Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 12:40
Russie: les réservistes mobilisés pour des exercices de grande envergure (Défense)

 

MOSCOU, 1er août – RIA Novosti

 

Le ministère russe de la Défense a mobilisé les réservistes dans le cadre d'exercices militaires qui se dérouleront dans tout le pays entre août et octobre, indique vendredi le ministère dans un communiqué.

 

"La formation concernant les principales spécialités militaires aura lieu pendant deux mois directement dans les garnisons et unités militaires", lit-on dans le communiqué.

 

Les exercices visent à familiariser les réservistes avec l'usage et l'entretien des nouveaux modèles d'armement et d'équipement. Parmi les spécialités concernées figurent les communications, les missiles, l'artillerie et la logistique. L'infanterie motorisée et les forces côtières de la marine sont également concernées, indique le ministère.

 

Les réservistes recevront une compensation financière. Ils seront en outre nourris, soignés, et dédommagés de leurs frais de voyage.

 

Le ministère rappelle que ces exercices ont été prévus en novembre 2013, au moment de la conception du plan de préparation des Forces armées russes pour l'année 2014.

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 11:40
Buk, ce redoutable missile accusé d'avoir abattu le Boeing de Malaysia

 

18-07-2014 Par Vincent Lamigeon

 

Même si le conditionnel s'impose encore, il est probable que des séparatistes ukrainiens détenant ce missile russe de défense antiaérienne soient à l'origine de la catastrophe du vol MH17.

 

C’est désormais une quasi-certitude : le vol MH17 de Malaysia Airlines a bien été abattu par un missile sol-air de conception russe. Selon le Wall Street Journal, les services de renseignement américains ont également confirmé, grâce à des analyses satellites, un tir de missile dans cette zone ultra-surveillée par les forces de l’OTAN. Les satellites peuvent identifier le tir d’un engin grâce à un détecteur infrarouge, et les suivre ensuite grâce à un système radar. L’étendue de la zone de débris cadre bien également avec un appareil détruit en plein vol.

Quel missile a pu détruire l’avion ? Une chose est sûre : l’appareil n’a pas pu être atteint par un système de type manpads (Man-portable air-defense systems), comme les fameux Stinger utilisés par les moudjahidines en Afghanistan contre les hélicoptères soviétiques, avec un succès certain. "Ces armements ne peuvent atteindre des cibles au-delà de 4.000 mètres d’altitude", explique un industriel des missiles à Challenges. Le 777-200 n’a donc pu être touché que par un système sol-air de défense antiaérienne sophistiqué. Le SA-17, de conception russe, apparaît comme le principal suspect aux yeux des spécialistes.

 

Une portée de 45 kilomètres

Aussi appelé Buk M2, le SA-17 est une arme redoutable. D’une portée de 45km, il peut atteindre une cible à 25.000 mètres d’altitude, ce qui lui permet de toucher aisément un appareil civil en altitude de croisière (33.000 pieds pour le MH17, soit 10.000 mètres). Sa vitesse -plus de Mach 3- ne laisse aucune chance à un avion civil. "Un chasseur pourrait détecter et tenter d’éviter le missile, grâce à des contremesures et des manœuvres d’évitement, explique un expert. Un avion civil ne peut pas savoir qu’il est verrouillé, et n’a pas les capacités de s’échapper." L’équipage d’un avion civil ciblé par un tel système n’aurait même probablement pas le temps de voir le missile, qui arrive par-dessous ou par derrière.

Dans le détail, à l’image des autres armements sol-air (l’Aster de MBDA, ou le Patriot de l’américain Raytheon) le système SA-17 consiste en trois équipements distincts: un radar, d’une portée de 120km, qui détecte la cible; un centre de commandement, qui réceptionne l’information et prend la décision d’engager la cible; et une batterie de quatre missiles, montée sur un châssis chenillé, d’où une grande mobilité du système. "Après détection de la cible, un radar de poursuite permet de calculer sa trajectoire, et le missile se guide en phase finale grâce à son autodirecteur électromagnétique", explique un industriel des missiles. La fiabilité est estimée à 90%, chiffre sujet à caution vu le flou qui entoure traditionnellement les performances des missiles.

 

Le scénario de la confusion ne tient pas

Plusieurs informations publiées sur Twitter, non vérifiées, font état de système SA-17 récupérés par les séparatistes pro-russes, certaines photos les montrant même dans un environnement urbain. Mais ces combattants ont-ils les compétences techniques pour utiliser cet armement sophistiqué ? "La manipulation d’un Buk n’est pas à la portée du premier pied nickelé venu, souligne un spécialiste. Il faut des opérateurs formés par une armée régulière." Les tireurs pourraient ainsi être des anciens de l’armée ukrainienne passés du côté des séparatistes, ou des pro-russes formés par l’armée russe elle-même. Il convient tout de même d’être extrêmement prudent en l’absence de sources fiables.

L’avion de Malaysia Airlines a-t-il pu être confondu avec un appareil militaire? Un spécialiste du secteur interrogé par Challenges n’y croit pas une seconde, assurant que le tir est "très probablement volontaire". "Un 777 n’a pas la signature radar d’un Antonov", assure-t-il. D’autre part, les avions sont équipés de transpondeurs qui permettent de les identifier. Même le grand public peut savoir quel type d’avion passe au-dessus de lui, grâce à des sites comme FlightRadar24, qui ont suivi le MH17 jusqu’au crash.

 

Autre hypothèse possible

Certains spécialistes évoquent un tir qui aurait pu être décidé par les seuls opérateurs de la rampe de lancement. "Dans un engagement normal, les trois équipements du système [radar, centre de commandement, rampes de lancement] opèrent ensemble, comme un système d’armes intégré, et l’équipage du centre de commandement a une bonne vision de l’activité aérienne du secteur, écrit Doug Richardson, spécialiste chez IHS Jane's Missiles&Rockets. Cependant, un lanceur Buk peut aussi opérer en solitaire, et engager une cible présente dans son champ radar."

Le système a alors une capacité d’identification limitée. "Bien qu’il ait son propre système d’identification «ami ou ennemi», celui-ci est seulement capable d’établir si la cible est un appareil allié, explique Doug Richardson. C’est l’équivalent électronique d’une sentinelle qui demande: «Qui va là ?». Faute de réponse, tout ce que vous savez est que la cible n’est pas un de vos avions de combat. Le système ne vous avertit pas que vous ciblez un avion de ligne."

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:40
Malaysia Airlines: le Conseil de Sécurité de l'ONU réclame une enquête "indépendante"


18.07.2014 LaTribune.fr
 

Le Boeing de Malaysia Airlines qui s'est écrasé jeudi 17 juillet en Ukraine avec 298 personnes à bord fait l'objet d'intenses échanges diplomatiques. Et pour cause: probablement abattu par un missile sol-air, l'avion survolait une zone de conflit à l'Est du pays. Les autorités de Kiev et les séparatistes pro-russes s'accusent l'un et l'autre d'être à l'origine du tir supposé qui aurait causé le crash. Voici, au fil de la journée, les principales annonces et commentaires concernant cette catastrophe.

 

  • L'ONU souhaite une enquête internationale "indépendante"

Le Conseil de sécurité des Nations unies a réclamé vendredi une enquête internationale "exhaustive, minutieuse et indépendante" sur la destruction du Boeing de la Malaysia Airlines. Dans une déclaration adoptée par consensus, il demande à toutes les parties de garantir aux enquêteurs un accès libre au site de l'accident et exige que les responsabilités soient établies.

Le court texte a été rédigé dès jeudi par la Grande-Bretagne, en vue d'une adoption dans la foulée, mais la Russie a requis du temps pour l'examiner avant de l'accepter.

 

  • L'avion "fonctionnait normalement" selon Malaysia Airlines

La compagnie aérienne malaisienne a déclaré lors d'une conférence de presse à l'aéroport d'Amsterdam-Schipholque que le Boeing 777 n'avait rencontré aucun problème et "fonctionnait normalement" au moment où le contact a été perdu.

 "La dernière vérification technique avait été effectuée le 11 juillet et cet avion, qui a un carnet d'entretien en ordre, a volé pendant 17 ans." 

 

  • Très atteints, les Pays-Bas envoient des enquêteurs 

Le MH17 de Malaysia Airlines a, "sur la base d'informations nos services, probablement été abattu", a déclaré le ministre néerlandais de la Justice Ivon Opstelten lors d'une conférence de presse tenue à la Haye.

