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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 11:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

23/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 16 décembre 2015, les équipages français ont réalisé 71 sorties aériennes au-dessus des zones contrôlées par Daech en Irak et en Syrie, dont 57 de bombardement en appui des troupes irakiennes au sol ou sur un objectif planifié, et 6 de recueil de renseignement. 18 frappes ont détruit 43 objectifs de Daech.

 

Appui au sol (close air support)

16 frappes d’appui au sol ont été réalisées au cours de la semaine.

    En Irak, la force Chammal a concentré ses efforts sur les missions d’appui au sol dans la région de Mossoul, où les combattants de Daech occupent des positions et harcèlent les forces au sol.

    Des frappes ont par ailleurs été réalisées dans les régions de Tall Afar, Sinjar, Falloujah, et Ramadi.

 

Frappe sur des objectifs planifiés (deliberate)

2 raids ont été menés sur des objectif planifiés au cours de la semaine.

    Le 19 décembre 2015, les Mirage 2000 et les Rafale de l’armée de l’air ont frappé dans la région de Raqqah un site de production pétrolier

    Le 22 décembre 2015, les Super-Etendard du GAN ont frappé un centre logistique situé entre Ramadi et Fallujah.

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 19:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

15/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Mardi 15 décembre 2015 en fin de matinée, les forces françaises ont conduit un raid aérien contre une position de Daech situé en Irak, dans la région d’Al Qaim, dans l’Ouest du pays à la frontière entre l’Irak et la Syrie.

 

Situé dans la région d’Al Qaim - dans l’Ouest du pays, à proximité de la frontière syrienne, ce site était constitué de bâtiments, dont certains durcis, servant à la fois de quartier général, de centre d’entrainement et de dépôts logistique.

 

Engagé depuis le Golfe arabo-persique et la Jordanie le raid était constitué d’une dizaine d’avions de chasse (Rafale et Mirage 2000) équipés de bombes et de missiles SCALP (système de croisière autonome à longue portée). L’emploi de ces missiles est une première pour l’opération Chammal.

 

En parallèle de ces frappes planifiées, les avions de chasse de la force Chammal ont poursuivi leur mission d’appui au sol des troupes irakiennes engagées contre les éléments de Daech.

 

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

Rappel :

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3 500 militaires.

Aux côtés de la coalition, elle combat le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie, en frappant l’organisation terroriste avec ses moyens aériens. Le dispositif de la force Chammal comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour assurer la formation et le conseil des militaires irakiens.

Les moyens aériens sont composés de 38 chasseurs (armée de l’air et marine), ainsi que de capacités de renseignement, de commandement, de contrôle (C2) et de ravitaillement. Depuis le 23 novembre 2015, le groupe aéronaval (GAN) est intégré à la force Chammal. Il est composé du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine (FASM) La Motte Piquet, du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, de la frégate belge Léopold Ier, de la frégate allemande Augsburg et de la frégate britannique HMS Defender. Le 26 novembre 2015, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a également rejoint le dispositif Chammal en Méditerranée orientale.

Si nécessaire, le dispositif Chammal peut être soutenu par des moyens complémentaires de ravitaillement (C135-FR) et de contrôle aérien (E3F).

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 13:55
Décollage d'un Rafale armé de deux bombes BLU 126 - photo EMA / Armée de l'Air

Décollage d'un Rafale armé de deux bombes BLU 126 - photo EMA / Armée de l'Air

 

25/11/2015 Armée de l'air/EMA

 

Au cours de ces dernières semaines, l’armée de l’air a significativement étendu le spectre de ses possibilités de frappe dans le cadre de l’opération Chammal.

 

En effet, le 14 octobre 2015, un Rafale a, pour la première fois, tiré un corps de bombe BLU 126 avec un kit d’armement air-sol modulaire (AASM) GPS/laser. La mise en service opérationnelle de cette munition avait été prononcée le 1er octobre 2015 par l’état-major de l’armée de l’air, suite aux travaux d’expérimentation menés par les équipes de marque du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Dès le 5 octobre, elle était embarquée pour la première fois en opération. Dérivée de la MK82, corps de bombe équipant notamment les munitions GBU12, la BLU 126 est une bombe de 250 kg. Mais alors que la MK82 contient une charge explosive de 87 kg, la BLU n’en emporte que 13 kg. Cet armement permet notamment de réduire les risques de dommage collatéral, notamment en zone urbaine, tout en préservant la précision.

 

En outre, les Mirage 2000N, également fortement engagés dans l’opération Chammal, bénéficient d’une capacité d’emport de GBU12 doublée. Les avions de chasse français sont désormais capables d’embarquer jusqu’à quatre munitions de ce type. Après avoir réalisé une mission initiale dans cette configuration le 13 novembre 2015, des Mirage 2000N armés de quatre GBU12 ont tiré pour la première fois le 15 novembre 2015, lors d’un raid mené au-dessus de Raqqah en Syrie.

 

Depuis le début de l’opération Chammal, le 19 septembre 2014, les avions de l’armée de l’air française ont réalisé plus de 300 frappes. Lancée le 19 septembre 2014, l’opération mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate antiaérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises, tandis que le groupe aéronaval (GAN) a conduit ses premières missions au Levant le 23 novembre 2015.

 

Départ en mission d'un Rafale armé de BLU 126

Départ en mission d'un Rafale armé de BLU 126

 Décollage d'un Mirage 2000N armé de quatre GBU 12 - photo EMA / Armée de l'Air

Décollage d'un Mirage 2000N armé de quatre GBU 12 - photo EMA / Armée de l'Air

Mirage 2000N engagé dans l'opération Chammal armé de quatre GBU12

Mirage 2000N engagé dans l'opération Chammal armé de quatre GBU12

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:30
Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

 

18/11/2015 G.B. – LaDepeche.fr

 

Pour frapper Daech, l'Élysée peut compter pour l'instant sur six Mirage 2000 (trois «D», trois «N») basés en Jordanie et six Rafale aux Émirats Arabes Unis (EAU). Une flotte de douze avions de chasse auxquels s'ajoutent des avions de reconnaissance type Atlantique 2.Si l'état-major de l'armée de l'air reste discret sur le nombre de pilotes des deux bases de la région c'est pour «préserver les équipages» confie-t-on à l'Hexagone, le nouveau Pentagone français.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:35
photo Armée de l'Air (archives)

photo Armée de l'Air (archives)

 

13 novembre lindependant.fr

 

Tombé chez les rebelles talibans, en Afghanistan, après une panne de moteur et une éjection, le capitaine Noug a vécu les deux heures les plus interminables de sa vie avant d'être récupéré par des militaires américains.

