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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 19:45
[Intégrale] "Centrafrique : quand Panthère désarme la route de l'ouest"



21 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Pour ce numéro spécial de 26 minutes "Centrafrique : quand Panthère désarme la route de l'ouest", le Journal de la Défense (#Jdef) a suivi pendant plus d'un mois les militaires français et les soldats de la Misca en Centrafrique.

Leur mission : rétablir la sécurité sur les 586 kilomètres qui relient la capitale centrafricaine, Bangui, au Cameroun. Cet axe routier, véritable cordon ombilical, est un des seuls moyens d'alimenter le pays en denrées alimentaires, en matériel et en aide humanitaire.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:45
[Teaser] Centrafrique : quand le GTIA Panthère désarme la route de l'ouest (Jdef)



3 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Pour ce numéro «Centrafrique : quand Panthère désarme la route de l'ouest", le Journal de la Défense (#Jdef) a suivi pendant plus d'un mois les militaires français et les soldats de la Misca en Centrafrique. Leur mission : rétablir la sécurité sur les 586 kilomètres qui relient Bangui au Cameroun. Cet axe routier, véritable cordon ombilical, est un des seuls moyens d'alimenter le pays en denrées alimentaires, en matériel et en aide humanitaire.

Au programme de ce numéro 96 d'octobre 2014 :

-1ere partie : L'opération "Batouri" est lancée le 9 février 2014. Nous suivrons les soldats du GTIA "Panthère" lors de leur première étape de Bangui à Yaloké. 250 km durant lesquels ils ont démantelé des check-point, stopper des exactions, protéger les populations...

-2eme partie : Nous retrouverons les soldats de l'opération "Batouri" sur l'axe routier en proie aux attaques et aux pillages des camions de transport de marchandises... Il leur faudra plus d'un mois

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 11:45
photo EMA

photo EMA

 

21-09-2014 Par RFI

 

Depuis le 15 septembre dernier, la Minusca a officiellement pris le relai de la Force africaine, la Misca. Sur le terrain, son déploiement se fait progressivement, entre attente de l’arrivée des nouveaux contingents et chantiers pour l’installation des équipes.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:45
Centrafrique : début de l’action militaire et policière de la MINUSCA

Un véhicule blindé marocain de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) (ONU)

 

16 septembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s’est félicité du transfert d’autorité qui a eu lieu entre la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), rapporte le service d’information de l’ONU.

 

L’ONU a ainsi pris lundi le commandement des opérations de maintien de la paix en Centrafrique, succédant à des forces internationales — africaines, européennes et françaises — déjà déployées.

 

La force onusienne, créée en avril par la résolution 2149 du Conseil de sécurité, va déployer dans un premier temps 7.600 hommes (pour la plupart issus des rangs de la Misca) sur le terrain et doit compter 12.000 soldats et policiers à effectif plein.

 

«Ce transfert d’autorité représente la réussite complète du mandat de la MISCA et le commencement de l’action militaire et policière de la MINUSCA en République centrafricaine», a souligné quant à lui le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse.

 

Une cérémonie a eu lieu lundi dans la capitale Bangui pour marquer ce transfert d’autorité. Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a assisté à cette cérémonie.

 

«Le Secrétaire général tient à réaffirmer sa préoccupation face aux attaques contre la population civile, qui continuent, particulièrement hors de Bangui, et appelle une nouvelle fois toutes les parties à cesser immédiatement les violences conformément à l’Accord de cessation des hostilités. Il exhorte les principaux acteurs concernés à maintenir leur engagement en faveur d’un processus politique inclusif afin d’assurer le succès complet de la transition du pays », a dit son porte-parole.

 

Les membres du Conseil de sécurité ont également salué le transfert d’autorité entre la MISCA et la MINUSCA, mais, dans une déclaration à la presse, le Conseil a déclaré qu’il restait «très préoccupé par la poursuite des violations des droits de l’homme et du droit humanitaire en République centrafricaine. »

 

Les membres du Conseil ont appelé les autorités de transition à prendre des mesures concrètes en faveur d’un processus de réconciliation nationale et de dialogue politique inclusif garantissant la participation pleine et effective des femmes, rapporte également le service d’information de l’ONU.

 

Ils les ont également appelé à lutter contre l’impunité et à développer une stratégie pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des anciens combattants.

 

Le Conseil a également appelé une nouvelle fois les autorités de transition à accélérer les préparatifs pour l’organisation d’élections présidentielle et législatives inclusives, libres, justes et transparentes qui sont prévues pour février 2015.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 13:45
Sangaris: point de situation du 11 septembre

 

12/09/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 4 au 11 septembre 2014

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :

    à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

    à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu,

    et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 6 000 hommes.

 

Dans l’Ouest, la situation est prise en compte de façon autonome par la MISCA. Elle sera prochainement relevée par la MINUSCA, force qui sera officiellement créée le 15 septembre prochain.

 

Dans l’Est, des efforts ont été engagés sur le triangle Sibut – Dekoa – Bambari. Sur le plan politique, les luttes de pouvoir entre les factions ex-Séléka à Bambari cristallisent les tensions, mais elles n’ont pour l’instant pas d’impact sécuritaire.

 

A Bangui, le processus de relocalisation des ex-Séléka se poursuit : l’organisation internationale de migration (OIM) a organisé un déplacement au profit des anciens combattants ex-Seleka qui souhaitaient rejoindre leur région d’origine dans le centre du pays. Un convoi escorté par la MISCA a ainsi permis le déplacement de 226 ex-Séléka le 10 septembre. La force Sangaris a fourni un appui renseignement grâce à ses moyens aéromobiles.

