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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
Credits : Marine Nationale

Credits : Marine Nationale

 

27 March 2015 Ministry of Defence

 

The MOD and its French counterpart have committed more than £17m to design a new system to improve how the Royal Navy tackles underwater mines

 

A contract has been signed today by the international organisation OCCAR on behalf of the MOD and France’s Direction Générale de l’Armement (DGA), with a Thales–led consortium that includes BAE Systems.

The project will involve the design of a Maritime Mine Counter Measures (MMCM) demonstrator, which includes an unmanned surface vehicle with sonar and an unmanned underwater vehicle. It will provide a demonstration of systems and equipment to defeat sea-mines using remotely-operated, unmanned marine vehicles and sensors.

Using unmanned systems would allow a new approach to sea-mine clearance, meaning Royal Navy vessels could operate further from the minefield. This would allow the Navy to respond more safely and efficiently to the threat of sea-mines in the long-term and operate more effectively around the world.

Defence Minister Philip Dunne MP said:

The development of unmanned maritime systems is a new and exciting area for both the UK and France. By working together and drawing on a common vision for unmanned underwater systems, we will be able to explore the military, technological, financial and skills benefits that developing this maritime capability could bring.

This work also feeds into the Government’s Defence Growth Partnership, aimed at ensuring the UK’s Defence Sector grows in the future by strengthening our global centre of excellence and inspiring the next generation.

The MOD’s Chief of Materiel, Bernard Gray, said:

Both the UK and France recognise the potential for unmanned vehicles to counter the threat of sea-mines. Both nations are committed to developing a prototype for the Maritime Mine Counter Measures demonstrator to test the feasibility of using remotely operated, unmanned marine vehicles and sensors to detect and dispose of this threat to our maritime capability.

Over an 18 month period related studies, design and definition of the system will be carried out, which will provide key inputs into the UK Mine Countermeasures and Hydrographic Capability programme.

The Délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon added:

The maritime mine warfare MMCM project occupies a significant place within the preparation of future defence systems for British and French armed forces. It demonstrates the strong aspiration of our two countries to innovate in order to keep ahead in underwater warfare from a technological, industrial and operational perspective.

This programme is complementary to the Defence Growth Partnership which aims to foster greater collaboration and innovation across the defence sector with the goal of bringing new products and services to the market. This work specifically fits in with the broader maritime mission systems context and the development of UK Industry’s Maritime Intelligent Systems export offerings.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 12:50
programme MMCM - credits Thales

programme MMCM - credits Thales

 

27/03/2015 DGA

 

Les agences d’acquisition des ministères de la défense français et britannique, respectivement la Direction générale de l’armement (DGA) et DE&S, ont notifié le contrat « Maritime Mine Counter Measures » (MMCM) le 27 mars 2015.

 

Cette notification est le résultat d’un dialogue compétitif conduit par l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement). Ce contrat est attribué à Thales associée à BAE Systems avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il permet à la France et au Royaume-Uni d’initier conjointement le développement d’une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine.

 

Le contrat notifié au consortium industriel porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d’un système de drones navals, de surface et sous-marins, d’ici 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d’un « bateau mère » ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l’homme en dehors de la zone de danger.

 

 « Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d’une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences »,  a déclaré le secrétaire d’État britannique Philip Dunne.

 

Pour le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon : « le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l’avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d’innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d’avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine. »

 

Pour la France, le projet MMCM est une brique constitutive et centrale du programme plus vaste « Système de lutte anti-mines futur » (SLAMF) qui vise au renouvellement des capacités françaises de guerre des mines françaises après 2020. Pour le Royaume-Uni, le projet MMCM contribue au programme « Mine Countermeasures and Hydrographic Capability » (MHC) pour le renouvellement des capacités hydrographiques et de lutte contre les mines navales.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 18:56
Credits Thales

Credits Thales

Le programme MMCM est une étape clé de la transformation des capacités en guerre des mines de demain et l’utilisation opérationnelle des drones (Crédits : Thales)

 

27/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme franco-britannique MMCM permettra le développement d’une nouvelle capacité industrielle clé en matière de détection sous-marine et robotique. Thales et BAE Systems vont développer un prototype de drone destiné à la détection et à la neutralisation des mines marines et dispositifs explosifs improvisés sous-marins.


