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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:35
Le GDI Nghĩa, à gauche de la ministre centrafricaine de la défense.

Le GDI Nghĩa, à gauche de la ministre centrafricaine de la défense.

 

5 mars 2015 Vietnam, Rue des Soldats

 

Du 02 au 04 mars 2015, le général de division Nguyễn Trọng Nghĩa, directeur adjoint du département général politique du ministère vietnamien de la défense et directeur adjoint du comité du chargé de la préparation de l’armée vietnamienne à intégrer une opération de maintien de la paix (OMP) des Nations unies, a effectué une visite à Bangui (République Centrafricaine) destinée à préparer la projection, en avril prochain, de trois officiers au sein de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). A l'image de ce qui est mené depuis l'été 2014 à Juba (Sud Soudan), deux de ces officiers devraient intégrer l’état-major de la Mission.

 

Au cours de son séjour à Bangui, le général Nghĩa a visité un bataillon gabonais et une unité médicale (rôle 2) serbe, et a été reçu par le général de corps d’armée Babacar Gaye (Sénégal), représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Centrafrique et commandant de la MINUSCA, ainsi que par la ministre centrafricaine de la défense, Mme Marie Noëlle Koyara. Durant ses entretiens avec ces personnalités, le général Nghĩa a aussi évoqué l’intention de Hanoi de déployer en Centrafrique sous Casques Bleus une unité médicale (rôle 2) et une compagnie du génie.

 

Le général Nghĩa n’a cependant pas évoqué de date pour le déploiement de ces unités, promis par Hanoi depuis plusieurs mois, et dont l’horizon de projection pourrait être la fin 2015. Après de multiples rappels de l’engagement du Viêt Nam à contribuer de manière significative à une OMP, il semble donc que le ministère de la défense ait décidé de placer son effort sur la Centrafrique, et non sur le Sud Soudan comme cela a parfois pu être évoqué. Ainsi, après des mois de préparation, notamment au sein du centre national de formation aux OMP, à Hanoi, le premier contingent de Casques Bleus vietnamiens pourrait donc rejoindre un pays francophone. L’effort très important placé jusqu’alors sur l’acquisition de compétences en langue anglaise, quoique important pour l’insertion dans une mission onusienne, pourrait donc constituer un « obstacle naturel » à l’établissement du contact avec les populations qui verront arriver ces soldats de la paix d’Extrême-Orient.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 00:45
Centrafrique: Sangaris réduit ses effectifs

10 janvier 2015, dans la région de Dékoa, des militaires français patrouillent à pied, appuyés par un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI), en coordination avec la MINUSCA.photo Armée de Terre

 

05.03.2015 BBC Afrique

 

L'armée française a annoncé jeudi avoir commencé à réduire ses effectifs en Centrafrique dans le cadre de la passation de relais à la force internationale de l'ONU (Minusca).

 

Lors d'un point de presse, un porte-parole du ministre français de la défense a indiqué que le nombre de soldats passera progressivement de 2.000 à 1.700 hommes.

 

Il a ajouté que l'armée française avait prévu se retire à partir du moment où la Minusca est en mesure de remplir sa mission.

 

Les forces françaises de l'opération Sangaris seront réorganisées autour de deux zones. Il s’agit de la capitale Bangui -Bambari (dans le centre) et Kaga Bandoro-Ndélé respectivement situées dans le nord et dans le Nord-est du pays.

 

L'armée française est intervenue en décembre 2013.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:45
photo Nektarios Markogiannis, UN MINUSCA

photo Nektarios Markogiannis, UN MINUSCA

25.02.2015 UNMAS

UNMAS in its work as part of MINUSCA, the Frensh Army (Sangaris), and the Central African Forces (FACA), in a combined operation destroyed 688 rockets (approximately 3.5 of explosives) stored in Camp de Roux. The rockets were labeled to be beyond their use date and their destruction was essential.

Reportage PHOTO Nektarios Markogiannis, UN/MINUSCA

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 19:45
Sangaris : point de situation au 26 février

 

26/02/2015 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 18 février 2015, le groupement tactique interarmes Korrigan, qui était majoritairement armé par le 3e régiment infanterie marine (3e RIMa), a été relevé par le groupement tactique interarmes Vercors, armé par le 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) et commandé par le colonel Lionel Catar.

 

Dans la capitale, les consultations populaires qui se sont achevées ont vraisemblablement contribué à une évolution favorable du climat sécuritaire. Dans le 7e arrondissement, des réunions supplémentaires se sont tenues à la mairie afin de satisfaire le besoin en information de personnes n’ayant pu assister aux consultations populaires officielles.

 

Dans l’Est du pays, le calme est revenu suite aux actions des forces internationales contre les groupes armés qui étaient opposés à la restauration de l’autorité de l’Etat. A Bria, la reprise des bâtiments officiels qui étaient occupés par des hommes armés, suivie de la visite du Premier ministre centrafricain, puis de la fuite hors de la ville du chef d’état-major du FPRC, ont abouti au succès des consultations populaires dans la ville les 20 et 21 février, réunissant plus de 300 personnes. Les avancées sur le plan sécuritaire y sont notables, comme en témoigne l’arrivée d’une équipe administrative composée notamment d’un préfet, d’un sous-préfet, d’un maire et d’un collecteur d’impôts. Les consultations populaires ont également démarré à Bambari où elles se poursuivent actuellement.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation au 26 février
Sangaris : point de situation au 26 février
Sangaris : point de situation au 26 février
Sangaris : point de situation au 26 février
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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:45
photo Ambassade de France à Bangui

photo Ambassade de France à Bangui

 

26/02/2015 Sources : État-major des armées  

 

Lundi 23 février 2015, sur le camp de M’Poko, à Bangui en République centrafricaine, le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, a inauguré le monument honorant la mémoire des militaires français morts dans ce pays.

 

En présence du représentant de l’ambassadeur de France M. Vuillaume, du général Hingray, chef d’état-major de la MINUSCA, du général Bacquet, commandant la mission EUFOR RCA et du colonel Jamin, attaché de Défense, la cérémonie rassemblait des troupes de chaque détachement français présent sur le théâtre afin de rendre hommage aux 15 militaires français morts en RCA depuis 1979.

 

Le commandant de Sangaris a souligné au cours de cette cérémonie « le dévouement, le courage et l’abnégation »dont ont fait preuve nos soldats morts au service de notre pays engagé au coté du peuple centrafricain depuis plus de trente ans. Ce 23 février marque également le premier anniversaire de la mort du caporal-chef Dolet, victime d’un accident dans la région de Bouar.

 

Le général Bellot des Minières a rappelé que le sacrifice des militaires français n’est pas vain, et que l’engagement de la France au côté des forces internationales et des forces centrafricaines permet un retour progressif de la Centrafrique vers la paix et l’aide à sortir peu à peu de la crise.

 

Engagée depuis 1979 en Centrafrique avec les opérations Barracuda, Almandin, Boali puis Sangaris, la France y a perdu 15 militaires. « C’est pour glorifier et perpétuer leur mémoire que ce monument a été érigé. Leurs noms passent à la postérité, soyons fiers de leur sacrifice ».

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photos EMA / ECPADphotos EMA / ECPAD
photos EMA / ECPAD

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:45
Sangaris : fin de mission pour le GTIA Korrigan

 

23/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 18 février 2015, dans le cadre de l’opération de lutte contre les groupes armés terroristes Sangaris, a eu lieu la cérémonie de transfert d’autorité du commandement du GTIA Korrigan, déployé en République centrafricaine.

 

Après quatre mois de mission dans le couloir central et dans la région Est de Centrafrique, le général Bellot des Minières a rendu hommage aux marsouins et spahis du GTIA Korrigan, qui ont accompli leur mission et rempli les objectifs qui leur ont été fixés au bénéfice des Centrafricains. C’est ainsi que de Bria à N’Délé, en passant par Dékoa, Grimari, Sibut et Bambari, le GTIA Korrigan a mené avec succès huit opérations d’envergure sur le théâtre au prix de bascules d’efforts et de moyens hors du commun, dépassant tous les gabarits tactiques.

 

A Bambari, tout en appuyant le déploiement des forces de la MINUSCA, le GTIA a favorisé la reprise de la vie économique en y interdisant l’installation de FPRC avant de libérer il y a quelques jours, la Cour d’appel de la ville. Puis, à Grimari, le désarmement des groupes armés récalcitrants a permis la réimplantation de l’autorité de l’État dans la ville et le transfert de responsabilité du site à la MINUSCA. Dans le couloir central, l’action du GTIA, face aux anti-Balaka, a favorisé le rétablissement de la libre circulation des biens et des personnes.

 

L’ensemble de ces actions, aux côtés de la MINUSCA, a installé un niveau de sécurité permettant à la population centrafricaine un environnement économique et administratif stable en province. La MINUSCA, qui participe au travail de sécurisation de la zone depuis plusieurs mois, est maintenant en charge des sites de Grimari et de la base opérationnelle avancée de Bambari.

 

Les soldats de Korrigan ont notamment participé à Bria à une opération de la MINUSCA visant à restaurer l’autorité de l’État dans la ville pour y permettre le déroulement du processus de consultations populaires, et libéré les bâtiments publics occupés par des hommes armés du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC).

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013, par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : fin de mission pour le GTIA KorriganSangaris : fin de mission pour le GTIA Korrigan
Sangaris : fin de mission pour le GTIA Korrigan
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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 12:45
Sangaris : point de situation du 19 février

 

19/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Bangui est restée globalement calme cette semaine, permettant à la force Sangaris de baisser le stade d’alerte et d’adapter sa posture en conséquence.

 

Le 16 février à Bambari, alors que les troupes congolaises de la MINUSCA s’interposaient entre les communautés chrétienne et musulmane, instrumentalisées par des groupes armés qui ont fait usage d’armes automatiques et de grenades, leur chef de corps a sollicité l’appui de Sangaris pour empêcher que son dispositif ne soit débordé et rétablir le calme dans la ville. Le colonel Pierre, chef de corps du GTIA Korrigan, a pris contact avec son homologue congolais pour intervenir en QRF à son profit avec un détachement composé d’un sous-groupement blindé et d’une section d’infanterie. Les forces françaises ont alors contribué à disperser les groupes d’individus hostiles et à reprendre le contrôle de la cour d’appel de Bambari.

 

Sangaris : point de situation du 19 février

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 19 février
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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 16:45
La force Sangaris en soutien de la MINUSCA (26 jan. 15)

 

26 janvier 2015, 14h09, Crédits : Etat-major des armées / armée de Terre

 

à Bambari, face à des manifestants s’opposant à une réunion de consultation, la force Sangaris s’est déployée en soutien de la MINUSCA.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre


10.02.2015 MINUSCA

 

As part of its contribution to the restoration of the State authority throughout the country and in accordance with its mandate of protection of civilians, the United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA), supported by the French Force Sangaris, retook on this Tuesday 10 February 2015 public buildings, which were illegally occupied in Bria (Haute Kotto Prefecture in the Centre of the country) by armed ex-Séléka elements of the Popular Front for the Renaissance of the Central African Republic (FPRC).

The efforts to regain control of these state-owned buildings were immediately countered by the hostile armed group, which caused the resolved response of international forces.
 

The operation, which took place after the repeated refusal of the armed group to peacefully evacuate the premises, aimed at ending the existence of a parallel administration in Bria and to further ensure the protection of civilians.
 

The goal of the initiative was to support the holding of popular consultations in Bria, to give citizens the opportunity to speak freely about what they think is the root causes of the Central African crisis and to share their vision of the future.

"By taking actions in Bria, international forces confirm their determination to put all their resources in place to protect the Central African people and to support the transitional government in its efforts to restore the authority of the State, to continue the process of national reconciliation in order to organize fair, regular, transparent and open elections" said the Special Representative of the Secretary-General for Central African Republic and Head of MINUSCA, Babacar Gaye.
 

International Forces reiterate their call to all armed groups to integrate the Brazzaville process in order to have the opportunity to freely express their deep concerns and aspirations, and to be part of the national reconciliation, the only guarantee of lasting peace in the Central African Republic.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 16:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

12/02/2015 Sources : État-major des armées

 

A Bangui, la situation sécuritaire est calme. Les consultations populaires se sont déroulées sans difficulté et sont quasiment achevées dans la majeure partie des arrondissements de la capitale.

 

Les relèves se sont poursuivies et le GTIA Picardie, majoritairement armé par le 1errégiment d’infanterie (1er RI), a été relevé par le GTIA Turco, constitué par le 1er régiment de tirailleurs.

 

A Bria, la force Sangaris a appuyé une opération de la MINUSCA le 10 février visant à restaurer l’autorité de l’Etat dans la ville pour y permettre le déroulement du processus de consultations populaires. Au cours de cette opération à laquelle les soldats de Korrigan et plusieurs hélicoptères ont participé, les bâtiments publics occupés par des hommes armés du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC) ont été libérés. Cette opération, ainsi que l’intervention quelques jours plus tôt de Sangaris sur une colonne de véhicules armés au Sud de N'Délé, a permis d’affirmer la détermination des forces internationales, face aux opposants des consultations populaires voulues par l’Etat de transition, dont la préparation et la tenue sont sécurisées par les militaires de Sangaris.

 

En Bamingui-Bangoran, les consultations populaires se sont achevées dans de bonnes conditions. La présence massive et continue des forces internationales a de toute évidence facilité la tenue de réunions auxquelles les groupes armés ont été mis en échec.

 

La semaine a également été marquée par la réarticulation des forces à Bambari, dont le contrôle de la base, jusqu’ici par les forces françaises, a été transféré à l’ONU. La force a achevé sa réarticulation hors de la ville, sur l'aérodrome, à partir duquel elle continuera d'appuyer l'action du contingent congolais de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo Armée de Terre et ECPADphoto Armée de Terre et ECPADphoto Armée de Terre et ECPAD
photo Armée de Terre et ECPAD

photo Armée de Terre et ECPAD

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 12:45
photos Armée de Terre

photos Armée de Terre

 

11/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 février 2015, la force Sangaris a transféré sa base opérationnelle avancée de Bambari à la MINUSCA.

 

La cérémonie de transfert s’est déroulée en présence du général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, et le général Tumenta, commandant la composante militaire de la MINUSCA.

 

Deuxième ville du pays, Bambari a connu une situation sécuritaire difficile dès le début des évènements. Depuis avril 2014, la présence de la force Sangaris au cœur de la ville a permis, en plus des actions menées dans la région, un retour à une situation sécuritaire plus stable. Le général Bellot des Minières a salué le travail des GTIA qui ont servi à Bambari: « Aux hommes de Sangaris qui se sont succédé sur ce poste, je veux dire toute mon admiration pour l’investissement constant et courageux qu’ils ont ici témoigné. ». Les opérations menées aux prises avec les ex-séléka, au contact avec les anti-balaka, ou encore face aux foules manipulées par quelques extrémistes des deux bords, ont toujours été menées avec brio.

 

La MINUSCA, et avant elle la MISCA, participe au travail de sécurisation de la zone depuis plusieurs mois. Le développement de son installation au cœur de la ville – en plus de ses deux autres camps à Bambari – permet de conforter la population dans un climat serein en accompagnement des forces de sécurité intérieures (FSI). Le général Bellot des Minières a transmis au général Tumenta la base de Bambari lui assurant par la même du soutien indéfectible des militaires de la force à leurs homologues onusiens : « Le drapeau de l’ONU hissé symbolise ainsi la transmission de la responsabilité de cette emprise à la MINUSCA (…) ».

 

Comme à Grimari, le 20 janvier dernier, la transmission de la base opérationnelle avancée française aux militaires de la MINUSCA est un gage de rétablissement des conditions de sécurité minimales nécessaires au retour à la vie normale pour les habitants de la ville. Le GTIA Korrigan, installé sur l’aérodrome de Bambari, continuera à veiller au retour de l’autorité de l’Etat, avec la remise en place de l’administration, ainsi qu’à la reprise des activités économiques. Les militaires du contingent congolais poursuivront leur travail de patrouilles et d’interventions sur la zone de Bambari, au profit de la population. Les liens entre l’aérodrome et le centre-ville perdureront au travers des actions conjointes menées entre forces internationales dans la région de Bambari.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : Transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de BambariSangaris : Transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Bambari
Sangaris : Transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Bambari
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 08:45
Les Forces Internationales reprennent les édifices publics de Bria


10.02.2015 MINUSCA

 

Dans le cadre de sa contribution à la restauration de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national et conformément au mandat de protection des civils, la MINUSCA, appuyée par la Force française Sangaris, a procédé mardi 10 février 2015 à la reprise de certains édifices publics à Bria, occupés illégalement par les éléments armés ex-Séléka du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC).

 

La volonté de reprise de contrôle des bâtiments appartenant à l’Etat s’est heurtée à l’hostilité immédiate du groupe armé, entrainant la riposte déterminée des Forces internationales.

 

Cette opération, intervenue après le refus répété des groupes armés d’évacuer pacifiquement les emprises de l’Etat, vise, entre autres, à mettre fin à l’existence d’une administration parallèle et à assurer davantage la protection des civils.

 

Cette initiative a également pour objectif de  permettre la tenue des consultations populaires à Bria en donnant aux citoyens la possibilité de s’exprimer librement sur ce qu’ils pensent être les racines de la crise centrafricaine et leur vision de l’avenir.

 

“En agissant ainsi à Bria, les forces internationales confirment leur détermination à mettre tous leurs moyens en œuvre pour protéger les populations et pour appuyer le gouvernement de transition à rétablir l’autorité de l’Etat, à poursuivre le processus de réconciliation nationale en vue de l’organisation d’élections libres, régulières, transparentes et ouvertes”, a déclaré le Représentant spécial, Babacar Gaye.

 

Les Forces Internationales réitèrent leur appel à tous les groupes armés à intégrer le processus de Brazzaville qui leur donne l’opportunité d’exprimer librement leurs préoccupations profondes et leurs aspirations profondes et de s’inscrire dans une dynamique de réconciliation, seul gage de paix durable.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:45
Sangaris appuie la MINUSCA dans une opération à Bria

 

10/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Mardi 10 février 2015, la MINUSCA, appuyée par des éléments de Sangaris, est intervenue dans la ville de Bria pour libérer plusieurs édifices publics illégalement occupés par des hommes armés du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC).

 

Tôt dans la matinée, la MINUSCA a lancé une opération afin de reprendre le contrôle des bâtiments appartenant à l’Etat illégalement occupés par des miliciens du FPRC. Se heurtant à l’hostilité des membres du groupe armé qui ont ouvert le feu, les casques bleus ont dû riposter. A la demande de l’ONU, cette opération a été appuyée par les militaires français de la force Sangaris qui ont été associés à la phase de planification.

 

La force française a engagé à Bria un sous-groupement tactique, plusieurs hélicoptères, ainsi que des moyens de coordination avec l’ONU, notamment dans le domaine du renseignement.

 

Après plusieurs heures de combat, la préfecture, la sous-préfecture, le commissariat et l’ensemble des autres édifices publics ont été libérés puis fouillés par les forces internationales. Les affrontements, qui ont fait plusieurs morts parmi les miliciens du FPRC, ont cessé en fin de matinée. L’opération est dorénavant entrée dans une phase de contrôle de zone pour stabiliser la ville et prévenir toute action de la part d’éléments armés isolés du FPRC.

 

Cette opération est a été conduite après que le FPRC a répété son refus d’évacuer pacifiquement les emprises publiques. Ce refus a été constamment manifesté malgré plusieurs mois de dialogue mené par la MINUSCA et Sangaris pour tenter de restaurer l’autorité de l’Etat centrafricain et permettre la tenue des consultations populaires décidées par le gouvernement et s’inscrivant dans le cadre du processus de réconciliation.

 

Cette opération à Bria marque la détermination des forces internationales dans la résolution de la crise.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 07:45
Crédits EMA

Crédits EMA

 

10.02.2015 BBC Afrique

 

Des combats ont opposé mardi les forces internationales en Centrafrique à des éléments armés de l'ex-rébellion Séléka à Bria.

 

La ville de Bria à environ 600 kms dans le nord-est de la Centrafrique a été secouée tôt ce mardi matin par des tirs nourris de la part des forces internationales. Les positions des combattants Séléka du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC), ont été attaquées aux environs de 05h30.

 

Des frappes aériennes de grande envergure menées par les forces de maintien de la paix de l’ONU (Minusca), appuyées par la force française de la Sangaris, ont visé les sites occupés par ces ex-combattants. Difficile de donner un bilan précis. Mais l’Etat-major du FPRC parle d’au moins 6 morts et des blessés dans ses rangs.

 

Le général Arda Hakouna autoproclamé Chef d’Etat-major de la région militaire du nord-est a déclaré qu’il avait été attaqué avec ses hommes par une colonne de 12 véhicules de la Minusca ainsi qu’une frappe aérienne de la Sangaris.

 

Du côté de la Minusca, les responsables expliquent que l’opération consiste à reprendre certains édifices publics de la ville de Bria, occupés illégalement par ces éléments armés ex-Séléka.

 

Elle vise, entre autres, à mettre fin à l’existence d’une administration parallèle et à assurer davantage la protection des civils. La Minusca dit s’être heurtée à l’hostilité immédiate du groupe armé, d’où la riposte déterminée des Forces internationales.

