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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 12:50
ESN - Services compris


12/12/2014 Armée de Terre

 

Les éléments de soutien national (ESN) assurent l’administration des services financiers, des systèmes d’information et de communication, des chancelleries et des ressources humaines incluant le volet condition du personnel. De la plus petite unité à Izmir à la plus grande à Mons, 10 ESN vivent dans les coulisses des états-majors internationaux.

 

« Nous sommes des facilitateurs universels. Outre le soutien des Français insérés dans les états-majors "otaniens", nous devons supprimer tout ce qui pourrait parasiter le travail des expatriés, dans leur vie quotidienne comme en projection », précise le lieutenant-colonel Louis-Amaury Jaulin, chef de l’ESN à Mons. Quelles démarches effectuer pour changer ses plaques d’immatriculation ? Quel régime de sécurité sociale adopter ? Aucun domaine de la vie courante n’échappe à ces bienfaiteurs

 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:50
Commandement militaire intégré - Stratégie d'influence


08/12/2014 Armée de Terre

 

En 2009, la France a réintégré la structure militaire intégrée de l’OTAN pour renforcer son influence au sein d’une organisation. Elle conserve ainsi une visibilité stratégique forte à tous les niveaux.

 

 Alors que la France quitte le commandement militaire intégré de l’OTAN en 1966, sous l’impulsion du général de Gaulle, elle ne rompt jamais les liens politique et diplomatique et reste membre de l’Alliance. L’exception française perdure aujourd’hui selon la formule consacrée de l’ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine : « amis, alliés, mais pas alignés ». Comme ceux de chacun des États membres, les militaires français insérés manifestent donc une double loyauté : à leur commandant OTAN et au plus haut représentant français de leur état-major.

« Il faut faire avancer les positions de la France pour les défendre. C’est important d’avoir des yeux et des traitants dans toutes les divisions, de la naissance d’un projet à son élaboration. L’OTAN c’est nous. C’est la France. La loyauté nationale dans les intérêts collectifs », assure le général Rittimann, adjoint au représentant militaire de la France  au siège de l’OTAN.

 

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 11:50
NATO launches Industry Cyber Partnership

From left to right: The official launch of NATO’s Industry Cyber partnership; Ambassador Sorin Dimitru Ducaru, NATO Assistant Secretary General for Emerging Security Challenges; Kusti Salm, Estonian Ministry of Defence; Mr Chris Gibson, Director Computer Emergency Response Team UK; Rear Admiral Rob Bauer, Director Plans, Netherlands Ministry of Defence and Mr Koen Gijsbers, General Manager, NATO Communications and Information (NCI) Agency.
 

18 Sep. 2014 Nato

 

 

On 17 September 2014, NATO launched an initiative to boost cooperation with the private sector on cyber threats and challenges. The NATO Industry Cyber Partnership (NICP) was presented at a two-day cyber conference held in Mons, Belgium, where 1500 industry leaders and policy makers gathered to discuss cyber collaboration.

The NICP was earlier endorsed at the Wales Summit on 5 September by the 28 Allies.  It recognises the importance of working with industry partners to enable the Alliance to achieve its cyber defence policy’s objectives. 

Technological innovation and expertise from the private sector are crucial,” said Ambassador Sorin Ducaru, NATO’s Assistant Secretary General for Emerging Security Challenges, who officially presented the initiative to the cyber conference. “Collaboration with industry, through the NICP, is an essential way of enhancing our cyber resilience,” added Ambassador Ducaru.

The increasing threat posed by cyber attacks was one of the key agenda items at the NATO Summit, where Heads of State and Government declared that “cyber attacks can reach a threshold that threatens national and Euro-Atlantic prosperity, security and stability”. 

The launch of the NICP is a clear demonstration that NATO and industry can work effectively together - sharing information, experience and expertise to counter cyber threats.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:55
" L'équipement des forces est une variable d'ajustement " pour le président du GICAT, Christian Mons

09.10.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Volontaire et alarmiste lors de la préparation de la Loi de programmation militaire 2014-2019, Christian Mons, président du Groupement des industries françaises de défense terrestre (GICAT) et du Conseil des industries de défense (CIDEF) se montre désormais inquiet. Rencontré ce mercredi 9 octobre, avec l'Association des journalistes de Défense (AJD), Christian Mons tire de toutes ses forces sur la sonnette d'alarme.

