Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 08:45
Al-Qaïda au Maghreb islamique annonce le ralliement des Mourabitoune

 

04 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé le ralliement du groupe Al-Mourabitoune et revendiqué conjointement la prise d'otages de novembre à Bamako, selon un message audio diffusé vendredi sur de sites jihadistes.

 

Dans cet enregistrement, l'Algérien Abdelmalek Droukdel annonce à la nation musulmane le ralliement des lions d'Al-Mourabitoune à l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour faire alliance contre la France croisée.

 

Cette alliance des jihadistes des deux groupes s'est concrétisée lorsque deux martyrs ont signé par le sang cette unité en attaquant l'hôtel Radisson en plein coeur de la capitale de l'ennemi à Bamako, indique Droukdel, évoquant la prise d'otages qui a fait 20 morts dans la capitale malienne le 20 novembre.

 

Dan un message audio diffusé par SITE, un centre américain de surveillance des sites islamistes, Al-Mourabitoune a confirmé avoir rallié l'Aqmi et souligné la nécessité d'unifier les rangs des jihadistes.

 

S'adressant par ailleurs à la France, le chef de l'Aqmi a affirmé que les attentats de Paris qui ont fait 130 morts le 13 novembre --revendiqués par le groupe Etat islamique-- étaient le prix à payer pour les crimes commis par ses gouvernements (successifs) et son armée.

 

Le groupe Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar avait revendiqué la prise d'otages de Bamako le 20 novembre, dans un document sonore diffusé par la chaîne qatarie Al-Jazeera.

 

Nous les Mourabitoune, avec la participation de nos frères (...) d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, revendiquons l'opération de prise d'otages à l'hôtel Radisson, avait-il indiqué.

 

En mai dernier, Mokhtar Belmokhtar, un des chefs jihadistes les plus redoutés du Sahel, avait réaffirmé la loyauté de son groupe au réseau Al-Qaïda et démenti l'allégeance à l'EI proclamée par un autre dirigeant des Al-Mourabitoune.

 

Belmokhtar milite pour une grande coalition avec les jihadistes du Niger, du Tchad et de Libye. Donné plusieurs fois pour mort, notamment en juin dernier et en avril 2013, son décès a chaque fois été démenti.

 

Un groupe jihadiste du centre du Mali, Le Front de libération du Macina (FLM), avait également revendiqué l'attaque de Bamako.

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 17:45
Mali: le groupe du jihadiste Belmokhtar revendique l'attentat suicide qui a tué un soldat français

 

 

17 juillet 2014 Romandie.com (AFP)

 

Nouakchott - Le groupe jihadiste Al-Mourabitoune, de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, a revendiqué auprès de l'agence de presse privée mauritanienne Alakhbar l'attentat suicide du 14 juillet, qui a tué un soldat français dans le nord du Mali.

 

Un jihadiste de notre groupe a réussi à faire exploser son véhicule piégé contre une unité des forces d'invasion dans la région d'Al-Moustarat, tuant un soldat français et en blessant plusieurs autres dans la région de Gao (nord du Mali), a affirmé mercredi soir à l'agence le porte-parole d'Al-Mourabitoune, Abou Aassim El-Mouhajir.

 

L'attentat a été une réponse adressée aux Français qui prétendent avoir anéanti les forces jihadistes et réussi l'opération Serval, a-t-il ajouté.

 

L'opération militaire française Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du Mali, vient de prendre fin.

 

Elle a été remplacée par une opération de lutte antiterroriste permanente dans plusieurs pays de la bande sahélo-saharienne appelée Barkhane.

 

L'opération Serval qui a été lancée contre les peuples musulmans a fini par plonger la région dans une guerre civile et des affrontements inter-ethniques alors que le pouvoir islamique avait mis fin à ces tensions, selon le porte-parole d'Al-Mourabitoune.

 

Les Français ont tenté comme d'habitude de dissimuler la vérité et de minimiser les pertes engendrées. Ils ont profité de la faiblesse des médias sous-régionaux pour dire qu'il s'agissait d'un simple attentat à la voiture piégée qui a fait une seule victime, a-t-il ajouté sans dire cependant combien de soldats français auraient été tués.

 

Selon le ministère de la Défense, outre la mort de l'adjudant-chef Dejvid Nikolic, un légionnaire de 45 ans, l'attaque suicide a blessé six soldats.

 

La revendication d'Al-Mourabitoune est intervenue pendant une visite au Mali du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian qui doit se rendre jeudi à Gao, notamment pour rendre hommage au soldat tué le 14 juillet, jour de la fête nationale française.