 

"Ce jour-là, je volais avec un navigateur que je connais très bien. Cela faisait neuf semaines qu'on était sur place (..) on était acculturé au danger", a-t-il raconté à ses camarades lors d'un stage de récupération de pilotes en zone hostile à Captieux, près de la base de Mont-de-Marsan (Landes).

 

Envoyés dans une région où des taliban avaient fait exploser une voiture et immobilisé un convoi, le pilote de Mirage 2000 et son navigateur vont se retrouver pris au piège d'un mauvais concours de circonstances. "On est deux, un Mirage F1 et un Mirage 2000D. Comme d'habitude, il faut aller ravitailler (...) Mais ce jour-là, le tanker est beaucoup plus loin que prévu. Ca fait un trajet aller-retour de 45-50 minutes pour le F1" parti en premier, se souvient Alexandre, 35 ans, "Noug" de son nom de guerre (les militaires français ne dévoilent pas leur identité pour des raisons de sécurité). Le F1, qui aurait pu donner l'alerte, est donc absent quand le sort s'en mêle. Le moteur du Mirage 2000 s'arrête subitement alors que le chasseur fait une démonstration de force à basse altitude pour impressionner les insurgés.

 

"Une panne purement mécanique. Ce n'était pas notre jour. On essaie de rallumer le moteur, en vain. En une minute quarante (le temps d'actionner le siège éjectable et de descendre sous voile), on est par terre", dit Noug. Projetés hors du cockpit, le pilote et le navigateur se retrouvent au sol, sonnés, complètement à découvert dans une étendue jaune désertique. En descendant, suspendu à son parachute, le pilote a repéré sous ses pieds des fermes. "Quand on arrive au sol, on voit des gens qui se rassemblent sur les toits donc on se doute que notre position est compromise".

 

Les villageois vont-ils alerter les taliban ? Les attaquer ? A ce moment-là, "il faut dire les choses comme elles sont, on se sent tout seul et on est mort de trouille", raconte l'officier d'une voix calme. Lors de l'éjection, "on s'est déjà pris 18 G dans un sens, une claque à 280 km/h, 20 G dans l'autre sens à l'ouverture de la voile, on est tombé à 9 mètres/seconde". Les deux hommes réalisent rapidement qu'après le choc de l'éjection, ils ne pourront pas courir si l'ennemi approche. Le secteur est de surcroît truffé de mines héritées des Soviétiques, rendant toute fuite illusoire.

 

"Mon navigateur a son flingue à la main, il regarde les alentours pendant que je tente d'établir un contact radio", décrit Noug. En Afghanistan, les aéronefs de la coalition ne sont jamais loin. Bientôt, deux hélicoptères foncent droit vers eux, tournent deux ou trois fois, se posent, redécollent puis s'éloignent. En plein jour, à 10 h du matin, ils n'ont pas vu les fusées de détresse tirées par les deux hommes. "Autant vous dire qu'on prend alors un sacré coup au moral", soupire le capitaine.

 

Arrivent enfin six A-10 américains, qui se sont reroutés vers la zone du crash après avoir entendu l'appel à l'aide. "Ils parlent clairement à la radio, sont superdirectifs. Je n'ai jamais aussi bien compris l'accent US que ce jour-là"! Un des pilotes leur fait un petit signe de la main en passant au-dessus d'eux. "C'est super rassurant, souligne Noug, ils nous disent que les hélicos vont arriver dans 20 minutes".

 

Deux hélicoptères Chinook déboulent finalement plus tôt que prévu. Venus eux aussi à la rescousse après avoir entendu le signal de détresse, les "superfrelons" américains ramassent en un éclair les deux Français dans un nuage de poussière et de caillasse. "On a pu reprendre le boulot 30 jours plus tard, au début avec une grosse appréhension (...) Trois mois plus tard, on repartait en Libye", conclut-il.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 11:30
 Première frappe en Syrie des Mirage 2000 - mission de "Air Interdiction" avec des GBU 24 photo EMA/Armée de l’air

Première frappe en Syrie des Mirage 2000 - mission de "Air Interdiction" avec des GBU 24 photo EMA/Armée de l’air

 

09 Novembre 2015 par Jean-Dominique Merchet

 

Le cadre juridique de l’opération française reste incertain et fluctuant

 

«En Syrie nous sommes intervenus hier soir par une frappe sur un point de délivrance pétrolier aux environs de Deir Ezzor» a annoncé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, ce lundi matin. Il s’agit de la troisième frappe française contre Daech en Syrie, depuis la décision prise le 4 septembre d’étendre l’opération Chammal à ce pays.

 

Les Armées précisent que cette « mission aérienne, engagée depuis la Jordanie, était constituée de deux Mirage 2000 de l’armée de l'Air (un 2000 D et un 2000 N). Le raid a duré près de 2 heures. Planifiée sur un objectif préalablement identifié lors des missions de renseignement réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec la Coalition», c’est-à-dire les Américains.

 

Cette nouvelle frappe pose un problème juridique. De manière un peu contournée, le gouvernement avait d’abord expliqué que les deux premières se faisaient dans le cadre de la «légitime défense collective» afin d’empêcher des attentats sur le sol national. Des centres d’entrainements étaient visés, dans la mesure où ils accueillaient des djihadistes que l’on soupçonnaient de préparer des attentats en France. Contrairement au Royaume-Uni, la France n’a pas communiqué d’éléments précis sur l’identité des personnes ainsi visées. Ces frappes s’apparentent à des éxécutions ciblées, y compris contre des ressortissants français.

 

La dernière frappe ne relève pas de cette logique puisqu’elle visait explicitement les infrastuctures pétrolières de Daesh, qui lui assure un partie de son financement.  «En frappant les capacités d’exploitation pétrolière contrôlées par Daech en Syrie, ce sont les ressources financières, qui constituent un des centres de gravité de ce groupe terroriste, qui sont visées», indique un communiqué officiel.

 

La France pourrait faire valoir le droit de poursuite, en frappant au-delà de la frontière syrienne une organisation qu’elle « tape » du côté irakien.  Toutefois la justification juridique reste  bien fragile. La France n’a ni l’accord explicite du gouvernement syrien, ni un mandat des Nations unies lui permettant de le faire. Un accord «implicite» de Bachar suffit-il ? Mais cela revient à lui reconnaitre sa légitimité...

 

On le voit, Paris change de posture en cours de route, abandonnant les premières explications sur la légitime défense. Paris rompt ainsi avec une longue tradition de défense du droit international. Est-on sûr que tout le monde a bien pris la mesure d’un tel revirement doctrinal, qui place la France de François Hollande plus près de George W. Bush que du discours de 2003 de Dominique de Villepin aux Nations Unies ?