Particulièrement touchés par cette tragédie (sur les 298 personnes à bord de l'avion, 189 étaient de nationalité néerlandaise), le Pays-Bas ont annoncé l'envoi d'une équipe sur place pour participer à l'enquête, "aussi vite que possible".

Les Pays-Bas sont soutenus dans cette démarche par l'Espagne. Le chef du gouvernement Mariano Rajoy s'est en effet prononcé en faveur "d'une enquête indépendante" pour déterminer les auteurs de "la monstruosité" perpétrée contre l'avion de la Malaysian Airlines. 

 

  • Moscou menace de répliquer en cas de tirs ukrainiens sur son territoire

La Russie répliquera en cas de tirs ukrainiens délibérés sur son territoire, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous avons déjà averti que si cela continuait, nous prendrions les mesures qui s'imposent. Au minimum, s'il est clair que cela a été fait de manière délibérée, je suis convaincu qu'il nous faut détruire le point à l'origine du tir", a indiqué Sergueï Lavrov qui s'exprimait à la télévision Rossia 24.

 

  • Angela Merkel pointe Moscou du doigt et appelle à une solution politique

Selon la chef du gouvernement allemand, il y a de bonnes raisons de penser que le Boeing 777, qui faisait la liaison entre Amsterdam et Kuala Lumpur, a été abattu, auquel cas les responsables devront être jugés.

"Nous devons entamer une enquête indépendante aussi vite que possible. Pour cela, un cessez-le-feu est indispensable et il est important que les responsables soient traduits en justice", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Berlin.

"Ces événements ont une nouvelle fois prouvé que ce qu'il faut, c'est une solution politique et que, par-dessus tout, la Russie est aussi responsable de ce qui se passe en Ukraine en ce moment", a ajouté Angela Merkel.

Elle a précisé qu'elle lançait "un appel très clair au président et au gouvernement russes pour qu'ils aident à trouver une solution politique".

 

  • Le système de missiles ukrainiens était actif le jour du crash selon Moscou

Le système de missiles ukrainiens était actif jeudi, le jour du crash de l'avion malaisien, qui transportait près de 300 personnes, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué vendredi le service de presse du ministère russe de la Défense.

"Les moyens de détection radio russes ont enregistré le 17 juillet une activité au niveau de la station radar Koupol, travaillant en liaison avec les systèmes de missiles Bouk-M1", a indiqué le ministère, cité par les agences russes, ajoutant que cette station radar se situait non loin du lieu du crash.

 

  • Les pro-russes avaient bien des missiles Buk selon Itar-Tass

Les forces pro-russes ont affirmé ne pas avoir de missiles Buk, le modèle qui a été tiré sur l'avion de Malaysian Airlines. Pourtant, le 29 juin dernier, l'agence Itar-Tass avait rapporté la prise de contrôle de systèmes de défenses par missiles Buk par les forces d'auto-défense de la République Populaire de Donetsk. L'agence tenait cette information du service de presse de la République Populaire de Donetsk.

 

  • "Les Russes sont allés trop loin" pour le Premier ministre ukrainien

Les responsables du tir contre l'avion malaisien abattu jeudi dans l'Est de l'Ukraine doivent être jugés devant la Cour pénale internationale de La Haye, a déclaré vendredi le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk en accusant les Russes de ce "crime international".

"Les Russes sont allés trop loin. C'est un crime international dont les responsables doivent être jugés à La Haye", a-t-il déclaré, selon l'agence Interfax-Ukraine.

 

  • Poutine souhaite une "enquête impartiale"

Après Barack Obama, c'est le président russe, Vladimir Poutine qui a téléphoné au Premier ministre néerlandais Mark Rutte. Il a dit souhaiter une enquête "minutieuse et impartiale" sur le crash de cet avion qui partait d'Amsterdam. Dans un communiqué publié par le Kremlin à la suite de cet appel, le président russe 

"a souligné que cette tragédie mettait en lumière une nouvelle fois le besoin de trouver le plus vite possible un règlement pacifique à la grave crise en Ukraine."

 

  • Canberra critique le Kremlin

De son côté, le Premier ministre australien, Tony Abbott, juge "profondément insatisfaisante" la réponse de la Russie à cette crise. Selon lui, la première réaction côté russe a consisté à blâmer Kiev. Il a affirmé:

"L'idée que la Russie puisse d'une manière ou d'une autre dire que tout cela n'a rien à voir avec eux parce que cela s'est produit dans l'espace aérien ukrainien ne résiste franchement pas à un examen sérieux."

Le chef du gouvernement australien a par ailleurs jugé qu'il ne s'agissait "pas d'un accident mais d'un crime" avant d'appeler au lancement d'une enquête internationale impartiale. 

Vingt-sept ressortissants australiens feraient partie des disparus selon des propos de la ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop, rapportés par la presse du pays. 

 

  • Kiev ferme l'espace aérien à l'Est

Le ministère ukrainien des Infrastructures interdit les vols au-dessus des régions de Donetsk et de Louhansk. L'espace est partiellement fermé au dessus de la région de Kharkov. 

Dès jeudi soir, le secrétaire d'Etat français aux Transports, Frédéric Cuvillier, a prié officiellement les compagnies françaises d'éviter le survol de la zone. 

Le couloir aérien avait été déclaré sûr avant cette catastrophe par l'Association internationale du transport aérien qui dépend de l'ONU. Toutefois, une note de  la Federal Aviation Administration (FAA) américaine datant du 23 avril, mettait en garde les compagnies à propos du survol de Simféropol en Crimée. 

 

  • Une boîte noire retrouvée?

Un boîtier aurait été retrouvé ce vendredi matin dans les décombres de l'avion, selon l'AFP qui cite des secouristes. Mais les informations qu'il contient risquent de ne pas fournir de renseignements sur l'origine du missile supposé qui aurait abattu l'avion. 

 

  • Paris attend la liste des passagers

"On n'a pas encore la liste complète des passagers. En principe, la compagnie aérienne doit fournir la liste complète, ce qui n'est pas le cas", a indiqué la députée socialiste Elisabeth Guigou ce vendredi matin sur RMC. Selon un dernier décompte fourni par Malaysia Airlines vendredi matin, l'avion transportait 154 Néerlandais, 43 Malaisiens (dont 15 membres d'équipage), 27 Australiens, 12 Indonésiens, 9 Britanniques, 4 Allemands, 5 Belges, 3 Philippins, un Canadien.

La présence de passagers français à bord du Boeing 777 reste possible mais n'est toujours pas confirmée, a déclaré vendredi le ministre français des Transports, Frédéric Cuvillier, qui a ajouté:

"Trente-quatre passagers sont toujours sans nationalité confirmée. Donc il est possible que parmi ces personnes il puisse y avoir des Français"

Frédéric Cuvillier a par ailleurs estimé que les éléments semblaient converger vers le scénario selon lequel un missile sol-air aurait abattu cet avion qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur.

 

  • Les séparatistes promettent de laisser le passage

Les séparatistes ukrainiens ont accepté de coopérer à l'enquête sur la destruction de l'avion de Malaysia Airlines et de garantir la libre circulation et la sécurité des experts qui en seront chargés, a annoncé l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) après une téléconférence avec leurs représentants et des responsables russes et ukrainiens. 

 

  • Obama appelle au cessez-le feu

Washington est prêt à fournir "de l'aide immédiate en faveur d'une enquête internationale rapide, complète, crédible et sans entraves" en Ukraine, a assuré le Président américain. Pour cela, les Etats-Unis appellent "toutes les parties concernées - la Russie, les séparatistes prorusses et l'Ukraine - à un cessez-le-feu immédiat", a fait savoir la Maison Blanche ce vendredi. 

>>  "Toutes les preuves doivent rester sur le lieu du crash" exige Obama 

Jeudi soir, l'aviation civile américaine a interdit aux compagnies des Etats-Unis de survoler l'est de l'Ukraine. 

 

  • Onu: le Conseil de sécurité se réunit

Le Conseil de sécurité de l'Onu se réunira vendredi pour une séance extraordinaire sur la situation en Ukraine qui devrait donner lieu à l'adoption d'une déclaration réclamant "une enquête internationale exhaustive et indépendante" sur la destruction du Boeing de Malaysia Airlines.

 

  • Malaysia dévisse en Bourse

 L'action de la compagnie aérienne Malaysia Airlines a plongé de plus de 15% vendredi à l'ouverture de la Bourse de Kuala Lumpur. Elle est descendue jusqu'à 0,185 ringgit en matinée, soit une chute de 17,8% par rapport à la clôture de la veille, avant de se redresser pour perdre 13% en milieu de matinée. 

"Dans l'histoire de l'aviation, il n'y a jamais eu une compagnie qui traverse deux catastrophes en l'espace de quatre mois. On ne peut donc pas s'appuyer sur le passé pour imaginer qu'elle puisse s'en sortir", a déclaré Mohshin Aziz, analyste chez Maybank Investment Bank, à l'agence Dow Jones Newswires.

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:40
Crash en Ukraine: les avions-radars de l'Otan n'ont pas fixé la chute

 

BRUXELLES, 18 juillet - RIA Novosti

 

Les avions-radars Awacs de l'Otan se trouvaient loin des lieux de la chute du Boeing 777 malaisien, si bien qu'il est peu probable qu'ils aient fixé le crash, a annoncé vendredi à RIA Novosti un représentant de l'Alliance.

 

"Deux avions-radars Awacs de l'Otan patrouillaient le ciel de la Pologne et de la Roumanie au moment où l'incident s'est produit. Toutefois, compte tenu de la distance séparant leur trajet de la zone de la chute de l'appareil de Malaysian Airlines, nous ne nous attendons pas à ce que le crash ait été capté par nos appareils", a expliqué l'interlocuteur de l'agence.

 

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur avec 283 passagers et 15 membres d'équipage s'est écrasé jeudi à Snejnoïe, dans la région de Donetsk, théâtre d'intenses combats entre troupes gouvernementales ukrainiennes et forces d'autodéfense. Il n'y a pas de survivants.

 

Les autorités de Kiev ont immédiatement accusé les forces d'autodéfense d'être à l'origine du crash, mais les insurgés ont déclaré en réponse qu'ils ne disposaient pas de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:40
Le Buk dans la généalogie des SAM soviéto-russe

 

Par Joseph Henrotin et Philippe Langloit. Technologie & Armement n°4, février-mars 2007.

 

Utilisé massivement par l’Égypte durant la guerre du Kippour, le SA-6 Gainful (Kub) sera à l’origine de la perte de nombreux appareils israéliens, de sorte que la prise de quelques systèmes, incluant celle de radars Straight Fush, a rapidement été considérée comme un objectif prioritaire par les forces israéliennes. Envoyés aux États-Unis, ces systèmes allaient permettre de concevoir des contre-mesures adaptées, au bénéfice tant d’Israël que des forces de l’OTAN, le SA-6 étant alors déployé sur le théâtre centre-européen dans des unités du niveau bataillon. Aussi, considérant dès 1970 que l’efficacité du SA-6 serait, à terme, remise en question, le ministère soviétique de la défense ordonnera la conception d’un nouveau système, qu’il appellera Buk. En réalité, toutefois, les efforts soviétiques en matière de défense aérienne étaient continus et NIIP Thikomirov, déjà à l’origine du SA-6, travaillera également sur ce qui deviendra le complex 9K37, plus connu sous sa désignation OTAN de  SA-11.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:12
Batterie de Bouk-M1

Batterie de Bouk-M1

 

18.07.2014 Ria Novisti
 

Le ministère russe de la Défense a enregistré le fonctionnement d'un radar ukrainien le jour du crash du Boeing malaisien et déterminé les localités ukrainiennes depuis lesquelles l'avion de ligne aurait pu être abattu, a annoncé vendredi le ministère dans un communiqué.

"Le 17 juillet, les systèmes de radiodétection russes ont enregistré le fonctionnement du radar Koupol d'une batterie de Bouk-M1 déployée près du village de Styla (30 km au sud de Donetsk)", lit-on dans le communiqué.

"Les caractéristiques techniques des Bouk-M1 permettent de procéder à un échange d'informations sur les cibles aériennes entre toutes les batteries d'une même division. Cela signifie que le missile aurait pu être tiré par chacune des batteries déployées à Avdeïevka (8 km au nord de Donetsk) ou à Grouzsko-Zorianskoïe (25 km à l'est de Donetsk)", précise le ministère russe de la Défense.

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur avec 283 passagers et 15 membres d'équipage s'est écrasé jeudi à Snejnoïe, dans la région de Donetsk, théâtre d'intenses combats entre troupes gouvernementales ukrainiennes et forces d'autodéfense. Il n'y a pas de survivants.

L'avion volait à 10.000 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev ont immédiatement accusé les forces d'autodéfense d'être à l'origine du crash, mais les insurgés ont déclaré en réponse qu'ils ne disposaient pas de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:05
Le système de missiles ukrainiens était actif le jour du crash de l'avion malaisien

 

18 juillet 2014 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - Le système de missiles ukrainiens était actif jeudi, le jour du crash de l'avion malaisien, qui transportait près de 300 personnes, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué vendredi le service de presse du ministère de la Défense.

Les moyens de détection radio russes ont enregistré le 17 juillet une activité au niveau de la station radar Koupol, travaillant en liaison avec les systèmes de missiles Bouk-M1, a indiqué le ministère, cité par les agences russes.

Selon le ministère, cette station radar se trouvait à une trentaine de kilomètres de Donetsk, grande ville de l'est ukrainien, située non loin du lieu du crash, dans une zone où des combats opposent les forces loyalistes aux rebelles prorusses.

Par ailleurs, les particularités techniques du Bouk-M1 lui permettent d'échanger des informations sur les objectifs aériens avec les autres éléments d'un même système, ajoute cette même source.

Dès lors, des tirs de missiles peuvent être effectués de plusieurs endroits.

Le ministère ne précise cependant pas si des tirs ont concrètement eu lieu.

Après le drame, les autorités de Kiev et les rebelles se sont aussitôt accusés réciproquement d'être à l'origine d'un éventuel tir de missile, sans qu'aucun élément matériel ne permette d'en attribuer solidement la responsabilité à l'une parties en conflit.

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 12:50
Storm Shadow on Italian Eurofighter Typhoon photo  L. Caliaro MBDA

Storm Shadow on Italian Eurofighter Typhoon photo L. Caliaro MBDA

 

17 July 2014 Ministry of Defence, Defence Equipment and Support and Philip Dunne MP

 

Storm Shadow missiles are to be fitted to RAF Typhoon fast jets following a £120 million agreement signed today.

 

Storm Shadow, which provides long-range air-to-surface capabilities, is one of the most advanced missiles of its kind. It is capable of defeating various targets, including bridges, airfields, harbours and parked aircraft.

The missiles, produced by MBDA, have previously been deployed on Tornado GR4 aircraft during operations over Iraq and Libya. These will now be fitted onto Typhoon tranche 2 and 3 aircraft ready to enter service with the RAF in 2018.

Welcoming today’s announcement, Minister for Defence Equipment, Support and Technology Philip Dunne said:

Storm Shadow has a deserved reputation for accuracy and reliability. The integration of Storm Shadow onto RAF Typhoons is another powerful sign of our commitment to the continued capability development of this world-class aircraft.

The ability to prosecute stand-off targeting while maintaining control of the airspace will provide Typhoon with unique battle-winning capability.

The agreement, made at the Farnborough International Air Show today, 17 July, was signed between the NATO Eurofighter and Tornado Management Agency, on behalf of the partner nations, and Eurofighter GmbH.

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 07:50
Storm Shadow on Italian Eurofighter Typhoon

Storm Shadow on Italian Eurofighter Typhoon

 

FARNBOROUGH, UK, 17th July 2014:  eurofighter.com

 

Eurofighter Jagdflugzeug GmbH today (July 17th) confirmed that  NETMA, the NATO Eurofighter and Tornado Management Agency, has placed an order with it to integrate the Storm Shadow long range attack missile onto the Eurofighter Typhoon.

Representatives from NETMA, Eurofighter, and the four core nations of the Eurofighter Programme (the United Kingdom, Italy, Spain and Germany) convened for the Contract Signing Ceremony in the Eurofighter Pavilion at the Farnborough Air Show on Thursday.