 

A Boda, la situation se stabilise. Malgré quelques tensions persistantes, l’administration de la ville se réinstalle progressivement.

 

Focus sur la MINUSCA

 

Le 15 septembre, la MISCA (UA) devrait être relevée par la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA). Une fois cette dernière mise en place, elle prendra en compte progressivement la sécurisation du pays, en débutant par la zone Ouest. La force Sangaris réarticulera donc son dispositif afin de concentrer ses efforts sur le centre et l’Est du pays.

 

Les compagnies de combat de la force Sangaris qui étaient dans l’Ouest seront ainsi prochainement désengagées au profit d’une densification des appuis de la force, afin de répondre à l’évolution de sa mission. Certains de ces éléments, qui provenaient du Tchad, y rentreront, tandis que les éléments qui venaient de France rentreront en France.

 

La relève de la MISCA par la MINUSCA est aujourd’hui rendue possible grâce aux avancées sécuritaires obtenues par l’action de Sangaris depuis le mois de décembre 2013. Pour permettre sa montée en puissance, Sangaris va apporter un appui logistique et matériel à la MINUSCA :

    mise à disposition d’un parc de 42 véhicules légers (VHL), constitué de véhicules de l’avant blindé (VAB) et de véhicules de transport de troupes (GBC 180 et TRM 2000)

    soutien logistique lors de l’arrivée à Bangui des contingents et matériels de l’ONU sur la plateforme aéroportuaire de M’Poko.

Sangaris: point de situation du 11 septembre
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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:45
La Force Sangaris appuie la MISCA dans l’ouverture d’une enquête à Boda

 

 

09/09/2014 Sources : EMA

 

Le 2 septembre 2014, un officier de police judiciaire (OPJ) de la MISCA, est venu appuyer la brigade territoriale de gendarmerie de Boda dans le cadre de l’ouverture d’une enquête judiciaire relative aux violences intercommunautaires survenues le 20 août au cours desquelles la MISCA a été prise à partie. Inséré temporairement auprès du détachement de la force Sangaris, l’officier camerounais a supervisé les auditions dans chacune des communautés chrétienne et musulmane.

 

Arrivé de Bangui quelques jours auparavant, l’OPJ de la MISCA a dans un premier temps participé à une opération de sécurisation avec les militaires français.

 

Il est ensuite intervenu en appui des forces de sécurité intérieures (FSI) dans leur enquête sur les événements du 20 août. Il a ainsi supervisé une série d’auditions effectuées par les hommes de la brigade territoriale de Boda. Ce jour là, les familles de victimes et d’autres témoins issus de la communauté chrétienne s’étaient déplacées pour se faire entendre. Trois ateliers d’audition ont donc été mis en place dans la cour de la gendarmerie. Une fois ces plaintes reçues, les gendarmes et l’OPJ se sont rendus dans l’enclave musulmane pour y recevoir d’autres témoignages. C’est en présence du maire de Boda, lui-même entendu peu de temps après les faits, que de nouvelles auditions ont pu avoir lieu.

 

Après les violences intercommunautaires qu’a connues la ville de Boda le 20 août dernier, la force Sangaris a déployé deux sections en renfort pour prévenir tout nouveau débordement. Très vite, le GTIA Magenta a entrepris des rencontres avec les autorités locales afin de permettre le retour au dialogue entre les communautés. La complémentarité des actions de la force internationale permet progressivement à l’Etat centrafricain de restaurer son autorité sur le territoire afin de stabiliser la situation sécuritaire.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:45
Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014

 

 

28/08/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 21 au  28 août 2014.

 

La force Sangaris compte quelques 2 000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu et de Sibut à Bambari avec le GTIA Magenta. Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français, et les effectifs de la MISCA sont de 6 000 hommes.

 

A Bangui,après les violents affrontements survenus le 20 août dans le 3earrondissement entre les forces internationales et des groupes armés, la situation sécuritaire tend à se stabiliser.

 

Au fil de la semaine, le GTIA Acier est resté dans une posture visant à contenir la menace et a ainsi maintenu son dispositif de protection immédiate aux abords du quartier Fatima afin de parer à tout éventuel regain de violence.

 

Le 26 août, le CEMA s’est rendu en visite officielle sur le théâtre. Il a pu échanger directement avec les soldats du GTIA Acier et de l’EUFOR engagés dans les récents affrontements à Bangui. Il leur a exprimé sa grande satisfaction à l’égard de leur professionnalisme notamment dans la maitrise du feu. Les différentes entrevues avec notamment Madame Samba Panza, chef de l’Etat de transition, ont permis au CEMA de rappeler la nécessaire complémentarité des actions de la force Sangaris avec l’ensemble des acteurs internationaux et nationaux pour la résolution de la crise en Centrafrique.

 

A Boda, les tensions entre groupes armés ont été exacerbées par les événements du 20 août à Bangui. La MISCA a de nombreuses fois été prise à partie. Le GTIA Acier a dû intervenir en appui de la force africaine afin d’empêcher les exactions. Le 24 août, le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris s’est rendu à Boda où il a évoqué, en présence du chef de corps de la MISCA congolaise, la situation sécuritaire de la région avec les autorités locales.

 

Dans l’ouest, la situation est restée calme. La MISCA a continué à assurer seule l’escorte des convois le long de la Main Supply Road (MSR) permettant la libre circulation de 104 poids lourds entrants et 60 poids lourds sortants.

