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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 13:50
Britain, France extend joint research program funding

 

Oct. 22, 2015 By Richard Tomkins (UPI)

 

PARIS  -- Britain and France are extending their funding for cooperative research into missile technologies under development.

 

The funding is for the Materials & Components for Missiles Innovation Technology Partnership, or MCM ITP, between the countries and industry partners, such as European missile-maker MBDA.

 

The program is to help the countries weapons capability, strengthen their technological bases. It presently manages research of more than 121 technologies and the new funding will allow the addition of more.

 

"We are glad to witness the UK and French governments' commitment extended over the next two years," said Mark Owen, the head of the MCM ITP Program. "The call for new project proposals is now open on the MCM ITP website and will close 30 November 2015. This gives the opportunity for UK/FR organizations to access this funding, with any projects that are approved starting in September 2016."

 

The annual budget of the organization is more than $14.1 million a year in combined government and industry contributions.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:35
Airbus Helicopters va codévelopper et cofabriquer le futur hélicoptère léger d'attaque coréen (Crédits : Airbus Helicopters)

Airbus Helicopters va codévelopper et cofabriquer le futur hélicoptère léger d'attaque coréen (Crédits : Airbus Helicopters)

 

26/10/2015 Par Michel Cabirol, à Séoul – LaTribune.fr

 

Les industriels français ne partent pas favoris en Corée du Sud face à leurs rivaux américains et à l'émergence d'une industrie de l'armement sud-coréenne. Ils sont condamnés à faire des coups à l'image d'Airbus Helicopters.


Quand début novembre François Hollande atterrira le 3 novembre à Séoul pour l'année de la Corée en France, il ne sera pas trop embarrassé par les dossiers défense portés par les industriels de l'armement tricolores au pays du matin calme. Car la Corée du Sud reste encore très influencée par les Etats-Unis, notamment en matière de politique de défense. Et d'ailleurs Dassault Aviation en a payé le prix cher en 2002, Séoul rajoutant in extremis un critère politique pour faire triompher le F-15 face au Rafale, pourtant en tête à l'issue des évaluations techniques, financières et des offsets (compensations) réalisées par l'armée de l'air sud-coréenne.

Au salon aéronautique et de défense de Séoul (ADEX), qui a fermé ses portes dimanche, les Américains ont évidemment débarqué en force, emmenant même dans leur valise deux F-22 Raptor de Lockheed Martin, que les visiteurs ne pouvaient approcher à moins de 20 mètres. A moins de défier des Marines qui prenaient très à coeur leur job de cerbères... Ces fameux F-22 surprotégés ont pourtant été gênés lors de leurs démonstrations en vol par un voile de brume persistant en raison de la pollution, qui a enveloppé Séoul la semaine dernière. Bref, les industriels et l'armée américaine, qui ont exposé et/ou font voler tout ce que compte l'US Air Force dans ses rangs, ont fait tout ce qu'il fallait pour rappeler à leurs rivaux leur position hégémonique en Corée du Sud.

 

La montée en puissance de l'industrie coréenne

Vaincre la concurrence américaine n'assure plus un succès de fait. Car la montée en puissance de l'industrie sud-coréenne est aujourd'hui une réalité à laquelle va être de plus en plus confrontés les industriels occidentaux. Séoul a d'ailleurs déjà vendu son avion d'entrainement et de combat léger T-50 à quatre pays (Indonésie, Irak, Philippines et enfin Thaïlande). Le dernier rapport du cabinet d'experts IHS Janes, basé à Londres, présente également la Corée du Sud, qui a exporté pour 740 millions de dollars d'équipements en 2014, comme "l'étoile montante" des vendeurs d'armes en Asie.

Et ce n'est pas fini. Les Sud-Coréens veulent exporter les hélicoptères réalisés en partenariat avec Airbus Helicopters. C'est ce dernier qui a négocié des accords pour le Surion et est en train de le faire pour le programme LCH (Light Civil Helicopter) et LAH (Light Armed Helicopter). Si le Surion n'a pas jusqu'ici rencontré de succès à l'export, cela ne semble être qu'une question de temps... même s'il est étonnant que l'armée de l'air n'a pas profité d'ADEX pour le présenter aux délégations présentes.

En revanche, c'est déjà le cas pour MBDA qui se retrouve de plus en plus en compétition face à des missiles sud-coréens. En Colombie, Séoul a vendu dans le cadre d'un accord de gouvernement à gouvernement (G to G) des missiles antinavires dérivés du programme américain Harpoon de Boeing et embarqués sur des navires d'occasion sud-coréens. En revanche, la proposition sud-coréenne a été rapidement éliminée en Inde dans le cadre de l'appel d'offres sur des missiles antiaériens de courte portée Shorad (Short Range Air Defense).

 

Les Français condamnés à des coups d'éclat ?

Que peuvent donc espérer les industriels français dans un environnement aussi verrouillé par les Américains et face à la montée en puissance de l'industrie sud-coréenne? Elle peut jouer sur quelques-uns de leurs points forts. L'un des rares groupes à pouvoir contester les groupes américains, c'est Airbus Group avec Thales, qui a développé depuis plusieurs décennies un partenariat avec Samsung, racheté en avril dernier par Hanwha. En tout cas, le géant européen a réussi à devenir un fournisseur crédible auprès du ministère de la Défense sud-coréen, qui a récemment choisi les avions ravitailleurs A330 MRTT d'Airbus Defence and Space (quatre appareils) face à ceux de Boeing.

Surtout, Airbus Helicopters a réalisé par deux fois (2005 et 2015) "le casse du siècle" au nez et à la barbe des Américains en s'imposant comme le partenaire industriel de KAI (Korean Aerospace Industries) pour développer deux programmes majeurs pour l'armée sud-coréenne (l'hélicoptère de transport Surion, puis les versions civiles et militaires du LCH/LAH). François Hollande pourrait d'ailleurs visiter l'usine ultramoderne de KAI à Sacheon que les dirigeants d'Airbus Helicopters envient.

Enfin le constructeur de Marignane entraine derrière lui toute une série de fournisseurs, très intéressés de participer à ce programme en cours de développement, comme Turbomeca (groupe Safran), prêt à motoriser le LAH ainsi que le LCH avec la turbine Arriel, la PME Rafaut, présente à Adex et qui propose des pylônes pour accrocher les missiles du LAH, ou encore Nexter (canon de 20 mm). D'ailleurs, les industriels comptent sur un coup de pouce avec la visite de François Hollande en Corée du Sud. Notamment Turbomeca qui pourrait signer des accords à cette occasion.

 

Des opportunités dans l'espace et les missiles

Airbus Defence and Space (DS) nourrit de grandes ambitions dans l'espace. Il lorgne un projet de satellite radar (SAR) et surtout il pourrait proposer avec Thales un système de détection de départ de missiles balistiques à partir du programme spatial Spirale, un démonstrateur développé pour le compte du ministère de la Défense français. Les Sud-Coréens paraissent intéressés d'autant que les Américains semblent être hors de prix. Mais ils voudraient étendre le périmètre opérationnel de ce système à l'ensemble de la région alors que les Français ne proposent qu'une détection axée sur son voisin turbulent, la Corée du Nord.