Under the terms of what is known as a ‘Contract 4’ order from NETMA,  Eurofighter will work with the three Eurofighter Partner Companies (BAE Systems, Airbus Space & Defence, and Alenia Aermacchi) and their supply base – including MBDA, the makers of the Storm Shadow missile - to integrate the weapon on the aircraft. The Contract will form part of what is known as the P2E enhancement package. Flight trials with Storm Shadow on Typhoon have been progressing since late 2013 and, working with Eurofighter operators, we expect to deliver an operational capability in line with their requirements.

Storm Shadow is a long range, all-weather, high precision, stand-off weapon already in service on Royal Air Force Tornados. It has been proven in operations to great effect in Iraq and Libya neutralising hardened command bunkers and other high value targets. The stealthy weapon design allows it to penetrate layered air defences whilst the long range of Storm Shadow allows it to be launched outside those defences increasing the launch aircraft survivability.   

In the deep attack role Eurofighter Typhoon will carry two Storm Shadow missiles whilst maintaining the ability to carry 8 air-air missiles. This will enable Eurofighter Typhoon to fight its way in and out of the combat area. 

Graham Farnell, General Manager of NETMA said: “We are delighted to be able to place this Contract with Eurofighter and we look forward to still further enhancements as the Programme progresses.”

Alberto Gutierrez, Chief Executive Officer of Eurofighter, said: “This is yet further evidence of a solid roll-out of capability from Eurofighter and also demonstrates the value of forward investment by industry to ensure a progressive and pro-active approach to weapons systems enhancement.”
 

Background information:

Eurofighter Typhoon is the most advanced new generation multi-role/swing-role combat aircraft currently available on the world market. Seven nations (Germany, the United Kingdom, Italy, Spain, Austria, Saudi Arabia and Oman) have already ordered the Eurofighter Typhoon. Eurofighter Typhoon is currently the largest military procurement programme in Europe. 

Its high technology strengthens the position of European aerospace industry in the international market. The programme secures more than 100,000 jobs in 400 companies. Eurofighter Jagdflugzeug GmbH manages the programme on behalf of the Eurofighter Partner Companies Alenia Aermacchi, BAE Systems and Airbus Defence and Space in Germany and Spain, which are the most important aviation and aerospace companies in Europe.

Since delivery of the first Eurofighter Typhoon to the Royal Air Force in the United Kingdom end of 2003, a total of 412 aircraft have been delivered to six nations. The 100th Eurofighter was delivered to the Royal Air Force in September 2006. The 200th aircraft was handed over in November 2009 to the German Air Force. The 300th aircraft was delivered to the Spanish Air Force in November 2011 and the German Air Force received the 400th Eurofighter in December 2013.

In the past 10 years the Eurofighter fleet has demonstrated its high operational effectiveness in international missions and training exercises and has accumulated more than 250,000 flying hours.

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 07:35
Gaza : le « Dôme de fer », pièce maîtresse d'Israël contre les tirs

 

10.07.2014 Par Hélène Sallon - Le Monde.fr

 

Le système de défense anti-missile israélien « Dôme de fer » (« kipat barzel », en hébreu) a intercepté, depuis le début de l’opération « Bordure protectrice », des dizaines de roquettes tirées par les mouvements palestiniens depuis la bande de Gaza, dans le sud du pays ainsi que sur les principales villes israéliennes : Tel-Aviv, Jérusalem ou même Haïfa, à 160 kilomètres au nord de l’enclave palestinienne. Ce système, unique au monde, est l’un des éléments centraux du système de défense développé par Israël depuis le milieu des années 1990.

 

UNE TECHNOLOGIE DE POINTE...

 

Le Dôme de fer recourt à de petits missiles guidés par radar, pouvant anéantir en plein vol des roquettes de courte portée − de 4 à 70 kilomètres – et des obus d’artillerie et de mortier. Chaque batterie du Dôme de fer comprend un radar de détection et de pistage, un logiciel de contrôle de tir et trois lanceurs équipés chacun de vingt missiles d’interception. Le système repère la trajectoire de la roquette depuis son lancement. Si elle doit s’abattre sur une zone habitée, il tire un missile pour l’intercepter en vol. Selon les statistiques de l’armée, son taux de réussite oscille entre 75 et 90 %.

 

... QUI A UN COÛT ÉLEVÉ

 

Chaque batterie coûte 500 000 dollars et chaque missile, 60 000 dollars. Le tout pour détruire une roquette dont le coût de production n’est souvent que de 1 000 dollars. La mise en place du système, décidée en 2005, avait d’ailleurs été retardée, pour mieux former le personnel, mais aussi parce qu’il semblait exagérément cher. Israël aurait investi un milliard de dollars dans le développement et la production de ces batteries, confié au groupe d’armement public Rafael Advances Defence Systems.

 

Gaza : le « Dôme de fer », pièce maîtresse d'Israël contre les tirs

Les Etats-Unis le financent en partie. Lors de sa visite à Sderot, en juillet 2008, Barack Obama, encore sénateur à l’époque, avait été ému par la situation des habitants de cette localité du nord de Gaza. Elu président la même année, il a obtenu à peine un an après le vote au Congrès d’une aide de 205 millions de dollars (160 millions d’euros), en plus des trois milliards d’aide militaire octroyée chaque année à Israël. Le Pentagone a prévu un financement de 220,3 millions de dollars pour l’exercice budgétaire 2014 et table sur 176 millons en 2015, après 204 millions de dollars en 2011 et 70 en 2012. En dépit des sommes investies, les Etats-Unis n’ont aucun droit sur la technologie du système.

 

SIX BATTERIES DÉPLOYÉES DANS LE PAYS

 

La première batterie a été installée en mars 2011 dans la région de Bersheeva, à 40 kilomètres de la bande de Gaza et à portée des roquettes Grad de conception russe. Trois autres ont été installées près des villes côtières d’Ashkelon et Ashdod, au sud de Tel-Aviv, et près de Nétivot, à 20 kilomètres de la bande de Gaza. Une cinquième batterie a été installée fin 2012 à Tel-Aviv. Une batterie supplémentaire a été déployée depuis. Ces batteries sont semi-mobiles. Les lanceurs sont posés sur des bases de conteneurs.

 

Une batterie serait à elle seule en mesure de défendre efficacement une ville comme Ashkelon (100 000 habitants). Selon les experts militaires, un total de 13 batteries est nécessaire pour assurer la couverture complète du territoire israélien. Face à des salves simultanées de projectiles, le système risque en effet de saturer en raison du nombre limité de batteries disponibles.

 

Le commandement des batteries est confié à un chef de batterie, qui se réfère à un commandement central. Le temps de prise de décision pour une interception est court, environ deux minutes entre le lancement et l’impact d’un projectile, note Joseph Henrotin, rédacteur en chef de la revue Défense et sécurité internationales (DSI). Cela explique que l’interception se fasse près du point d’impact, une fois que le système s’est verrouillé sur la cible.

 

POLÉMIQUE SUR L’EFFICACITÉ DU DÔME DE FER

 

Selon les Israéliens, le système aurait permis, pendant l’offensive israélienne « Pilier de défense » sur la bande de Gaza en novembre 2012 d’intercepter 85 % des roquettes venues de l’enclave palestinienne. Quelque 1 500 roquettes avaient été tirées depuis la bande de Gaza. Cette estimation avait été contestée à l’époque par l’expert militaire du quotidien Haaretz, Reuven Pedatzur, qui avançait pour sa part un taux proche de 5 %. Le spécialiste s’appuyait sur les évaluations du professeur américain Theodore Postol, du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Le Pentagone a procédé à ses propres études et conclu que le système n’était pas dénué d’efficacité.

 

La question de l’efficacité du système est complexe, pointe Joseph Henrotin. « Il y a des batteries meilleures que d’autres. La réussite dépendant également de l’entraînement des personnels, de la capacité à identifier les cibles et à réagir rapidement. cela explique que le taux d’interception soit variable d’un jour à l’autre », indique le spécialiste. Le système est sans cesse perfectionné pour améliorer l’algorithme de traitement des trajectoires au niveau de la station radar ou sa capacité à répondre à des salves simultanées.

