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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 19:45
photo EMA

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30/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 novembre 2015, le Poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) a été relevé après six mois de mission à N’Djaména. Le mandat 4 de la force Barkhane vient succéder au mandat 3 et prend la main sur l’opération  pour les six prochains mois.

 

Fort de 200 militaires issus des trois armées, le PCIAT est le commandement de niveau opératif (*), en charge de la conception, de la planification et de la conduite des opérations sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

Le mandat 3 de la force Barkhane a ainsi été marqué par une activité opérationnelle dense. Parmi les nombreuses opérations menées pendant ses six mois de mandat, le PCIAT a conduit en coordination avec nos partenaires africains, plus de 20 opérations multipartites. Le mandat 3 a notamment planifié et conduit l’opération Vignemale, durant laquelle un tiers de la force a été déployé sur le terrain. Cette dernière est inédite de par sa durée, la taille de la zone d’action et la simultanéité de l’opération sur le Nord-Mali et le Nord-Niger.

Au cours de ce mandat, un sous groupement aéromobile au Nord Niger a été mis en place et la base avancée temporaire de Madama a terminé sa montée en puissance.

Le PCIAT mandat 4 va poursuivre les mêmes objectifs : interdire la résurgence de sanctuaires des groupes armés terroristes ; perturber les flux logistiques qui les alimentent et appuyer les forces armées partenaires dans la lutte contre le terrorisme.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

(*) Le niveau opératif est le niveau intermédiaire entre le niveau stratégique, qui décline l’intention politique en stratégie militaire, et le niveau tactique, qui traite de la manœuvre militaire de détail sur terrain. Le niveau opératif conçoit et conduit la manœuvre militaire à l’échelle du théâtre d’opération.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 15:45
photo DCSSA

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01/07/2015 DCSSA

 

Le 15 juin 2015, N’Djamena (Tchad) est frappée par un double attentat-suicide qui a fait  33 morts et plus d’une centaine de blessés. Le Groupement Médico-Chirurgical (GMC) du camp Kosseï, les urgences de l’opération Barkhane, participe à la prise en charge des victimes.

 

À 11h30, le plan MASCAL (Mass Casualties) est déclenché par le directeur médical de la force Barkhane. L’ensemble des équipes soignantes du poste médical (ROLE 1) et de l’Antenne Chirurgicale (ROLE 2) sont immédiatement mobilisées. Un point de rassemblement des victimes est organisé pour faciliter leur triage et les orienter vers la zone de déchoquage où quatre postes d’accueil des urgences vitales ont été préparés et équipés sans délai.

 

À 12h20, quatre blessés graves et un blessé léger arrivent simultanément, transportés par des ambulances civiles. Après catégorisation et mise en condition de survie, un scanner « corps entier » permet de réaliser un bilan lésionnel exhaustif. Moins de 30 minutes après leur arrivée, les quatre blessés graves bénéficient d’une prise en charge chirurgicale d’urgence au bloc opératoire. L’équipe médicale applique le damage control surgery pour arrêter les hémorragies et traiter les lésions les plus graves.

 

Vers 15 heures, deux nouveaux blessés, polycriblés, exsangues, arrivent au GMC, en état de choc hémorragique avancé. Après une réanimation initiale intensive (damage control resuscitation), ils sont pris en charge au bloc opératoire. Les équipes chirurgicales assurent alors des interventions de sauvetage pendant plus de 12 heures d’affilée. Les gestes opératoires sont nombreux : parages de plaies par éclat, amputation de sauvetage et autres techniques de damage control orthopédique et abdominal. Pour faire face aux hémorragies, une collecte de sang total est déclenchée sur dix militaires français volontaires pour prélever puis transfuser sept poches de sang total.

photo DCSSA

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 15:45
Tchad : 11 morts dans une explosion

 

29.06.2015 BBC Afrique

 

Une explosion a fait 11 morts dont 5 policiers à Gigel, un quartier de N’Djamena, la capitale tchadienne.

 

Selon le correspondant de la BBC sur place, c’est une opération de contrôle de routine qui a mal tourné.

Les policiers étaient en train de perquisitionner une maison où résident des personnes suspectées de terrorisme. Ces dernières ont alors actionné des explosifs qu’ils stockaient sur place.

Deux attaques simultanées contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena avaient fait au moins 33 morts et une centaine de blessés le 15 juin.

Ces attaques n'ont pas été revendiquées mais le Tchad les a attribuées au groupe nigérian Boko Haram.

L'armée tchadienne est en première ligne de la lutte contre Boko Haram.

Une opération militaire régionale a été lancée conjointement par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun depuis le début de l'année contre l'insurrection de Boko Haram.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 04:45
Barkhane : prise en charge des victimes de l’attentat de N’Djamena (actualisé)

 

15/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 juin 2015, les médecins de la force Barkhane stationnée à N’Djamena ont appuyé les secours tchadiens en prenant en charge sept victimes civiles des attentats qui ont touché la capitale dans la matinée.

 

L’attentat qui a frappé le cœur de la capitale tchadienne le 15 juin a fait de nombreuses victimes. Sept d’entre-elles ont été évacuées vers le camp français situé sur l’aéroport Kosseï pour être prises en charge par les médecins militaires de l’antenne médico-chirurgicale. Parmi ces personnes, quatre, grièvement blessées, ont subi une intervention chirurgicale.

 

Le groupement médico-chirugical de la force Barkhane basé au camp Kosseï de N’Djamena est composé de médecins spécialistes, anesthésistes et chirurgiens. Dans le cadre de l’opérations Barkhane, trois structures de ce type sont déployées pour assurer le soutien médical des militaires français engagés dans cette opération : l’une à N’Djamena au Tchad, l’autre à Madama, au Niger, la dernière à Gao, au Mali.

 

Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo ECPAD (Archives)

photo ECPAD (Archives)

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:45
Opération Barkhane : une journée au sein du détachement de protection

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le camp « Sergent-chef  Adji KOSSEI » de N’Djamena, qui héberge notamment le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de l’opération Barkhane, mais également le groupement tactique désert Est (GTD-E), le détachement Air (DETAIR) du fuseau Est, le groupement de soutien opérationnel (GSO) et le groupement transmissions (GTRS), constitue la principale emprise du fuseau Est et le centre névralgique de l’opération interarmées Barkhane. La protection de ce camp constitue à ce titre une mission primordiale.

 

Celle-ci est assurée par le détachement de protection du groupement de soutien opérationnel, composé de commandos de l’Air. Parmi eux, deux équipes cynotechniques qualifiées ARDE (Appui à la recherche et à la détection d’explosif) ont pour mission particulière de veiller à ce que les véhicules provenant de l’extérieur ne comportent pas de danger lié à un dispositif explosif. Leur qualification de moniteur EOR (Explosive Ordnance Reconnaissance) leur permet de détecter visuellement tout dispositif, tandis que les capacités olfactives des chiens (300.000 capteurs) et leur entraînement spécifique leur permettent de détecter toute matière explosive, même en quantité infime. « Nous utilisons seulement un papier imbibé de matière explosive pour relancer la motivation du chien », explique le sergent M., du commando parachutiste de l’Air n°20 (CPA 20). Le maître-chien oriente la recherche en s’appuyant sur les connaissances acquises au cours de ses différentes formations mais également sur son expérience.

 

Ainsi, chaque véhicule doit être considéré comme potentiellement dangereux. A ce titre, les nombreuses livraisons de carburant indispensables au bon déroulement des opérations font l’objet d’une attention particulière: « nous ne savons pas exactement où ces véhicules ont séjourné ni les personnes qui ont pu les approcher, à partir de là, un doute existe», commente le capitaine C., le chef du dispositif de protection du site.

 

Après chaque opération de fouille, les équipes cynotechniques du détachement de protection achèvent leur service avec le sentiment du devoir accompli, conscientes d’avoir rempli une mission essentielle à la sécurité du camp.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : une journée au sein du détachement de protection
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 16:45
Barkhane : Focus sur l’emprise de N’Djamena

 

17/09/2014 Sources : EMA

 

Le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de la force Barkhane et plusieurs de ses détachements sont établis au Tchad depuis le 1er août 2014.

 

Le PC de la force Barkhane est situé dans l’enceinte du camp Kosseï, à proximité de l’aéroport de N’Djamena, la capitale du Tchad. Cette emprise accueillait jusqu’ici et depuis 1986, le PC de la force Epervier ainsi que les multiples détachements français qui se sont succédé dans le cadre de cette opération.

 

L’opération Epervier avait pour mission de garantir la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Conformément à un accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, Epervier apportait également un soutien logistique aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

 

Aujourd’hui l’emprise de Kosseï constitue le point d’appui d’une partie des composantes terrestres et aériennes de la force Barkhane stationnées dans le fuseau Est.

