Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 18:55
photo Naval Group

photo Naval Group

 

Paris, le 23 mai 2019 CP Naval group & ONERA

 

Dans une continuité de l’accord signé en mai 2016, Naval Group et l’ONERA ont décidé de renforcer leur coopération dans le domaine du développement de l’autonomie décisionnelle contrôlée des drones navals. Les récents développements ont été intégrés dans le drone de surface Remorina, développé par Naval Group avec sa filiale Sirehna, et testés avec succès au cours d’une expérimentation qui a eu lieu durant les Naval Innovation Days le 22 mai à Lorient.

 

Naval Group travaille depuis plusieurs années sur l’intégration de drones aériens à voilure tournante destinés aux bâtiments de surface. Naval Group dispose d’une expérience significative et d’une expertise unique en Europe qui lui permet déjà d’intégrer ces véhicules autonomes à tout type de navires armés.

 

Le développement des drones navals de surface et des drones sous-marins et leur intégration à des systèmes navals constituent une nouvelle étape que Naval Group souhaite franchir pour apporter à ses clients des capacités opérationnelles étendues. Naval Group a donc entrepris depuis plusieurs années des travaux sur l’autonomie décisionnelle des systèmes autonomes et ce partenariat avec l’ONERA constitue une véritable opportunité pour disposer très rapidement de premières briques technologiques intégrables sur les drones et moyens d’essais de Naval Group.

 

La recherche sur les drones à l’ONERA vise en effet à apporter des solutions techniques pour lever les verrous technologiques existants et l’autonomie décisionnelle répartie entre opérateurs, logiciels des centres opérateurs et logiciels des drones est un des axes porteurs des études en cours sur les drones. Les travaux en cours visent donc à établir une feuille de route technologique pour le développement d’une architecture d’autonomie décisionnelle contrôlée pour les drones navals de surface et sous-marin tout en regardant la déclinaison possible sur des drones aériens.

 

Jean-Michel Orozco, Directeur des systèmes de mission et drones déclare : « Les drones navals présentent un intérêt opérationnel majeur et peuvent être considérés dans l’avenir comme démultiplicateurs de la suprématie militaire et de l’efficacité des actions navales. Cet accord avec l’ONERA va contribuer au développement des briques technologiques de navigation autonome de ces drones navals et de leur mise en oeuvre afin de proposer à nos clients les nouvelles capacités opérationnelles de demain. »

 

Thierry Michal, Directeur Technique Général de l’ONERA déclare : « La recherche sur les drones à l'ONERA se développe sur un très large spectre. L’ONERA mène un ensemble de travaux pour des systèmes terrestres, aériens, maritimes et/ou spatiaux coopératifs et adaptatifs pouvant répondre à une large panoplie de scénarios de missions se déroulant dans des environnements maîtrisés et complexes. Les scientifiques de l’ONERA mettent ainsi à la disposition des industriels de la défense et en particulier de Naval Group leurs compétences pour préparer des innovations de rupture. »

 

De la théorie à la pratique : intégration d’une brique technologique sur un drone de surface

 

Naval Group et l’ONERA, accompagnés notamment de SIRHENA et de la PME DRONEVOLT, ont réalisé le 22 mai à Lorient une démonstration de fonctionnement autonome du drone de surface Remorina de SIRHENA, la filiale R&T de Naval Group.

 

Le scenario opérationnel mis en oeuvre était basé sur la replanification dynamique d’une patrouille de surveillance maritime et de protection de zone confronté à des événements imprévus. Il a permis de montrer l’intérêt opérationnel d’un drone de surface dans une opération de ce type avec optimisation de la durée et de la couverture de la zone à surveiller.

De plus au travers de cette démonstration, Naval Group et l’ONERA ont déployé une autonomie décisionnelle répartie entre le système de mission multi-drones I4drones® de Naval Group installé au central opération et les logiciels du drone de surface REMORINA.

 

Cette intégration d’algorithmes de l’ONERA dans l’architecture du drone de surface de Naval Group met en avant le passage de la théorie à la pratique et renforce les synergies de coopération entre Naval Group et ONERA.

 

Cette participation est la suite logique des travaux déjà réalisés par l’ONERA pour Naval Group depuis la signature de l’accord initial en 2016.

Partager cet article
Repost0
2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 11:35
Australia’s Future Submarine to Benefit from Research Collaboration

 

Sydney, Australia, 2 May 2018 – source Thales Group

 

Deeper collaboration between Australia and France in advanced sonar and naval robotics technology will flow from a research agreement announced in Sydney today during the visit of French President Emmanuel Macron.

 

The Memorandum of Understanding (MOU) between Flinders University in South Australia, ENSTA Bretagne – a leading Graduate and Post-Graduate Engineering School and Research Institute in Brest, France, and Thales will deepen and extend well established research linkages between Australia and France in order to contribute to the future submarine program in Australia.

 

Thales Australia CEO Chris Jenkins said the President’s official visit was an opportunity to highlight the strength of the strategic relationship between Thales and France, a relationship underpinned by linkages like the research MOU announced today. “This is all about attracting the best and brightest in both Australia and France to work on the challenges of the future submarine program, ensuring Australia gets the best capability. The MOU provides a long term framework for collaboration in naval robotics applicable to both submarine and surface ship sonars, including opportunities to share testing facilities, operate exchange programs and facilitate joint research projects. It builds on an already strong relationship between Thales and Flinders University in Australia as well as between ENSTA Bretagne and Thales in Brest, France.

 

Alexis Morel, Vice-President Underwater Systems at Thales, said discussions with Flinders University and ENSTA Bretagne had already identified two topics for research collaboration – one to design a demonstrator for the automatic connection of electro-optical links in a maritime environment and secondly for the development of USV test vehicles suitable to test autonomy algorithms on robotic swarms at sea. “This collaboration will build Australian capability, provide internships for both undergraduate and post-graduate Flinders University students in France and contribute to design solutions for the future submarine program.

 

Flinders University Vice-Chancellor Professor Colin Stirling said the University was delighted to be partnering with Thales teams based in Australia and in France. “This MOU will open up great opportunities for closer collaboration with Thales research laboratories and follows the recent announcement that Flinders University will be one of Thales Australia’s academic partners in the new Defence Co-operative Research Centre (CRC) for Trusted Autonomous Systems.”

 

ENSTA Bretagne Director Pascal Pinot stressed the fact that the MoU was a necessary base to start new Research projects between Flinders University, Thales and ENSTA Bretagne which would in turn reinforce the cooperation between the Defence ministries of the two countries. “The MoU was built in order to lead to tangible Research work between us in the short term particularly in the field of underwater Robotics. It builds on the strength of all three participants in the framework of the increasing bilateral defence cooperation”.

 

About Thales

The people we all rely on to make the world go round – they rely on Thales. Our customers come to us with big ambitions: to make life better, to keep us safer. Combining a unique diversity of expertise, talents and cultures, our architects design and deliver extraordinary high technology solutions. Solutions that make tomorrow possible, today. From the bottom of the oceans to the depth of space and cyberspace, we help our customers think smarter and act faster - mastering ever greater complexity and every decisive moment along the way. With 65,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €15.8 billion in 2017.

