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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:45
Le général Derrick Mbuyiselo Mgwebi, de l’Afrique du Sud. Photo ONU -Mario Rizzolio

Le général Derrick Mbuyiselo Mgwebi, de l’Afrique du Sud. Photo ONU -Mario Rizzolio

 

29 décembre 2015 – ONU

 

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annoncé mardi la nomination du général Derick Mbuyiselo Mgwebi, de l'Afrique du Sud, au poste de Commandant de la force de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), selon un communiqué de presse de son porte-parole.

 

Le général Mgwebi succèdera au général Carlos Alberto dos Santos Cruz, du Brésil, dont le mandat a expiré le 2 décembre. Le Secrétaire général a exprimé sa reconnaissance au général Cruz pour sa contribution significative à la MONUSCO au cours des deux ans et demi qui viennent de s'écouler, a ajouté le porte-parole.

Né en 1956, le général Mgwebi possède plus de 35 ans d'expérience militaire aux niveaux national et international. En 1991, il avait été nommé Directeur des Forces spéciales au sein des Forces nationales de défense sud-africaines et en 1993, Directeur de la formation et des opérations. Il a occupé le poste de Secrétaire militaire au ministère sud-africain de la Défense (1995-1997) et il a été membre du Mpumalanga Command (1997-2002), après quoi il a été nommé Directeur de l'Infanterie au sein de l'Armée sud-africaine.

De 2004 à 2006, il a été Commandant de la force de l'Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB). Puis, de 2007 à 2011, le général Mgwebi a été Chef des ressources humaines au sein des Forces nationales de défense sud-africaines. Il est actuellement le Chef des Opérations conjointes de ces Forces nationales de défense.

 

Le général Mgwebi est diplômé en Gestion de la défense et en administration des affaires de l'Université d'Afrique du Sud.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:45
Des Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) ( Photo: Archives/Sylvain Liechti /ONU)

Des Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) ( Photo: Archives/Sylvain Liechti /ONU)


12.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

L’ONU étudie la possibilité d’envoyer des Casques bleus au Burundi depuis la République démocratique du Congo voisine, si les violences s’amplifient et deviennent incontrôlables, ont rapporté mercredi des diplomates.

 

« Une option est de faire venir des soldats de la Monusco (la mission de l’ONU en RDC, NDLR) par la frontière avec le Burundi », a expliqué un diplomate du Conseil de sécurité qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.

Les 20.000 soldats de la Monusco en RDC sont soutenus par une force de réaction rapide constituée de soldats d’élite d’Afrique du Sud, du Malawi, et de Tanzanie, qui pourraient aussi être déployés au Burundi, a ajouté ce diplomate.

Dans un projet de résolution présenté lundi au Conseil de sécurité, la France a exhorté la communauté internationale à mettre fin aux violences qui s’intensifient au Burundi et réveillent le spectre d’un génocide, comme au Rwanda voisin en 1994.

Le texte, qui menace de sanctions les auteurs de ces troubles, pourrait être soumis au vote dès cette semaine.

Le projet de résolution demande notamment au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon de présenter des mesures d’ici 15 jours visant au renforcement de la présence de l’ONU au Burundi.

Le déploiement de Casques bleus au Burundi nécessiterait toutefois l’approbation des autorités burundaises ou une décision du Conseil de sécurité dans le cadre du chapitre 7, qui permet à l’ONU d’utiliser la force.

L’ambassadeur du Royaume-uni à l’ONU, Matthew Rycroft, dont le pays préside le Conseil de sécurité en novembre, a affirmé mercredi à la presse que les négociations sur la résolution progressaient « très rapidement » et qu’un vote pourrait avoir lieu dans les prochains jours.

Car il reste à savoir si la Russie –qui a un droit de veto– soutiendra ces sanctions, puisqu’elle considère ces violences comme des problèmes internes au Burundi.

La communauté internationale craint des violences à grande échelle, certains durs du pouvoir ayant récemment multiplié les propos incendiaires aux connotations ethniques, dans un pays à l’histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutus et Tutsis.

Le Burundi est sorti il y a moins de dix ans d’une longue guerre civile qui a fait quelque 300.000 morts entre 1993 et 2006.

Au moins 240 personnes ont été tuées et plus de 200.000 personnes ont quitté le pays depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé en avril qu’il briguait un troisième mandat, jugé anticonstitutionnel par l’opposition. M. Nkurunziza a été réélu en juillet.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:45
ONU : effectifs réduits en RDC

Territoire de Kalehe, Sud-Kivu : Le pont Luzira vient d’être remis officiellement le lundi 16 février 2015 au gouvernement provincial, après sa réhabilitation par la MONUSCO/Sud-Kivu. Photo MONUSCO/Tahina Andriamamonjitianasoa

 

26.03.2015 par BBC Afrique

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution pour réduire d’ici quelques semaines la taille de la mission de l'ONU en RDC, la plus grande du monde, de 2000 soldats.

 

En effet, le Ministre congolais des Affaires Etrangères avait déclaré la semaine dernière que la RDC était prête à prendre la pleine charge de sa propre sécurité.

Pourtant, le chef de la mission de l’ONU au Congo l’a contré en affirmant qu’il y avait encore à faire pour réduire la menace des groupes armés contre les civils, et que tout retrait de la mission devait être progressif. Des groupes de la société civile ont quant à eux demandé à ce que la mission de l'ONU augmente ses troupes en RDC d’ici l'élection présidentielle prévue l'année prochaine.