Par ailleurs, Airbus DS attend le résultat d'une compétition dans les prochaines semaines portant sur un drone à voilure tournante positionné sur une frégate. Le groupe propose au ministère de la Défense sud-Coréen, qui a besoin de trois systèmes pour un montant d'une quinzaine de millions d'euros, le programme Tanan. Enfin, Séoul a exprimé une « marque d'intérêt » pour l'avion de transport A400M mais ce projet n'est pas encore inscrit dans les plans budgétaires du ministère de la Défense. A suivre ...

Pour sa part, le missilier MBDA, qui a vendu il y a une vingtaine d'année des Mistral, a bon espoir de vendre à nouveau en 2016 le missile de croisière allemand Taurus. Il lorgne un marché d'une centaine d'unités pour les mettre sous les ailes des F-15 sud-coréens. Et à plus long terme, il proposera le Meteor pour les F-35 de Séoul. En revanche, MBDA, qui souhaitait proposer son nouveau programme de missile antichar (Missile moyenne portée ou MMP) pour le mettre à bord du LAH, a dû baisser pavillon devant la volonté des Sud-Coréens de développer un programme national.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:50
Tir SAMP/T sur le site de DGA Essais de missiles à Biscarrosse

Tir SAMP/T sur le site de DGA Essais de missiles à Biscarrosse

 

16/10/2015 DGA

 

Dans le cadre de sa conférence multinationale annuelle sur la défense antimissile balistique, l’Agence américaine pour la défense antimissile (Missile Defense Agency), sur proposition du comité de programme international, a décerné le 6 octobre 2015 le « Technology Pioneer Award » aux équipes françaises et italiennes du système de défense aérienne élargie SAMP/T.

 

Ce prix récompense le succès du tir effectué le 6 mars 2013 par un missile Aster 30 Block 1 contre une cible représentative d’un missile balistique tactique de type SCUD, en interconnexion avec la chaîne de commandement de l’OTAN.

 

Ce tir avait pour objectif de montrer que la capacité de défense antimissile balistique du SAMP/T et son interopérabilité avec l’OTAN via l’utilisation de la liaison 16 lui permettent de s’intégrer dans une opération interarmées et interalliés.

 

Le tir a été réalisé au centre DGA Essais de missiles de Biscarrosse, conjointement par le quatrième régiment d’artillerie de Mantoue (Italie) et le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Il a mobilisé des moyens importants de plusieurs centres de la DGA et de l’OTAN, ainsi qu’une frégate Aegis américaine.

 

Les principaux atouts du SAMP/T sont notamment la défense de zone sur 360° ainsi que sa capacité à traiter simultanément tout type de cibles aériennes conventionnelles et balistiques de courte portée. Développé et produit par Thales et MBDA à travers le consortium Eurosam, en coopération entre la France et l’Italie, le système SAMP/T est en service dans ces deux pays qui l’apportent comme contribution au programme OTAN de défense antimissile balistique.

06.10.2015 Le  Technology Pioneer Award remis aux équipes françaises et italiennes du système de défense aérienne élargie SAMPT - DGACOMM - Paco Ben Amar

06.10.2015 Le Technology Pioneer Award remis aux équipes françaises et italiennes du système de défense aérienne élargie SAMPT - DGACOMM - Paco Ben Amar

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:35
photo MBDA Thierry Wurtz

photo MBDA Thierry Wurtz

 

Oct. 14, 2015 defense-aerospace.com

(Source: Yonhap; issued Oct. 13, 2015)

 

SEOUL --- A newly developed airborne missile by European missile manufacturer MBDA will provide South Korea with "air superiority" over North Korea and other powerful neighbors if they are loaded onto the F-35 combat fighters to be delivered to the country in the coming years, the firm's official said Tuesday.

Under a deal signed last year, South Korea will bring in 40 F-35A jet fighters, the fifth-generation platform with stealth capacities from Lockheed Martin, from 2018 to 2021 to better guard against North Korean threats.

The F-35A fleet will initially be equipped with the U.S.' AIM-120 Advanced Medium-Range Air-to-Air Missile (AMRAAM), but through software integration, the jet fighters could gain compatibility with MBDA's new missile Meteor, export sales executive Leo Alfano said in a press roundtable in Seoul.

The most notable of Meteor's functions is its superior no-escape zone, or operation range, which is about three times larger than that of the U.S. AMRAAM, Alfano said.

With Meteor's expanded range, three combat jets equipped with the missiles could cover the entire length of the inter-Korean land border, which is more cost effective despite the higher per-unit price of the Meteor, according to the MBDA official.

Asked how many combat jets are needed to perform the same job with AMRAAM missiles, he said about a dozen will be needed.

The introduction of the Meteor will provide South Korea with "air superiority" over the advancing air power of North Korea and other neighbors like China and Russia, he noted.

With funding from Britain, MBDA has developed the technology to integrate the European missile to the U.S.-made F-35 and if South Korea chooses to adopt it, MBDA will provide the integration technology, he said.

The Meteor is a strategic weapon developed under a six-nation joint program involving Britain, Germany, France, Italy, Spain and Sweden, to equip their fleets of Eurofighter Typhoons and F-35s.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:20
MEADS Capability Nodes

 

15 oct. 2015 by Lockheed Martin

 

Mature, network-ready MEADS end items and technology can add 360-degree capabilities to networked air and missile defense architectures. This version is updated to include video from the newest flight test.

Learn more

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 16:40
Both missiles are being tested on board the PAK FA - photo Rostec

Both missiles are being tested on board the PAK FA - photo Rostec

 

Oct 13, 2015 Sputnik

 

Images of several types of new air-to-surface missiles designed to arm Russian jets have emerged recently. The missiles are planned to equip Russian aircraft, including the PAK FA.

 

The missiles are known as X-59MK2 and X-58USHKE.

 

The first projectile is designed to destroy located stationary ground targets. The targeting system is combined: inertial and satellite gps/glonass. A self-targeting optical-electronic device is activated on the last stage of the flight trajectory. The missile flies at an altitude of 50-300 meters. The missile can carry warheads of two types: penetrating and cluster.

 

The second missile is equipped with self-directing navigational gear. It can fly three times faster than the speed of sound for a distance of 250 kilometers while carrying a 150-kilogram explosive warhead.

 

Both missiles are being tested on board the PAK FA. According to Commander Viktor Bondarev, the T-50 equipped with weapons is showing excellent results.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 12:35
Le premier SNLE indien va effectuer un essai de lancement de missile

 

12 octobre 2015. Portail Sous-Marins

 

Le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins indien, qui poursuit ses essais à la mer, effectuera ce mois-ci son premier essai de lancement de missile, indique de hauts responsables de la défense indienne.

 

L’objectif est de livrer l’INS Arihant à la marine indienne à l’occasion de la revue navale internationale prévue en février prochain à Vishakapatnam.

 

« Les essais effectués jusqu’à présent ont été réussis. Ce mois-ci, nous allons lancer un missile Nirbhay depuis le sous-marin. Ce lancement sera suivi par le lancement d’un autre type de missile, » indiquent les sources.