 

La France et la Grande-Bretagne ont lancé vendredi dans le cadre du traité de Lancaster House un programme innovant de guerre contre les mines navales, Maritime Mine Counter Measures (MMCM). Il permet aux deux pays "d'initier conjointement le développement d'une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine", a expliqué le ministère de la Défense français dans un communiqué. C'est encore une nouvelle utilisation de drones qui permettront de détecter et de neutraliser des mines navales.

"Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d'une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences", a expliqué le secrétaire d'État britannique, Philip Dunne.

Ce contrat est attribué à Thales et BAE Systems, avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il est le résultat d'un dialogue compétitif conduit par l'OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement), qui a récemment recruté un Britannique dans ses équipes. Initié en 2012 dans le cadre de Lancaster House, le programme MMCM comporte trois étapes dont la première porte sur la phase de conception. Les prochaines étapes, en option, portent sur la fourniture et l'expérimentation des capacités de guerre des mines française SLAM-F (Système de Lutte Anti-Mines du Futur) et britannique MHC (Minecountermeasures and Hydrography Capability)

 

Deux prototypes de drones d'ici à 2019

Le contrat annoncé vendredi porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d'un système de drones navals, de surface et sous-marins, d'ici à 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d'un "bateau mère" ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l'homme en dehors de la zone de danger.

"Le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l'avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d'innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d'avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine", a souligné le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon

 

Comment fonctionnent-ils?

Chaque système est constitué d'un drone de surface (USV Unmanned Surface Vehicle) équipé de moyens de navigation autonomes, de sonar de détection et d'évitement d'obstacles, de moyens d'identification et de neutralisation utilisant des véhicules téléguidés (ROV Remote Operated Vehicles), d'un sonar tracté (T-SAS Towed Synthetic Aperture Sonar), et de drones sous-marins autonomes (AUV - Autonomous Underwater Vehicles), a expliqué Thales dans un communiqué publié vendredi.

Géo-localisés, ces drones utilisent, a précisé le groupe d'électronique, "la toute dernière génération de sonar à ouverture synthétique SAMDIS doté d'une capacité multi-aspect permettant une meilleure classification". Autonomes dans la conduite de leur mission, les drones sont opérables via des liaisons de communication haut-débit, depuis un bateau mère ou bien depuis la terre à proximité des côtes. Ces systèmes répondent aux exigences opérationnelles des deux nations et comportent des innovations à la pointe de la technologie : sonars imageurs multi-vues de très haute résolution, outils d'analyse de reconnaissance et de classification automatique aux performances inégalées.

Thales possède une grande expertise en matière de guerre des mines en équipant plus de la moitié de la flotte mondiale de chasseurs de mines. Nous sommes fiers de contribuer à ce programme structurant en apportant à la France et au Royaume-Uni une capacité clé pour la sécurisation des accès maritimes et la projection des forces amphibies", a fait valoir le PDG de Thales, Patrice Caine.

 

Un projet franco-britannique à 50-50

Ce projet franco-britannique à 50-50 s'appuie sur une équipe intégrée recrutée chez Thales et BAE Systems. Les tissus industriels français et britannique sont également largement sollicités pour la fourniture du système MMCM : les britanniques ASV pour la fourniture du véhicule de surface et Wood & Douglas pour les communications, le français ECA pour la fourniture des véhicules sous-marins, et enfin, le suédois SAAB pour le véhicule téléguidé.

D'autre part, Thales réalise la solution intégrée du centre opération (Portable Operation Center - POC) intégrant des logiciels de mission et de commande & contrôle C2 de Thales et de BAE Systems. Le groupe britannique fournira quant à lui le système de gestion de mission, traitant notamment des informations et des commandes du véhicule téléguidé, et des moyens de visualisation virtuelle et d'expérimentation.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:57
Démonstrateur UUV Daurade credit-dga-comm

Démonstrateur UUV Daurade credit-dga-comm

 

27/03/2015 DGA

 

Le 27 mars 2015, les agences d’acquisition des ministères de la Défense français et britannique, respectivement la Direction générale de l’armement (DGA) et DE&S, ont notifié le contrat « Maritime Mine Counter Measures » (MMCM).

