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14.07.2014 Ministère de la Défense
Un dernier survol de Paris en guise d'adieu. Après une carrière exceptionnelle au sein de l'armée de l'Air, le Mirage F1 prend sa retraite à l'occasion du défilé aérien du 14 juillet. La rédaction était présente à Châteaudun pour applaudir une dernière fois, celui qui a pris part à tous les conflits majeurs de ces quatre décennies. Récit en images.
02.06.2014 par Armée de l'Air
16 mars 2013, le Mirage F1 faisait ses adieux au continent africain, après presque 30 années de présence sur le théâtre.
23 juin Aeroobuzz.fr
L’armée de l’air annonce que le 23 juin 2014, aux alentours de 11h00, lors d’une mission d’entrainement en basse altitude au sud de Grenoble, l’avion en position de leader d’une patrouille de Mirage F1 de l’armée de l’air a percuté une ligne à haute tension.
L’appareil, qui avait décollé de la base aérienne 118 de Mont de Marsan été contraint à un atterrissage de précaution sur la piste de l’aéroport de Grenoble – Isère. Le pilote est indemne et son équipier a rejoint sa base d’origine.
Une enquête visant à déterminer les circonstances de cet incident est en cours.
17/06/2014 CNE Karim Djemai - Armée de l'air
Après 40 ans de bons et loyaux services passés dans l’armée de l’air, le Mirage F1 a tiré sa révérence, vendredi 13 juin 2014, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.
Les aviateurs - pilotes, mécaniciens, personnel de soutien - ayant servi sur cet avion de chasse mythique étaient conviés sur la base montoise, en présence également de leurs proches. « Ce fut un grand honneur d’accueillir les membres de la famille du Mirage F1, estime le lieutenant-colonel Benjamin Souberbielle, commandant l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie », dernière unité évoluant à bord de Mirage F1. Le fait qu’autant d’Anciens du F1 se soient déplacés suscite aussi beaucoup de fierté. C’est un avion unique qui a profondément marqué plusieurs générations d’aviateurs. »
Tout au long de la journée, la grande famille du Mirage F1 a pris beaucoup de joie à se retrouver. Les accolades entre figures familières se sont succédé, tout comme les récits d’anecdotes et de souvenirs partagés.
Cette journée riche en émotions a débuté par une cérémonie militaire présidée par le général Antoine Creux, major-général de l’armée de l’air, également ancien pilote de Mirage F1. Pour saluer l’action décisive de l’escadron 2/33 « Savoie » dans les premières heures de l’opération Serval au Mali, le général Creux a décoré son fanion de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent, avec citation à l’ordre de la division aérienne. « De l’opération Manta à Serval au Mali, de l’Afghanistan à l’ex-Yougoslavie : l’escadron 2/33 « Savoie » s’est distingué sur tous les fronts », a également déclaré le major-général.
Plus tard dans l’après-midi, les principales formations acrobatiques de l’armée de l’air ont ponctué cet événement de démonstrations aériennes. Pour l’occasion, une patrouille de deux Mirage F1 était associée au programme. Les Carol Hotel, nom donné à cette patrouille éphémère, ont réalisé une présentation tactique de l’appareil.
Dans le même temps, un espace dédié aux traditions était installé dans un hangar de maintenance de la base aérienne montoise. De nombreuses pièces rares (photos, cahiers de marches, fanions, écussons) étaient regroupées, revenant sur les 40 ans du Mirage F1 et plus largement, sur les 100 ans de la mission de reconnaissance aérienne. Une exposition photographique réunissant une centaine de clichés d’époque avait également été installée pour l’occasion.
En clôture de cette journée exceptionnelle, une dernière soirée réunissant les Anciens du Mirage F1 était organisée en présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air. « Plutôt qu’un discours officiel, je voudrais vous livrer quelques impressions qui ont émaillé ma carrière sur ce fabuleux avion qu’est le Mirage F1, a confié le général Mercier à une assistance émue. J’ai un excellent souvenir de mon premier vol sur F1 C à l’escadron de chasse 1/5 « Vendée ». À l’époque, empli de fierté, je m’étais dit : « çà y est, j’y suis arrivé » (…). Aujourd’hui, avec la modernisation de la flotte des avions de combat, le temps est venu pour le Mirage F1 de passer le relais. »
La polyvalence des équipages de Mirage F1, ayant pris part à tous les conflits majeurs de ces 40 dernières années, a également été une dernière fois saluée.
Après deux dernières représentations de la Patrouille Carol Hotel ( Cazaux les 21 et 22 juin, puis Nancy, les 5 et 6 juillet), le Mirage F1 effectuera un dernier survol de Paris, à l’occasion du défilé aérien du 14 juillet.
Ce sera l’ultime occasion d’admirer, en vol, la ligne en flèche de cet avion de chasse racé.
11.04.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com
Alors que les derniers Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » s’apprêtent à tirer leur révérence en juillet prochain, ils ont toutefois organisé un dernier exercice Recce Meet, qui s’est tenu du 7 au 10 avril sur la BA 118 de Mont-de-Marsan. Il s’agissait cette année plus que tout de transmettre les grands principes de la reconnaissance et la transmission d’un savoir aux équipages qui reprendront la mission à bord des Rafale.
Et comme il ne fallait pas s’y attendre, c’est le RC 2/30 « Normandie-Niémen » qui a remporté la compétition cette année. « Ils ont été très très bons, les interprètes images du 2/30 ont fait un travail exceptionnel », détaille le capitaine Manuel Blache, référent technique de ce Recce Meet. Mais si c’est le 2/30 qui a gagné le trophée, ce sont bien le 2/30 et le 2/33 qui ont dominé sur l’ensemble de la compétition, face au 1/7 « Provence » et à la flottille 11F de la Marine nationale.
L’exercice, planifié six mois en amont, a été préparé de telle sorte que les Rafale engagés puissent montrer la pleine puissance de leurs capacités de reconnaissance. « Les exercices de reconnaissance ont été axés sur un aspect plus tactique qu’en 2013 », explique le lieutenant-colonel Christophe Canto, commandant en second du 2/33. Reco en temps de paix, SCAR, attaque au sol, CAS, menace air-air, appui-feu, ont rythmé la semaine, alors que l’édition 2013 du Recce Meet était elle plus centrée sur la reconnaissance à l’ancienne.
Mais pour autant, les pilotes n’ont pas échappé à un exercice de travail à l’œil le premier jour, car comme le capitaine Blache aime à le dire et à le répéter : « le premier capteur, c’est l’œil, un principe immuable quelle que soit la plateforme, c’est extrêmement important, même pour un avion comme le Rafale ».
Les cinq missions organisées ont également permis de pointer certaines difficultés et d’améliorer ainsi l’efficacité future des pilotes qui reprendront les missions de reconnaissance. « Pour les missions axées sur de la reco pure, j’ai volontairement été vague sur la zone à couvrir, ils se sont donc retrouvés avec des kilomètres carrés à survoler et sont venus me dire ensuite que je leur en avais trop demandé », expose le capitaine Blache non sans humour. Un petit piège dont le but était de montrer que le travail de reconnaissance avant la mission est d’orienter et de cibler la recherche : « s’ils étaient revenus vers moi, j’aurais pu leur dire ce que je voulais exactement ». Une leçon retenue qui a fait partie des « très bons feedbacks » retransmis après l’exercice.
Quatre jours « très denses », une météo « magnifique », ce dernier Recce Meet des Mirage F1 a été un exercice réussi pour le capitaine Blache, qui s’estime « très très content » du travail mené avec les différents équipages. Même son de cloche pour le lieutenant-colonel Canto, qui parle également de très bons échanges avec les équipages des F-18 de l’Ejercito del Aire venus sur place, mais aussi avec les équipages des Phantom grecs de la Polemikí Aeroporía, qui ont été « emballés et très intéressés », malgré leur non-participation aux vols.
Ce qui a été le dernier Recce Meet des Mirage F1 ne sera peut-être pas le dernier Recce Meet au sein de l’armée de l’air. « Au-delà de la compétition et de l’entraînement, l’idéal ce serait de reconduire l’exercice les prochaines années, qu’une semaine par an soit consacrée à la reco, pour se remémorer les grands principes », tel est le souhait du capitaine Blache, qui quittera bientôt les Mirage F1, pour retrouver les Alphajet.
25/02/2014 Armée de l'Air
Le 17 février 2014, le dernier Mirage F1 livré pour l’instruction des jeunes élèves sous-officiers réalisant leur formation technique à la maintenance aéronautique, a atterri sur le site de l’école de formation des sous-officiers de l'armée de l'air (EFSOAA).
En provenance de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, l’aéronef a effectué son dernier vol devant des cadres et élèves de l'EFSOAA avant de s'immobiliser tout près du hangar de la section d’enseignement à la maintenance et structure aéronef, où une deuxième vie l’attend. La mission continue pour ce Mirage F1, après bien des services rendus à l’armée de l’air au-dessus du territoire français et des théâtres d’opérations extérieures.
Avec cette arrivée, l’EFSOAA, qui forme tous les mécaniciens aéronautiques des armées et de la gendarmerie, compte à ce jour 51 avions dédiés à l’instruction. Sa démarche pédagogique novatrice offre ainsi aux élèves sous-officiers, comme à ses partenaires, la possibilité de profiter d’une structure proche d’un escadron opérationnel. Un outil indispensable pour rendre concret l’apprentissage des gestes professionnels sur les aéronefs.
Le Mirage F1 CR n°647 est entré en service dans l’armée de l’air en décembre 1985. Dédié à la reconnaissance, cet appareil a équipé les escadrons de reconnaissance (ER) 1/33 « Belfort », 2/33 « Savoie » et 3/33 « Moselle ». Il a également fait partie de la flotte de l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 « Côte d’argent ». Prenant ses quartiers successivement à Strasbourg, Reims puis Mont-de-Marsan, il s’est illustré dans la plupart des conflits de ces deux dernières décennies. Totalisant plus de 6000 heures de vol, il a ainsi participé aux opérations Épervier au Tchad, Alysse en Arabie Saoudite ou encore Serpentaire au Tadjikistan.
06/02/2014 Actus Air
Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a réalisé un vol en Mirage F1 sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le mardi 4 février 2014.
Clin d’œil symbolique, le Mirage F1 CR de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » arborait les cinq étoiles, le nom et l’alias du CEMAA.
Après avoir été breveté pilote de chasse en 1983, le général Mercier a débuté sa carrière opérationnelle sur Mirage F1.
Retour sur la base de Mont-de-Marsan pour les Mirage F1 de la PO
05/02/2014 Adjudant Jean-Laurent Nijean Actus Air
Le mardi 4 février, les Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes » ont relevé les Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » en mission de police du ciel à Lorient, sur la base aéronavale de Lann Bihoué. Cette relève marque le point final de la participation du Mirage F1 à la permanence opérationnelle (PO).
Le capitaine Nicolas Gainand de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie », chef du détachement PO, revient sur cette dernière permanence opérationnelle assurée par les Mirage F1 : « Nous avons été émus lors de la réalisation de cette mission opérationnelle qui est en toute probabilité la dernière pour le Mirage F1. En effet, nous n’avons plus d’appareils déployés en opérations extérieures actuellement. »
Les pilotes et les mécaniciens du 2/33 « Savoie » se sont successivement relevés sur la base aéronavale depuis le 3 septembre 2013. Des équipes constituées de deux pilotes et de cinq mécaniciens se sont relayées pour cette dernière prise d’alerte de l’escadron.
« Nous avons eu la chance d’être bien soutenus et encadrés par le personnel de la base aéronavale », souligne le pilote de Mirage F1. Le pacha de la BAN de Lan Bihoué a tenu à souligner la dernière permanence opérationnelle du Mirage F1 en remettant à l’escadron de reconnaissance un cadre photo.
La cérémonie officielle pour le retrait programmé du service du Mirage F1 aura lieu 13 juin 2014 sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Le dernier vol de cet avion mythique aurait lieu lors du 14 Juillet. Après avoir participé au défilé aérien au-dessus de l’avenue des Champs-Élysées, il se poserait sur la base aérienne 279 de Châteaudun pour un repos bien mérité.
16/05/2013 Armée de l'Air
Du 2 au 4 avril 2013, des équipages des escadrons 2/33 « Savoie », 2/30 « Normandie-Niemen », 1/7 « Provence », 1/91 « Gascogne » et les 11e et 12e flottilles ont participé à un challenge « reco »baptisé« Recce Meet ».