 

A propos de cette revendication, l'entourage de M. Le Drian a indiqué la connaître. Nous ne sommes pas encore en mesure de la confirmer par nos propres services, mais il s'agit clairement d'un mode opératoire terroriste, a-t-on ajouté.

 

Al-Mourabitoune est un mouvement armé jihadiste né il y a un an de la fusion des Signataires par le sang de Mokhtar Belmokhtar - un ex-chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dit Le Borgne - et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe jihadiste très actif au Mali, en particulier dans la région de Gao.

 

Activement recherché par les services de sécurité de plusieurs pays, Belmokhtar circule dans la région et serait actuellement dans le sud de la Libye.

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 12:45
Soldat français tué au Mali: les djihadistes de Belmokhtar revendiquent l'attentat

 

17/07/2014 Par LEXPRESS.fr

 

Le groupe djihadiste Al-Mourabitoune, de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, a revendiqué l'attentat suicide du 14 juillet, qui a tué un soldat français dans le nord du Mali.

 

"Un djihadiste de notre groupe a réussi à faire exploser son véhicule piégé contre une unité des forces d'invasion dans la région d'Al-Moustarat", tuant un soldat français et en blessant plusieurs autres dans la région de Gao (nord du Mali), a affirmé mercredi soir à l'agence de presse privée mauritanienne Alakhbar le porte-parole d'Al-Mourabitoune, Abou Aassim El-Mouhajir.

Partager cet article
Repost0
14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 13:45
photo EMA

photo EMA

 

14.05.2014 maliactu.net avec RFI.fr
 

Les autorités françaises ont ainsi confirmé avoir tué fin avril le chef du mouvement jihadiste al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar : l’émir Aboubakr al-Nasri, un quasi inconnu dans la nébuleuse jihadiste sahélo-saharienne.

D’al-Mourabitoune, on connaît surtout la figure emblématique : Mokhtar Belmokhtar, un ancien du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le progrès) devenu l’un des piliers d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avant d’en être exclu en 2012 par le chef Abdelmalek Droukdel. Sa tête est aujourd’hui mise à prix par les Américains pour 5 millions de dollars.

Il est recherché par tous les services de renseignements présents au Sahel. On ignorait jusque-là le nom du chef des Mourabitoune : l’émir Aboubakr al-Nasri.

Cet Egyptien a été tué mi-avril par les forces spéciales françaises. Al-Nasri est l’un des nombreux lieutenants de Belmokhtar tués ces derniers mois au cours d’opérations antiterroristes menées par les Français : le plus connu du grand public reste Oumar Ould Hamaha dit « barbe rouge », de la communauté arabe des Bérabiches.

Selon une source proche des services français de renseignements, al-Mourabitoune aurait enregistré de nombreuses pertes et compterait aujourd’hui moins d’une centaine de combattants, avant tout des Maliens. Ils sont touaregs, arabes, mais aussi peuls et des songhaïs.

On note des Algériens parmi les cadres, des Tunisiens, quelques Nigériens de la communauté Daoussak, mais peu de Nigérians et de Mauritaniens. Leur zone d’action s’étendrait dans le nord du Mali, de la région de Timétrine, au sud de Tessalit, à la Vallée du Telemsi, jusqu’à Ansongo, avec des connexions jusqu’en Libye.

« Aujourd’hui, les groupes qui interviennent dans la zone sahélo-saharienne sont à la recherche de contact avec la mouvance jihadiste internationale», explique un bon connaisseur du dossier, « et la connexion se fait dans l’Est libyen, en Cyrénaïque : Benghazi, Derna, c’est là que tout se passe actuellement ».

C’est là que Belmokhtar est parti recruter et qu’il s’est rapproché d’un autre groupe d’al-Qaïda, Ansar al-Charia. Aqmi semble avoir, lui aussi, tenté un rapprochement avec Ansar al-Charia.

 

Frémissement d’une nouvelle organisation

Depuis 2012, Aqmi et Al-Mourabitoune sont des concurrents sur le terrain sahélien : depuis son éviction d’Aqmi, Belmokhtar est à la recherche d’une identité propre. Récemment, une nouvelle signature est apparue aux côtés de Mokhtar Belmokhtar : « Grand Sahara islamique », un nom qui sonne comme une nouvelle franchise d’al-Qaïda. En avril dernier, l’Algérien a réaffirmé son allégeance au successeur d’Oussama Ben Laden, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri.

