dans la région de Bundi à l’est de la Centrafrique.

 

Le 5 mars, des tirailleurs du GTIA Turcoont conduit une mission de reconnaissance au sud de la ville de Bundi, à quelque cent kilomètres de leur lieu de stationnement. Cette mission leur a permis d’identifier les passages difficiles d’accès, de calculer les élongations et de tester le franchissement des ponts. Les sapeurs du 25ème régiment du génie de l’Air qui faisaient partie de ce détachement ont effectué les calculs nécessaires pour déterminer la capacité de charge ainsi que les types de véhicules qui pouvant franchir les ponts sur cet axe de communication. Cette mission a aussi permis d’estimer le temps nécessaire pour rallier la zone en cas d’intervention dans cette région.

 

Une patrouille commune avec les soldats congolais déployés au profit de la MINUSCA a également été menée dans le quartier de Ngakobo au sud de la ville de Bundi, le 6 mars. Lors de cette patrouille, les soldats français et onusiens ont pris contact avec les différents acteurs de la ville et chefs de groupe afin d’encourager le dialogue entre les communautés dans une région où près de 12 000 Centrafricains ont déserté leurs villages.

 

Environ  1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:45
Réduction d'effectifs pour la force Sangaris en Centrafrique

 

07.03.2015 par RFI

 

L’armée française maintient le cap pour parvenir à réduire l'opération à 1500 hommes d'ici le printemps, tel que cela a été annoncé en décembre dernier. L'opération française en RCA va perdre rapidement 300 hommes, pour passer à 1700 militaires engagés sur le territoire centrafricain.

 

Sangaris, qui devait être une opération limitée à six mois, dure depuis plus d’un an, mais poursuit la réduction de ses effectifs. Réduction, mais aussi réorganisation géographique, comme l'explique le colonel Gilles Jarron le porte-parole de l'état-major des armées. « Nous allons franchir dans les jours à venir un premier palier de décroissance, explique-t-il, en passant à 1 700 hommes, ce qui entraîne un redéploiement des unités sur le terrain, de Bangui à Bambari, et de Kagabangoro à Ndélé. »

 

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 11:45
Sangaris : Point de situation au 5 Mars

 

06/03/2015 Sources : État-major des armées

 

La semaine a été marquée par un apaisement généralisé dans le pays.

 

A Kaga-Bandoro, au nord de la République de Centrafrique, une rencontre a été organisée le 27 février entre la MINUSCA, la force Sangaris, les autorités politiques régionales et le gouvernement de transition, ainsi que les principaux responsables du FPRC local, avec pour objectif de préparer la tenue des consultations populaires qui devraient avoir lieu prochainement dans la ville et sa périphérie. Cette rencontre quadripartite illustre ce revirement du climat général en faveur des consultations populaires.

 

A Bambari, les consultations populaires ont eu lieu cette semaine. La délégation s’est également rendue le 26 février à Grimari puis le 27 à Ippy, où les rencontres se sont bien déroulées. Le GTIA Turco a conduit des actions en appui de la MINUSCA en accompagnant sur une partie du trajet l’équipe de consultations populaires se rendant à Bakala.

 

Enfin, des survols ont été réalisés par la force Sangaris à Bria, au-dessus de zones refuges supposées, afin de poursuivre la déstabilisation des groupes armés.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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