 

Le Ministère de la sécurité publique qui a salué cette action des forces internationales, a avancé un chiffre de 20 combattants seleka arrêtés dont un officier issu des mêmes rangs.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Conclusions du Conseil sur la République Centrafricaine

 

9/2/2015 EU source: Council Ref: CL15-024FR

 

Summary: le 9 février 2015, Bruxelles - Conclusions du Conseil des affaires étrangères sur la République Centrafricaine

 

  1. L'Union européenne (UE) reste fermement engagée en République Centrafricaine (RCA) pour soutenir un processus durable de sortie de crise. Les accords de Libreville en janvier 2013, de N'Djamena en avril 2013, et de Brazzaville en juillet 2014, endossés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, restent le cadre de référence incontournable pour tous les acteurs nationaux, régionaux et internationaux. L'UE réaffirme son plein soutien au travail des autorités de transition, en se félicitant de leur coopération étroite avec l'ONU, l'UA et la CEEAC. Elle appelle à la poursuite du processus politique conduit sous l'impulsion du chef d'Etat de la transition, avec l'appui du Médiateur pour la crise centrafricaine, dans le respect du cadre fixé par le Conseil de sécurité, y compris du régime de sanctions individuelles. L'UE appelle à cet égard tous les acteurs en RCA et tous les pays de la région à coopérer avec le Comité des sanctions du Conseil de sécurité. L'UE félicite la CEEAC pour sa prise de position ferme lors de la concertation d'Addis Abeba du 31 janvier 2015 à l'égard de toute démarche parallèle pouvant compromettre les efforts en cours de la communauté internationale visant à rétablir la paix, la sécurité et la stabilité en RCA. Le forum de Bangui constituera une étape décisive de ces efforts. Dans cette perspective, l'UE salue la tenue depuis le 21 janvier de consultations populaires inclusives autour des valeurs de paix, de dialogue et de réconciliation. Les centrafricains doivent s'approprier pleinement le processus.

  2. L'UE salue les efforts des forces internationales, MINUSCA, Sangaris et EUFOR RCA, qui coopèrent sur le terrain pour protéger les civils et contribuer à la stabilisation du pays. En dépit des progrès, la situation reste fragile. A cet égard, l'UE condamne fermement les récents enlèvements à Bangui. Elle est particulièrement préoccupée par les entraves au bon déroulement des consultations sur le terrain dans le cadre du processus de réconciliation et de paix, en particulier dans le centre et le nord-est du pays. La violence des groupes armés constitue une menace pour la population centrafricaine, l'Etat et son intégrité territoriale.

  3. L'UE demeure favorable à la recherche d'une solution pour une cessation effective et durable des hostilités. Les groupes armés actifs en RCA sont appelés à participer à ce processus en respectant le cadre de la transition et les principes de lutte contre l'impunité pour les responsables de crimes graves au regard du droit international. L'UE appelle les autorités de la transition et tous les pays de la région à continuer de coopérer avec la Cour Pénale Internationale.

  4. Au moment où l'opération européenne EUFOR RCA aura achevé son mandat au 15 mars 2015 et transféré sa mission dans la capitale à la mission des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), une nouvelle mission militaire de conseil de l'UE (EUMAM RCA), établie le 19 janvier 2015, d'une durée d'une année, sera déployée à Bangui en appui des Centrafricains et en étroite coordination avec la MINUSCA dans le cadre de son mandat dans le domaine de la RSS. EUMAM RCA fournira au gouvernement centrafricain des conseils d'experts , y compris en matière de genre et droits de l'homme, dans la perspective de la réforme des Forces Armées Centrafricaines (FACA) en une force armée professionnelle, démocratiquement responsable et représentative des composantes de la nation. Le Conseil devra agréer le lancement de cette nouvelle mission PSDC, qui devrait atteindre sa capacité opérationnelle initiale le 1er mars 2015. A cette fin, l'UE souligne l'importance d'une finalisation rapide de la génération de force d'EUMAM RCA. L'UE salue la bonne coopération avec les autorités centrafricaines et les autres partenaires sur place, notamment l'ONU.

  5. La transition en RCA devra aboutir à des élections présidentielles et législatives bien organisées, libres, justes, crédibles. A cet égard, l'UE appelle les autorités concernées à apporter les précisions indispensables à la poursuite du processus électoral, en particulier les modalités de mise en œuvre des opérations électorales, afin de pouvoir mobiliser tous les acteurs dans le respect du calendrier électoral prévu. Sur cette base, l'UE confirme sa disponibilité à contribuer immédiatement aux élections en RCA dans le cadre du programme d'appui de l'ONU, et invite les autorités de transition, avec le soutien de l'ONU, à rechercher activement la mobilisation d'autres bailleurs.

  6. L'UE reste fortement préoccupée par la situation humanitaire en RCA. Elle s'inquiète en particulier du sort des populations déplacées et isolées à l'intérieur du pays ainsi que des populations réfugiées dans les pays voisins. L'UE condamne les exactions graves et répétées des groupes armés contre les populations civiles et les travailleurs humanitaires. Les besoins restent immenses, et la mobilisation des bailleurs doit se poursuivre et s'intensifier.

  7. Consciente des graves difficultés que traverse la RCA en matière de ressources, l'UE travaille conjointement avec le FMI et les autorités centrafricaines au rétablissement progressif des équilibres budgétaires nécessaires à la RCA, en vue de leur importance pour le bon fonctionnement des services essentiels de l'Etat.

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:45
RCA : point de situation du 5 février 2015

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées

 

La situation sécuritaire en République centrafricaine est toujours étroitement liée à l’agenda politique intérieur et aux manœuvres d’intimidations conduites dans l’Est du pays par les opposants à la réconciliation nationale contre la population ou les représentants de l’Etat.

 

Pour la force Sangaris, la semaine a été marquée par son soutien aux équipes de consultation populaire dans les villes les plus sensibles de l’Est du pays. En effet, depuis le début du processus de consultation populaire, certaines équipes de facilitateurs se sont heurtées au refus des groupes armés de les voir se dérouler dans les zones qu’ils disent « administrer ».