Du côté d’Aqmi, la campagne de la force Serval dans le Tigharghar, dans le massif des Ifoghas, a mis à mal l’organisation du mouvement jihadiste. La mort d’Abdelhamid Abou Zeid lors d’une attaque française fin février 2013 a obligé à une réorganisation des katibas sahéliennes du mouvement jihadiste.

« Désormais on compte quatre katibas sahéliennes sous le commandement de l’émir Abou Yaya el-Houmam », précise un spécialiste du contre-espionnage français : la katiba Tarik Ibn Ziad , dirigée jusqu’à sa mort par Abou Zeid ; la katiba al-Fourkan ; la katiba al-Ansar d’Abdelkrim el Targui, un proche de Iyad ag Ghali ; et plus récemment la katiba Youssef Ibn Tachnin, composée de Touaregs de Kidal, dont Sinna ag Hitta. « Aqmi compte de plus en plus de Touaregs dans ses rangs », précise notre spécialiste du contre espionnage. « Leur zone d’influence s’étend au nord de Kidal dans la région frontalière algérienne dans les contreforts est de l’Adrar des Ifoghas ».

 

La guerre contre les jihadistes se poursuit

L’élimination des barons d’Aqmi reste un des objectifs prioritaires des forces françaises qui confirment avoir abattu Haroun Saïd (Abou Jemal) fin avril lors d’un raid aérien dans le Tigharghar. Personnage important du mouvement jihadiste malien Ansar Dine de Iyad ag Ghali, il est présenté comme l’un des cadres les plus radicaux du mouvement. Expert en arme, il était chargé des relations avec la katiba d’Abdelkrim el Targui.

« Il faisait partie du premier cercle de Iyad ag Ghali », assure-t-on chez les Français. Iyad ag Ghali, officiellement désigné par les Américains comme terroriste depuis février 2013, apparaît comme un élément majeur dans la mouvance jihadiste malienne. « Il représente un potentiel énorme de nuisance dans toute la région », analyse un agent français du renseignement qui confirme qu’il est avec Mokhtar Belmokhtar, l’un des hommes les plus recherchés actuellement au nord du Mali.

 

Qui était Aboubakr al-Nasri ?

Aboubakr al-Nasri a été tué par les militaires français entre le 10 et le 17 avril dernier dans la région de Timetrine au nord-est du Mali au cours d’une opération anti terroriste. D’origine Egyptienne, al-Nasri était depuis août 2013 l’émir du mouvement al-Mourabitoune. Il avait été nommé par Mokhtar Belmokhtar à ce poste au moment de la création du mouvement composé de ses propres brigades « les Signataires par le sang » et du Mujao, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest d’Ahmed el Telemsi.

Selon des sources françaises de renseignement, Aboubakr al-Nasri a été choisi pour être l’émir d’al-Mourabitoune en raison de son pedigree « international ». D’origine égyptienne, cet ancien militaire a combattu en Afghanistan aux côtés des talibans. Cet expert en armement a été instructeur dans un camp d’entraînement d’al-Qaïda à Benghazi en Libye. « C’est là que Belmokhtar l’a recruté », indique un agent du renseignement français. Nous sommes alors à l’automne 2011. Les deux hommes vont retourner au nord du Mali où ils prépareront la prise d’otage d’In Amenas en Algérie, début 2013.

Aboubakr al-Nasri prétendait entretenir une relation directe avec le chef d’al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri. Une filiation importante pour Belmokhtar. Ce dernier, ancien cadre d’Aqmi avait été évincé du mouvement en 2012 . Il était devenu l’ennemi intime d’Abou Zeid, qui sera tué, lui aussi, par la force Serval fin février 2013. Depuis son éviction, Belmokhtar était à la recherche d’un adoubement direct auprès d’al-Qaïda. Aboubakr al-Nasri a pu jouer les relais entre le jihadiste algérien et l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, le successeur d’Oussama Ben Laden.

 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:45
source BBCAfrica

source BBCAfrica

 

15.04.2014 par RFI
 

Selon plusieurs sources sécuritaires, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar,Mokhtar Belmokhtar, l’un des terroristes les plus recherchés du nord du Mali, se serait réfugié en Libye. Le Sud libyen reste une zone aux frontières très poreuses que les extrémistes et tout autre trafiquant peuvent aisément traverser.

 

En janvier, le chef d’état-major français des armées, l'amiral Edouard Guillaud, évoquait une opération internationale dans le Sud libyen pour éviter la formation d'un « nouveau centre de gravité du terrorisme ».

Pourtant, pour le chercheur Wolfram Lacher, la présence extrémiste demeure un phénomène marginal dans le Sud. Les places fortes du salafisme jihadiste en Libye se trouvent en effet tout au nord, à Derna et Benghazi à l’est, Syrte et Misrata au centre, et Sabratah à l’ouest. Selon plusieurs chercheurs et sources locales, le Sud servirait davantage de zone de passage. Toutefois sur place, des habitants s’inquiètent de la présence de ces groupes aux idées radicales.

Mais les véritables sources de conflits voient s’opposer des hommes armés sur des bases tribales, ethniques, politiques et pour le contrôle des richesses issues des trafics transfrontaliers. Depuis janvier et de violents combats entre différentes milices, l’aéroport de Sebha, la grande ville du Sud, est fermé. Les affrontements qui avaient eu lieu entre tribus rivales se sont apaisés.

Mais selon un diplomate, le Sud n’est pas l’abri d’une nouvelle flambée de violences. Les autorités centrales ont envoyé des unités du Bouclier de la Libye, sous autorité, officiellement, du ministère de la Défense. Mais le gouvernement de Tripoli a très peu d’emprise sur le Sud. Il manifeste un manque d’intérêt pour la région et ne dispose pas de forces neutres sur place.

 

→ (RE)LIRE : Le Sud de la Libye, nouveau sanctuaire des jihadistes

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:45
IUCTS March 2013

IUCTS March 2013

 

14 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

DAKAR - Une présence en Libye du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, dont un groupe a occupé pendant plusieurs mois le nord du Mali en 2012, serait une menace pour la paix, a estimé lundi à Dakar le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Dimanche, des sources sécuritaires jointes par l'AFP depuis Bamako avaient affirmé que Belmokhtar, ancien d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et qui a créé son propre mouvement, Les Signataires par le sang, s'est retiré en Libye d'où il entend désormais contrôler tout le Sahel.

 

Si cela était vrai, il est évident que ce serait une menace. Je crois que c'est un personnage assez connu et pas de la plus belle des façons, a indiqué M. Keïta, interrogé sur ce sujet, lors d'une conférence de presse avec le président sénégalais Macky Sall.

 

Si cet individu (...) dont on nous avait (annoncé) la disparition que personne n'a regrettée, resurgissait quelque part, ce ne serait pas pour la paix, hélas, a dit le chef de l'Etat malien, en visite d'Etat au Sénégal de dimanche à mardi.

 

On ne souhaite jamais la mort d'un homme mais il en est qui ne sont pas de compagnie tout à fait souhaitable, a-t-il affirmé.

 

Appelé Belawar (le borgne en arabe) ou Khaled Abou al-Abbas, Belmokhtar avait été donné pour mort, tué par l'armée tchadienne au Mali le 2 mars 2013, une information ensuite démentie par Al-Qaïda.

 

Ancien combattant en Afghanistan contre les troupes soviétiques, Belmokhtar a ensuite intégré les rangs des islamistes algériens avant de devenir un chef d'Aqmi.

 

Il avait en 2012 fait scission d'avec Aqmi et créé Les Signataires par le sang, groupe avec lequel il a mené la prise d'otages sanglante d'In Amenas, en Algérie, en janvier 2013.

 

Cette attaque, au cours de laquelle 38 otages et 29 assaillants ont été tués, avait eu un retentissement planétaire en raison de la présence de nombreux étrangers parmi les otages.

 

Le 3 juin 2013, la tête de Belmokhtar, recherché par plusieurs pays, a été mise à prix par les Etats-Unis pour cinq millions de dollars.

 

En août 2013, Les Signataires par le sang a fusionné avec une partie du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) - un des groupes qui avaient occupé le nord du Mali en 2012 - sous le nom de Al-Mourabitoune.

 

Interrogé au sujet de l'ancien président malien Amadou Toumani Touré, réfugié au Sénégal depuis deux ans et menacé de poursuites au Mali, M. Keïta a affirmé: C'est une question d'ordre judiciaire. Je n'ai pas de commentaire sur les affaires judiciaires en cours dans mon pays.

 

Général à la retraite élu président du Mali en 2002, puis réélu en 2007, M. Touré avait été renversé le 22 mars 2012 par des militaires qui l'accusaient d'incurie dans la lutte contre les groupes armés menant alors une offensive dans le nord du pays.

 

M. Touré est menacé d'un procès pour haute trahison par le régime du président Keïta, qui a pris ses fonctions en septembre 2013. Fin décembre 2013, le gouvernement malien l'a notamment mis en cause pour avoir, pendant son mandat, laissé le Nord tomber aux mains de groupes armés.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories