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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 17:20
HMCS Victoria - Photo LS Zachariah Stopa, MARPAC Imaging Services

HMCS Victoria - Photo LS Zachariah Stopa, MARPAC Imaging Services

 

March 12, 2015: Strategy Page

 

For the first time ever all four of Canada’s Victoria class diesel-electric submarines are operational.  Thus seventeen years after purchasing four slightly-used British diesel-electric submarines Canada has finally got all of them in shape to go to war. That’s progress, especially when you consider that in early 2014 only one of the four Victoria class subs could go to sea and actually fire a torpedo. At that point it was hoped that by 2016 two more would be ready as well. That goal was achieved early but now one of the four subs is about to undergo two years of scheduled upgrades and maintenance. The Victoria class subs will have to be retired (because of old age) by the late 2020s. Canada is still searching for a practical way to replace the Victorias.

 

What Canada has learned from all this is that submarines are expensive boats to build and maintain, even if they are secondhand. Some of the Victoria delays were because of accidents. Thus in 2014, ten years after a fire at sea, the HMCS Chicoutimi began returning to service, sort of. Chicoutimi could only make shallow dives initially and tests were required to make sure the new torpedo handling equipment was working properly. The repairs for the 2004 fire cost $125 million and the fire occurred a month after Chicoutimi entered Canadian service. But now Chicoutimi is really, really ready for service.

 

The Victoria Saga all began in the 1990s, when Canada wanted to replace its 1960s era diesel-electric subs. This did not seem possible, because the cost of new boats would have been about half a billion dollars each which was more than Canada could afford. Britain, however, had four slightly used Upholder class diesel-electric subs that it was willing to part with for $210 million each. That was nearly half what it cost Britain to build these boats in the late 1980s. The Upholders entered British service between 1990 and 1993 and were mothballed shortly thereafter when it decided to go with an all-nuclear submarine fleet.

 

So the deal was made in 1998, with delivery of the Upholders to begin in 2000. Canada decommissioned its older Oberons in 2000, then discovered that the British Upholders needed more work (fixing flaws, installing Canadian equipment) than anticipated before they could enter service as the Victoria class. It wasn't until 2004 that the subs were ready and that year Chicoutimi was damaged by fire while at sea. Chicoutimi was supposed to be back in service by 2006 but the repair job was more extensive than first realized and there were other problems found as the repairs proceeded. Thus the initial $20 million repair job just got more and more expensive.

 

By 2004 the Upholders were transformed into the Victoria class and were much more modern and capable than the older Oberons. The Victorias are 2,160 tons (displacement on the surface) boats with a crew of 46 and six torpedo tubes (and 18 Mk 48 torpedoes.) The electronics on the Victorias are state of the art and a primary reason for buying these boats in the first place. The subs are used to patrol Canada's extensive coastline. The passive sonars on these subs make it possible to detect surface ships over a great distance. But not having any subs on active duty, ready for combat, for most of the decade after the Chicoutimi became a major issue in Canada.

 

The problem is that the subs were bought without a thorough enough examination. It was later found that most major systems had problems and defects that had to be fixed (at considerable time and expense). Thus these boats have spent most of their time, for decade, undergoing repairs or upgrades. The final fix was be to get the torpedo tubes working, something that was only completed in the last two years. In any event, a Canadian sub has never fired a torpedo in combat, mainly because the Canadian Navy did not get subs until the 1960s. Lots of Canadian surface ships have fired torpedoes in combat, but the last time that happened was in 1945.

 

Canada has the longest coastline (202,080 kilometers) in the world, more than three times longer than that of the nation (Indonesia) with the next longest (57,716 kilometers) coastline. Worse, most of the Canadian coastline is in arctic or subarctic waters. So far the Victorias have performed well in all parts of this long coastline, but there are only four of them.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 18:20
Sous-marins de la Marine royale canadienne : État de la flotte

Pearl Harbor, Hawaii. 1 juillet 2014 – Le NCSM Victoria navigue près du Japanese Ship Ise lors de son arrivée à Pearl Harbor pour prendre part à l’exercice RIMPAC. (Photo par le Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes)

 

19.02.2015 nouvelles.gc.ca

 