 

Nirbhay cruise missile launch photo Livefist

Nirbhay cruise missile launch photo Livefist

 

Le Nirbhay est un missile de croisière d’une portée de 1.000 km. Le 2è missile pourrait un missile balistique d’une portée d’environ 700 km.

 

Référence : Economic Times (Inde)

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:20
photo Raytheon

photo Raytheon

 

WASHINGTON, Oct. 13 By Ryan Maass   (UPI)

 

Raytheon announced major milestones bringing an upgrade of Patriot Air and Missile Defense System radar with Gallium Nitride-based Active Electronically Scanned Array radar closer to production phase. Raytheon is funding an upgrade to the Patriot radar as more advanced drones, aircraft, and ballistic missiles are likely to become a greater threat. The upgrade is a Gallium Nitride-based AESA technology, which uses three antenna arrays mounted on a mobile radar, allowing coverage in all directions. Ralph Acaba, vice president of Integrated Air and Missile Defense at Raytheon's Integrated Defense Systems business, says the upgrade will balance more coverage with mobility.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 06:55
Napoléon passe en revue la Garde impériale à Iéna - Horace Vernet (1836)

Napoléon passe en revue la Garde impériale à Iéna - Horace Vernet (1836)


14.10.2015 source SHD
 

14 octobre 1066 : bataille d’Hastings (Angleterre). Guillaume, duc de Normandie a débarqué depuis deux semaines dans le Sussex et a fait construire une place forte dans l’urgence afin d’attendre le retour du roi Saxon Harold. Ce dernier vient d’écraser les forces Viking (roi norvégien Harald) débarquées dans le Nord de l’Angleterre à hauteur de York. Fatigués, par l’aller-retour qu’imposent ces deux débarquements, les 7500 combattants Saxons surprennent par leur bonne tenue dans le début du combat qui s’engage. Les 7000 Normands sont presque vaincus en fin de matinée. La rumeur de la mort du duc de Normandie se propage dans les rangs et terrasse psychologiquement les envahisseurs. Guillaume se place alors sur le devant des troupes pour se faire reconnaitre et conduit un nouvel assaut. Cependant, c’est l’action « commando » de quatre de ses chevaliers contre Harold (roi saxon) qui est décisive : ayant percé intentionnellement la ligne de défense juste devant lui, ils le tuent et provoquent la débandade saxonne. Guillaume est couronné roi d’Angleterre en décembre.

 

14 octobre 1543 : Barberousse hiverne à Toulon avec sa flotte. Suite à l'accord passé entre Soliman et François Ier, le corsaire musulman passe l'hiver à Toulon d'où la population a été évacuée. Cette alliance de revers connue sous le nom de Capitulations (signature entre 1528 et 1536) vise  à affaiblir la maison d'Autriche et instaure dans les faits, la vocation de la France à protéger les chrétiens d'Orient.

Note RP Defense : lire François Ier, l'Islam et la mer - CESM

 

14 octobre 1702 : victoire de Friedlingen (Allemagne). Le duc de Villars bat les Impériaux du prince de Bade et gagne ainsi son bâton de maréchal.

 

14 octobre 1806 : victoires d’Iéna et Auerstadt (Allemagne). Napoléon à Iéna et Davout à Auerstadt anéantissent la réputation de l’armée prussienne mise en déroute. Murat s’illustre en rattrapant à Weimar l’artillerie et la logistique prussienne en fuite. La reine Louise de Prusse, "âme damnée" de la guerre, parvient toutefois à s'enfuir par une porte de la ville alors même que les Français entrent par l'autre. Cette double victoire ouvre la route de Berlin. Clausewitz quant à lui est fait prisonnier à Auerstadt.

 

14 octobre 1918 : Adolphe Hitler est blessé (Belgique-Ypres). Affecté au 16ème régiment d'infanterie bavarois, le caporal Hitler est blessé au front pour la deuxième fois. Une attaque britannique au gaz moutarde sur le saillant d'Ypres le rend momentanément aveugle. Il est évacué sur un hôpital en Poméranie où il apprendra la capitulation allemande.

 

14 octobre 1939 : le cuirassé Royal Oak est coulé à l'ancre par un sous-marin allemand dans Scapa Flow (iles Orcades - Ecosse).  L'amiral Donitz commandant la flotte allemande veut frapper fort dès l'entrée en guerre et ordonne une opération spectaculaire contre la base britannique. L'U47 du commandant Prien parvient à pénétrer de nuit dans Scapa Flow malgré les courants très forts et les obstacles destinés à la protéger des attaques de sous-marins. Curieusement, l'explosion de la première torpille n'alerte pas les britanniques qui pensent plutôt à un accident. Ce n'est que 10 minutes plus tard, lors de la seconde salve que la chasse au sous-marin est lancée. Prien parvient à s'échapper. Churchill dans ses mémoires de guerre lui rend hommage, considérant que l'attaque est un fait d'armes de l'ennemi. Churchill était à ce moment ministre de la marine et venait d'inspecter les défenses de Scapa Flows...

 

14 octobre 1944 : suicide de Rommel (Allemagne - Herrlingen). Le maréchal Erwin Rommel se suicide sur ordres de Hitler qui lui tient rigueur de liens entretenus avec les officiers ayant attenté à sa vie. En contrepartie, sa réputation et sa famille sont préservées. Il a même droit à des funérailles nationales, le décès étant présenté comme la suite d’une embolie pulmonaire.

 

14 octobre 1962 : découverte de rampes de missiles à Cuba. Un avion espion U2 repère 36 missiles SS-4 capables chacun de délivrer 1 mégatonne à 2000 km. Les USA sont à portée de tir nucléaire des soviétiques en quelques minutes.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 06:30
Test de missile: Téhéran a probablement violé une résolution de l’ONU (Maison Blanche)

 

13.10.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Le test par l’Iran d’un nouveau missile longue portée guidé a probablement été effectué en violation d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, a estimé mardi la Maison Blanche.

 

« Nous avons de fortes indications selon lesquelles ce test de missile a violé une résolution du Conseil de sécurité », a déclaré Josh Earnest, porte-parole de l’exécutif américain. « Malheureusement, ce n’est pas nouveau », a-t-il ajouté, le département d’Etat précisant de son côté qu’il entendait soulever la question à l’ONU.

L’Iran, qui possède plusieurs types de missiles d’une portée de 2.000 kilomètres capables d’atteindre Israël, a annoncé dimanche ce test d’un nouveau missile sans toutefois en préciser la portée exacte.

 

Suite de l'article

 

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 16:50
Buk M1 Missiles

Buk M1 Missiles

 

13.10.2015 45eNord.ca (AFP)
 

L’enquête internationale menée par les Pays-Bas a conclu que le vol MH17 avait été abattu par un missile sol-air de type BUK tiré depuis une zone de l’est de l’Ukraine contrôlée par des rebelles prorusses, une version contestée depuis Moscou.