 

Cette notification est le résultat d’un dialogue compétitif conduit par l’OCCAr (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement). Ce contrat est attribué à Thales associée à BAE Systems avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il permet à la France et au Royaume-Uni d’initier conjointement le développement d’une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine.

 

Le contrat notifié au consortium industriel porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d’un système de drones navals, de surface et sous-marins, d’ici 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d’un « bateau mère » ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l’homme en dehors de la zone de danger.

 

Le secrétaire d’État britannique Philip Dunne a déclaré :

« Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d’une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences. »

 

Pour le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon :

« Le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l’avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d’innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d’avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine. »

Pour la France, le projet MMCM est une brique constitutive et centrale du programme plus vaste « Système de lutte anti-mines futur » (SLAMF) qui vise au renouvellement des capacités françaises de guerre des mines françaises après 2020. Pour le Royaume-Uni, le projet MMCM contribue au programme « Mine Countermeasures and Hydrographic Capability » (MHC) pour le renouvellement des capacités hydrographiques et de lutte contre les mines navales.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 18:55
Laurent Collet-Billon présente le bilan d'activités 2013 de la DGA à la presse

 

18/02/2014 DGA

 

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté le bilan d’activités 2013 de la Direction générale de l’armement (DGA) ce jour à la presse. 2013 : un investissement soutenu pour préparer l’avenir.

 

Avec des paiements à l’industrie de 10,835 milliards d’euros pour les programmes et de 776 millions d’euros pour les études amont, la DGA trace la voie pour les années à venir : « plus que jamais nous devons savoir investir, savoir innover, savoir-faire pour gagner la bataille sur le terrain, la bataille de l’économie, de l’export et rester sur le podium international » a déclaré Laurent Collet-Billon en ouverture du bilan 2013. L’impératif d’innovation et l’impératif industriel pour préserver la souveraineté et l’avantage opérationnel ont été au cœur des discussions conduites dans le cadre du Livre Blanc de 2013 et de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019.

 

Le développement des compétences clés de l’industrie de défense a fait l’objet d’une priorité qui se traduira par un effort sur le budget recherche de plus de 4,4 milliards d’euros sur la durée de la LPM, confortant ainsi la France comme première nation européenne dans le domaine de la recherche et technologie (R&T) de défense. Cet effort de recherche, voulu par le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, s’appuie sur un tissu dynamique de PME françaises innovantes que la DGA accompagne notamment à travers le dispositif RAPID (régime d’appui pour l’innovation duale). Avec 64 projets sélectionnés en 2013 pour un total de 40 millions d’euros, RAPID rencontre un succès croissant. Son budget sera augmenté de 25% d’ici 2015 conformément aux dispositions du Pacte Défense PME.

 

Dans le domaine de l’équipement des forces, l’année 2013 a été marquée par la livraison des 2 premiers avions de transport militaire A400M et des premiers VBCI félinisés. De nouveaux programmes vont permettre de maintenir les capacités de nos forces au meilleur niveau et de développer notre industrie. Ainsi, la DGA a notifié le nouveau standard F3-R du Rafale, la rénovation des avions de patrouille maritime Atlantique2, le missile moyenne portée (MMP) remplaçant du Milan. En 2014 de grands programmes emblématiques seront lancés : SCORPION pour le renouvellement des véhicules blindés, l’avion ravitailleur MRTT, ou encore la commande du 4ème sous-marin d’attaque BARRACUDA. De nouveaux programmes en coopération verront le jour : le missile antinavire léger (ANL), la phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF) et le système de guerre des mines du futur MMCM.

 

Le suivi de tous ces programmes met en œuvre les compétences de la DGA –gestion de projets, achat, finances, expertise technique et essais-. En 2013 ce sont ainsi près de 6,5 millions d’heures d’essais qui ont été réalisés dans les centres de la DGA. Signe de l’excellence et de la maturité de l’offre française qui a fait ses preuves sur les derniers théâtres d’opérations, les prises de commande à l’export sont en hausse significative, comme l’a annoncé en janvier dernier le ministre de la défense : 6,3 milliards d’euros*, soit une progression de l’ordre de 31%. Avec un niveau d’investissement soutenu sur l’équipement des forces et une vingtaine de programmes nouveaux à lancer, les compétences de maîtrise d’ouvrage et d’expertise technique de la DGA seront une composante indispensable pour atteindre les objectifs de la LPM. La DGA poursuit sa mutation comme force d’ingénierie pour construire avec ses partenaires la défense de demain.

