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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:45
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Cinq équipes de maîtres-chiens sont présentes sur le théâtre centrafricain et accomplissent chaque jour des missions d’intervention au profit de la force Sangaris. Leur participation aux opérations représente une force de dissuasion et de protection parfaitement intégrée. C’est un véritable appui à la réussite des missions.

 

Entraînées quotidiennement, les équipes cynotechniques participent à la surveillance des emprises de la force et aux missions planifiées, comme ce fut le cas lors d’une opération dans le quartier de Boy Rabe au Nord de Bangui. La force Sangaris en appui des forces de sécurité intérieures centrafricaines (FSI) et de la MINUSCA, assurait une mission de contrôle de zone. Les investigations avec les chiens ont permis de relever des armes de guerre et une quantité importante de munitions. Pendant cette opération, des soldats de la force Sangaris ont été pris à partie par un groupe d’individus armés. La riposte des militaires français a permis de neutraliser plusieurs d’entre eux. « Le chien est habitué aux tirs car nous y travaillons pendant l’entrainement ; le chien est paré à évoluer dans ce type de situation  », nous explique l’adjudant William, chef des équipes cynotechniques du théâtre.

 

Cinq équipes de maîtres-chiens, originaires du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132eBCAT) de Suippes, sont présentes sur le théâtre centrafricain. Les équipes cynotechniques présentes à Bangui sont un atout indéniable dans la réalisation de la mission de la force Sangaris. Les chiens d’intervention de la force ont pour missions d’assurer une permanence d’intervention rapide (QRF), de participer à la protection du camp M’Poko, d’être en appui au combat débarqué, de faire de la sécurisation de zone, ou encore de faire du pistage d’individus.

 

L’adjudant William explique que « l’équipe est utile en protection contre la foule, et le chien a un effet dissuasif sur la population. Nous travaillons à la fois à la sécurisation et au préventif ».

 

En France, les équipes cynotechniques peuvent intervenir sur des missions Vigipirate. Tout au long de l’année, les binômes poursuivent leur préparation opérationnelle et leur travail de fond avec le chien.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 16:45
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 14 décembre, afin de vérifier la stabilité de la sécurité sur l’axe Bangui-Boali, une unité de la force Sangaris a mené, aux côtés de la MINUSCA, une mission de reconnaissance entre les deux villes. C’était ainsi l’occasion pour la force de rencontrer de nouveau les autorités locales de Boali.

 

Un convoi composé de deux sections du groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a pris la direction de la ville de Boali. La veille, la route avait été reconnue par voie aérienne. Plus de 75 km ont été parcourus en 2h30 avant d’atteindre la ville centrafricaine située au Nord-Ouest de Bangui. Arrivée sur place, la force composée d’une section d’infanterie du 1errégiment d’infanterie (1erRI) et d’un peloton du 1errégiment étranger de cavalerie (1erREC), a été chaleureusement accueillie par la population locale et a été invitée à assister à un match de football organisé par la ville.

 

 Le jour suivant, la force Sangaris a profité de sa présence pour rencontrer les autorités locales de Boali. Une réunion s’est tenue à la mairie, en présence du sous-préfet, du maire de Boali et du chef de la gendarmerie locale. Madame le sous-préfet a fait part de sa joie quant à la venue de la force, notamment en raison du sentiment de sécurité qu’elle a procuré à la population. La réunion s’est terminée par la remise de bottes et de ballons par la force Sangaris à la mairie, qui permettront d’améliorer les conditions de travail dans les champs et d’apporter un peu de loisirs aux enfants.

 

 Durant le trajet, la force a eu l’occasion de constater que l’axe Bangui-Boali était sécurisé : aucun barrage n’a été détecté. Le climat sécuritaire semble donc permettre le retour des déplacés chez eux et le travail des organisations internationales et des ONG pour la distribution de l’aide humanitaire.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 18 décembre 2014

 

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 11 au 18 décembre 2014.

 

En République centrafricaine, la situation est restée calme cette semaine malgré les échéances importantes à venir comme le forum politique et de réconciliation nationale qui devrait se tenir en début d’année dans la capitale.

 

A Bangui, une accalmie sécuritaire semble se dessiner avec l’affirmation de signaux plutôt vertueux, comme la tenue d’une conférence des maires de Centrafrique, la signature d’un partenariat entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement de transition, ou encore le lancement par le gouvernement de transition et la MINUSCA d’un processus de sélection et de réintégration des ex-FACA. Les patrouilles menées par la force Sangaris aux côtés de la MINUSCA, des forces de sécurité intérieures et de l’EUFOR RCA, révèlent une grande activité dans la ville et ses alentours : les marchés sont pleins, bien achalandés, et se déploient de plus en plus dans les quartiers qui étaient jusqu’à présent évités.

 

A l’Est, la situation reste marquée par les tensions entre les différents courants de l’ex-séléka. Pour autant, des signes encourageants sont là encore perceptibles, comme la tenue à Bambari d’une réunion rassemblant des représentants des anti-balakas, des ex-sélékas et les autorités locales, en présence de représentants de la MINUSCA et de la force Sangaris, ou encore la présentation le 9 décembre d’un groupe armé signifiant sa volonté de retrouver une vie normale et de cesser ses activités de brigandage.

Au bilan, la situation dans le pays est donc bien marquée par une accalmie, bien qu’elle demeure fragile : des poches de violence résiduelles sont toujours présentes dans la capitale, et l’Est est toujours le théâtre d’une logique de gains territoriaux visant certainement à peser sur le prochain forum politique et de réconciliation nationale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 18 décembre 2014
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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 15:45
Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)

 

12 déc. 2014 Ministère de la Défense

 

Menée en coordination avec la MINUSCA du 26 novembre au 6 décembre 2014, l’opération Arcole a permis de sécuriser le déplacement du convoi de camions de l’entreprise Ecofaune, mandatée pour réaliser les travaux de réfection de l’école de N’Délé. Au cours de cette opération, les sapeurs de la force Sangaris ont reconstruit le pont de Bamingui pour permettre au convoi d’atteindre N’Délé

 

Il ne manquait plus que la livraison du matériel pour commencer les travaux de réhabilitation de l’école de N’Délé. C’est chose faite grâce au travail de la force Sangaris, en coordination avec la MINUSCA : l’escorte des véhicules transportant le matériel de construction et les travaux des sapeurs pour réparer le pont de Bamingui ont permis de faire passer le convoi sur la seule route reliant Bangui à N’Délé.

Le commandant Gilles, chef opération de cette mission, avait donné des ordres clairs à la compagnie d’infanterie et aux appuis déployés par le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie : « rester vigilant et conserver le dispositif de sûreté établi tout au long dutrajet ». La mission de la force était de sécuriser le convoi des camions de l’entreprise Ecofaune. L’escorte du convoi était déployée afin de dissuader toute approche de groupes armés. Le travail de coordination avec la MINUSCA a également été bénéfique à la mission, permettant de traverser en sécurité des villages et zones qui étaient majoritairement occupés par des ex-Séléka.

Les quelques 50 véhicules du convoi ne sont pas passés inaperçus sur les 1 100 kms de piste. La saison des pluies qui s’achève a rendu certains passages de la route particulièrement délicats et 10 jours ont été nécessaires pour rallier N’Délé. Le convoi n’avançait pas rapidement avec une vitesse moyenne de déplacement entre 6 et 25 km/heure.

Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)
Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)

 

Une mission complémentaire a été confiée au génie : réparer le pont situé à Bamingui, lourdement endommagé. « Un sacré périple et un défi relevé» par la section de combat du 3e régiment du génie (3eRG). Les 30 sapeurs ont retiré le bois usé, renforcé le platelage de répartition et d’usure par du bois transporté depuis Bangui. Une journée de travail intensif a permis de rétablir l’itinéraire qui mène à N’Délé. Cet axe est  primordial pour la population et pour le transport de denrées depuis Bangui. « Il ne s’agit pas de notre cœur de métier, mais nous avons été utiles pour la mission, pour la force et pour la population », témoigne le capitaine Cédric, commandant l’unité du génie, particulièrement touché par l’engouement de la population face à la réussite de « cette belle mission ».

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 17:45
WEBDOCUMENTAIRE - Un an d'intervention française en Centrafrique


11/12/2014 Sources EMA

 

Il y a un an, le 5 décembre 2013, était lancée en Centrafrique l'opération Sangaris, sur décision du Président de la République.

Retrouvez en images les principales étapes de cette opération.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 11 décembre 2014

 

11/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 4 au 11 décembre 2014.

 

A Bangui, la semaine a été marquée par la fête Nationale du pays, le lundi 1erdécembre. A l’occasion des festivités, une partie des commerces était fermée et les activités locales ont eu un franc succès (football, concerts). Aucun événement n’a été signalé en marge des cérémonies officielles, dont la sécurité a été assurée par les forces de sécurité intérieures (FSI) aux côtés des forces internationales. A Kaga Bandoro, Bria et N’Délé, l’autorité de l’Etat est toujours contestée par certains groupes armés qui poursuivent leurs tentatives de déstabilisation.

 

Du 26 novembre au 6 décembre, la force Sangaris a mené une opération de sécurisation et d’appui au développement dans la région de N’Délé, au Nord-Est de Dékoa.

 

Cette opération avait un double objectif : appuyer, avec la MINUSCA, la sécurisation d’un convoi d’une organisation mandatée pour rénover l’école de N’Délé, et réhabiliter un pont de circulation routière. Cette action a permis de rétablir la liberté de circulation et de mouvement de la population dans cette zone.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 11 décembre 2014
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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:45
Un an d’intervention française en Centrafrique

 

05/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Il y a un an, le 5 décembre 2013, était lancée en Centrafrique l’opération Sangaris, sur décision du Président de la République.

 

Les forces françaises ont alors reçu une double mission :

  • rétablir en urgence un niveau de sécurité minimal, pour enrayer la spirale des exactions et permettre le retour des humanitaires ;
  • faciliter la montée en puissance progressive et l’engagement des forces de la communauté internationale (d’abord la MISCA, puis la MINUSCA).

Aujourd’hui, environ 2 000 militaires français sont toujours déployés dans cette opération. Leur mission vise principalement à accompagner le déploiement de la MINUSCA, la force de l’ONU, sur l’ensemble de la Centrafrique.