 

Ces conclusions pourraient exacerber les tensions entre l’Occident et Moscou, déjà délétères en raison du conflit dans l’est de l’Ukraine et sur fond de désaccord sur l’implication de la Russie en Syrie.

«C’était un missile BUK qui a touché la partie supérieure gauche du cockpit avec des milliers de fragments», a déclaré Robby Oehlers, un des proches des 298 victimes, après une réunion à La Haye (ouest) lors de laquelle les familles ont été informées, à huis clos, des résultats de l’enquête.

«Ils nous ont montré les fragments qui étaient à l’intérieur de l’avion», a-t-il ajouté, en amont de la présentation officielle à la presse, qui a débuté à partir de 13 h 15 (7 h 15, heure de Montréal) à la base aérienne de Gilze-Rijen.

Quelques heures avant la publication officielle du rapport sur les causes de l’écrasement par le Bureau d’enquête néerlandais pour la sécurité (OVV), le quotidien néerlandais Volkskrant avait lui aussi rapporté la conclusion sur l’utilisation du missile de fabrication russe.

Citant trois sources «ayant contribué à la finalisation du rapport», le Volkskrant assure que ce dernier contient des cartes montrant plusieurs endroits d’où le missile a pu être tiré, tous situés dans une zone contrôlée par les rebelles.

Le Boeing 777 de la Malaysia Airlines avait été abattu le 17 juillet 2014 dans l’est de l’Ukraine alors qu’il reliait Amsterdam à Kuala Lumpur.

«Ils nous ont dit qu’il y avait 0 % de chances que les gens se trouvant à l’intérieur aient eu conscience de ce qui se passait», a précisé M. Oehlers.

«On voyait de la tristesse dans la salle», a-t-il ajouté au sujet de la réaction des proches : «il n’y avait pas un bruit».

 

«Par erreur»

Le rapport doit déterminer les causes de l’écrasement, mais pas qui a «appuyé sur la gâchette», un élément qui relève de l’enquête pénale.

Pourtant, deux des sources citées par le Volkskrant estiment que les éléments contenus dans le rapport vont dans le sens d’une implication russe. «Je soupçonne une aide de la part de militaires russes», a déclaré l’une d’elles.

«Le BUK a de toute façon été développé et produit en Russie, et on peut partir du principe que les rebelles ne savent pas utiliser eux-mêmes un tel appareil», a ajouté la même source.

L’Ukraine et les États-Unis affirment que l’appareil a été abattu par les séparatistes prorusses grâce à un missile sol-air de type BUK fourni par la Russie.

Selon les analystes, les séparatistes auraient abattu le Boeing 777 «par erreur», pensant avoir pris pour cible un avion militaire ukrainien.

Moscou rejette ces accusations et pointe du doigt les forces ukrainiennes.

 

«Choses étranges»

À Moscou, le fabricant des missiles BUK a rejeté, lors d’une conférence de presse mardi, les conclusions de l’OVV, et ce après avoir réalisé «une expérience» consistant à abattre un vieil avion.

Une «expérience en conditions réelles démentait complètement la version des Néerlandais à propos du type de missile utilisé et de l’endroit depuis lequel il a été tiré», a annoncé lors d’une conférence de presse Ian Novikov, le PDG de Almaz-Anteï.

«C’est assez remarquable qu’ils disent ne pas être d’accord avec un rapport qui n’a pas encore été présenté publiquement», a de son côté commenté le directeur de l’OVV Tjibbe Joustra après avoir présenté le rapport, à huis clos donc, aux familles des victimes.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait déjà affirmé lundi qu’il existait de «nombreuses choses étranges» au sujet de l’enquête, dont le fait qu’elle n’ait pas été menée par l’Organisation de l’aviation civile internationale.

Outre les causes de l’écrasement, le rapport abordera également la longue attente des familles avant de recevoir une confirmation du décès de leurs proches et le survol de zones de conflit par les lignes commerciales.

Les familles des victimes espèrent que le rapport permettra de maintenir la pression pour arrêter et juger les responsables. Lors de la présentation du rapport devant la presse, elles ont pu également examiner la reconstruction partielle de l’avant de l’appareil.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 16:30
Rebels say US-made missiles turning tide against regime

 

Oct 13, 2015 Spacewar.com (AFP)

 

Beirut - American-made anti-tank missiles are turning the tide against the Syrian regime and allied forces in a major battle in the country's centre and northwest, rebel groups said Tuesday.

 

Non-Islamist opposition factions say they are using the US-made TOW missiles to halt a Syrian army advance that is backed by Russian air strikes in the provinces of Hama and Idlib.

 

The deliveries are distinct from ammunition packages that a US-led coalition airdropped to Arab rebel groups in northeastern Syria late Sunday to bolster the fight against the extremist Islamic State group.

 

"These rockets have played an important role in stopping the fierce attack by the Syrian regime and its Russian ally," said Asaad Hanna, spokesman for the non-Islamist Division 101.

 

"We are using the (TOW missiles) more now to turn up the heat on the front lines," Hanna told AFP.

 

According to the Syrian Observatory for Human Rights, non-Islamist groups in central Syria have been receiving increased amounts of TOWs in the past four days.

 

Observatory head Rami Abdel Rahman said that rebel commanders were telling their units to "attack any soldier you see using TOW missiles as we have a blank cheque" with supplies so plentiful.

 

In 2014, rebel groups vetted by the US received TOW missiles for use in the provinces of Idlib, Aleppo, and Latakia.

 

Ahmad al-Shuhub, spokesman for the Fursan al-Haq rebel brigade, told AFP the current support was coming from the US-led military based in Amman.

 

Shuhub said the missiles had allowed the rebels "to respond to the Syrian army's advance".

 

And Lieutenant Colonel Ahmad Saoud, spokesman for Division 13, said the TOW missiles "have determined the battle".

 

"Whatever we are want, they are giving it to us," Saoud said, adding that his group's situation in terms of ammunition and weapons "is fantastic".

 

"The TOW missiles are the central and vital player in determining the battle between us and Russia, Iran, and Syria."

 

According to the Observatory, Division 13's base in the northwestern province of Idlib was targeted by Russian strikes last week.

 

Russia began its air war in Syria on September 30, saying it was targeting the Islamic State group and other "terrorists".

 

The strikes have been concentrated in Hama and Idlib, often striking Islamist and other rebels instead of IS.

 

Russian air support in northern parts of Hama province has helped a Syrian army ground operation retake some villages in the area.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 07:30
Emad ballistic missile  (YouTube)

Emad ballistic missile (YouTube)

 

TEHRAN, Oct. 12 (UPI)

 

Iranian state media reported the first successful test of the country's new long-range strike missile, the Emad, on Sunday. Iran's defense ministry has released photos of the missile's launch, but no details of the new weapon's capabilities. CNN reports the Emad (Pillar) is a surface-to-air missile designed by Iranian experts. It is the country's first missile that can be precision-guided to reach its target. Iran's state media, IRNA, said the Emad is "capable of scrutinizing the targets and destroying them completely."

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 11:40
Missiles de croisière russes : quelles significations en Syrie et au-delà ?