 

About Flinders University

With a well-earned reputation for innovative research and excellence in teaching and learning, Flinders University is a member of the Innovative Research Universities network. Globally focussed and locally engaged, Flinders has some 2,700 staff and 25,000 students, including some 4,000 international students from more than 100 countries. 90% of Flinders University’s research has been ranked at or above world standard by Excellence in Research for Australia. Research strengths include defence, engineering, molecular science and technology, and water and environment. Our high-tech innovation campus is home to the industry 4.0 Future Factory TMI Hub, and the Flinders New Venture Institute, a leader in entrepreneurship programs.

 

About ENSTA Bretagne

ENSTA Bretagne is a French Multidisciplinary Graduate and Post-Graduate Engineering School and Research Institute, under tutelage of the Ministry of the Armed Forces. The ENSTA Bretagne campus in Brest has nearly 1000 Students, including 110 PhD Students and 850 MSc Students. ENSTA Bretagne aims to produce Engineers capable of mastering the design of complex, industrial systems in an international environment, required by civil industries and the French Defence Procurement Agency (DGA). 20% of the students are military Engineers with officer status. The excellence of ENSTA Bretagne is appreciable through its privileged links with the most innovative sectors: Maritime, Defense and technological industries with high added value (i.e. Space and Aeronautics, IT, Energy, Automotive). ENSTA Bretagne is renowned for its specialized courses in Maritime Engineering, IT, Mechanics and Project Management, such as: Naval architecture, Robotics, Autonomous Underwater Vehicles, Hydrography (cat. A), Software & Cyber-security, Embedded Systems & AI, Signal Processing, Pyrotechnics, Modeling and related areas.

Partager cet article
Repost0
10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 08:55
Belh@rra France - Crédits Naval Group

Belh@rra France - Crédits Naval Group

 

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE, France, January 10, 2018 /PRNewswire/ --

 

iXblue, spécialiste de la navigation et du positionnement maritime, a été sélectionné par Naval Group pour équiper les cinq nouvelles frégates de taille intermédiaire (FTI) destinées à la Marine nationale. Responsable du développement de ces navires, Naval Group a ainsi signé un contrat avec iXblue pour l'acquisition de centrales de navigation inertielles Marins et de calculateurs & systèmes de distribution de données Netans pour équiper ces cinq frégates de nouvelle génération.

 

« iXblue est fier de la grande marque de confiance accordée par Naval Group pour la réalisation de ce programme majeur de renouvellement des forces navales françaises. » explique Thomas Buret, Responsable de la division Systèmes Inertiels et Applications. « Ce contrat est l'aboutissement d'une collaboration de longue date avec Naval Group que nous accompagnons sur plusieurs programmes à l'export. C'est en revanche la première fois que les systèmes iXblue sont choisis par Naval Group pour équiper, dès son neuvage, un navire de premier rang de la marine nationale. Ce contrat témoigne ainsi de la qualité et de la fiabilité des systèmes de navigation iXblue, devenus des équipements de référence sur le marché de la défense navale. »

 

Déjà sélectionnées en 2016 par les marines anglaises et allemandes, les centrales Marins proposent ainsi des systèmes de navigation inertielle haut de gamme répondants aux exigences militaires des navires de combat les plus modernes. Basées sur la technologie iXblue des gyroscopes à fibre optique, les centrales Marins proposent de très hautes performances et fournissent des informations très précises de position, cap, roulis, tangage et de vitesse quel que soit l'environnement et y compris lorsque les signaux GNSS sont inaccessibles.

 

Au cœur du système de navigation, le calculateur & système de distribution de données Netans s'interface directement avec les capteurs du navire, dont il analyse, fusionne puis distribue les données vers l'ensemble des systèmes de bords. La gamme Netans procure ainsi une information de navigation fiable, cohérente et précise au sein des environnements opérationnels les plus difficiles, tout en répondant aux problématiques de cybersécurité rencontrées par les principales marines du monde.

 

Réunis sur une même plate-forme, les systèmes de navigation Marins et les calculateurs Netans répondent précisément aux exigences recherchées pour les navires de premier rang en termes de performances, de capacité et de coût de possession. Ainsi, les systèmes de navigation iXblue équipent déjà plus de 35 marines et garde-côtes dans le monde ainsi qu'un certain nombre de navires de la marine française. iXblue équipe par ailleurs la totalité de la flotte française en logiciel de navigation (SENIN). Ce nouveau contrat passé avec Naval Group vient ainsi renforcer la présence d'iXblue sur ce marché et permet au groupe de se positionner comme un acteur français de référence dans le domaine de la navigation.

 

A propos d'iXblue

iXblue est reconnu mondialement pour la conception et la fabrication d'équipements de haute technologie destinés aux domaines de la navigation, du positionnement et de l'imagerie sous-marine, ainsi que de la construction navale. A partir de ses technologies uniques développées en interne, iXblue propose à ses clients civils et militaires des solutions clés en main leur permettant de réaliser leurs opérations maritimes, terrestres et spatiales avec la plus grande efficacité. Le groupe emploie plus de 600 collaborateurs dans le monde et réalise son activité dans plus de 35 pays.

 

A propos de Naval Group

Naval Group est le leader européen du naval de défense et un acteur majeur dans les énergies marines renouvelables. Naval Group est une entreprise de haute technologie d'envergure internationale et compte parmi les rares leaders mondiaux des systèmes navals de défense qui maîtrisent l'ensemble de la chaîne de réalisation des programmes complexes. Naval Group répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels et ses moyens industriels uniques.

Le groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le groupe propose un large panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d'entreprise, Naval Group est adhérent au Pacte mondial des Nations unies. Le groupe réalise un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros et compte environ 12 800 collaborateurs (données 2016).

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 10:55
photo Naval Group

photo Naval Group

 

22.09.2017 CP de Naval Group

 

Naval Group est fier d’avoir livré vendredi 22 septembre 2017 sa première corvette Gowind® 2500 à la Marine égyptienne. La cérémonie s’est déroulée à Lorient en présence de l’Amiral Ahmed Khaled, commandant en chef de la marine égyptienne, d’Hervé Guillou, Président-Directeur général de Naval Group et de hautes autorités de la Marine nationale et de la Direction générale de l’Armement. Ce navire, déjà commandé à dix exemplaires à ce jour, vient compléter la gamme étendue de navires et sous-marins du groupe.

 

Un programme mené dans des délais record

Livrée en 36 mois, la corvette ENS ELFATEH prendra la mer dès le 23 septembre pour rejoindre son port d’attache en Egypte. Ce navire est la première des quatre unités commandées par la marine égyptienne.

Hervé Guillou, Président Directeur général de Naval Group déclare : « Naval Group est particulièrement fier d’annoncer la livraison ce jour, conçu et réalisé en un temps record de trois ans, de la première corvette Gowind® destinée à l’Egypte, client et partenaire stratégique du groupe. Naval Group et ses partenaires industriels sont totalement mobilisés pour apporter leur soutien à l’Egypte dans la construction en transfert de technologie des trois corvettes suivantes. Une fois encore, je tiens à souligner le professionnalisme exceptionnel de l’équipage et des ingénieurs égyptiens. Ce programme illustre la capacité de Naval Group, avec le soutien des plus hautes autorités françaises, à contribuer à l’autonomie de ses clients. »

 

Naval Group poursuit son partenariat stratégique avec l’Egypte

La corvette ENS ELFATEH est le quatrième navire livré par Naval Group à la marine égyptienne. Elle s’inscrit dans un partenariat stratégique et de long terme avec l’Egypte. Pour mémoire, Naval Group a déjà livré une frégate FREMM en 2015 et deux BPC de type Mistral en 2016.

 

10 exemplaires : la corvette Gowind®, un navire multi-missions à succès

Le design particulièrement modulaire de la corvette Gowind® a permis de répondre aux attentes spécifiques de la marine égyptienne, tout en préservant des délais de livraison très attractifs. Ce même design Gowind® est aujourd’hui proposé à d’autres clients désireux de se doter d’un navire performant et « sea proven », qui a démontré lors de ses essais à la mer qu’il tenait parfaitement toutes ses promesses.

La corvette Gowind® 2500 a été également été commandée en six exemplaires par la Malaisie. Le 24 août dernier, le partenaire malaisien de Naval Group, Boustead Naval Shipyards, a ainsi procédé à la mise à flot de la 1ère corvette destinée à la marine royale malaisienne.

Commandée au total en dix exemplaires, la corvette Gowind® 2500 répond aux enjeux des Marines de disposer d’un navire de combat complet et multi-missions pour des opérations de souveraineté, de lutte contre les trafics illicites ou de sauvegarde maritime.

La corvette Gowind® 2500 est un concentré des dernières avancées technologiques développées et maîtrisées par Naval Group dans le naval de défense. Elle intègre la dernière génération de systèmes de combat développée par Naval Group, SETIS®, le « Panoramic Sensors and Intelligence Module (PSIM) » – ensemble regroupant la mâture intégrée avec ses différents capteurs et le Centre Opérationnel ainsi que les locaux techniques associés – et le haut niveau d’intégration, d’automatisation et de convivialité des systèmes Naval Group.

• Longueur hors tout : 102 mètres

• Largeur : 16 mètres

• Déplacement : 2 600 tonnes

• Vitesse maximale : 25 nds

• Equipage : 80 personnes (détachement hélicoptère inclus)

• Autonomie : 3 700 nautiques à 15 noeuds

Partager cet article
Repost0
28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 15:55
photo Thales

photo Thales

 
source Thales
 
In June 2017, on the occasion of the Belgian Defense Technology & Industry Day trials, held at the Naval Base at Zeebrugge, Thales successfully demonstrated the performances of its latest SAMDIS Multi-view Synthetic Aperture Sonar (SAS) system integrated onboard an ECA A27 AUV platform.

The A27 proved to be an extremely stable, enduring and reliable platform, capable of withstanding the strong tidal currents usually encountered in the North Sea.

The SAMDIS sonar generates long range, high resolution images (1 inch x 1 inch) with excellent reverberation-to-shadow contrast even in very shallow waters. Owing to its Multi-View capability, unique on the market, SAMDIS simultaneously generates 3 views of a given contact under different angles in a single path. The combination of high resolution and several independent views in a single pass is key in order to drastically reduce ambiguity when taking a detection/classification decision. This capability enables SAMDIS to combine high coverage with very high confidence rates of probability of detection and probability of classification of mines, with a very low false alarm rate.

SAMDIS outputs are best processed by the PRACTIS software that has again proven to be a powerful detection and classification tool that drastically optimise operator workload. PRACTIS is so efficient and user-friendly that Belgian Navy operators learned to operate it easily during the sea trials. The combination of SAMDIS and PRACTIS enables high confidence in classification of contacts as NON-MILCO, thus avoiding losing time in lengthy investigations to identify the contact.
 
SAMDIS is designed for seamless integration into various platforms with a combination of several array lengths for medium and heavy weight AUVs as well as side scan sonars towed by USV’s.

Thales has 50 years of cumulative experience in developing advanced technologies to support major Navies in their Mine-Hunting operations.
 
The A27/SAMDIS combination is part of the equipment package that will be delivered to France and the UK as part of their MMCM programme. This on-going European programme aimed at delivering a robust, proven unmanned mine hunting package to these two Navies as they switch to Unmanned MCM capabilities.

In 2016, Thales performed a number of successful demonstrations of its HALCYON USV off the North Sea Coast of Zeebrugge in Belgium and in Northern Scotland for the Royal Navy Unmanned Warrior exercises. During both trials, the HALCYON USV was towing its Towed Synthetic Aperture Sonar (TSAS) system. At the end of the trials in Belgium, Thales was well assessed for detection performance against all mine type, thus recognising the quality of the group’s unmanned mine-hunting systems’ capabilities.

In the framework of the Belgian/Dutch MCM capability replacement programme, Thales intends relying on its multi domain pedigree to offer state-of-the-art solutions in MCM: mission system integration and naval combat system. This will ensure a strong level of local industry involvement in terms of system development as well as future system support, combined with a very high level of operational efficiency.
 
Partager cet article
Repost0
22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 15:55
Corvette Gowind 2500 - photo DCNS

Corvette Gowind 2500 - photo DCNS

 

22.03.2017 Communiqué DCNS

DCNS est fier d'annoncer le succès des premiers essais en mer de la toute première corvette Gowind® 2500 réalisée à Lorient par DCNS. Ce navire, commandé à 10 exemplaires à ce jour, vient compléter la gamme étendue de navires et sous-marins du Groupe.

 

Les premiers essais de la première corvette Gowind® 2500 conçue et réalisée à Lorient soulignent la qualité de la conception et de la production par DCNS de cette nouvelle gamme de navires. « C'est un moment très important pour DCNS : cette corvette spécialement développée pour le marché international est désormais sea-proven », explique Eric Chaplet, directeur Marketing de DCNS.

« Nous sommes très fiers d'annoncer qu'avec la corvette Gowind® 2500, DCNS dispose à présent d'un navire de dernière génération qui vient enrichir notre offre à destination du marché mondial du naval militaire ».

« Le succès des premiers essais en mer de la corvette Gowind® 2500 démontre une nouvelle fois la capacité industrielle de DCNS à gérer et exécuter des programmes majeurs pour nos clients avec des produits adaptés à leurs besoins », ajoute Pierre Legros, directeur des Programmes de DCNS. La première corvette Gowind® 2500 est réalisée sur le site DCNS de Lorient, l’un des chantiers navals les plus modernes d’Europe. 9 autres sont en cours de construction, en Egypte et en Malaisie, sur la base d’un transfert de technologie réalisé par DCNS.

 

Un succès à l’international pour DCNS

« La corvette Gowind® 2500 répond aux enjeux des Marines de disposer d’un navire de combat complet et multimissions pour des opérations de souveraineté, de lutte contre les trafics illicites ou de sauvegarde maritime », a expliqué Eric Chaplet. Commandée déjà à 10 exemplaires, la corvette Gowind® 2500 est un concentré des dernières avancées technologiques développées et maîtrisées par DCNS dans le naval de défense. Elle intègre le système de combat SETIS développé par DCNS pour les frégates FREMM et les corvettes Gowind®, le « Panoramic Sensors and Intelligence Module (PSIM) » - ensemble regroupant la mâture intégrée avec ses différents capteurs et le Centre Opérationnel ainsi que les locaux techniques associés – et le haut niveau d’intégration, d’automatisation et de convivialité des systèmes DCNS.