 

Le 29 janvier, au nord-est de Bamingui, la force Sangaris est ainsi intervenue pour stopper la progression d’éléments lourdement armés en provenance du village de Bamingui. Dans ce village ils avaient menacé les autorités locales participant aux consultations populaires. Le groupe se déplaçait en direction de la ville de N’Délé, où se trouvait une délégation chargée d’organiser une consultation populaire. Le groupe, constitué d’une soixantaine d’individus, progressait au sein d’une colonne constituée de quatre pick up. Une patrouille d’hélicoptères Tigre dépêchée sur zone s’est présentée pour arrêter sa progression. Face à l’hostilité du groupe armé, elle a neutralisé les véhicules dont les équipages avaient débarqué. Les consultations populaires ont ainsi pu être conduites avec succès à Bamingui et Ndélé, et cette action a donné un coup d’arrêt significatif aux velléités de ces hommes armés.

 

Le processus de consultations populaires, dont l’ambition est d’instaurer un dialogue entre la population et l’Etat, est important car il préfigure le forum de Bangui et s’inscrit dans le chemin de la réconciliation nationale. En appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieure, la force Sangaris est ainsi déterminée à soutenir son bon déroulement et à faire appliquer de façon impartiale les mesures de confiance.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

RCA : point de situation du 5 février 2015RCA : point de situation du 5 février 2015
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Sangaris : point de situation du 29 janvier

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En  République centrafricaine, la  situation sécuritaire  est  étroitement liée  aux  démarches  de l’Etat de transition et aux initiatives opposées, à l’approche du Forum de Bangui.

 

Alors que l’Etat de transition tente d’avancer sur la voie de la réconciliation nationale à l’approche du Forum de Bangui, les opposants à ce processus semblent s’organiser et vouloir manipuler la population, créant des troubles et des tensions dans certaines villes du pays, notamment dans l’Est.

 

A Bangui, les récents enlèvements ont conduit les forces en présence à multiplier les patrouilles dans la capitale.

 

Pour préparer le forum de Bangui, des consultations populaires ont actuellement lieu sur l’ensemble du territoire, dans toutes les préfectures, sous-préfectures et ce sur une période de 21 jours. Organisées par l’Etat de transition, leur but est de rassembler la population, directement et à travers ses représentants, et d’aller à la rencontre des populations de l’ensemble des sous-préfectures. L’objectif premier de ces consultations est de faire remonter les grands thèmes de préoccupations des Centrafricains.

 

La force Sangaris soutient les consultations conduites par les autorités de transition en appuyant la sécurisation des villes identifiées pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés sont connus pour rejeter ces consultations et manipuler les autorités locales et la population pour qu’elles les boycottent.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

 

Sangaris : point de situation du 29 janvier
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 17:45
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 janvier 2015, la force Sangarisa transféré sa base opérationnelle avancée de Grimari à la MINUSCA.

 

C’est dorénavant le contingent congolais de la MINUSCA qui assure la responsabilité de la base opérationnelle avancée de Grimari. Une cérémonie réalisée en présence du général Bellot des Minières, commandant de la force Sangaris, du colonel Fielany, adjoint au commandant de la zone MINUSCA, et du sous-préfet de Grimari, a officialisé ce transfert et le retrait des soldats français.

 

Grimari se situe à 260 km au nord-ouest de Bangui, sur l’axe reliant la capitale à Bambari, deuxième ville du pays. La normalisation de la situation sécuritaire dans cette ville est donc une étape importante dans celle de l’ensemble du pays.

 

Après 11 mois de présence à Grimari et dans la préfecture de l’Ouaka, la force Sangaris a mis fin aux violents affrontements entre anti-Balaka et ex-Séléka dont la population était régulièrement victime. Elle a permis le rétablissement des conditions sécuritaires nécessaires au retour de l’autorité de l’Etat avec la remise en place de l’administration. Les conditions de sécurité minimales ont progressivement favorisé une reprise des activités économiques et un retour à la vie normale pour les habitants de la ville.

 

Le général Bellot des Minières, dans son adresse, à salué le travail accompli au cours de ces derniers mois par les militaires du GTIA Korrigan, dans la continuité de l’action d’apaisement initiée par les GTIA Scorpion et Magenta, pour faire de Grimari une ville de réconciliation. Le commandant de la force Sangaris a également rendu hommage à l’action du gouvernement de transition qui a toujours soutenu le maire de Grimari, les gendarmes de la ville, puis la réinstallation d’un sous-préfet au mois novembre. Tous ont, par leur investissement, contribué pour une large part à la normalisation de la situation de la ville.

 

Les militaires du contingent congolais de la MINUSCA, installés depuis le mois de décembre aux côtés des soldats de Sangaris vont poursuivre sur la voie de ce succès. Le général Bellot des Minières leur a réitéré le soutien des forces françaises dans leur mission au profit de la population centrafricaine.

 

Par leur action, les militaires de la force Sangaris ont contribué à la mise en place d’un environnement propice qui a conduit au départ de la garnison Séléka au mois de décembre, à la réconciliation entre les habitants de la ville et les Peuls en janvier, et à la renonciation des anti-Balaka aux activités de prédation.

 

Les soldats français, peuvent légitimement avoir le sentiment du devoir accompli à l’heure de cette transmission de flambeau au bataillon congolais de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
RCA : point de situation du 22 janvier 2015

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation reste partagée : si le climat reste tendu dans certaines villes de l’Est, la majorité du pays voit se poursuivre la réinstallation des administrations.

 

A Bangui, la situation était particulièrement calme cette semaine. Des missions de contrôle de zone ont été menées avec la MINUSCA dans la grande périphérie de la capitale. Le 15 janvier, la mairie du 4ème arrondissement a été inaugurée, en présence de l’ambassadeur de France en République centrafricaine et du général commandant la force Sangaris. Une partie des travaux de réhabilitation de ce bâtiment a été effectuée par les militaires français. Deux jours plus tard, une manifestation en faveur de la paix, organisée de longue date, s’est bien déroulée.

