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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 11:55
source bulletin-numismatique.fr

source bulletin-numismatique.fr


02.07.2015 source SHD
 

2 juillet 1652 : bataille du faubourg Saint-Antoine (Paris). Le prince de Condé, chef des « frondeurs » tente de renverser la régente, Anne d’Autriche (veuve de Louis XIII) et son ministre Mazarin. A la tête des armées du roi de Louis XIV qui n’a que 14 ans, Turenne affronte l’armée de Condé à la porte du faubourg St Antoine  et s’apprête à l’écraser sous les yeux du jeune roi et de Mazarin présents sur les hauteurs de Charonne, lorsque se produit un événement inattendu : la duchesse de Longueville, montée sur la Bastille pour galvaniser les troupes frondeuses, fait retourner les canons de la forteresse contre l’armée royale, dont un rang de cavalerie est emportée. Elle ouvre à Condé la porte St Antoine pour que ses troupes ne périssent pas. Cette trahison marquera Louis XIV et le rendra vigilant vis-à-vis des puissants nobles de France : recrutement de ses ministres et de ses plus proches collaborateurs parmi les grandes familles bourgeoises et la petite noblesse, arasement des fortifications de Paris et refus d’en bâtir de nouvelles malgré les propositions de Vauban. C’est aussi pour Condé le début d’une longue période de disgrâce, jusqu’à la brillante campagne de Hollande en 1672.

 

2 juillet 1779 : d'Estaing débarque à la Grenade (Caraïbes). Pendant sa campagne d’aide aux insurgés américains, l’escadre du vice-amiral d’Estaing mouille devant Grenade qui avait été cédée à l’Angleterre en 1763 et met à terre 1200 hommes qui s’emparent de l’île après deux jours de combat. Réussie malgré l’intervention de la flotte de l’amiral Byron, l’opération permet la saisie de trente navires de commerce.

 

2 juillet 1816 : naufrage de La Méduse (au large de la Mauritanie). En route vers Dakar et le Sénégal (que la France récupère des Anglais après les guerres de l’Empire), la frégatte La Méduse s’échoue sur un banc de sable (à 50 km de la côte) causant la mort de 160 personnes. Le commandant sera condamné à 3 ans de prison pour abandon de navire. Géricault immortalise le naufrage en1819 avec le tableau le radeau de La Méduse.

 

2 juillet 1915 : appel officiel aux Français pour concourir à la Défense nationale. "Echangez l'or que vous détenez, et qui ne peut d'ailleurs vous être d'aucune utilité, contre des billets de la Banque de France dont le crédit fait l'admiration du monde" ou encore "Ohé! Les braves gens… versez votre or, nous versons bien notre sang". Les affichent se multiplient et des comités de l'or s'organisent dans le pays. Durant la seule année 1915, la Banque de France reçoit 380 tonnes de métal, et plus de 700 tonnes pendant l'ensemble des années de guerre.

Note RP Defense : voir page 18 bulletin-numismatique.fr POUR LA FRANCE VERSEZ VOTRE OR L’OR COMBAT POUR LA VICTOIRE

 

2 juillet 1915 : la mention "Mort pour la France" est instituée. Il s'agit d'une récompense morale visant à honorer le sacrifice des combattants morts en service commandé et des victimes civiles de la guerre. Toutefois, la preuve doit être rapportée que la cause du décès est la conséquence directe d'un fait de guerre. Par ailleurs, si la nationalité française est exigée pour les victimes civiles, y compris les déportés et internés politiques, elle ne l'est pas pour les membres des forces armées et ce même dans le cas où ils ont été déportés ou internés résistants.

 

2 juillet 1984 : le Mirage 2000 est opérationnel (Dijon). La première unité à employer de façon opérationnelle les Mirage 2000C est l’escadre de chasse 1 / 2 Cigognes.

 

Chronique culturelle du 02 Juillet 2015 - SHD

Note Rp Defense : voir Force de frappe et opérations extérieures

 

2 juillet 2008 : libération d’Ingrid Bétancourt par un commando colombien.(Colombie). L’audacieuse opération « Jaque » de la Force armée colombienne permet la libération de quinze personnes (Ingrid Bétancourt, 3 Nord- Américains et 11 militaires et policiers) retenues en otage depuis des années par les FARC. Sans verser une goutte de sang, les Forces spéciales colombiennes infiltrent les FARC sous couvert d’une opération humanitaire et obtiennent que les otages soient déplacés en hélicoptère. L’opération a débuté en avril, mais l'exfiltration proprement dite dure 20 minutes.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:55
16 octobre, l'hommage aux Bretons morts pour la France

 

11.10.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Une cérémonie se déroulera le 16 octobre au mémorial de Sainte Anne d'Auray en hommage aux Bretons Morts pour la France pendant la Grande Guerre. La cérémonie prévue à 16 h 30 au Mémorial se déroulera en présence de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Elle sera précédée par une cérémonie franco-belge (nécropole nationale de Sainte-Anne d’Auray)

 

Le déroulement:

 

Cérémonie franco-belge à la nécropole nationale de Sainte-Anne d’Auray:

10h30 : mise en route du cortège – accompagnement clique Sv Fr
10h45 : mise en place terminée
10h55 : accueil des autorités et présentation de la cérémonie
11h : début de la cérémonie, lever des couleurs
11h05 : inauguration et présentation du panneau informatif de la nécropole aux autorités (ONACVG 56 et mission Mémoire et communication ONACVG Bretagne)
11h10 : hommage devant la stèle belge
11h20 : hommage devant la stèle française (Verdun)
12h : départ du site
12h15 : dissolution du cortège (parking ouest du Mémorial)
14h : accueil musical (Bagad du SDIS 56)
14h20 : accueil par les autorités religieuses
14h30 : début de l’office religieux (avec la participation de l’Académie de Musique et d’Arts sacrés). bénédiction de plusieurs drapeaux.

 

Cérémonie en hommage aux Bretons morts pour la France placée sous la Présidence de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense:

15h45 : mise en place de la partie "reconstitution" (ambulance 1917, reconstituant fusilier-marin 1914, reconstituant Piou-Piou 1914, reconstituant Poilu 1916, reconstituant capitaine d’infanterie 1914) formation du cortège sur le parvis de la basilique accompagnement musical : bagad du SDIS 56
16h15 : mise en place terminée au pied du mémorial
16h25 : accueil des autorités et présentation de la cérémonie
16h30 : début de la cérémonie : •salut aux drapeaux •revue des troupes •présentation du mémorial (général LE THIEC) •lecture des élèves •chant par les élèves •accueil de la Flamme sacrée •dépôts des Flammes de l’espoir •dépôts de gerbes •sonnerie aux morts •minute de silence •marseillaise (chantée par l’assistance) •salut aux porte-drapeaux .

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 12:31
Cérémonie d’honneurs militaires au Major Dejvid Nikolic, mort pour la France au Mali

 

17.07.2014 source Gouverneur militaire de Paris

 

Le général de corps d’armée Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris, vous informe des honneurs militaires qui seront rendus au major Dejvid Nikolic le lundi 21 juillet 2014 en l’Hôtel national des Invalides, Paris 7e.

 

Engagé au Mali dans le cadre de l’opération Serval depuis le 23 avril dernier, le major Dejvid Nikolic a été mortellement blessé le lundi 14 juillet 2014 alors qu’il participait à une opération de reconnaissance dans la région d’Al Moustarat. Il appartenait au 1er Régiment étranger de génie (REG) de Laudun-l'Ardoise (Gard).

 

Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches sera présidée par le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre, à l’Hôtel national des Invalides à 9h30.

 

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 9h00 et 9h15.

 

En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec le major Dejvid Nikolic, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III, à 9h00.

 

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:25
Les biographies officielles des soldats de première classe Vokaer et Le Quinio [morts pour la France] à Bangui

 

10.12.2013 par Philippe Chapleau  - Lignes de Défense
 

Le lundi 9 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force SANGARIS est prise à partie à très courte distance, au cours d’une patrouille dans Bangui. Durant l’échange de tirs, les parachutistes LE QUINIO et VOKAER ont été grièvement blessés. Ils ont été immédiatement pris en charge par leurs camarades, avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures. Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO et son camarade le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER sont les deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération SANGARIS en République Centrafricaine.

 

quillion.jpg

 

Né le 10 mai 1991 à Angers (49), le soldat de première classe Antoine LE QUINIO aura servi la France durant plus de deux ans. A 20 ans, le 4 juillet 2011, après avoir obtenu son baccalauréat option pilotage des systèmes de production automatisée, il souscrit pour cinq ans un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) d’Angers (49). Le 3 novembre 2011, il rejoint le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (81) et suit sa formation initiale pour une durée de 6 mois. Le 24 février 2012, il y obtient son brevet parachutiste. Le 3 mai 2012, il est élevé à la distinction de soldat de 1re classe et est affecté à la 1re compagnie de combat du 8e RPIMa. Engagé discipliné et volontaire, il y occupe la fonction d’aide tireur ERYX et obtient le 26 février 2012 son certificat technique élémentaire (CTE) « combat débarqué » dans le domaine combat de l’infanterie. De décembre à mars 2013, il est désigné pour participer à l’opération BOALI 31 en République Centrafricaine en qualité d’aide tireur ERYX. Motivé et dynamique, il s’est particulièrement distingué par son professionnalisme tout au long de la mission. Il obtient une lettre de félicitation collective pour la qualité des services rendus. Sachant tirer profit des acquis de sa mission, parachutiste charismatique et robuste, il confirme à son retour son très fort potentiel. Le soldat de 1re classe LE QUINIO était engagé en qualité d’aide tireur ERYX au Gabon avec sa compagnie depuis le 17 octobre 2013.
Déployé en République Centrafricaine suite au déclenchement de l’alerte GUEPARD, le 5 décembre 2013, il prend part à l’opération SANGARIS. Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO était titulaire de la médaille d’outre-mer avec agrafe RCA. Le marsouin parachutiste de 1re classe Antoine LE QUINIO était célibataire, sans enfant. Agé de 22 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

 

vokaer.jpg

 

Né le 11 juillet 1990 à Tremblay en France (93), le soldat de première classe Nicolas VOKAER aura servi la France durant plus de deux ans. A 21 ans, le 6 juin 2011, après avoir obtenu son brevet d’études professionnelles option vente action marchande, il souscrit pour trois ans un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) de Noisy le Sec (93). Ce même jour, il rejoint le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (81) et suit sa formation initiale pour une durée de 6 mois durant laquelle, remarqué par sa hiérarchie, il fait preuve d’un fort potentiel et de prédispositions pour le métier des armes. Le 6 décembre 2011, il est élevé à la distinction de soldat de 1re classe et est affecté à la 1re compagnie de combat du 8e RPIMa. La même année, il obtient le brevet parachutiste à Pau. Motivé, discipliné et volontaire, il y occupe la fonction de tireur spécialiste appui direct. Le 29 juin 2012, il obtient son certificat technique élémentaire (CTE) « voltige » dans le domaine combat de l’infanterie. De décembre 2012 à mars 2013, il est désigné pour participer à l’opération BOALI 31 en République Centrafricaine en qualité de tireur spécialiste appui direct. Assidu et dynamique, il s’est particulièrement distingué par son professionnalisme tout au long de la mission. Il obtient une lettre de félicitation collective pour la qualité des services rendus. A son retour, il reprend les activités permettant d’entretenir et d’affiner ses savoir-faire. Cette période permet de confirmer ses qualités de soldat et de frère d’armes. Il venait de signer un nouveau contrat de deux ans. Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER était engagé avec sa compagnie en qualité de tireur appui direct au Gabon depuis le 17 octobre 2013.
Déployé en République Centrafricaine suite au déclenchement de l’alerte GUEPARD, le 5 décembre 2013, il prend part à l’opération SANGARIS.Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER était titulaire de la médaille d’outre-mer agrafe Centrafrique et de la médaille de bronze de la défense nationale. Le marsouin parachutiste de 1re classe Nicolas VOKAER était célibataire, sans enfant. Agé de 23 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 06:55
Une flamme pour se souvenir

 

07/11/2013 Ministère de la Défense

 

Depuis 90 ans, le Comité de la flamme ravive tous les soirs la flamme sacrée sous l’Arc de Triomphe en hommage au Soldat inconnu et à tous les soldats morts pour la défense de la France

 

Une foule compacte de civils et de militaires s’est rassemblée ce 11 novembre 1923 sous l’arc de Triomphe. Il est 18h, le ministre de la Guerre, André Maginot, se penche sur la tombe du Soldat inconnu et allume pour la première fois la flamme du souvenir. Depuis le rituel est  immuable et elle ne s’est jamais éteinte, même sous l’Occupation. Chaque soir à 18h30 elle est ravivée et entretenue par le Comité de la flamme. Un peu plus de 500 associations, en majorité d’anciens combattants, sont unies au sein de ce comité. Au-delà du ravivage de la flamme, il entretient la mémoire du Soldat inconnu et de tous les combattants français et alliés tombés au champ d’honneur. La flamme est également devenue, depuis la Seconde Guerre mondiale, le symbole de l’espérance dans l’avenir et de foi dans le destin de notre pays.

 

Récemment, sous l’impulsion de ses différents présidents, cette flamme du souvenir est devenue, la flamme de la Nation. « Elle n’est pas uniquement l’affaire d’anciens combattants », explique le général d’armée Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris et président du Comité de la flamme. « Elle réunit le temps d’un ravivage hommes, femmes et enfants de tous horizons. Pour les jeunes générations, participer à la cérémonie de ravivage de la flamme est avant tout un devoir de mémoire et un geste citoyen. Ils viennent de toute la France, et parfois de l’étranger, pour se recueillir et réfléchir sur le prix de la paix et de la liberté. C’est pour cela que cette flamme de la Nation est appelée à devenir aussi la flamme de l’espérance. »

 

Flamme sous l'Arc de Triomphe

 

A l’occasion de son 90e anniversaire, le Comité de la flamme présente dans les douves des Invalides, une exposition photos qui retrace les 90 ans du ravivage par de nombreuses autorités politiques, des chefs d’Etats étrangers, mais aussi des personnalités du monde culturel. Le moment fort de cet anniversaire se déroulera ce 11 novembre 2013. Après une cérémonie aux flambeaux, qui remontera l’avenue des champs Élysée, une veillée symbolique en présence du ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants, Kader Arif, sera organisée avec un film sur l’histoire de la flamme et une lecture de textes emblématiques par de jeunes comédiens.

 

C’est un journaliste, Gabriel Boissy, qui suggère en 1923 l’idée de placer une flamme sous l’Arc de triomphe afin d’éviter que le tombeau du Soldat inconnu ne sombre dans l’oubli. Ce projet soulève aussitôt l’enthousiasme de l’opinion publique, profondément marquée par le sacrifice des soldats de la Grande Guerre.

 

Une cérémonie est prévue sur sa tombe, à Souvignargues (Gard), pour l’honorer. « Ce journaliste a eu cette idée magnifique, qui a perduré », explique le général Bruno Dary. « La flamme brûle toujours. Il était important qu’on lui rende cet hommage. »

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