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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 13:50
photo 110e RI - BFA

photo 110e RI - BFA


30/09/2015  IRSEM

 

Sous format « livre électronique », l’IRSEM publie dans cette collection ses recherches stratégiques principales

 

Defending Europe? A Stocktaking Of French and German Visions for European Defense - by Barbara KUNZ

 

ABSTRACTS

 

Numerous examples seem to illustrate the incompatibility of French and German strategic cultures. The two countries’ very different political choices in concrete situations such as the military intervention in Libya have been the subject of many debates. These differences not only hamper European security policy and thus the establishment of the European Union as a full-fledged world-wide security actor, but also cooperation within the Franco-German tandem. While France and Germany remain the “motor” couple of European integration, their dialog on security matters continues to be difficult (and too infrequent, notably in times of the Euro crisis). Strategic cultures, world views and ideas on the role to play on the international stage, as well as the attention (publicly) devoted to security policy are essentially different. Mutual incomprehension is thus manifest in Paris and Berlin, with obvious difficulties to understand the other’s objectives and motivation.

The aim of this study consists of taking stock of strategic thinking in France and Germany. More concretely, it intends to identify compatible and incompatible aspects, as well as the potential for compromise, in these national considerations on the future of CSDP and NATO. In so doing, it concentrates on five issues: strategic visions, threat perception and military doctrine; the institutional framework for European defense; military interventions; capabilities as well as the industrial dimension.

 

De nombreux exemples semblent illustrer l’incompatibilité des cultures stratégiques en France et en Allemagne. Les choix politiques très différents des deux pays dans des situations concrètes telle que l’intervention militaire en Libye ont été l’objet de nombreux débats. Ces différences entravent non seulement la politique de sécurité européenne et donc l’établissement de l’Union Européenne comme acteur mondial à part entière, mais également la coopération au sein du tandem franco-allemand. Alors que la France et l’Allemagne restent le couple « moteur » de l’intégration européenne, leur dialogue sur les questions de sécurité reste difficile (et trop peu fréquent, notamment en ces temps de crise de l’Euro). Les cultures stratégiques, les visions du monde et du rôle que l’on devrait y jouer ainsi que l’importance que l’on attache (publiquement) à la politique de sécurité sont essentiellement différentes. On constate donc une incompréhension mutuelle manifeste à Paris et à Berlin, un mal évident à comprendre les objectifs et les motivations de l’autre.

Le but de cette étude consiste avant tout à dresser le bilan de la réflexion stratégique en France et en Allemagne. Plus concrètement, elle vise à identifier les aspects compatibles et incompatibles ainsi que le potentiel de compromis dans ces réflexions nationales en vue d’un débat sur l’avenir de la PSDC et de l’OTAN, en se concentrant sur cinq aspects: la vision stratégique, la perception de la menace et la doctrine militaire ; le cadre institutionnel de la défense européenne ; les interventions militaires ; les capacités ainsi que la dimension industrielle.

 

Etude de l'IRSEM n°41 - 2015

 

Parutions précédentes

 

Etude de l'IRSEM n°40 - 2015

Stratégies de mise en place des soft powers européen et russe en Moldavie après la Guerre froide

par Michael LAMBERT

 

Etude de l'IRSEM n°39 - 2015

Parlements et légitimité démocratique de la Politique de sécurité et de défense commune

Général (2S) Maurice de LANGLOIS,
Sara CANTO

 

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015

Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?

sous la direction d’Aude-Emmanuelle FLEURANT

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?

par Céline MARANGÉ

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:50
Le capitaine Caballero, de la 14e escadre d’Albacete a été décoré de la médaille de la défense nationale, échelon or.

Le capitaine Caballero, de la 14e escadre d’Albacete a été décoré de la médaille de la défense nationale, échelon or.

 

18/11/2015 Armée de l'air

 

À l’occasion d’une cérémonie organisée le 11 novembre à Madrid, des militaires français et espagnols ont été décorés pour leur action lors du drame d’Albacete

 

Placée sous la présidence de l’ambassadeur de France, M. Yves Saint-Geours, et en présence de plusieurs officiers généraux espagnols, cette cérémonie a récompensé les militaires espagnols et français qui se sont distingués par leur bravoure lors du drame d’Albacete en Espagne.

 

La médaille de la défense nationale échelon or a été remise au capitaine Caballero, de la 14e escadre d’Albacete, pour son acte significatif. Deux aviateurs français, le commandant Thomas et l’adjudant Jean-Christophe, membres permanents du Tactical Leadership Programme (TLP) d’Albacete ont, quant eux, reçu un témoignage de satisfaction du ministre de la Défense.

 

Des militaires décorés pour leur action lors du drame d’Albacete

Des militaires décorés pour leur action lors du drame d’Albacete

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:50
L’exercice « Citadel Mourmelon » au CRR-Fr de Lille

L’exercice « Citadel Mourmelon » au CRR-Fr de Lille

 

06/11/2015 ambafrance-pl.org

 

La France envoie du 13 au 27 novembre 2015 plus de 300 hommes à Bydgoszcz, siège du JFTC ou Joint Force Training Center. A Bydgoszcz, des soldats venus de nombreux pays de l’OTAN vont se retrouver pour des exercices en commun, une période d’entraînement jugée indispensable par les états-majors puisqu’elle va donner à chaque pays allié, pendant ces quinze jours, une opportunité d’interactions élargies avec les autres Alliés présents sur zone.

 

Ce déploiement sur le territoire polonais demande un gros effort aux armées françaises, dont les effectifs sont déjà mobilisés sur plusieurs opérations extérieures ainsi que sur le territoire national. L’entraînement à Bydgoszcz participe des mesures de réassurance décidées dans le cadre de l’OTAN. Il faut rappeler que la France a pris une large part dans ces diverses mesures de réassurance depuis l’entrée de la Russie en Ukraine, qu’elle a engagé des moyens aériens pour renforcer la surveillance et la défense du ciel au-dessus de la Roumanie, de la Pologne et des pays baltes, qu’elle a assuré des missions de surveillance et de veille stratégique depuis la mer Noire, qu’elle a renforcé certains états-majors de l’OTAN, intensifié la présence française dans les forces maritimes permanentes de l’Alliance en mer Baltique, et participé à des exercices conjoints avec ses alliés sur les frontières orientales de l’Alliance atlantique.

 

Le CRR-Fr, Corps de réaction rapide français stationné à Lille, commandé par le Général Margail, est une unité d’intervention rapide certifié par l’OTAN « high readiness force » depuis juillet 2007 . Il est capable, sur court préavis, de commander une force nationale ou multinationale de 60 000 militaires, soit dans un cadre national ou européen, soit dans un cadre OTAN. Il est capable aussi, deux jours après une décision prise par ses autorités politiques, d’envoyer des équipes de reconnaissance sur une zone d’opérations et, une semaine plus tard, d’armer un poste de commandement léger. Une fois déployé, il est en mesure de commander un large éventail de missions allant de « l’entrée en premier » sur une zone d’opérations jusqu’à la stabilisation de zones non sécurisés. A Lille, des militaires de 13 pays différents constituent les effectifs du CRR-Fr, et 80 étrangers sont affectés de façon permanente dans son état-major. Le CRR-Fr a armé la NATO response force (NRF) en 2011 et 2014 et a été déployé au Tchad, en République centrafricaine, en Afghanistan. A Szczecin, où le Corps multinational Nord-Est de l’OTAN, le « fer de lance » de l’alliance atlantique, monte en puissance, l’expérience acquise par le CRR-Fr dans le domaine de la « réaction rapide » et des procédures OTAN se révélera sans doute très utile.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 16:50
Exercise Arrcade Fusion. photo UK MoD.jpg

Exercise Arrcade Fusion. photo UK MoD.jpg

 

10 November 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

UK Armed Forces are leading a NATO Land training exercise in the Baltic states, underlining continued support to the region.
 

Exercise Arrcade Fusion, which takes place in Estonia, Latvia and Lithuania, will be led by the Army, accompanied by a small number of supporting personnel from the Royal Navy and Royal Air Force.

Around 1,400 troops from 18 NATO nations will take part in the exercise, which began over the weekend, and runs through November. The UK is committing 800 troops and around 350 Army logistics vehicles.

The UK led exercise will put the Allied Rapid Reaction Corps (ARRC) – the land element of NATO’s new Rapid Reaction Force – to the test. The exercise will help prepare the new force before it becomes operational in 2016.

It will also demonstrate NATO’s capacity to operate in complex environments across the conventional, unconventional and hybrid spectrum of warfare.

Arrcade Fusion reinforces the UK’s continued commitment to the Baltic States. Next year RAF jets will take part in the Baltic Air Policing mission for the 3rd consecutive year while last month, the Defence Secretary announced that the UK will deploy a persistent presence to the Baltic states to provide reassurance and build the capability of their armed forces of the region.

Defence Secretary Michael Fallon said:

This exercise underlines our commitment to the sovereignty of the democratic nations of Eastern Europe.

It builds on our decision to deploy RAF jets and company sized units to the Baltic region.

It will also provide crucial training to ensure the effectiveness of the new Rapid Reaction Force when it launches next year.

Lieutenant General Tim Evans, commander Allied Rapid Reaction Corps, said:

The Allied Rapid Reaction Corps has deployed to the Baltic States on Exercise Arrcade Fusion to improve and refine the way we operate alongside our allies in the region.

The exercise will also assure the public and the governments of the Baltic states that NATO stands ready to support its members when required.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:50
photo NATO

photo NATO

 

12/11/2015 DCSSA

 

Le service de santé des armées et le centre d’excellence pour la médecine militaire (MILMED COE) de Budapest en Hongrie coopèrent depuis 2011 dans les domaines de la surveillance épidémiologique et de la formation. Une rencontre a eu lieu dans la perspective de renforcer cette coopération.

 

Le MGI Patrick Godart, directeur central adjoint du SSA, a effectué une visite au MILMED CoE de Budapest en Hongrie, les 14 et 15 octobre 2015. Il a rencontré le directeur, le Brigadier Général Stefan Kowitz (DEU), ainsi que les responsables des départements RETEX, formation et interopérabilité.

 

Le Centre d’excellence et le SSA travaillent ensemble pour le développement du système ASTER (surveillance épidémiologique en temps réel) au sein du centre de surveillance épidémiologique de l’OTAN à Munich. Dans le domaine de l’enseignement, la coopération se fait pour l’évaluation des capacités médicales, avec l’École du Val-de-Grâce, et des cours de surveillance épidémiologique, destinés aux personnels médicaux appelés à être projetés dans des Rôles 1 à 3, sont assurés par le CESPA depuis fin 2013.

 

Le SSA et le Centre d’excellence accompagnent un projet de Trauma Registry, dont l’expérimentation est en cours, au profit de l’OTAN. Enfin, le Mil Med CoE coordonne la préparation des exercices médicaux internationaux Vigorous Warrior, organisés tous les 2 ans depuis 2011.

 

Le Mil Med CoE est l’un des 16 centres d’excellence militaire en Europe. Il est le seul dans le domaine de la santé. Le Mil Med CoE fonctionne depuis septembre 2009 et a obtenu la certification OTAN en octobre de la même année. Il s’est vu conférer le statut d’organisation internationale, et non plus de structure nationale hongroise à vocation multinationale, peu avant son inauguration officielle fin 2009. L’adhésion de la France a été officialisée le 12 octobre 2011.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 12:50
photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

photo Sedeyn Ritchie - MIL.be


10 nov. 2015 par MIL.be

 

Le camp militaire San Gregorio de Saragosse est l’un des dix quartiers généraux engagés dans l’exercice OTAN Trident Juncture. Nos troupes y sont cantonnées en grande partie. En octobre et novembre, quelque 900 militaires belges sont engagés afin d’obtenir leur certification à la Force de réaction 2016 de l’OTAN.


 

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:50
Photos : Special Forces Group

Photos : Special Forces Group

 

06/11/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Les forces spéciales s’entraînent intensivement dans la ville espagnole de Rota située à plus de 900 kilomètres du quartier général de Trident Juncture 2015. De fin octobre à début novembre, le Special Operations Maritime Task Group belgo-néerlandais se prépare à être engagé comme élément au sein de la NATO Response Force (NRF).

 

La côte sud de l’Espagne abrite la station balnéaire de Rota. Une importante base navale des forces espagnoles se situe non loin de ce lieu de villégiature. Il n’y a point de meilleur contraste entre la détente et l’effort. En effet, nos forces spéciales s’entraînent jour et nuit dans la base afin d’obtenir la certification du groupe de force de réaction 2016 de l’OTAN dont ils font partie : le Special Operations Maritime Task Group.

 

Ce concept binational nécessite une étroite coopération entre le Special Forces Group (SFG) belge et celui des Néerlandais. Ces derniers mettent un sous-marin à disposition tandis que les Belges jettent leurs bateaux à moteur FRISC dans la bataille. Nos forces spéciales ont ainsi pu déjà se jeter à l’eau près du HMS Bruinvis, sous-marin de nos voisins du nord. Leurs collègues néerlandais ont également effectué un saut en chute libre avant d’être repris en mer par leur sous-marin. Parmi eux, se trouvait un membre de nos forces spéciales qui a pu, de la sorte, vivre une nouvelle expérience. Notre Composante Marine ne disposant pas de sous-marins.

 

Plus tard, les équipes se soutenaient lors d’une direct action. Au cours de cette brève et puissante offensive, les forces spéciales ont maîtrisé et enlevé les chefs d’une zone de conflit. Finalement, et grâce à leurs FRISC, les Belges ont prêté main forte aux Néerlandais ainsi qu’aux forces spéciales canadiennes.

 

Nos forces spéciales sont donc sur la bonne voie pour obtenir leur certification 2016 auprès de la Force de réaction de l’OTAN. La collaboration binationale demeure le fer de lance de cet exercice.

Photos : Special Forces GroupPhotos : Special Forces Group

Photos : Special Forces Group

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 18:36
photo MSF

photo MSF

 

Nov 6, 2015  defense-aerospace.com

(Source: US Department of Defense; issued Nov 5, 2015)

 

DoD Receives Initial Report of Kunduz Hospital Strike

 

WASHINGTON --- Defense Department officials have received and read a 13-page initial review conducted by Doctors Without Borders of the Oct. 3 strike at their hospital in Kunduz, Pentagon spokesman Navy Capt. Jeff Davis said here today.
A full investigation is underway in coordination with Afghanistan’s government to “determine exactly what happened” when the hospital came under fire, Defense Secretary Ash Carter said on the day of the strike.
“We appreciate [Doctors Without Borders] sharing this report with us in advance of its release,” Davis told defense reporters, “and it is being made available to our investigators who continue their efforts.”

Initial Statement
In an initial statement Oct. 3, Army Col. Brian Tribus, a spokesman for U.S. forces in Afghanistan, said U.S. forces conducted an airstrike in Kunduz at 2:15 a.m. local time that “may have caused collateral damage to a nearby medical facility.”
A statement later that day said the airstrike was targeting insurgents who were directly firing on U.S. service members advising and assisting Afghan security forces in the city, near a Doctors Without Borders facility.
“Since this tragic incident we have worked closely with [Doctors Without Borders] to determine the facts surrounding it,” Davis said, noting that yesterday Resolute Support Commander Army Gen. John F. Campbell met in Kabul with Doctors Without Borders representatives.

Investigation Continues
“We continue to work closely with [Doctors Without Borders] in identifying the victims, both those killed and wounded, so that we can conclude our investigations and proceed with follow-on actions, to include condolence payments,” Davis added.
The department also is committed to working with Doctors Without Borders to determine the full extent of damage to the hospital so it can be repaired in full, he said.
The NATO Resolute Support Combined Civilian Casualty Assessment Team, or CCAT, investigation is ongoing and is being conducted simultaneously with the U.S. investigation, which is being conducted in accordance with Army Regulation 15-6, Davis said.

Army Regulation 15-6
Army Regulation 15-6, according to Army manuals and documents, establishes procedures for investigations and boards of officers. AR 15-6 procedures may be used on their own, such as in an investigation to determine facts and circumstances, or they may be incorporated by reference into directives governing specific kinds of investigations, such as line-of-duty investigations.
Davis said that when the 15-6 investigation is complete it will go to U.S. Central Command and officials there will formally review and release the report.
A key element of the investigation still underway is the effort to identify the casualties, he said, noting that the investigators are working closely with Doctors Without Borders on that.
“We’re committed to conducting investigations that are thorough and transparent,” Davis said, adding that the department leadership again expresses their “deepest condolences to the families of those affected by this tragic incident.”

 

Note RP Defense : initial link on DoD website : http://www.defense.gov/News-Article-View/Article/627858/dod-receives-initial-report-of-kunduz-hospital-strike

now 

http://www.defense.gov/News-Article-View/Article/627858/dod-receives-initial-report-of-kunduz-hospital-strike source RP Defense

http://www.defense.gov/News-Article-View/Article/627858/dod-receives-initial-report-of-kunduz-hospital-strike source RP Defense

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 18:35
Attack on Kunduz Trauma Centre: Initial MSF Internal Review


Nov 06, 2015 defense-aerospace.com

(Source: Medecins Sans Frontière; issued Nov 05, 2015)

 

Hospitals have protected status under the rules of war. And yet in the early hours of 3 October, the MSF hospital in Kunduz came under relentless and brutal aerial attack by US forces.

Patients burned in their beds, medical staff were decapitated and lost limbs, and others were shot by the circling AC-130 gunship while fleeing the burning building. At least 30 MSF staff and patients were killed.

This week, MSF concluded an initial review of the facts before, during and in the aftermath of the airstrikes. Although our internal review is an ongoing process, we have decided to share these initial outcomes with the public, to counter speculation and to be transparent. Details that could identify individuals have been removed. Explanatory footnotes have been added in places where an external reader may need additional clarification.

This is the view from inside the hospital. What we lack is the view from outside the hospital - what happened within the military chains of command.

The facts compiled in this review confirm our initial observations: the MSF trauma centre was fully functioning as a hospital with 105 patients admitted and surgeries ongoing at the time of the US airstrikes; the MSF rules in the hospital were implemented and respected, including the ‘no weapons’ policy; MSF was in full control of the hospital before and at the time of the airstrikes; there were no armed combatants within the hospital compound and there was no fighting from or in the direct vicinity of the trauma centre before the airstrikes.