 

* Chiffre estimatif, le résultat final sera connu en mai prochain

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:50
Signature de 3 accords franco-britanniques dans le domaine de l’Armement


06/02/2014 Ministère de la Défense

 

Le 3e Sommet Franco-Britannique depuis le traité de Lancaster House de 2010 s’est tenu le 31 janvier 2014 sur la base aérienne de Brize Norton, base principale de l'aviation de transport britannique. Le choix de ce lieu démontre l’importance du domaine de la défense pour la relation franco-britannique, domaine dans lequel les deux nations sont capables d’avancer de concert, notamment sur les questions d’Armement.

 

Depuis 2010, la DGA et son homologue britannique, DE&S, ont lancé de nombreux travaux préparatoires couvrant des domaines capacitaires variés avec, notamment, l’ambition de faire émerger une base industrielle plus efficace, fondée sur des dépendances mutuelles à même de générer des économies sur la livraison des futurs équipements des forces armées françaises et britanniques. Ce Sommet, grâce à la forte mobilisation des équipes concernées, a permis d’officialiser les premiers résultats concrets de ces travaux. Le Ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, était accompagné du Délégué général pour l’armement.

En présence du Président de la République, François Hollande, et du Premier ministre britannique, David Cameron, les Ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Philip Hammond ont signé une déclaration d’intention relative au lancement de la phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF/FCAS). Cette déclaration est l’aboutissement d’un intense travail entre la DGA et DE&S. Elle a une portée historique et façonnera l’avenir de l’industrie aéronautique de combat française et britannique. Un accord est visé pour le salon de Farnborough en juillet prochain.

Les deux ministres de la Défense ont également procédé à la signature d’un accord pour le programme de missiles Anti-Navire Léger (ANL) et d’un arrangement cadre pour l’étude de définition détaillée d’un démonstrateur de drone maritime MMCM de lutte contre les mines marines en marge de leur réunion bilatérale consacrée aux sujets de Défense.

Plus généralement, les travaux dans le domaine de l’armement se poursuivent sous le pilotage du High Level Working Group, présidé par la Délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon, et le Secrétaire d’Etat aux équipements de défense, Philip Dunne.

Les trois accords en question permettent de poursuivre les travaux dans le cadre des projets suivants :

 

- Phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF/FCAS)

La France et le Royaume-Uni ont déclaré l’intention de lancer une étude de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF/FCAS ) à hauteur de 120M£ (145M€) qui durera 2 ans. Les travaux porteront sur les architectures des systèmes, les technologies-clés et la définition des moyens de simulation d’un drone de combat. Cette étude de faisabilité permettra également de préciser les budgets nécessaires au lancement en 2016 du développement et de la réalisation du démonstrateur de drone de combat. Des études complémentaires nationales seront lancées par chaque pays.

Cette décision fait suite aux réflexions menées dans le domaine par les deux pays depuis la signature du traité de Lancaster House le 2 novembre 2010. Elle intervient à l’issue d’une phase préparatoire qui a impliqué six industriels : Dassault-Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l’électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la motorisation.

Dans le cadre de cette coopération, la France prévoit de mettre à profit l’expérience acquise dans le domaine des drones de combat au travers du démonstrateur technologique NEURON, dont Dassault-Aviation assure la maîtrise d’œuvre.

L’accord définitif est prévu pour Juillet 2014 (salon de Farnborough) et précèdera la signature des contrats afférents.

 

- Développement et production du missile Anti navire léger (ANL).

Initié dans le cadre du traité de Lancaster House du 2 novembre 2010, le programme de missile ANL/FASGW(H) apportera aux hélicoptères une capacité permettant de détruire les patrouilleurs et vedettes rapides, dans des situations de crise ou pour faire face aux actes de piraterie, de narcotrafic et de terrorisme en mer.

Le système disposera de la capacité « tire et oublie ». Mais il sera également doté de la capacité « homme dans la boucle » permettant de choisir un point précis sur la cible et de limiter les dommages collatéraux.

Le programme ANL contribue à la consolidation de l’industrie missilière franco-britannique avec l’industriel MBDA mais aussi et l’ensemble de sa chaîne de sous-traitance. Cela se traduit par la mise en place des premiers centres d’excellences (regroupement d’expertise en un centre unique entre MBDA FR et MBDA UK), constituant une première étape vers la dépendance mutuelle.

 

- Développement d’un prototype de système de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins (MMCM, Maritime Mine Counter Measure).

La première étape en sera une étude de définition détaillée du démonstrateur de drone maritime MMCM qui durera deux ans. Une équipe de programme franco-britannique opère depuis début 2012 au sein de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR). Elle est chargée par les deux nations de notifier le contrat correspondant avant la fin de l’année 2014.

Le projet MMCM est une composante du programme français « Système de Lutte Anti-Mines navales Futur (SLAMF) », qui vise à renouveler la capacité de lutte contre les mines navales. SLAMF s'appuie sur des drones de surface et sous-marins déployés à partir d’un bâtiment porteur. Il est conduit par la DGA selon une approche par étapes successives pour minimiser les risques dans un domaine très novateur. Un démonstrateur de drone de surface porteur de drones sous-marins, baptisé « Sterenn Du », a déjà permis de démontrer la validité du concept de SLAMF.

Au-delà des objectifs opérationnels liés à la lutte contre les mines navales (sécurité des sous-marins lanceurs d’engins et du porte-avions, protection de l’accès aux ports, soutien au déploiement d’une force d’action navale), l’enjeu de MMCM et de SLAMF est également industriel, en permettant le maintien des compétences françaises en matière de détection sous-marine et de robotique.

La décision de passer à la phase de réalisation du prototype sera prise à l’issue de cette étude de définition, à l’horizon 2016.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 17:29
EDA and OCCAR build links, seeking efficiencies through cooperation

Brussels - 27 July 2012 European Defence Agency news

 

 

The European Defence Agency and the Organisation for Joint Armament Cooperation today signed an Administrative Arrangement, paving the way for a closer relationship between these two important actors in European defence cooperation.

 

The European Defence Agency (EDA) and the Organisation for Joint Armament Cooperation (OCCAR) fulfil complementary roles. In recognition of the close working relations established between EDA and OCCAR and the potential benefits and synergies stemming from still closer cooperation, an Administrative Arrangement (AA) was signed today by Ms Claude-France Arnould, the EDA Chief Executive and Mr. Patrick Bellouard, the OCCAR-EA Director.


Claude-France Arnould commented: “Thanks to this partnership, a project can be brought from concept to battlefields with fewer delays, delivering at greater speed and greater efficiency for our Member States.”


The AA constitutes the foundation and establishes the framework for further cooperation between EDA and OCCAR. EDA and OCCAR will seek to ensure that their activities are coherent, complementary and effective.


In pursuing cooperative projects and programmes, EDA and OCCAR will direct their efforts towards enhancing European defence capabilities, improving European Armaments cooperation, and strengthening the European Defence Technological and Industrial Base (EDTIB).


Patrick Bellouard expressed his conviction that: “From now on, integration into OCCAR of programmes originating from EDA’s work on capabilities and harmonisation of requirements, will run smoother, delivering maximum efficiency for our customers.”

Principles of cooperation

 With the signing of this arrangement, OCCAR and EDA become privileged partners in the field of defence capabilities development. Under the arrangement, EDA and OCCAR will share information on projects and programmes throughout their lifecycle, helping to guarantee a seamless handover in each case, with both parties remaining involved and informed at every stage.


EDA and OCCAR can now deepen their cooperation through the administrative arrangement and a security agreement on the exchange of classified information. EDA & OCCAR will subsequently identify cooperative projects initiated and prepared by EDA that may be managed by OCCAR.


This Administrative Arrangement forms part of both organisations’ ongoing efforts to engage with all defence stakeholders in Europe, delivering maximum efficiency for Member States.

EDA-OCCAR cooperation in practice

EDA and OCCAR have cooperated effectively on an ad hoc basis on several major projects. This arrangement incorporates the lessons learned from these projects.