 

• Longueur hors tout : 102 mètres

• Largeur : 16 mètres

• Déplacement : 2 600 tonnes

• Vitesse maximale : 25 nds

• Equipage : 80 personnes (détachement hélicoptère inclus)

• Autonomie : 3 700 nautiques à 15 noeuds

Partager cet article
Repost0
1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 11:55
Le prototype du bateau commandé par le centre de lutte antipollution de la Marine nationale. Photo Cleansails

Le prototype du bateau commandé par le centre de lutte antipollution de la Marine nationale. Photo Cleansails

 

29 janvier 2016 par Flora Chauveau – Ouest-France

 

Une entreprise en fort développement

L'entreprise Cleansails n'a pas encore ses propres locaux et, pourtant, elle a décroché un appel d'offres prometteur. La société brévinoise va concevoir et construire six navires antipollution pour le Centre d'expertises pratiques de lutte antipollution (Ceppol) de la Marine nationale. Des bateaux de travail de type landing-craft, en aluminium, mesurant 7,50 m.

Basée à Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique, Cleansails regroupe une dizaine de personnes, salariés ou travailleurs indépendants. Chacun apporte ses compétences : architecture, ingénierie, chaudronnerie... pour créer du matériel de lutte contre la pollution en mer. « Jusqu'ici, nous concevions nos bateaux et nous les faisions fabriquer par des chantiers partenaires, explique Pierre Briallart, dirigeant de Cleansails. Ces six bateaux sont les premiers que nous construisons nous-mêmes. » L'équipe travaillera dans des locaux tout neufs, actuellement en construction dans la zone d'activité de la Guerche, à Saint-Brevin.

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 13:35
La marine indienne veut trois autres Scorpène identiques aux six premiers vendus en 2005

La marine indienne veut trois autres Scorpène identiques aux six premiers vendus en 2005

 

22/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La marine indienne veut trois Scorpène supplémentaires identiques aux six premiers vendus en 2005 par DCNS. L'Inde voudrait aller vite.


Il n'y a pas que le Rafale qui compte à New Delhi même si Paris mise avant tout sur l'avion de combat de Dassault Aviation lors de la venue en Inde de François Hollande, qui entame dimanche une visite d'État de trois jours. Toutefois, le Premier ministre indien Narendra Modi devrait certainement évoquer dans ses rencontres avec le président français les sous-marins Scorpène fabriqués par le groupe naval DCNS. Le patron de la direction des programmes Pierre Legros, qui veille à la performance calendaire, économique, technique et au respect des engagements pour la réalisation des bâtiments de surface et des sous-marins, fera partie de la délégation française.

La marine indienne en veut trois de plus identiques aux six premiers dans le cadre d'un "repeat order", une clause équivalente à des options dans le cadre du programme P75 dont le contrat a été signé en 2005 pour l'acquisition de six Scorpène, selon nos informations. "Cette commande peut aller vite, c'est bien parti", précise-t-on à La Tribune. L'avenant au programme P75 concernait initialement six autres sous-marins. En France, on ne désespère pas de vendre les trois derniers équipés d'un nouveau système de propulsion anaérobie (AIP) développé par l'Inde.

 

Maintenir les compétences en Inde

Depuis la mise à l'eau début avril du sous-marin Kalvari, le premier Scorpène dont la coque a été fabriquée par le chantier naval public indien Mazagon Dock (MDL), la France veut également avancer sur le dossier d'une nouvelle commande mais... une fois finalisé le contrat Rafale. Ce dossier porte sur trois Scorpène supplémentaires, dont les coques seront fabriquées à nouveau par MDL, qui est "très bon" dans ce domaine, explique-t-on à La Tribune. "Les Indiens veulent garder la compétence technologique et industrielle que DCNS a transférée", explique-t-on à La Tribune

Cette commande permettrait également de donner de la charge de travail à Mazagon Dock, qui a pratiquement fabriqué les coques des six premiers Scorpène. La sixième coque serait en voie de finalisation. Ce qui fournirait au chantier naval de Mumbai du travail pour une quinzaine d'années supplémentaires après 2018. Le Kalvari devrait entrer en service opérationnel en septembre 2016 plus de onze ans après la signature du contrat. Puis les cinq autres entreront en service à un rythme de neuf mois d'écart.

 

L'Inde démunie face à la Chine

Enfin, l'Inde a lancé un nouvel appel d'offres international (P-75 I) pour l'acquisition de six  sous-marins supplémentaires après une décision du conseil d'acquisition du ministère de la Défense. Quatre sous-marins seront construits par deux chantiers navals indiens - MDL (3 sous-marins) et Hindustan Shipyard Limited (1) contre initialement six fabriqués en Inde - sur la base d'un nouveau transfert de technologies. Les deux autres le seraient à l'étranger par le chantier naval étranger sélectionné.

Pour l'Inde, la construction de nouveaux sous-marins est cruciale devant la puissance de la flotte sous-marine de la Chine, qui disposerait d'une soixantaine de sous-marins, dont 38 à propulsion classique (diesel-électrique). D'autant que New Delhi a constaté que le nombre de sous-marins à propulsion diesel-électrique dans sa marine est inférieur à celui prévu par le Plan prospectif naval, en partie en raison des retards dans la construction des Scorpène. Durant les 15 dernières années, deux sous-marins sont entrés en service alors que cinq ont été retirés sur la même période.

Au total, l'Inde disposerait actuellement dans sa flotte d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) et de 15 sous-marins à propulsion classique. Enfin, le DRDO, l'organisme de recherche indien, a lancé un projet portant sur le développement d'un système AIP (Air Independent Propulsion), basé sur la technologie d'une pile à combustible acide phosphorique (PAFC).

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:55
Les CMN intéressées par STX Lanester pour le contrat saoudien

Le site de Lanester n'emploie plus que la moitié de son effectif mais dispose encore d'infrastructures intéressantes. (Photo : STX France)

 

22/01/2016 LeMarin.fr

 

De sources concordantes, les Constructions mécaniques de Normandie (CMN) ont proposé à STX France de reprendre leur site de production à Lanester, près de Lorient, pour y construire des patrouilleurs pour l'Arabie saoudite. Des représentants du chantier normand y ont d’ailleurs réalisé deux visites en fin d’année. Le chantier cherbourgeois (350 salariés plus un volant d’intérim) n’est présent en tant que tel qu’à Cherbourg. Il y a annoncé un projet d’extension de son site de production afin de l’amener bord à quai, ce qui lui fait défaut actuellement. Les CMN appartiennent à l’homme d’affaires franco-libanais Iskandar Safa, qui possède également, selon un schéma capitalistique méconnu incluant le holding Privinvest, tout ou partie de chantiers navals à Hambourg (Blohm & Voss), Kiel (HDW), Abou Dhabi (Abu Dhabi Mar), Skaramanga, près d’Athènes (Hellenic Shipyard). Des chantiers qui réalisent l’essentiel de leur activité dans deux domaines, les yachts et les navires militaires. Le chantier STX de Lanester, sur le site du Rohu, n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même, un plan social ayant ramené l’effectif à une quarantaine de personnes. Il n’intervient plus que comme atelier décentralisé pour le compte de Saint-Nazaire ou en sous-traitance pour DCNS ou Raidco marine. Les infrastructures (un atelier et un slipway donnant sur le Scorff) permettent de construire des navires jusqu’à une centaine de mètres. Avec l’avantage d’une halle couverte qui se révèle indispensable sur certains navires tels que les yachts (peintures).