 

Suite de l’article

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:45
U.N. and Congolese troops attack Rwandan Hutu rebels

United Nations peacekeepers in the Democratic Republic of Congo

 

13 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

U .N. peacekeepers in Democratic Republic of Congo and government forces have attacked Rwandan Hutu rebels based in eastern borderlands, U.N. and Congolese officials said on Wednesday.

 

The Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) rebels have been involved in nearly two decades of conflict that spilled into eastern Congo after neighboring Rwanda's 1994 genocide.

 

Government troops, backed by a United Nations brigade with a robust mandate to eradicate Congo's myriad eastern armed groups, won a rare victory last year against M23, a Congolese Tutsi rebel force that had been the FDLR's principal enemy.

 

Colonel Felix Basse, military spokesman for the Congo mission, known as MONUSCO, said U.N. troops had deployed in the Virunga National Park in North Kivu province and were backing a Congolese offensive against the FDLR.

 

"Since Sunday, we have deployed our men and we have had contact with FDLR in that zone," Basse told a news conference in North Kivu's provincial capital Goma. He said two rebels had been killed in the fighting so far.

 

Basse said the 3,000-strong U.N. Intervention Brigade, made up of troops from South Africa, Tanzania and Malawi, was taking part in the joint offensive. "These operations will continue. We have a mandate to protect the population and restore the authority of the state," he said.

 

The FDLR is made up in part of former Rwandan soldiers and Hutu militia who fled to Congo after taking part in the killing of 800,000 Rwandan Tutsis and moderate Hutus 20 years ago. They are accused of civilian killings and rapes by rights groups.

 

While their numbers have dwindled to a few thousand in recent years, previous attempts to disarm the rebels have failed. They are considered one of the principal obstacles to durable peace in the mineral-rich zone.

 

"So far the FDLR have refused to disarm, which is why we have attacked. We will not stop until they lay down their arms," Congolese government spokesman Lambert Mende said.

 

"We alone, or with the support of our partners in MONUSCO, must put an end to this threat against our populations."

 

Rwanda twice invaded Congo in the late 1990s to try to wipe out Hutu fighters, helping ignite two regional wars and countless smaller conflicts that killed millions of people.

 

Kigali has been accused of backing armed groups in eastern Congo, most recently by a panel of U.N. experts who say Rwanda armed and organized M23. Rwanda has denied this and says Congo's army is collaborating with the FDLR.

 

At the height of its 20-month rebellion M23 took control of Goma - eastern Congo's largest city - in the most serious threat to President Joseph Kabila's regime to date.

 

A U.N. experts' report in January said there were credible reports that the M23 continued to recruit fighters in Rwanda.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 21:45
South African expertise and equipment again adds value to UN DRC operations

 

12 March 2014 defenceWeb

 

The South African contingent of the MONUSCO Force Intervention Brigade (FIB) has again proven its worth in the DRC with Rooivalk combat support helicopters and infantry soldiers pivotal in an encounter with APCLS (Alliance of Patriots for a Free and Sovereign Congo) rebels.

 

One of the three 16 Squadron Rooivalks that are now part of the FIB’s aviation unit provided air support for a South African infantry battalion in an attack on an APCLS stronghold at the weekend, Afrikaans daily Beeld reported.

 

“No South Africans were injured in the encounter and at least 11 rebels were killed,” Captain (SAN) Jaco Theunissen, SA National Defence Force (SANDF) Joint Operations spokesman told the paper.

 

The South Africans were, as in previous engagements with rebel groups including M23, deployed in support of FARDC, the Armed Forces of the DRC.

 

The weekend engagement took place in the Nyabiondo/Lukweti area of North Kivu, north-west of Goma.

 

APCLS rebels had taken up position on a mountain top and were using 12.7mm and 14.5 mm machine guns to keep the FIB/FARDC ground troops at bay. Efforts to dislodge the rebels using mortars proved unsuccessful and saw the Rooivalk called in to provide air support.

 

“The target was neutralised by Rooivalk by mid-Sunday afternoon and the rebel group deserted their position and ran away according to reports from soldiers on the ground,” Theunissen said adding the full extent of the damage suffered by the rebels was unknown, with 11 still to be confirmed kills.

 

A source told Beeld this was “just about the end” of APCLS.

 

“The FIB has taken back a number of towns previously controlled by APCLS,” he said.

 

According to Institute for Strategic Studies (ISS) DRC specialist Stephanie Wolters, APCLS is one of the smaller rebel groups operating in eastern DRC but it has been a factor in the overall destabilisation of the country.

 

Since being deployed to DRC last year as part of the FIB, the first ever UN peacekeeping mission to be given an offensive mandate, the South African contingent has been active in ensuring M23’s retreat into Uganda.

 

The South African developed and built Rooivalk has been in the forefront of a number of FARDC/FIB sorties against various rebel groups including the ADF (Allied Democratic Forces).

 

The combat support helicopter has earned high praise from Martin Kobler, MONUSCO head.

 

“Its accuracy enables us to achieve our clear objectives, including protection of civilians.”

 

The 16 Squadron rotary-winged aircraft were airlifted to the DRC last October and, in addition to several attacks on rebel forces and positions, have also flown reconnaissance and escort missions in the strife-torn country.

 

A number of SA Air Force (SAAF) Oryx helicopters are also in DRC as part of the MONUSCO peacekeeping mission.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 20:45
RDC: la Monusco va agir contre les FDLR

 

10 mars, 2014 - BBC Afrique

 
 
L’armée congolaise et les Casques bleus de l’ONU préparent une offensive à l’encontre des rebelles hutu rwandais présents dans l’est de la RDC.
 

« Nous aménageons notre dispositif » et « nous ajustons nos effectifs sur le terrain » en vue de traquer les rebelles hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) a avoué à l’AFP le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Le nombre de combattants au sein des FDLR est estimé entre 1 500 et 2 000. Ils sont disséminés dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

« Nous continuons à mettre la pression afin de les forcer à déposer les armes », a indiqué le colonel Basse qui préfère voir les FDLR « se désarmer et intégrer le processus de démobilisation ».

Si cette mission première venait à échouer, la Monusco se garde le droit de neutraliser ces rebelles.

 

Les FDLR affaiblies

 

Les miliciens des FDLR perdent actuellement du terrain dans la région du Luofu.

Les FDLR sont issues de Hutu rwandais réfugiés au Congo après le génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda et sont accusées de compter encore dans leurs rangs des génocidaires.

Accusé d'atrocités à grande échelle contre des civils, le mouvement est d'abord une menace pour la population locale congolaise. Le président rwandais Paul Kagame continue néanmoins de le considérer comme un danger existentiel.

L'est de la RDC est déchiré par les conflits depuis vingt ans. Les milices y prospèrent, trouvant dans le contrôle de l'exploitation de ressources minières ou forestières une source importante de revenus.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:45
Source: Réseau Documentaire International sur la Région des Grands Lacs africains, http://www.grandslacs.net/

Source: Réseau Documentaire International sur la Région des Grands Lacs africains, http://www.grandslacs.net/

 

25/02/14 - 7sur7.be (Belga reuters)

 

Une centaine de forces spéciales de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) sont arrivées au Katanga, une province du sud-est en proie depuis plusieurs mois une résurgence de violences, a-t-on appris mardi de source onusienne.

 

"Une compagnie (100 à 120 hommes) de forces spéciales égyptiennes a été envoyée pour renforcer le contingent béninois (450 hommes) que nous avons sur place. (...) Ces forces spéciales sont arrivées depuis Bukavu (est)", a expliqué cette source de la Monusco, sous le couvert de l'anonymat.  "Ils ont commencé le travail d'occupation du terrain, ils ont commencé à patrouiller", a précisé cette source, sans donner plus de détails.

 

Depuis fin 2013, les attaques (pillages, incendies, enrôlement d'enfants...) se sont multipliées dans le "Triangle de la mort", une zone de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés délimitée par les localités de Pweto, Manono et Mitwaba, et située dans la moitié nord du Katanga.

 

Les exactions sont notamment le fait de miliciens Maï-Maï, qui réclament une meilleure répartition des richesses entre le Nord, déshérité, et le Sud, poumon économique du pays. Les miliciens "Bakata Katanga", qui prônent l'indépendance de la province minière, sont également accusés d'exactions. A cause des violences, le Katanga compte désormais plus de 400.000 déplacés, contre 51.000 en mars 2011, selon l'ONU.

 

En janvier, le chef de la Monusco, Martin Kobler, avait affirmé que la situation dans le Katanga tournait à la "catastrophe humanitaire". Le 18 février, il avait annoncé l'envoi prochain de renforts en Casques bleus à Pweto, qui compte à elle seule 60.000 déplacés.

 

L'armée congolaise et la Monusco, chargée de la protection des civils, est l'une des missions de l'ONU les plus importantes au monde, avec quelque 20.000 hommes - dont une brigade d'intervention chargée de neutraliser les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l'est du pays.

 

La Monusco et l'armée avaient dû concentrer une grande partie de leurs forces dans l'est pour combattre la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), qui a finalement capitulé le 5 novembre dans la province du Nord-Kivu après un an et demi de lutte.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:45
UN Force Intervention Brigade ready for robust action

 

 

14 January 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Amid talk of M23 rebels regrouping, the United Nations has warned that its Force Intervention Brigade (FIB) in the DRC is ready to take “robust action at any time”.

 

Briefing the UN Security Council this week, UN mission in the Democratic Republic of Congo (MONUSCO) head Martin Kobler said the review of UN military deployment across eastern DRC would be finalised in the coming weeks.

 

“We will then have a more flexible force. We need it to be more agile, ready to deploy when needed and where civilians are threatened to take on the threat.

 

“With the FIB and our unmanned aerial vehicles, all armed groups are aware we have the will and the means to take robust action at any time,” he said.

 

South Africa, one of three troop contributing countries to the FIB under the command of Tanzanian Brigadier James Mwakibolwa, has actively contributed to the withdrawal of the M23 from eastern DRC. This was, among others, via Rooivalk combat support helicopters and the skills of SA National Defence Force (SANDF) snipers deployed to the FIB, the first UN peacekeeping force ever to have an offensive mandate.

 

The M23 appears to be regrouping only two months after the Tutsi-led insurgency was defeated by Congolese troops and UN peacekeepers, Kobler told Reuters.

 

“There are credible reports to emerging M23 activities in Ituri in north-eastern Congo,” he said, adding the Congolese government has been asked to speed up disarmament, demobilisation and re-integration of ex-M23 fighters who ended a 20 month revolt in November.

 

“I am also calling on the governments of Uganda and Rwanda to do everything possible to prevent M23 elements from sheltering or training troops on their territory. We should tolerate no military re-emergence of M23.”

 

U.N. experts - who monitor violations of UN sanctions on Congo - have long accused neighbouring Rwanda and Uganda of backing the M23, claims both governments have rejected.

 

In a report to the Security Council's Congo sanctions committee in December, the experts said they had credible information blacklisted M23 leaders were moving freely in Uganda and the group was still recruiting fighters in Rwanda.

 

M23 is one of dozens of rebel groups in eastern Congo. Millions of people have died from violence, disease and hunger since the 1990s as armed groups fight for control of the area's deposits of gold, diamonds, copper, cobalt and uranium.

 

Regional Peace Deal

 

Mary Robinson, UN special envoy to the Great Lakes charged with implementing a regional peace deal, told the 15-member Security Council that the DRC and neighbouring countries needed to take some confidence-building steps.

 

These included showing “none is harbouring individuals responsible for grave human rights violations, none is giving any kind of support or assistance to armed groups and none is interfering in the affairs of a neighbouring country”.

 

“There is worrying evidence these commitments are not yet being fully implemented by Rwanda and Uganda,” she said.

 

Kobler said following the defeat of M23, Congolese troops and UN peacekeepers had turned their attention to tackling the FDLR (Democratic Forces for the Liberation of Rwanda).

 

“First operations against FDLR saw some positions cleared,” he said adding only joint operations would be successful.

 

“I encourage Congolese forces to do more and intensify joint planning and execution of operations against FDLR.”

 

He also said military action could be expected soon against the Islamist Allied Democratic Forces (ADF), a group that “continues to spread terror and horror” in the Ituri region of Congo's north-eastern Orientale province.

 

He supported this by saying: “On December 13, in an ADF controlled areas, 21 bodies, including eight babies, very young children and pregnant woman, were found dead and mutilated with some beheaded. Three of the children were reportedly raped before they were murdered”.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
RDC: nouvelle offensive de l'armée et de la Monusco contre les FDLR

 

11 décembre 2013 à 23:07 Par RFI

 

Les casques bleus ont lancé une offensive, mardi 10 décembre, contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans l'est de la République démocratique du Congo. Une offensive annoncée depuis plus d’un mois. Après le démantèlement du M23, l’armée congolaise et l’ONU avaient promis que leur prochaine cible serait les FDLR. Une rébellion qui opère depuis plus de vingt ans sur le territoire congolais.

 

Après deux jours d’offensive, l’armée congolaise, appuyée par 200 militaires de la Monusco, a pris le contrôle de la piste qui mène de la localité de Kichanga à Pinga. Quelques accrochages se sont produits, mais il y aurait eu peu de combats, selon une source onusienne. Les miliciens des FDLR et des APCLS, un autre groupe armé posté le long de cet axe, ont pour la plupart fui.

 

Pour le commandant de la force de l’ONU, le général Carlos Alberto dos Santos Cruz, la réouverture de cette route était cruciale. « Cela faisait près de deux ans, a-t-il affirmé, que la population était très isolée du fait de la présence des FDLR et d’autres groupes armés associés postés le long de cette route ».

 

L’idée désormais est d’utiliser Pinga, à 90 kilomètres au nord-ouest de Goma, comme base, et cela pour poursuivre l’offensive contre les FDLR dispersés dans la région.

 

Et c’est là toute la difficulté de cette nouvelle opération. Les Forces démocratiques de libération du Rwanda sont éparpillées entre le Nord et le Sud-Kivu. Ils ne tiennent pas des positions fixes et se déplacent très facilement. Enfin, ces combattants hutus, originaires du Rwanda au départ, vivent depuis plus de vingt ans en terre congolaise et connaissent donc très bien le terrain. Autant d’éléments qui vont compliquer cette opération de désarmement forcée.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
photo Monusco

photo Monusco

 

11 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

KINSHASA - Les Casques bleus ont lancé une offensive contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans l'Est de la République démocratique du Congo, a annoncé mercredi la Mission des Nations unies dans ce pays (Monusco).

 

La brigade d'intervention de la Monusco a lancé ses opérations offensives contre les FDLR hier (mardi) dans la zone de Kalembe, à l'intérieur du territoire du Masisi, dans la province du Nord-Kivu, indique la Mission sur son compte Twitter.

 

Les FDLR sont formés de rebelles hutu rwandais réfugiés en RDC après le génocide perpétré en 1994 au Rwanda contre les Tutsi. Ils comptent dans leurs rangs des auteurs du génocide. Même s'ils sont aujourd'hui surtout une menace pour les civils congolais, leur objectif proclamé reste de renverser le régime de Kigali. Ils seraient entre 1.500 et 2.000.

 

Aucun responsable de la force militaire de la Monusco n'était joignable dans l'immédiat pour donner davantage d'informations sur la nature des opérations et préciser si elles étaient encore en cours mercredi.

