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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 16:35
photo 1e REG

photo 1e REG

 

02-04-2015 par 1e REG Réf : 397 | 288

 

Dans le cadre de la réhabilitation de l’atoll de HAO, ancienne base arrière du centre d’essai du Pacifique (CEP) stationné à MURUROA, Le 1er Régiment étranger de génie a projeté une équipe de de cinq plongeurs de combat du génie (PCG). Ces plongeurs ont reçu pour mission d’effectuer des reconnaissances qui pourraient être suivies de travaux de dépollution du lagon.

 

Les étapes qui se sont succédées avant de mettre en œuvre les savoirs faire subaquatiques ont été nombreuses : Les témoignages des anciens de l’atoll, les aveux des anciens du CEP et surtout les reconnaissances du service océanographique et hydrographique de la marine nationale qui effectué des photographies « sonars », des fonds marins.

 

Ces photos « sonars » mettent en exergue un objet situé dans le fond du lagon. C’est à ce moment que les plongeurs entrent en jeux et partent identifier l’objet en question. Ce dernier peut être aussi bien un fût de 200 litres vide, qu’une machine à laver, mais aussi des carcasses de véhicules, des pneus, des chaines et ancres de bateau…

 

Si le milieu dans lequel évoluent les PCG du 1er Régiment étranger de génie, semble idyllique et paradisiaque, il n’en reste pas moins extrêmement exigent. C’est pourquoi la gestion des paramètres de plongée pour rester dans un cadre sécuritaire maximum est en application permanente. Effectuant deux immersions par jour à une profondeur de 35 mètres, les plongeurs sont extrêmement rigoureux sur la préparation et l’entraînement que ce soit physique ou technique.

 

A ce jour, l’équipe a effectué 50 missions de reconnaissance et continue. Il y a en tout 96 sites à vérifier et 72 sont désormais fait. Les reconnaissances seront suivies par des relevages et des travaux sous-marins sur les objets dits « polluant ».

 

Cette mission est une des premières pour les plongeurs qui partent dans leur spécialité faire leur métier. Les conditions sont idéales et les rencontres sont malgré tout surprenantes, le rémora (poisson guide des grands poissons ou mammifères marins) a pris notre plongeur pour un de ceux-ci.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:35
Sodexo Défense Services et Logistic Solutions vont gérer une base vie à Mururoa


22.10.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

J'avais annoncé dans un post de mai le prochain lancement de travaux dans l'atoll de Mururoa où le ministère de la Défense entend rénover le système de surveillance géomécanique de la barrière de corail.

Lire mon post de décembre 2013 ici et celui de mai dernier ici.

Voir ici l'appel d'offres.

Une base vie va être mise en place pour accueillir le personnel qui travaillera sur ce chantier. La création et la gestion de cette base vie, capable d'accueillir 250 personnes, ont été confiés à un groupement d'entreprises qui rassemble Sodexo Defense Services et la PME rennaise Logistic Solutions spécialisée dans la construction et l'aménagement de conteneurs destinés aux militaires comme aux civils. Logistic Solutions a ainsi fourni des conteneurs à EDF et à l'armée égyptienne (voir mon post ici).

Les deux entreprises vont se partager un contrat d'une trentaine de millions d'euros.

logistic.jpgLogistic Solutions a cinq mois de travail sur son site rennais pour produire quelque 150 conteneurs qui serviront de logements, sanitaires, cuisines, locaux à énergie, sanitaires, stockages, bureaux etc.

Tous ces conteneurs seront transférés par mer en Polynésie et installés en avril de façon à ce que débute, en mai, la mise en place de la base vie.

Logistic Solutions a déjà travaillé pour le ministère français de la Défense en Pologne, lors de l'exercice Steady fast Jazz. Voir mon post ici.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:55
Quand le ministère de la Défense prépare son grand retour à Mururoa

Les équipements de surveillance de l'atoll de Mururoa vont faire l'objet d'une modernisation en 2015.

 

06/10/2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense lancera au printemps 2015 les travaux pour la construction d'une base de vie, qui accueillera 250 personnes environ sur l'atoll de Mururoa. Il sera chargé de moderniser le système de surveillance radiologique et géomécanique de l'atoll.

 

Le retour des militaires et surtout des scientifiques du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) à Mururoa se rapproche: au printemps 2015, très vraisemblablement début mai, selon nos informations. C'est à cette période que le ministère de la Défense lancera les travaux pour la construction d'une base de vie, qui accueillera  250 personnes environ, sur l'atoll de Mururoa. Car l'économat des armées (EdA) va lancer une opération de rénovation majeure du système de surveillance géomécanique (Telsite 2), chargé de surveiller notamment l'activité sismique de l'atoll. En outre, le ministère va construire une zone logistique et sécuriser les quais et certains bâtiments. Un projet estimé, selon nos informations, à une cinquantaine de millions d'euros.

La durée de vie de l'actuel système de surveillance continue Telsite, mis en service début 1997, avait été estimée à une dizaine d'années. Une refonte partielle du système a été entreprise et réalisée en octobre 2005. Celle-ci a concerné une partie des segments d'acquisition et de transmission du système, ainsi que le remplacement des capteurs de surface GPS. Depuis, le système rénové permet la transmission en temps réel des signaux de l'ensemble des stations sismiques en cas d'évènement, ainsi que ceux des capteurs de submersion. Cette rénovation n'a cependant concerné que les installations de surface, et une modernisation des équipements en profondeur (câbles implantés en forages inclinés latéraux -FIL-, géophones et inclinomètres) apparaît aussi nécessaire. D'autant que l'environnement sur l'atoll est très corrosif (sel marin).

 

Le risque dit "à 90 secondes"

Cette modernisation permettra d'assurer leur pérennité pour une durée d'une quinzaine d'années grâce à des équipements prenant en compte les dernières avancées technologiques. Le système doit être à même d'assurer ses missions 24 heures sur 24. Il faut donc qu'il y ait en permanence un certain nombre de stations sismiques (5 stations, dont au moins 2 en zone nord) en état. Car la première mission du système Telsite est de couvrir le risque dit "à 90 secondes", c'est-à-dire le risque créé par le déferlement d'une vague qui aurait été générée par l'effondrement soudain d'un pan de falaise corallienne.

Un tel effondrement - peu probable - s'accompagne de vibrations qui sont enregistrées par les capteurs sismiques installés sur le pourtour de l'atoll. Entre le moment où ces vibrations sont enregistrées et celui où une vague pourrait se former, il s'écoule un temps suffisant pour que les personnes exposées puissent se mettre à l'abri. Dans cette éventualité, Telsite est conçu pour envoyer automatiquement une alerte en direction des personnes présentes sur site et vers les géophysiciens du Département analyse, surveillance, environnement (DASE) du CEA en métropole.

 

179 expérimentations nucléaires à Mururoa

La France a procédé entre 1966 et 1996 à 179 expérimentations nucléaires, dont 127 souterraines, sur l'atoll de Mururoa, dans l'archipel des Tuamotu. Depuis la fin des essais, l'État a procédé à une réhabilitation environnementale, et poursuivi la surveillance radiologique et géomécanique de Mururoa. Ainsi, la France a maintenu une surveillance radiologique, montrant son engagement de ne pas abandonner les sites tant au plan sanitaire qu'au plan environnemental.

Dans ce cadre, le ministère de la Défense a créé un organisme chargé de cette mission : le Département de suivi des centres d'expérimentations nucléaires (DSCEN), qui relève de la Direction générale pour l'armement (DGA), ainsi que le délégué à la sûreté nucléaire de défense (DSND) qui est l'autorité de sûreté pour ces sites. Un guide de surveillance radiologique des sites a même été présenté à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui en a souligné la pertinence.

 

Surveillance radiologique

La surveillance radiologique, mise en place dès 1998, se décompose en deux volets : une surveillance continue, tout au long de l'année, comprenant un recueil quotidien des aérosols atmosphériques ainsi qu'un recueil des doses intégrées à l'aide de dosimètres, et une campagne annuelle de prélèvements concernant les trois écosystèmes de l'environnement des sites : le milieu terrestre, le lagon et l'océan (dans la limite des 12 milles nautiques des eaux territoriales).

