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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:55
Le MPCV gagne une mission anti-char avec le missile MMP. Photo RP Defense

Le MPCV gagne une mission anti-char avec le missile MMP. Photo RP Defense

 

19 juin, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Le MPCV (Multi Purpose Combat Vehicle) de MBDA est déjà en production dans sa version défense anti-aérienne (avec missiles Mistral et mitrailleuse de 12,7mm), les premières livraisons ayant eu lieu l’an passé. Depuis 2012, MBDA travaille également à l’étude d’une version anti-char du MPCV qui serait équipé de quatre MMP (Missile à Moyenne Portée), et c’est ce véhicule qui est présenté jusqu’à demain sur le salon Eurosatory. Les missiles sont emportés par paniers de deux munitions de part et d’autre de la tourelle téléopérée, une mitrailleuse lourde complétant la puissance de feu. MBDA travaille également à l’intégration du MMP sur la tourelle biplace T40M de Nexter Systems, dont l’armement principal est le canon de CT40 en calibre 40mm et à munition télescopée.

 

MMP - photo RP Defense

MMP - photo RP Defense


MBDA revient de loin avec le MMP, successeur désigné du Milan et dont le développement a été lancé sur fonds propres en se basant sur les spécifications de l’armée de Terre. En décembre dernier, la DGA donnait officiellement le coup d’envoi du programme avec à la clef un contrat pour le développement et la production de 2850 missiles et 400 postes de tir. Le missile, dit « de cinquième génération » avance avec de nombreux atouts en poche par rapport à la concurrence. A tel point que le MMP est décrit comme un missile « sympa » par les connaisseurs du dossier, MBDA regorgeant d’ailleurs de missiles sympas (la palme revenant en la matière à l’ASMP-A doté d’une tête nucléaire estimée à 300 kilotonnes). La grande qualité  annoncée du MMP est d’être suffisamment modulaire et numérisé pour ouvrir la voie à de nombreuses déclinaisons et applications possibles. Parmi les caractéristiques les plus remarquables de cette munition, on notera aussi l’emploi d’une voie infrarouge non refroidie (utilisation facilité, silence de fonctionnement…) associée à une caméra TV, d’un autodirecteur avec accrochage et ralliement automatique sur la visée du poste de tir, d’une centrale inertielle et d’un guidage par fibre optique avec homme dans la boucle permettant de faire varier la trajectoire. Citons enfin et surtout la capacité de tir en espace confiné, avec toujours une portée maximale d’environ 4000m.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:20
Tests Assess Performance of Ballistic Missile Defense

 

24.06.2014  U.S. Navy

 

Headlines for Tuesday,June 24, 2014: Tests Assess Performance of Ballistic Missile Defense; SECDEF's Military Health System Review Underway

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 12:20
Sea-Based X-Band Radar platform (SBX-1)

Sea-Based X-Band Radar platform (SBX-1)

 

Jun 23, 2014 ASDNews Source : Missile Defense Agency

 

The Missile Defense Agency, U.S. Air Force 30th Space Wing, the Joint Functional Component Command, Integrated Missile Defense, U.S. Northern Command and the U.S. Navy completed an integrated exercise of the Ground-based Midcourse Defense (GMD) element of the nation’s Ballistic Missile Defense System (BMDS). During the test today, a long-range ground-based interceptor launched from Vandenberg Air Force Base, California, intercepted an intermediate-range ballistic missile target launched from the U.S. Army’s Reagan Test Site on Kwajalein Atoll in the Republic of the Marshall Islands.

 

The test, designated Flight Test Ground-Based Interceptor-06b (FTG-06b), will provide the data necessary to assess the performance of numerous BMDS elements for homeland defense.

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:40
Moscou pourrait moderniser la défense antiaérienne de la Grèce

 

PARIS, 18 juin - RIA Novosti

 

La Grèce, membre de l'Otan, envisage de demander à la Russie de l'aider à moderniser son système de défense antiaérienne, a annoncé mercredi aux journalistes Igor Sevastianov, chef adjoint de l'exportateur russe d'armements Rosoboronexport.

 

"La partie grecque veut demander à Moscou de l'aider à moderniser les systèmes de défense antimissile et antiaérienne de fabrication russe. La Russie n'a pour le moment reçu aucun avis négatif concernant ces systèmes", a déclaré M. Sevastianov qui conduit la délégation russe au salon international de défense et de sécurité Eurosatory 2014 à Paris.

 

Membre de l'Otan depuis 1952, la Grèce est le seul pays de l'Alliance à posséder des systèmes de DCA S-300. Au milieu des années 1990, ces systèmes ont été achetés par Chypre, mais la réaction violente de la Turquie a contraint les autorités chypriotes à les déployer sur l'île grecque de Crète pour ensuite les remettre définitivement à la Grèce.

 

Cette dernière dispose également de systèmes de missiles antiaériens Ossa.

 

Les relations entre la Russie et l'Alliance atlantique se sont détériorées suite aux événements en Ukraine. Début avril, les chefs de diplomatie des pays de l'Otan ont annoncé leur décision de suspendre la coopération militaire entre l'Alliance et la Russie, mais de maintenir les contacts au sein du Conseil Russie-Otan au niveau des ambassadeurs et à un niveau plus élevé. Le 10 juin, des experts politiques de l'Otan ont préparé un rapport pour le secrétaire général de cette organisation Anders Fogh Rasmussen dans lequel ils ont affirmé que le retour au partenariat stratégique avec la Russie était impossible.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:35
Asia’s Coming Nuclear Arms Race

 

18 June 2014 By Zachary Keck
 
The introduction of MIRVed missiles in Asia is likely to prompt a major nuclear arms races in the region.
 
I’ve said it before and I’ll say it again: the future of nuclear weapons is Asia, not the Middle East.
The Pacific Realist outlines one reason for this conviction in an article in the Bulletin of Atomic Scientists on Tuesday. The piece argues that the U.S., Russia, China, India and Pakistan should negotiate a ban on land-based multiple independently targetable re-entry vehicle (MIRV) ballistic missiles. Currently, the U.S. and Russia both deploy such missiles, and Beijing and New Delhi are both intent on acquiring them.
Should they succeed in this endeavor, there is likely to be a nuclear arms race in Asia among China, India and Pakistan, which could very quickly spread to Russia and the United States. MIRVed missiles are highly destabilizing because they put a premium on striking first. Because MIRVed missiles can strike multiple targets at once, and concentrate multiple warheads on single targets, they increase the danger that a nuclear armed power will have its nuclear arsenal destroyed by a surprise first strike. In addition, possessors of MIRVed missiles need more nuclear warheads in order to arm their MIRVs. 
 