 

Après sa victoire sur les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), début novembre, le gouvernement congolais avait annoncé que sa prochaine cible serait les FDLR, présents dans le pays depuis 1994, essentiellement dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

 

On ne savait cependant pas mercredi matin si les Forces armées de la République démocratique du Congo participaient à la traque au côté de la brigade d'intervention de l'ONU, qui a reçu pour mandat de neutraliser tous les groupes armés en RDC.

 

Selon un autre message sur le compte Twitter de la Monusco, le chef de la force militaire de la Mission, le général Carlos Alberto Dos Santos Cruz indique qu'après les FDLR, ce sera le tour des [rebelles ougandais] ADF-NALU qui terrorisent la population civile dans certaines zones du Nord-Kivu et de la Province-Orientale.

 

Le 4 décembre, le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, avait annoncé à Goma, capitale du Nord-Kivu, que les Casques bleus comptaient s'attaquer à d'autres groupes armés après le M23.

 

Ces propos avaient marqué un durcissement du discours de l'ONU. Le représentant spécial en RDC, Martin Kobler, déclarait encore mi-novembre que les Nations unies étaient décidées à combattre les groupes armés mais préféraient une voie paisible de désarmement volontaire des rebelles.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
DRC drones take to the sky for the first time

 

 

03 December 2013 defenceWeb

 

Another component of the UN’s ongoing efforts to bring peace to the troubled DRC came into play today when UAVs were launched in Goma for the first time as an additional surveillance tool.

 

Herve Ladsous, head of peacekeeping for the world body, was in the eastern DRC city to witness the latest addition to the peacekeeping arsenal take to the skies.

 

MONUSCO, the UN Mission in the Democratic Republic of Congo (DRC), is on record as saying the UAVs are an “important new tool to assist in fulfilling its mandate to protect civilians”.

 

Ladsous said the UAVs are high technology systems that will allow better knowledge of what is happening on the ground. “This, in turn, will allow forces on the ground to do a better job,” he said.

 

MONUSCO brigade commander General Carlos Alberto Dos Santos Cruz said in October he expected to UAVs to be providing 24 hour surveillance by March next year.

 

He told Agence France Presse the UAVs would be based at Goma for at least five months and use of them would then be increased.

 

This is the first time the UN is using UAVs and, if trial surveillance use by peacekeepers in eastern DRC is successful, officials and diplomats are cautiously optimistic the unmanned platforms could be put in service by UN missions in South Sudan and the Ivory Coast.

 

The unarmed Falco medium altitude, medium endurance UAVs have been sourced from Italian company Selex ES following the signing of a commercial contract with the UN in July.

 

Expectations are the UAVs will make a major difference in surveillance in the eastern DRC where thick forests, rugged terrain and a scarcity of roads combine to make it difficult for ground-based troops to mount accurate observation.

 

Speaking ahead of today’s first UAV launch, Ladsous said there had been progress in creating a situation where civilians were at less risk than when particularly M23 rebels had been active.

 

The arrival of three South African Rooivalk combat support helicopters to augment the Force Intervention Brigade (FIB) has been termed by some military commentators as the decisive intervention which forced M23 to retreat from its fortified positions on high ground outside Goma.

 

Ladsous sees the UAVs as further bolstering the Mission’s ability to protect civilians.

 

UN estimates are that at least 100 000 people have been displaced by fighting this year alone with 2.6 million people in total displaced by fighting between DRC forces and various rebels elements over the year.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
RDC: le drone des Nations unies a fait son premier vol au-dessus du Nord-Kivu

Le drone «Falco», sur l'aéroport de Goma, en RDC, a fait son premier vol ce mardi 3 décembre. Photo Léa Lisa Westerhoff - RFI

 

03 décembre 2013 Par Léa Lisa Westerhoff, envoyée spéciale à Goma- RFI

 

Le premier drone jamais utilisé par une mission des Nations unies a été lancé ce mardi 3 décembre dans l'Est de la République démocratique du Congo. L'appareil, un Falco de fabrication italienne, a décollé à la mi-journée de l'aéroport de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, à l'occasion d'une présentation à la presse en présence du chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, et de plusieurs diplomates.

 

Près d’un an après la promesse d’envoyer des drones de surveillance en République démocratique du Congo (RDC), les Nations unies ont officiellement lancé le premier appareil sans pilote jamais utilisé par une mission de l'ONU.

 

→ A (RE)LIRE : L'ONU va déployer ses premiers drones à Goma

 

L'engin, un Falco de fabrication italienne, s’est envolé à midi du petit aéroport de Goma sous les applaudissements. Pour le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, l'appareil - sorte d’avion miniature de 7 mètres de long - devrait faire une vraie différence pour sécuriser l’est du Congo, une région vallonnée et boisée particulièrement difficile d’accès.

Localiser les groupes armés cachés dans les forêts, mais aussi surveiller les frontières de la RDC avec le Rwanda et l’Ouganda, voilà la mission de cet engin équipé d’une caméra. Jusqu’ici, ce sont des hélicoptères qui se chargeaient de le faire. Mais, plus visibles, ils se sont fait tirer dessus à plusieurs reprises par la rébellion du M23.

 
L’appareil, un engin de type «Falco», fabriqué en Italie, ne peut s’éloigner qu’à 250 kilomètres de sa base de Goma.
Léa Lisa Westerhoff / RFI
 

Traquer les groupes armés et localiser les populations déplacées

« On va avoir maintenant des yeux au-dessus de régions où l'on avait de gros problèmes de mobilité », a affirmé Hervé Ladsous à RFI. « C’est la dernière technologie, un instrument essentiel pour nos troupes et la Monusco, à la fois pour faire leur travail de maintien de la paix, d’observation des groupes armés, mais aussi pour observer les groupes civils qui peuvent être déplacés et poussés à la fuite par des combats. »

→ A (RE)LIRE : Kabila à Goma: «La plus grande promesse que j'ai faite, c'est la paix»

« C’est crucial pour nous », a renchérit Alexandre Luba Ntambo, le ministre de la Défense congolais, « car cela nous permettra de savoir où sont cachés les différents groupes armés ».

L'ONU fait le pari de l'effet dissuasif

 

 
Un modèle de drone «Falco» en vol, tel que celui qui a fait son premier vol officiel en RDC sous les couleurs des Nations unies.
DR
 

Le drone, lui, peut voler plus haut, plus longtemps - entre 5 heures et 10 heures - et transmettre ses images en temps réel, de jour comme de nuit. Les Nations unies misent donc sur un effet dissuasif et espèrent accélérer la reddition des dizaines de milices qui opèrent dans l’Est du Congo.

Pour le moment, le drone ne peut cependant s’éloigner qu’à 250 kilomètres de sa base de Goma. Il faudra attendre l’arrivée d’engins supplémentaires ou multiplier les stations de décollage pour que le rayon de surveillance s’étende et que ces engins puissent surveiller tout l’Est du Congo. Un autre engin devrait arriver d'ici la fin de l'année 2013, et les deux derniers drones doivent être livrés d'ici à mars 2014.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Le ministre De Crem en visite au Congo

 

03/12/13 Stephan Boonen – MIL.be

 

Le vice-Premier et ministre de la Défense Pieter De Crem a rendu visite, du 26 au 28 novembre 2013, aux militaires belges détachés au Congo. Au programme : rencontres avec la MONUSCO, l'EUSEC (programme européen qui montre la voie pour une transformation de la Défense congolaise) et entretien avec l'envoyée spéciale des Nations Unies, Madame Mary Robinson. Le ministre a ensuite pris la direction de Kindu où les paras belges ont remis le brevet commando au 323e Bataillon de « l'Unité de Réaction Rapide », marquant, de la sorte, le début des festivités.

 

photos Malek Azoug >>

 

Environ 700 militaires congolais ont réussi la formation éprouvante qui était dispensée par 107 paras du 3 Para de Tielen. L'un des instructeurs, le lieutenant Edmond de Frabribeckers explique : « La motivation des Congolais est frappante. Vous devez faire preuve d'énormément de patience et beaucoup répéter, mais cela en vaut la peine. Aujourd'hui, c'est comme si c'était le jour le plus important de leur vie. »

 

À la fin de la parade, les nouveaux commandos congolais défilent devant leur famille. Celles-ci les arrosent de farine. Pour agrémenter le spectacle, un C-130 largue deux parachutistes arborant les drapeaux belge et congolais.

 

Le colonel Luc Leclerq est le chef de corps du 3 Para. Il a mené ses hommes tout au long de la mission. Pour lui, il était important « que nous réussissions malgré et grâce aux difficultés rencontrées au début. Pourtant, nous avons finalement livré un produit plus qu'acceptable. » Pour le 3 Para, il s'agissait d'une expérience que l'on ne vit qu'une seule fois dans sa vie. Le colonel Leclerq poursuit : « Pour le 3 Para, c'est un sérieux coup de pouce à l'expérience africaine. Nous dispensons des formations en Afrique depuis 2002. Au début, c'était au Bénin. Actuellement, 306 paras ont travaillé près de deux mois. Pour l'exercice synthèse, 260 Belges étaient présents. Il s'agissait donc du plus grand détachement en opération. »

 

Après la parade, les militaires congolais se tombent dans les bras. Les para-commandos belges rentrent progressivement en Belgique. Le colonel Leclerq résume : « Cette mission est plus que réussie. Elle dépasse tout sur les plans personnel et multiculturel. Ce bataillon est prêt et équivaut certainement aux autres. »

 

Vidéo : Wim Cochet

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:45
RDC: le M23 tire «par erreur» sur un hélicoptère de l’ONU

12/10/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) ont tiré vendredi après-midi sur un hélicoptère militaire de l’ONU qui survolait l’espace sous son contrôle dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de sources concordantes.

 

«Un hélicoptère de la MONUSCO [Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC, NDLR] a essuyé des tirs des forces négatives du M23 au-dessus de Rumangabo» mais n’a pas été abattu, a appris l’AFP auprès d’une source officielle congolaise.

 

Située dans la province riche et instable du Nord-Kivu, la localité de Rumangabo abrite une importante base militaire occupée par les rebelles. Elle est située à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale.

 

Le M23 a reconnu qu’il y avait eu un «incident majeur».

 

«Cet hélicoptère est passé à basse altitude dans le camp de Rumangabo vers 16h00 (10h00, Montréal) [...] alors que d’habitude il passe à une dizaine de kilomètres de là à vol d’oiseau», a expliqué à l’AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire de la rébellion.

 

«Quand j’ai interrogé les militaires (du M23), ils ont dit qu’ils pensaient que c’étaient des commandos des FARDC (armée gouvernementale) et de la MONUSCO qui voulaient lancer le combat, alors, ils ont tiré avec des mitrailleuses», a-t-il ajouté.

 

Il a précisé qu’il ne savait pas si l’appareil avait été endommagé.

 

Interrogée par l’AFP, une source de la MONUSCO a confirmé les tirs sur l’hélicoptère. «Il y a eu cette prise à partie» mais elle s’est déroulée «à environ 400 mètres de la base de Rumangabo», a-t-elle affirmé, soulignant qu’il n’y avait pas eu de blessé. L’appareil était en «mission de reconnaissance» et «ne volait pas à plus basse altitude que d’habitude» quand il a essuyé plusieurs dizaines de coups de feu, a ajouté cette source.

 

Pour le lieutenant-colonel Kazarama, «il y a eu erreur des deux côtés», tant de celui de la MONUSCO que du M23. «Selon mon analyse du terrain, je crois que le pilote a perdu sa ligne» et est arrivé sur le camp de Rumangabo, a-t-il dit.

 

L’armée congolaise combat le M23 depuis mai 2012 au Nord-Kivu. L’ONU accuse régulièrement le Rwanda et l’Ouganda de le soutenir, ce que ces deux voisins de la RDC démentent.

 

Le M23 est né de la mutinerie d’anciens rebelles qui avaient été réintégrés dans l’armée.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:45
Des membres des forces spéciales tanzaniennes de la Brigade d'intervention de la MONUSCO, déployées dans le Nord-Kivu (Sylvain Liechti/MONUSCO)

Des membres des forces spéciales tanzaniennes de la Brigade d'intervention de la MONUSCO, déployées dans le Nord-Kivu (Sylvain Liechti/MONUSCO)

 

19/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

          

«Des cas de viols, enlèvements et autres exactions perpétrées par des hommes armés sont signalés » au Congo, a déclaré le porte-parole de la Mission de l’Organisation des Nations Unies (MONUSCO) en République démocratique du Congo, Madnodje Mounoubai, lors d’une conférence de presse.

 

La MONUSCO a indiqué mercredi que près de 80.000 personnes, se trouvant actuellement dans des conditions précaires, ont été déplacées depuis la reprise des affrontements armés dans l’est du pays le 22 août, rapporte le service d’Information de l’ONU.

Lors de la conférence de presse sur la Journée internationale de la Paix qui sera célébrée à travers le monde, ainsi qu’en République démocratique du Congo, le samedi 21 septembre 2013, le porte-parole de la Mission a fait le point de la situation militaire et de la situation humanitaire

 

Ituri

«Des villages entiers ont été vidés de leur population. De nombreux déplacés, craignant la violence des combats, se seraient réfugiés dans la brousse, à l’intérieur de zones encore inaccessibles», a-t-il affirmé, ajoutant que les agences humanitaires sont particulièrement préoccupées par la situation dans le district de l’Ituri, en Province Orientale, où des combats opposent l’armée gouvernementale aux miliciens du Front de Résistance Patriotique d’Ituri (FRPI).

Selon le porte-parole de la MONUSCO, 120.000 personnes sont touchées par le conflit dans le sud du territoire d’Irumu, en Ituri, notamment par les destructions de maisons et les pillages occasionnés par les combats.

Les 13, 14 et 15 septembre, des affrontements sporadiques entre l’armée gouvernementale et les insurgés du FRPI ont donné lieu à l’utilisation de part et d’autre de mitrailleuses, de mortiers et de lance-roquettes.

Les agences humanitaires ont l’intention de prêter assistance à 150.000 personnes et on estime que deux millions de dollars sont nécessaires pour répondre aux besoins additionnels, dit l’ONU.

Suite à cette situation, la Force de la MONUSCO a mis en alerte maximale toutes ses bases opérationnelles déployées dans ce secteur; dans le but de dissuader toute exaction contre les populations civiles et assurer leur protection.

 

Nord-Kivu

Quant au climat sécuritaire au Nord-Kivu, en dépit d’une tension observée dans les régions situées au nord de la ville de Goma, le climat sécuritaire, il est globalement stable et reste sous le contrôle des forces onusienne et congolaise, selon le porte-parole de la MONUSCO.

La récurrence des accrochages entre le M23 et le groupe Mayi-Mayi Nyatura du Mouvement Populaire d’Autodéfense (MPA) dans le territoire de Rutshuru, constitue toutefois une source de préoccupation majeure à la protection des populations civiles dans cette partie de la province.

Par ailleurs, le niveau de la menace sécuritaire pour la ville de Goma est demeuré moyen et la Force de la MONUSCO continue d’activer le Plan de Sécurité Interne de cette capitale provinciale, conformément à l’opération unilatérale «Wide awake» (Réveil total).

En effet, la Brigade de la Force de la MONUSCO déployée dans cette province y poursuit toujours avec détermination et engagement, la conduite de ses six opérations unilatérales dénommées: «Wide awake» (Réveil total), «Formidable» (Formidable), «Silent Guns» (Armes silencieuses), «Blue Redoubt I & II» (Forteresse bleue I & II), «Strong Flank» (Flanc rigide), et «Blue Eagle» (Aigle bleu); dans le but de dominer le terrain et d’interdire toute liberté d’action aux groupes armés.

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 07:45
Selex ES to deliver unmanned aerial surveillance to the United Nations for peace keeping

Sep 12, 2013 ASDNews Source : Selex ES

 

Selex ES a Finmeccanica company, was awarded, on 31 July, a service agreement by the United Nations for the provision of Unmanned Aerial System (UAS) for 3 years with 2 optional years, in support of the UN peacekeeping mission (MONUSCO) in the Democratic Republic of Congo (DRC) through the use of the UAS, consisting of Unmanned Aerial Vehicles and associated enablers for information gathering/surveillance operations.

 

It is the first time that the UN has contracted with a civilian operator to provide UAV technology to aid in executing its unique humanitarian mandate.

 

Selex ES will be utilizing its proprietary FALCO UAV system composed of:

    Multiple remotely piloted aircraft

    Ground control stations

    Support equipment and

    Logistics.

 

The FALCO is an unarmed mission-proven medium altitude, medium endurance UAV able to operate from semi-prepared airstrips with fully automated take off, landing and mission execution capability. It is employed by numerous nations around the world and has proven itself in a variety of environmental conditions.

 

Selex ES will deploy a highly experienced team of pilots, maintenance engineers and information analysts using the most sophisticated sensors and data exploitation tools available.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:45
Le nouveau chef militaire de la MONUSCO, le général brésilien Carlos Dos Santos Cruz à Goma le 11 juin (Photo: Sylvain Liechti/MONUSCO)

Le nouveau chef militaire de la MONUSCO, le général brésilien Carlos Dos Santos Cruz à Goma le 11 juin (Photo: Sylvain Liechti/MONUSCO)

12/06/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Des Casques bleus Tanzaniens de la Brigade d’intervention de la Force de la MONUSCO patrouillent déjà régulièrement de jour comme de nuit, dans la localité de Sake et sur l’axe menant vers Goma et d’autres patrouilles sont également conduites conjointement avec le bataillon Indien de la MONUSCO, dans la ville de Goma, ont indiqué les responsables de la MONUSCO.

Le but est, non seulement de se familiariser avec le terrain, mais aussi d’interdire dès maintenant toute activité des groupes armés dans cette zone.

Par ailleurs, dans une déclaration mercredi à Goma, en République démocratique du Congo, le nouveau chef militaire de la mission des Nations unies au Congo (Monusco), entré en fonction le 1er juin dernier, le général brésilien Carlo Alberto dos Santos Cruz, a affirmé qu’il n’accepte pas «les attaques contre les populations» et utilisera «tous les moyens possibles» pour poursuivre les auteurs de crimes contre l’humanité, rapporte aujourd’hui l’AFP.

«Nous n’acceptons pas les crimes, les attaques contre les populations ou contre les Nations- Unies et nous allons utiliser tous les moyens» pour y mettre un terme, a dit le général brésilien lors de sa première visite officielle dans la capitale régionale du Nord-Kivu, en compagnie du responsable de la Monusco, l’Américain Roger Meece,

Dos Santos Cruz a promis que toutes ses troupes prendront part aux opérations contre les groupes armés dans l’est de la RDC, et pas seulement la nouvelle brigade d’intervention dotée d’un mandat plus offensif et qui a commencer à se déployer il y a quelques semaines.

«Il n’y aura aucune tolérance pour des crimes comme les meurtres, les viols, le pillage, le recrutement forcé», a-t-il encore ajouté «Nous allons coordonner avec les autorités locales et les forces armées toutes les actions pour interrompre ces formes de violences et apporter la paix au peuple du Congo».

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté en mars une résolution qui renforce la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo en créant pour la première fois une force d’intervention de plus de 3 000 hommes au mandat offensif chargée de «neutraliser les groupes armés» opérant à l’Est.

Les premiers éléments de la Brigade d’intervention qui sera, à terme, composée de soldats tanzaniens, malawites et sud-africains, ont commencé à arriver à Goma le mois dernier, des Casques bleus de la Brigade d’intervention ont déjà commencé leur travail et le général Dos Santos Cruz a dit aujourd’hui que 40% des forces de la Brigade étaient déjà en place et qu’elle «devrait être en pleine capacité fin juillet.»

Par ailleurs, l’actuel chef de la MONUSCO, Roger Meece quittera ses fonctions le 10 juillet prochain après trois années passées à la tête de la MONUSCO, pour être remplacé par Martin Kobler, de nationalité allemande, dont la nomination comme le prochain Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Chef de la MONUSCO a été annoncé aujourd’hui.

M. Kobler est actuellement le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Irak.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 11:45
RDC: attaque contre un convoi de la Monusco, un Casque bleu tué

08 mai 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - Un Casque bleu pakistanais a été tué mardi dans une attaque contre un convoi de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco), a annoncé l'ONU.

 

L'attaque a été menée par des éléments armés non-identifiés dans le sud-Kivu (est de la RDC), a indiqué sans autres précisions le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné dans les termes les plus forts cette attaque et a rappelé que les attaques contre les casques bleus constituent un crime de guerre passible de poursuites devant la Cour pénale internationale.

 

M. Ban demande au gouvernement de la RDC de de traduire les auteurs de ce crime en justice, a ajouté M. Nesirky.

 

La Monusco a immédiatement ouvert une enquête sur cette attaque.

 

L'ONU doit renforcer la Monusco en déployant d'ici quelques semaines une brigade d'intervention de 3.000 sud-africains, tanzaniens et malawites pour combattre les groupes armés de l'Est congolais, dont le mouvement rebelle M23.

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