What we know is that we were running a hospital treating patients, including wounded combatants from both sides – this was not a ‘Taliban base.’

The question remains as to whether our hospital lost its protected status in the eyes of the military forces engaged in this attack - and if so, why. The answer does not lie within the MSF hospital. Those responsible for requesting, ordering and approving the airstrikes hold these answers.

We know that there were many different forces fighting in the area around our hospital: special forces, regular army, police and the armed opposition. Each of these forces may have been operating according to different understandings or interpretations of how international humanitarian law applies to medical work in war. Any ambiguity has deadly consequences for our ability to work on frontlines.

What we demand is simple: a functioning hospital caring for patients, such as the one in Kunduz, cannot simply lose its protection and be attacked; wounded combatants are patients and must be free from attack and treated without discrimination; medical staff should never be punished or attacked for providing treatment to wounded combatants.

On 7 October 2015, MSF launched a call for an independent investigation by the International Humanitarian Fact Finding Commission. Although the IHFFC has made itself available for an investigation, the United States and Afghan Governments have yet to consent to this request. Consenting to the IHFFC is a critical step in demonstrating a commitment to the Geneva Conventions. Today, we are handing over this internal report to both the public and the IHFFC.

The attack on our hospital in Kunduz destroyed our ability to treat patients at a time when we were needed the most.

We need a clear commitment that the act of providing medical care will never make us a target. We need to know whether the rules of war still apply.


Click here for the full report, on the MSF website.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 19:50
NATO Secretary General Jens Stoltenberg accompanied by the President of Portugal, Anibal Cavaco Silva and General Artur Neves Pina Monteiro, Chief of Defence of Portugal - photo Nato

NATO Secretary General Jens Stoltenberg accompanied by the President of Portugal, Anibal Cavaco Silva and General Artur Neves Pina Monteiro, Chief of Defence of Portugal - photo Nato

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Lisbon - L'Otan doit contrecarrer le renforcement de la puissance militaire russe à Kaliningrad, dans la mer Noire et dans l'est de la Méditerranée, qui pourrait donner à Moscou le contrôle de zones clés, a estimé jeudi le secrétaire général de l'Alliance atlantique Jens Stoltenberg.

 

Enclave stratégique de la Russie au sein de l'Union européenne, Kaliningrad se situe au sud-ouest des pays baltes déjà inquiets du soutien de Moscou aux séparatistes ukrainiens. Moscou a aussi renforcé sa présence en Syrie en y déployant des avions et des navires pour soutenir le président Bachar al-Assad, un allié de longue date.

 

M. Stoltenberg a averti que cette stratégie permettait à la Russie de contrôler des points stratégiques.

 

Ce renforcement militaire permet aux Russes d'obtenir des capacités d'interdiction d'accès à certaines zones, a-t-il déclaré aux journalistes dans la base navale portugaise de Troia, au sud de Lisbonne, après avoir assisté à des manoeuvres dans le cadre de l'exercice Trident Juncture, le plus important mené par l'Otan depuis plus de 10 ans.

 

La question est à présent de savoir comment gérer ces capacités accrues de la Russie dans les pays baltes, la mer Noire et, maintenant, en Méditerranée, a-t-il précisé, ajoutant que l'Alliance atlantique devrait renforcer ses forces en permanence.

 

Jens Stoltenberg était interrogé sur l'attitude à adopter par l'Otan pour répondre aux inquiétudes des Etats d'Europe de l'est, qui ont suggéré que l'Alliance atlantique installe des bases permanentes sur leurs territoires.

 

L'Otan a déjà mis en place six centres de commandement sur son flanc oriental, en Estonie, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Bulgarie et Roumanie.

 

Nous avons déjà renforcé notre présence, et nous réfléchissons à la possibilité de l'augmenter davantage, a assuré M. Stoltenberg, précisant que cette question serait à l'agenda du prochain sommet de l'Otan, en juillet à Varsovie.

 

L'exercice Trident Juncture, d'une ampleur inédite depuis 2002, rassemble près de 36.000 soldats en Italie, en Espagne et au Portugal et se déroule sur cinq semaines.

 

Il était prévu de longue date, mais son ampleur vient conforter la politique de renforcement des manoeuvres décidée par l'Alliance de l'Atlantique nord lors d'un sommet au Pays de Galles en septembre 2014, en raison de la crise en Ukraine.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 13:50
Royal Air Force on Exercise Trident Juncture 2015


5 nov. 2015 by Royal Air Force

 

Royal Air Force squadrons have been participating in the largest NATO exercise since 2002. They formed part of the 36,000 military personnel and 140 aircraft working together on Exercise Trident Juncture 2015 in Spain, Italy and Portugal.

 

Read more RAF Squadrons on Exercise Trident Juncture

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 12:50
Weapons: Czechs Rearm To Face Russia

 

November 5, 2015: Adam Szczepanik – Strategy Page

 

Last week the Czech Republic approved an emergency $50 million order for new weapons. This was caused by the recent tensions between NATO (which the Czechs belong to) and Russia (which the Czechs fear). One of most significant parts of that order consists of 2,600 CZ 805 BREN assault rifles in different variants, in addition to 800 underbarrel grenade launchers, thousands of sights, and other related equipment.

 

This rifle, produced locally in Czech Republic since 2009, was already in the process of slowly becoming new standard rifle for Czech army and also select police units, replacing the 1950’s era VZ.58 assault rifle. This was cold war era 7.62x39mm weapon weighing 3.1kg (6.83 pound). It was 845mm (33.26 inch) long with a 30 round magazine and side folding stock.  Although it resembles the AK-47 in appearance it shares no common parts with it, even their magazines are not interchangeable. It is capable of single shots and fully automatic fire. While quite popular and well regarded for its quality and compact dimensions, this rifle was starting to show the limitations of its aged design, in addition to incompatibility with NATO standard ammunition and accessories.

 

Priced at approximately $3400, the new, modular CZ 805 in the most common A1 configuration, is a 5.56x45mm weapon firing NATO standard ammo. The  3.6kg (7.93 pound) rifle is  670-910mm (26.3-35.8 inch) long and has an adjustable stock (folded\fully extended). It is a gas-operated rifle and is fed from 30 round magazines made of translucent polymer that is compatible with STANAG and G36 magazines, including 20, 30 and 100 round ones.

 

The assault rifle has fitted a Picatinny rail on the top of receiver with more rails running on the sides and the bottom of the forend. Thanks to this the CZ 805 will accept a wide variety of additional sighting equipment, like red-dot or telescope day sights, night sights, laser sights, in addition to folding iron sights which are meant for use when proper sights are unavailable. The rifle has an ambidextrous safety/fire selector switch that can be set to single shots, two round bursts and fully automatic fire.

 

So far the only variants of the modular weapon are the A1- full length assault rifle, and A2 - shorter barreled carbine one. The variants can be easily switched once the parts become available thanks to quick change barrels.  Further planned variants include a long barreled DMR (Designated Marksman Rifle) one and a heavy barreled SAW (Squad Automatic Weapon).  Versions in different calibers are also planned, including 7.62x39mm, and 6.8mm SPC.  There is also a heavy B variant planned, designed to use heavier, full power rifle rounds, like 7.62x51NATO and .300 Winchester Magnum, but its development is not continuing because of lack of prospective buyers.

 

CZ 805 G1

CZ 805 G1

The underbarrel grenade launcher ordered for the CZ 805 BREN is CZ 805 G1, also Czech produced, and was designed with this rifle in mind, as the shared designation suggests.  This 2.23 kg, 413mm (16.25 inch) long, 664mm (26.14 inch) with stock, single shot, rear loaded, single shot 40x46mm grenade launcher can be mounted on a rifle’s underbarrel rail or used as a standalone weapon. The rear loading allows it to use grenades of all lengths, which allows it to fire all kinds of anti-vehicle, anti-personnel, specialist and non-lethal rounds.

 

Even though not as compact as the weapon it is replacing, the CZ 805 is a long due technological step forward for the Czech Army, and it is already having some success on the international market too. The CZ 805 is already being used by the Slovak Army (which used it in combat in the Afghanistan War), Mexican Federal Police, Egyptian Police, Moldovan internal troops, in addition to Czech Army and law enforcement. A civilian, semiautomatic variant of the rifle is also a major possibility for increasing its sales.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:50
NATO Special Operations Forces in Exercise Trident Juncture 2015.


3 nov. 2015 by NATO


Over 1,000 Special Operations Forces personnel, from 10 countries, take part in Trident Juncture 2015. They train in high-intensity fighting conditions, testing their interoperability for all possible missions.

There are 5 SOF Task Groups, led by: Spain, Portugal, the United States, the Netherlands and the Czech Republic.
Special Forces aren't only from land forces. Special Forces come from the maritime, the marines, the sailors, the air, every soldier together, it’s a kind of joint unique capability and they have the mission in general to conduct very challenging operations to create dominance in a certain area where it is very tense. They’re real warriors to take on a duty if called upon by the nations.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 19:45
Egypt's Sisi says Britain, other NATO members must do more in Libya

 

04 November 2015 defenceWeb (Reuters)

 

.Britain and other NATO members involved in toppling Muammar Gaddafi must do more to help prevent the spread of Islamist extremism in Libya, Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi told the Daily Telegraph newspaper ahead of a visit to London.

 

Britain took part in 2011 air strikes in Libya, which is now caught up in a conflict between two rival governments and their armed factions, leaving a security vacuum that has allowed Islamic State militants to gain ground.

 

"It was a mission that was not completely accomplished ... Libya was left without the leadership when it needed our help most. Now we have the situation where the will of the Libyan people is being held hostage by militant groups," Sisi, who is due to begin a visit to Britain on Wednesday, told the paper.

 

"We need to stop the flow of funds and weapons and foreign fighters to the extremists. All the members of NATO, including Britain, who took part in the mission to overthrow Gaddafi need to give their help."

 

Sisi said more also needed to be done to tackle the spread of Islamic State militants in Iraq and Syria.

 

"The map of extremism and instability is expanding and not retreating. We need to reassess our priorities," he said.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 08:50
photo NATO

photo NATO

 

20.10.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

L'ambassadrice de Suède depuis un an, Veronika Wand-Danielsson, a participé récemment aux Ateliers de la Citadelle à Lille qui s'interrogent avec conviction sur l'Europe de la Défense. Mme Wand-Danielsson est bien placée pour analyser le délicat équilibre et les rapports de force entre UE et OTAN. De 2007 à 2014, elle fut ambassadrice de Suède auprès de l'Organisation du traité Atlantique-Nord. En 2005, elle fut responsable à la Représentation suédoise des négociations du Traité de Lisbonne...

 

- Que représente l’Europe de la Défense pour la Suède ?

" D'une perspective suédoise, le fondement de cette politique de sécurité et de la construction européenne n’est pas seulement l’Europe de la défense. Tous les engagements de l’Union Européenne (UE) pour une solidarité commune vont au-delà de la sécurité. Le rôle de l’OTAN reste fondamental pour la sécurité en Europe. L’UE et l’OTAN sont les deux piliers de la sécurité en Europe. L’OTAN a une politique très développée avec ses partenaires, tels la Suède. Ce partenariat est essentiel pour garantir, surtout ces jours-ci, notre sécurité. "

 

- Selon vous, rien ne sert d’opposer l’UE et l’OTAN, les deux sont complémentaires ?

" Absolument, c’est notre vision. Les deux organismes sont différents, mais complémentaires. L’OTAN est une coopération politique et un outil militaire. Le mandat de l'UE est beaucoup plus vaste, centré sur la coopération politique et économique. Nous sommes pragmatiques. Dans un contexte de crise économique, ce n’est pas le moment de faire double emploi. De plus, il faut être réaliste, les Etats-Unis sont la première puissance militaire de l’OTAN et au monde. Nous avons besoin de cette coopération au niveau politique, militaire et technique. N’oublions pas que 50% de l’informatique du Gripen (l'avion multirôle fabriqué par le Suédois Saab) provient des Etats-Unis. Leur avance technologique nous oblige à maintenir un lien étroit pour bénéficier de ces avancées mais aussi pour le développement de nos capacités militaires nationales. "

Suite de l'entretien

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 19:35
photo Office of SIGAR

photo Office of SIGAR

 

03-11-2015 Par RFI

 

Quarante-trois millions de dollars. C'est la somme astronomique dépensée par les Etats-Unis pour la construction d'une station-service dans le nord de l'Afghanistan. Un rapport officiel dénonce ce nouvel exemple du gaspillage de l'aide américaine au gouvernement afghan.

 

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:50
photo Marine Nationale

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30/10/2015 Sources : Marine nationale

 

C’est dans un contexte stratégique et sécuritaire particulièrement exigent pour nos forces, qui déploient aujourd’hui 17 000 miliaires sur les théâtres d’opération extérieure et sur le territoire national, que se tient le plus important exercice interarmées et interalliés organisé par l’Alliance atlantique depuis 2002 : Trident Juncture 2015.

 

Du 21 octobre au 6 novembre 2015, 30 nations sont engagées dans cet exercice qui regroupe près de 36 000 joueurs déployés sur quatre sites (Pays-Bas, Italie, Espagne et Portugal). Réalisé sur la base d’un scénario crédible de crise internationale nécessitant un déploiement rapide de forces, Trident Juncture constitue un événement important dans le calendrier opérationnel de l’Alliance et de ses membres.

 

Cet exercice vise non seulement à certifier la capacité de réaction rapide de l’OTAN pour l’ensemble de ses composantes mais il constitue également une occasion unique d’entraînement interarmées et interalliés. Si l’engagement particulièrement soutenu de nos forces a conduit à limiter notre participation, Trident Juncture 2015 demeure une priorité. En effet,  à l’heure où nos militaires sont de plus en plus souvent engagés en coalition, il contribue à leur préparation opérationnelle en permettant d’approfondir leur interopérabilité avec leurs partenaires et leur réactivité. Par ailleurs, comme tout déploiement opérationnel de l’OTAN, cet exercice participe aux mesures d’assurance sur le flanc Est de l’Europe.

 

Faisant intervenir les composantes de surface, sous-marines,  aériennes et amphibies, les deux phases de l’exercice en état-major comme en déploiement réel permettront de tester l’ensemble des niveaux opératifs de l’OTAN (stratégique, opératif et tactique). Pour cette édition, l’expertise des armées française est en bonne place avec,  notamment, une unité de soutien pétrolier multinational majoritairement armée par le service des essences des armées. La Marine est également en bonne place. Ainsi, depuis le 21 octobre, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme, la frégate Surcouf, le chasseur de mines Sagittaire ainsi que deux avions de patrouille maritime Atlantique 2 sont déployés en Méditerranée et en Atlantique.

 

La  Somme a ainsi intégré, sous contrôle opérationnel de l’Otan, le CTF 445 embarqué sur le HMS Ocean en Méditerranée où elle assure le ravitaillement des unités navales des différents task group déployés sur zone dont le SNMG2, dont fait partie le Surcouf.  Seul ravitailleur entièrement dédié à l’exercice, la Somme a ainsi ravitaillé, depuis le début de son déploiement,  six unités étrangères (turques, allemandes, bulgare, et italienne), délivrant plus de 1 000 mètres cubes de gazole en deux jours.  Au sein de la SNMG2, le Surcouf a conduit un exercice de tir avec deux bâtiments italiens, le porte-aéronefs Garibaldi et la frégate Grecale. Les appontages d'hélicoptères étrangers se sont succédés dès le lendemain sur la plate-forme du Surcouf: Lynx allemand de la frégate Hambourg, Merlin anglais du HMS Ocean et AB212 italien de la frégate Zeffiro. Le Sagittairefait quant à lui valoir le savoir-faire français en matière de guerre des mines au sein du task group 445.05 du SNMCMG2 dont la mission est d’assurer la détection et la neutralisation des engins explosifs qui menaceraient la navigation des unités.

 

Au terme de l’exercice dont le niveau de difficulté est croissant, le poste de commandement de Brunssum (Pays-Bas) doit être apte à prendre l’alerte de l’OTAN et être capable de conduire une opération d’ampleur sous faible préavis.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 12:50
Photo: Cplc Jonathan Barrette, CF Combat Camera / Caméra de combat des FC

Photo: Cplc Jonathan Barrette, CF Combat Camera / Caméra de combat des FC

 

29.10.2015 Aviation royale canadienne

 

Depuis son arrivée en 1960, l'aéronef Hercules a été un appareil très polyvalent au sein de l'ARC. Il continue de jouer un rôle important dans les opérations domestiques et outremers et est présentement utilisé à l'exercice JOINTEX 15 au Portugal, qui fait partie de l'exercice Trident Juncture 15 de l'OTAN.

 

Reportage photos

 

Pour de plus amples informations au sujet de JOINTEX 15, visitez : http://bit.ly/1M72Ac6

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

26 Octobre 2015 Marine nationale

 

Du 5 au 15 octobre 2015, la France a participé à l'exercice interalliés « Joint Warrior » dont l'objectif était de renforcer l'interopérabilité entre les forces armées des Etats membres de l'OTAN. Cet entraînement interallié majeur est organisé deux fois par an, au printemps et à l’automne, au Royaume-Uni par la Royal Navy et la Royal Air Force.

 

Durant une dizaine de jours, plus de trente navires et près de soixante aéronefs des pays membres de l'OTAN ont participé à de grandes manœuvres militaires qui ont amené toutes les unités à agir et évoluer en un groupe aéro-maritime mobile et rapidement déployable.

 

La frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine, la frégate anti-sous-marine (FASM) La Motte-Piquet, ainsi que le patrouilleur de haute mer Commandant Blaison ont participé à cet entraînement opérationnel en mer d'Ecosse.

 

Dans le cadre de la lutte anti-sous-marine (ASM), plusieurs aéronefs de la force aéronautique navale ont participé à Joint Warrior : un hélicoptère Caïman marine embarqué sur la FREMM Aquitaine, un hélicoptère Lynx sur la FASM La Motte-Piquet  et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 qui a réalisé 4 missions ASM.

 

Les forces en présence se sont plongées dans un scénario très réaliste : plusieurs États entament une course aux armements qui risque de dégénérer en guerre ouverte. Les forces alliées ont alors pour mission de maintenir la paix dans cette zone de tensions diplomatiques et militaires et de restaurer la liberté de navigation dans des eaux territoriales menacées par des mouvements terroristes et sécessionnistes.

 

La capacité à mettre en œuvre des forces flexibles, rapidement déployables et interopérables est un impératif opérationnel partagé entre les alliés. Joint Warrior a pour objectif de fournir un entraînement tactique interarmées, sous de multiples menaces, dans lequel le Royaume-Uni, les unités alliées et leurs états-majors œuvrent conjointement dans la perspective de leur potentiel emploi dans le cadre d’une force expéditionnaire interalliée et interarmées (Combined Joint Expeditionary Force).

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:50
Brig Gen Ducret, HQ ARRC, presents former WWII pilots with the Legion d'Honneur medal

Brigadier General Thierry Ducret, (French Army), of Headquarters Allied Rapid Reaction Corps (HQ ARRC) and Wing Commander Leonard Lambert DFC stand to attention through the National Anthems. (NATO Photo / WO2 Dan Harmer GBR Army / Released)

 

29.10.2015 HQ Allied Rapid Reaction Corps


The President of France, François Hollande has decreed that all surviving British veterens who took part in the liberation of France should be awarded the Legion d'honneur.

Today Thursday 29th October 2015 former Royal Air Force (RAF) Typhoon pilots who flew sorties over Normandy in the battle for Normandy in 1944 received the Legion d'Honneur medal from Brigadier General Thierry Ducret, (French Army), of Headquarters Allied Rapid Reaction Corps (HQ ARRC) at the Jet Age Museum, Gloucester.

The Typhoon was one of the principle ground-attack aircraft used by the allies and was instrumental in the battle.

See the full folder of photos here: https://www.flickr.com/…/54973278@…/albums/72157660077441079

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:50
Soldats français du SEA et américains 515th Transportation Company côte à côte durant TJ15

Soldats français du SEA et américains 515th Transportation Company côte à côte durant TJ15

 

28 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Depuis une semaine, plus de 36 000 soldats issus de 28 nations membres de l’OTAN et 9 pays partenaires sont engagés dans le plus grand exercice militaire allié de la décennie. Mobilisant plus de 140 avions, 7 sous-marins et 60 navires, Trident Juncture 2015 (TJ15) aura lieu jusqu’au 6 novembre prochain en Espagne, Italie et au Portugal. À ce titre, il s’agit du plus vaste exercice militaire allié depuis « Strong Resolve », mené en 2002 en Pologne et en Norvège.

 

Trident Juncture répond à quatre objectifs majeurs pour les forces de l’OTAN, à commencet par tester et certifier le « Joint Force Command Force Brunssum », état-major situé aux Pays-Bas et appelé à prendre les commandes de la force de réaction de l’OTAN (NRF) en 2016. TJ15 servira également à tester la nouvelle « Very High Readiness Joint Task Force » (ou VJTF). Fer de lance de la NRF, la VJTF doit assurer le déploiement d’une brigade de combat de 5000 hommes en l’espace de quelques jours. Enfin, cet exercice d’envergure permettra aux forces engagées de s’exercer aux missions ISR conjointes en utilisant les technologies de pointe en usage dans les armées alliées ; ainsi que d’améliorer l’interopérabilité des forces spéciales et la réalisation d’opérations maritimes complexes.

 

Les forces armées françaises participent à cet exercice considéré comme « indispensable à l’entretien et au perfectionnement de notre capacité d’engagement en interalliés », rappelle le ministère de la Défense. Ainsi, les composantes aériennes, navales et terrestres seront présentes, grâce au déploiement de 3 Mirage 2000-5, un détachement de défense aérienne [oeuvrant sur Crotale NG et SAMP/T], un détachement TOC APOD, la frégate légère furtive Surcouf, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme et le chasseur de mines tripartite Sagittaire, » précise le ministère de la Défense. L’armée de Terre est particulièrement attendue pour son expertise en matière de soutien logistique opérationnel, et prendra à ce titre le commandement d’une unité multinationale de soutien pétrolier composée d’unités lituaniennes, américaines, britanniques, espagnoles et italiennes et armée par le SEA. Une section de soldats français spécialisés en matière de guerre électronique opérera également au sein du « Joint Electronic Warfare Core Staff », basé en Grande-Bretagne.

 

Rappelons que la France, par l’intermédiaire du Général Denis Mercier, est en charge de l’un des deux commandements majeurs de l’OTAN, à savoir le Commandement allié Transformation (SACT). En charge de l’amélioration des missions d’entraînement et des capacités, et de la mise en place des doctrines communes aux pays membres, le Général Mercier et le SACT sont donc à la fois au cœur et à la base d’un exercice tel que TJ15.

 

Certes, l’engagement de la France au sein de ces manœuvres reste modeste, mais il reste symboliquement fort pour un pays dont l’engagement opérationnel soutenu sur les théâtres d’OPEX et national nécessité la mobilisation de l’ensemble de ses forces vives.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 08:55
Point de situation réalisé en anglais par un officier français lors de l’exercice de conduite d’opération - photo ECPAD

Point de situation réalisé en anglais par un officier français lors de l’exercice de conduite d’opération - photo ECPAD

 

28/10/2015 Cne C. Thomassin  - DICOD

 

Chaque année, fin septembre, 80 officiers français et étrangers sont formés et qualifiés, durant quatre semaines, aux techniques d'un poste de commandent opératif. Nommé PROHN, préparation aux responsabilités opérationnelles de haut niveau, le stage est conduit par l’état-major interarmées de force et d’entraînement (EMIA-FE) à Creil (Oise) et au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine).

 

Du 28 septembre au 8 octobre 2015, l’état-major interarmées de force et d’entraînement (EMIA-FE) a conduit son stage annuel de préparation aux responsabilités opérationnelles de haut niveau (PROHN) au fort du Mont-Valérien, à Suresnes (92). Cette formation qualifiante enseigne la planification puis la conduite d’une opération sur la base des procédures de l’OTAN. Elle est destinée aux officiers du grade de capitaine à lieutenant-colonel appelés à servir dans un état-major interarmées de niveau opératif en France, à l’étranger, ou en opération extérieure. Délivrée en anglais, elle a regroupé cette année 77 stagiaires d’états-majors et unités variés, dont 15 étrangers provenant de pays membres de l’Alliance mais aussi de pays du Golfe.

 

Dans son allocution de clôture, le directeur de l’exercice et chef J3 de l’EMIA-FE a souligné la contribution des trois armées, des directions et services interarmées au sein des joueurs et des animateurs, sans laquelle cet exercice d’acculturation également à l’intercomposante ne pourrait avoir lieu.

 

Outil unique, l’EMIA-FE est le référent national en charge de la formation de niveau opératif et répond dans ce cadre, au besoin opérationnel exprimé par l’état-major des armées.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:50
Le NRF16 Battlegroup s’entraîne et est observé de près lors de l’exercice Active Trip organisé en vue de l’accréditation OTAN Combat Readiness - Photo: Jürgen Braekevelt

Le NRF16 Battlegroup s’entraîne et est observé de près lors de l’exercice Active Trip organisé en vue de l’accréditation OTAN Combat Readiness - Photo: Jürgen Braekevelt

 

21/10/2015 Guillaume François - MIL.be

 

Le Battlegroup belge pour la NATO Response Force 2016, dont le 2e Bataillon de Commandos constitue la charpente, a réalisé avec brio l'accréditation Combat Readiness de l'OTAN. Avec quelques centaines d'autres militaires belges issus des quatre composantes de la Défense, ses membres entreront en action ce 21 octobre au sein de l'immense exercice OTAN Trident Juncture.

 

La Belgique, avec des navires, des troupes d'élite, un détachement d'hélicoptères et des véhicules de combat va pourvoir intégrer la Nato Response Force 2016, la force de « réaction rapide à haut niveau de préparation » de l'Alliance atlantique.

 

Un peu moins de mille soldats belges commenceront l'entraînement lors de l'exercice Trident Juncture se déroulant d'octobre à novembre 2015. Il s'agit du plus grand exercice militaire organisé par l'OTAN depuis 2002 : 36 000 soldats de plus de 30 nations seront sur le pied de guerre pour démontrer que cette force de réaction cadre bien avec les défis sécuritaires présents à nos frontières.

 

En préparation depuis des années déjà, le scénario de toutes les actions qui auront lieu en Espagne, au Portugal et en Italie comporte 4 000 pages ! Après cet ultime test pour l'OTAN, le battle group belge sera donc en standby pour la NRF 16.

 

En cas de crise majeure, les commandos belges du 2e Bataillon de Flawinne seront intégrés à la toute nouvelle brigade « fer de lance » (5 000 hommes) et devront être prêts en à peine cinq jours. D'autres unités belges devront alors suivre le mouvement pour fournir les appuis nécessaires (génie et logistique par exemple).

 

Avec un tel degré de préparation et de rapidité, l'Alliance s'adapte ainsi aux nouveaux défis sécuritaires du 21e siècle.

 

Suivez l'exercice Trident Juncture sur Twitter (#TJ15) ou Facebook.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:50
Trident Juncture 2015 : exercice international

 

26.10.2015 par MIL.be

 

Quelque 200 militaires du Bataillon de Chasseurs à Cheval sont déployés dans la région de Saragosse pendant trois semaines. Ils participent à l'exercice OTAN de grande ampleur Trident Juncture.

 

Un escadron, doté de différents capteurs d'observation, fournit des informations à un bataillon ISTAR espagnol. En travaillant avec les Espagnols, il se prépare à un éventuel déploiement en tant que fer de lance de la force de réaction rapide de l'OTAN (VJTF/NRF) en 2016.

Outre cette coopération avec l'Espagne, les Belges participent également à un entraînement commun regroupant des unités de reconnaissance roumaines ou un détachement de 900 hommes provenant des États baltes.

Les membres du Bataillon de Chasseurs à Cheval occupent également quelques postes clés au sein de l'état-major de la brigade espagnole dans le domaine du renseignement. Leurs analystes et coordinateurs ont, en effet, accumulé une solide expérience au cours d'opérations précédentes. Aussi partagent-ils leurs connaissances avec le personnel de cet état-major de brigade qui fait ses premiers pas dans le concept ISTAR.

Du point de vue des militaires, Trident Juncture représente, jusqu'à présent, une expérience enrichissante : mises en place stratégiques par bateau, par avion ou par route, reconnaissance de terrains inconnus ainsi que d'innombrables possibilités d'échange jusqu'au plus haut niveau.

La coopération internationale se déroule aisément. Il est évident que nos troupes sont prêtes à s'impliquer dans un possible engagement opérationnel partout dans le monde.

En savoir plus sur le Bataillon de Chasseurs à Cheval et ses missions ?

Trident Juncture 2015 : exercice international
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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:35
Training at the ANAOA - photo UK MoD

Training at the ANAOA - photo UK MoD

 

27 October 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

The Defence Secretary has announced that the UK will maintain its military presence in Afghanistan, underlining its support to the country.

 

Michael Fallon informed parliament today (27 October) that the UK will uphold its current military commitment of around 450 British troops in Afghanistan throughout 2016, which also emphasises UK support for the NATO’s Resolute Support Mission.

The decision follows a planned review of the UK’s commitment in light of the performance of the Afghan National Defence and Security Forces (ANDSF) over the year and the overall security situation.

Non-combat roles being carried out by UK Armed Forces personnel include mentoring instructors in the Afghan National Army Officer Academy (ANAOA), advising in the Afghan Security Ministries and providing vital support to NATO’s mission in Kabul, including leading the Kabul Security Force.

The pledge to maintain UK military support in Afghanistan follows the announcement by President Obama that the US will also uphold its military presence throughout 2016. The UK will work with the US and other NATO Allies and partners to ensure that the delivery of invaluable support to the ANDSF continues.

The terrorist threat to the UK from this region has reduced, and although the UK’s combat mission has ended, we continue to support the Afghanistan government to build a peaceful, secure and prosperous future for the country.

The UK has a long-term commitment to Afghanistan, including financial aid and political support, which was reaffirmed by Prime Minister David Cameron during a phone call to the Afghan president on 26 October.

Defence Secretary Michael Fallon said:

The Afghan National Defence and Security Forces have shown dedication and professionalism in response to the challenges they have faced, since taking leadership of the country’s security.

Maintaining our military presence will provide crucial assistance to them as they continue to grow stronger.

It underlines our resolve to help build a safe and prosperous Afghanistan.

The Written Ministerial Statement is here

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