 

Depuis les derniers événements à Batangafo, le GTIA de Boissieu s’est peu à peu désengagé, laissant à la MISCA la responsabilité de la situation sécuritaire dans la ville.

 

A Bouar, des évolutions notables ont été réalisées. En effet, le 22 août, la première audience pénale depuis 2012 a eu lieu. Cet événement témoigne d’un niveau de sécurité très satisfaisant dans cette zone. L’action sécuritaire du GTIA de Boissieu, dans la région, aux côtés de la MISCA, a contribué à rétablir le système judiciaire.

 

Dans l’est, entre le 21 et le 25 août, le GTIA Magenta a effectué une action de reconnaissance sur l’axe Bambari-Ippy-Bria au moyen d’un sous groupement itinérant. Ce mode d’action, tout juste initié, permet à la force d’affirmer sa présence sur une zone plus étendue.

 

Le 25 août en fin d’après-midi, la situation s’est dégradée dans le centre-ville de Bambari où des combats entre groupes armés ont éclaté. Le GTIA Magenta a mis en place un dispositif renforcé afin de protéger les populations. Les unités déployées ont essuyé quelques tirs isolés, sans dommage pour la force.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:45
Sangaris : Le GTIA Magenta conduit une opération ciblée sur un groupe armé à Dékoa

 

28/08/2014 Sources : EMA

 

Le 25 août 2014, dans la localité de Dékoa située à 300 km au Nord de Bangui, les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta ont conduit, en appui de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) et des forces de sécurité intérieure (FSI), une opération ciblée visant à arrêter les membres d’un groupe armé.

 

Selon des renseignements collectés quelques jours auparavant, ce groupe armé aurait commis des vols et violences dans le Nord de Dékoa, terrorisant la population. En réponse, le GTIA Magentaa lancé, dans la nuit du 25 août, une opération visant à sécuriser l’arrestation de ces individus par les FSI.

 

Au petit matin, la MISCA et les FSI, appuyés par le GTIA Magenta composé de 2 pelotons du 501erégiment de chars de combat (501eRCC) et d’une section du 2erégiment étranger d’infanterie (2eREI), ont interpellé le chef du groupe armé ainsi que 24 de ses hommes. Plusieurs armes de guerre et divers documents ont également été saisis. Pour cette opération, la MISCA et les FSI ont bénéficié de la mise en place, par les éléments de Magenta, d’un dispositif de sécurisation autour de leur action.

 

Le niveau de sécurité minimal atteint aujourd’hui en République centrafricaine grâce à l’action des forces françaises et internationales permet aux FSI d’exercer à nouveau leur mission avec efficacité, condition indispensable au rétablissement de la pleine autorité de l’Etat centrafricain.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

Sangaris : Le GTIA Magenta conduit une opération ciblée sur un groupe armé à DékoaSangaris : Le GTIA Magenta conduit une opération ciblée sur un groupe armé à Dékoa
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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 16:45
SA Army prepares for ACIRCSA

SA Army prepares for ACIRCSA

 

14 August 2014 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

Army Chief, Lieutenant General Vusi Masondo, has cleared the air around a possible South African military return to the Central African Republic (CAR) saying it would only happen under the AU banner.

“As the SA Army we will naturally support and respond to the call to intervene in conflict areas, regardless of where they may be on the vast African continent, with the CAR not an exception.

“Should we be needed by the AU to provide assistance in conflict resolution in Africa, we will oblige,” he told a media briefing at the Army College in Thaba Tshwane adding South Africa has wound up its mission in that country and was “no longer there”.

 

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 16:45
Sangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouille

 

13/08/2014 Sources EMA

 

Le 5 août 2014, une compagnie du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier a mené, en appui de la MISCA, une opération de fouille dans le 4earrondissement de Bangui.

 

Après l’exploitation d’informations laissant supposer la présence d’armement dans une maison, une opération conjointe a été déclenchée. Celle-ci a engagé des officiers de police judiciaire (OPJ), appartenant aux Unités de Police Constituées (UPC) de la MISCA, appuyés par les militaires de la force Sangaris.

 

Ce dispositif s’est déployé dans le quartier de Boy Rabé, au Nord-Est de Bangui. Il était armé, en primo intervenant, par les OPJ de l’UPC qui sont les seuls, avec les forces de sécurité intérieure (FSI), à pouvoir appréhender des suspects et saisir le matériel. Au cours de cette opération, les deux OPJ camerounais de la MISCA ont pu constater la présence d’armement, ainsi que d’effets militaires. Des individus ont alors été interpellés et transférés dans les locaux de la MISCA.

 

Les soldats de la force Sangaris disposent des moyens et des savoir-faire spécifiques leur permettant d’apporter un appui adapté aux forces de la MISCA pour la conduite de ces opérations de fouille. Ces actions ciblées sont intégrées dans de plus larges opérations de contrôle de zone menées régulièrement. Elles permettent de faire appliquer les mesures de confiance, et ainsi de maintenir le niveau de sécurité minimale atteint depuis plusieurs mois dans la capitale.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouilleSangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouilleSangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouille
Sangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouille
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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 12:45
Centrafrique: vives tensions et échanges de tirs à Bangui

 

09 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bangui - Des affrontements et des tirs à l'arme lourde ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier nord de Bangui entre différentes factions des milices anti-balaka, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Les tirs avaient cessé samedi à la mi-journée, mais la situation restait tendue selon des habitants.