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Relève des Mirage 2000 à Niamey

 

14/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 3 octobre 2015, deux Mirage 2000C de la Base aérienne (BA) 115 d’Orange et deux Mirage 2000D de la BA 133 de Nancy-Ochey ont été convoyés par C135 vers Niamey dans le cadre de la relève du Détachement chasse (DETCHASSE). Les 5 avions se sont rejoints au-dessus de la mer Méditerranée direction Dakar afin d’y faire une courte escale. Au cours de cette mission, les aéronefs ont été ravitaillés à trois reprises par le C135 du  groupe de ravitaillement en vol Bretagne de la BA 125 d’Istres. Moins de 24 heures plus tard, les équipages étaient déployés au Niger – sur base de Niamey, intégrant ainsi le dispositif de la force Barkhane.

 

Les quatre Mirage 2000 déjà sur place ont été remis en configuration pour leur permettre de rejoindre leurs bases respectives d’Orange et de Nancy-Ochey. « Pour nos mécaniciens spécialistes avionique, vecteur et armement la reconfiguration des aéronefs en un laps de temps record constitue un défi de taille pour assurer la permanence et la réactivité opérationnelles » résume le chef du DETCHASSE. Deux jours après leur arrivée, les nouveaux chasseurs de la force Barkhane ont réalisé leur première mission opérationnelle.

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Barkhane : Relève des Mirage 2000 à Niamey
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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:30
Chammal : Séance de tir à l’arme de poing pour les équipages de Mirage 2000

 

28/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 25 août 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, le personnel navigant (pilotes et navigateurs) du détachement de chasse a participé à une séance de tir sur la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie. Pour ces militaires, la maîtrise de leur arme de poing, le PAMAS G1, est essentielle. En cas d’éjection en territoire hostile, ils doivent être préparés à réagir aux situations extrêmes et à se protéger contre toute agression en faisant usage de leur arme si la situation l’exige.

 

Les militaires ont effectué une succession de tirs techniques. Chacun s’est entraîné à ajuster précisément et rapidement ses gestes. Ces exercices sont très exigeants, ils doivent amener les militaires à être capable de tirer rapidement et précisément, dans une situation de stress maximal, sur un ennemi armé situé à quelques mètres.

 

Suite de l’article

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 11:55
source bulletin-numismatique.fr

source bulletin-numismatique.fr


02.07.2015 source SHD
 

2 juillet 1652 : bataille du faubourg Saint-Antoine (Paris). Le prince de Condé, chef des « frondeurs » tente de renverser la régente, Anne d’Autriche (veuve de Louis XIII) et son ministre Mazarin. A la tête des armées du roi de Louis XIV qui n’a que 14 ans, Turenne affronte l’armée de Condé à la porte du faubourg St Antoine  et s’apprête à l’écraser sous les yeux du jeune roi et de Mazarin présents sur les hauteurs de Charonne, lorsque se produit un événement inattendu : la duchesse de Longueville, montée sur la Bastille pour galvaniser les troupes frondeuses, fait retourner les canons de la forteresse contre l’armée royale, dont un rang de cavalerie est emportée. Elle ouvre à Condé la porte St Antoine pour que ses troupes ne périssent pas. Cette trahison marquera Louis XIV et le rendra vigilant vis-à-vis des puissants nobles de France : recrutement de ses ministres et de ses plus proches collaborateurs parmi les grandes familles bourgeoises et la petite noblesse, arasement des fortifications de Paris et refus d’en bâtir de nouvelles malgré les propositions de Vauban. C’est aussi pour Condé le début d’une longue période de disgrâce, jusqu’à la brillante campagne de Hollande en 1672.

 

2 juillet 1779 : d'Estaing débarque à la Grenade (Caraïbes). Pendant sa campagne d’aide aux insurgés américains, l’escadre du vice-amiral d’Estaing mouille devant Grenade qui avait été cédée à l’Angleterre en 1763 et met à terre 1200 hommes qui s’emparent de l’île après deux jours de combat. Réussie malgré l’intervention de la flotte de l’amiral Byron, l’opération permet la saisie de trente navires de commerce.

 

2 juillet 1816 : naufrage de La Méduse (au large de la Mauritanie). En route vers Dakar et le Sénégal (que la France récupère des Anglais après les guerres de l’Empire), la frégatte La Méduse s’échoue sur un banc de sable (à 50 km de la côte) causant la mort de 160 personnes. Le commandant sera condamné à 3 ans de prison pour abandon de navire. Géricault immortalise le naufrage en1819 avec le tableau le radeau de La Méduse.

 

2 juillet 1915 : appel officiel aux Français pour concourir à la Défense nationale. "Echangez l'or que vous détenez, et qui ne peut d'ailleurs vous être d'aucune utilité, contre des billets de la Banque de France dont le crédit fait l'admiration du monde" ou encore "Ohé! Les braves gens… versez votre or, nous versons bien notre sang". Les affichent se multiplient et des comités de l'or s'organisent dans le pays. Durant la seule année 1915, la Banque de France reçoit 380 tonnes de métal, et plus de 700 tonnes pendant l'ensemble des années de guerre.

Note RP Defense : voir page 18 bulletin-numismatique.fr POUR LA FRANCE VERSEZ VOTRE OR L’OR COMBAT POUR LA VICTOIRE

 

2 juillet 1915 : la mention "Mort pour la France" est instituée. Il s'agit d'une récompense morale visant à honorer le sacrifice des combattants morts en service commandé et des victimes civiles de la guerre. Toutefois, la preuve doit être rapportée que la cause du décès est la conséquence directe d'un fait de guerre. Par ailleurs, si la nationalité française est exigée pour les victimes civiles, y compris les déportés et internés politiques, elle ne l'est pas pour les membres des forces armées et ce même dans le cas où ils ont été déportés ou internés résistants.

 

2 juillet 1984 : le Mirage 2000 est opérationnel (Dijon). La première unité à employer de façon opérationnelle les Mirage 2000C est l’escadre de chasse 1 / 2 Cigognes.

 

Chronique culturelle du 02 Juillet 2015 - SHD

Note Rp Defense : voir Force de frappe et opérations extérieures

 

2 juillet 2008 : libération d’Ingrid Bétancourt par un commando colombien.(Colombie). L’audacieuse opération « Jaque » de la Force armée colombienne permet la libération de quinze personnes (Ingrid Bétancourt, 3 Nord- Américains et 11 militaires et policiers) retenues en otage depuis des années par les FARC. Sans verser une goutte de sang, les Forces spéciales colombiennes infiltrent les FARC sous couvert d’une opération humanitaire et obtiennent que les otages soient déplacés en hélicoptère. L’opération a débuté en avril, mais l'exfiltration proprement dite dure 20 minutes.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

01/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le capitaine Patrick, déployé dans le cadre de l’opération Chammal depuis le 28 mars 2015, est chef du soutien technique Mirage 2000, l’un des services de soutien technique de la base aérienne projetée en Jordanie. Son rôle est d’encadrer et de superviser le travail des 66 mécaniciens œuvrant sur les 6 Mirage 2000 du théâtre. Son unité, structurée par spécialité (avioniques, vecteurs, armuriers, motoristes, et personnels spécifiques) travaille par équipe de jour comme de nuit en fonction du tempo opérationnel.

 

En métropole, le capitaine Patrick occupe le poste d’adjoint au chef de la division management d’un escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) sur base aérienne, et a essentiellement en charge le maintien de la navigabilité pour une quarantaine de Mirage 2000.

 

Attiré par la technologie de pointe, notamment électronique, ainsi que par les aéronefs, et désireux de travailler sur des matériels très performants, c’est tout naturellement qu’il a choisi d’intégrer l’armée de l’Air en 1988 avec la spécialité « électronicien de bord ».

 

Après sa formation à Nîmes, puis à Rochefort, il est affecté à la BA 124 de Strasbourg au sein de la 33eescadre de reconnaissance, où il a occupé les fonctions de spécialiste des capteurs de reconnaissance sur les MirageF1 CR. Muté en 1994 sur la BA 112 de Reims, toujours en escadre de reconnaissance, il a occupé tous les postes correspondant à ses grades successifs, passant d’équipier à chef de service, d’abord au sein du groupement d’entretien et de réparation des matériels spécialisés, puis à l’escadron technique spécialisé, et enfin au sein de l’escadron de reconnaissance 2/33 Savoie.

 

Affecté à l’ESTA de Dijon en 2007, le capitaine Patrick a réussi l’examen pour devenir major mais a décidé, en raison de son jeune âge (38 ans) et des perspectives professionnelles qui s’offraient à lui, de passer également l’examen permettant d’accéder au corps des officiers. Promu lieutenant en 2008, il a rejoint une unité de contrôle de la navigabilité puis, 4 ans plus tard, l’ESTA, où il est actuellement en poste. « Etre passé par tous les grades de sous-officier me permet aujourd’hui de bien appréhender les difficultés professionnelles que rencontrent mes jeunes sous-officiers et de les aider à les résoudre ».

 

De sa carrière, il retient le fait « d’avoir eu l’opportunité de travailler sur tous les capteurs de reconnaissance et d’avoir produit des images dans le cadre de son métier, ce qui est gratifiant pour un mécanicien» mais aussi son « passage du Mirage F1 CR, avion de reconnaissance, au Mirage 2000, avion de guerre, qui constitue une suite logique dans la carrière de mécanicien avion».

 

Déployé à plusieurs reprises en Arabie Saoudite, au Tadjikistan, au Tchad et au Mali, le capitaine Patrick totalise une dizaine d’opérations extérieures (OPEX) ; il a également participé à des exercices tels que Maple Flag et TLP, ainsi qu’à plusieurs campagnes de tirs à Solenzara et Cazaux. Les OPEX et missions ont constitué pour lui autant de riches expériences permettant de le former aux postes de chef d’équipe puis de chef de service.

 

« Parmi mes meilleurs souvenirs figurent les moments forts des OPEX, les escadrillages, les remises d’insignes selon les traditions et l’esprit de solidarité et de cohésion que l’on trouve encore entre les pilotes et les mécanos».

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photo EMA / Armée de l'Air

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
Disponibilité des aéronefs: "devrait mieux faire", comme toujours


21.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

En réponse à une question écrite du 13 janvier posé par F. Cornut-Gentille, le ministère de la Défense a précisé "le nombre et le taux de disponibilité au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2014, le coût en crédits de paiement du MCO pour l'année 2014 et l'âge moyen de chacun des aéronefs de l'armée de l'air en service à savoir : Rafale "air", Mirage 2000 D, Mirage 2000-5, Mirage 2000 C, Mirage 2000 B, Mirage 2000-NMirage F1, C130, C 160, C 160 Gabriel, CN 235 Casa, TBM 700, E3F Awacs, KC 135, Alpha Jet, Xingu, drone SIDM, drone Reaper."

 

données air.jpg

 

Quelques précisions:
- les 29 Alphajet belges sont pris en compte dans ces données
- le contrat de maintenance externalisée des Xingu ne prévoit pas le suivi du taux de disponibilité.
- Les F1 ont été retirés du service le 14 juillet 2014.

 

Un constat:
- Même pour les Rafale, dont la moyenne d'âge était au 31 décembre 2014, de 5,8 ans, la disponibilité est faible. Seuls les deux Reaper tirent leur épingle du jeu.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 13:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

03/06/2015 Armée de l'air

 

Du 22 mai au 5 juin 2015, une centaine d’aéronefs multiplient des missions sur le théâtre nordique à l’occasion de la deuxième édition d’«Arctic Challenge Exercise» (ACE).

 

Avec plus de 4000 participants provenant de neuf nations (Allemagne, États-Unis, France, Finlande, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse), ACE 2015 est l’un des plus grands exercices en Europe. « Aucune base en Europe ne peut accueillir un tel dispositif, explique le lieutenant-colonel Isaac, commandant le détachement air (Détair) français. Le stationnement des différents escadrons est réparti entre les bases aériennes de Bodø en Norvège, de Rovaniemi en Finlande et de Kallax en Suède. »

 

108 aviateurs de l’armée de l’air ont été déployés sur la base de Rovaniemi, en Laponie finlandaise. Ils ont mis en place six Mirage 2000 (quatre 2000-5, un 2000 C et un 2000 B). Le détachement français comprend du personnel du groupe de chasse 1/2 « Cigognes » de Luxeuil, de l’escadron de chasse 2/5 « Île–de-France » d’Orange et des escadrons de soutien technique aéronautique. Le Détair est également composé de spécialistes de l’escadron de programmation et d'instruction de guerre électronique (EPIGE) de Mont-de-Marsan, de commandos de l’air, du personnel médical, et de techniciens des systèmes d’information et de communications aéronautiques. « Nous avons également un jeune pilote de l’unité qui est détaché à Bodø en Norvège, précise le lieutenant-colonel. Il représente le détachement français auprès du commandement de l’exercice. Il prend part à l’animation de l’exercice et exprime nos desiderata en fonction de nos capacités et besoins d’entraînement. »

 

Chaque jour, trois vagues de chasseurs s’envolent vers les vastes zones d’entraînement. La première vague est réservée aux entraînements locaux. Les escadrons finlandais, français et suédois réalisent des missions conjointes depuis la base de Rovaniemi. La deuxième, quant à elle, met en musique près d’une centaine d’avions dans un scénario complexe. Le Mission Commander (chef de mission) orchestre son plan de bataille par l’intermédiaire de la visioconférence pour pallier l’éloignement des trois bases de stationnement. Pour finir, un troisième tour, l’« extra », permet aux avions français d’optimiser leur entraînement. Les pilotes de Mirage 2000 de Luxeuil et d’Orange se confrontent alors dans des configurations d’entraînement diverses et variées.