 

par Arthur Le Chardon - echoradar.eu
 

Le tir de 26 missiles de croisière russes depuis la Caspienne revêt plusieurs significations stratégiques.

 

1/ Il s’agirait de SS 30 N. Chose surprenante comme l’a récemment signalé le Fauteuil de Colbert. Disons que si on en connaissait l’existence, on avait peu de détails sur leur portée et leur mise en service. C’est désormais chose faite, bien que certaines caractéristiques demeurent floues (notamment leur altitude de vol, donc la possibilité de leur détection). Autrement dit, l’effort de technologie de défense, entamé par la Russie en 2000, porte ses fruits.

 

2/ Les conséquences en terme de stratégie navale sont également grandes. La Caspienne, que personne ne considérait avec attention, devient désormais une « mer » à l’importance stratégique. La petite flottille russe de la mer Caspienne, que beaucoup d’analystes mentionnaient pour mémoire, revêt subitement beaucoup plus d’importance, que ce soit au Moyen Orient mais aussi en Asie centrale… Bref, une frégate et trois corvettes ont de la valeur stratégique et pas simplement tactique.

 

3/ Il semble, à bien regarder la vidéo publicitaire diffusée par les Russes (pas mauvais en Strat Comm, au passage) que les tirs ont été effectués du sud de la Caspienne. Soit dans les eaux iraniennes, soit dans celles du Turkménistan. Dans le premier cas, cela signifie un accord évident avec Téhéran. Dans le second, cela ne risque pas d’arranger la paranoïa du régime d’Achgabat…

 

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 11:50
Polish Air Force Acquires Missiles for the MiG-29; Ukrainian Contractors May Place Their Offers Too

A German air force MiG-29 fires an R-27 radar-guided missile. The Polish air force is looking to buy 40 such missiles to maintain the capabilities of its own MiG-29s, and says it will allow Ukrainian suppliers to compete. (Luftwaffe photo)



Oct 09, 201 defense-aerospace.com

(Source: Defence24.com Poland; posted Oct 09, 2015)

 

Poland’s Armament Inspectorate announced that it has begun a procedure to acquire radar guided R-27R1 missiles, used as the main armament of the Polish MiG-29 fighters. Ukrainian manufacturers are allowed to submit offers as well.

The procedure concerns procurement of 40 R-27R1 missiles. This type of weaponry is the basic armament of the MiG-29 fighters used by the Polish Air Force. The missile is a semi-active radar-guided weapon used against airborne targets at close and medium ranges, in any weather conditions, by day and night, in any direction. This type of missiles requires the launch aircraft to continuously track the target with its radar.

According to the available information, R-27R1 missiles are tailored to destroy airborne targets at distances beyond 50 km, however, the maximum range is dependent on the manoeuvres implemented by the target (approaching, going away, manoeuvring). The Armament Inspectorate notes that the missiles should belong to “Category One”, and they should be manufactured not more than one year before initial delivery.

The manufacturer is required to guarantee the usability period for the R-27R1 missiles of at least 96 months (if missiles are hermetically sealed) and for another 60 months, once the weapon is unpacked.

The acquisition procedure is going to be realized in line with the Public Procurement Law. The procurement may be realized by contractors whose seat is located within the territory of the European Union, European Economic Area or within the territory of a country with which the Polish, or the EU authorities, concluded an agreement regarding the defence and security procurement. The Armament Inspectorate notes that, besides the companies from the above-listed states, potential contractors from Ukraine may also submit their offers.

R-27R1 missiles, as well as other derivatives of the R-27 missile, are being offered by the Ukrainian Artem company which supplied the missiles, referred to by NATO as AA-10 Alamo, to India.

Procurement of the missiles shows that Poland is willing to maintain the full scope of capabilities of the MiG-29 jet fighters. This class of missiles is not usually used in the Air Policing operations, whether in Poland of in Baltic Air Policing. In case of the MiG-29 fighters participating in the Baltic Air Policing operation, they were always armed with the short range R-60MK or R-73E missiles.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 18:40
Tir de missile Kalibr-NK en mer Caspienne. Source : twitter.

Tir de missile Kalibr-NK en mer Caspienne. Source : twitter.

08.10.2015 Le Fauteuil de Colbert

 

Le portail des forces navales de la Fédération de Russie (ou RusNavyIntelligence pour les intimes) le remarque avec finesse : pour célébrer l'anniversaire de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, la flottille de la mer Caspienne tirait - officiellement - une salve de 26 missiles de croisière. Le fait d'armes est triplement symbolique : Poutine est l'homme qui a décidé de redresser la puissance maritime Russe depuis le drame du Koursk, il joue les cartes Russes sans faute depuis la crise ukrainienne et c'était son anniversaire.
 

Rendons à César ce qui est à César : le souverain de la Russie s'offre la troisième marche du podium, c'est-à-dire que la Marine russe s'illustre ainsi comme la troisième marine du monde à avoir mis en œuvre des missiles de croisière au cours d'une opération extérieure, derrière l'US Navy et la Royal Navy. Sachant que cette dernière ne dispose encore et toujours que de MdCN tirés depuis sous-marins et n'a pas encore arrêtée ses choix pour équiper ses destroyers et frégates. 

 

C'est une première manifestation d'ordre stratégique qui, au passage, place les forces navales russes devant la Marine nationale qui n'a toujours pas reçu ses MdCN ni prononcé l'admission au service actif de l'Aquitaine (reçu en 2012). La Royale est la première à avoir tiré un missile de croisière depuis un navire de surface... au cours d'un exercice. Les Russes sont les premiers à le faire en opération. Une sorte de camouflet au regard de l'activisme de la diplomatie française pour frapper en Syrie.

En tout premier lieu, il convient de tenter de revenir sur le déroulement de l'opération. Une division de la flottille de la mer Caspienne, c'est-à-dire "la frégate Dagestan (Projet 11661K), et les corvettes lance-missiles Grad Sviazhsk, Uglitch et Velikiy Ustiug (Projet 21631)" auraient tiré 26 missiles de croisière sur 11 cibles en Syrie, pour un vol d'environ 1500 km.

 

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 11:55
Les experts de la discrétion radar

 

06.10.2015 par ONERA

 

La furtivité en toute discrétion

La furtivité, c’est-à-dire le fait d’être invisible ou peu identifiable aux radars, est une qualité très recherchée des aéronefs militaires.

L’ONERA a commencé en 1975 des études en vraie grandeur sur des missiles (missiles de croisière, ASMP…). Plus tard, l’ONERA se dotait de deux chambres anéchoïques, Camera et Babi, destinées à caractériser les échos radar dans le but de réduire les signatures des aéronefs. Les bases de données qui y sont produites fournissent un socle fiable pour la validation des logiciels de simulation « maison ».

Ces installations ont vu se succéder des missiles comme l’ASMP ou l’Apache-Storm Shadow, des hélicoptères (Gazelle, Tigre), des avions (Rafale) et des drones.

L’ONERA est aussi l’expert de la DGA sur ce thème et participe aux évaluations en vol des signatures radar des différents aéronefs, comme récemment le Neuron.

 

Éoliennes vs radars : les retombées civiles de la furtivité

Les parcs éoliens fleurissent sur le territoire national et il y en a bien davantage à l’étude. Selon leurs implantations, les nouvelles installations sont susceptibles de perturber les radars existants, qu’ils soient météorologiques, aéronautiques, civils ou militaires. Des permis de construire peuvent alors être refusés, sans réelle base objective. Et les tribunaux sont souvent sollicités !

Aussi la DGA a demandé à l’ONERA, son expert signature et furtivité, de développer le logiciel de simulation Dempere, permettant aux radaristes de trancher objectivement sur les implantations futures, selon la discrétion des éoliennes au radar.

L’ONERA met également son expertise au profit des constructeurs d’éoliennes en adaptant les pales pour les rendre « furtives ».

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:30
Corvette lance-missiles Veliki Oustioug (projet 21631)

Corvette lance-missiles Veliki Oustioug (projet 21631)

 

07.10.2015 sputniknews.com

 

Le ministère russe de la Défense a publié mercredi une vidéo montrant la première utilisation en combat de ses missiles de croisière Kalibr, concurrents des Tomahawk américains.

 

Quatre navires de guerre russes ont tiré mercredi 26 missiles de haute précision Kalibr-NK, concurrents des Tomahawk américains, contre les sites du groupe terroriste Etat islamique (EI) en Syrie, a annoncé le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou au président Vladimir Poutine.

 

"La Flottille de la Caspienne a rejoint mercredi l'aviation russe qui lutte contre les terroristes. Quatre navires ont tiré 26 missiles de croisière embarqués Kalibr qui ont détruit 11 cibles" à une distance de 1.500 kilomètres, a indiqué M.Choïgou.

 

Les missiles ont notamment frappé des usines de production d'obus et d'explosifs, des postes de commandements, des dépôts de munitions, de combustible et d'armes, ainsi que des camps d'entraînement des terroristes.

 

La mission a été accomplie par la frégate Daghestan (projet 11661K) et les corvettes lance-missiles Grad Sviajsk, Ouglitch et Veliki Oustioug (projet 21631). La frégate Daghestan, le premier navire russe à s'être doté des Kalibr-NK, a été aussi la première à tirer ces missiles contre les terroristes de l'EI.

 

Selon un responsable de l'industrie de défense russe, "il s'agit de la première utilisation de ces missiles en combat réel. Les tirs précédents de missiles Kalibr ont eu lieu dans le cadre d'exercices et de tirs d'entraînement".

 

"Les Kalibr ressemblent à peu près aux missiles de croisière embarqués américains Tomahawk. Mais le système russe est plus récent, il comprend des missiles plus variés, y compris supersoniques, antinavires et autres. Les missiles russes ont en outre une plus grande portée", a ajouté le responsable.

 

Le missile de croisière à haute précision Kalibr-NK est destiné aux navires de surface. Selon les militaires, il a une portée d'au moins 2.600 km pour les cibles terrestres et de 350 km pour les cibles navales. La famille des missiles Kalibr (code Otan: SS-N-27 Sizzler) comprend en outre une version pour sous-marins, Kalibr-PL, qui équipent notamment le sous-marin nucléaire K-560 Severodvinsk (projet 885 Iassen).

 

Les forces aériennes russes effectuent, depuis le 30 septembre, des frappes ciblées contre les sites de l'EI en Syrie à la demande du président Bachar el-Assad. Le groupe aérien comprend une cinquantaine d'avions dont des Su-24M, des Su-25 et des nouveaux Su-34 polyvalents.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:20
Tomahawk Block IV cruise missile photo USS Gridley / US Navy

Tomahawk Block IV cruise missile photo USS Gridley / US Navy

 

SAN NICOLAS ISLAND, Calif., Oct. 6 (UPI)

 

The U.S. Navy's networked Tomahawk Block IV cruise missile has demonstrated new capabilities in a special test conducted with missile-maker Raytheon. In the test, a missile was launched from the destroyer USS Gridley carrying a camera, and captured battle damage indication imagery and then transmitted the image to fleet headquarters with a two-way UHF SATCOM datalink. The missile then engaged in a loiter pattern to await further instructions. Strike controllers at the U.S. Fifth Fleet headquarters in Bahrain retargeted the missile to a new aim point on a Navy range off the coast of California, which it successfully struck.

 

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 06:20
Lockheed Martin's PAC-3 MSE interceptor at launch. Photo: Lockheed Martin.

Lockheed Martin's PAC-3 MSE interceptor at launch. Photo: Lockheed Martin.

 

Oct. 6, 2015 By Richard Tomkins (UPI)

 

Lockheed Martin delivers first enhanced PAC-3 missile interceptors to the U.S. Army.

 

DALLAS-- The U.S. Army has received its first enhanced range and improved mobility Patriot 3 interceptor missiles from Lockheed Martin. The Patriot Advanced Capability Missile Segment Enhancement, or PAC-3 MSE, interceptors were delivered Oct. 5, the company said, but the number involved was not disclosed. "We are proud to deliver these interceptors to the U.S. Army and are confident the men and women of the armed forces can count on the PAC-3 MSE when it matters most," said Scott Arnold, vice president of PAC-3 programs at Lockheed Martin Missiles and Fire Control.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
Modélisation 3D temps réel de l’environnement pour la navigation autonome des drones

 

06.10.2015 par ONERA

 

A l’ONERA, les drones naviguent à vue

Il y a deux sortes de drones aériens : ceux évoluant en altitude selon les règles de la navigation aérienne et ceux évoluant près du sol. Ces derniers sont dotés d’un mode de vision embarquée très spécifique.

Le drone doté d’une vision 3D et de capacités de calcul temps-réel construit son environnement sous forme d’un modèle 3D, dans lequel il évolue en y évaluant visuellement sa position. Il peut prendre des décisions et élaborer lui-même les commandes de navigation, en fonction des objectifs de sa mission.

A partir de composants du marché – drone léger quadri-rotor, caméras miniatures, ressources de calcul embarquées – les chercheurs de l’ONERA se sont lancés dans la course internationale à l'autonomie de la robotique aérienne et se retrouvent au meilleur niveau mondial avec un savoir-faire essentiellement concentré dans le logiciel : reconstitution 3D, navigation, commande...

Les secteurs d’application sont très variés : surveillance et intervention sur les infrastructures SNCF, dans les transformateurs EDF, pour les militaires, le bâtiment, les ouvrages d’art, l‘archéologie…
 

L’auto-directeur du missile Scalp/Storm Shadow

L’ONERA a mis son savoir-faire en matière de traitement d’image et de reconstitution 3D au service de la défense, bien avant l’engouement pour les drones que nous connaissons actuellement.

Ainsi, de 1992 à 2000 , les spécialistes ONERA ont participé, pour la DGA et l’industriel MBDA, aux phases de définition, de conception et de qualification par simulation de l’auto-directeur du missile MBDA Scalp/Storm Shadow.

Le guidage terminal de précision de ce missile de croisière quasi-autonome est basé sur une corrélation intelligente entre les images de sa caméra infrarouge et un modèle 3D de l’environnement de la cible, non pas construit en temps réel, mais issu d’une préparation de mission.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:35
Un SNLE chinois aurait effectué sa première patrouille de dissuasion

 

3 octobre 2015. Portail des Sous-marins

 

Un sous-marin nucléaire lanceur d’engins chinois Type 094, équipé de missiles nucléaires JL-2 pouvant atteindre les Etats-Unis, aurait effectué sa première patrouille opérationnelle de dissuasion.

 

Le quotidien de l’Armée Populaire de Libération a annoncé jeudi que Liu Mingli, commissaire politique de la flotte de mer de Chine méridionale, avait remis des récompenses de 1ère classe à 41 membres de l’équipage du sous-marin, à la base navale de Yalong Bay, sur l’île de Hainan. Selon un journal de Hong Kong, cela signifie que le sous-marin de la classe Jin a effectué sa première patrouille opérationnelle.

 

La Defense Intelligence Agency avait indiqué en septembre que la marine chinoise allait envoyer un SNLE en patrouille, mais sans préciser de date.

 

« La capacité de maintenir en permanence des patrouilles de dissuasion est une étape majeure pour une puissance nucléaire, » expliquait en septembre Larry Wortzel, un membre de la U.S.-China Economic and Security Review Commission du Cingrès. « Je pense que les Chinois l’annoncerait comme une démonstration de puissance et pour le prestige. »

 

Le missile JL-2 a une portée de 14.000 km et pourrait atteindre l’Alaska depuis le Japon, et les 50 états américains depuis Hawaï.

 

En novembre 2013, un SNLE Type-094 avait lancé des missiles JL-2.

 

Le SNLE Type 094 serait toutefois très bruyant. Il serait facilement détectable par les moyens de reconnaissance américains en mer de Chine du Sud.

 

Référence : United Press International (Etats-Unis)

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:30
Patriot in Turkey photo Nato

Patriot in Turkey photo Nato


02.10.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Les missiles Patriot américains déployés en Turquie depuis 2013 pour protéger ce pays de missiles venant de Syrie seront retirés comme prévus en octobre, malgré l’évolution de la situation en Syrie, a-t-on appris auprès du Pentagone.

 

« Nous prévoyons toujours d’achever » le retrait de ces missiles anti-aérien « en octobre », a indiqué la porte-parole du Pentagone Laura Seal.

Les Etats-Unis et la Turquie avaient annoncé en août le retrait de ces missiles, déployés sous l’autorité de l’Otan en 2013 pour protéger la Turquie d’éventuels tirs de missiles venus de Syrie.

Les Etats-Unis avaient justifié ce retrait par la nécessité de moderniser les deux batteries de missiles concernées.

L’Allemagne a aussi annoncé son intention de retirer de Turquie ses deux batteries de missiles Patriot.

L’Otan peut toujours compter sur une batterie espagnole déployée depuis janvier 2015 à Adana, au sud de la Turquie.

Selon le Pentagone, les Patriots américains pourront être redéployés en Turquie « sous une semaine » en cas de besoin.

Les Etats-Unis maintiennent également en permanence en Méditerranée des navires militaires équipés de système anti-missile Aegis, capable de fournir à l’Otan des capacités de défense aérienne dans la région, rappelle le Pentagone.

Les Etats-Unis et la Turquie « consulteront leurs alliés de l’Otan sur les moyens de répondre aux préoccupation de la Turquie sur sa sécurité », a également indiqué Laura Seal.

La situation militaire en Syrie a rapidement évolué ces dernières semaines, avec le déploiement d’avions de combat par la Russie qui ont commencé mercredi des missions de bombardements dans le pays.

Les missiles Patriot peuvent détruire en vol des missiles balistiques tactiques, des missiles de croisière ou des avions.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 11:55
La France réussit à nouveau un tir du missile balistique M51

Plus de deux ans et quatre mois, le ministère de la Défense a réussi le 7e tir d'essai du missile balistique stratégique M51 - photo DGA Essais de missiles

 

30/09/2015, Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Plus de deux ans après l'échec de mai 2013, le ministère de la Défense a procédé avec succès à un tir d'essai du missile balistique stratégique M51 à partir du centre des Landes de la direction générale de l'armement.

 

Il en aura fallu du temps pour que le ministère de la Défense tente un nouveau tir d'essai du missile balistique stratégique M51 après l'échec du 5 mai 2013 à partir du sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE) "Le Vigilant". Plus de deux ans et quatre mois...alors que Airbus Defence and Space (Airbus DS) avait prévu un retour en vol du M51 début 2015, voire fin 2014. Mais le résultat est à la hauteur des attentes et des espoirs de la direction générale de l'armement (DGA) et du maître d'oeuvre industriel Airbus DS, sur lesquels pesait une grosse pression.

 

Un essai réussi

"Cet essai s'est déroulé comme prévu", a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué publié ce mercredi. Quand et où ce tir d'essai a-t-il été effectué? Ce mercredi à 10h28 depuis le centre de la DGA Essais de missiles, sur le site de Biscarrosse (Landes). Un essai en vol qui a été effectué sans charge nucléaire. C'est le 7ème tir d'essai du M51 depuis novembre 2006, dont quatre à partir du centre d'essais des Landes.

Le missile a été suivi tout au long de sa phase de vol par les moyens du centre d'essais de la DGA, dont le bâtiment d'essais et de mesures Monge (BEM). "La zone de retombées se situe en Atlantique Nord à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte", a précisé le communiqué. Le missile M51 équipe aujourd'hui deux des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de nouvelle génération (SNLE-NG). Le passage de l'ensemble de la force océanique stratégique à cet armement est prévu d'ici à la fin de la décennie.

 

Un échec en mai 2013

Ce nouveau tir d'essai  entre dans le cadre du développement de la nouvelle version du missile M51 inscrit dans les objectifs de la loi de programmation militaire 2014-2019. Il efface en partie seulement l'échec du dernier essai d'un M51, qui s'était auto-détruit au large du Finistère après son décollage du Vigilant. Un nouveau tir d'essai à partir d'un sous-marin effacera complètement le traumatisant échec de mai 2013. Ce tir avait pour objectif de qualifier le couple formé par le M51 et Le Vigilant, qui avait repris ses patrouilles opérationnelles dès l'été 2013.

Ce missile a connu "un fonctionnement erratique dès son lancement avant de se mettre en auto-sûreté et de se détruire après une trentaine de secondes de vol", a précisé le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, lors d'une audition à l'Assemblée nationale en mai 2014.

Quelles sont les causes de cet échec? Laurent Collet-Billon avait pointé des insuffisances graves dans la maîtrise de la qualité des industriels de la filière missile balistique, notamment Airbus DS, pour expliquer l'échec de l'essai du M5. L'enquête a "mis en évidence des lacunes dans les plans qualité des industriels. Nous y remédierons, même si un nouveau dispositif est difficile à mettre en place compte tenu de la faible cadence de production des missiles", avait-il expliqué en mai 2014. D'où la remise en vol très longue du M51.

"La réappropriation des capacités d'ingénierie des systèmes complexes est en effet l'une des préoccupations de la DGA", avait souligné Laurent Collet-Billon. Après l'échec du sixième tir expérimental du missile M51, la DGA a demandé "aux services concernés d'Airbus Defence & Space des efforts accrus tant en matière d'ingénierie qu'en maîtrise de la qualité et de leurs sous-traitants. Ces faiblesses, que nos propres services « qualité » ont constatées, doivent impérativement être corrigées".

 

Une filière sous tension

La filière industrielle de la dissuasion comprend plus de 450 industriels français, dont 140 fournisseurs directs d'Airbus DS et 40 maîtres d'œuvre de sous-systèmes, dont 25 % d'entre eux sont des PME ou TPE. L'ancien patron des activités missiles balistiques au sein d'Airbus DS, Alain Charmeau, avait rappelé que le groupe "Airbus adapte fortement son outil industriel pour accompagner la baisse des crédits de développement tout en préservant au mieux les compétences clés". Mais d'avouer que "le seuil critique du maintien des compétences est aujourd'hui atteint". Ce qui a pu expliquer un tel échec.

"S'agissant de la maîtrise de l'ingénierie système, je me rends compte que, DGA exceptée, peu nombreux sont ceux qui maîtrisent la technique du missile balistique. Ce n'est pas sans poser problème, avait alors expliqué Alain Charmeau. Les enquêteurs chevronnés qui ont analysé les causes de l'échec du tir d'essai de mai 2013 appellent à des efforts, à la fois dans le management et dans l'attention portée aux outils d'ingénierie système".

Le coût de ce programme s'élève dans sa globalité à plus de 11 milliards d'euros, développement compris, selon le ministère de la Défense. Soit trois lots de 16 missiles M51, qui équipent les quatre SNLE tricolores auxquels il faut rajouter quelques missiles supplémentaires.

 

Un programme stratégique

L'enjeu stratégique du M51, lancé en 1992 et piloté par la division d'Airbus Group, Airbus DS, a été confirmé par le nouveau Livre blanc de la Défense et de la sécurité nationale. Ce document publié en mai 2013 a renouvelé la doctrine de la France en matière de défense. Toutefois, le président François Hollande avait demandé aux auteurs du Livre blanc de sanctuariser la dissuasion nucléaire (aéroportée et maritime). D'où la nécessité pour la France de disposer d'équipements modernes. Résultat de cette ambition, le M51est un bijou de technologies militaires et présente des "différences significatives par rapport à son prédécesseur", assure Airbus DS sur son site internet.

 

Tir d'essai réussi pour le missile M51 - 30 sept 2015 -  photo DGA Essais de missiles

Tir d'essai réussi pour le missile M51 - 30 sept 2015 - photo DGA Essais de missiles

Il mesure 12 mètres de haut et pèse 50 tonnes sur la balance, soit 15 tonnes de plus que son prédécesseur, le M45. Il est capable de se projeter sur un rayon de 8.000 km contre 6.000 km auparavant, et ce, à la vitesse de Mach 15, soit plus de 18.000 km/h. Enfin, le M51 peut transporter jusqu'à 10 têtes nucléaires contre 6 pour la génération précédente. Le M51 dispose d'une capacité d'emport supérieure et adaptable, d'une meilleure portée, et bénéficiera d'une plus grande aptitude à pénétrer les défenses adverses grâce à la furtivité des têtes et aux nouvelles aides à la pénétration associées. Le M51.2, une version modernisée du M51 opérationnelle à partir de 2015, emportera la tête nucléaire TNO (tête nucléaire océanique au lieu des têtes nucléaires TN75 actuelles). Son niveau de sûreté nucléaire est accru.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 11:55
L'armée de l'air et la Marine recevront 9 Rafale en 2016

L'armée de l'air et la Marine recevront 9 Rafale en 2016

 

01/10/2015, Par Michel Cabirol – LaTirbune.fr

 

Dans le cadre du projet de budget 2016, le ministère de la Défense a obtenu 600 millions d'euros de crédits budgétaires supplémentaires. Soit un budget de près de 32 milliards d'euros.

 

En dépit de la maîtrise de la dépense publique et du plan d'économies de 50 milliards d'euros, le ministère de la Défense a obtenu 600 millions d'euros de crédits budgétaires supplémentaires dans le cadre du projet de budget 2016. Soit un budget de près de 32 milliards d'euros (toutes ressources confondues), contre 31,4 milliards d'euros dans la loi de programmation militaire (LPM) initiale. La part des recettes exceptionnelles issues de cessions n'est plus que de 250 millions d'euros en 2016, soit moins de 0,8 % des ressources totales de la mission Défense.

Par ailleurs, le ministère, devenu prioritaire en raison des menaces pesant sur la France, bénéficiera de la création nette de 2.300 emplois en dépit de la modération de la masse salariale qui passe également par la maîtrise des effectifs de l'État. Hors prise en compte de l'actualisation de la LPM, qui conduit à créer 2.300 postes au ministère de la Défense au lieu d'en supprimer 7.500, l'Hôtel de Brienne a obtenu un gain net de 9.800 postes en raison de réductions d'effectifs qui se poursuivraient à hauteur de 1.495 postes.

 

Quelles commandes?

"L'année 2016 se place dans la continuité des efforts engagés depuis 2014 pour rallier le modèle d'armée défini dans la LPM et son actualisation", a expliqué le ministère. Elle verra la consolidation des capacités des armées avec notamment l'industrialisation de la rénovation du Mirage 2000D, la commande d'un système de drones de lutte anti-mines (SLAMF), le lancement du programme qui va succéder au fusil d'assaut Famas (AIF) et la commande d'un quatrième bâtiment multi-missions et de deux bâtiments de soutien et d'assistance hauturier (BSAH) sur une cible de quatre, inscrite dans la LPM 2014-2019.

Parmi les principales commandes, la direction générale de l'armement signera également des contrats portant sur un nouveau système de drone moyenne altitude longue endurance (MALE), de type Reaper, des systèmes d'écoute ROEM (renseignement d'origine électromagnétique) tactique et stratégique, 5.340 fusils d'assaut de nouvelle génération (AIF), la rénovation à mi-vie du missile de croisière SCALP-EG, SLAMF), la régénération de véhicules blindés légers, un bâtiment multi-missions (B2M)...

 

Quelles livraisons?

En 2016, les livraisons des matériels mettent l'accent sur le maintien des capacités de projection-mobilité et soutien des armées avec la livraison de trois avions de transport A400M et de 6 hélicoptères NH90), sur le renforcement des capacités d'engagement et de combat (9 Rafale dont 3 Rafale Marine rétrofités, 5 hélicoptères Tigre, 1 frégate multi-missions, 124 armements air-sol modulaires AASM, 6 premières torpilles lourdes Artemis et 8 missiles EXOCET SM 39...).

En outre, le ministère a tenu à renouveler les capacités de protection-sauvegarde (livraison des deux premiers bâtiments multi-missions B2M, d'un patrouilleur PLG pour la Guyane, 17 missiles Aster 15 et 14 missiles Aster 30).

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