 

90 % DE RÉUSSITE PENDANT L’OPÉRATION « BORDURE PROTECTRICE »

 

Une roquette tombe près de la ville de Sdérot, dans le sud d'Israël, mercredi 9 juillet. Une roquette tombe près de la ville de Sdérot, dans le sud d'Israël, mercredi 9 juillet. | REUTERS/RONEN ZVULUN

 

Selon le journaliste militaire d’Haaretz Amos Harel, le système de défense antimissile Dôme de fer a, entre lundi 7 et mercredi 9 juillet, enregistré un taux de réussite de 90 % lorsqu’il a été activé. Le système n’est activé que lorsque les projectiles se dirigent vers des zones habitées, a indiqué Peter Lerner, le porte-parole de l’armée israélienne. Quarante-cinq projectiles ont ainsi été interceptés entre lundi soir et mercredi, soit 27 % des 180 roquettes tirées par les mouvements palestiniens de la bande de Gaza. Vingt projectiles supplémentaires ont été interceptés dans la journée de mercredi et la nuit suivante sur les 80 tirés depuis la bande de Gaza.

 

UNE PROTECTION « MULTICOUCHES »

 

 

Gaza : le « Dôme de fer », pièce maîtresse d'Israël contre les tirs

 « Depuis le milieu des années 2000, les Israéliens ont un système intégré de surveillance anti-balistique et antiaérien multi-couches », indique Joseph Henrotin. Ce système intégré s’appuie sur des avions de détection aérienne avancée de type RG 550 Eitam, des stations de radar volantes et des radars au sol. « Toutes les informations sont centralisées en temps réel dans un même centre de commandement, poursuit le spécialiste en stratégie militaire. Le Dôme de fer a son propre système de radars, relié également au centre. Il dispose d’un meilleur radar de détection en termes de trajectrométrie. »

 

D'autres dispositifs d’interception complètent ce système. Depuis 2010, les Etats-Unis et Israël développent le système de défense « Baguette magique » et son missile « Fronde de David » (« kala David »). Ce système est dirigé contre les missiles de courte portée (supérieure à 70 km mais inférieure à 250 km), les roquettes de longue portée, les gros calibres (dont les ogives peuvent aller jusqu’à une demi-tonne) et les missiles de croisière. Ce système est toujours en développement. Il a toutefois été intégré à l’une des batteries du Dôme de fer. Il est davantage destiné à être déployé dans le nord d’Israël pour intercepter les roquettes du mouvement chiite libanais Hezbollah, de plus longue portée que celles des mouvements palestiniens de la bande de Gaza.

 

Arrow-3 missile interceptor test

Arrow-3 missile interceptor test

 

Le système « Arrow » (« la flèche » ou « hetz » en hébreu), opérationnel depuis 2000, protège Israël des missiles balistiques d’une portée supérieure à 250 kilomètres. Washington finance la moitié de son coût annuel. Le programme « Arrow II » a été développé par Boeing et Israel Aerospace Industries (IAI), à partir de 1995, pour éliminer les missiles balistiques conventionnels à plus longue portée, en particulier iraniens (d’une portée de plus de 1 600 km). Pour contrer une éventuelle attaque nucléaire de Téhéran, Israël a développé un intercepteur qui peut localiser et entrer en collision avec des missiles balistiques au-delà de l’atmosphère terrestre : « Arrow III ». La conception, confiée à IAI et Boeing, a été lancée en 2008. Il devrait être opérationnel en 2015, estiment les autorités israéliennes.

 

La défense israélienne ne se résume pas à ces dispositifs mais comprend tout un spectre d’action, souligne Joseph Henrotin : frappes aériennes sur les lanceurs et les tunnels de contrebande, interception de livraisons d’armes, ainsi qu’une dimension passive : le respect des mesures de sécurité par la population israélienne en cas de tirs de projectile, notamment les abris antiaériens installés dans les sous-sols de la plupart des immeubles du pays.

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:50
FARNBOROUGH: Thales develops new missile for UAVs

 

14 Jul 2014 By: Beth Stevenson - FG

 

Thales has introduced a freefall variant of its precision-guided Lightweight Multirole Missile (LMM) suited for integration on a wide range of unmanned air vehicles (UAVs).

The company partnered with Textron Systems around 18 months ago to perform integration of the 6kg munition on-board an undisclosed UAV, which the partnership is now ready to bring to market.

A 70cm- (27.5in) long, 7.6cm-wide munition with a 2kg (4.4lb) warhead that provides a precision strike – including against armoured vehicles – it utilises an inertial navigation system with optional GPS as well as semi-active laser guidance.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:50
New multi-million-pound missiles secure 300 UK jobs

Computer-generated image of the Royal Navy's Wildcat attack helicopter fitted with next-generation precision missiles [Picture: AgustaWestland]

 

16 July 2014 Ministry of Defence, Philip Dunne MP and Defence Equipment and Support

 

The Royal Navy's new Wildcat helicopters are to be fitted with £90 million missiles thanks to a contract that will sustain 300 UK jobs.

 

The next-generation precision future anti-surface guided weapon (FASGW) (heavy) and FASGW (light) missiles will be integrated, tested and installed on 28 Wildcat helicopters by 2020. Capable of targeting small boats, fast attack craft and targets on land, each airframe is able to carry up to 20 missiles.

The FASGW programme has protected over 300 jobs across the United Kingdom and will sustain a number of additional jobs at AgustaWestland’s plant in Yeovil, Somerset, which employs over 3,000 people.

An initial £500 million investment into the highly advanced anti-ship missiles was the first new collaborative equipment project to follow the Anglo-French summit which took place at RAF Brize Norton in January.

Making the announcement at the Farnborough International Air Show today, 16 July, Minister for Defence Equipment, Support and Technology Philip Dunne said:

FASGW state-of-the-art missiles will provide Royal Navy Wildcat helicopters with unparalleled strike capabilities. I take great pride that these missiles are being made in Britain by British experts, with more than 300 jobs sustained from Belfast to Somerset.

These missiles are also evidence of our close partnership and growing interoperability with France. This was further strengthened yesterday when the [former] Defence Secretary signed further understandings to bolster co-operation for acquisition and support of military equipment.

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:50
700 HP Speedboat Can't Outrun the Brimstone Missile

 

 

16.07.2014 by MBDAInc

 

A Royal Air Force (RAF) Tornado GR4 jet aircraft attacked a remotely-controlled 40ft Fast in-Shore Attack Craft (FIAC) powered by twin 350hp engines. Two successful shots were taken, one with a telemetry Dual Mode Brimstone missile (non-warhead, data-gathering missile), and one with an operational Dual Mode Brimstone missile. Both missiles were fitted with MBDA Inc's latest anti-FIAC software upgrades which optimized the missile for the unique challenges of maritime engagements.

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 07:50
MBDA Presents STRATUS, Flexible Missile Effects for the Future Battlespace

 

14/07/2014 by MBDA

 

MBDA is unveiling CVW101 STRATUS, its latest Concept Visions project, at the Farnborough International Airshow 2014. STRATUS provides a transformational, innovative approach to Command & Control and Mission Control of Missile Systems across domains (land, air and naval) and platforms, maximising the use of the weapon resources available in the battlespace in order to optimise the delivery and timeliness of effects.

 

“Our approach to the future battlespace places the warfighter at the centre of the deployed weapon system resources with the ability to transparently use the best resources available through clear, simple presentation of information for decision making”, explains Sandro Petrizzelli, Head of MBDA’s Concept Visions 2014 international team. “Our aim was to deliver the concept of a distributed architecture which would optimise the operational efficiency of deployed missile systems. We are making all resources, sensors and effectors deployed in the theatre available to form part of the warfighter’s local weapon system, with direct and easy access.

 

This is why we say STRATUS creates a theatre-wide virtual weapon system, delivering tremendous efficiencies in terms of robustness, fire power, combination of effects, and reaction time.

 

To engage emerging types of threats, armed forces will not only need to have the kind of weapon systems we have showcased over the four previous years of Concept Visions, but they will also need to have access to many, varied weapon system assets at very short notice. For instance, immediate fire support may be needed from across the entire deployed set of weapon assets and not only from a locally deployed unit.

 

In twenty years from now,we expect that our Armed Forces will face a more complex, dynamic and uncertain battlespace. Connectivity will continue to improve not only for allies but also for their adversaries, allowing aggressors to better combine air, land and naval attacks with the aim of creating surprise effects and saturating defences.”

 

To deliver this, STRATUS brings together many key techniques: sharing weapon system resources, distributed coordination and use of a common, core interface for the command and control of all deployed and available weapon systems. The benefit lies in the enhancement of the collaboration between deployed weapon systems, providing higher levels of efficiency, flexibility and robustness at battlefield level. For a given level of capability, fewer assets will be needed, as they are shared in a more effective way across the battlefield.

 

Resources Sharing, C2 auto-coordination

 

At the heart of STRATUS is a principle of limitless sharing of weapon resources. Each deployed resource (launchers, control nodes and sensors) is no longer dedicated to a single weapon system, but becomes accessible, through in-built “plug and fight” functionality, to any equipped control node or dismounted infantry throughout the shared resource pool, leading to flexible, robust and efficient deployments.

 

This is combined with distributed architecture, where command and control nodes are able to auto-coordinate themselves. Taking advantage of their deep knowledge of available sensors and effectors, these nodes are able to propose to the user the most effective combination of available weapon resources for a given mission or task, allowing STRATUS to maximise effect capabilities in any situation.

 

Unified User Interface & Decision Support

 

By creating shared pools of weapon resources, users can have access to a wider variety of effects to exploit. While more options could bring more complexity, STRATUS cuts through to the critical information that a user needs, with task support and advanced decision aids delivered through a common core interface across weapon systems and personnel in the field.

 

When an effect is asked for, appropriate solutions are generated by STRATUS throughout the pool and returned to the user, reducing the amount of repetitive workload on the users while ensuring precise and rapid responses. Options are presented to the user with critical information to make a quick decision, with detail never more than a short step away through a layered user interface architecture.

 

MBDA Future Systems Director, Mark Slater says: “Following five years of Concept Visions and a continuing strategy to deliver increased modularity to our missile system solutions, we are able through STRATUS to deliver greater efficiency, effectiveness and a significant reduction in the need for dedicated training for the different missile systems deployed in the future battlespace.”

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 05:55
UK and France Strengthen Defence Cooperation

 

15 July 2014 Royal Air Force

 

Defence cooperation between the UK and France has been strengthened following agreements signed at the Farnborough Air Show today.

 

Philip Hammond and Jean-Yves Le Drian agreed to bolster cooperation relating to the acquisition and support of military equipment for both the UK and French Armed Forces.

 

The agreement follows on from the communiqué that was signed by Prime Minister David Cameron and French President Francois Hollande at RAF Brize Norton in January, which set out plans for closer ties between the two countries.

 

As part of the deal signed today, the UK and France agreed a £120 million Feasibility Phase with six industry partners for the joint development of Unmanned Combat Air Vehicle concepts and technologies. They also signed a Memorandum of Understanding on the SCALP / Stormshadow missile programme with MBDA that continues our cooperation on this important cruise missile capability.

 

Foreign Secretary Philip Hammond said : “The UK and France are committed to delivering effective military capabilities underpinned by cutting edge technology, developed by strong and capable defence industries. This relationship is essential to how we will operate in the future, by ensuring we can deal with the global defence and security challenges we and our Allies may face.”

 

Minister of Defence Jean-Yves le Drian said: “The arrangement related to Future Combat Air System is an historical opportunity for France and the United Kingdom to shape and sustain in the long term a strong innovative and sovereign combat aircraft industry. With continuation of development of cruise missile SCALP/STORM SHADOW, after signature of the FASGW(H) / ANL contract previously this year, the two nations demonstrated their commitment to sustain the cross-frontier One Complex Weapons industry through inter-dependence for missile sub-systems and secure significant efficiencies on future programmes.

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:30
Le Qatar achète pour 11 milliards de dollars d'armements aux Etats-Unis

 

15/07/2014 latribune.fr

 

L'émirat a signé lundi avec le Pentagone un contrat pour l'achat de missiles Patriot américains (Raytheon) et d'hélicoptères d'attaque Apache. Une commande record passée avec les Etats-Unis, moins d'un mois après les échanges entre François Hollande et le cheikh qatari sur une éventuel vente d'avions Rafales.

 

La concurrence s'intensifie. Les États-Unis et le Qatar ont conclu lundi un accord d'un montant évalué à 11 milliards de dollars soit 8 milliards d'euros portant sur la livraison à l'émirat d'hélicoptères de combat Apache ainsi que de missiles Patriot et de systèmes de défense anti-aérien Javelin.

 

Le plus gros contrat de l'année avec les Etats-Unis

Le ministre de la Défense du Qatar, Hamid ben Ali Al-Attiyah, a signé ce contrat à l'issue d'entretiens avec son homologue américain Chuck Hagel à Washington, ont précisé ces responsables qui s'exprimaient sous le couvert de l'anonymat.

Dans le détail, l'émirat acquiert une dizaine de radars et 34 lanceurs de missiles Patriot, fabriqués par le groupe de défense américain Raytheon, et destinés à la défense anti-missile. En outre, Doha achète 24 hélicoptères d'attaque Apache et des missiles anti-char Javelin, selon les mêmes sources.

Il s'agit du plus gros contrat d'armement passé cette année par les États-Unis.

 

Un point pour Boeing

L'avionneur américain Boeing est de son côté en compétition avec le britannique BAE Systems et le français Dassault pour fournir au Qatar des avions de chasse.

Dans ce contexte, la vente de lundi est "un bon signe" pour Boeing, s'est réjoui un haut responsable du Pentagone.

Les États-Unis, a-t-il poursuivi, veulent continuer à être "le fournisseur de choix" du Qatar et d'autres États du Golfe en termes d'armement.

C'est la première fois que le Qatar se dote de missiles Patriot, tandis que d'autres pays du Golfe comme le Koweït, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis en ont déjà acheté par le passé.

 

Contrer la menace iranienne

Par l'achat de ces armes, le Qatar entend ainsi s'équiper pour contenir la menace qu'il voit dans l'Iran voisin. Les responsables américains pressent depuis longtemps leurs partenaires du Golfe de mettre en place un réseau coordonné de défense anti-missile pour faire face à la menace de l'Iran, mais une telle coopération a mis du temps à s'installer.

La vente de ces armes devrait améliorer les relations diplomatiques et de sécurité des États-Unis avec le Qatar, a estimé l'un des responsables, malgré des différends qui persistent sur le dossier syrien et notamment l'aide de Doha à certains groupes rebelles jugés trop radicaux par Washington.

"C'est un investissement dans la prochaine génération (de dirigeants militaires)... C'est un investissement sur le long terme", a souligné l'un des responsables.

D'autant que le Qatar abrite le Centre des opérations aériennes combinées (CAOC), capital pour l'armée américaine car les hauts responsables militaires y supervisent leurs avions de combat en Afghanistan et surveillent le trafic aérien à travers le Moyen-Orient.

 

54.000 emplois créés

La vente de ces armes sera également bénéfique à l'économie américaine, selon ces responsables, qui citent le chiffre de 54.000 emplois créés dans le cadre du contrat signé avec le Qatar.

Les missiles Patriot valent plus de 7 milliards de dollars, les hélicoptères Apache plus de 3 milliards et les missiles anti-char Javelin près de 100 millions, selon les mêmes sources

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:30
Accord USA/Qatar sur la vente d'hélicoptères Apache, de missiles Patriot

 

15/07/2014 zonebourse.com

 

Les Etats-Unis et le Qatar ont conclu lundi un accord d'un montant évalué à 11 milliards de dollars (8 milliards d'euros) portant sur la livraison à l'émirat d'hélicoptères de combat Apache ainsi que de missiles Patriot et Javelin.

 

L'accord a été conclu au Pentagone par le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel et par son homologue qatari Hamid ben Ali al Attiah.

 

Le Qatar et les Etats-Unis ont signé en décembre un accord décennal de défense encadrant les relations entre forces américaines et qataries permettant le maintien des bases américaines dans la région. (Peter Cooney, Nicolas Delame pour le service français)

patriot-missile-system

patriot-missile-system

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:30
Patriot in Turkey photo Nato

Patriot in Turkey photo Nato

 

14/7/14 – LaCroix.com

 

L'émirat du Qatar va acquérir pour 11 milliards de dollars de missiles Patriot (Raytheon) et d'hélicoptères d'attaque Apache auprès des Etats-Unis, ont annoncé des responsables du Pentagone à l'AFP lundi.

 

Le ministre de la Défense du Qatar, Hamid ben Ali Al-Attiyah, a signé le contrat à l'issue d'entretiens avec son homologue américain Chuck Hagel à Washington, ont précisé ces responsables qui s'exprimaient sous le couvert de l'anonymat.

 

Le Qatar entend ainsi s'équiper pour contenir la menace qu'il voit dans l'Iran voisin, expliquent-ils.

 

Dans le détail, l'émirat acquiert une dizaine de radars et 34 lanceurs de missiles Patriot, fabriqués par le groupe de défense américain Raytheon, et destinés à la défense anti-missile. En outre, Doha achète 24 hélicoptères d'attaque Apache et des missiles anti-char Javelin, selon les mêmes sources.

 

Il s'agit du plus gros contrat d'armement passé cette année par les Etats-Unis.

 

L'avionneur américain Boeing est de son côté en compétition avec le britannique BAE Systems et le français Dassault pour fournir au Qatar des avions de chasse.

 

Dans ce contexte, la vente de lundi est "un bon signe" pour Boeing, s'est réjoui un haut responsable du Pentagone.

 

Les Etats-Unis, a-t-il poursuivi, veulent continuer à être "le fournisseur de choix" du Qatar et d'autres Etats du Golfe en termes d'armement.

 

C'est la première fois que le Qatar se dote de missiles Patriot, tandis que d'autres pays du Golfe comme le Koweït, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis en ont déjà acheté par le passé.

 

Les responsables américains pressent depuis longtemps leurs partenaires du Golfe de mettre en place un réseau coordonné de défense anti-missile pour faire face à la menace de l'Iran, mais une telle coopération a mis du temps à s'installer.

 

La vente de ces armes va améliorer les relations diplomatiques et de sécurité des Etats-Unis avec le Qatar, a estimé l'un des responsables, malgré des différends qui persistent sur le dossier syrien et notamment l'aide de Doha à certains groupes rebelles jugés trop radicaux par Washington.

 

"C'est un investissement dans la prochaine génération (de dirigeants militaires)... C'est un investissement sur le long terme", a souligné l'un des responsables.

 

D'autant que le Qatar abrite le Centre des opérations aériennes combinées (CAOC), capital pour l'armée américaine car les hauts responsables militaires y supervisent leurs avions de combat en Afghanistan et surveillent le trafic aérien à travers le Moyen-Orient.

 

La vente de ces armes sera également bénéfique à l'économie américaine, selon ces responsables, qui citent le chiffre de 54.000 emplois créés dans le cadre du contrat signé avec le Qatar.

 

Les missiles Patriot valent plus de 7 milliards de dollars, les hélicoptères Apache plus de 3 milliards et les missiles anti-char Javelin près de 100 millions, selon les mêmes sources.

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:30
Patriot in Turkey photo Nato

Patriot in Turkey photo Nato

 

14/7/14 – LaCroix.com

 

L'émirat du Qatar va acquérir pour 11 milliards de dollars de missiles Patriot (Raytheon) et d'hélicoptères d'attaque Apache auprès des Etats-Unis, ont annoncé des responsables du Pentagone à l'AFP lundi.

 

Le ministre de la Défense du Qatar, Hamid ben Ali Al-Attiyah, a signé le contrat à l'issue d'entretiens avec son homologue américain Chuck Hagel à Washington, ont précisé ces responsables qui s'exprimaient sous le couvert de l'anonymat.

 

Le Qatar entend ainsi s'équiper pour contenir la menace qu'il voit dans l'Iran voisin, expliquent-ils.

 

Dans le détail, l'émirat acquiert une dizaine de radars et 34 lanceurs de missiles Patriot, fabriqués par le groupe de défense américain Raytheon, et destinés à la défense anti-missile. En outre, Doha achète 24 hélicoptères d'attaque Apache et des missiles anti-char Javelin, selon les mêmes sources.

 

Il s'agit du plus gros contrat d'armement passé cette année par les Etats-Unis.

 

L'avionneur américain Boeing est de son côté en compétition avec le britannique BAE Systems et le français Dassault pour fournir au Qatar des avions de chasse.

 

Dans ce contexte, la vente de lundi est "un bon signe" pour Boeing, s'est réjoui un haut responsable du Pentagone.

 

Les Etats-Unis, a-t-il poursuivi, veulent continuer à être "le fournisseur de choix" du Qatar et d'autres Etats du Golfe en termes d'armement.

 

C'est la première fois que le Qatar se dote de missiles Patriot, tandis que d'autres pays du Golfe comme le Koweït, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis en ont déjà acheté par le passé.

 

Les responsables américains pressent depuis longtemps leurs partenaires du Golfe de mettre en place un réseau coordonné de défense anti-missile pour faire face à la menace de l'Iran, mais une telle coopération a mis du temps à s'installer.

 

La vente de ces armes va améliorer les relations diplomatiques et de sécurité des Etats-Unis avec le Qatar, a estimé l'un des responsables, malgré des différends qui persistent sur le dossier syrien et notamment l'aide de Doha à certains groupes rebelles jugés trop radicaux par Washington.

 

"C'est un investissement dans la prochaine génération (de dirigeants militaires)... C'est un investissement sur le long terme", a souligné l'un des responsables.

 

D'autant que le Qatar abrite le Centre des opérations aériennes combinées (CAOC), capital pour l'armée américaine car les hauts responsables militaires y supervisent leurs avions de combat en Afghanistan et surveillent le trafic aérien à travers le Moyen-Orient.

 

La vente de ces armes sera également bénéfique à l'économie américaine, selon ces responsables, qui citent le chiffre de 54.000 emplois créés dans le cadre du contrat signé avec le Qatar.

 

Les missiles Patriot valent plus de 7 milliards de dollars, les hélicoptères Apache plus de 3 milliards et les missiles anti-char Javelin près de 100 millions, selon les mêmes sources.

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 14:50
Le missile de croisière Scalp sur Rafale (crédit Armée de l’air)

Le missile de croisière Scalp sur Rafale (crédit Armée de l’air)

 

11 juillet, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Durant le salon britannique Farnborough, qui se tiendra la semaine prochaine en Angleterre, le Ministre français va signer deux accords : l’un sur les études du FCAS, le futur drone de combat européen, qui implique Dassault côté français et BAE Systems côté britannique, et l’autre sur le Scalp EG Storm Shadow, le missile de croisière réalisé par MBDA.

 

Car le Scalp fait l’objet d’une coopération industrielle entre la France et le Royaume-Uni depuis 1996. Et il est temps de lancer sa rénovation à mi-vie. Jean-Yves Le Drian signera ainsi l’accord permettant l’échange des résultats des études contractualisées par la France et le Royaume-Uni, afin de préparer en commun la rénovation des missiles Scalp-EG / Storm Shadow.

 

Véritable success story européenne, le missile de croisière donne aux armées qui en sont dotées, entière satisfaction. Le Scalp a été particulièrement utile et employé au combat en Irak par les Britanniques tandis qu’une centaine ont été tirés en Libye par aux moins trois pays : britanniques, italiens et français…

 

Le Scalp / Storm Shadow compte 6 pays utilisateurs: France, Italie, Royaume-Uni, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis et Grèce.

 

Si l’accord de Farnborough est de portée réduite (il s’agit pour les français et les britanniques de mettre en commun leurs retours sur expériences), il est essentiel : poursuivre la coopération et préparer l’avenir.

 

Car les retours sur expérience vont conduire à des propositions d’amélioration qui vont êtres mis en commun, afin de préparer la rénovation des missiles et de pouvoir conserver les capacités de pénétration du missile des défenses adverses.

 

Le fait de poursuivre cette coopération signifie la poursuite de la convergence des besoins des deux armées et donc des doctrines d’emplois et exigences militaires, soit  préparer l’avenir ensemble sur ces capacités et se préparer à lancer le successeur du Scalp. Des pré-études ont déjà débutées pour élaborer en binational des familles de missiles modulaires : missiles de croisière et anti-navire.

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 14:40
Trente soldats tués par des missiles Grad dans l'est de l'Ukraine

 

11.07.2014 Romandie.com (ats)

 

Des séparatistes prorusses ont tué vendredi au moins trente soldats et gardes-frontière, a annoncé un conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur. Cette attaque meurtrière avec des missiles Grad a visé un poste-frontière dans l'est de l'Ukraine. Petro Porochenko s'est dit cependant prêt à un "cessez-le-feu bilatéral" dans l'est séparatiste.

 

Si le bilan est confirmé, il s'agirait de l'attaque la plus meurtrière menée par les autonomistes contre les forces de sécurité ukrainiennes depuis la fin du cessez-le-feu unilatéral le 30 juin. L'attaque a été lancée vers 05h00 contre le poste-frontière de Zelenopillya dans la région de Louhansk, a précisé une source militaire.

 

"Au moins trente (ont été tués). Il n'est pas exclu que le nombre de victimes augmente", a ajouté Zorian Chkiriak, conseiller du ministre de l'Intérieur Arseni Avakov. "Je pense qu'une réponse ne mettra pas longtemps à venir après cet acte terroriste sanglant", a-t-il dit.

 

Mi-juin, des rebelles avaient abattu dans la région de Louhansk un avion-cargo, tuant 49 membres des services de sécurité ukrainiens.

Entretien Merkel-Porochenko

 

Si les séparatistes prorusses ont rejeté jusqu'ici toutes les offres de négociations d'un cessez-le-feu, Petro Porochenko s'est toutefois dit lui prêt à un "cessez-le-feu bilatéral", dans un entretien téléphonique jeudi soir avec Angela Merkel.

 

"Le président a dit qu'il était nécessaire d'assurer le contrôle sur la frontière afin d'arrêter le transfert d'armes et de combattants depuis la Russie ainsi que la libération de tous les otages et le lancement des négociations inconditionnelles", selon les autorités ukrainiennes.

 

Selon Kiev, Mme Merkel a souligné que les représentants d'une mission de l'OSCE présente dans l'est de l'Ukraine n'avaient "pas accès aux postes-frontières à cause des agissements des combattants".

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:35
Vietnam Buy More Bastion-P and Su-30MK2 ?

Bastion P missile complex of the Vietnamese Navy (photo : DatViet)

 

11.07.2014 Defense Studies

Russian news leads from defense industry source report from the Russian Defense Ministry said Vietnam intends to purchase additional missile battalion 3rd Bastion-P.

Russia News report led the defense industry source from the Russian Defense Ministry said that Vietnam intends to purchase additional missile battalion 3rd Bastion-P.

The source quoted a Russian representative to the meeting of the Intergovernmental Commission on military-technical cooperation is said: "In the current conditions and the contract is signed preparation, Vietnam has adequate short-term opportunity to become No. 1 partner of Russia cooperation in the field of technical cooperation - the military in Southeast Asia ".

According to the official, during the meeting, Vietnam and Russia had also discussed the possibility of buying more missile battalion coastal defense Bastion-P, as well as the multirole fighter Su-30MK2 and a number of air defense missile system.

This is an information gained special attention of many other countries. From the presence of Vietnamese Navy, Bastion-P complexes with anti-ship cruise missiles, supersonic Yakhont has quickly become the "shield of steel" of Vietnam.

Known as one of the weapons on shore marine world's most modern, combined arms Bastion-P missile missiles Yakhont supersonic anti-ship.

Design of Bastion-P allows it to float force to destroy enemy ships in all weather conditions, even in noisy environments enhanced electron.

Yakhont missile weighs about 3 tons, 8.9 m long, 0.7 m trunk diameter, 1.7 m wingspan. Shells are designed with large 4-door navigation in near the tail, the nose is in the air intakes for engine operation.

Yakhont jet engine supersonic static straight line speed allow more than 2 times the speed of sound. With such a large maximum velocity, very difficult opponents and react easily destroyed by explosive fragmentation warhead weighing 200-250kg.

According to international experts, Yakhont has the ability to destroy large warships with a single shot.

Navigation system, after leaving the Yakhont missile launchers will fly under the regime inertial navigation programmed. In the approach phase target, lead investor active radar (on missiles) will activate the search, detect targets at a distance of 75km.

In particular, at this stage missiles fly low altitude from sea clinging 5-15m. This factor is also enhanced survivability against missile air defense system on enemy warships.

Yakhont missile's range depends on flight mode: fly high orbit - low to allow the mixture to reach a range of 300 kilometers; low orbital flight - low gain range of 120km.

Yakhont missiles designed to integrate extensively on a variety of platforms (surface ships, submarines, aircraft, ground platform). Currently equipped with Yakhont mainly on coastal defense systems on land Bastion-P. A Bastion-P system can protect a coastline of 600km.

According to information from the Russian side, in 2011 Vietnam has received two battalions sea defense system in the Russian Bastion-P.

Armed with basic Bastion-P system includes: 4 self-propelled launcher vehicles carrying K340P (2 rounds each truck Yakhont missiles); vehicles carrying ammunition reserves; radar fire control Monolit-B; vehicle commander and logistics facilities, technical support.

(BaoDatViet)

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 11:40
La Russie pourrait exporter les missiles Iskander

Les systèmes de missiles tactiques Iskander-E

 

MINSK, 10 juillet - RIA Novosti

 

Les systèmes de missiles tactiques Iskander-E sont prêts pour l'exportation, mais une autorisation officielle est indispensable à cet effet, a annoncé jeudi Valeri Varlamov, chef de la délégation russe au salon international d'armement et de matériel militaire MILEX 2014 qui se déroule à Minsk.

 

"Les Iskander-E, de même que les S-400, sont prêts à être fournis à d'autres pays, mais pour ce faire, il faut une autorisation des administrations publiques", a déclaré M. Varlamov.

 

Il y a quelques années, le ministère russe de la Défense a annoncé que tous les systèmes sol-air S-400 construits jusqu'en 2015 ne seraient livrés qu'aux forces armées russes. Selon le ministère, même les alliés de la Russie, tels que la Biélorussie et le Kazakhstan, ne devaient recevoir ces armements ultramodernes que lorsque ces derniers auraient complètement équipé les dispositifs russes de défense antimissile et antiaérienne.

 

Et bien que de telles déclarations n'aient jamais été faites publiquement au sujet des missiles Iskander, la décision du ministère de la Défense s'appliquait entièrement à ce système d'arme, a indiqué jeudi à RIA Novosti une source au sein du complexe militaro-industriel russe.

 

Le système de missiles de théâtre Iskander figure parmi les systèmes de frappe les plus performants dont disposent les forces armées russes. Doté de différents types d'ogives, l'Iskander est en mesure de neutraliser des cibles très variées: des troupes adverses jusqu'aux centres de commandement souterrains. Les missiles peuvent au besoin être dotés d'ogives nucléaires.

 

Les essais du système ont pris fin en 2007. L'armée russe dispose actuellement de deux versions de cette arme: Iskander-M et Iskander-K. La version Iskander-E conçue spécialement pour l'exportation ne possède qu'un seul missile monté sur une rampe de lancement au lieu de deux.

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 19:50
Javelin Missile Successfully Launched from Turreted Vehicle

 

10.07.2014 Lockheed Martin

 

On March 31, the Lockheed Martin UK Ampthill team successfully fired a Javelin missile from a turret at Cranfield Ordnance Test & Evaluation Center (COTEC) firing range on Salisbury Plain near Wiltshire, England. The missile hit the target successfully.

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 16:30
Comment le Hamas a renforcé son impressionnant arsenal de missiles

 

09/07/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Il y a belle lurette que les artificiers de la police palestinienne n'enterrent plus sur une plage de Gaza les missiles du Hamas, qui faisaient long feu et retombaient piteusement à deux ou trois kilomètres de leur point de lancement. C'était il y a dix ans. Autant dire une éternité. Aujourd'hui, les islamistes règnent en maîtres sur la bande de Gaza. Les policiers de l'Autorité palestinienne ont disparu. Et leurs roquettes atteignent désormais Haïfa, à 160 km au nord de l'enclave palestinienne. Du jamais-vu. Mercredi, deux missiles R-160 sont en effet tombés en mer au large de Haïfa. La veille, les Brigades Ezzedine al-Qassam avaient déjà tiré quatre roquettes M-75 contre «Jérusalem occupée», à 90 km de Gaza, et quatre autres du même type contre Tel-Aviv, à 80 km du territoire palestinien. Mardi toujours, un missile sol-sol M-302 avait frappé Hadera, au nord de Tel-Aviv, atterrissant dans une rue près d'une maison, sans faire de victime. On est très loin des roquettes artisanales Qassam des années 2000. En dix ans, malgré trois offensives de Tsahal contre le Hamas, l'arsenal islamiste s'est considérablement renforcé, à tel point que pratiquement tout le territoire israélien est aujourd'hui à la portée des missiles du mouvement intégriste.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories