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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris: la force se réarticule et laisse place à la MINUSCA dans l’Ouest

 

26/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 19 septembre 2014, sur le camp Clermont, à Bouar, une cérémonie a marqué la réarticulation de la force Sangaris et l’arrivée de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) dans l’Ouest.

 

Présidée par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Eric Bellot des Minières, et en présence du général Martin Tumenta, commandant la composante militaire de la MINUSCA, du général Evariste Murenzi, futur commandant du secteur Ouest de la MINUSCA, et du colonel Shefaul Kabir, commandant du bataillon bangladais de la MINUSCA, cette cérémonie a permis au groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu de transmettre officiellement le flambeau au bataillon bangladais de l’ONU.

 

Les troupes du GTIA de Boissieu, commandées par le colonel Armel Dirou, étaient principalement constituées d’éléments du 4e régiment de chasseurs (4e RCH), du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) et du 1er régiment étranger de génie (1er REG). Ils ont opéré durant quatre mois dans une zone de responsabilité étendue et variée, entre Bouar et Bossangoa, afin de rétablir un niveau minimum de sécurité, et permettre ainsi le retour de l’administration, de la justice et de la police au service des Centrafricains.

 

Au cours de la cérémonie, le COMANFOR a salué le travail accompli par l’ensemble des soldats, chasseurs et légionnaires, dans l’Ouest du pays. Il a particulièrement souligné l’action continue du GTIA de Boissieu pour « appuyer le retour de l’autorité de l’Etat dans les villes du grand Ouest et créer finalement les conditions d’une relève sereine par les troupes de la MINUSCA ».

 

Le GTIA de Boissieu poursuit les préparatifs en vue de son départ prochain vers le Tchad où il devrait arriver fin septembre afin de rejoindre le dispositif de l’opération Barkhane.

 

Le 12 septembre dernier, 46 caisses contenant l’allègement, l’armement, les transmissions, l’emballage logistique des valises Félin et tout l’environnement des véhicules de l’avant blindé (VAB) avaient déjà été chargées dans un Antonov 26à destination de Bangui. Le démontage des autres équipements s’échelonnera dans les jours à venir. Pour l’heure, le GTIA de Boissieu continue d’appuyer les forces de sécurité intérieures et finit d’accompagner la mise en place et la montée en puissance de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 14:45
Sangaris : point de situation du 25 septembre

 

 

25/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats.

 

La MISCA, force de l’Union Africaine, a été relevée le 15 septembre par la MINUSCA, force de l’Organisation des Nations Unies. Les effectifs de cette dernière sont de 6 700 hommes.

 

Depuis le 15 septembre, la force Sangaris multiplie, partout où elle est présente, les patrouilles communes avec la MINUSCA afin d’appuyer sa montée en puissance et faciliter son identification par la population. A l’ouest de Bangui, dans la ville de Boda, la situation sécuritaire s’est sensiblement améliorée. Sangaris y a donc allégé son dispositif. La situation s’est également apaisée à Dekoa, dans la région centrale du pays, où les autorités civiles sont revenues après trois semaines d’absence.

 

Le 19 septembre, à Bouar, une cérémonie a marqué la relève de la force Sangaris par la MINUSCA dans l’ouest du pays. Cette relève a été précédée le 16 septembre par une reconnaissance d’un échelon précurseur de militaires bangladais dont le bataillon s’est ensuite peu à peu installé dans le camp occupé jusqu’ici par Sangaris. A ce jour, le 25 septembre, ce contingent a pris en compte la mission pour laquelle la MINUSCA a été mandatée par la résolution 2149 du 10 avril 2014 du Conseil de sécurité des Nations-Unies (CSNU).

 

Le GTIA de Boissieu prépare désormais son retour, vers le Tchad pour une partie de ses éléments, et vers la France pour l’autre partie.

 

Une fois désengagé de cette zone, la force Sangaris s’appuiera sur deux GTIA dont les capacités seront densifiées afin de permettre l’évolution de sa mission vers des actions davantage orientées vers l’appui de la MINUSCA.