Force de transition, Sangaris a permis, grâce à son action face à une situation chaotique, d’amorcer la prise en compte globale de la crise par la communauté internationale.   

 

Veuillez trouver ici le dossier de presse qui présente un point d’étape sur cette année d’opérations :

DOSSIER DE PRESSE - 1 AN SANGARIS (format pdf, 781 kB).

 

 

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014

 

20/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 13 au 20 novembre 2014.

 

La situation sécuritaire est restée calme dans la zone d’action de la force Sangaris.

 

La semaine dernière, des ex-Séléka cantonnés ont manifesté à plusieurs reprises à Bangui, dans un contexte où de nombreux acteurs cherchent à négocier leur propre sortie de crise. Ces manifestations ont été suivies de pillages de la part d’individus armés crapuleux cherchant à profiter du désordre. Ces troubles à l’ordre public ont été contenus par les forces de sécurité intérieures et par la MINUSCA, ponctuellement appuyées par la force Sangaris.

 

A Dekoa, la force a conduit le 15 novembre une opération qui visait à fouiller deux potentielles caches d’armes. Si ces fouilles n’ont rien donné, elles ont été très bien accueillies de la population, démontrant ses attentes vis-à-vis de l’application des mesures de confiance.

 

Au sud de Bambari, la MINUSCA et la force Sangaris ont organisé à Ngakobo plusieurs réunions avec les représentants locaux suite à un renseignement indiquant qu’un groupe armé d’une centaine de personnes serait prêt à déposer leurs armes. L’objectif de la force est bien d’appuyer ce désarmement, qui encouragerait à la fois la stabilisation sécuritaire et la reprise économique dans la région.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014
Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014
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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:45
Sécurité de l'aéroport de M'Poko: l'EUFOR passe le témoin à la MINUSCA

 

17.11.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) a officiellement pris, ce lundi, la relève de la sécurisation de l'aéroport international de Bangui M’Poko.

 

Le transfert de responsabilité entre l'unité d'infanterie de l'EUFOR-RCA (les Français du 152e RI puis du 126e RI puis les Georgiens du 22e bataillon d'infanterie) et les casques bleus gabonais de la MINUSCA s'est étalé sur plusieurs semaines durant lesquelles les deux forces ont mené des opérations conjointes pour maintenir un engagement sécuritaire identique au bénéfice des opérations aériennes et de la population.

 

Sécurité de l'aéroport de M'Poko: l'EUFOR passe le témoin à la MINUSCA

Pour la mission européenne, qui continuera à fournir son soutien aux Casques Bleus déployés sur M’Poko, la cérémonie de passage de consignes constitue l’une des réalisations de sa fonction de "pont" vers la MINUSCA, dans le cadre de la transition progressive entre les deux forces qui devra s'achever en mars 2015.

 

La sécurisation de l'aéroport et ses environs demeure la priorité des deux forces internationales. La MINUSCA devra garantir le même niveau de sécurité dans la zone aéroportuaire qui constitue une pièce charnière du développement économique, et le seul point d'accès international du pays.

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : point de situation du 13 novembre 2014

 

13/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 6 au 13 novembre 2014

 

En République centrafricaine, la semaine est restée calme alors que la force Sangaris a achevé l’ensemble de ses relèves.

 

A Bangui, le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a poursuivi ses patrouilles en ville en appui des forces internationales. Sangaris a fait porter son effort sur le 4e arrondissement, théâtre des tensions de la semaine passée. Le 7 novembre, la mairie du 8earrondissement de Bangui a été inaugurée en présence de nombreuses personnalités. Pillé et saccagée durant le plus fort de la crise centrafricaine, elle a été restaurée par des artisans locaux grâce à la coopération de la force Sangaris. Cette inauguration montre le retour progressif de l’ensemble des structures étatiques et administratives en RCA.

 

En province, la semaine est restée calme dans la zone de responsabilité du GTIA Korrigan. Le 7 novembre, des missions de reconnaissance ont été menées dans la région de Dekoa. Le lendemain, une mission de contrôle de zone le long de l’axe principal du couloir central, à Sibut, a permis de limiter l’activité des coupeurs de route. A Grimari, la journée du 6 novembre a été marquée par la visite de l’un des conseiller de la Chef d’Etat de Transition (CET), venu rencontrer les représentants de l'Etat de la localité.

 

Du 6 au 8 novembre, dans la région de Damara, à 70 km au Nord de Bangui, s’est déroulée la première mission du drone de reconnaissance au contact (DRAC). Un groupe DRAC est en effet déployé en République centrafricaine depuis le 26 octobre. Cette capacité nouvelle vient densifier les moyens dont dispose Sangaris pour opérer et appuyer la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 13 novembre 2014Sangaris : point de situation du 13 novembre 2014
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 24 au 27 octobre 2014, le troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants de Bangui vers la province a été escorté par la MINUSCA. Plus de 300 ex-combattants et leurs familles ont pu rejoindre leur localité d’origine en toute sécurité.

 

Cantonnés au camp RDOT de Bangui, ces ex-combattants ont fait le choix d’accepter les mesures de confiance, en déposant leurs armes. Mis en place par la l'organisation internationale pour l'immigration (OIM), et intégralement escorté par la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), ce convoi est parti de Bangui le 24 octobre. Les quelques 590 kms qui séparent Bangui de Bria, dernier point d’arrêt, ont été parcourus en quatre jours.

 

La MINUSCA a accueilli le convoi sur ses emprises au cours des étapes journalières afin d’en assurer sa sécurité. La force Sangarisa appuyé la MINUSCA en surveillant les itinéraires empruntés par le convoi et a renforcé le dispositif de sécurité autour des zones de transit. La force a également mis en place un dispositif d’alerte pour intervenir rapidement en cas de besoin.

 

Ce troisième convoi s’inscrit dans la dynamique vertueuse initiée par les deux premiers et permet à ces ex-combattants, tous volontaires, de retrouver leur village, de s’y réinsérer et de reprendre une vie normale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:45
Sangaris : saisie importante lors d’une fouille à Bangui

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans la matinée du 31 octobre 2014, les forces de sécurité intérieures (FSI), appuyées par les forces internationales de la MINUSCA et Sangaris ont conduit une importante opération de fouille dans le quartier de Boy Rabe, au nord de Bangui.

 

Des éléments de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) et les forces de sécurité intérieure (FSI) se sont déployés dans un quartier au Nord de Bangui pour y conduire des fouilles ciblées d’habitations. Pendant que la force Sangaris assurait la sécurité des FSI et de la MINUSCA, empêchant toute entrée et toute sortie de la zone de fouille, les investigations ont permis de relever des armes de guerre et une quantité importante de munitions.

 

Au cours de l’opération, des soldats Sangaris ont été pris à partie par un groupe d’individus armés non identifiés. Les soldats du GTIA Picardie, appuyés par ceux de l’EUFOR RCA, ont riposté et ont neutralisé plusieurs d’entre eux.

 

Ce type d’opération coordonnée entre les forces internationales et les FSI est nécessaire pour garantir un niveau de sécurité minimal dans la capitale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 6 novembre 2014

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 30 octobre au 6 novembre 2014.

 

Les relèves de la force Sangaris se poursuivent. Le 4 novembre, le colonel Hervé Pierre, chef de corps du 3ème régiment d’infanterie de marine, a pris le commandement du GTIA Korrigan, groupement tactique qui assure la relève du GTIA Magenta. Déployé en RCA depuis quatre mois, le GTIA Magenta était commandé par le colonel Valéry Putz, chef de corps du 2ème régiment étranger d’infanterie. Comme Magenta, Korrigan est chargé d’opérer la partie Est et dans le couloir central, c’est-à-dire la zone couvrant les localités de Bambari, Sibut, Dékoa et Batangafo.

 

A Bangui, la situation sécuritaire s’est dégradée en fin de semaine dernière, avec des affrontements les 31 octobre et 1ernovembre suite à une opération d’arrestation d’un chef de réseau criminel et de saisie d’armes et munitions dans le quartier de Boy Rabe par les FSI, appuyées par la MINUSCA et Sangaris.

 

Les forces internationales ont été prises à partie par des tirs et des jets de grenades. La neutralisation des individus armés a permis de mettre fin à ces tensions.

 

Sangaris : point de situation du 6 novembre 2014

Dans la soirée du 5 novembre, le caporal-chef HEIARII, servant au sein d’EUFOR RCA avec une partie de son régiment, le 126ème régiment d’infanterie stationné à Brive-la Gaillarde, est décédé d’une forme grave de paludisme dans un hôpital militaire parisien. Il avait été évacué de Bangui vers Paris la veille au matin.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:45
Aravis - photo Yves Debay, Nexter

Aravis - photo Yves Debay, Nexter


 

Versailles, le 29 octobre 2014 – Nexter Systems

 

Philippe Burtin, Président Directeur Général du Groupe, a signé ce jour le contrat pour la fourniture de 12 véhicules 4x4 hautement protégés ARAVIS® en présence des Ministres de la Défense français et gabonais, Jean-Yves Le Drian et Ernest Mpouho Epigat.

 

Equipés de tourelles 20mm téléopérées ARX20, du système de protection anti-RPG PG-Guard, et des mini-robots de reconnaissance NERVA®LG, ces 12 ARAVIS® équiperont un bataillon qui sera prochainement déployé en République centrafricaine sous l’égide des Nations -Unies au sein de la MINUSCA.

 

A propos de Nexter Systems

Nexter, grâce à sa maîtrise des systèmes blindés de combat terrestre, a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d'activité s'étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les armées de l'Air et de Terre, et la Marine. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2013 à 787 M€ et l'entreprise alloue 18% de son chiffre d'affaires aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits proposés par Nexter est notamment composée de véhicules multi -missions ARAVIS®, véhicules de combat VBCI, systèmes d'artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105 LG, munitions intelligentes BONUS, services clients, soutien et revalorisation.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 30 octobre

 

30/10/2014 Sources : État-major des armées

 

L’amélioration générale de la situation sécuritaire se poursuit, mais des signaux faibles de tension restent cependant perceptibles, notamment dans l’Est, dans la région de Bambari.

 

Dans Bangui, la situation est calme. Tous les jours, les soldats du GTIA Picardie y patrouillent de façon coordonnée avec la MINUSCA, les forces de sécurité intérieure et les soldats de l’opération EUFOR RCA. L’objectif poursuivi par Sangaris reste de renforcer le niveau sécuritaire et redonner confiance à la population après le pic de violences survenu au début du mois d’octobre dans la capitale.

 

Le 23 octobre, le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a participé à la réouverture du marché central de Dékoa, rendue possible grâce à la sécurisation de la zone par la force Sangaris. C’est dans ce marché que le 10 octobre dernier des soldats français avaient été pris à partie par des groupes armés alors qu’ils étaient intervenus pour protéger la population.

 

Le lendemain, le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a appuyé la MINUSCA dans le cadre du 3e convoi organisé par l’organisation internationale de migration (OIM) pour favoriser le retour des ex-Séléka de Bangui vers leur région d’origine.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

L’amélioration générale de la situation sécuritaire se poursuit, mais des signaux faibles de tension restent cependant perceptibles, notamment dans l’Est, dans la région de Bambari. Dans Bangui, la situation est calme. Tous les jours, les soldats du GTIA Picardie y patrouillent de façon coordonnée avec la MINUSMA, les forces de sécurité intérieure et les soldats de l’opération EUFOR RCA. L’objectif poursuivi par Sangaris reste de renforcer le niveau sécuritaire et redonner confiance à la population après le pic de violences survenu au début du mois d’octobre dans la capitale.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:45
Sangaris : opération conjointe des forces internationales dans Bangui

 

28/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 21 octobre 2014, une opération conjointe entre des éléments de l’EUFOR, de la MINUSCA, des forces de sécurité intérieures (FSI) et du groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie, a été conduite dans Bangui. L’objectif de cette opération coordonnée était de marquer la présence des forces internationales dans la capitale.

 

Après un pic de violence début octobre, la situation sécuritaire dans Bangui est redevenue calme. Après cette période de tensions, les forces internationales ont voulu réaffirmer leur détermination à agir dans la capitale en conduisant une opération d’ampleur dans Bangui.

 

 Ainsi, l’ensemble des forces déployées en un dispositif cohérent et coordonné a assuré une reconnaissance et un contrôle de zone des différents quartiers de la ville. Des patrouilles à pieds et motorisées ont été menées conjointement et simultanément pour permettre un maillage efficace. Cette opération a permis de renforcer le niveau sécuritaire dans la capitale et a contribué à redonner confiance à la population après les agissements de plusieurs groupes armés au début du mois.

 

 En association étroite avec les forces de sécurité intérieures et en appui de la MINUSCA, le GTIA Picardie assure quotidiennement des missions de contrôle de zone et de sécurisation de la ville de Bangui et de son aéroport international. Il conduit également des actions de protection du camp de M’Poko.

 

 Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:45
Sangaris : transfert d’autorité du DETLOG

 

28/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le transfert d’autorité du détachement logistique (DETLOG) de la force Sangaris s’est déroulé le 23 octobre 2014, sur le camp M’Poko à Bangui. Le lieutenant-colonel Éric Wadin a remis la conduite des opérations logistiques sur le théâtre centrafricain au lieutenant-colonel Dominique Hugon lors d’une cérémonie présidée par le général Éric Bellot des Minières, commandant les forces françaises en République centrafricaine (RCA).

 

Composante essentielle pour la conduite des opérations sur l’ensemble du territoire, le DETLOG assure le soutien des hommes et des matériels dans un contexte et un environnement tactiques exigeants. Au cours de son mandat de quatre mois, le DETLOG a réalisé 35 convois de ravitaillement en province parcourant plus de 420 000 kilomètres et transportant plus de 600 tonnes au profit des détachements de la force Sangaris. Son professionnalisme et sa maîtrise des savoir-faire du combattant-logisticien lui auront permis de franchir des axes souvent difficilement praticables en raison de la saison des pluies. Son action aura été déterminante lors des différentes phases de réarticulation de la force. Il a ainsi conduit des manœuvres logistiques d’ampleur permettant le retour du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu au Tchad, ainsi que le désengagement et la rétrocession des emprises de Bouar, Boda et Bossangoa dans l’ouest du pays.

 

Enfin le DETLOG a apporté un soutien essentiel à la montée en puissance de la MINUSCA en assurant le déchargement de plus de vingt porteurs Antonov 124affrétés par l’ONU, et assuré la mise aux normes onusiennes des véhicules prêtés aux contingents africains par la France.

 

Le DETLOG est essentiellement basé sur le camp M’Poko. Avec ses 300 soldats, issus de 58 organismes, le détachement est composé d’un centre des opérations (CO), d’un peloton de transport et de manutention (PTM), d’un peloton de circulation routière (PCR), de renforts Service des essences des armées (SEA), de maintenance, du 25erégiment du génie de l’Air (25eRGA), et d’un groupe d’aide au stationnement.

 

En province, il dispose également de trois équipes du 25eRGA pour assurer l’entretien des pistes sommaires, et de cinq équipes du SEA pour armer les forward arming and refueling point (FARP) indispensables pour répondre aux élongations du théâtre. Adoptant une posture opérationnelle permanente avec sa QRF « maintenance » (quick response force) en alerte de jour comme de nuit, le DETLOG a également œuvré à la mise en place des infrastructures nécessaires à la vie courante des 2 000 soldats en opérations.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:45
Sangaris : le GTIA Magenta en mission de contrôle de zone à Ngakobo

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Les 17 et 18 octobre 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a effectué une mission de contrôle de zone dans le secteur de Ngakobo. L’objectif de cette mission était d’affirmer la présence des forces internationales dans le climat de tensions actuel.

 

Située à 70 kilomètres de Bambari, Ngakobo héberge l'usine de transformation de canne à sucre « SUCAF », l'une des principales entreprises de la Centrafrique. Suite aux affrontements survenus récemment entre groupes armés, l’usine avait fermé. La MINUSCA gabonaise en charge de la sécurisation de cette région a demandé l’appui de la force Sangaris pour participer à ce contrôle de zone. Pour assurer cette mission la compagnie du GTIA était constituée d’un peloton motorisé du 501erégiment de chars de combat (501e RCC), d’un groupe génie du 13e régiment du génie (13e RG), d’une équipe d'observation du 1er régiment d'artillerie de Marine (1er RAMa) ainsi que d'un échelon de commandement et de soutien du 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI).

 

Les commandants d’unités français et gabonais sont allés à la rencontre du directeur de la SUCAF, avant de prendre contact avec des représentants de certains groupes armés et des différents chefs de quartier. Parallèlement, les militaires français et onusiens ont effectué des patrouilles à pieds et motorisées. L'équipe médicale a quant à elle rendu visite au dispensaire, et a pu échanger sur l'évolution de la situation sanitaire suite à leur dernier passage.

 

A quelques semaines du début de la période de coupe de la canne à sucre, il était important pour les forces internationales de venir affirmer leur présence dans cette région agricole. Cette action à Ngakobo a permis de retrouver une stabilité sécuritaire, et la SUCAF a pu ainsi rouvrir ses portes et reprendre son activité.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 14:45
Sangaris : point de situation du 23 octobre

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 16 au 23 octobre 2014

 

Le 18 octobre 2014, un Antonov 124 a acheminé le nouveau porteur polyvalent terrestre de l’armée de Terre sur l’aéroport international de Bangui. Il est le premier des deux véhicules de ce type qui seront déployés sur le théâtre d’opération centrafricain au sein du dispositif de la force Sangaris.

 

Au 20 octobre, 10 véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) étaient déployés dans le couloir central, entre Sibut et Dékoa. Les deux derniers véhicules, toujours à Bangui, devraient rejoindre le couloir central d’ici la fin de la semaine. Parallèlement, une compagnie du 1er régiment de tirailleurs (1erRTIR), achève sa bascule dans l’Est du pays.

 

Sur le plan sécuritaire, la situation s’est stabilisée suite au pic de violence survenu la semaine dernière à Bangui. Le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a poursuivi ses patrouilles dans différents arrondissements de la capitale sans rencontrer de difficulté.

 

Dans l’Est, la situation reste tendue et sous surveillance.

 

A Dekoa, la force Sangaris a procédé le 13 octobre au recensement de 25 miliciens ex-Séléka cantonnés. Une cache d'armes a été découverte à proximité de leur cantonnement, permettant à la force de saisir de l'armement et de nombreuses munitions.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : point de situation du 23 octobreSangaris : point de situation du 23 octobre
Sangaris : point de situation du 23 octobreSangaris : point de situation du 23 octobre
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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:45
RCA: l'armée centrafricaine a repris les patrouilles (17 oct.)

 

17 octobre 2014 BBC Afrique

 

Les forces armées centrafricaines (FACA) ont repris vendredi matin du service et commencé de patrouiller aux côtés des forces internationales. C'est la première fois depuis la chute de l'ex-président François Bozizé en mars 2013.

 

Notre correspondant à Bangui a constaté ce matin [17 oct] le passage d'une patrouille d'une dizaine de soldats à bord d'un véhicule, avenue de l'Indépendance, dans le centre ville.

 

Dans un communiqué à la radio le lieutenant-colonel Bonaventure Désiré Bakossa, sous-chef d'état-major, a demandé à "tous les militaires de reprendre le chemin des casernes ceci, sans délai, d'observer la discipline et ... de ne pas se mêler au désordre en cours" dans le pays.

 

Un grand nombre de soldats s'étaient dispersés dans la nature après la déroute catastrophique qui avait permis aux anciens rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, de prendre le pouvoir à Bangui par la force en mars 2013.

 

Une partie des soldats, privée de solde depuis des mois, était retournée dans leurs villages, tandis que d'autres avaient intégré les milices à dominante chrétienne anti-balaka.

 

Ces dernières se sont livrées à une chasse impitoyable aux musulmans après le départ des Séléka du pouvoir au début de l'année.

 

Jusqu'à présent seules la gendarmerie et la police ont été associées aux opérations menées par les forces internationales pour mettre fin aux violences et au banditisme à Bangui.

 

La situation s'est nettement calmée avec l'arrivée au pouvoir du régime de transition et le déploiement de troupes françaises, européennes et onusiennes, mais à Bangui, un regain de violences a encore fait une vingtaine de morts ces derniers jours et une cinquantaine de blessés.

 

Par ailleurs l'Experte indépendante des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine (RCA), Marie-Thérèse Keita-Bocoum, s'indigne contre les violences enregistrées depuis le 8 octobre en RCA.

 

Elle condamne avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées contre des officiers de maintien de la paix, le personnel des Nations Unies et la population civile à Bangui.

 

Ces crimes ne doivent pas rester impunis, a-t-elle souligné au siège des Nations unies à Genève.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la région de Bossangoa

 

 

14/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 9 octobre 2014 à Bossangoa, une cérémonie a marqué la fin de la présence française permanente dans l’Ouest centrafricain. La responsabilité de la zone a ainsi été transférée à la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies pour la République centrafricaine (MINUSCA).

 

Présidée par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Eric Bellot des Minières, en présence des autorités civiles et militaires, cette cérémonie a officialisé le passage de flambeau de la force Sangaris à la MINUSCA dans la région.

 

Le 6 décembre 2013, le groupement tactique interarmes (GTIA) Panthère s’est implanté à la cotonnerie de Bossangoa. Il a été relevé par le GTIA Dragon en mars, puis par le GTIA de  Boissieu en juin. Tous ont participé, depuis Bossangoa, à la sécurisation de l’Ouest, en s’engageant notamment à Boguila en mai, à Mbali en juillet et à Batangafo en août.

 

Lors de la cérémonie, le Général Bellot des Minières a salué le travail de ces trois GTIA, qui ont « œuvré avec courage et ténacité pour ramener la paix et assurer la permanence opérationnelle de cette base avancée ». L’amélioration des conditions sécuritaires dans la ville de Bossangoa a permis un retour progressif à la vie normale. Ainsi, l’administration et la gendarmerie centrafricaines ont pu se réinstaller, et l’activité économique a pu reprendre. Cet environnement propice a permis le départ de la force Sangaris et la mise en place de la MINUSCA qui opère désormais en appui des forces de sécurité intérieures centrafricaines.

 

Depuis la réarticulation du GTIA de Boissieu vers le Tchad en septembre dernier, une de ses sections d’infanterie demeurait dans l’Ouest, dans la ville de Bossangoa. Au lendemain de la cérémonie, cette section à rejoint Bangui en convoi, venant ainsi renforcer le dispositif du GTIA Picardie sur la capitale. La force Sangaris a progressivement passé la main à la MINUSCA dans l’Ouest. Elle consacre désormais ses efforts à Bangui, dans le couloir central et à l’Est de la Centrafrique.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 05:45
Sangaris - Patrouille à Bangui le 10 octobre 2014

Sangaris - Patrouille à Bangui le 10 octobre 2014

 

10/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire s’est dégradée dans la capitale depuis que plusieurs personnes ont été assassinées les 7 et 8 octobre pour des raisons encore difficiles à évaluer, mais qui semblent liées à des tensions interconfessionnelles.

 

Depuis ces événements, des troubles persistent dans Bangui où ont été érigées de nombreuses barricades et où des manifestations à visées politiques sont apparues.

 

Depuis le 7 octobre, Sangaris a réarticulé son dispositif dans Bangui en appui des forces internationales et des forces de sécurité intérieure, afin de contenir les troubles et préserver la liberté de circulation sur l’axe majeur de la capitale.

 

Les forces françaises et internationales font face à l’agressivité de plusieurs groupes armés qui cherchent à envenimer la situation. Les militaires de Sangaris ont ainsi été plusieurs fois pris à partie alors qu’ils cherchaient à démonter les barrages sommaires mis en place par les manifestants ou à l’occasion de leurs patrouilles. Ils ont dû riposter à plusieurs reprises.

 

Par ailleurs, dans l’est du pays, à Dékoa, en fin de matinée, des éléments français sont venus se positionner en protection de la population après que des tirs d’armes légères ont été entendus. Les militaires français ont alors été violemment pris à partie. Ils ont riposté et neutralisé plusieurs individus. La situation est stabilisée mais reste fragile. Sangaris est toujours déployée dans la ville, maintenant le contact avec les autorités locales.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 23:45
Centrafrique: un Casque bleu tué dans une embuscade près de Bangui

 

09 octobre 2014 23h45 Romandie.com(AFP)

 

Nations unies (Etats-Unis) - Un Casque bleu a été tué et huit autres ont été blessés lors d'une embuscade contre un convoi de la mission de l'ONU en République centrafricaine (Minusca) jeudi soir près de Bangui, a indiqué l'ONU.

 

Le Casque bleu tué est un officier pakistanais et les blessés appartiennent aux contingents du Pakistan et du Bangladesh opérant au sein de la Minusca, a précisé à l'AFP un responsable de l'ONU.

 

Le convoi a été attaqué par des éléments armés non identifiés alors qu'il circulait dans le district PK11, aux abords de la capitale. Un des blessés est gravement touché et les autres plus légèrement.

 

Il s'agit du premier Casque bleu de la Minusca tué depuis le déploiement de la force de l'ONU à la mi-septembre.

 

Dans un communiqué, le représentant spécial de l'ONU et chef de la Minusca, le général Babacar Gaye, a condamné dans les termes les plus forts cette attaque.

 

Il a rappelé que la Minusca s'est déployée dans le pays à la demande des Centrafricains pour appuyer leur processus de transition, pour protéger les civils et les droits de l'homme et pour aider à la restauration de l'Etat.

 

Ce crime contre les forces des Nations unies, qui sont ici pour aider le peuple de la République centrafricaine, est inacceptable et les responsables devront répondre de leurs actes et être traduits devant la justice, a affirmé le général Gaye.

 

Nous continuerons de prendre des mesures robustes contre les criminels qui menacent les civils, a-t-il encore déclaré.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit publier dans la soirée une déclaration sur la situation à Bangui.

 

La capitale centrafricaine a été de nouveau secouée jeudi par des violences inter-communautaires qui ont fait au moins sept morts et plusieurs dizaines de blessés en deux jours, provoquant de nouveaux déplacements de populations après des semaines d'accalmie en Centrafrique.

 

La force onusienne, créée en avril par une résolution du Conseil de sécurité, s'est déployée à partir du 15 septembre et doit compter 12.000 soldats et policiers à effectif plein.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 19:45
Sangaris: point de situation du 2 octobre 2014

 

 

02/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation du 2 octobre sur les opérations de la force Sangaris en Centrafrique

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats.

 

La situation sécuritaire est restée globalement calme cette semaine en République centrafricaine (RCA), en dehors d’actions de criminalité à Bangui, et d’un pic de violence dans la ville de Bambari.

 

 A Bangui, lors d’une patrouille commune avec des unités de police constituées de la MINUSCA le 26 septembre, l’arrestation d’individus armés de grenades a soulevé un début d’émeutes et de prises à partie dans la région de PK5, auxquelles la force a mis fin en ripostant. En fin de journée, les forces de sécurité intérieures appuyées par la force Sangaris ont arrêté des groupes armés qui progressaient dans le même secteur et incendiaient des maisons en réaction à des actes de brigandage. Ces incidents sont restés sans suite et ont montré, par leur manque d’ampleur et leur rapide cloisonnement, la bonne réactivité des forces de sécurité centrafricaines et le peu de soutien de la population à ces groupes armés.

 

A Bambari, la force Sangaris ainsi que la MINUSCA ont été prises à partie le 1er octobre par des groupes lourdement armés qui cherchaient à attaquer le camp de l’ONU. Dans le même temps, la force Sangaris a dû s’interposer en protection de la population au Sud de la ville, alors qu’un autre groupe armé la menaçait. L’action combinée des forces Sangaris et de la MINUSCA ont contraint ces différents groupes à se replier. Dans leur retrait, ces derniers ont pillé deux sites d’organisations non gouvernementales qui apportent des soins sur le camp de réfugiés. Le calme a été rétabli dans la zone.

 

 

Sangaris: point de situation du 2 octobre 2014

 

Cette tension illustre la fragilité de la situation dans l’Est du pays, liée à la fois à des conflits interconfessionnels, à des tensions au sein du mouvement ex-Séléka, et à l’imbrication de différentes communautés.  Cette situation a amené la force Sangaris à engager une ré-articulation de son dispositif, dont le centre de gravité sera progressivement ramené l’Est du pays ainsi que dans le couloir central.

 

Dans l’ensemble du pays, la force Sangaris poursuit son action en appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieures (FSI).

 

La force de l’ONU poursuit sa montée en puissance : des forces burundaises ont ainsi rejoint Sibut le 26 septembre et le dispositif congolais à Boda devrait être rapidement renforcé, ouvrant la perspective d’un désengagement de la force Sangaris à Boda dans les jours à venir. Dans l’Ouest, la force Sangaris prépare également son désengagement de Bossangoa.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à Dékoa

 

 

26/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 18 septembre 2014, dans le cadre de la mise en place et de la montée en puissance de la mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a appuyé la première patrouille du contingent gabonais dans un quartier de Dékoa.

 

Quelques jours après la création de la MINUSCA, les soldats gabonais, désormais « bérets bleus », ont ainsi réalisé leur première patrouille onusienne, conjointement avec le GTIA Magenta.

 

Cette patrouille a été l’occasion de prendre contact avec la population et les autorités locales. Dans la continuité des actions menées par la force Sangaris, les soldats de la MINUSCA se sont assurés de l’application stricte des mesures de confiance, visant notamment à interdire le port d’arme par des personnes non autorisées. Afin d’affirmer leur présence sur la zone et d’instaurer un climat de confiance, les soldats de la MINUSCA prévoient de conduire ce type de patrouilles deux fois par jour. Inscrivant dans le temps ce mode d’action, les soldats de l’ONU retrouvent chaque soir le détachement de la force Sangaris présent sur Dékoa pour planifier et échanger sur les missions à venir.

 

A Dékoa, la situation est stable et apaisée, les mesures de confiance sont bien respectées, et la population a repris ses activités. Ces indicateurs assurent à la MINUSCA une prise en compte sereine de la zone d’action. Elle pourra ainsi prendre de façon progressive, le relais des forces françaises.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à DékoaSangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à Dékoa
Sangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à Dékoa
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