 

Dans l’Est du pays, la situation est encourageante dans les villes de Bambari et de Grimari, mais toujours tendue à Bria.

 

Dans cette dernière ville, les tensions se maintiennent en raison des luttes d’intérêt et de pouvoir menées par certains groupes armés qui refusent l’autorité de l’Etat.

 

En dehors de ce point de friction, la semaine a été marquée par la relève officielle des forces françaises par celles de l’ONU le 20 janvier dans la ville de Grimari. Ce jour-là, la force Sangaris a officiellement transféré la responsabilité de la sécurisation de cette zone au contingent de République Démocratique du Congo de la MINUSCA, en présence d’autorités civiles et militaires. Au cours de cette cérémonie, le commandant de la force Sangaris a rendu hommage aux autorités administratives centrafricaines qui ont contribué à la normalisation de la vie dans cette ville. Quelques jours auparavant, le 16 janvier, la sous-préfecture de Grimari avait été inaugurée en présence du Premier ministre du gouvernement de transition, du sous-préfet, de l’ambassadeur français et du général commandant la force Sangaris.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

RCA : point de situation du 22 janvier 2015
RCA : point de situation du 22 janvier 2015RCA : point de situation du 22 janvier 2015
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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 17:45
Sangaris : Inauguration de la sous-préfecture de Grimari

 

20/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le vendredi 16 janvier, des représentants des autorités centrafricaines, les représentants administratifs de la ville de Grimari et de ses quartiers, ainsi que les représentants de la société civile étaient présents à l’inauguration de la sous-préfecture de Grimari.

 

Cette ville, située à plusieurs centaines de kilomètres à l’ouest de Bangui, ne bénéficiait plus des conditions optimales de travail pour ce service de l’Etat. En appui de la MINUSCA, la force Sangaris (GTIA Korrigan), a participé à la sécurisation de l’évènement aux côtés de la gendarmerie centrafricaine.

Depuis plusieurs mois, l’intervention de Sangaris en appui de la MINUSCA, a permis à la ville de reprendre une activité normale. Les quartiers reprennent vie, le marché central se remplit et les commerces réapparaissent. Le retour progressif des autorités  a permis aux services administratifs de proximité, aux mairies, à la gendarmerie et aux écoles primaires une réhabilitation de l’administration dans un climat plus apaisé.

Cet évènement en province est un signal fort pour la Centrafrique : la réelle prise en compte de l’importance des conditions d’exercice d’un fonctionnaire et l’amélioration des conditions d’accueil de la population dans ce bâtiment étatique qu’est la sous-préfecture de Grimari.

Le climat apaisé de la ville de Grimari illustre les résultats obtenus par les efforts conjugués de l’Etat centrafricain et de son administration, des forces internationales dont Sangaris, et de la population.

La veille, la force Sangaris participait aussi à l’inauguration de la mairie du 4e arrondissement de Bangui. Ce chantier est le deuxième projet de rénovation de bâtiment administratif ayant abouti après celui de la mairie du 8ème arrondissement.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : Inauguration de la sous-préfecture de GrimariSangaris : Inauguration de la sous-préfecture de Grimari
Sangaris : Inauguration de la sous-préfecture de GrimariSangaris : Inauguration de la sous-préfecture de Grimari
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 16:45
photos Armée de Terre - ECPAD

photos Armée de Terre - ECPAD

 

15/01/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation poursuit son amélioration progressive à Bangui tandis qu’elle demeure tendue dans l’Est du pays.

 

A Bangui, la force Sangaris a commencé la réhabilitation de la « maison des jeunes » du quartier Bea Rex, avec la participation active de la population. Ce projet constitue un bon indicateur de reprise de la vie dans ce quartier autrefois épicentre de toutes les violences intercommunautaires. Quatre écoles primaires ont également ré-ouvert dans le 3e arrondissement, confirmant ce signal encourageant.

 

 A l’ouest de la capitale, le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a appuyé la sécurisation du déplacement de Madame Samba Panza, chef de l’Etat de transition, vers Boda le samedi 10 janvier. Celle-ci s’y rendait afin d’y réaffirmer l’autorité de l’Etat et annoncer les prochaines consultations populaires. Il s’agissait du premier déplacement en province de la chef de l’Etat de transition, dans une ville autrefois symbole de confrontations intercommunautaires mais aujourd’hui en voie de normalisation.

 

 En province, la semaine écoulée a été en demi-teinte : des progrès en termes de normalisation ont été obtenus dans la région de Grimari mais la situation à Dékoa et Bambari demeure instable. A Bria, l’Etat peine à assoir son autorité face au Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) qui cherche à s’implanter au nord de la ville. La situation y est rythmée par des vagues de tension. Ces incidents sont temporisés grâce à l’action de la MINUSCA ainsi qu’au dialogue que la force de l’ONU maintient avec les acteurs locaux.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 15 janvier 2015Sangaris : point de situation du 15 janvier 2015
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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014

 

09/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les deux dernières semaines en République centrafricaine ont été marquées par une situation sécuritaire stable et par des visites d’autorités civiles et militaires auprès des soldats engagés dans ce pays.

 

Le 23 décembre, le chef d’état-major des armées s’est rendu aux côté des soldats déployés à Sibut et à Bangui, rappelant que le déploiement progressif de la force de l’ONU devrait permettre d’ici à la fin mars 2015, de décroitre l’effectif de la force Sangaris. La visite du secrétaire d’état des anciens combattants et de la mémoire le jour de Noël a également visé à saluer l’ensemble des troupes françaises présentes sur le théâtre, tant au sein de la force Sangaris qu’au sein de l’EUFOR.

 

Sur le plan sécuritaire, la période des fêtes de fin d’année a été particulièrement calme à Bangui.