Sangaris : point de situation du 25 septembreSangaris : point de situation du 25 septembre
Sangaris : point de situation du 25 septembreSangaris : point de situation du 25 septembre
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris : les précurseurs bangladais en reconnaissance à Bouar

 

 

24/09/2014 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2014, dans le cadre de la mise en place de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), une délégation de militaires bangladais est venue rencontrer les principales autorités militaires présentes à Bouar et reconnaître les bâtiments qui seront ceux des soldats bangladais après le départ du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu.

 

Le chef de corps du bataillon bangladais et ses principaux responsables sont allés au camp de la MINUSCA à la rencontre du commandant du bataillon camerounais déjà sur place. Après un briefing sur la situation sécuritaire de la région et de la ville, la délégation s’est dirigée vers le camp de Boissieu qui jouxte celui de la MINUSCA. Le colonel Armel Dirou, chef de corps du GTIA, leur a fait visiter les installations, en prévision de l’arrivée prochaine du reste de la troupe du bataillon bangladais.

 

Le bataillon camerounais de la MISCA est passé MINUSCA le 15 septembre à Bouar. A la fin du mois, le contingent bangladais viendra compléter ce dispositif déjà en place. La force Sangaris se réarticulera alors, et concentrera son action sur Bangui et le centre-Est du pays afin d’accompagner la prise en main progressive de la MINUSCA sur l’ensemble de sa zone de responsabilité.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:45
Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA

 

23/09/2014 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2014, sur le camp de M’Poko, les 14 premiers véhicules de transport de troupe prêtés par la France ont été officiellement livrés au contingent gabonais de la MINUSCA. Ces véhicules jusqu’alors utilisés par la MISCA ont été remis en état par les soldats de Sangaris dans des délais courts afin d’être remis à la MINUSCA dès le lendemain de la création de cette force de l’ONU.

 

A compter du mois de juillet, une petite équipe de 6 personnes du DETMAINT Sangaris a travaillé sans relâche pour remettre en état les véhicules afin de les mettre aux normes ONU. Il s’agissait alors de réparer, parfois de reconstruire, des véhicules fortement sollicités par un usage intensif sur le théâtre. Les véhicules ont ensuite été convoyés jusqu’à un garage privé dans Bangui où ils ont été peints en blanc. Retirés du service MISCA en vue du transfert à la MINUSCA, ces véhicules ont ensuite été intégralement passés aux normes onusiennes : équipement de moyens de transmission, trousses de secours spécifiques, immatriculations et assurances. Enfin, une formation de plusieurs heures dispensée par le DETMAINT Sangaris a permis aux futurs utilisateurs gabonais de s’approprier les véhicules et le matériel de bord.

 

Au total 42 véhicules Français équiperont trois contingents africains de la MINUSCA. Le Gabon, le Cameroun et le Congo-Brazzaville disposeront à terme de parcs identiques composés de 14 véhicules chacun (des véhicules de l’avant blindé, des camions de transport de type GBC 180 ou TRM 2000 et véhicules de dépannage de type GBC LOT 7).

 

Parmi ces véhicules certains ont été acheminés par C130 depuis Douala pour permettre une réparation et une mise en peinture rapide afin de respecter la première échéance du 16 septembre. Le reste des véhicules, en provenance des éléments français du Sénégal (EFS) et du Gabon (FFG), viendront équiper, après leur mise aux normes ONU, les casques bleus camerounais et congolais début octobre.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCASangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA
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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 11:45
photo EMA

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21-09-2014 Par RFI

 

Depuis le 15 septembre dernier, la Minusca a officiellement pris le relai de la Force africaine, la Misca. Sur le terrain, son déploiement se fait progressivement, entre attente de l’arrivée des nouveaux contingents et chantiers pour l’installation des équipes.

 

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 18 septembre

 

18/09/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 11 au 18 septembre 2014

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :

  • à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,
  • à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu,
  • et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta.

La MISCA a été relevée le 15 septembre par la MINUSCA. Les effectifs de la MINUSCA sont actuellement de 6 700 hommes.

 

Point de situation sécuritaire :

 

Le 11 septembre, le ministre d’État chargé de la Défense centrafricaine, M. Aristide Sokambi et le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Éric Bellot des Minières ont effectué une visite à Bouar. Ils sont allés à la rencontre des autorités locales et de la force Sangaris pour constater les améliorations de la situation sécuritaire, judiciaire et administrative, avant la prise en compte de la zone par le contingent bangladais de la mission de l’ONU.

La journée du 12 septembre a été marquée par la visite à Bossangoa des trois ministres de l’habitat, du plan et des travaux publics. Si la sécurisation de l’aérodrome a été réalisée par la MISCA, les forces de sécurité intérieures (FSI) ont assuré seules la sécurité des autorités.

Ces deux visites à Bouar et Bossangoa sont des signaux encourageants sur le retour progressif de l’administration dans l’ouest du pays.

A Grimari, le GTIA Magentaa appuyé une action de fouille des FSI qui visait à entretenir la pression sur les groupes armés qui ne souscrivent pas à la dynamique de conciliation. Elle a abouti à la capture d’un responsable anti-balaka par la gendarmerie centrafricaine, récemment réimplantée en ville.

A Bambari, le GTIA a sécurisé des travaux de réhabilitation d’habitations dans le cadre d’un projet de « quartier-témoin » visant à permettre le retour des réfugiés dans leur quartier d’habitation. Cette initiative avait été menée à Bangui début 2014. Elle vise à favoriser la reprise d’une activité économique là où la situation sécuritaire le permet. Une fois par semaine, la force Sangaris prévoit des patrouilles pour sécuriser le déplacement des déplacés et leur journée de travail.

A Boda, une « task force interministérielle » regroupant des représentants de l’Etat centrafricain, s’est rendue dans la ville, sécurisée par les FSI. Des représentants de l’administration territoriale, du dialogue intercommunautaire, ainsi que des affaires sécuritaires, judiciaires, humanitaires et sanitaires ont ainsi pu mener des réunions de travail avec les autorités locales. La force Sangari sa appuyé la sécurisation du déplacement de cette délégation.

Enfin, les 10 et 11 septembre, Sangaris a appuyé la sécurisation d’un second convoi organisé par l’organisation internationale de migration (OIM) pour favoriser le retour des ex-combattants de l’ex-Séléka de Bangui vers leur région d’origine.

 

 

Relève de la MISCA par la MINUSCA :

Sangaris : point de situation du 18 septembreSangaris : point de situation du 18 septembre

 

Le 15 septembre, à l’occasion de la cérémonie marquant la fin de la mission de l’Union Africaine, madame Catherine Samba-Panza, chef de l’Etat de transition (CET) a rendu un hommage appuyé à l’action de la MISCA.

La MINUSCA se compose des contingents de la MISCA auxquels s’ajoutent ceux du Bangladesh, du Sri Lanka, du Maroc, et de l’Indonésie pour un effectif total actuel de 6 700 soldats.

 

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : Visite du Ministre de la Défense centrafricaine et du COMANFOR à Bouar

 

18/09/2014 Sources : EMA

 

Le 11 septembre 2014, le ministre d’État chargé de la Défense centrafricaine, M. Aristide Sokambi et le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Éric Bellot des Minières ont effectué une visite à Bouar. A quelques semaines du passage de relais officiel du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu au contingent bangladais de la MINUSCA, les autorités militaires et civiles sont venues constater les améliorations tant économiques qu’administratives dans la ville.

 

Située sur la « main supply road » (MSR) : l’axe routier par lequel transitent toutes les marchandises en provenance du Cameroun en direction de Bangui, la ville de Bouar est emblématique des progrès sécuritaires dans l’Ouest de la Centrafrique. C’est donc tout naturellement que M. Sokambi a choisi cette ville pour son premier déplacement officiel.

 

Après avoir pris connaissance, auprès de la MISCA, des enjeux liés aux infrastructures et aux moyens nécessaires au déploiement de la MINUSCA, les autorités ont poursuivi leur visite à la préfecture de Nana Mambere. Le préfet de cette localité est revenu sur les nettes avancées sécuritaires du fait de « la franche collaboration »entre la force internationale et les autorités locales.

 

Madame Yasmine Thiam, chef du bureau MINUSCA à Bouar, a salué la « coordination entre tous les acteurs en appui de tous les centrafricains », coordination qui permet aujourd’hui d’appréhender de manière globale la résolution de la crise dans l’Ouest de la Centrafrique sur le long terme. Grâce aux « efforts fournis avec beaucoup de courage, de ténacité, et de neutralité par la force Sangaris, pas seulement à Bouar, mais également dans les régions, même celles excentrées », la chef du bureau MINUSCA à Bouar a affirmé la volonté de la mission des Nations Unies de reprendre le flambeau de la force Sangaris pour consolider la paix.

 

Le général Éric Bellot des Minières s’est félicité de « l’amélioration de la situation à Bouar due au travail collégial qui a été mené de concert par le GTIA de Boissieu et l’ensemble de ses partenaires et interlocuteurs tels que le préfet, le procureur, les forces de police et de gendarmerie de Bouar et les OI-ONG. ». Ce constat permet aujourd’hui d’entreprendre la ré-articulation du dispositif de la force Sangaris dans cette localité visant à passer, progressivement, le relais à la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place de la MINUSCA.

Sangaris : Visite du Ministre de la Défense centrafricaine et du COMANFOR à BouarSangaris : Visite du Ministre de la Défense centrafricaine et du COMANFOR à Bouar
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:45
photo EMA

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14.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le marché d'équipement et de formation des casques bleus africains attise les convoitises. Exemple avec la MINUSCA.

Théoriquement, le 15 septembre, les casques bleus de la mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en république centrafricaine (MINUSCA), prendront le relais de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA). Avec ses 10 000 militaires et ses 1 800 policiers, la MINUSCA aura pour mission de maintenir la paix en République centrafricaine.

A noter que dans le cadre de la montée en puissance de la MINUSCA, la force Sangaris, qui va se recentrer sur le centre et l'est du pays, lui apporte un soutien logistique et humain.

 

Marchés. Le déploiement de nouveaux contingents onusiens et la relève d'unités (camerounaises et gabonaises par exemple) constituent une bonne occasion pour les entreprises françaises de proposer leurs services. Il s'agit d'équiper, voire de former, les unités qui seront déployées sous le casque bleu.

Nexter, associé à Paul Boyé, lorge du côté du Gabon, terrain de chasse habituel du groupe Marck. Ce même groupe Marck, associés à Inéo Support Global, est, pour sa part, actif du côté du Cameroun et du Burundi.

Quant à Sovereign Global France, elle poursuit ses actions de formation au Tchad tout en négociant avec d'autres pays africains, comme le Congo Brazzaville, après avoir formé les contingents de casques bleus djiboutiens et mauritaniens.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:45
Central African Republic crisis: Minusca new peace mission

 

15 September 2014 BBC Africa

 

The UN is formally taking over peacekeeping operations in the Central African Republic (CAR), where about 25% of the population has fled their homes.

 

The new force will largely comprise 6,200 African troops already there. There are also 2,000 French troops, who will not be part of the UN force, but human rights groups say a bigger force is urgently needed to end the violence.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:45
Centrafrique : début de l’action militaire et policière de la MINUSCA

Un véhicule blindé marocain de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) (ONU)

 

16 septembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s’est félicité du transfert d’autorité qui a eu lieu entre la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), rapporte le service d’information de l’ONU.

 

L’ONU a ainsi pris lundi le commandement des opérations de maintien de la paix en Centrafrique, succédant à des forces internationales — africaines, européennes et françaises — déjà déployées.

 

La force onusienne, créée en avril par la résolution 2149 du Conseil de sécurité, va déployer dans un premier temps 7.600 hommes (pour la plupart issus des rangs de la Misca) sur le terrain et doit compter 12.000 soldats et policiers à effectif plein.

 

«Ce transfert d’autorité représente la réussite complète du mandat de la MISCA et le commencement de l’action militaire et policière de la MINUSCA en République centrafricaine», a souligné quant à lui le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse.

 

Une cérémonie a eu lieu lundi dans la capitale Bangui pour marquer ce transfert d’autorité. Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a assisté à cette cérémonie.

 

«Le Secrétaire général tient à réaffirmer sa préoccupation face aux attaques contre la population civile, qui continuent, particulièrement hors de Bangui, et appelle une nouvelle fois toutes les parties à cesser immédiatement les violences conformément à l’Accord de cessation des hostilités. Il exhorte les principaux acteurs concernés à maintenir leur engagement en faveur d’un processus politique inclusif afin d’assurer le succès complet de la transition du pays », a dit son porte-parole.

 

Les membres du Conseil de sécurité ont également salué le transfert d’autorité entre la MISCA et la MINUSCA, mais, dans une déclaration à la presse, le Conseil a déclaré qu’il restait «très préoccupé par la poursuite des violations des droits de l’homme et du droit humanitaire en République centrafricaine. »

 

Les membres du Conseil ont appelé les autorités de transition à prendre des mesures concrètes en faveur d’un processus de réconciliation nationale et de dialogue politique inclusif garantissant la participation pleine et effective des femmes, rapporte également le service d’information de l’ONU.

 

Ils les ont également appelé à lutter contre l’impunité et à développer une stratégie pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des anciens combattants.

 

Le Conseil a également appelé une nouvelle fois les autorités de transition à accélérer les préparatifs pour l’organisation d’élections présidentielle et législatives inclusives, libres, justes et transparentes qui sont prévues pour février 2015.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 13:45
Sangaris: point de situation du 11 septembre

 

12/09/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 4 au 11 septembre 2014

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :

    à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

    à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu,

    et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 6 000 hommes.

 

Dans l’Ouest, la situation est prise en compte de façon autonome par la MISCA. Elle sera prochainement relevée par la MINUSCA, force qui sera officiellement créée le 15 septembre prochain.

 

Dans l’Est, des efforts ont été engagés sur le triangle Sibut – Dekoa – Bambari. Sur le plan politique, les luttes de pouvoir entre les factions ex-Séléka à Bambari cristallisent les tensions, mais elles n’ont pour l’instant pas d’impact sécuritaire.

 

A Bangui, le processus de relocalisation des ex-Séléka se poursuit : l’organisation internationale de migration (OIM) a organisé un déplacement au profit des anciens combattants ex-Seleka qui souhaitaient rejoindre leur région d’origine dans le centre du pays. Un convoi escorté par la MISCA a ainsi permis le déplacement de 226 ex-Séléka le 10 septembre. La force Sangaris a fourni un appui renseignement grâce à ses moyens aéromobiles.

 

A Boda, la situation se stabilise. Malgré quelques tensions persistantes, l’administration de la ville se réinstalle progressivement.

 

Focus sur la MINUSCA

 

Le 15 septembre, la MISCA (UA) devrait être relevée par la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA). Une fois cette dernière mise en place, elle prendra en compte progressivement la sécurisation du pays, en débutant par la zone Ouest. La force Sangaris réarticulera donc son dispositif afin de concentrer ses efforts sur le centre et l’Est du pays.

 

Les compagnies de combat de la force Sangaris qui étaient dans l’Ouest seront ainsi prochainement désengagées au profit d’une densification des appuis de la force, afin de répondre à l’évolution de sa mission. Certains de ces éléments, qui provenaient du Tchad, y rentreront, tandis que les éléments qui venaient de France rentreront en France.

 

La relève de la MISCA par la MINUSCA est aujourd’hui rendue possible grâce aux avancées sécuritaires obtenues par l’action de Sangaris depuis le mois de décembre 2013. Pour permettre sa montée en puissance, Sangaris va apporter un appui logistique et matériel à la MINUSCA :

    mise à disposition d’un parc de 42 véhicules légers (VHL), constitué de véhicules de l’avant blindé (VAB) et de véhicules de transport de troupes (GBC 180 et TRM 2000)

    soutien logistique lors de l’arrivée à Bangui des contingents et matériels de l’ONU sur la plateforme aéroportuaire de M’Poko.

Sangaris: point de situation du 11 septembre
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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : la Force apporte un soutien logistique à la MINUSCA

 

11/09/2014 Sources : EMA

 

Le 15 septembre 2014, la mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en république centrafricaine (MINUSCA), prendra le relais de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA). Dans le cadre de sa montée en puissance, la force Sangaris l’appuie au quotidien en lui apportant un soutien logistique et humain.

 

Neuvième opération de maintien de la paix de l’ONU en Afrique, la MINUSCA a été créée par l’adoption de la résolution 2149 du Conseil de Sécurité. Cette résolution prévoit le transfert de responsabilités de la MISCA à la MINUSCA à compter du 15 septembre 2014. D’un effectif prévu de 10 000 militaires et de 1 800 policiers, la MINUSCA aura pour mission de maintenir la paix en République centrafricaine. Ses tâches prioritaires sont la protection des civils, l’appui à la mise en œuvre de la transition, et la facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire. Elle sera aussi chargée de surveiller et prévenir les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme, perpétrés notamment par différents groupes armés. Pour se faire, elle mettra en œuvre une stratégie de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement des ex-combattants et des éléments armés.

 

La force Sangaris apporte un soutien humain et logistique à la mise en place de la MINUSCA. Des équipes du détachement du transit interarmées aérien (DETIA), renforcées par des soldats et des engins du peloton de transit et de manutention du détachement logistique (DETLOG), sont ainsi chargés du déchargement du fret de la MINUSCA sur l’aéroport international de Bangui. Depuis fin août, ce sont 12 Antonov 124 qui ont été affrétés afin de permettre l’acheminement d’hommes, de matériels et de véhicules, nécessaires à la montée en puissance de la MINUSCA. En provenance de différents pays contributeurs tels que le Bangladesh, le Maroc et le Rwanda, ce sont déjà plus de 270 tonnes soit 50 conteneurs et 45 véhicules qui ont été acheminés sur l’aéroport de Bangui et déchargés par la force Sangaris.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 21:45
Le Conseil de sécurité déploiera 12 000 soldats en RCA

 

 

10.04.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé jeudi le déploiement d'environ 12'000 Casques bleus en République centrafricaine (RCA). Il tente de sécuriser un pays livré depuis un an à l'anarchie et aux violences entre chrétiens et musulmans.

 

Au terme d'une résolution adoptée à l'unanimité, sur proposition française, ces 10'000 soldats et 1800 policiers formeront la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en RCA). Ils prendront dans cinq mois la relève de 6000 soldats de la force africaine de la Misca, sur place aux côtés de 2000 militaires français.

 

Les Européens ont aussi promis 800 hommes, dont des gendarmes français qui ont commencé à patrouiller mercredi dans Bangui. Le "transfert d'autorité" entre Misca et Minusca, soit le déploiement effectif des Casques bleus, est fixé au 15 septembre prochain et le mandat initial de cette nouvelle mission court jusqu'au 30 avril 2015.

 

Mais elle pourra dès maintenant recevoir une aide logistique (génie, moyens de transport). Il est prévu, comme au Mali, que "le plus grand nombre possible" de soldats africains deviennent Casques bleus après une sélection par l'ONU.

 

Budget annuel de 500 à 800 millions

 

Suite au retrait du Tchad, la Misca regroupe des contingents de sept pays (Burundi, Cameroun, Congo, RDCongo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda). Le chef de la nouvelle mission devrait être un Africain.

 

Les priorités de la Minusca, qui comprendra aussi des civils (administrateurs, ingénieurs, juristes), seront la protection de la population et des convois humanitaires, le maintien de l'ordre, le soutien à la transition politique, le respect des droits de l'homme ainsi que l'arrestation des auteurs d'exactions, dont les crimes de guerre passibles de la Cour pénale internationale.

 

La Minusca sera une des plus grosses opérations de maintien de la paix de l'ONU, avec un budget annuel évalué entre 500 et 800 millions de dollars, loin cependant derrière la Monusco en RDCongo.

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