 

Le dispositif stationné à N’Djamena se compose :

    du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de Barkhane ;

    d’un groupement tactique inter-armes formant le GTD Est ;

    d’un groupement tactique Air ;

    de plusieurs groupements de soutien spécialisés : soutien logistique, transmission, soutien santé, renseignement,…

 

Différents véhicules tactiques propres à chacun des groupements sont basés à N’Djamena : VAB, GBC, VLRA, MPG, VBL, P4, ERC 90 Sagaie.

 

La plateforme aéronautique est composée de 3 avions Rafale, 3 avions de transport tactique et de 4 hélicoptères de manœuvre.

 

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

photo EMA

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Le général de Villiers en visite auprès des soldats français du camp Koseï (Tchad)

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) était en visite au Tchad le 26 mai 2014.

 

Après une série d’entretiens officiels, il s’est rendu sur la Base aérienne « Adji Kosseï » à N’Djaména, pour y mesurer l’avancée des travaux qui permettront la bascule prochaine du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) à partir duquel seront conduites l’ensemble des opérations françaises dans la bande sahélo-saharienne.

 

Après une visite des installations, il s’est adressé à l’ensemble des militaires présents sur la base. Il a tout d’abord replacé les efforts actuellement consentis dans leur finalité opérationnelle. Rappelant l’impact des opérations en cours dans sur lutte contre les groupes armées terroristes (GAT), il a souligné la nécessité d’en prolonger les effets en renforçant la sécurité sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne. A ce titre, il a réaffirmé le caractère régionale de cette manœuvre, rappelant qu’elle était conduite  en liaison étroite « avec nos frères d’armes engagés au Mali, au Niger ; aux côtés de nos amis africains, avec l’appui de nos alliés américains et européens ».

 

Il a ensuite tenu à saluer la qualité du travail accompli pour rendre possible la bascule : « En quelques semaines seulement, vous avez conduit l’adaptation de notre dispositif au Tchad, avec la préparation de l’installation d’un nouveau PC, à N’Djamena, et la réorganisation de nos capacités de combat et de soutien ». Grâce à ce travail collectif, les forces françaises sont désormais prêtes à basculer leur poste de commandement de Bamako vers N’Djamena.

 

Enfin, le général de Villiers est allé à la rencontre des militaires de la force Epervier pour recueillir directement auprès d’eux leur appréciation du terrain.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

Le général de Villiers en visite auprès des soldats français du camp Koseï (Tchad)Le général de Villiers en visite auprès des soldats français du camp Koseï (Tchad)
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 20:45
Tchad : dons de la force Epervier à l’orphelinat Béthanie de N’Djaména

 

07/05/2014 Sources : EMA

 

Le 28 avril 2014, la force Epervier a réalisé une mission de soutien à la population tchadienne, au profit de l’orphelinat Béthanie à N’Djaména.

 

Situé à 8 km du camp Kosseï, l’orphelinat Béthanie est une association caritative à fonds privés qui accueille et soigne, depuis vingt ans, les enfants qui n’ont plus leur mère et qui sont en situation de malnutrition. Dans le cadre des actions civiles et militaires, la force Epervier a apporté un soutien à cet orphelinat. Les militaires venus déposé des dons (matelas, matériels de puériculture, jouets) ont pu prendre conscience de l’ensemble des efforts réalisés pour éduquer et soigner ces enfants.

 

« Ici, les enfants y sont accueillis jusqu’à six ans, après quoi ils sont réinsérés dans leur famille tout en étant suivi sur le plan médical et scolaire. », confie le directeur de l’établissement.

 

Un soldat en opération extérieure au Tchad, a également mobilisé les militaires de son unité en France pour collecter du lait en poudre, des habits, ou encore des jouets, au profit des orphelinats de N’Djaména.

 

En 2009, la force Epervier avait déjà soutenu cette association en finançant et en construisant un abri pour les familles au profit du centre de protection maternelle et infantile (PMI), qui accueille, lui aussi, des enfants atteints de malnutrition.

 

Les militaires de la force Epervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars 2014, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

Tchad : dons de la force Epervier à l’orphelinat Béthanie de N’Djaména
Tchad : dons de la force Epervier à l’orphelinat Béthanie de N’Djaména
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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:45
Tchad : Immersion dans l’atelier de maintenance hélicoptère

 

15/04/2014 Sources : EMA

 

Le 1er  avril 2014, à N’Djaména, sur la base du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) de la force Epervier, l’atelier de maintenance hélicoptère a ouvert ses portes pour une visite guidée.