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 08:35
First Upgraded IAF Mirage 2000 Photo Dassault Aviation

First Upgraded IAF Mirage 2000 Photo Dassault Aviation

 

March 20, 2015 by asian-defence.net

 

India will get its first upgraded Mirage 2000 later this month from France under a Rs 10,000 crore deal.

 

French defence major Dassault Aviation, the original manufacturer of the fighter jet, will hand over two upgraded aircraft to India on March 25 at the Istres Dassault Aviation Flight Test Center.

 

India had in 2011 signed an upgrade programme worth over Rs 10,000 crore with Dassault Aviation for upgrading the fleet of its Mirage 2000 aircraft totalling 51.

 

However, at least three aircraft have been lost in crashes since then.

 

The firm, which is negotiating a multi-billion dollar deal for supplying 126 Rafale combat aircraft to India, has said that after the successful completion of this phase, the rest of the fleet will be upgraded in India by state-run HAL with help from Dassault and Thales, another French firm.

 

The IAF had started procuring the Mirage 2000 in the early 80s and the upgrade is likely to expand its life span by around 10-15 years.

 

The upgrades on the aircraft include a night vision goggle-compatible glass cockpit, advanced navigational systems, advanced Identification Friend or Foe (IFF) system, advanced multi-mode multi-layered radar, fully integrated electronic warfare suite besides others.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 07:55
Campagne de tir air-sol à Cazaux

 

04/12/2014 Armée de l'air

 

Du 2 au 5 décembre 2014, la base aérienne 120 de Cazaux accueille l’escadron de chasse 2/5 « Île-de-France » d’Orange pour une campagne de tir sur le champ de tir de Captieux.

 

 

Évoluant le plus souvent en patrouille de deux aéronefs, les avions sont prêts à délivrer un panel diversifié d’armements. Avec plus de quatre créneaux de vol par jour, ces missions permettent aux pilotes de se perfectionner au tir air-sol, d’obtenir des qualifications de tireurs et de délivrer de l’armement réel. Reconnaître les cibles, accomplir des passes de tir pour délivrer l’armement, tout en respectant des paramètres très précis de désignation, de pente, de vitesse, le tir air-sol réunit une multitude de phases complexes. « Ces entraînements nous permettent d’emporter un panel d’armements adaptés aux conflits actuels », témoigne un pilote de l’escadron présent lors de cette campagne.

 

Une vingtaine de mécaniciens de l'ESTA « Baronnies » de la base aérienne 115 d’Orange sont également présents pour assurer la mise en œuvre des aéronefs.

 

L’« Île-de-France » assure principalement la formation des pilotes affectés sur Mirage 2000 et participe à la mission permanente de défense aérienne du territoire.

Campagne de tir air-sol à Cazaux
Campagne de tir air-sol à CazauxCampagne de tir air-sol à Cazaux
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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 16:30
Egyptian Air Force- Mirage 2000

Egyptian Air Force- Mirage 2000

 

Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

L'Egypte souhaite diversifier ses approvisionnements en armements. Après avoir acheté quatre corvettes de DCNS, Le Caire pourrait en commander deux autres et moderniser ses Mirage 2000. Le ministre de la Défense se déplace aux Emirats Arabes Unis ce lundi et mardi il ira en Egypte.

 

Sous le signe politique. Le déplacement du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce lundi aux Emirats Arabes Unis (EAU), puis mardi en Egypte, permettra à la France d'évoquer notamment les questions régionales, Irak et Libye. Aux Emirats, Jean-Yves Le Drian reviendra avec ses interlocuteurs sur la coopération de défense privilégiée entre les deux pays, et échangera sur les questions régionales et les crises en Irak et en Libye. Au Caire, le ministre s'y rendra afin d'aborder avec les autorités égyptiennes la coopération bilatérale dans le domaine de la défense. Ils évoqueront également les questions régionales et notamment les crises en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen Orient.

Au-delà des dossiers géopolitiques, Paris et Le Caire poursuivront les discussions sur les  projets d'équipements et de modernisation de certains matériels de l'armée égyptienne. L'Egypte, qui avait eu une longue tradition d'acquisition d'armements français, souhaite à nouveau ne pas dépendre que des Etats-Unis, de la Russie, voire de la Chine en matière d'achats de matériels militaire. "Il y a une volonté de coopération entre la France et l'Egypte", explique un industriel. Le Caire a d'ailleurs surpris en juin tous les observateurs en s'offrant quatre corvettes françaises de 2.400 tonnes de la famille Gowind fabriquées par DCNS (1 milliard d'euros) financées par un pays du Golfe. Le groupe naval, qui a déjà reçu un acompte d'environ 100 millions d'euros, a vendu ces corvettes équipées de son système de combat, le Setis, et elles pourraient être armées de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet de MBDA.

 

Deux autres corvettes pour le Caire ?

Selon des sources concordantes, l'Egypte pourrait commander deux autres corvettes, qui étaient en option et qui seraient construites à Lorient, très rapidement pour un montant de 500 millions d'euros. Une signature serait attendue d'ici à la fin de l'année, voire dès octobre, indiquent des sources proches du dossier. Ce qui n'est pas exclu tant la négociation pour les quatre premières corvettes a été finalement très rapide, environ six mois.

Par ailleurs, DCNS continue de négocier un lot de torpilles (150 à 200 millions d'euros) pour armer les quatre premières corvettes. Tout comme MBDA, qui a vendu ses installations de tir (50 millions d'euros environ), propose un lot de missiles évalué entre 300 et 400 millions d'euros d'Exocet et de VL-Mica

 

Modernisation des Mirage 2000 égyptiens en vue ?

Une autre bonne nouvelle pour les industriels de l'armement tricolore même si cela reste à concrétiser. A la fin de l'été, le dossier de la modernisation des Mirage 2000 égyptiens (16 appareils), qui était très compliqué, expliquait-on au début de l'été à La Tribune, s'est finalement débloqué, selon des sources concordantes. Après de longues discussions avec les Égyptiens, Thales proposerait une modernisation de type Inde. Ce contrat permettait à New Delhi de moderniser, via Dassault Aviation et le groupe d'électronique, leurs 51 Mirage 2000 avec une nouvelle avionique, des équipements de guerre électronique (contre-mesures.) et un radar plus puissant pour un montant de 1,4 milliard d'euros. En Egypte, la facture s'élèverait à 900 millions d'euros, voire au-dessus du milliard, selon les différentes sources.

De son côté, MBDA propose un lot de missiles air-air Mica pour armer les Mirage 2000 égyptiens. Ce que le missilier européen avait déjà fait en Inde (493 missiles Mica IR/EM pour 959 millions d'euros). Par ailleurs, MBDA propose au Caire des solutions en vue de rééquiper l'armée égyptienne dans le domaine de la défense aérienne (Air defence) de courte et moyenne portée. Tout comme l'Arabie Saoudite, l'Egypte dispose actuellement de missiles Crotale (Thales). Un dossier qui pourrait être très, très explosifs entre les deux groupes.

 

Discussions sereines autour du Rafale avec Abu Dhabi

Et le Rafale aux Emirats Arabes Unis ? Les discussions entre les deux pays qui se poursuivent à un rythme de sénateurs, ont à nouveau frémi à la fin de cet été. Sans plus. Abu Dhabi, qui dispose de Mirage 2000-9 très performants, n'est pas vraiment pressé pour remplacer ces appareils, les seuls d'ailleurs à avoir participé avec le soutien de Dassault aux récents raids aériens réussis de l'armée de l'air émiratie en Libye, contrairement aux F-16 américains (le Congrès devait donner son accord). A Paris, industriels et gouvernement en ont aujourd'hui bien conscience. D'où des discussions très sereines dans un climat aujourd'hui apaisé entre Abu Dhabi et Paris, loin du tumulte imposé il y a plus deux ans par Nicolas Sarkozy qui avait fini par froisser Abu Dhabi. L'avionneur s'attend à être sollicité par Abu Dhabi pour optimiser son offre.

Jean-Yves Le Drian qui cultive avec le prince héritier d'Abu Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahayan, qui est également commandant-en chef adjoint des forces armées des EAU, des relations privilégiées, devrait en profiter pour le remercier de la signature du contrat Falcon Eye. Le ministre s'est beaucoup battu pour ce contrat de satellites espions, qui doit encore être mis en vigueur. Fin juillet, Airbus Space Systems (maître d'oeuvre) et Thales Alenia Space ont signé à Londres un nouveau contrat avec les Emirats Arabes Unis (EAU) portant sur la vente de deux satellites d'observation de type Pléiades.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:50
Malbork : Alerte d’entrainement tango scramble

 

04/08/2014 Sources : EMA

 

Le 21 juillet 2014, les pilotes du détachement français de permanence opérationnelle ont procédé à un décollage d’entraînement sur alerte (tango scramble), dont l’objectif était de travailler la réactivité en cas de déclenchement d’alerte et d’entraîner toute la chaine de commandement de l’OTAN.

 

Ces entrainements permettent dans un premier temps aux pilotes des différentes permanences opérationnelles déployées au sein du dispositif global sous commandement de l’OTAN de travailler ensemble. Ensuite, ils impliquent les différents moyens de contrôle aérien dans le but d’améliorer l’interopérabilité des nations de l’alliance. Enfin ils permettent d’entrainer la chaine de commandement et de corriger tous les points bloquants.

 

Comme lors d’une mission réelle, les pilotes doivent décoller dans un temps imparti pour intercepter un ou plusieurs aéronefs « suspects ». Pour les entrainements, ce sont les appareils d’une autre nation participant à la mission Baltic air policing qui sont engagés. Arrivés sur zone, les pilotes effectuent alors des manœuvres de défense aérienne prévues et coordonnées à l’avance.

 

Ce 21 juillet, lorsque l’alarme a retenti, les deux pilotes de Mirage 2000 ont reçu l’ordre de mettre le cap sur de la Lituanie. Après s’être rapidement équipés, les pilotes ont pris place dans leurs appareils, accompagnés sur le tarmac par les mécaniciens, pistards et armuriers. Les pistards ont dirigé les appareils sur le taxiway. Face à la piste, les pilotes ont ensuite décollé tour à tour pour se rassembler en patrouille et rejoindre la zone annoncée.

 

Depuis la fin du mois d’avril, sous mandat de l’OTAN, le détachement déployé en Pologne a débuté une mission de permanence opérationnelle (PO) au profit des pays baltes. Les quatre Mirage se tiennent ainsi prêts, aux côtés de nos alliés, et au départ de la Pologne, à décoller 24/24h et 7/7j pour garantir l’intégrité territoriale de l’espace aérien des Etats Baltes. Parallèlement à cette mission, ils effectuent des entrainements bilatéraux dans le cadre de la mission NATO Air policing.

Malbork : Alerte d’entrainement tango scrambleMalbork : Alerte d’entrainement tango scramble
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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 11:56
Le CEMAT rend hommage à deux aviateurs

 

17/07/2014 Armée de l'Air

 

Le 5 juillet, sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le général Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre, accompagné par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a offert aux colonels Frédéric Chiffot et José Souvignet, respectivement pilote et navigateur sur Mirage 2000, une pièce de l’appareil duquel ils se sont éjectés en 1995, pendant les opérations menées en Bosnie.

 

En 1995, les recherches des restes de l’aéronef des (désormais) colonels Frédéric Chiffot et José Souvignet, alors capturés par des miliciens  serbes, sont menées par des soldats de l’armée de Terre et dirigées par le colonel (à l’époque) Ract Madoux. «J’ai une dette d’honneur et je suis heureux aujourd’hui de rendre à César ce qui est à César, a confié le CEMAT aux deux aviateurs. C’est avec émotion et une grande joie que je remets cette pièce à ce bel escadron Champagne.» Et de souligner : «Ce moment est un symbole fort de la coopération entre les troupes au sol et celles en vol.»

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:50
Malbork : mission d’identification pour les Mirage 2000

 

15/07/2014 Sources : EMA

 

Les 7 et 8 juillet 2014, deux Mirage 2000 de la permanence opérationnelle effectuée par la France au profit des pays Baltes dans le cadre de l’OTAN, ont décollé sur alerte réelle depuis la base aérienne de Malbork en Pologne.

 

Le 7 juillet, à 12h30, la sirène d’alerte a retenti. Sept minutes plus tard, les Mirage 2000 ont décollé afin d’identifier un aéronef survolant la mer baltique sans autorisation. L’appareil est entré dans l’espace aérien des pays Baltes sans plan ni autorisation de vol. A 12h50, les chasseurs ont rallié l’appareil au nord de la Pologne et l’ont identifié comme un Ilyouchine-20 (IL-20), un avion de reconnaissance russe. Après vérification de tous les critères manquants les chasseurs ont reçu l’ordre de rentrer à la base.

 

 Le 8 juillet une seconde mission est déclenchée par l’OTAN selon le même scénario que la veille, alors que les chasseurs rentrent de leur vol d’entrainement. Les mécaniciens et les armuriers ont à peine le temps de reconditionner les avions que la permanence est de nouveau déclenchée. Trois minutes après l’alerte, les chasseurs redécollent et interceptent à nouveau un IL-20 russe dans le même secteur que la veille. Une fois l’identification faite, les chasseurs ont escorté l’avion en limite de zone, puis ont passé le relais à une autre permanence opérationnelle.

 

 Ces identifications et interceptions s’inscrivent pleinement dans le cadre de la permanence opérationnelle mandatée par l’OTAN. La réactivité et le professionnalisme de l’équipe de permanence démontrent bien la capacité des militaires français à réaliser ce type de missions.

 

 Depuis le 6 mai 2014, un détachement français, composé d’une centaine de militaires et quatre avions de chasse, assure une mission de permanence opérationnelle (PO) au profit des Etats Baltes. Cette mission, effectuée sur demande de l’OTAN, s’inscrit dans le cadre des mesures de réassurance souhaitées par le Président de la République à l’égard des pays alliés face aux tensions régionales. Les avions français profitent de cette mission pour effectuer des exercices d’entraînement avec les avions polonais.

Malbork : mission d’identification pour les Mirage 2000
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 17:50
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Du 9 au 13 juin 2014, le détachement français, stationné sur la base aérienne de Malbork, a été invité à participer à l’exercice bilatéral Pologne/Etats-Unis intitulé Eagle Talon.

 

Pour cet exercice, où s’entrainaient des aéronefs polonais et américains, les Français étaient invités pour mettre à profit leurs moyens et leurs expériences. Les pays participants avaient imaginé un scénario de combat aérien auquel ont participé deux Mirage français (un 2000 C et un 2000-5) en tant que « red » (forces ennemis) aux côtés de quatre MIG 29 polonais. Des SU22 polonais et des F16 américains formaient les forces coalisées : les « blue ».

 

Les scénarios se sont répétés sur cinq jours. Des moyens de contrôle aérien et des systèmes sol-air ont également été déployés pour le dispositif.

 

Les équipages français se sont relayés sur les départs en mission, ce qui a permis aux pilotes français de s’entrainer avec les deux autres nations sur un même scénario.

 

Depuis le 6 mai 2014, un détachement français composé d’une centaine de militaires français et 4 avions d’armes assurent une mission de permanence opérationnelle (PO), sur demande de l’OTAN. Le détachement alterne cette mission avec des phases d’entraînement avec les équipages polonais.

Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 07:50
Pologne : Relève des Rafale par les Mirage 2000

 

06/06/2014 Sources : EMA Ministère de la Défense

 

Le 3 juin 2014, sur la base aérienne tactique de Malbork, en Pologne, les Rafale, déployés depuis le 28 avril, ont été relevés par des Mirage 2000.

 

Après l’arrivée de l’échelon précurseur le 28 mai et des équipes de mécaniciens le lendemain, les quatre chasseurs se sont posés tour à tour sur la base aérienne de Malbork, le 2 juin en fin de matinée. Le lieutenant-colonel Gauthier Dewas a pris la succession du lieutenant-colonel Yann Malard à la tête du détachement air en Pologne.

 

La relève se constitue de deux Mirage 2000-5 (de la base aérienne de Luxeuil) et de deux Mirage 2000 C (de la base aérienne d’Orange). Ces avions monoplace de défense aérienne armés de missiles air-air et dotés d’une grande autonomie sont capables, comme le Rafale, d’assurer la mission de permanence opérationnelle (PO).

 

Le détachement air présent en Pologne se compose ainsi d’une centaine de militaires et de quatre Mirage 2000 prêts à décoller 24/24h et 7/7j.

 

Le 16 avril 2014, l’OTAN sollicitait la France pour engager des capacités aériennes. Quatre Rafale ont ainsi été stationnés en Pologne depuis le 28 avril, sur la base de Malbork. La relève, nombre pour nombre, permet au détachement de continuer sa double mission :

•    réaliser des missions d’entraînement à la NATO AIR POLICING aux côtés des équipages polonais ;

•    participer, sur demande de l’OTAN, à la mission de surveillance de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie, afin de garantir l’intégrité de leur espace aérien.

Pologne : Relève des Rafale par les Mirage 2000
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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55
Rafale : l'avenir du missile AASM de Safran en question

 

April 14, 2014, Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La production du missile AASM pourrait s'arrêter à la mi-2016. Pour maintenir les compétences, il faudrait qualifier cet armement sur le Mirage 2000.

 

Pour Safran, l’avenir de l’AASM, l’un des missiles du Rafale, se joue cette année. En 2005, lorsqu’il a fusionné avec Sagem, l’équipementier aéronautique a hérité de cet « armement air-sol modulaire » - prononcer « 2ASM » - conçu pour détruire par tout temps des cibles terrestres avec une très grande précision. Véritable bijou technologique, mais gouffre financier, l’AASM a fait ses preuves en Libye notamment. Mais depuis, le couperet de la loi de programmation militaire 2014-2019 est tombé et risque de faire perdre à la France une compétence technologique d’excellence, avertit l’industriel en sous-main.

Initialement, l’armée de l’air française avait prévu d’acheter 4.200 AASM. Pour des raisons budgétaires, la cible a été ramenée à 1.748 exemplaires, à plus de 170.000 euros pièce. Compte tenu de la cadence actuelle, un peu plus de 18 par mois, et de la quantité déjà produite, le dernier missile sortira de l’usine Sagem de Montluçon en Auvergne en mai 2016. Une centaine d’emplois sont concernés sur ce site et un peu plus en région parisienne.

Safran doit donc anticiper dès l’année prochaine d’éventuelles reconversions industrielles, d’autant que les perspectives d’exportation du Rafale en Inde et au Qatar n’apporteraient pas de gros volumes supplémentaires d’AASM. A moins qu’une solution soit trouvée pour augmenter ceux-ci. Sur le papier, c’est simple: il suffirait d’ouvrir d’autres débouchés au missile. Autrement dit, le qualifier sur d’autres avions de combat que le Rafale.

 

D’autres débouchés

C’est ce qui est en cours avec le F-16 de Lockheed Martin dans le cadre d’un programme Otan . Des essais sont prévus dans quelques semaines, mais le projet, mené très discrètement, n’avance pas très vite. L’autre débouché, le plus naturel, c’est le Mirage 2000, d’autant que des tests ont été conduits avec succès il y a cinq ans. Compte tenu du nombre de Mirage 2000 encore en service dans le monde ce serait une opportunité à l’exportation très intéressante pour l’AASM. Un pays au moins en a fait la demande selon nos informations, il s’agit du Pérou.

Le sujet est bien connu de la DGA, mais il se heurte à un problème de fonds: combien ? Selon l’adaptation souhaitée, la facture va de quelques dizaines de milliers à 100 ou 200 millions d’euros. Dans le cas des Mirage F1 marocains, c’est la version « light » qui a prévalue. Deuxième question épineuse : qui payerait ? Safran ? Le client export  ? L’Etat ? Sans doute un cocktail des trois.

Enfin, il reste à voir si Dassault verra cela d’un très bon œil. L’avionneur français s’est opposé à ce qu’un armement aussi sophistiqué puisse être porté sur un concurrent du Rafale à l’exportation comme le F-16. En serait-il de même avec le Mirage 2000 ?

Compte tenu de l’échéancier, une décision doit être prise cette année pour rendre la filière AASM pérenne au delà du Rafale. Si une solution est trouvée, alors on peut imaginer qu’à moyen terme, Safran transférera la maîtrise d’oeuvre du missile à MBDA, qui a vocation a concentrer tous les programmes de missiles en France.

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:30
Exercice Green Shield

Exercice Green Shield

 

11/04/2014 Armée de l'air

 

Du 7 avril au 18 avril 2014, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey accueille la 4e édition de «Green Shield». Cet exercice bilatéral franco-saoudien rassemble différents appareils de l'armée de l'air et de la Royal Saudi Air Force.

 

Le 7 avril au matin, l’exercice est lancé officiellement avec le décollage de deux F15 C saoudiens et deux Mirage 2000-5 de Luxeuil. Ces premiers vols sont des missions de familiarisation avec le lieu de déroulement de l’exercice.Dès le 8 avril, des Rafale de Saint-Dizier, des Mirage 2000D de Nancy, des Mirage 2000C d’Orange et des Caracal de Cazaux décollent à leur tour. Les moyens de l’escadron de guerre électronique (EGE) d’Épinal sont également sollicités.Jusqu'à seize aéronefs français et saoudiens participent à des missions aériennes au cours de l’exercice. Ayant vocation à entraîner les pilotes de chasse au combat aérien, «Green Shield» favorise les échanges d’expérience entre les deux nations.

         

 

F-15 biplace arborant la cocarde de la RSAF

F-15 biplace arborant la cocarde de la RSAF

Un F-15 saoudien passe devant un alignement de Mirage 2000 de Nancy

Un F-15 saoudien passe devant un alignement de Mirage 2000 de Nancy

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:30
Dubai Airshow : Les Mirage 2000-9 émiratis bientôt équipés d’une nouvelle bombe guidée

 

19.11.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

A l’occasion du salon aéronautique de Dubai, Tawazun Dynamics (EAU) et Denel Dynamics (Afrique du Sud) ont annoncé le 17 novembre que les Mirage 2000-9 de l’armée de l’air émiratie allaient être équipés de la bombe guidée laser GPS/INS Al-Tariq, après négociations avec Dassault Aviation.

 

Le système Al-Tariq est modulable et adaptable aux bombes Mk81, 82 et 83. Il est fabriqué par Denel et le consortium Tawazun, qui ont annoncé la création d’une co-entreprise en 2012 lors du dernier salon Africa Aerospace and Defense en Afrique du Sud.

 

Denel avance que la portée pourrait atteindre jusqu’à 200km, selon la configuration choisie. De même, la précision peut être améliorée grâce à l’intégration d’un laser semi-actif ou encore des têtes chercheuses à imagerie infrarouge, ce qui le rapproche de la constitution de l’AASM conçu par Sagem.

 

La lettre d’informations stratégiques et de défense TTU fait état dans un article daté du 19 septembre 2013 de « prochains vols d’emport » et d’un tir de validation « à l’été 2014 ».

La bombe guidée Al-Tariq avec voilure déployée - photo Tawazun Dynamics

La bombe guidée Al-Tariq avec voilure déployée - photo Tawazun Dynamics

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 15:55
Salon du Bourget 2013 : cap sur l’innovation avec la DGA

Olivier, navigant d'essai à la DGA

 

23/06/2013 Economie et technologie

 

Au dernier jour de l’édition 2013 du salon du Bourget, la rédaction a choisi de vous inviter à découvrir la thématique « Innovations » représentée au sein du stand du ministère de la Défense. Olivier, navigant d’essai à la Direction générale pour l’armement (DGA), nous explique son métier.

 

L’adaptation des matériels aux évolutions du contexte opérationnel constitue une mission primordiale de la Délégation générale pour l’armement (DGA). Les équipements testés ont pour vocation d’offrir de nouvelles capacités opérationnelles aux forces. Progressant dans un environnement en constante évolution, la mission des hommes et des femmes de la DGA permet également d’améliorer l’interopérabilité entre les armées et entre alliés. Rencontre avec l’un d’entre eux sur le stand du ministère de la Défense.

Salon du Bourget 2013 : cap sur l’innovation avec la DGA

Près du Rafale, du NH90 Caïman et du Tigre, des hommes en combinaison orange accueillent le public autour d’un Mirage 2000 un peu particulier. Cet aéronef et ces hommes appartiennent à la DGA. Véritable laboratoire volant, ce Mirage 2000 permet de développer les futurs équipements destinés aux forces. Olivier, navigant d’essai au DGA – Essais en vol, explique : « nous avons effectué récemment des essais de séparation et de largage de munitions avec ce Mirage 2000 modifié. Afin de définir et de comprendre l’action réalisée, l’aéronef est équipé d’une caméra, d’un enregistreur et d’une télémesure, par exemple. » La mission d’Olivier et de ses camarades est d’identifier les risques et de définir les procédures pour les éviter. « En rentrant du salon, je dois effectuer un vol sur un hélicoptère de type Puma appartenant à l’armée de l’Air pour préparer la rénovation du système radio et l’identification de ces appareils. » La DGA est un acteur essentiel de l’innovation permettant notamment aux armées de pouvoir acquérir la supériorité sur les théâtres où elles sont déployées.

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:55
photo VDaufresne

photo VDaufresne

17.06.2013 by Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

La Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle des Matériels Aéronautiques de la Défense (SIMMAD) a notifié à Thales le marché MOREAT (Maintien Opérationnel des Radars et Equipements Aéronautiques de Thales) pour une durée de cinq années.

 

Ce marché comprend notamment le soutien logistique et technique ainsi que le MCO des équipements de guerre électronique et des radars de pointe avant. Sont concernés les Mirage 2000, les ATL2, les C-130 et C-160 ainsi que les hélicoptères Puma.

 

Ce contrat devrait permettre « une simplification de la gestion du MCO » tout en offrant une « flexibilité » concernant les besoins opérationnels des appareils et des équipages concernés.

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