 

Ce sont les anti-balaka (milices chrétiennes, ndlr) qui ne nous laissent pas en paix, a expliqué à l'AFP une habitante fuyant le quartier de Boy-Rabe, comme des dizaines d'autres habitants.

 

Depuis hier soir, ils se livrent à des attaques ciblées arme à la main. Les habitants n'osent même pas sortir. Il faut seulement profiter d'une accalmie pour quitter la zone. En tentant de fuir, certains habitants ont été blessés dans des tirs croisés, a-t-elle ajouté.

 

Ces violences surviennent alors que la capitale centrafricaine, ravagée depuis plus d'un an par de terribles affrontements, exactions, traques et pillages, retrouvait un semblant de normalité depuis plusieurs semaines.

 

Il y a une situation de tension qui couve dans le quartier de Boy-rabe où on déplore déjà deux morts parmi les anti-balaka, a déclaré un officier de la force africaine Misca sous couvert d'anonymat.

 

Ils ont été tués dans des conditions qui s'apparentent à des règlements de comptes, a-t-il expliqué.

 

La force Sangaris est déployée aux entrées de Boy-Rabe. Nous veillons aussi pour circonscrire la situation afin que cela ne s'étende pas à d'autres quartiers, a ajouté l'officier de la Misca.

 

Selon des témoignages d'habitants, les affrontements ont opposé des miliciens civils à des anciens soldats des Forces armées centrafricaines, qui avaient été nombreux à rejoindre les milices anti-balaka lorsque les ex-rebelles Séléka, à dominante musulmane, ont renversé le président François Bozizé en 2013.

 

La situation est jugée sérieuse, a confirmé une source militaire française de l'opération Sangaris, avant d'ajouter : On s'est déployé dans le secteur pour que les belligérants ne tirent pas sur la population (...) On parle de deux morts, mais c'est un bilan qui n'est pas encore exhaustif.

 

Fief traditionnel des anti-balaka, Boy-Rabe a été pendant des mois le théâtre de nombreux affrontements entre ces milices chrétiennes réputées proches de l'ancien président Bozizé, et les ex-rebelles Séléka au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014.

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 13:45
photo EMA

photo EMA

 

7 août, 2014 – BBC Afrique

 

L'opération française Sangaris annonce qu'elle a mené une opération d’envergure contre l'ex-Séleka à Batangafo , dans le nord de la Centrafrique.

 

Dans un communiqué, Sangaris précise qu'elle a riposté avec force à l'attaque menée, mardi contre ses éléments.

Sangaris ajoute qu'il s'agit d'un "signal fort" contre les groupes armés qui s’opposent au retour à la paix.

Des affrontements qui ont éclaté mardi ont fait au moins trois blessés, deux chez Sangaris et un soldat de la Misca.

L'armée française affirme que la situation a été stabilisée mercredi, mais qu'elle reste tendue, ajoutant que les opérations de contrôle de zone "sont toujours en cours".

C'est le deuxième incident majeur depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu le 23 Juillet à Brazzaville.

La semaine dernière, Batangafo avait déjà été le théâtre de violents affrontements entre ex-Séléka et miliciens anti-balaka, faisant au moins 25 morts.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:45
Sangaris : opération dans le quartier Sassara

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Le 19 juillet 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Acier »  a mené, en appui de la MISCA, une opération de fouille, de contrôle de zone, et de neutralisation de groupes armés dans le quartier de Sassara, au nord de Bangui.

 

La force Sangaris a appuyé la MISCA dans une opération dont l’objectif était de faire cesser les actes délictueux commis par des individus armés contre la population. Déployé à l’aube, un détachement du GTIA « Acier » a investi le quartier de Sassara pour appuyer les éléments de l’Union Africaine qui s’étaient engagés aux côtés d’une unité de police constituée pour l’occasion.

Dès son engagement au sein des petites ruelles, une section du GTIA Acier a été prise à partie par un groupe armé refusant les mesures de confiance mises en place par la force Sangaris. Face à une attitude très hostile, le GTIA « Acier »  a effectué une riposte adaptée, dans un périmètre contraint. Une fois la zone sous contrôle, la fouille des objectifs a pu reprendre et le groupe armé malveillant a été désarmé.

Grâce aux relations de confiance entretenues avec les chefs de quartier, les forces déployées ont également recueilli des informations sur la situation sécuritaire et la vie quotidienne.

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : opération dans le quartier Sassara
Sangaris : opération dans le quartier Sassara
Sangaris : opération dans le quartier Sassara
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:45
Sangaris : le DLT en mission de reconnaissance

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Jeudi 17 juillet 2014, le détachement de liaison tactique (DLT) du groupement tactique interarmes (GTIA) « Acier » a effectué une mission de reconnaissance dans Bangui, en amont des prochaines opérations qui seront conduites par la force Sangaris en appui de la MISCA.

 

Le DLT est un groupe de contact et de liaison autonome composé de 5 soldats qui assure la cohérence des opérations menées conjointement par les forces de l’Union Africaine et françaises. Patrouillant à bord d’un véhicule de l’avant blindé (VAB), sa mobilité entre la MISCA et la force Sangaris lui permet de coordonner les mouvements et la manœuvre tactique lors des actions de contrôle de zone, de poste fixe ou d’actions ciblées. En ce sens, la proximité quotidienne du DLT avec les soldats de la MISCA favorise la bonne coordination des opérations.

En fin de mission, le détachement s’est rendu auprès des forces congolaises de la MISCA. Ce fut l’occasion pour les soldats français et africains de planifier les futures missions communes, mais aussi d’entretenir les relations et de partager leurs expériences.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le DLT en mission de reconnaissance
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 15:45
Sangaris : destruction munitions

 

10.07.2014 FORCESFRANCAISES

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris: point de situation du 5 juin 2014

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 28 au 4 juin 2014.

 

La force Sangaris est déployée à Bangui et Boda avec le GTIA Savoie, de Béloko à Bossembélé avec le GTIA Dragon le long de la MSR (main supply road), et dans l’Est, de Sibut à Bria avec le GTIA Scorpion.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont toujours de 2000 hommes et le maintien de la force à ce niveau a été décidé par le Conseil de Défense du 2 juin 2014, jusqu’à la montée en puissance de la MINUSCA. La relève de la force a débuté ; elle durera plusieurs semaines. En quittant la RCA, les soldats passeront, avant  leur retour en famille, par un sas de décompression à Chypre. Cette structure a été réactivée après une période de mise en sommeil. Ce sas permettra une rupture entre la vie opérationnelle sur le théâtre centrafricain et celle à laquelle tout à chacun est habitué en France. Il s’agit de permettre aux soldats de décompresser et ainsi de faciliter leur retour.

 

A Bangui, dans la soirée du mercredi 28 mai, une attaque dans la zone chrétienne de Notre-Dame de Fatima a abouti à une période de tensions avec des manifestations, des attroupements et des barrages. Durant ces manifestations, la force a opéré un maillage sur l’ensemble de la capitale en soutien de la MISCA. La force Sangaris a participé au démontage des barrages et permis le rétablissement de la circulation dans la capitale dès le samedi 31 mai. Aujourd’hui, la situation est calme à Bangui. Ces évènements ont confirmé l’instrumentalisation des mouvements de foule à des fins politiques, comme le confirme l’orientation sans ambiguïté des revendications de certains des manifestants. Malgré ces dernières tensions, l’activité économique de la ville se poursuit : tous les établissements de santé sont toujours opérationnels, ainsi que 75 établissements scolaires et une vingtaine de marchés.

 

Dans l’ouest, le GTIA Dragon continue la sécurisation de la main supply road(MSR). Les soldats effectuent des patrouilles quotidiennes en appui de la MISCA, contribuant à rassurer les populations sur la MSR comme sur les axes secondaires. Une opération de fouille d’opportunité avec les forces de sécurité intérieures (FSI) de Bouar a été conduite le 1erjuin. Cette opération constitue un indicateur encourageant en termes de coopération entre les FSI et les forces internationales, et confirme l’implication des forces locales de sécurité dans la stabilisation des relations intercommunautaires. Cette semaine, environ 380 véhicules, dont 300 poids lourds, sont entrés dans le pays. Près de la moitié d’entre eux n’ont pas demandé d’escorte par la MISCA ou Sangaris.

Dans l’Est, plus particulièrement à Bambari, des lignes de fractures sont apparues entre certains acteurs de l’ex-Séléka. La force Sangaris doit faire face à des réalités très mouvantes. Au lendemain d’une visite officielle d’autorités centrafricaines et de la communauté internationales, des mouvements de foule ont été organisés par certains groupes partisans d’une ligne dure, avec pour objectif évident de provoquer les militaires français. Cette manœuvre ayant échoué, la force a été attaquée le samedi 24 mai par un groupe d’une vingtaine d’extrémistes ce qui a nécessité une réponse ferme et sans ambiguïté de la part des éléments du GTIA (groupement tactique interarmes) Scorpion. La situation est depuis redevenue calme.

 

Ces événements, comme ceux de Bangui, montrent que nous avons atteint un « palier sécuritaire » qui nécessite désormais de développer les piliers politique, économique et judiciaire. Le développement de ces piliers permettra seul d’envisager le lancement du processus de  « désarmement, démobilisation et réinsertion » (DDR). En attendant de pouvoir conduire un tel processus, la force Sangaris s’est engagée, depuis le 15 mai, dans une expérimentation à plus petite échelle. A Sibut, Bria et bientôt à Bambari, elle a lancé des chantiers de réhabilitation et d’intégration locale (CRIL). Ils permettent à de jeunes ex-combattants de déposer les armes et d’envisager une réinsertion dans le tissu socio-économique local, en acquérant des compétences professionnelles (premiers soins, maçonnerie, menuiserie, mécanique, électricité, etc.). La MISCA a rejoint cette initiative en assurant des formations aux côtés de formateurs locaux appuyés par Sangaris. Les autorités locales, comme les ONG semblent également prêtes à relever ce nouveau défi.

Sangaris: point de situation du 5 juin 2014Sangaris: point de situation du 5 juin 2014Sangaris: point de situation du 5 juin 2014
Sangaris: point de situation du 5 juin 2014Sangaris: point de situation du 5 juin 2014Sangaris: point de situation du 5 juin 2014
Sangaris: point de situation du 5 juin 2014Sangaris: point de situation du 5 juin 2014Sangaris: point de situation du 5 juin 2014
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 11:45
Sangaris : remise en état du pont d’Haoussa à Bouar

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Le groupement tactique interarmes (GTIA) « Dragon », déployé dans l’ouest de la Centrafrique depuis la fin du mois de février 2014, maintient la sécurité le long de la main supply road (MSR) qui relie le camp à Bangui. Il contribue ainsi, en appui de la MISCA, à la libre circulation des personnes et des biens sur cet axe stratégique.