 

A 7h00, le lieutenant Nicolas, chef du peloton maintenance aéronefs, a exposé le rôle du DETALAT présent au sein de la Force.  « La mission principale du DETALAT est d’assurer l’alerte SATER (alerte sauvetage terrestre). Concrètement, en cas de crash d’avions ou d’éjection d’équipage, il s’agirait de faire décoller un hélicoptère PUMA et de récupérer l’équipage de l’avion au sol. Pour ce faire, nous devons constamment avoir un hélicoptère opérationnel. »

 

Une équipe entière, en alerte permanente, permet aux hélicoptères présents à N’Djaména d’effectuer leurs missions dans les meilleures conditions. Une dizaine de spécialistes s’activent autour des appareils présents dans le hangar de maintenance : « Ici, nous avons des professionnels qualifiés, répartis dans plusieurs domaines de spécialité : cellule et moteur, avionique (radio communication & navigation et armement), contrôleurs et documentalistes techniques. Tous utilisent de l’outillage très spécifique. Tous ont un rôle bien défini et indispensable à la réussite des missions. En aéronautique, strictement rien ne s’invente et tout respecte des normes fixes. »

 

Ces opérations de maintenance sont minutieuses et réactives : « Quand une machine arrive dans notre hangar, elle est soit en visite préventive, soit en entretien curatif. Cette gestion demande une collaboration sans faille entre le chef d’atelier et le chef de piste. Nous devons constamment revoir notre disponibilité technique opérationnelle pour répondre au mieux aux besoins de la force. Après chaque opération de maintenance, il y a une succession de procédures avant de pouvoir délivrer le certificat de remise en service de l’aéronef. Rien n’est laissé au hasard, nous procédons toujours à un  double contrôle. »

 

Rigueur, goût pour les métiers techniques, esprit d'équipe et grande disponibilité sont les qualités premières de ces techniciens aéronautiques.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:45
Tchad : le GAAO en renfort à N’Djaména.

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 14 mars 2014, une quarantaine de militaires du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) sont arrivés sur la Base aérienne de N’Djaména pour préparer l’installation du futur poste de commandant des opérations dans la BSS.

 

Basés à Bordeaux, ces militaires sont des spécialistes du bâtiment et de l’infrastructure opérationnelle. Ils ont pour mission d’appuyer le déploiement des forces aériennes et de participer au soutien du stationnement des forces, en particulier sur les théâtres d’opérations. Dans cette optique, ils sont déployés sur N’Djaména pour préparer à la fois les structures qui permettront d’accueillir le nouveau dispositif de commandement de la bande sahélo-saharienne et pour mettre en place un abri avion, des bungalows et des tentes.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont le terme sera marqué par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 10:45
Présentation de l'équipement Félin par le groupement terre

Présentation de l'équipement Félin par le groupement terre

27/06/2013 Sources : EMA

 

Le 21 juin 2013, son Excellence madame Evelyne Decorps, ambassadrice de France au Tchad accompagnée d’une délégation de l’ambassade, a rendu visite aux militaires de la force Epervier, sur la base aérienne Kosseï, de N’Djamena.

 

La délégation a été accueillie par le colonel Laurent Rataud, commandant de la force Epervier (COMANFOR) qui leur a présenté les missions des éléments français au Tchad (EFT) et leurs capacités d’action.

 

Lors de cette visite, le groupement terre de la force Epervier a présenté le dispositif susceptible d’être mis en place pour assurer, en coordination avec l’ambassade de France, la protection et l’évacuation de ressortissant.

 

La délégation s’est ensuite rendue au centre médical interarmées et auprès de l’antenne chirurgicale. Elle a également visité le JFACC AFCO, Joint Forces Air Component Command de l’Afrique centrale et de l’Ouest implanté à N’Djamena. Réparti sur les sites de Lyon-Mont-Verdun et la capitale tchadienne, le JFAC AFCO, permet la coordination et une conduite optimales des opérations aériennes, notamment au profit de l’opération Serval.

 

La visite s’est achevée par une présentation du groupement air de la force Epervier. Une partie de ces capacités a été présenté : le détachement chasse, le détachement ALAT et l’équipe TAC-P (tactical air control party) du CPA 20.

 

Les éléments français au Tchad (EFT) de la Force Epervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement à leurs missions permanentes, les EFT assurent également l’intégralité du soutien aux moyens de la composante Air (chasse et transport) stationnés à N’Djamena et engagés dans l’opération Serval.

Tchad: visite de l’ambassadrice de France à la force Epervier
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