Vue d’ensemble

La flotte de sous-marins de la classe Victoria est maintenant opérationnelle, et trois des quatre sous‑marins sont disponibles pour des opérations. Les NCSM Windsor, Victoria et Chicoutimi étaient tous en mer en décembre 2014 et ont passé un total cumulatif d’environ 260 jours en mer en 2014. Le NCSM Corner Brook est actuellement à quai au chantier Victoria Shipyards afin de se soumettre à sa période en cale sèche prolongée dans le cadre du contrat de soutien en service de la classe Victoria conclu avec Babcock Canada Inc. Il devrait y rester jusqu’en 2017. Les sous-marins canadiens œuvrent généralement en un cycle opérationnel dans le cadre duquel chaque bâtiment est disponible auprès de la flotte pendant six ans, ce qu’on appelle la « période opérationnelle », suivie de deux ans de grands travaux de maintenance durant une période en cale sèche prolongée.

En raison de leur petite taille et de leur système de propulsion électrique extrêmement silencieux, les sous-marins diesel-électriques conventionnels comme ceux de la classe Victoria sont dotés de capacités furtives et d’une manœuvrabilité accrue. Ils possèdent des avantages dans certaines conditions par rapport aux sous-marins nucléaires, spécialement sur les côtes et dans des points d’étranglement stratégiques, ce qui fait d’eux un atout précieux pour le Canada et nos partenaires internationaux durant les années à venir.

 

État de chacun des sous-marins

 

NCSM Victoria

photo MRC

photo MRC

Le NCSM Victoria a été déclaré entièrement opérationnel en 2012. Depuis lors, il a pris part à divers exercices internationaux avancés tels que le Rim of the Pacific (RIMPAC), où il a montré les capacités modernes et uniques que présentent les sous-marins de la classe Victoria tout en offrant des occasions d’entraînement à la lutte contre les sous-marins à des navires canadiens et d’autres pays. Dans le cadre du RIMPAC 2012, le NCSM Victoria a été le premier de sa classe à lancer la torpille  Mk48 de la MRC, et a coulé l’ancien USNS Concord, un navire hors service de la US Navy. Cela a fait la preuve nette de la létalité des sous-marins de la classe Victoria. Le Victoria a travaillé avec les Forces spéciales durant un exercice interarmées en 2013 et d’autres exercices de défense continentale binationale, et a aussi pris part à des opérations au nom du Canada. En septembre 2014, l’équipage du Victoria a reçu la Médaille du service opérationnel pour sa participation réussie à l’Opération CARIBBE, un effort multinational mené par les États-Unis dans le but d’empêcher le trafic des drogues dans les eaux du bassin des Caraïbes et de l’Est du Pacifique.

 

NCSM Windsor

photo MRC

photo MRC

Le NCSM Windsor est entré en cale sèche en 2014 pour permettre le remplacement de l’une de ses génératrices. La MRC a profité de cette période en cale sèche pour accélérer l’installation déjà planifiée de certains nouveaux dispositifs excitants, y compris un système de sonar d’étrave de pointe dont l’installation n’était pas prévue avant 2016. Le nouveau système de sonar permettra de faire entrer toute la suite sonar de la classe Victoria, qui datait des années 1980, dans le 21e siècle – afin que les bâtiments puissent continuer d’agir au nom du Canada devant les menaces maritimes émergeantes. Le NCSM Windsor était de retour en mer en décembre 2014. 

Le NCSM Windsor a navigué de juin 2005 à décembre 2006, passant, uniquement en 2006, 146 jours en mer. Il a participé à plusieurs exercices canado-américains de grande envergure et développé ses capacités de forces d’opérations spéciales tout en s’entraînant avec des navires canadiens à perfectionner des techniques de guerre essentielles. Le Windsor a aussi pris part au premier rendez-vous de parachutage en mer mené avec les éclaireurs-patrouilleurs (des soldats spécialistes de l’insertion et de l’extraction de forces de remplacement). Le navire a également effectué plusieurs patrouilles de souveraineté au large de la côte Est du Canada à des fins de renseignement, de surveillance et de reconnaissance. Depuis la fin de sa période de grands travaux de maintenance en 2012, le Windsor a passé un total de 174 jours en mer.

 

NCSM Chicoutimi

photo MRC

photo MRC

Le NCSM Chicoutimi a terminé sa période en cale sèche prolongée et est revenu à la flotte de la MRC en décembre 2014. Il s’agissait de la première période en cale sèche prolongée menée par l’industrie en vertu du contrat de soutien en service de la classe Victoria. Ce contrat met en lumière une initiative et un partenariat stratégique clé de partage des connaissances entre la MRC et l’industrie canadienne. Le retour aux opérations réussi du Chicoutimi a été rendu possible par toutes les compétences et le talent de la communauté des sous-mariniers du Canada et les relations forgées avec l’industrie. Ces partenariats ont permis l’établissement de nouvelles chaînes d’approvisionnement et d’une logistique intégrée pour le maintien en puissance de ces systèmes d’armes complexes.