Retard dans les commandes, craintes de perte du savoir-faire, exportations, regroupements industriels et privatisation de Nexter, Christian Mons balaie le champ des soucis d'un secteur de la Défense qui représente 165 000 emplois en France...

 

Pourquoi vous montrez-vous inquiet pour les dépenses d'équipements dans la future Loi de programmation militaire ?

" Parce que l'équipement des forces est une variable d'ajustement. Les évidences s'imposent aux états-majors, les effectifs sont difficiles à réduire au rythme voulu - pour les officiers, c'est cher -, les salaires ont tendance à augmenter. Face à ces réalités chiffrées, on a une fâcheuse tendance à baisser les budgets d'investissement, diluer ou délayer les programmes. Pas un programme n'est nominal, commandé comme prévu. "

 

- De quelle ampleur est le glissement des commandes ?

" Le CIDEF représente 16 milliards d'euros de chiffre d'affaires avec 165 000 emplois, donc 100 000 € par emploi et 4 000 entreprises impliquées significativement dans l'industrie de défense. La perte d'un milliard d'euros par an dans le budget d'équipements dans la prochaine LPM, avec l'inflation, la baisse d'investissements, représente la perte de 10 000 emplois directs et autant d'indirects. Nos difficultés viennent des retards de l'exécution budgétaire. On perd un année sur chaque LPM. L'UM (unité de management) Terre de la DGA ne passe pas les commandes, dans l'attente de la prochaine Loi de programmation militaire, dont des députés me disent qu'elle ne sera pas votée avant février ou mars 2014... Il y a déjà un trou dans les plans de charges des industriels,  300 M€ (les commandes passant de 900 à 600 M€) . Ces commandes vont être passées dans le budget 2014 mais ça a le don de repousser le tas de sable. "

 

- Le secteur en souffre-t-il déjà ?

" Le problème industriel, c'est le maintien du savoir-faire. En ce moment, nous n'avons pas de commandes. Certains industriels ont des trésors de guerre comme EADS, Thales ou Safran, mais d'autres, des PME et même des ETI (entreprises de taille intermédiaires) sont plus vulnérables. Il faut aussi faire le tri entre les entreprises qui fournissent des produits originaux et celles qui sont des fournisseurs de services et de moyens. Celles-ci sont des variables d'ajustement car les grands groupes ne sous-traitent plus en ce moment. "

 

- Quelles sont les entreprises de Défense les plus en danger ?

" Entre 200 et 400 PME pourraient être prochainement menacées. Il y a le pacte PME avec le ministère de la Défense mais il y a quarante points à mettre en œuvre. Nexter, DCNS aussi sont des victimes toutes désignées car ce ne sont pas des entreprises duales ; elles sont 100 % défense ou presque. Elles sont assez directement menacées, leurs sous-traitants aussi. On attend, c'est un peu la quadrature du cercle. A force de saupoudrer, on a des risques de rupture, de pertes de compétences. Nous sommes très proches de la taille critique. Onze Rafale par an, c'est quand même pas beaucoup. "

 

- Comment ce secteur peut-il résister ?

" On peut vivre avec une industrie de défense divisée par deux. On n'a pas besoin d'être gros pour être riche. On n'a pas besoin de 160 000 emplois pour bien vivre. En Allemagne, il y a moins d'emplois mais des entreprises prospères, c'est une question de choix. Entre les militaires et les civils, on perd 80 000 emplois, des emplois qualifiés qui ont de la valeur. Grâce au levier de l'exportation, en se servant de l'armée française comme référence, un euro investit dans l'industrie de défense rapporte pourtant 1,3 € à l'Etat sur dix ans avec les charges, les impôts... "

 

- Faut-il aller plus à l'export ?

" Ce sont des marchés très tendus même si l'Afrique en devient un vrai. Sur la très haute technologie, l'aérien, les missiles, nous sommes en concurrence avec les Etats-Unis, l'Europe - nous sommes du même monde -, mais dans d'autres domaines, dans le naval ou le terrestre, nous sommes en concurrence avec des émergents, la Turquie, la Corée du Sud, le Brésil, Israël, l'Afrique du Sud, la Pologne. Disons qu'on a des prix de revient notablement différents des leurs. Leurs produits ne sont pas au même niveau que nous, à 80 % de nos performances et à 50 % du prix, mais ça nous gêne à l'export. Aujourd'hui, nous sommes présents partout, les pouvoirs publics nous aident, on ne peut pas faire plus. "

 

- L'Europe de la défense et le regroupement d'industriels peuvent-ils être une solution ? Ce sujet sera abordé au Conseil européen de décembre...

VBCI.jpgBoxer8x81.jpg" Des décisions politiques peuvent être prises pour augmenter la taille critique par des regroupements internationaux. En Europe, on fabrique huit ou neuf 8x8 comme le VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie), aux Etats-Unis un, ça fait froid dans le dos. On n'a pas vendu le VBCI à l'export ; les Allemands n'ont pas vendu le Boxer (ils sont très différents comme on peut le voir sur ces deux photos, sauras-tu les reconnaître ?). C'est devenu ridicule. Il faut obliger les états-majors à se mettre d'accord sur des programmes communs. Pas un politique ne le fait. Tant que ça n'existera pas, il n'y aura pas d'industrie européenne de la défense. "

 

- Il y aura une initiative franco-allemande à ce sujet...

" J'aimerais bien que ce sujet soit abordé avec énergie par Hollande et Merkel. Que le prochain char ou le prochain avion de combat soit le fruit d'une convergence des états-majors. C'est une des conditions essentielles au regroupement industriel. On peut faire des Airbus, des EADS de la Défense. On l'a presque fait avec les missiles et MBDA. On devrait pouvoir réussir à fédérer une grosse partie de l'armement terrestre. "

 

- Est-ce que les recettes exceptionneles (6,1 milliards sur la LPM) pourraient concerner la vente d'une part des actions de Nexter ?

" Une entreprise à 100 % étatique, c'est un problème politique. Tant qu'il n'y aura pas de décision politique de privatiser Nexter (à 51 % ce qui imposera une loi de privatisation), aucun industriel européen ne s'intéressera à elle. Perdre le contrôle d'une entreprise d'Etat, même pour un gouvernement de gauche, ce n'est pas facile, surtout un des derniers arsenaux de France. "

 

- Le programme Scorpion de rénovation de l'armée de Terre est consolidé dans la future LPM. De quoi vous rassurer ?

" J'ai plaidé pour la création d'un programme emblématique et fédérateur pour l'armée de Terre. Les députés aiment les grands programmes. Une frégate, un avion, ça parle. Il fallait la même chose pour l'armée de Terre. En plus, ça correspond à une vraie réalité opérationnelle.

VBMRNexter.jpgScorpion est un programme très complexe, composé de sous-ensembles. Le premier, le système d'information et de commandement (SIC) est commandé depuis fin 2012, à Bull. Maintenant, la DGA devrait déjà avoir commandé les plate-formes, l'EBRC (engin blindé de reconnaissance et de combat) qui remplacera les 10-RC et les Sagaie, le VBMR (véhicule blindé multi-rôles, photo du projet Nexter) qui doit remplacer le VAB.

Quand le ministre dit que le VBMR sera livré en 2018, c'est un vœu pieux, c'est absolument impossible. L'UM Terre n'a même pas commencé le processus de commande ! Le marché d'armement européen, le cahier des charges avec les OEM, les objectifs d'états-majors... La Joint Venture formée par Thales, Nexter et Sagem est en sommeil et attend l'appel d'offres. La DGA l'annonçait pour fin juin 2013, maintenant, on attend la LPM... "

 

- Dans combien de temps l'armée de Terre peut espérer bénéficier de ces véhicules ?

" Il faut bien six mois pour se porter candidat. La DGA aura bien 15-20 réponses d'industriels européens intéressés. On en élimine une dizaine. Il y aura déjà des recours... Des idées seront ensuite intégrées dans le cahier des charges pour aboutir à l'appel d'offres. On ajoute six mois pour déposer les offres, puis six autres pour décider... Nous sommes déjà en 2016. Un programme de cette importance n'a jamais été réalisé en moins de dix ans. Le PVP (petit véhicule protégé), un véhicule simple, cela avait mis huit ans. Donc on aura des prototypes en 2020 avec évaluation des forces et on commencera la mise en série en 2025... Le général Irastorza, qui a lancé Scorpion en 2009, l'imaginait pour 2015. On l'aura en 2025 et ce ne sera peut-être pas complètement fini. Si on commande 200 VBMR par an, on en aura pour dix ans. "

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