La maintenance préventive élémentaire est assurée par le personnel militaire encore présent à Mururoa. En revanche, les maintenances préventives et curatives de premier et deuxième niveau sont assurées par du personnel du Département analyse, surveillance, environnement du CEA (en provenance soit de l'antenne DASE de Tahiti, soit de métropole), avec assistance logistique des armées sur site.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:35
Photos J.Bellenand- Marine Nationale

Photos J.Bellenand- Marine Nationale

 

11/07/2014 Sources : EMA

 

Le 7 juillet 2014, à la demande du président de l’Assemblée polynésienne, le contre-amiral Anne Cullerre est venu présenter aux élus le programme de rénovation des équipements de surveillance géomécanique TELSITE 2 situés à Mururoa.

 

TELSITE est un système de surveillance des déformations naturelles de l’atoll. Mis en place dans les années 1980, il est constitué d’un ensemble de capteurs situés sur l’atoll et dans ses sous-sols. Après plus de trente ans de fonctionnement, il nécessite d’être modernisé.

 

A Papeete, le contre-amiral Cullerre s’est exprimé devant une trentaine de parlementaires de l’Assemblée polynésienne  sur la nécessité et les modalités de la transformation de ce système. Le directeur du centre d’expérimentations nucléaires en Polynésie (CEP), le capitaine de frégate Rondy, a ensuite effectué une présentation technique du système TELSITE 2.

 

Les préoccupations des élus ont porté sur le devenir de l’atoll de Mururoa et son environnement radiologique. Cette réunion leur a permis d’éclaircir certains sujets et d’avoir une vue d’ensemble sur ce projet phare pour la Polynésie. La volonté manifeste de transparence a d’ailleurs été saluée.

 

La rénovation du système TELSITE sera longue et complexe et va nécessiter d’importants moyens. Les travaux, qui se dérouleront au moins jusqu’en 2016, seront effectués par plusieurs entreprises sélectionnées au terme de procédures d’appels d’offres. Ce projet pourra constituer une réelle opportunité pour le tissu économique local en permettant de mobiliser des entreprises polynésiennes.

 

Les FAPF contribueront directement à ce chantier en apportant un soutien aux différents acteurs concernés (organismes militaires, Commissariat à l’énergie atomique et entreprises civiles) tout en continuant à assurer la surveillance et la sécurité de l’atoll.

 

En coordination avec les Forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), les FAPF constituent un dispositif aéromaritime de premier plan sur le théâtre « Pacifique ». Cette importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées est confirmée par le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale

Polynésie française : présentation du chantier TELSITE 2 devant l’assemblée
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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:55
photo AFP - 1971

photo AFP - 1971


03.12.2013 par P. Chapleau - Lignes de Défense
 

L'atoll de Mururoa, dans l'archipel des Tuamotu, où la France a procédé entre 1966 et 1996 à 179 expérimentations nucléaires, dont 127 souterraines (photo AFP de 1971), va faire l'objet d'une modernisation complète de ses infrastructures de surveillance. A Fangataufa ont lieu 24 tests.

Selon le délégué à la sûreté nucléaire, Bernard Dupraz, ces travaux qui dureront quatre ans et sont estimés à près de 50 millions d'euros (la facture sera payée par le ministère de la Défense). Quelque 200 personnes pourraient être alors déployées sur le site. Des appels d'offres sont annoncés pour janvier prochain.

mururoa2.jpg

L'atoll, où toutes les installations datant du Centre d'expérimentations du Pacifique (CEP) ont été détruites et rasées après le dernier essai, en 1996, n'abrite plus qu'une piste d'aviation et une trentaine de militaires en charge de la sécurité de ce périmètre. Mururoa reste un espace militaire interdit.

L'atoll fait l'objet d'une surveillance permanente via le système Telsite, mais ce système est vieillissant et il va donc être totalement modernisé entre 2014 et 2018. La surveillance est d'abord radiologique mais aussi géo-mécanique car les expérimentations nucléaires souterraines ont en effet provoqué des fissures naturelles dans le substrat corallien formant la couronne de l'atoll.

Durant les quatre années de travaux visant à rénover complètement les installations de surveillance de Mururoa, l'actuel système Telsite continuera d'effectuer normalement son travail de surveillance.

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