 

NCSM Corner Brook

Sous-marins de la Marine royale canadienne : État de la flotte

Le NCSM Corner Brook est à quai au chantier Victoria Shipyards Co. Ltd., à Esquimalt (C.-B.), où il se soumettra à sa période en cale sèche prolongée dans le cadre du contrat de soutien en service de la classe Victoria avec  Babcock Canada Inc. Il restera en cale sèche jusqu’en 2017.

Le NCSM Corner Brook a participé à divers exercices de l’OTAN et canado-américains, recevant beaucoup d’éloges pour son opposition farouche simulée aux forces aériennes et de surface de l’OTAN et des États-Unis. Il a été déployé dans la région arctique, dans le cadre de l’opération Nanook, d’abord en août 2007, puis en août 2009, prenant part à un exercice de lutte contre le trafic de stupéfiants et menant des patrouilles de surveillance secrète dans les environs de l'île de Baffin. En mars 2008 et également en 2011, le sous-marin a été déployé dans le cadre de l‘Opération CARIBBE. Le Corner Brook a reçu une mention élogieuse du CEMD en 2008 pour son excellence opérationnelle. Les membres de l’équipage du Corner Brook ont reçu la Médaille du service opérationnel pour la participation réussie de leur sous-marin à l’Opération Caribbe en 2008 et 2011. Il s’agissait des premières médailles de service opérationnel reçues pour services rendus à bord d’un sous-marin de la classe Victoria.

 

La flotte de sous-marins canadiens : Un atout stratégique pour le Canada

La flotte de sous-marins de la classe Victoria représente un atout stratégique important pour le Canada. Les sous-marins sont furtifs, létaux et tenaces, ce qui en fait des systèmes idéaux pour assurer la surveillance et recueillir des renseignements. Ils bénéficient d’une liberté d’action et d’une indépendance inégalées qui leur permettent d’intervenir où et quand les autorités politiques le décident. En cas de crise imminente, leur présence peut influer profondément sur le processus décisionnel régional et, si la dissuasion échoue, leur capacité de frapper d’une façon létale peut contribuer de façon décisive aux opérations de combat, qu’il s’agisse de défendre les bâtiments de surface ou de menacer les forces adverses.

Leur polyvalence est sans égale et leur permet de naviguer par tous les temps pendant des périodes maximales de 45 jours et de remplir divers rôles, de manière à aider le Canada à réaliser sa vision des choses, à savoir posséder une flotte navale équilibrée, polyvalente et efficace au combat. En plus de leur létalité inhérente et de leur importance stratégique en tant que navire de combat, ils peuvent aussi jouer toute une gamme de rôles navals en temps de paix:

  • Surveillance des pêches
  • Surveillance des trois côtes canadiennes
  • Appui aux organismes maritimes d’application de la loi et aux autres ministères
  • Maintien des compétences de la flotte
  • Engagement bilatéral auprès des partenaires de la défense continentale
  • Participation à des exercices multinationaux
  • Dissuasion des terroristes, contrebandiers et pollueurs potentiels

Pour mener à bien des opérations maritimes, il faut pouvoir exercer un contrôle au-dessus de la surface, à la surface et sous la surface de la mer. Le succès à cet égard nécessite des forces maritimes équilibrées; or, sans les sous-marins, l’efficacité d’autres ressources maritimes du Canada en souffrirait. Aucun autre atout des Forces canadiennes (FC) ne saurait rivaliser avec la puissance dissuasive pure et simple des sous-marins. Étant donné leur furtivité, leur endurance et leur pouvoir létal, autant d’avantages inégalés par ailleurs, la simple possibilité qu’il y ait un sous-marin non détecté dans les parages peut modifier en profondeur la nature d’un théâtre d’opérations.

Les sous-marins canadiens constituent un volet important de la relation stratégique du Canada avec les États-Unis. Notre pays adhère à un régime mondial de « gestion de l’espace maritime » dont les principaux pays alliés dotés de sous-marins se servent pour prévenir l’interférence mutuelle. À titre de membre du groupe de pays ayant une flotte de sous-marins, le Canada bénéficie d’un accès privilégié à des renseignements dont il ne pourrait autrement pas prendre connaissance.

La flotte de sous-marins de la classe Victoria du Canada est active en mer depuis 2003. Les bâtiments ont participé à des exercices au pays et à l’étranger, ont patrouillé les secteurs côtiers du Canada – y compris l’Arctique – et ont pris part à des opérations internationales telles que l’Opération CARIBBE.

 

Contrat de soutien en service des sous-marins de la classe VICTORIA (CSSSV)

Les sous-marins comptent parmi les machines les plus complexes au monde, et œuvrent dans un environnement qui ne pardonne pas. Cela exige un processus de certification du matériel hautement rigoureux pour assurer la sécurité de l’équipage et du sous-marin. Cette certification du matériel se fait dans le cadre d’un cycle temporel de maintenance, lequel forme un élément essentiel du cycle opérationnel de toute classe de sous-marins.

En 2008, le Conseil du Trésor du Canada a approuvé un budget maximal de 1,5 milliard de dollars pour un contrat de soutien en service des sous-marins de la classe Victoria d’une durée éventuelle de quinze ans. Après un appel d’offres, le contrat de soutien en services des sous-marins de la classe Victoria  (CSSSV) a été attribué à Canadian Submarine Management Group, qui porte désormais le nom de Babcock Canada Inc.

Toutes les périodes en cale sèche prolongées des navires de la classe Victoria réalisées dans le cadre du contrat de soutien en service seront financées et gérées en vertu du CSSSV (en commençant par celle du NCSM Chicoutimi). En juin 2013, le gouvernement du Canada exerçait la première option de prolongation de cinq ans dans le cadre de ce contrat, pour une valeur de 531 millions de dollars.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 17:55
La MRC souhaite la bienvenue à Halifax aux navires français Mistral et La Fayette

 

16 juin 2014 Nouvelles de l’Atlantique

 

Le contre-amiral John Newton a fait aujourd’hui la déclaration suivante relative à la visite portuaire des navires français Mistral et La Fayette :

« J’ai le plaisir d’accueillir à Halifax les deux navires français, le bâtiment d’assaut amphibie Mistral et la frégate La Fayette, pour un séjour portuaire de trois jours à compter d’aujourd’hui.

Depuis de nombreuses années, le Canada et la France travaillent ensemble pour protéger et promouvoir les valeurs et les intérêts communs, en plus de servir côte à côte dans le cadre des missions de paix et de sécurité internationale. Nos forces se coordonnent et collaborent aisément entre elles, ce qui a permis l’établissement des relations étroites et efficaces entre états-majors et forces opérationnelles.

La coopération du Canada en matière de défense avec la France dans le cadre de missions internationales est exemplifiée par l’engagement que nous partageons en Afghanistan en tant que membres de la Force internationale d’assistance à la sécurité de l’OTAN, et en Libye en appui à l’opération Unified Protector, dirigée par l’OTAN. Plus récemment, les Forces armées canadiennes ont fourni un soutien logistique essentiel aux forces françaises dans la lutte contre les rebelles qui menaçaient de déstabiliser le Mali et la sous-région ouest-africaine.

Nos forces navales ont travaillé ensemble en appui aux opérations de sécurité maritime dans le cadre de la Force opérationnelle interalliée 150, dans le golfe Persique, le golfe d’Oman, la mer Rouge et l’océan Indien. Dans l’Atlantique ouest, le sous-marin canadien NCSM Windsor a eu récemment d’excellentes interactions avec son homologue français, ce qui a permis aux membres des deux équipages de parfaire leurs compétences.

Le partenariat avec la Marine française, ou Marine nationale, s’étend également à la formation, avec notamment des officiers et des militaires du rang de la Marine royale canadienne servant sur des navires français et dans certains établissements à terre. De tels échanges permettent à nos marins de perfectionner leurs aptitudes sur la scène internationale, d’améliorer leurs compétences linguistiques et d’acquérir une perspective plus large sur les menaces changeantes et les missions évolutives.

Je me réjouis à l'idée de rencontrer bientôt les officiers supérieurs et les membres d’équipage des deux navires en visite, pendant qu’ils sont à quai à Halifax, afin de leur souhaiter un séjour reposant et agréable au Canada.

Mesdames, Messieurs, bienvenue dans notre belle ville d’Halifax! »

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