 - For instance, on Maritime Mine Counter-Measures (MMCM), 13 states collaborated within an EDA programme harmonising requirements for the replacement of their capability. France and the UK have drawn from these results to launch a bi-lateral collaborative programme and have mandated OCCAR to manage the programme for two MMCM Mission Packages by 2018.


 - Also for MUSIS, seven Nations are cooperating in the framework of a Letter of Intent in the EDA context, while France and Italy launched the early phases of a bilateral OCCAR managed programme. MUSIS will federate future space systems for surveillance, reconnaissance and observation.


 - Another example is the European Secured Software Radio (ESSOR). An EDA project from 2007, the development of ESSOR has been entrusted to OCCAR with a programme division established in Bonn. This project will improve European military interoperability and help make European industry competitive in this crucial segment of the military communication market.


 - One more example is the Biological Equipment Development and Enhancement Programme (BIO-EDEP). The EDA is currently developing a demonstrator of various subsystems to detect, identify and monitor biological agents, and it is intended to transfer BIO-EDEP to OCCAR within a year. There it will lead to equipment that will enable European forces to operate in a biological threat environment, through increased protection and survivability of individual soldiers and units.

Looking ahead, EDA and OCCAR will intensify their cooperation to develop and enhance Europe’s air-to-air refuelling capability – a vital capacity in modern operations. As a first step they will investigate a multinational solution to fit air-to-air refuelling kits to A400M aircraft with a view to increase the European tactical air-to-air refuelling capability. As a second step they will investigate Multi Role Tanker Transport acquisition options to increase the European strategic air-to-air refuelling capability on the longer term. EDA and OCCAR’s joint efforts are contributing to elaborate a European solution to a European shortfall.

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 16:55
Daurade, un démonstrateur de drone sous-marin autonome (crédit : DGA/COMM)

Daurade, un démonstrateur de drone sous-marin autonome (crédit : DGA/COMM)

 

25/10/2010 Goulven Hamel – DGA.comm

 

Le programme de système de lutte anti-mines futur (SLaMF) de la direction générale de l’armement prépare le renouvellement de toutes les composantes en guerre des mines de la marine nationale.

 

Depuis le développement des PAP (poissons autopropulsés) dans les années 1960, la France est à la pointe de l’utilisation de la robotique dans la lutte contre les mines sous-marines. Avec le système de lutte anti-mines futur (SLAMF), opération majeure qui vise à renouveler les composantes de guerre des mines de la Marine nationale, la Direction générale de l’armement (DGA) poursuit cette tradition. « Il s’agitdu même concept fondateur :éloigner l’homme de la menace, résume Alain Hetet, manager SLAMF à l’Unité de management opérations d’armement navales (UM NAV). Dans deszones dangereuses, l’utilisationde la robotique nous permetde gagner en allonge touten s’approchant au plus près dela mine. »

 

Depuis juillet 2009, le programme d’étude amont (PEA) Espadon de la DGA permet d’étudier les concepts d’emploi de ces « drones mouillés »*. Il structure économiquement l’excellence française du domaine dans un groupement d’opportunité fédérant DCNS, Thales Underwater Systems (TUS) et ECA. « Depuis un bâtimentmère, nous déployonsvers le champ de mines un ensembled’USV taxi transportantd’autres drones permettant dedétecter et localiser la mine puisde l’identifier et la neutraliser, poursuit Alain Hetet. Mais cevéritable système de systèmesreste pour l’instant une simplearchitecture candidateavec de nombreux conceptsà valider. »

 

Ce concept a été proposé à l’Agence européenne de défense (AED) au sein du programme de « déminage maritime » (MMCM, maritimemine counter measures), une étude capacitaire et d’armement réunissant treize pays. Parallèlement, l’AED a lancé UMS (unmanned maritimesystems), large projet de R&T en robotique navale fédérant des études sur des applications navales multiples comme la chasse aux mines, le dragage de mines, mais aussi la protection portuaire et la lutte anti sous-marine. « Les opérationnels sont très fortement et quotidiennementimpliqués dansle programme SLAMF, qui entreraprogressivement en capacitéopérationnelle à partir de2018 », conclut Alain Hetet.

 

* Les drones mouillés regroupent les drones sous-marins UUV (unmanned underwatervehicle) et les drones navals de surface USV (unmanned surface vehicle).

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