Read the full story at The Diplomat
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 07:35
Pyongyang aurait conçu une réplique du missile russe X-35 (expert)

 

MOSCOU, 17 juin - RIA Novosti

 

La Corée du Nord aurait conçu un missile de croisière antinavire qui représente visiblement une copie fidèle du missile russe X-35, rapporte Jeffrey Lewis, spécialiste du Centre James Martin pour les études sur la non-prolifération (CNS), dans un article publié sur le site internet 38 North.

 

Selon M. Lewis, les rumeurs sur ce missile de croisière sont apparues dans les médias il y a une semaine suite à la mise en ligne d'une vidéo montrant le dernier né du complexe nord-coréen. Sur les 50 minutes que dure la vidéo, le missile n'est visible que pendant deux secondes, mais ce temps a suffi aux experts pour conclure qu'il s'agissait d'un nouveau missile antinavire.

 

M. Lewis attire l'attention sur la similitude entre le missile nord-coréen et le missile russe X-35. Il en déduit que Pyongyang a choisi de copier le X-35. L'expert rappelle les informations diffusées cette dernière année, selon lesquelles la Corée du Nord concevait un missile de croisière baptisé KN-09.

 

La vidéo mise en ligne par Pyongyang réfute les assertions de certains experts qui ont supposé que les ingénieurs nord-coréens prendraient pour modèle des missiles de croisière chinois ou iraniens.

 

D'après M. Lewis, les exportations de X-35 ne violent pas les règles régissant le commerce des technologies balistiques. Néanmoins, la livraison de ce système d'arme à la Corée du Nord irait à l'encontre des sanctions imposées par l'Onu contre le pays. L'expert n'exclut pas qu'un exemplaire du X-35 ait pu être fourni à Pyongyang par un pays qui achète des armes russes. Des missiles de ce type sont en service dans au moins quatre pays.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 07:20
LRSAV Ground Vehicle System Ensures Mission Success

 

ORLANDO, Fla., June 17, 2014 – Lockheed Martin

 

Lockheed Martin [NYSE: LMT] successfully fired HELLFIRE and DAGR missiles from its Long Range Surveillance and Attack Vehicle (LRSAV) turreted weapon system during recent ground-to-ground tests at Eglin Air Force Base, Florida.

The LRSAV is a fully integrated, turreted, ground-vehicle weapon system. It uses advanced missile and weapon control-system technologies and a newly developed 15-inch, spherical, mast-mounted electro-optical/infrared sensor to enable targeting and employment of missiles from a wide range of surface platforms.

During the tests, the vehicle-mounted LRSAV system launched a HELLFIRE II missile from 6.4 km and a DAGR missile from 3.5 km. Both missiles successfully impacted their targets. In both tests, missile lock-on-before-launch and lock-on-after-launch capabilities were used to demonstrate LRSAV’s flexibility for various engagement scenarios. Additionally, an AH-64D Apache helicopter equipped with Lockheed Martin’s Modernized Target Acquisition Designation Sight/Pilot Night Vision Sensor (M-TADS/PNVS) was used to remotely designate the short-range target, validating LRSAV’s cooperative battlefield-engagement capability.  

The tests confirm that the LRSAV weapon system is a low risk solution that can support multiple missions. Lockheed Martin’s LRSAV weapon system delivers a superior capability that will engage targets from safe standoff distances, and enhanced performance for increased mission success, survivability and low collateral damage.

Building on Lockheed Martin’s expertise in designing Infantry Fighting Vehicle (IFV) turrets and its experience in missile systems, this development work supports potential business opportunities worldwide. The LRSAV system was designed and built at Lockheed Martin Missiles and Fire Control facilities in Dallas, Texas; Orlando, Florida; and Ampthill, England. In a recent test conducted in the United Kingdom, Lockheed Martin successfully fired a MK44 30mm cannon and the Javelin™ missile from a turret as part of the IFV effort.

 

Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 113,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. The Corporation’s net sales for 2013 were $45.4 billion.

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:40
Pantsir-S short-range air defense system - photo Rostec

Pantsir-S short-range air defense system - photo Rostec

 

MOSCOU, 16 juin - RIA Novosti

 

Un détachement comprenant plusieurs systèmes antiaériens de courte portée russes Pantsir-S1 effectue des tests en Arctique, a annoncé dans une interview à RIA Novosti le directeur général du holding Systèmes de haute précision Alexandre Denissov.

 

"Nous sommes fiers que le rôle de pionnier parmi les systèmes de défense antiaérienne dans l'Arctique ait été attribué au système Pantsir S-1. Aujourd'hui, un détachement comprenant plusieurs systèmes de ce type est déployé dans les conditions extrêmes du nord et y effectue des tests d'aptitude au combat", a expliqué le responsable. 

 

La nécessité d'adapter les Pantsir S-1 au climat arctique a été évoquée début 2014 par le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine. 

 

Le système antiaérien de courte portée Pantsir-S1 est destiné à protéger les sites militaires et civils (centrales nucléaires, grandes usines, sites importants) ou à appuyer les systèmes sol-air de longue portée S-300 et S-400. Chaque véhicule doté du système Pantsir-S1 est capable de protéger un terrain dans un rayon de 20 km et à une altitude de 15 km.

 

Pantsir-S1 tire des missiles et des obus d'artillerie. Les missiles d'une portée de 20 kilomètres se déplacent à la vitesse de 1.300 mètres par seconde et sont capables de neutraliser les cibles aériennes les plus modernes (surtout les armes de haute précision). Les obus, d'une portée de 4 kilomètres, détruisent les cibles navales, terrestres ou aériennes à une altitude allant de 0 à 3 kilomètres. Le Pantsir-S est en mesure de frapper quatre cibles simultanément.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:20
Défense antimissiles balistiques: le Canada doit être «partenaire»

Essai d’interception en vol le dans le cadre du système d’intercepteurs THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) sous la supervision de l’Agence américaine pour la défense antimissile. (Archive/Missile Defense Agency)

17 juin 2014 par Benoît Maraval - 45eNord.ca

 
Le comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense a dévoilé un rapport intitulé «Le Canada et la défense antimissiles balistiques: s’adapter à l’évolution du contexte de menace» préconisant la participation canadienne au programme américain.

 

Six mois après la proposition de son président, Daniel Lang, selon laquelle le comité devait «examiner […] la situation des relations internationales du Canada en matière de sécurité et de défense, notamment ses relations avec les États-Unis, l’OTAN et NORAD», le comité a rendu sa copie lundi 16 juin avec un constat unanime: le Canada doit participer au programme américain de défense antimissiles balistiques (DAB).

«La défense antimissiles balistiques sert l’intérêt national du Canada. […] Il est crucial, pour le Canada, de devenir un partenaire dans la DAB, car la technologie progresse et les menaces continuent d’évoluer» a déclaré le sénateur Lang lors de la présentation du rapport.

En 2005, le gouvernement canadien avait notifié à la Chambre des communes sa décision de ne pas participer au programme américain. A l’époque, le gouvernement n’avait pas voulu aller à l’encontre d’une opinion publique qu’il jugeait hostile à la DAB.

 

L’état de la menace

Selon les sénateurs, le contexte sécuritaire international a largement évolué depuis près de 10 ans même si la raison initiale du développement de la DAB américaine reste inchangée: la protection du territoire nord-américain contre les menaces que font peser les programmes nord-coréen et iranien de développement de missiles nucléaires et balistiques.

Alors que la Corée du Nord a récemment fait savoir qu’elle était susceptible de lancer un quatrième essai nucléaire depuis 2006, le rapport souligne que Pyongyang a démontré sa capacité «à menacer l’Amérique du Nord d’une attaque et à développer des missiles balistiques nucléaires lui permettant de mettre ses menaces à exécution.»

S’agissant de l’Iran, les sénateurs ont présenté une analyse plus nuancée, citant l’un des responsables militaires entendus, le major-général Rousseau, selon qui «l’arsenal de missiles [iranien] actuel [n’a] pas la portée et la complexité requises pour frapper des cibles en Amérique du Nord». «L’Iran n’a peut-être pas, à l’heure actuelle, ni la capacité, ni l’intention d’attaquer l’Amérique du Nord, mais il continue de développer ses moyens d’y parvenir. Si ses intentions changeaient dans les 10 prochaines années, l’Iran aurait donc probablement la capacité d’agir et de faire peser une menace sérieuse sur l’Amérique du Nord» a ajouté le major-général Rousseau lors de son audition devant le comité le 3 mars dernier.

 

Une position incohérente

Outre l’évolution de la menace, le rapport pointe un certain nombre d’incohérences dans la position actuelle du Canada.

Malgré le refus de 2005, le Canada participe indirectement à la DAB américaine à travers le NORAD (Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord). En effet, depuis 2004, le Canada partage des informations sur les alertes aérospatiales dans le cadre du NORAD «pour le compte des commandements nationaux des États-Unis responsables de la défense anti-missiles».

Cela étant, le partage de renseignements et d’alertes ne fait pas du Canada un partenaire du programme à part entière. C’est pourquoi, comme avait pu l’expliquer le commandant adjoint du NORAD – le lieutenant-général Parent – le 2 juin dernier, le Canada n’est actuellement pas associé à la décision d’intercepter ou non un missile balistique qui aurait pour cible le territoire nord-américain. Le Commandement Nord des Etats-Unis «NORTHCOM» est seul décisionnaire en la matière.

C’est pourquoi les sénateurs veulent remédier à cette collaboration «déséquilibrée». Reprenant notamment les arguments du lieutenant-général Parent, le comité estime qu’ «en refusant de participer entièrement au programme américain de DAB, le Canada s’isole» d’autant que la défense antimissile est désormais aussi un sujet «OTAN» inscrit dans le concept stratégique de l’organisation et auquel le Canada a apporté son soutien.

 

De nombreuses questions en suspens

Pour le comité, il est temps de remédier à ces contradictions en concluant un accord avec Washington sur la participation canadienne au programme. Cependant, si le gouvernement compte suivre l’avis des sénateurs, un long processus de négociation devra d’abord être lancé avec Washington afin de pouvoir répondre à plusieurs questions cruciales parmi lesquelles:

  • Quelle sera la nature exacte de la contribution canadienne? S’agira-t-il d’une contribution directe (intercepteurs)? Indirecte (renforcement des capacités de surveillance)?
  • Quelles infrastructures seront nécessaires et quel serait leur coût?
  • Comment s’organisera la prise de décision au sein de la chaîne de commandement intégrée ainsi créée? Quel cadre législatif afin de garantir la capacité de «viser – tirer – viser»?
  • Quelles seraient les opportunités réelles pour le Canada en matière de recherche et développement?
  • Enfin, et surtout, comment s’assurer que le programme est techniquement au point alors que les essais d’interception en vol affichent un taux de réussite de 25% depuis le début de décembre 2008, et que les radars actuels sont incapables de faire la différence entre un missile entrant et des leurres ou des débris générés par l’interception d’un missile?

Après la publication du rapport, nul doute que le prochain essai américain, qui pourrait avoir lieu le 22 juin prochain, sera suivi de très près de ce côté-ci du 45e parallèle nord.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:20
Raytheon, Thales team to upgrade TOW missile

New variant will reduce cost, increase warfighter survivability

 

Jun 16, 2014 ASDNews Source : Raytheon Corporation

 

Raytheon Company (NYSE: RTN) and Thales have signed a 27-month development and five-year production agreement in support of future improvements of Raytheon's tube-launched, optically-tracked, wireless-guided (TOW) weapon system.

 

Thales has committed a £13.5M (~$20.2 million) investment in the design and qualification of two new TOW missile subassemblies that will address obsolescence, increase system fuze safety and reduce total missile cost.

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:47
photo Isabelle-Chapuis  - MBDA

photo Isabelle-Chapuis - MBDA

 

Salon Eurosatory 2014, Paris-Nord Villepinte, le 17 juin 2014 - Sagem

 

Sagem (Safran) vient de signer plusieurs contrats avec son partenaire MBDA, dans le cadre du programme MMP, futur missile moyenne portée (1) destiné au remplacement des missiles anti-char Milan de l’armée de Terre.

Ces contrats portent sur le développement et la production de l’autodirecteur bi-mode du missile et du Boîtier Optronique de Commande (BOC) des postes de tir. Ils prévoient la production d’une première tranche de plus de 1500 autodirecteurs et de 225 boîtiers optroniques à livrer à partir de 2016.

L’autodirecteur du futur missile MMP, développé au sein d’un GIE regroupant Sagem et MBDA, permet l’acquisition et la poursuite des cibles à travers une voie infrarouge non refroidie ou une voie visible. Il intègre une unité de mesure inertielle de conception et de fabrication Sagem, dont les informations alimentent à la fois l’autodirecteur et le missile pour les fonctions de pilotage et navigation.

Le boitier optronique de commande dispose d’un capteur infrarouge bi-champs haute définition doté de traitements d’images évolués, d’une voie vidéo (jour), d’un GPS, d’un compas magnétique, et en option, d’un télémètre laser. A travers cet ensemble de visée, le tireur disposera des images obtenues par les caméras du poste de tir et celles issues de l’autodirecteur du missile.

L’expertise de Sagem en matière d’optronique et de guidage réunie dans le système MMP autorise un engagement à très faible préavis, de jour comme de nuit. Répondant aux nouvelles exigences des forces en opérations, ces équipements optroniques et de guidage contribuent à la flexibilité du MMP avec de nombreux modes d’utilisation possibles : tir et oubli, ré-assignement du missile durant le vol par le tireur en mode « homme dans la boucle », accrochage de l’autodirecteur après tir.

Les boitiers optroniques et l’autodirecteur du MMP seront produits dans l’établissement Sagem de Poitiers et les composants inertiels sur le site de Montluçon.

Ces contrats consolident le partenariat de longue date établi avec MBDA dans le domaine des systèmes d’armes et de missiles, Sagem valorisant l’offre de son partenaire avec des technologies critiques en matière de viseurs, de caméras thermiques, d’imagerie infrarouge, de stabilisation de plates-formes et de navigation inertielle à haute précision. Sagem développe et produit les autodirecteurs infrarouges des missiles de MBDA, parmi lesquels Magic, Mica IR, et Mistral.

A Eurosatory (16 - 20 juin 2014), Sagem est présent dans le Hall 6 - Stand F80.

(1) Le programme MMP (Missile moyenne portée) fait l’objet d’un contrat de développement et de production notifié le 3 décembre 2013 par la Direction générale de l’armement à MBDA. Au titre de la loi de programmation militaire 2014-2019, 175 postes de tir et 450 missiles seront livrés. Le programme prévoit un parc total de 400 postes de tirs terrestres et de 2850 missiles. Sources : Ministère de la défense.

****

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.
Pour plus d’informations : www.sagem.com

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 15:50
MOD Minister announces FASGW(L) contract for Thales

 

Eurosatory, 16th June 2014 - Thales

 

Philip Dunne MP, Minister of Defence Equipment, Support and Technology, today announced that Thales has been awarded a contract worth €56 million (£48 million) from the UK Ministry of Defence (MOD) for the demonstration and manufacture of the Future Anti Surface Guided Weapon (Light) system.

 

The contract covers the development, qualification and integration of the FASGW(L) system – which comprises a five barrel launcher and a laser guidance system – for the Agusta Westland AW159 Wildcat helicopter, and provision of deployable test equipment.

 

FASGW(L) is designed to use Thales’s Lightweight Multirole Missile (LMM). LMM is a precision strike missile that can be fired from a variety of land, sea and airborne tactical platforms. It will provide the Royal Navy with a versatile, rapidly-deployable and highly-effective capability to defeat the threat from small ships and inshore attack craft.

 

The Minister made the announcement during a visit to Thales’s Belfast facility, where both LMM and the FASGW equipment will be manufactured. This significant contract will sustain up to 60 jobs at the site and will provide additional opportunities for the supply chain partners in the UK and overseas.

 

Accompanied by Victor Chavez, CEO of Thales UK, and David Beatty, Vice President of Advanced Weapon Systems for Thales UK, the Minister was given a tour of the Belfast facility and a briefing on the technologies, products and capabilities at the site.

 

Victor Chavez said, “Some 450 of Thales’s 7,500 UK workforce are based at the Belfast site and we are proud that the company is an important source of high-technology and highly-skilled employment in the region. We are delighted with this award of the FASGW(L) contract as it will deliver a leading-edge weapons capability to the Royal Navy to defeat conventional and asymmetric threats.

“Thales’s LMM is the first lightweight missile in the world to be designed to integrate onto tactical air, land and naval platforms and there is much global interest in the capabilities it can deliver. This contract award will provide a great boost for our overseas prospects, as it shows the trust that MOD UK has placed in Thales to deliver this new advanced weapon system”.

“This contract is great news for Thales and Northern Ireland. The 60 jobs sustained represent experts in Advanced Weapons system design and manufacturing, and I am pleased that a similar number of jobs will be sustained throughout the programme’s supply chain.
I want to give the Armed Forces the battle-winning equipment they deserve, and this highly complex weapon system will provide Royal Navy Wildcat helicopters with unparalleled strike capabilities. I take great pride that these missiles are being made in the United Kingdom”

Philip Dunne, Minister of Defence Equipment, Support and Technology.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:40
Missiles hypersoniques: la Russie a procédé aux tirs de démonstration

 

MOSCOU, 16 juin - RIA Novosti

 

La Russie a procédé en avril aux premiers tirs de démonstration des missiles hypersoniques qui dotent les systèmes anti-aériens Pantzir, a annoncé lundi à RIA Novosti le directeur général du holding Systèmes à haute précision Alexandre Denissov.

 

La Russie a lancé les recherches dans le domaine des armes hypersoniques il y des dizaines d'années. Actuellement, pratiquement tous les systèmes de missiles sol-air sont dotés de missiles hypersoniques capables de voler à Mach 3-4. Les recherches sont menées en vue de porter la vitesse à Mach 5-7.

 

"Les travaux dans ce domaine ont substantiellement avancé et sont passés de la phase de mise au point à celle des essais réels. En avril, nous avons procédé aux tirs de démonstration qui se sont déroulés sur le  polygone d'Achoulouk dans la région d'Astrakhan", a indiqué le responsable.

 

Selon lui, les missiles ont été tirés sur des cibles se déplaçant à une vitesse de 1.000 mètres par seconde.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:58
Eurosatory 2014 - Missile MISTRAL

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Système d'arme sol-air adopté par 26 pays

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:57
Eurosatory 2014 SAMP/T - MAMBA

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Système sol-air de moyenne portée/terrestre

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:50
Saab Signs Contract with Ireland for RBS 70 Upgrade

 

Jun 11, 2014 ASDNews Source : Saab AB

 

Defence and security company Saab has signed a contract with the Irish Defence Forces to provide upgrades to Ireland’s RBS 70 air defence missile systems. The order has a value of approximately SEK 40 million and includes deliveries of improved firing units, new simulators, night vision equipment and associated weapons support.

 

Ireland has requested updates to its RBS 70 systems. This recently-signed contract provides for new operator training simulators, upgraded fire units to support the BORC night-capable sight and the latest Bolide missile, new external power supplies plus a four-year support agreement. The Irish order underlines the continuous enhancement of RBS 70 system capabilities.

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:35
Un satellite espion pour mieux observer la Corée du Nord

 

SEOUL, 11 juin (Yonhap)

 

La Corée du Sud va construire un satellite espion utilisant des technologies développées localement pour mieux pouvoir observer la Corée du Nord, a indiqué ce mercredi l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA).

 

Le développement du satellite, qui sera capable de récolter des renseignements par imagerie sur la péninsule coréenne et dans la région, débutera l’année prochaine.

 

Cinq satellites seront déployés d’ici 2022, selon la DAPA, pour un budget d’environ 1.000 milliards de wons (983 millions de dollars). Ce projet s’inscrit dans le plan de réforme de la défense 2014-2030, selon lequel le pays doit se doter de cinq satellites d’ici 2022 pour surveiller la Corée du Nord.

 

«En plus de son rôle militaire, le nouveau satellite devrait aider à prédire et à mieux gérer les désastres naturels», a déclaré à des journalistes le porte-parole de la DAPA Baek Yoon-hyung.

 

Le gouvernement a également approuvé aujourd’hui le développement de missiles sol-air de longue portée (L-SAM), utilisant des technologies locales. Le système L-SAM, capable d’intercepter des missiles volant à 40km d’altitude ou plus, protégera le pays des missiles balistiques nord-coréens en phase terminale.

 

Le développement du système devrait s’achever vers 2018 et devrait entrer en production en 2023, selon la DAPA. Le budget alloué à ce projet est de 1.000 milliards de wons.

 

«Le L-SAM devrait grandement accroître la capacité de la Défense balistique et aérienne coréenne (KAMD) en nous donnant un système à plusieurs niveaux», a déclaré Baek.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:50
Une capacité antinavire pour l'Eurofighter ?

Une capacité antinavire pour l'Eurofighter ? L’intégration d'un missile antinavire est envisagée par Airbus Defence & space mais les travaux d'intégration ne seront pas lancés sans la demande ferme d'un client

 

11/06/2014 par Huberdeau Emmanuel – Air & Cosmos

 

Airbus Defence & Space envisage la possibilité d'intégrer un missile antinavire sur l'Eurofighter pour séduire de nouveaux clients à l'export

 

Peter Maute, directeur du Marketing d'Airbus Defence & Space, a annoncé avant-hier à Séville que l'intégration d'un missile antinavire est envisagée sur l'Eurofighter. Airbus DS étudie la possibilité de mettre en oeuvre depuis le chasseur européen, le missile Harpoon de Boeing ou les missiles plus légers Marte et Sea Brimstone de MBDA.

Cette initiative vise à mettre l'Eurofighter au même niveau que ses principaux concurrents en terme de lutte antinavire. En effet le F/A-18 de Boeing peut mettre déjà mettre en oeuvre le missile Harpoon, tandis que le Rafale de Dassault est équipé de l'AM-39 Exocet et que le Gripen de Saab peut embarquer le missile RBS-15.

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 07:20
Défense antimissile. (Archives/US Navy)

Défense antimissile. (Archives/US Navy)

 

2 juin 2014 par Benoît Maraval – 45e Nord.ca

 

Le lieutenant-général Alain Parent, commandant adjoint du NORAD (Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord) était auditionné lundi 2 juin par les sénateurs membres du comité permanent sur la sécurité nationale et la défense.

 

Le NORAD réalise en ce moment une évaluation stratégique complète, de l’analyse opérationnelle relative aux capacités du NORAD, à la réflexion sur son rôle et ses missions futurs ainsi qu’à l’évolution de sa structure de commandement, notamment dans le cadre de la défense antimissile balistique.

C’est justement sur la question du rôle du NORAD que l’attention des sénateurs s’est principalement focalisée : quelle place tient le Canada aujourd’hui dans cette structure en cas d’attaque par missile balistique et quelles seraient les conséquences d’une adhésion d’Ottawa au programme de bouclier antimissile américain ?

 

Ni «Star Wars» ni réel «bouclier»

Avant d’aller plus loin, il n’est sans doute pas inutile de repréciser ici que le programme antimissile balistique américain n’est ni la réalisation de « la guerre des étoiles » (au grand dam de certains fans), ni la mise en place d’un «bouclier» contre lequel viendraient se heurter les missiles assaillants. Contrairement à certaines inquiétudes, le programme ne porte pas en lui les germes d’une militarisation accrue de l’espace puisqu’il ne s’agit pas d’armer des satellites. Et ce que l’on entend par «bouclier» est le lancement d’un missile intercepteur qui, pour neutraliser le missile balistique ennemi, va déployer un «véhicule d’interception exoatmosphérique» qui entrera en collision avec le missile. La neutralisation résulte en réalité de la vitesse de la collision entre ces deux objets.

 

«Ca s’en va et ça revient»

Si les auditions des semaines précédentes avaient notamment permis au major-général Michael Day de souligner la vulnérabilité du Canada, le lieutenant-général Parent s’est attaché à préciser le fonctionnement séquentiel du NORAD et son articulation avec le Commandement Nord des États-Unis, le NORTHCOM.

Créée il y a 56 ans, NORAD est l’organisation bilatérale Canado-américaine qui surveille et protège l’espace aérien nord-américain. Dans le cas d’une attaque par missile balistique, la responsabilité en matière de commandement et de contrôle (C2) incombe tantôt au NORAD, tantôt au NORTHCOM, selon l’emplacement du missile à un moment donné de sa course.

Par définition, un missile balistique suit une trajectoire elliptique qui l’amène à traverser l’espace avant de retomber vers sa cible. Durant cette phase de vol balistique où le missile est au faîte de sa trajectoire, les prérogatives en matière de C2 sont transférées du NORAD (bilatéral) au NORTHCOM (États-Unis seulement). Il appartient dès lors aux autorités américaines, et à elles seules, de décider et d’engager une éventuelle procédure d’interception du missile. NORAD ne récupère le commandement qu’au moment où le missile pénètre à nouveau dans l’atmosphère et poursuit sa course descendante vers son objectif.

En pratique, ce va-et-vient en matière de commandement limite la participation du Canada à la prise de décision selon le lieutenant-général Parent. Il est vrai que cette participation permettrait selon lui une structure de « commandement et de contrôle totalement intégrée, de la phase de détection à celle d’interception ».

Il a par ailleurs ajouté que « cette participation [lui] permettrait d’être impliqué dans la prise de décision d’intercepter un missile balistique de la même manière que lorsqu’il s’agit d’un missile de croisière [pour lequel le NORAD est seul responsable] » avant de conclure, ironique, «Je n’aurais alors pas à quitter la pièce pendant la phase d’interception». S’il n’aurait pas physiquement à quitter la salle de commandement, le général serait effectivement réduit au rôle d’observateur silencieux au moment où pourrait être prise la décision américaine d’intercepter, ou non, un missile se dirigeant vers le territoire canadien…

Visiblement conquis par les récentes auditions de deux anciens ministres de la défense canadiens – Bill Graham et Dave Pratt – en faveur d’une adhésion canadienne, certains sénateurs ont mis en exergue ce qu’ils considèrent comme une relation déséquilibrée dans laquelle le Canada est actif au sein du NORAD dans la détection et l’identification d’un missile balistique (potentiellement porteur d’une charge nucléaire) mais est mis de côté dès lors qu’il s’agit d’intercepter le missile.

 

Au-delà de la technique, la politique

De nombreuses questions restent cependant en suspens et devront être abordées avec Washington si le gouvernement canadien décide de prendre part au programme.

  • La couverture géographique du programme: par définition le programme étant destiné à la protection du territoire des Etats-Unis (Alaska compris), le Canada n’est a priori pas protégé, même si, «certaines portions du territoire canadien sont couvertes» selon le lieutenant-général Parent, grâce à la définition d’une «zone tampon» par les autorités américaines. Les détails de cette zone tampon ne sont évidemment pas du domaine public…
  • L’emplacement des intercepteurs : où disposer les intercepteurs pour assurer une couverture totale des deux territoires ? «C’est simplement de la géométrie» assure le lieutenant-général Parent. Et pourtant, tant que les négociations n’ont pas encore débuté, les Etats-Unis n’ont aucune raison de préférer des installations qui assureraient une couverture géographique du territoire canadien dans son ensemble. À cet égard, l’indécision d’Ottawa pourrait coûter cher s’il fallait par la suite construire de nouvelles infrastructures.
  • Le mécanisme précis de prise de décision : comment garantir l’efficacité et la rapidité d’une décision politique d’intercepter ou non un missile pendant sa course exoatmosphérique ?
  • Les plans civils d’urgence à concevoir et harmoniser afin de gérer les conséquences d’une interception (chutes de débris).
  • L’évaluation de la menace: si, a priori, le Canada et les États-Unis partagent la même analyse de la menace, celle-ci devra être identique à l’avenir afin de garantir la cohérence du système.

Par bien des aspects, ces questions sont similaires à celles sur lesquelles tentent de s’entendre les 28 Etats membres de l’OTAN (et 28+1 avec la Russie) dans le cadre du développement des capacités de l’Alliance en matière de défense antimissile (un sujet sur lequel 45eNord.ca aura l’occasion de revenir prochainement).

Cette audition s’inscrivait dans le cadre d’une étude sur la situation des relations internationales du Canada en matière de sécurité et de défense. Les sénateurs doivent rendre leur rapport avant le 31 décembre 2014.

En tout état de cause, si le gouvernement fédéral revenait sur sa décision de 2005, une longue négociation devrait s’engager avec les États-Unis afin de garantir une relation d’égal à égal dans un programme dont on ne parle finalement «que» depuis une bonne cinquantaine d’années.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:56
Dissuasion nucléaire : pourquoi l'essai d'un missile M51 s'est terminé par un échec

On en sait un peu plus sur les raisons de l'échec de l'essai d'un missile M51 le 5 mai 2013 à partir du sous-marin Le Vigilant

 

30/05/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La direction générale de l'armement pointe des insuffisances graves dans la maîtrise de la qualité des industriels de la filière missile balistique pour expliquer l'échec de l'essai du M51 en mai 2013. Au-delà, les réductions d'effectifs et de budgets pourraient être très préjudiciables à cette filière de très haute technologie.

 

On en sait un peu plus sur les raisons de l'échec de l'essai d'un missile M51 le 5 mai 2013 à partir du sous-marin Le Vigilant. Ce tir avait pour objectif de qualifier le couple formé par le M51 et ce sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE). Ce missile a connu "un fonctionnement erratique dès son lancement avant de se mettre en auto-sûreté et de se détruire après une trentaine de secondes de vol", a précisé le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, lors d'une audition à l'Assemblée nationale début mai. Un échec bien évidemment classé secret défense et qui est resté longtemps une affaire lavée dans la famille de la dissuasion française. Laurent Collet-Billon a bien voulu donner quelques explications à cet échec lors cette audition :

"Une commission d'enquête a recherché les causes de cette défaillance. L'intégralité des événements techniques enregistrés a été analysée par les experts les plus chevronnés de la DGA qui avaient à leur disposition la totalité des plans concernés. Nous estimons que la reconstitution opérée est fiable et permet d'apporter des mesures correctives efficaces. Elle a également mis en évidence des lacunes dans les plans qualité des industriels. Nous y remédierons, même si un nouveau dispositif est difficile à mettre en place compte tenu de la faible cadence de production des missiles".

 

Les industriels dans le collimateur

Un échec que la DGA impute clairement aux industriels de la filière en général, et à Airbus Space Systems, en particulier. Cet échec a donc provoqué le départ de quelques responsables du progamme M51 au sein d'Airbus Space Systems, selon nos informations. Seul point de satisfaction dans cette défaillance : "au moins avons-nous pu constater que le dispositif de sauvegarde, sinon le missile, a bien fonctionné", a souligné le Délégué général.

"La réappropriation des capacités d'ingénierie des systèmes complexes est en effet l'une des préoccupations de la DGA", a souligné Laurent Collet-Billon. Après l'échec du sixième tir expérimental du missile M51, la DGA a demandé "aux services concernés d'Airbus Defence & Space des efforts accrus tant en matière d'ingénierie qu'en maîtrise de la qualité et de leurs sous-traitants. Ces faiblesses, que nos propres services « qualité » ont constatées, doivent impérativement être corrigées".

Pour sa part, le nouveau chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a relativisé cet échec en rappelant que "nous avons connu cinq succès et un échec - certes regrettable". Il estime donc que la crédibilité du missile, et donc de notre dissuasion nucléaire, n'est aucunement remise en question".

 

Des mesures correctives

Le patron des activités missiles balistiques au sein d'Airbus Defence and Space (ADS), Alain Charmeau, a rappelé lors d'une audition à l'Assemblée nationale mi-avril, que ADS avait "dégagé les ressources humaines nécessaires pour analyser très rapidement l'origine technique de l'échec du précédent essai, sans conséquences sur notre contribution à la posture de dissuasion ou à l'activité spatiale". Il a également rappelé la mise en service opérationnel du missile M51 et l'embarquement du premier lot de missiles sur le SNLE Le Terrible en 2010 "en respectant précisément les performances, le calendrier et les coûts prévus contractuellement".

Le rôle de la DGA, a-t-il expliqué, est "de vérifier que les maîtres d'œuvre n'imposent pas aux:PME des contrats qui les étrangleraient, notamment financièrement. Nous donnons aux maîtres d'œuvre une visibilité à l'horizon 2030 et au-delà ; nous voulons qu'ils procèdent de la même manière, dans une parfaite transparence, avec les entreprises sous-traitantes". Et de faire un tableau inquiétant de la situation sur la filière industrielle de la dissuasion, qui comprend plus de 450 industriels français, dont 140 fournisseurs directs et 40 maîtres d'œuvre de sous-systèmes, dont 25 % d'entre eux sont des PME ou TPE.:

"S'agissant de la maîtrise de l'ingénierie système, je me rends compte que, DGA exceptée, peu nombreux sont ceux qui maîtrisent la technique du missile balistique ; ce n'est pas sans poser problème. Les enquêteurs chevronnés qui ont analysé les causes de l'échec du tir d'essai de mai 2013 appellent à des efforts, à la fois dans le management et dans l'attention portée aux outils d'ingénierie système. Seule l'ingénierie système - et ses outils informatiques associés - nous permettront de gérer la complexité des interfaces et des évolutions successive des équipements, et d'assurer la démonstration de la sûreté nucléaire. La question intéresse le domaine civil, le fabricant du M51 étant aussi le constructeur des fusées Ariane".

 

Quelles explications à ce défaut de qualité ?

Peut-être faut-il chercher ce défaut de qualité dans la baisse continue du budget de la défense de ces dernières années. Pour tenir compte des perspectives économiques générales de la défense, Airbus Defence & Space a réalisé "des efforts importants pour réduire les coûts tout en améliorant en permanence la qualité de ses travaux", a expliqué Alain Charmeau. Mais avec moins peut-on toujours faire plus ? Pas sûr. "Airbus adapte fortement son outil industriel pour accompagner la baisse des crédits de développement tout en préservant au mieux les compétences clés", a-t-il souligné. Et d'avouer que "le seuil critique du maintien des compétences est aujourd'hui atteint".

Ainsi, "un travail conséquent a été mené avec la DGA au cours des deux dernières années pour permettre d'atteindre dans les prochaines années une baisse des coûts de 30 % pour le MCO (maintien en condition opérationnelle) du système d'arme, une baisse de plus de 20 % étant déjà acquise jusqu'en 2016, a-t-il précisé. Ce travail de réduction des coûts a aussi été réalisé sur les activités de production des missiles".

En outre, le patron d'Airbus Group, Tom Enders, demande quant à lui des réductions de coûts (pour atteindre les fameux 10 % d'EBIT) qui passent sur les trois prochaines années par "15 % de réductions des effectifs" de l'activité lanceurs et missiles balistiques qui intervient après une réduction de plus de la moitié de ses effectifs depuis une dizaine d'années. "Il s'agit d'une conséquence directe de la politique de réduction de coûts que nous menons pour améliorer notre compétitivité, notamment face aux lanceurs américains, ainsi que de la diminution des budgets de défense", a fait remarquer Alain Charmeau.

 

Où en est le programme M51 ?

Le Vigilant a repris ses patrouilles opérationnelles dès l'été 2013. Et selon le PDG de DCNS, Patrick Boissier, la modernisation du Vigilant a été terminée en juillet 2013. "Nous avons achevé en juillet 2013 une opération majeure et complexe pour la modernisation du Vigilant, avec l'adaptation du sous-marin au nouveau missile M51 et la mise en place un nouveau système de gestion de combat. C'est maintenant au tour du Triomphant de connaître la même IPER adaptation",  a-t-il expliqué aux députés de la commission de la défense mi-avril.

Le prochain tir d'essai du M51 devrait intervenir d'ici à la fin de l'année. "Le prochain tir de M51 est prévu dans moins d'un an", a avancé mi-avril Alain Charmeau. Les coûts associés à cet événement ont été financés par un étalement de programme. Et le patron d'Airbus Space Systems, François Auque, avait rappelé lors d'une conférence de presse mi-mai que "le calendrier de lancement du prochain missile est inchangé donc ça veut bien dire que le sujet a été traité". Sous-entendu, les problèmes du M51 ont été corrigés.

Sur le plan opérationnel, "après Le Vigilant qui a repris ses patrouilles opérationnelles à l'été 2013, le SNLE Le Triomphant est en cours d'adaptation à Brest et reprendra ses patrouilles en 2016, au moment de la mise en service opérationnelle du M51.2. Le SNLE Le Téméraire sera adapté au M51 dans la période 2016-2018", a pécisé le chef d'état-major des armées. Ce que confirme Alain Charmeau. "Il est prévu prochainement la livraison du troisième et dernier lot de missiles M51 et la mise en service d'une nouvelle version du M51 (le M51.2) afin de pouvoir équiper le missile des nouvelles têtes nucléaires TNO", a-t-il précisé. 

 

Et après ?

Selon le général de Villers, le missile M51.3, "qui vise à maintenir les capacités de notre composante océanique face aux défenses antimissiles les plus sévères, devra entrer en service au milieu de la prochaine décennie lorsque le M51.1 arrivera en fin de vie". C'est un dossier important pour Airbus Defence and Space. "Le sujet le plus lourd pour l'ensemble de la division, c'est la prise de commandes sur le M51.3, le contrat de développement du M51.3 qui là aussi est sur un calendrier qui est respecté pour le moment", a confirmé François Auque.

Sur la base de ces engagements financiers définis avec la DGA et après une longue phase de conception initiale qui "a permis de mettre en œuvre les approches plus récentes en matière de « design to cost », le développement de version M51.3 va ainsi pouvoir débuter cette année avec toutefois une montée en puissance étalée", a précisé Alain Charmeau. Cette nouvelle version du M51, qui concerne l'étage supérieur du missile et les moyens sols associés a pour but, d'une part, de traiter les obsolescences et, d'autre part, de répondre à l'échéance des dix prochaines années aux évolutions des besoins opérationnels : adaptation du système aux nouvelles charges utiles, précision et souplesse d'emploi en portée et pénétration.

 

Notification du M51.3 imminente

Selon Alain Charmeau, "le M51.3 devrait être notifié rapidement et assurera pour notre bureau d'études des charges réparties sur les dix prochaines années". Un développement comporte schématiquement deux phases, la première concernant la conception initiale par des ingénieurs système travaillant sur la simulation et les spécifications du système et du sous-système. Elle est achevée pour le M51.3. Une seconde phase plus concrète est consacrée à la définition détaillée, le dessin des pièces, les prototypes, les essais, l'intervention des équipementiers. Airus Defence & Space se trouvera dans cette phase "à partir de 2016 pour le M51.3", a-t-il affirmé

À plus long terme, "les travaux concernant le SNLE de troisième génération ont démarré, et des avant-projets sont esquissés par l'industrie, en étroite coordination avec l'EMA, la DGA et le CEA. D'ores et déjà, des choix ont été faits par le président de la République : ce SNLE embarquera à sa mise en service prévue au début des années 2030 le missile M51.3", a expliqué le général de Villiers.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:40
Défense antimissile: l'Occident réduit sa coopération avec la Russie (Moscou)

 

 

MOSCOU, 30 mai - RIA Novosti

 

Le feu rouge des organisateurs de la conférence internationale sur la défense antimissile à la participation de la Russie témoigne de la réduction du dialogue entre l'Occident et Moscou sur ce sujet, annonce vendredi le ministère russe des Affaires étrangères. 

 

"Nous notons que cette démarche s'inscrit dans la ligne générale de rupture du dialogue avec la Russie sur la défense antimissile mené ces derniers temps par les Etats-Unis et leurs partenaires au sein de l'Otan. Ils ont déjà pratiquement bloqué la discussion autour de ce sujet par les canaux politiques et militaires et il semble que maintenant ils réduisent les contacts au niveau de l'industrie et des experts", a indiqué le ministère dans un commentaire. 

 

"Cette politique d'autruche ne peut ne pas préoccuper dans le contexte du déploiement d'éléments du bouclier antimissile américano-otanien en Europe. Ceci risque de torpiller l'équilibre stratégique et la stabilité internationale", a ajouté la source. 

 

La diplomatie russe a précisé que Moscou avait proposé à plusieurs reprises à ses partenaires occidentaux de s'unir pour repousser d'éventuelles menaces balistiques. 

 

"Quoique ces offres restent d'actualité, il est difficile de les réaliser si une des parties rejette le dialogue. La situation qui s'est créée ne fait que confirmer nos conclusions sur la véritable destination du potentiel antimissile créé par les Etats-Unis et par leurs alliés", dit le ministère. 

 

Il a antérieurement été annoncé que les organisateurs de la conférence internationale annuelle sur la défense antimissile prévue les 17-20 juin à Mayence, en Allemagne, avaient décliné la demande de participation présentée par les Russes. Ils ont argumenté cette décision par "les difficultés récemment émergées" empêchant de créer des "conditions appropriées à la réception  des invités russes".

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:50
Réussite d’un double tir Mamba franco-italien

 

26/05/2014 Sources : DGA - Armée de l'air

 

L’armée de l’air française et l’armée de terre italienne ont réussi un double tir de leurs systèmes sol/air moyenne portée (SAMP), le 20 mai 2014, sur le site de la direction générale de l’armement (DGA) «Essais de missiles» à Biscarrosse. 

 

Les deux tirs de missiles Aster 30 ont intercepté avec succès deux cibles représentatives de drones.

Ce double tir constitue une nouvelle démonstration des larges capacités opérationnelles du SAMP, système également appelé Mamba par l’armée de l’air française. Pour la première fois, une campagne de tir conjointe entre opérationnels français et italiens s’est déroulée, permettant aux militaires italiens de réaliser leur premier tir de Mamba depuis le site de Biscarosse.

Le SAMP présente de nombreux atouts, notamment la défense de zone à 360 degrés, sa portée, l’agilité du missile, la modularité et la capacité à traiter simultanément tout type de cibles aériennes modernes.

Pour rappel, le premier tir opérationnel réalisé par l’armée de l’air avait été effectué par l’escadron de défense sol/air 4/950 « Servance » le 1erseptembre 2011. Lire la brève ici

 

 

Réussite d’un double tir Mamba franco-italien
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 09:35
New Zealand Contract Signed for MBDA’s Sea Ceptor


27/05/2014 MBDA

 

The New Zealand Ministry of Defence signed a contract on 21st May with MBDA for the provision of Sea Ceptor for the Local Area Air Defence element of the Royal New Zealand Navy’s ANZAC Frigate Systems Upgrade (FSU) project. This contract confirms the selection of the system by the RNZN for its ANZAC frigates that was announced in October 2013.

 

Steve Wadey, MBDA UK Managing Director and Group Executive Director Technical, said: “I am delighted that New Zealand has confirmed its selection of Sea Ceptor for the ANZAC FSU project. This first success in the global market outside the United Kingdom for Sea Ceptor is due not only to its advanced operational and through-life cost advantages, but also to the invaluable support provided by the UK Government and the Royal Navy during discussions with the New Zealand Ministry of Defence. Cooperation between the Governments and the Navies of the United Kingdom and New Zealand will continue to be important to delivering an excellent Sea Ceptor capability throughout the life of the project.”

Notes to Editors

The appeal of Sea Ceptor is creating significant interest in a number of markets around the world and its versatility makes it the ideal choice for the ANZAC upgrade. As an active radar system, Sea Ceptor does not require the dedicated tracker/illuminator radars on which semi-active systems depend. Sea Ceptor deploys the CAMM (Common Anti-air Modular Missile) which, due to its soft launch technology, requires no efflux management system. This minimizes the system’s mass and footprint thereby allowing for greater flexibility regarding ship installation positions. CAMM missile canisters are compatible with a wide range of vertical launch systems.

CAMM features in a family of next generation, all-weather, air defence weapon systems with applications for sea and land environments providing 360° air defence coverage against multiple simultaneous targets, both airborne and surface. This flexibility extends to installation options, a choice of launchers, including the widely used MK 41, and system compatibility with a range of sensors. Cost is a major advantage of CAMM and customers will benefit from a “10 year canister” solution for maximum ease of inventory service management and minimum through life costs.

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 17:50
Selcuk Yasar (left) and Thomas Homberg (right) signing the MoU on 70 mm guided rockets.

Selcuk Yasar (left) and Thomas Homberg (right) signing the MoU on 70 mm guided rockets.


23/05/2014 MBDA

 

MBDA Deutschland GmbH and Roketsan have signed a Memorandum of Understanding for a collaboration in manufacturing and integration of a 70mm guided weapon system.

 

Under the terms of the agreement signed at the ILA Berlin Air Show the two companies will initiate the exchange of business and technical information for a guided weapon system based on the 70mm rocket concept for the German UH Tiger. Both companies aim to provide a solution for an expected German Army requirement for this helicopter.

The MoU was signed by MBDA Deutschland GmbH Managing Director, Thomas Homberg and Roketsan CEO & President, Selcuk Yasar.

Thomas Homberg said: "The already existing cooperations between Roketsan and MBDA will be extended by this focused initiative. We are combining our competencies to jointly providing this required capability to the German Armed Forces."

Selcuk Yasar said: “We believe that with this cooperation we will be able to offer an enhanced weapon system to the German customer by bringing together the capabilities of Cirit, 2,75” Laser Guided Missile and MBDA Deutschland GmbH’s proven expertise on the platforms’ weapon management systems. We hope the result of this initiative will lead to a broader business cooperation between the two companies in the future.”

 

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 10:50
Réussite d’un double tir SAMP/T franco-italien (Video)

 

22/05/2014 DGA

 

L’armée de terre italienne et l’armée de l’air française ont réussi un double tir de leurs systèmes SAMP/T le 20 mai 2014 sur le site DGA Essais de missiles à Biscarrosse. Deux cibles représentatives de drones, deux tirs d’Aster 30, deux interceptions. Un succès.

 

Ce double tir a mobilisé des moyens importants de plusieurs centres de la DGA et constitue une nouvelle démonstration des capacités opérationnelles du système d’armes SAMP/T, en particulier sur le plan de l’interopérabilité. C’était également une double première : le premier tir d’un SAMP/T italien à DGA Essais de missile et la première campagne de tir conjointe entre opérationnels français et italien.

 

Baptisé "Mamba" par l’armée de l’air française, les atouts du SAMP/T sont notamment : la défense de zone à 360°, sa portée, l’agilité du missile, la modularité et la capacité à traiter simultanément tout type de cibles aériennes modernes.

 

La maîtrise d’œuvre du programme est exercée par le GIE Eurosam (MBDA, Thales).

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