 

Dans l’Est du pays, la zone d’action du GTIA Korrigan était relativement calme en fin d’année. Une tension reste néanmoins perceptible dans le triangle Sibut / Dekoa / Bambari. A partir du 19 décembre, une reconnaissance a été conduite entre Sibut et Damara afin d’agir contre des groupes armés susceptibles de sévir le long de l’axe routier. Le 24 décembre, des éléments de Sangaris engagés dans un mission de reconnaissance du village de Féré ont été pris à partie par un groupe d’une dizaine d’individus équipés d’armes de chasse et d’AK47. Après avoir riposté et manœuvré contre ces individus installés en défensive, la force Sangaris a réussi à rétablir la sécurisation de l’axe, sur lequel est observé une augmentation de la circulation des marchandises.

 

Le 16 décembre, le général Bacquet a pris  le commandement de la force de l’Union européenne, EUFOR RCA. Il a relevé le général Lion, qui a commandé cette mission depuis son lancement le 1er avril 2014. L'opération militaire EUFOR RCA a pour mission de contribuer au rétablissement d’un environnement sûr et sécurisé dans la capitale de la RCA, Bangui, afin de permettre aux groupes humanitaires de fournir de l’aide aux populations et de faciliter le retour des déplacés. La France est nation cadre de cette mission, commandée par le général de division français Philippe Pontiès. Elle y participe à hauteur de 260 militaire sur un effectif total de 700 hommes en provenance de 14 Etats.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014
Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Un nouveau commandant pour la force de l’Union Européenne en République centrafricaine

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 16 décembre dernier, le général Jean-Marc Bacquet a pris  le commandement de la force de l’Union Européenne en République centrafricaine (EUFOR RCA). Il a relevé le général Thierry Lion, qui a guidé l’EUFOR RCA au cours des huit premiers mois de l’opération.

 

« Les objectifs et l’esprit restent inchangés » a déclaré le général Bacquet, « EUFOR sera centrée sur la population, dans la perspective du transfert de notre zone d’opérations à la Mission onusienne MINUSCA en mars 2015, et de la préparation d’une nouvelle initiative européenne de conseil aux futures Forces Armées Centrafricaines ».

 

L'opération militaire EUFOR RCA a pour mission de contribuer au rétablissement d’un environnement sûr et sécurisé dans la capitale de la RCA, Bangui, afin de permettre aux groupes humanitaires de fournir de l’aide aux populations et de faciliter le retour des déplacés.

 

Européenne et multinationale, EUFOR RCA comprend trois composantes complémentaires : un bataillon d’infanterie multinational, une force de gendarmerie et une unité de forces spéciales. Auxquels s’agrègent des éléments d’appui et de soutien ; l’ensemble étant aux ordres d’un poste de commandement (PC) de théâtre.

Un nouveau commandant pour la force de l’Union Européenne en République centrafricaineUn nouveau commandant pour la force de l’Union Européenne en République centrafricaine
Un nouveau commandant pour la force de l’Union Européenne en République centrafricaine
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 19 au 30 décembre 2014.

 

Ces derniers jours étaient partagés entre une ambiance relativement festive en république Centrafricaine avec les différentes organisations de rassemblements et de distributions de cadeaux à la population par les autorités locales et une ambiance tendue avec des regains de tension. Malgré tout, les missions de la force Sangaris se poursuivent afin de maintenir un niveau minimal de sécurité sur le territoire.

 

A Bangui, les militaires partis plusieurs jours sur une mission de reconnaissance d’axe entre Bangui et Bossembélé (au nord-ouest de la capitale) sont bien rentrés le 22 décembre au camp de M’Poko. Au-delà de la sécurisation de l’axe et de leur rôle de dissuasion sur les bandits coupeurs de route, les soldats français ont également participé, avec les forces de sécurité intérieures (FSI) locales et les soldats de la MINUSCA, à des réunions de prise de contact avec les autorités locales. En parallèle, les sapeurs du GTIA Picardie ont œuvré sous les yeux admiratifs de la population à la réhabilitation d’un pont à Bossembélé.

 

A l’Est, la situation s’améliore malgré la tension ambiante liée à la présence de brigands qui agissent ponctuellement dans la zone. Les réunions et échanges quotidiens entre les représentants des anti-balaka, des ex-séléka et les autorités locales, en présence de représentants de la MINUSCA et de la force Sangaris se poursuivent et stabilisent la région. Toutefois, plusieurs prises à partie de la force par des groupes armés ont eu lieu dans des quartiers de Bambari.

 

La dernière semaine de l’année 2014 a été marquée par les visites du chef d’état-major des armées le 23 décembre et du secrétaire d’état des anciens combattants et de la mémoire le jour de Noël en République centrafricaine. Les autorités ont pu saluer l’ensemble des troupes françaises présentes sur le théâtre : la force Sangaris et l’EUFOR, à Bangui comme en province (Bambari et Sibut).

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 07:45
 Opération Sangaris : Un an d'existence

 

22/12/2014 LTN SIMONNOT-VIRBEL - Armée de Terre

 

Un an après le lancement de l’opération SANGARIS, plongez dans le quotidien des militaires français en République centrafricaine.

 

Après 12 mois d’intervention, un niveau de sécurité minimal a été rétabli, permettant aux soldats de recentrer leur dispositif sur les zones les plus sensibles. Ils interviennent en soutien de la MINUSCA, la force de l’ONU qui poursuit l’effort de stabilisation dans tout le pays. Notre caméra a suivi les soldats français du 1er régiment d’infanterie (1er RI) qui arment actuellement le groupement tactique interarmes Picardie à Bangui.

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