 

Le 25 mai 2014, à Bouar, dans le quartier d'Haoussa, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Dragon » a remis en état un pont sur la rivière qui traverse la localité. Suite aux intempéries, la fabrication sommaire en bois, fragilisée, ne permettait plus les passages des véhicules lourds, comme les camions transportant des marchandises et les engins de la force.

 

Après avoir étudié les portances et les matériaux nécessaires, les éléments du GTIA « Dragon » ont travaillé pendant une matinée. Leurs efforts ont eu pour effet de permettre à nouveau le passage sécurisé des habitants, des convois de marchandises et des véhicules de la force. L'efficacité du GTIA « Dragon » au profit des habitants de Bouar qui empruntent régulièrement cet itinéraire a été saluée. Ce point de passage vital est également important pour les soldats de la force Sangaris qui sont amenés à se déployer rapidement dans ce quartier de la ville.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : remise en état du pont d’Haoussa à BouarSangaris : remise en état du pont d’Haoussa à BouarSangaris : remise en état du pont d’Haoussa à Bouar
Sangaris : remise en état du pont d’Haoussa à BouarSangaris : remise en état du pont d’Haoussa à Bouar
Sangaris : remise en état du pont d’Haoussa à BouarSangaris : remise en état du pont d’Haoussa à Bouar
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:46
Sangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA Scorpion

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Du 12 au 16 mai 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Scorpion » a conduit une patrouille nomade autonome (PNA) entre Bambari et Bria.

 

Une PNA est une patrouille de plusieurs jours, sur une longue distance, avec le niveau nécessaire de vivres, d’eau et de munitions pour garantir son autonomie. Elle a pour objectif de mailler le terrain afin de dissuader toute incursion de groupes armés, de garantir la libre circulation des personnes et des biens, rassurer les habitants et de recueillir du renseignement..

 

Sur une distance d’environ 200 km de pistes parfois difficilement praticables entre Bambari et Bria, le GTIA « Scorpion » a organisé de multiples rencontres avec les autorités locales et la population : le dialogue et l’implication des responsables locaux sont essentiels pour expliquer la mission de la MISCA aux côtés de la force Sangaris, et véhiculer des messages d’apaisement. Au contact des différentes communautés, les hommes du GTIA « Scorpion » ont pu convaincre de l’impartialité de leur engagement et enrichir leur expérience humaine.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA ScorpionSangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA Scorpion
Sangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA ScorpionSangaris : premières patrouilles nomades autonomes pour le GTIA Scorpion
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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 18:45
Sangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Le 17 mai 2014, un détachement du groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie, de la force Sangaris, a effectué une patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui, en République centrafricaine.

 

Les soldats de la force Sangaris veillent, en appui de la MISCA, à l’application des mesures de confiance au rétablissement d’un niveau de sécurité minimal dans la capitale centrafricaine. Pour cela, des patrouilles sont effectuées quotidiennement sur l’ensemble des quartiers de Bangui.

 

Ce jour-là, c’est un détachement, composé de soldats du 13e bataillon de chasseurs alpins (13eBCA), qui a été déployé dans cet arrondissement. Les soldats ont d'abord couvert un ensemble de zone-clé à bord des véhicules de l’avant blindé (VAB) et de transport de troupes (GBC). Les « Alpins » sont ensuite allés à pied au contact des habitants des différents quartiers, afin d’assurer une présence marquée auprès des Banguissois. Les discussions avec les responsables de quartier et des différentes communautés ont permis à l’adjudant Gaëtan d’appréhender les demandes des habitants. Avec le temps, des relations de confiance se sont établies avec les acteurs locaux mais aussi avec la population qui adresse de nombreux signes de sympathie aux soldats français.

 

Après un contrôle de zone inopiné et approfondi, la patrouille a repris sa progression en véhicules vers l'église du quartier Fatima. La section de l’adjudant Gaëtan a achevé sa mission à la tombée de la nuit, en traversant le quartier Boeing. La mission s’est déroulée sans incident. Les efforts combinés de la MISCA et de la force Sangaris ont permis de réduire de manière significative le degré de violence et d’insécurité dans la capitale et de rétablir la vie économique.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de BanguiSangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui
Sangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui
Sangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de BanguiSangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui
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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 21 mai

 

 

21/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 16 au 21 mai 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont toujours de 2 000 hommes qui se répartissent dans trois zones : Bangui avec une extension vers Boda, l’Ouest le long de l’axe reliant le Cameroun à Bangui, et l’Est entre Sibut et Bria.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes et ceux d’EUFOR RCA de 200 hommes.

 

A Bangui, la situation reste calme. La reprise de la vie économique se poursuit avec cette semaine 24 marchés actifs (contre 18 la semaine dernière), 33 centres de santé opérationnels et 79 établissements scolaires ouverts. La semaine a été marquée par la visite du Ministre de la Défense dimanche 18 mai, qui a salué l’action de la force Sangaris et témoigné de sa satisfaction de l’engagement des militaires français sur ce théâtre difficile. Le GTIA Savoie a fait effort cette semaine sur le 3èmearrondissement avec des patrouilles quotidiennes menées conjointement avec la MISCA (contingent burundais). Celles-ci n’ont fait l’objet d’aucune réaction hostile de la part de la population. Le détachement de gendarmerie poursuit quant à lui ses patrouilles aux côtés des forces de sécurité intérieures centrafricaines.

 

Dans l’Ouest, la semaine a été marquée par la fin de la mission de reconnaissance et de contrôle de zone dans le Nord-Ouest, qui visait depuis le 3 mai à appuyer la MISCA dans la sécurisation de cette région. Dans ce cadre, le GTIA Dragon s’est déployé de Nana Bakassa à Markounda, qu’il a atteint le 16 mai. Après sécurisation de la zone, le GTIA Dragon a entamé son désengagement du secteur pour rejoindre Bossangoa le 18 mai et se redéployer le long de la MSR, où se poursuivent les actions de sécurisation.

 

Sur la Main Supply Road, axe logistique reliant la capitale au Cameroun, le trafic de poids lourds ne diminue pas, témoignant d’une situation sécuritaire stable : près de 350 véhicules ont transité cette semaine sur cet axe, dont la majorité (167 véhicules) sans escorte, les autres étant escortés par la MISCA (130) ou pour une minorité par la force Sangaris (40).

 

Dans l’Est, en appui de la MISCA, le GTIA Scorpion continue la sécurisation de l’axe Sibut-Bria. La MISCA et le GTIA Scorpion maintiennent un dispositif visible et continuent à faire appliquer les mesures de confiance.

Sangaris : point de situation du 21 mai
Sangaris : point de situation du 21 mai
Sangaris : point de situation du 21 mai
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 10:45
Sangaris : point de situation du jeudi 15 mai

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 7 mai au 15 mai 2014.

 

Les 2 000 soldats français de l’opération Sangaris sont aujourd’hui déployés dans 3 zones :  à Bangui, dans l’Ouest le long de l’axe logistique Béloko-Banguy, et à l’Est entre Sibut et Bria. Depuis le 3 mai, des éléments sont par ailleurs déployés au Nord de Bossangoa entre Paoua et Bemal.

 

L’effectif des deux composantes (militaire et police) de la MISCA s’élève à 5800 hommes. Conformément à sa mission, la force SANGARIS appuie leur déploiement opérationnel.

 

Le contingent européen de l’opération EUFOR RCA compte actuellement un peu moins de 200 hommes. Sa capacité opérationnelle initiale a été prononcée par l’Union européenne le 30 avril 2014.

 

A Bangui, la situation demeure calme. Le GTIA Savoie poursuit son contrôle de zone dans les 3e et 5e arrondissements, ainsi qu’à PK12. Il n’y a pas eu d’incident majeur au cours des 10 derniers jours. La reprise des activités dans la capitale se poursuit : 33 centres de santé sont opérationnels, 75 établissements scolaires ont rouverts, 21 marchés sont actifs. Face à ce début de reprise de la vie, la ville est aujourd’hui confrontée à des questions de banditisme. Cette réalité prouve qu’aujourd’hui le problème n’est plus strictement militaire. Désormais, le rétablissement de la situation nécessite donc le développement des piliers judiciaires et de sécurité intérieure.

 

Dans l’Ouest, la mission de contrôle de l’axe logistique se poursuit. Cette mission permet d’assurer la continuité de l’approvisionnement de Bangui. Le flux hebdomadaire de trafic sur cet axe routier s’établit autour de 350 à 400 véhicules, dont près de 50 % qui empruntent aujourd’hui cette route sans demander de protection.

 

C’est sur cet axe, à hauteur du village de Fembélé à 60 km à l’ouest de Bouar, qu’un détachement de la force SANGARIS a découvert le 13 mai le corps de Camille Lepage à l’occasion d’un contrôle de véhicule. Lors de ce contrôle, dix hommes en armes (ALI et grenades) et cinq corps ont été découverts à bord du véhicule. Le corps de Camille Lepage a été ramené à Bangui. Les dix hommes armés ont été remis à Bangui aux unités de police de la MISCA et sont actuellement interrogés en présence de gendarmes français. Le Procureur de la République de Paris a diligenté une enquête judiciaire afin de déterminer les circonstances de la mort de Camille Lepage.

 

Plus au nord de la Centrafrique, le général Soriano a décidé d’engager de la force Sangaris au nord-ouest de Bossangoa où des exactions étaient rapportées. Des éléments du GTIA Dragon sont ainsi partis en reconnaissance vers Paoua, où ils ont retrouvé des troupes de la MISCA avant de poursuivre une progression commune vers Bemal. Le 5 mai, dans le village de Boguila, les troupes françaises ont été violemment prises à partie par une colonne d’individus lourdement armés à bord de pickups et de motos. Après plus de 3 heures de combat de jour, les membres du groupe armé ont été dispersés. Une dizaine d’assaillants ont vraisemblablement perdu la vie et une quinzaine de véhicules ont été détruits. La progression se poursuit actuellement sans encombre.

 

Dans l’Est, sur l’axe Sibut-Bria, les troupes françaises sont aujourd’hui principalement installées dans le triangle Sibut/Dekoa/Grimari. Cette zone reste perturbée par des groupes armés résiduels. La situation est globalement calme, mais demeure incertaine.

Sangaris : point de situation du jeudi 15 mai
Sangaris : point de situation du jeudi 15 maiSangaris : point de situation du jeudi 15 mai
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
Sangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCA

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 3 mai 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Dragon » est engagé, en appui de la MISCA, dans le nord-ouest de la République Centrafricaine afin d’y ramener un niveau de sécurité minimal. Les hommes du GTIA « Dragon » conduisent dans la région des opérations de sécurisation et, si besoins, de désarmement conjointement avec les forces de l’Union Africaine dont ils facilitent le déploiement.

 

Arrivés tôt le matin du 9 mai 2014 à Paoua, le GTIA « Dragon » et les soldats de la MISCA camerounaise ont rapidement conduit des patrouilles motorisées de reconnaissance aux abords de la localité tandis qu’un groupe partait à la rencontre de la population au cœur de la ville, pour rassurer et recueillir du renseignement d’opportunité. Les chefs de détachements Sangaris et MISCA ont établi la liaison avec les autorités de sécurité locales. Ils ont ensuite planifié les missions à venir : identification des itinéraires et poursuite des patrouilles de jour comme de nuit.

 

Face aux actes de violences rapportées ces derniers jours au nord de Bossangoa, des éléments du GTIA Dragon ont quitté Bouar le 3 mai 2014 en direction du nord-ouest. Ils ont atteint Boguila le 5 mai, où ils ont été violemment pris à partie par un groupe lourdement armé décidé à entraver leur progression. Après avoir sécurisé la localité et ses environs, les hommes du GTIA Dragon ont repris leur mission de reconnaissance jusqu’à Paoua, pour réaliser la jonction avec les forces de l’Union Africaine. La Force Sangaris et la MISCA patrouillent désormais ensemble, afin d’étendre à cette région difficile d’accès l’application des mesures de confiance de protéger la population.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCASangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCA
Sangaris : le GTIA « Dragon » est engagé dans le nord-ouest de la RCA
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

 

 

10 mai, 2014 – BBC Afrique

 

L'ancienne coalition rebelle Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 a nommé vendredi et samedi à Ndélé (nord-est) un nouvel état-major.

 

Le nouveau chef d'état-major est le "général" Joseph Zoundéko. Son adjoint est le "général" Al Khatim.

 

Une centaine d'officiers de l'ex-Séléka ont participé à la réunion, parmi eux figuraient les "généraux", Nourreddine Adam et Mohamed Moussa Dhaffane, les anciens numéros 2 et 3 du régime de Michel Djotodia, premier président musulman qui a pris le pouvoir à Bangui à la tête de cette coalition le 24 mars 2013.

 

Au début de cette année, les ex-Séléka ont été contraints de quitter Bangui par les forces internationales.

 

Les participants à cette réunion de réorganisation de l'ancienne coalition, espère que cet état-major pourra canaliser ses anciens éléments éparpillés dans le pays et à l'étranger, assurer le contrôle de chaque groupe et assurer la sécurité du peuple.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 12:45
Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé au Nord-Ouest du pays

 

06/05/2014 Sources : EMA

 

Le 5 mai 2014, dans l’après-midi, en République Centrafricaine, à environ 450 km au Nord-Ouest de Bangui, la force Sangaris a été attaquée par un groupe lourdement armé, d’un volume d’une quarantaine d’individus qui étaient engagés dans un raid entre Bémal, au Nord du pays, et de Boguila. Une partie du groupe armé qui composait cette colonne adverse a été détruite, d’autres attaquants se sont repliés. Il n’y a pas de blessé parmi les soldats français.

 

Ces combats ont débuté alors qu’un détachement de la force Sangaris conduisait une mission de reconnaissance depuis Bossangoa vers Paoua, ville située dans l’extrémité Nord-Ouest de la RCA. Cette mission visait à reconnaître cette zone difficile d’accès, dans laquelle de nombreuses exactions étaient rapportées depuis une dizaine de jour, et à y rétablir la situation sécuritaire avec la MISCA.

 

A moins d’une centaine de kilomètres au Sud de Paoua, au niveau de la localité de Boguila, les éléments de tête de la force Sangaris se sont déployés, sur renseignement, pour protéger le village de Boguila et barrer la route à une colonne de pick-ups et de motos transportant des individus lourdement armés.

 

Le groupe armé adverse a immédiatement engagé le combat manœuvrant avec agressivité semblant décidé à s’emparer de la position des éléments français.

 

Ces combats, ont duré plus de trois heures et ont cessé à la tombée de la nuit. Face à l’agressivité de l’adversaire, la force Sangaris a fait usage de son armement lourd, incluant missile anti-char et mortier. La décision a également été prise d’engager un appui aérien d’avions de chasse, en provenance de Ndjamena.

 

Les patrouilles ont repris ce matin autour du village de Boguila, il n’est pas encore possible de déterminer avec précision les pertes adverses. Néanmoins plusieurs véhicules ont été détruits et plusieurs individus armés tués. L’adversaire a rompu le contact et semble s’être exfiltré. L’identité et l’appartenance de cet adversaire est à ce stade difficile à déterminer avec précision. Il pourrait néanmoins s’agir des éléments de la bande armée qui est à l’origine des exactions rapportées dans la région depuis plusieurs jours. La force Sangaris maintient son dispositif de contrôle du village de Boguila.

Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé au Nord-Ouest du pays
Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé au Nord-Ouest du pays
Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé au Nord-Ouest du pays
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45
Sangaris : escorte d’un convoi de l’OIM

 

28/04/2014 Source EMA

 

Le 21 avril 2014, la force Sangaris a escorté un convoi de l’OIM (organisation internationale pour les migrations) de 90 musulmans, peuls, essentiellement femmes et enfants souhaitant quitter Bangui pour rejoindre Bambari, d’où ils sont originaires.

 

L’appui de la MISCA a facilité la sortie de Bangui et le franchissement de PK 12 qui se sont déroulés sans difficulté. Le travail préparatoire qui avait été réalisé à Bambari par la MISCA, les forces de sécurité centrafricaines, les autorités de la ville et le GTIA SCORPION a permis un très bon accueil de ces peuls par la population.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : escorte d’un convoi de l’OIM
Sangaris : escorte d’un convoi de l’OIMSangaris : escorte d’un convoi de l’OIM
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