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 15:55
L’Écume, la nouvelle monture des commandos marine, pèse sept tonnes en ordre de marche, dont trois de charge utile. (Photo : ministère de la Défense)

L’Écume, la nouvelle monture des commandos marine, pèse sept tonnes en ordre de marche, dont trois de charge utile. (Photo : ministère de la Défense)

 

19/01/2016 LeMarin.fr

 

C'était le mercredi 13 janvier, au large de Brest : la Marine, la Direction générale de l’armement et l'armée de l'air ont réalisé un aérolargage complexe d'une écume, la nouvelle monture des commandos marine. Cette embarcation réalisée par Zodiac Milpro pèse sept tonnes en ordre de marche, dont trois de charge utile.

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 17:55
Comment Le Drian a mis en musique la nouvelle programmation militaire

Les commandes des quatre avions de transport militaire américains C130 et des frégates de taille intermédiaire (FTI) vont être engagées très rapidement - photo Marine nationale

 

15/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Plus de six mois après l'actualisation de la loi de programmation militaire, le ministère de la Défense a passé la plupart des commandes d'équipements qui étaient prévues dans ce cadre.

 

Qu'a donc fait Jean-Yves Le Drian du 1,5 milliard d'euros dégagé pour l'achat de nouveaux matériels afin de répondre aux urgences opérationnelles dans le cadre de l'actualisation de la loi de programmation militaire (LPM) décidée en mai dernier? Plus de six mois après, le ministère de la Défense a passé la plupart des commandes, notamment fin 2015. D'autres commandes comme les quatre avions de transport militaire américains C130 ainsi que les frégates de taille intermédiaire (FTI) vont être engagées très rapidement. Ces commandes sont une des traductions de l'effort sur les équipements décidée dans le cadre de l'actualisation de la LPM 2014-2019.

Sur cette enveloppe de 1,5 milliard, 1 milliard d'euros était notamment dégagé par des redéploiements budgétaires en raison d'une évolution favorable des indices économiques (inflation par exemple).

 

Une flotte d'hélicoptères renforcée

Le ministre avait promis de renforcer le parc d'hélicoptères de l'Aviation légère de l'armée de terre (ALAT) en achetant des hélicoptères de combat Tigre et de transport NH90 dans sa version terrestre (TTH). Ces acquisitions permettront de renforcer la flotte des appareils afin de tenir compte des exigences des opérations aéroterrestres sur la bande sahélo-saharienne. C'est fait.

Le 17 décembre, la direction générale de l'armement (DGA) a commandé sept Tigre dans la version HAD (appui-destruction) supplémentaires  à Airbus Helicopters. Cette acquisition permettra à l'armée de Terre de disposer d'un parc de 67 Tigre (au lieu de 60 machines) dans le cadre de LPM. Puis le 30 décembre, la DGA a passé commande de six NH90 Caïman auprès du consortium NHI, composé d'Airbus Helicopters, d'AgustaWestland et de Fokker.

 

Une commande de quatre C130 en préparation

La France a confirmé une commande pour huit avions ravitailleurs Airbus A330MRTT, pour un montant d'environ 1,2 milliard d'euros, dans le cadre d'un contrat pluriannuel signé en novembre 2014, a annoncé le président d'Arbus Group, Tom Enders. "Ces appareils constituent la deuxième tranche d'un contrat de fourniture annoncé en 2014 portant sur 12 avions", a précisé par la suite Airbus Defence and Space. Le ministère souhaitait avancer la livraison des trois derniers avions ravitailleurs MRTT en les échelonnant entre 2018 et 2025. Une opération destinée à maîtriser le risque d'un arrêt brutal d'une flotte actuelle de KC135 dont la moyenne d'âge est déjà très élevée (51 ans).

En outre, la France devrait très rapidement commander quatre C130 à Lockheed Martin. Cette acquisition "permettra de renforcer nos capacités de transport aérien tactique, qui sont excessivement sollicitées", avait expliqué Jean-Yves Le Drian le 4 juin à l'Assemblée nationale. Le 1er janvier, le ministre avait confirmé sur une base avant projetée (BAP) en Jordanie que "l'acquisition attendue a été confirmée par mes soins il y a quelques jours". La commande est imminente. La facture se monte à environ 640 millions de dollars, dont 100 millions de TVA alors que le ministère n'avait provisionné initialement que 330 millions d'euros.

 

La frégate FTI en approche

Cette enveloppe de 1,5 milliard devait permettre d'avancer le programme FTI. Le ministère a donné en novembre son feu vert au lancement du programme lors d'un comité ministériel d'investissement (CMI). Parallèlement, le CMI a lancé la modernisation des frégates dites La Fayette (FLF) en attendant l'arrivée des premières FTI à partir de 2023 dans la marine nationale. Les FTI déplaceront 4.000 tonnes environ (contre 6.000 tonnes pour les FREMM). Un format qui correspond beaucoup plus que les FREMM au marché export à l'image des frégate La Fayette (6 vendues à Taïwan puis à Singapour et 3 à l'Arabie Saoudite).

La LPM actualisée prévoyait également l'acquisition patrimoniale de quatre bâtiments de servitude BSAH (Bâtiment de Soutien et d'Assistance Hauturier), prévus pour être utilisés par la Marine nationale dans le cadre de l'emploi des forces et dans le domaine de l'action de l'Etat en mer. En août, la DGA a notifié au groupement mené par les chantiers navals Piriou, auxquels sont associés Kership et DCNS, la réalisation des quatre bâtiments. Enfin, la marine avait obtenu la livraison d'un quatrième bâtiment de type B2M (Bâtiment multimission) destiné à renforcer la capacité de la France à faire respecter sa souveraineté sur tous les océans. Elle attend toujours une commande.

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 12:55
Pascal Citeau, dirigeant de Marinelec Technologies - photo Ouest France

Pascal Citeau, dirigeant de Marinelec Technologies - photo Ouest France

 

04 janvier 2016 entreprises.ouest-france.fr

 

Marinelec Technologies est spécialisée dans les systèmes de sécurité pour navires. Sa taille modeste ne l'empêche pas de franchir les frontières. C'est indispensable.

 

« Nous n'avons pas le choix. Les chantiers navals sont implantés partout dans le monde. Beaucoup en Asie. La moitié de notre chiffre d'affaires est gagnée à l'export. Il faut encore l'augmenter », constate Pascal Citeau, patron de Marinelec Technologies.

Depuis quarante ans, la société quimpéroise imagine des systèmes de sécurité pour les bateaux. Le chef d'entreprise revient d'un salon à Shanghaï. « Il faut être présent dans les salons internationaux. On y rencontre les intégrateurs, ceux qui installent nos systèmes dans les navires, les représentants des chantiers, parfois les armateurs. L'objectif est d'être sélectionné pour faire partie des « maker list », la liste des fournisseurs. »

Pour être retenu, il faut montrer patte blanche. « La réglementation internationale nous aide. Les systèmes sont soumis à un strict cahier des charges. Les acheteurs sont rassurés. » Cela ne suffit pas. « Avoir des références chez d'autres constructeurs est indispensable. Ensuite, le prix et les services font la différence. »

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 17:35
Porte-avions Liaoning

Porte-avions Liaoning

 

31/12/2015 Par latribune.fr

 

Le pays disposait jusqu'à maintenant d'un porte-avions de fabrication soviétique. Ce premier porte-avion chinois préfigure les ambitions de Pékin dans le Pacifique où il compte se mesurer à la puissance navale américaine.

 

La Chine est en train de construire son premier porte-avions, a annoncé jeudi le ministère de la Défense, au moment où Pékin développe les capacités de sa marine sur fond de contentieux maritimes avec nombre de ses voisins.

 

Un programme de plusieurs centaines milliards d'euros

Ce bâtiment, qui est de conception entièrement chinoise, est en chantier dans la ville de Dalian, dans le nord-est du pays, a précisé Yang Yujun, un porte-parole du ministère de la Défense, lors d'une conférence de presse régulière. Cette confirmation intervient après des mois de spéculations sur l'existence de ce chantier.

La Chine, qui veut parvenir à terme à rivaliser avec la puissante US Navy dans le Pacifique, travaille à l'édification de groupes aéronavals autour de plusieurs porte-avions, un programme phare de centaines de milliards d'euros.

 

Deux ans après le porte-avions "soviétique"

Le premier porte-avions chinois, le Liaoning, est un bâtiment construit il y a plus d'un quart de siècle en Union soviétique, inachevé du fait de l'effondrement de l'URSS et finalement racheté par la Chine. Admis au service actif en septembre 2012 après des années de travaux, il est devenu le navire-amiral incarnant les ambitions maritimes de l'armée chinoise.

M. Yang a précisé que le nouveau bâtiment serait à propulsion conventionnelle, et non nucléaire et qu'il transporterait notamment les Shenyang J-15, un avion de combat de la marine chinoise. De nombreux contentieux opposent Pékin à ses voisins régionaux, et notamment les Philippines et le Japon sur la souveraineté de la mer de Chine méridionale et de la mer de Chine orientale.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 12:50
FREMM Luigi Rizzo (F595) - photo Fincantieri

FREMM Luigi Rizzo (F595) - photo Fincantieri

 

21.12.2015 Portail des Sous-Marins

 

La cérémonie de « lancement » de la sixième frégate multi-missions italienne s’est déroulée samedi 19 décembre au chantier Fincantieri de Riva Trigoso, près de Gênes. Le Luigi Rizzo va rejoindre par barge le site de Muggiano, où il sera mis à l’eau et armé en vue d’une livraison début 2017 à la Marina militare. Celle-ci a réceptionné en 2013 les deux premières unités italiennes du programme FREMM, le Carlo Bergamini et le Virginio Fasan.

 

Référence : Mer & marine

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:50
Navantia termine l’allongement des 4 sous-marins espagnols de la classe S-80


18 décembre 2015. portail des Sous-Marins

 

La première étape permettant de garantir que les 4 sous-marins de la classe S-80 puissent flotter, est déjà terminée au chantier naval de Carthagène. Chaque sous-marin a été allongé de 10 m, afin de mieux répartir le poids du sous-marin et lui éviter de couler.

Un anneau de coque épaisse a été inséré dans la coque de chaque sous-marin. Il s’agit d’une étape nécessaire pour corriger les « écarts liés à l’équilibre des poids ».

Concrètement, la construction des sous-marins avait été suspendue au début 2013, lorsqu’il avait été constaté que le 1er sous-marin de la série, l’Isaac Peral, était trop lourd de 75 à 100 tonnes, compte-tenu de sa longueur.

Après avoir mis en pratique la solution proposée par des ingénieurs américains, Navantia va maintenant se concentrer sur les modifications à apporter aux autres parties du sous-marin.

Référence :La Verdad (Espagne)

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:30
Le 5è sous-marin construit en Allemagne pour Israël se dirige vers Haïfa


18 décembre 2015. Portail des Sous-Marins

 

Le 5è sous-marin israélien de la classe Dolphin et le 2è équipé d’un propulsion anaérobie effectue le voyage de 3.000 nautiques en direction de son port-base, Haïfa, depuis le chantier naval allemand où il a été construit.

L’INS Rahav transporte quelques 50 maris ainsi que « le minimum d’armement nécessaire à sa protection, » avant son arrivée en Israël le mois prochain. Après son arrivée, les systèmes israéliens seront installés à bord.

« Nous espérons que le sous-marin sera complètement opérationnel d’ici quelques mois, » indique un responsable.

Les sous-marins anaérobies peuvent rester en plongée plus longtemps. Avoir 2 sous-marins de ce type signifie que la marine israélienne « a doublé ses capacités sous-marines, » explique l’officier.

Le sous-marin fera un arrêt sur le site où le sous-marin INS Dakar a coulé en 1968, pour effectuer une cérémonie commémorative. Il poursuivra ensuite son chemin vers Haïfa.

Les nouveaux sous-marins seront installés dans un bassin spécialisé construit dans la base navale de Haïfa. Les sous-marins seront gardés séparément, discrètement et d’une manière adaptée. Le bassin [1] est très flexible et permet l’appareillage des sous-marins 24 heures sur 24.

« Les sous-marins apportent un niveau de renseignement qu’Israël ne peut obtenir par d’autres moyens, » explique le Lt.-Cmdr. Y., un ancien commandant de sous-marin.

« Les drones peuvent être abattus, » souligne-t-il, « alors qu’un sous-marin peut rester pendant des semaines au large des territoires ennemis, sans que personne ne le sache. »

Notes :[1] Peut-être couvert (Ndt).

Référence :Jerusalem Post (Israël)

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 17:35
La marine chinoise se dote d'un destroyer ultra-moderne


15.12.2015 sputniknews.com
 

Un nouveau navire de type 052D, le destroyer le plus avancé jamais construit en Chine, fait dorénavant partie de la marine chinoise et est destiné à renforcer ses capacités.

 

Le destroyer Hefei est entré dans la marine chinoise samedi dernier, lors d'une cérémonie dans la base navale de Sanya, dans la province de Hainan.

"Nos marins et officiers ont été familiarisés avec l'équipement et les armements avancés à bord du destroyer", a affirmé le capitaine du Hefei, le commandant Chao Yang Chuan dans un entretien au journal China Daily. "Dans un futur proche, nous allons nous focaliser sur les exercices militaires pour le mettre en plein service sur un court laps de temps".

Selon le commandant, l'une des capacités les plus importantes du destroyer concerne la détection des cibles et la défense antiaérienne.

Le navire héberge un vaste ensemble d'armements, notamment un canon automatique d'un calibre de 130 millimètres, un système d'armes à courte portée, des canons antimissiles, ainsi que des missiles de croisière surface-sol.

Le premier navire de type 052D Kunming a augmenté les rangs de la marine chinoise en mars 2014, le deuxième, Changsha, est entré en service en août 2015. En parallèle de ces deux navires, le destroyer Hefei est censé augmenter l'efficacité opérationnelle de la marine chinoise.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 17:35
A ceremony was held to launch the Navy's second next-generation landing vessel LST-II Cheonjabong on Dec. 15, 2015. (photo courtesy of the Navy)

A ceremony was held to launch the Navy's second next-generation landing vessel LST-II Cheonjabong on Dec. 15, 2015. (photo courtesy of the Navy)

 

SEOUL, 15 déc. (Yonhap)

 

La Corée du Sud a lancé ce mardi son deuxième bâtiment de débarquement de la nouvelle génération qui sera déployé pour des opérations en 2017, a annoncé la marine nationale.

 

Le Cheonjabong (LST-II) de 4.900 tonnes est capable d’atteindre une vitesse de 23 nœuds et d’accueillir 120 membres d’équipage et 300 soldats entièrement armés.

 

Le vaisseau construit par Hyundai Heavy Industries peut également transporter des canots de débarquement, des chars et deux hélicoptères, a détaillé la marine.

 

Il est par ailleurs équipé d’un système de combat développé grâce à des technologies locales et d’un poste de commandement destiné aux opérations de débarquement. Le navire de la nouvelle génération présente une plus grande mobilité par rapport aux quatre LST-1 de classe Go Jun Bong que le pays détient actuellement.

 

En temps de paix, le nouveau vaisseau mènera des missions de transport et sera déployé pour des opérations militaires en cas de guerre, a expliqué la marine.

 

Il devra passer des tests de performance avant d’être livré à la marine à la fin de l’année prochaine. La marine nationale le déploiera en mars 2017 après l’avoir doté de capacités de combat.

 

Video showing a task group of KDX-III, KDX-I and the lead LST-II ship conducting exercise near Dokdo.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:55
L-CAT® - 2 ships in 1 -The High Speed Sea Connector for Amphibious Operations


18 déc. 2015 Groupe CNIM

 

Breveté par CNIM, le L-CAT® est un navire amphibie rapide totalement innovant basé sur l’intégration d’une plateforme de chargement mobile dans une coque de catamaran. Il permet de ne pas faire de compromis : il possède la vitesse du catamaran et le très faible tirant d’eau des barges de débarquement.

Le L-CAT® permet de débarquer une section d’infanterie, des blindés et du matériel en l’absence d’infrastructure portuaire et par eaux peu profondes. Doté de rampes à l’avant et à l’arrière, le L-CAT® est parfaitement adapté à des opérations de chargement / déchargement à partir de cales, de quais ou de plages à très faible gradient.
Grâce à son système de propulsion, il est manœuvrable à faible et haute vitesses. Ses bonnes performances de tenue à la mer permettent d’assurer une navigation en toute sécurité par des états de mer élevés.

Le L-CAT® a pour vocation d’être utilisé lors des applications « shore-to-shore » ou lors des opérations amphibies à partir de navires mères type BPC et TCD.

Mis en service depuis 2011 au sein de la Marine Nationale sous le nom d’EDA-R (Engin de Débarquement Amphibie Rapide), le L-CAT® participe régulièrement à des opérations militaires et civiles à travers le monde.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:55
Les chalands multi-missions seront les premiers bâtiments à propulsion hybride avec batteries en service dans la marine. - H2X - cabinet Mauric

Les chalands multi-missions seront les premiers bâtiments à propulsion hybride avec batteries en service dans la marine. - H2X - cabinet Mauric

 

17/12/2015 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 16 décembre 2015 aux sociétés H2X (La Ciotat) et Cegelec Défense et Naval Sud-Est (Toulon) une commande de six chalands multi-missions (CMM).

 

Ce seront les premiers bâtiments à propulsion hybride avec batteries en service dans la marine nationale : leur système de propulsion électrique pourra en effet être alimenté soit par des groupes électrogènes fonctionnant au gasoil (mode « classique »), soit par des batteries rechargeables à quai ou en mer (mode « zéro émission »).

 

Les CMM navigueront dans les rades ou à proximité des côtes des bases navales. Ils réaliseront des missions variées : travaux sous-marins, transport de matériel, lutte anti-pollution, formation des plongeurs. Leur profil d'emploi comprendra deux phases distinctes : une phase de transit à vitesse maximale en mode classique, et une phase d'exploitation à faible vitesse en mode « zéro émission ». Ce deuxième mode permettra d’éviter les émissions gazeuses (dont les gaz à effet de serre) à faibles vitesses, là où les moteurs thermiques sont les moins efficaces et les plus polluants. Il permettra aussi d’accroitre considérablement le confort des marins, en réduisant les nuisances sonores lors des longues périodes de travail, et en supprimant les gaz d’échappement.

 

D’une longueur de 24 m et d’une largeur de 8 m pour 53 tonnes de déplacement, les CMM disposeront d’une coque en aluminium et de superstructures en composite afin de limiter leur masse. Ils pourront atteindre la vitesse de 10 nœuds et embarquer jusqu’à 36 marins et/ou plongeurs. Conçus par le bureau d’étude Mauric en partenariat avec H2X et la société Alternatives Energies (AltEn) pour le système énergie-propulsion, les CMM seront construits par le chantier naval H2X à La Ciotat puis maintenus en condition opérationnelle par Cegelec Défense et Naval Sud-Est.

 

La réception du premier exemplaire est prévue fin 2017. À l’issue d’une période d’utilisation opérationnelle de 3 mois, le lancement de la série sera confirmé, en vue de livraisons en 2019 et 2020. Deux unités seront affectées à Toulon comme à Brest, une à Cherbourg et la sixième à Saint-Mandrier au Pôle écoles méditerranée (PEM). Le marché prévoit en option deux unités supplémentaires pour opérer outre-mer, aux Antilles et en Nouvelle-Calédonie.

Crédits: H2X - cabinet MauricCrédits: H2X - cabinet Mauric

Crédits: H2X - cabinet Mauric

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:55
Crédit DCNS - STX

Crédit DCNS - STX

 

15/12/2015 Par valeursactuelles.com

 

Indemnisation. DCNS, groupe de construction naval en charge de la construction de bâtiment de surface et de projection (BPC) de type Mistral, attend toujours de percevoir les sommes liées à l’annulation de la vente des deux bâtiments à la Russie.

 

L’Etat mauvais payeur ? Toujours-est il que le constructeur naval DCNS attend toujours le remboursement par l’Etat des coûts liés a l’annulation de la vente de deux mistrals à la Russie. « Le président de la République a dit que ce serait une opération qui ne coûterait pas d'argent à l'industrie. Ce n'est pas encore le cas », a déclaré Hervé Guillou , PDG de DNCS, devant l'Association des journalistes de défense.

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:35
USS Oliver Hazard Perry (FFG-7) - photo US Navy

USS Oliver Hazard Perry (FFG-7) - photo US Navy

 

16 décembre 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les Etats-Unis veulent vendre à Taïwan pour 1,8 milliard de dollars d’armes, dont deux frégates, une décision qui ne remet pas en cause quatre décennies de la politique américaine d' »une seule Chine » mais qui a déjà provoqué la colère de Pékin.

 

Cet important contrat pour de multiples équipements de défense intervient dans un contexte de rapprochement entre la Chine communiste et l’île de Taïwan nationaliste séparées depuis 1949, mais aussi des inquiétudes de Washington qui accuse Pékin de « militariser » une partie de la mer de Chine.

 

Conformément à la procédure juridique habituelle américaine, « l’administration a notifié au Congrès aujourd’hui la vente d’un ensemble d’armes défensives à Taïwan pour 1,83 milliard de dollars », a annoncé à quelques journalistes au département d’Etat le porte-parole du bureau des affaires politico-militaires du ministère des Affaires étrangères, David McKeeby.

 

Cette requête formelle du gouvernement démocrate, en vue d’un feu vert sous 30 jours du Congrès républicain, comprend entre autres deux « frégates de type Perry, des missiles antichars, des véhicules amphibie » ainsi que divers systèmes électroniques de guidage et des « missiles sol-air Stinger », a détaillé le responsable américain.

 

Ces ventes d’armes à Taïwan, que les Etats-Unis, à l’instar de presque toute la communauté internationale, ne reconnaissent pas officiellement, sont « motivées par la Loi sur les Relations avec Taïwan (de 1979, Ndlr) et fondées sur une évaluation des besoins de Taïwan en matière de défense », a argumenté M. McKeeby.

 

Pour riposter par avance aux critiques, le département d’Etat et le Pentagone ont assuré que « la politique de longue date de ventes d’armes à Taïwan » a été le fait de « six administrations américaines différentes » depuis que les Etats-Unis se sont spectaculairement rapprochés de la Chine communiste au début des années 1970, sous la présidence du républicain Richard Nixon, avant d’établir des relations diplomatiques en 1979.

 

‘Une seule Chine’

 

La diplomatie américaine a d’ailleurs réaffirmé mercredi qu’il n’y avait « pas de changement à la politique de longue date d’une seule Chine », c’est-à-dire vis-à-vis de Pékin.

 

Pour autant cette semaine, alors que l’information sur les frégates avait filtré, la Chine avait manifesté sa « ferme opposition » et prévenu Taïwan du risque de mise en péril des relations entre les deux pays à l’histoire tumultueuse et séparés par le détroit de Taïwan. « La Chine exhorte avec force la partie américaine à prendre sérieusement conscience de l’extrême sensibilité et des graves dommages des ventes d’armes à Taïwan », avait martelé le porte-parole de la diplomatie chinoise, pressant l’Amérique d’y « mettre fin ».

 

Mais des deux côtés de l’échiquier politique aux Etats-Unis, on fait visiblement fi de la colère du rival chinois, deuxième puissance mondiale.

 

Le sénateur républicain et président de la commission des Forces armées, John McCain, a exprimé son « fort soutien » à une « nouvelle vague de ventes d’armes à Taïwan ». C’est « une décision qui correspond (…) à notre intérêt national à aider le gouvernement démocratique à Taipei pour qu’il préserve la stabilité de part et d’autre du détroit de Taïwan », a insisté le candidat républicain à la présidentielle de 2008.

 

Le représentant démocrate Eliot Engel a même regretté que la « dernière » vente d’armes à Taipei remonte à quatre ans: « Il ne faut pas que notre relation avec la République populaire de Chine (RPC) se fasse au détriment de notre amitié avec le peuple de Taïwan ou de notre implication pour la défense de Taïwan », a-t-il plaidé.

 

Pékin considère depuis 1949 Taïwan comme lui appartenant et n’a pas renoncé à la réunification, par la force si nécessaire. Les relations se sont toutefois apaisées avec l’élection en 2008 du président taïwanais Ma Ying-jeou. Ce dernier et le président chinois Xi Jinping ont tenu un sommet historique le 7 novembre. Il s’agissait de la première rencontre entre dirigeants des deux régimes depuis la proclamation par Mao Tsé-toung de la RPC en 1949, quand les nationalistes du Kuomintang s’étaient réfugiés à Taïwan.

 

Les Etats-Unis s’alarment aussi depuis des mois des ambitions territoriales maritimes de Pékin en mer de Chine méridionale et orientale. Elles alimentent des contentieux avec les voisins de la Chine en Asie orientale. Pékin a entrepris d’énormes opérations de remblaiement d’îlots, transformant des récifs coralliens en ports, pistes d’atterrissage et infrastructures diverses. Le secrétaire d’Etat John Kerry avait fustigé en août une « militarisation » entreprise par la Chine.

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:35
Australie: les grandes manoeuvres se poursuivent autour du contrat pour 12 sous-marins

 

08.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'Australie vient d'entrer dans une nouvelle étape de la saga "Sea 1000". Depuis le 30 novembre, la ministre australienne de la Défense, Marise Payne, étudie les trois propositions de partenariat stratégique déposées par le français DCNS, l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et le gouvernement japonais.

Il s'agit de construire et entretenir de huit à douze sous-marins océaniques (le nombre sera, peut-être, décidé lors de la rédaction du prochain White Paper on Defence) durant trente-cinq ans et d'ainsi remplacer les sous-marins de la classe Collins Class fonctionnant au diesel et à l'électricité.

Le processus d'appel d'offres a été (et est toujours) politiquement sensible, Canberra souhaitant maximiser la participation et l'emploi de l'industrie australienne, alors qu'il existe des craintes sur l'avenir de l'industrie nationale de construction navale. D'où la mise en place d'un site web dédié: australianmadedefence.com.au.

Une décision est attendue pour le début du second trimestre de 2016, avant les élections législatives, qui doivent se tenir entre le 6 août 2016 et le 14 janvier 2017.

Par ailleurs, la compétition se déroule sous l’œil avide des Américains, Lockheed Martin ou Raytheon devant fournir les systèmes de combat. Lockheed Martin (qui travaille avec Saab Australia et Thales ANZ) a d'ailleurs déjà ouvert, le 27 novembre, un laboratoire hi-tech pour accompagner le projet. Lire ici.

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:20
Future USS Zumwalt underway for the first time conducting at-sea tests and trials in the Atlantic Ocean

The future USS Zumwalt (DDG 1000) is underway for the first time conducting at-sea tests and trials in the Atlantic Ocean Dec. 7, 2015. The multimission ship will provide independent forward presence and deterrence, support special operations forces, and operate as an integral part of joint and combined expeditionary forces. U.S. Navy photo courtesy of General Dynamics Bath Iron Works

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 19:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

03/12/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 2 décembre 2015, le chef d’état-major de la Marine (CEMM) l’amiral Bernard Rogel, a admis au service actif la frégate multi-mission (FREMM) Aquitaine.

 

Les FREMM sont une pièce maîtresse de la modernisation de la Marine. Elles se distinguent notamment par leur haute technologie, leur polyvalence et leur souplesse d’emploi. Leur équipage optimisé se compose d’une centaine de marins contre près de 250 sur les unités d’ancienne génération. Les automatismes poussés des FREMM ont permis d’optimiser son dimensionnement.

 

À l’horizon 2022, la Marine disposera de 8 FREMM, venant renouveler sa composante « frégate ». Elles reflètent toute l’expertise de la Marine en matière de lutte anti-sous-marine et peuvent également agir dans le cadre des luttes anti-aérienne et anti navire.

 

photo Marine nationale

photo Marine nationale

Ces navires furtifs de nouvelle génération contribuent à la maîtrise d’une zone d’opération aéro-maritime, à la prévention des crises, ainsi qu’au soutien et à l’appui des opérations de projection.

 

Le triptyque, composé de la frégate multi-mission, de l’hélicoptère de combat Caïman Marine du missile de croisière naval, représente un bond capacitaire. Il constituera, à terme, une bascule stratégique.

 

L’Aquitaine déploiera bientôt ses capacités opérationnelles. Elle sera prochainement déployée au sein du groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles de Gaulledès le début de l’année 2016.

 

photo Marine nationale

photo Marine nationale

La FREMM Aquitaine en 5 chiffres…

142 mètres : la longueur du bâtiment

6000 tonnes : le déplacement en pleine charge

27 nœuds : la vitesse maximale sur TAG

108 personnes : le nombre de marins nécessaires à sa mise en œuvre,détachement hélicoptère inclus

45 jours : la période maximale d’autonomie

 

Et 5 dates :

31 mars 2007 : découpe de la première tôle

29 avril 2010 : mise à flot

18 avril 2011 : première sortie à la mer

2 décembre 2015 : admission au service actif

Début 2016 : déploiement au sein du groupe aéronaval pendant l’opération Arromanches 2

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories