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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:54
photo Marine Nationale

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12 mars 2015 par FASM Primauguet – Marine Nationale

 

Le Primauguet a pu aujourd’hui démontrer son excellent savoir-faire dans son domaine de lutte spécialisé : la lutte anti-sous-marine. L’exercice a consisté à envoyer depuis le bâtiment une petite cible programmable pouvant se comporter comme un sous-marin. Celle-ci peut avoir la route, la vitesse que l’on souhaite à l’avance. Ce petit submersible imite l’écho d’un vrai sous-marin grandeur nature.

 

Le but de l’exercice est d’entraîner les équipes à tenir le contact sonar et d’effectuer un engagement simulé dès que le submersible est clairement identifié.

 

L’autonomie de la cible est suffisamment conséquente pour effectuer plusieurs passes. En l’occurrence, les équipes de détection Anti-sous-marine ont simulé des tirs de torpille qui ont fait mouche sur la cible à trois reprises lors des différentes passes ! L’exercice a duré 4h et fut effectué dans de très bonnes conditions environnementales.

 

Pendant ce temps, en passerelle supérieur, les équipes de canonniers étaient au poste de combat artillerie pour faire feu sur des cibles aériennes. Fait notable, un servant d’une 12.7 mm du Primauguet a prématurément fin mis fin à l’exercice en touchant un ballon et dès la première salve, exercice difficile avec les 12.7mm, censées faire un mur de feu. Bravo à notre tireur d’élite !

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev Sputnik

 

18.03.2015 Nezavissimaïa gazeta - sputniknews.com

 

Le Mistral "Sébastopol", un bâtiment de projection et de commandement (BPC) construit pour la Russie aux chantiers navals de STX France de Saint-Nazaire, a effectué sa première sortie en mer, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Le lundi 16 mars à 15h heure de Moscou, le Sébastopol accompagné par plusieurs remorqueurs s'est rendu dans le golfe de Gascogne pour ses premiers essais. Son équipage est composé exclusivement de spécialistes français de STX. Le BPC rentrera à Saint-Nazaire vendredi soir.

 

Le Mistral passe donc les essais sous pavillon français, sans représentant russe à son bord. Toutefois, certains commentaires prudents supposent que la France prépare tout de même le Sébastopol pour un transfert à la Russie. Construit dans une configuration différente du premier BPC, Vladivostok, qui était un porte-hélicoptères à part entière, le second est adapté au débarquement de véhicules blindés.

 

L'agence fédérale russe d'exportation d'armements Rosoboronexport et la société française DCNS avaient signé en juin 2011 un contrat pour la construction de deux BPC. Lorsque le premier Mistral avait effectué les essais en mer, deux équipages russes suivaient à son bord une formation pour se familiariser avec les commandes du porte-hélicoptères. Le transfert du Vladivostok à la marine russe était prévu pour novembre 2014 mais n'a pas eu lieu. De nombreux pays de l'Otan, notamment les USA, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Pologne, ont commencé à exiger de la France d'annuler la livraison des Mistrals à la Russie.

 

Paris a subi une pression sans précédent. Les membres de l'Otan insistaient sur le transfert du premier BPC uniquement si la situation changeait dans le sud-est de l'Ukraine et si la Russie renonçait au soutien des insurgés de Donetsk et de Lougansk. Et le président français François Hollande a cédé à cette pression. Il a annoncé à plusieurs reprises l'absence de conditions nécessaires pour que son pays honore ses engagements contractuels devant la Russie.

 

Mais mi-février, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé sur la radio RMC que la livraison des Mistrals à la Russie n'était plus à l'ordre du jour. Au même moment, l'Inde déclarait définitivement renoncer à l'achat de 126 Rafales français. Les militaires indiens qui ont suivi de près les péripéties du Mistral ont perdu toute confiance envers la France en tant que partenaire.

 

Mais même ce fiasco pour la réputation de Paris n'a pas fait changer sa position. Le premier ministre Manuel Valls a déclaré la semaine dernière au quotidien polonais Gazeta Wyborcza que la France avait pris la décision de renoncer aux livraisons des BPC à la Russie "souverainement, en dehors de toute pression, en dépit des importantes conséquences financières".

 

Hors les conséquences se font déjà sentir. D'après le Télégramme, DCNS/STX doit débourser 2,5 millions d'euros par mois pour la sécurité et l'entretien du Vladivostok au port de Saint-Nazaire. Si une fois terminé le second Mistral n'était pas non plus livré, les dépenses imprévues doubleraient. Et la France semble ignorer quoi faire avec ces navires dont personne n'a besoin en Occident.

 

Cette situation est bénéfique pour la Russie. Le directeur général de Rosoboronexport Anatoli Issaïkine a déclaré hier que dans tous les cas la France rendrait à la Russie l'argent avancé pour les Mistrals, voire même paierait une pénalité supplémentaire dont le montant sera déterminé par la Cour d'arbitrage. Mais cela prendra du temps. C'est pourquoi les négociations semblent se poursuivre avec la partie française. Anatoli Issaïkine a affirmé que la Russie prendrait une décision définitive d'ici fin avril. Il est fort probable qu'elle exige une pénalité — un paiement comptant est préférable aujourd'hui pour la Russie au regard de la hausse du taux de change.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:30
SEAHAWK A2 - photo MSI Defence Systems

SEAHAWK A2 - photo MSI Defence Systems

 

Mar 18, 2015 defense-aerospace.com

(Source: Defense Security Cooperation Agency; issued March 17, 2015)

 

Jordan - 35 Meter Coastal Patrol Boats

 

WASHINGTON --- The State Department has made a determination approving a possible Foreign Military Sale to Jordan for 35-meter Coastal Patrol Boats and associated equipment, parts, training and logistical support for an estimated cost of $80 million. The Defense Security Cooperation Agency delivered the required certification notifying Congress of this possible sale on March 16, 2015.

 

The Government of Jordan has requested a possible sale of two 35-meter Coastal Patrol Boats with two MSI Defence Systems LTD SEAHAWK A2 DS30M-30mm Gun Weapon Systems with MK44 Bushmaster Cannons, 1,140 rounds of 30mm Target-Practice-Tracer (TP-T) ammunition, 4,020 rounds of 30mm High Explosive Incendiary with Tracer (HEI-T) ammunition, 60 rounds of 30mm inert dummy ammunition and two chaff systems, spare and repair parts, support equipment, publications and technical documentation, personnel training and training equipment, U.S. Government and contractor engineering, technical and logistics support services, and other related elements of logistical and program support. The estimated cost is $80 million.

 

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by helping to improve the security of a partner which has been, and continues to be, an important force for political stability and economic progress in the Middle East. It is vital to the U.S. national interest that Jordan develops and maintains a strong and ready self-defense capability and enhances its ability to protect its territorial waters.

 

Jordan will have no difficulty absorbing these boats into its armed forces.

 

The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region.

 

The principal contractor is undetermined at this time and will be determined during negotiations. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

 

Implementation of this proposed sale will require the temporary assignment of approximately two U.S. Government or contractor representatives in Jordan on an intermittent basis over the life of the case.

 

There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale.

 

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:55
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5 mars 2015 par FAA Cassard - Marine Nationale

 

Après de longs mois d’arrêt technique et de nombreux essais, la FAA « Cassard » a enfin débuté sa MECO (Mise En Condition Opérationnelle). Cette période d’entraînement intensif pour l’équipage passe en revue un large éventail d’exercices aussi bien à quai qu’à la mer, afin de mécaniser les rôles de chacun, regagner les compétences indispensables à la navigation et s’entraîner au combat, le tout sous l’œil averti des entraîneurs de la Force d’Action Navale, chacun expert de leur domaine

 

La première semaine de MECO a commencé à quai avec des exercices de sécurité (voies d’eau, incendies) et de protection-défense basés sur des situations comparables à celles auxquelles un bâtiment militaire peut être confronté en escale (alertes à la bombe, mouvements de foule etc.). Cette montée en puissance s’est achevée avec la PPMC (Préparation Physique et Mentale du Combattant), sorte de parcours du combattant, lors duquel les entraîneurs ont pu apprécier la cohésion de l’équipage, la résistance physique individuelle et le potentiel de leadership des officiers dans des conditions rendues difficiles notamment par le froid.

 

Le 9 février, le « Cassard » a appareillé pour trois semaines complètes d’entraînement à la mer. Un scénario de crise avec menace asymétrique a été mis en place par les entraîneurs afin de simuler un appareillage sous menace. Les jours suivants ont été marqués par une série d’entraînement au mouillage, le bâtiment devant faire face à plusieurs attaques asymétriques de jour comme de nuit. La semaine a été également consacrée à des exercices de lutte anti sous-marine en profitant de la présence sur zone du SNA « Casabianca » qui effectuait lui aussi sa mise en condition et de la frégate anti sous marine « Jean de Vienne » qui effectuait son stage MECO parallèlement à celui du « Cassard »

 

La deuxième semaine a ensuite fait la part belle aux manœuvres. Dès le lundi 16, le « Cassard » a réalisé des ravitaillements à la mer (transfert de charges légères, de charges lourdes, ravitaillement en gazole) de jour comme de nuit, et parfois dans des conditions de mer difficiles. Ces exercices délicats ont permis de mécaniser le travail de coordination entre les différents organes du bâtiment en vérifiant la bonne connaissance des rôles de chacun. Ces manœuvres, qui garantissent l’interopérabilité d’un bâtiment militaire et sa capacité à rester déployé longtemps en mer, ont été bien exécutées et en sécurité ce qui a permis au bâtiment d’obtenir dans ce domaine sa qualification par les entraîneurs de la force d’action navale.

 

Dans le même temps, un détachement aéronautique de la 36ième Flottille et son Panther ont effectué un court séjour à bord. Grâce à la présence de l’hélicoptère, la chaîne fonctionnelle « aviation » a pu conduire des exercices d’appontage, de treuillage et de ravitaillement par les airs. Ce déploiement constituait aussi l’unique occasion d’entraîner les équipes qui seront amenées à travailler quotidiennement ensemble en mission.

 

Enfin, des exercices de lutte antiaérienne (ADEX) et antinavire (SURFEX) se sont également déroulés au cours de la deuxième partie de semaine ce qui a permis de tester la résistance physique des marins via la prise d’un régime de quart adapté à des situations de combat et leur maîtrise des systèmes d’armes complexes qu’ils sont amenés à mettre en œuvre en temps de crise. Le réalisme de ces exercices a pu être rehaussé d’une part par l’intégration du « Cassard » au dispositif « Gabian » regroupant plusieurs autres bâtiments pouvant jouer tour à tour l’ennemi ou l’allié et d’autre part par des aéronefs  « marine » (patrouilleurs maritimes, hélicoptères) et de l’armée de l’air (avions de chasse) qui ont permis au « Cassard » de s’entraîner aux actions relevant de son cœur de métier, la maîtrise de l’espace aérien.

 

Après une escale de quelques jours à Barcelone, l’équipage a été à nouveau plongé dans des scénarios de guerre de type « ADEX » et « SURFEX ». Au cours de ces exercices, la chaîne « MACOPS » (Maintien des Capacités Opérationnelles : elle a pour but de donner au commandant une vision claire des moyens qui lui restent, après un impact, pour combattre et donne ses priorités concernant la gestion des sinistres) a été mise en œuvre afin de contrôler la résilience au combat du bâtiment. Des simulations d’impacts missile et torpille, diffusées via la passerelle, ont forcé l’équipage à se reconfigurer pour rester battant malgré de sévères dommages matériels et humains. Preuve de l’engagement des marins du Cassard, les entraîneurs ont pu observer des délais de réorganisation après impact de plus en plus courts à mesure que les entraînements se sont enchaînés.

 

Enfin, pour terminer la montée en puissance, les derniers jours de MECO ont été marqués par les exercices transverses (c’est-à-dire faisant jouer la quasi-totalité de l’équipage) les plus complexes dans tous les domaines : exercice sécurité avec feu sur les machines, exercice de visite sur un bâtiment suspecté de trafic de drogue, « MACOPEX » et enfin évacuation de ressortissants joués pour l’occasion par de nombreux élèves de la Préparation Militaire Marine (PMM) de Toulon.

 

Au terme de ce mois d’entraînement, la FAA Cassard est dorénavant prête à partir et à assurer l’intégralité du spectre des que la Marine Nationale peut confier à ce type de bâtiment. Au soir de ce dernier jour, il n’y a pas de doute sur la fierté qu’éprouvent les marins d’avoir traversé ensemble ces épreuves.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:50
Saab Comments on the Swedish Government's Announced Investments in the Next Generation Submarine, A26

 

Mar 17, 2015 ASDNews Source : Saab AB

 

Defence and security company Saab welcomes the Swedish Minister of Defence, Peter Hultqvist’s, announcement to invest in two submarines of the next generation, A26, of a total amount of SEK 8,2 billion. The Swedish minister made the announcement in Karlskrona, Sweden.

 

Today, the Swedish Minister of Defence, Peter Hultqvist, announced that the government, on Thursday, intends to give a mandate to the Armed Forces to order two submarines.

 

Saab has not received any order on production of the new submarine but Saab looks forward to the discussions, which will lead to an agreement and order for A26. This will be a part of an earlier signed Letter of Intent.

 

Saab and FMV (The Swedish Defence Material Administration) signed a Letter of Intent in June 2014 regarding the Swedish Armed Forces’ underwater capability for the period 2015-2024. The Letter of Intent comprises support, development, design and production of submarines and other underwater systems, corresponding to potential orders of approximately SEK 11.2 billion, provided that necessary decisions are made.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:35
Navy Expands Anti-Submarine Warfare Intel Community


18 mars 2015 US Navy

 

All Hands Update March 18, 2015 #1
Navy Expands Anti-Submarine Warfare Intel Community and USS Albuquerque and Australian Navy Complete Exercise Lungfish 2015

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:35
The aircraft carrier USS George Washington (CVN 73), right, the George Washington Strike Group and Japan Maritime Self-Defense Force ships.

The aircraft carrier USS George Washington (CVN 73), right, the George Washington Strike Group and Japan Maritime Self-Defense Force ships.

 

March 18, 2015 todayonline.com

 

NEW YORK — The commander of the US Navy Seventh Fleet called on South-east Asian nations to form a combined maritime force to patrol areas of the South China Sea where territorial tensions flare with China.

Countries could streamline cooperation on maritime security while respecting sovereignty and coastal space, as in the case of counter-piracy efforts in the Gulf of Aden, Vice Admiral Robert Thomas said yesterday (March 17) at the Langkawi International Maritime and Aerospace Exhibition in Malaysia.

The US has reassured allies in the region it will back them against China’s assertions to about four-fifths of the sea. China has ratcheted up pressure on some Association of South-east Asian Nations (ASEAN) members, and has accelerated reclamation work on reefs in the waters criss-crossed by claims from Vietnam, Taiwan, Brunei, the Philippines and Malaysia.

“Perhaps easier said than done, from both a policy and organisation perspective, such an initiative could help crystallise the operational objectives in the training events that ASEAN navies want to pursue,” Vice Admr Thomas said at a panel session with navy chiefs. “If ASEAN members were to take the lead in organising something along those lines, trust me, the US 7th Fleet would be ready to support.”

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 13:55
Photo Jean-Jacques Le Bail – Marine Nationale

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17 mars 2015 par FREMM Languedoc – Marine Nationale

 

Le contre-amiral Frédéric Damlaimcourt, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la force d’action navale, a fait reconnaître, le 13 mars 2015, le capitaine de vaisseau Guillaume Arnoux comme premier commandant de la frégate multimissions « Languedoc ».

 

Suite au transfert de fanion de la frégate multimissions « Provence », entre les équipages de la FREMM « Normandie », équipage prenant, et de la FREMM « Provence », équipage quittant, la cérémonie de prise de commandement s’est déroulée sur la place d’armes de la BFMC de Lorient.

 

Cette cérémonie de prise de commandement sera complétée par une première levée des couleurs et une remise du fanion à bord de la FREMM « Languedoc » en septembre prochain.

Photo Jean-Jacques Le Bail – Marine NationalePhoto Jean-Jacques Le Bail – Marine Nationale

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:55
photo Marine nationale

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18 Mars 2015 Marine Nationale

 

La brigade de protection du chasseur de mines tripartite (CMT) Croix du Sud a effectué un stage d’une semaine au centre d’initiation commando du Fort de Penthièvre sur la presqu’île de Quiberon.

 

Ce séjour, très intense physiquement, a donné lieu à de multiples activités: escalade, rappel, kayak en mer, marche d’aguerrissement et différents parcours individuels et collectifs parsemés d’obstacles de toutes sortes à franchir.

 

La cohésion de la brigade a par ailleurs été mise à rude épreuve sur les pistes d’audace et les nombreux passages sur des câbles suspendus. Cette succession d’exercices à la fois physiques et techniques était encadrée par des instructeurs du 3ème Régiment d’Infanterie de Marine de Vannes dont dépend le fort.

 

Ce stage d’aguerrissement fut l’occasion de renforcer la cohésion entre les membres de la brigade de protection tout en évoluant dans un cadre interarmées.

 

Situé sur la presqu’île de Quiberon, le fort est intimement lié à son histoire. Construit en 1748, il a successivement protégé le territoire d’un débarquement anglais puis fut utilisé au cours des guerres de 1870 et 1914. En juin 1933, il fut désaffecté et classé monument historique avant de tristement reprendre du service sous l’occupation où il fut utilisé par les Allemands comme lieu de détention et de torture. Outre son activité de centre d’initiation commando, il est aujourd’hui un lieu de mémoire en hommage aux 59 innocents torturés et exécutés par les nazis à la fin du conflit.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:50
NATO Ships Conduct Exercise in The Black Sea


17 mars 2015 US Navy

 

CONSTANTA, Romania (March 13-16, 2015) A Romanian port police escort vehicle pulls out to sea as the guided-missile cruiser USS Vicksburg (CG 69) arrives in Constanta Harbor. Vicksburg is the flagship for Standing NATO Maritime Group 2 (SNMG2), a multinational integrated force that projects a constant and visible reminder of the Alliance's solidarity and maritime capability for operations and other activities in peacetime and periods of crisis. The other ships involved are HMCS Fredericton (FFH 337), TCG Turgutreis (F 241), FGS Spessart (A 1442), ITS Aliseo (F 574) and ROS Regina Maria (F 222). Later the cruiser leads a formation of ships through the Black Sea, March 16. (NATO video/Released)

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
photo Marine Nationale

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March 14, 2015 defense-aerospace.com

(Source: French navy; issued March 13, 2015)

(Issued on French; unofficial translation by Defense-Aerospace.com)

 

A French navy NH90 Caiman anti-submarine warfare helicopter seen here during operational trials of its primary ASW weapon, the MU90 lightweight torpedo. The helicopter has now obtained its combat qualification in the ASW role. (FR navy photo)

Friday, March 13, 2015 will remain an important date in the history of the NH90 Caiman Marine helicopter, which after qualifying to operate the MU90 lightweight torpedo has been certified as having attained an initial combat capability by the French navy staff.

This is a significant milestone for the FREMM frigate / Caiman operational duo, which is qualified for engaging the most up-to-date submarine threats at longer stand-off ranges.

The French navy’s Caiman saga began with the delivery of the first helicopter on May 2010. It was followed in December 2011 by the type’s first “rescue alert” mission on the Atlantic coast and on a nation-wide stand-by for “maritime anti-terrorism” missions. In February 2103, the Caiman qualified for the “ship-based anti-submarine warfare” mission, in support of the navy’s strategic missile submarines and of the aircraft carrier task force.

A naval Caiman is currently deployed on board the air-defense frigate “Chevalier Paul,” which is currently deployed to the Middle East on “operation Arromanches”.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
photo BPC Mistral - Marine Nationale

photo BPC Mistral - Marine Nationale

 

2 mars 2015 par BPC Mistral – Marine Nationale

 

Le BPC « Mistral » a conduit durant ces trois dernières semaines, en Méditerranée, de nombreux exercices visant notamment à qualifier de jeunes pilotes de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) à l’appontage, mais aussi différents régiments de l’armée de terre au débarquement amphibie. Le « Mistral » a par ailleurs mené des entraînements de ravitaillement à la mer, de lutte contre un sinistre, de tir sur buts flottants et contre avions.

 

Au cours de cette sortie à la mer, riche en activités, le « Mistral » avait également pour objectif d’acquérir la qualification supérieure pour la maîtrise de ses capacités opérationnelles (MACOPS) en situation de combat. En effet, lorsqu’un bâtiment navigue sous menace, une organisation interne spécifique est mise en place afin de maintenir son aptitude à poursuivre sa mission, suivant la priorité d’action fixée par le commandant. Elle permet également au commandant de connaître, en temps réel, au poste de combat, la situation matérielle et humaine de son bâtiment.

 

Nécessitant entraînement et investissement de la part de tout l’équipage, la maîtrise des capacités opérationnelles est évaluée par la division entraînement d’ALFAN. Embarqués à bord du « Mistral », les entraîneurs ont évalué l’aptitude de l’équipage à faire face à de nombreux sinistres et avaries, à des pertes humaines et matérielles conséquentes et aux reconfigurations nécessaires. Ils ont également examiné l’arrimage de combat dans tout le bord, les connaissances théoriques et pratiques des marins sur le secourisme de combat ainsi que l’organisation générale : mini-vérifications et investigations de contrôle, comptes-rendus correspondants, diffusions régulières de la situation etc. Ils ont également assisté au « mess in action », temps calme permettant à l’ensemble de l’équipage de se restaurer, tout en restant au poste de combat, en se répartissant sur un créneau total de moins de 75 minutes (préparation-repas-rangement du matériel compris).

 

A l’issue de cette journée et après un débriefing très constructif au cours duquel les experts ont souligné en particulier une grande implication des marins, le BPC « Mistral » s’est vu attribuer la qualification supérieure attestant la maîtrise significative de ses capacités opérationnelles au combat. Cette certification, motif d’une grande satisfaction pour l’équipage, est le fruit de nombreux entraînements, de sessions de formation du personnel au secourisme de combat ainsi qu’aux techniques de lutte contre un sinistre et de l’exploitation des retours d’expériences.

 

Après avoir mené à bien, sans relâche, ces entraînements difficiles, le BPC « Mistral » reste ainsi prêt à remplir tous les types de missions en situation de menace et de combat qui pourraient lui être confiées.

photos BPC Mistral - Marine Nationalephotos BPC Mistral - Marine Nationale

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
photo Porte-Avions Charles de Gaulle - Marine Nationale

photo Porte-Avions Charles de Gaulle - Marine Nationale

 

 

14 mars 2015 par PA Charles De Gaulle

 

La plongée, une qualification ouverte à tous

La plongée est une qualification, et non une spécialité. Elle est accessible à tous les marins sur la base du volontariat. Les conditions? Être âgé entre 17 et 33 ans, être apte médicalement et surtout, ne pas avoir peur de l’eau! A bord, les plongeurs appartiennent à différentes spécialités et services: les fusiliers marins, le service vie, le service météo ou encore la conduite de navigation.

L’Ecole de plongée de Saint Mandrier, école interarmées forme aussi bien les nageurs de combat, les plongeurs démineurs que les plongeurs de bord (destinés à être embarqué ou à travailler dans les formations de l’aéronautique navale). Ces derniers, après 5 semaines de formation, se voient délivrer un certificat et sont prêts à s’immerger dans les profondeurs du grand bleu.

Nous vous invitions à plonger dans leur univers !

 

«La cellule plongée », un système d’armes à part entière du porte-avions

A bord du porte-avions Charles de Gaulle, la «cellule plongée» est aujourd’hui composée de 16 plongeurs dits « de bord » (pour les différencier des plongeurs d’hélicoptères). De l’officier au matelot, la plongée est une qualification pour laquelle il n’y a pas de distinction entre les grades. Elle représente une force spécifique en elle-même. «Nous sommes considérés comme un véritable système d’armes à part entière du porte-avions. Nous sommes les yeux, les oreilles et les mains du bâtiment pour tout ce qui se passe en dessous de la ligne de flottaison» explique le Maître Julien, 33 ans. La ligne de flottaison c’est le niveau de la mer, qui sépare la partie immergée (environ 12 m de tirant d’eau) et émergée (une cinquantaine de mètres) du bâtiment.

Formés à l’exécution d’opérations militaires subaquatiques, ce qui implique des embarquements très fréquents sur tous les types de bâtiments de la Marine et la participation à de nombreuses campagnes, les plongeurs endossent un rôle essentiel pour la sûreté du bâtiment. « En cas de menace terroriste élevée, nous effectuons plusieurs plongées par jour, afin de vérifier qu’il n’y ait rien de suspect à proximité du porte-avions» indique le Second maître Jérémy, 28 ans. Des visites de contrôle sont aussi de rigueur afin de «blanchir le quai», autrement dit s’assurer qu’aucune menace n’est présente avant une manœuvre importante, en particulier l’accostage. Les plongeurs sont ainsi parfois héliportés vers le port d’escale quelques jours à l’avance afin d’assurer l’arrivée du porte-avions en toute sécurité.

 

Un important travail de maintien en condition opérationnelle du bâtiment

Les plongeurs ont également une part importante à jouer dans le maintien en condition opérationnelle du porte-avions, qui passe évidemment par l’entretien régulier de sa coque, dont la surface est de 30 000m2 l’équivalent de 5 terrains de foot réunis.

Les travaux sous coque représentent l’activité principale de la cellule plongée. Ceux-ci consistent en plusieurs tâches : les plongeurs sont notamment amenés à exécuter des visites de coque à quai ou en mer, de jour comme de nuit, pour la localisation d’avaries (trous, brèches). En outre, pendant l’escale de Djibouti en février, les plongeurs se sont particulièrement illustrés, rappelant leur concours essentiel à la disponibilité du porte-avions : ils ont effectué une opération d’ampleur en bouchant des orifices de coque pour permettre le démontage d’une pompe défectueuse, le tout avec une visibilité nulle. « C’était la première fois qu’on réalisait un chantier aussi important. L’ensemble des plongeurs a été monopolisé pendant toute la durée de l’escale » indique Christian, l’officier chargé de plongée. Le 9 mars, lors d’une cérémonie sur le pont d’envol, tous les plongeurs se sont vus attribué une lettre de félicitations par le Capitaine de vaisseau Vandier, commandant du Charles de Gaulle, pour cette intervention majeure.

Les plongeurs de bord sont également compétents pour accomplir des expertises et investigations sommaires de la coque et de réaliser des travaux de découpage ou d’obturation (ils sont un peu comme des «mécanos aquatiques») pour étanchéifier une zone inondée.

De plus, ils ont un minutieux travail de nettoyage à effectuer : « Il pourrait arriver qu’un filet de pêche se coince dans les hélices. Nous contrôlons et assurons aussi l’entretien des sondeurs et des lochs (différents appareils permettant de mesurer la profondeur et la vitesse du bateau) et mettons en place des plaques de chloration, pour éviter la prolifération de crustacés dans les appendices et orifices de coque » détaille le Maître Olivier. Les plongeurs peuvent aller jusqu’à une profondeur maximale de 35 mètres dans le cadre de leur missions.

 

Qui dit polyvalence, dit entraînement!

« Polyvalents » est le mot qui qualifierait le mieux les plongeurs, car ceux-ci ont aussi d’autres fonctions, comme par exemple la récupération d’objets de faible poids (jusqu’à 100 kilos) qui consiste la plupart du temps à repêcher des badges ou des coiffes tombées à l’eau.

Un de leurs rôles est également celui de sauvetage : un appel au 55 (numéro interne d’urgence pour signaler l’homme à la mer), 4 klaxons et nos marins revêtent leur uniforme de super-héros (ou plutôt leur combinaison néoprène thermo-isolante) pour aller porter secours à la victime. « Je suis prêt en 3 minutes » affirme Julien, le plongeur d’alerte.

Pour être habilité à effectuer des sauvetages en mer, les plongeurs sont tous détenteurs du certificat de premiers secours en équipe (PSE 1). Car c’est bien en équipe qu’ils interviennent : en l’espace de 15 minutes chrono, un zodiac est envoyé auprès de la personne en détresse, à bord duquel se trouvent un mécanicien (pour le pilotage de l’embarcation et des réparations éventuelles), un manœuvrier, en contact direct avec la passerelle de navigation du bâtiment, et un plongeur de bord. Le plongeur est ainsi amené à établir un bilan santé de la victime et lui prodiguer si nécessaire les premiers secours (ventilation, massage cardiaque) en attendant la prise en charge par l’équipe médicale du bord.

Afin d’être 100% opérationnels, les plongeurs se doivent de suivre des entrainements rigoureux. Chaque semestre, ces derniers doivent effectuer cinq exercices de plongée obligatoires pour leur permettre de conserver leur qualification. Ils s’exercent entre autres à remonter 15 m sans détendeur (embout placé dans la bouche qui distribue de l’air), assister un plongeur blessé et le ramener à la surface et plonger de nuit sous le bateau. En plus de cela, il existe des entrainements propres au bâtiment comme la plongée à la dérive en pleine mer, pendant laquelle les hélices du porte-avions sont stoppées. Un exercice conjoint entre les plongeurs du porte-avions américain USS Carl Vinson et ceux du Charles du Gaulle est actuellement en cours d’élaboration.

 

Sous la mer, des hommes et des dauphins

Mais comment devenir un bon plongeur ? L’entrainement ne suffit pas, il faut aussi faire preuve de certaines qualités. « Le plongeur doit être calme et autonome, tout en ayant le souci de son camarade » souligne Jérémy. Pour minimiser les risques, les plongées s’effectuent en effet toujours par groupes de plusieurs plongeurs (qui travaillent par binômes), qu’on appelle « palanquée ». Car la plongée comporte des dangers, principalement « la routine, la fatigue et le manque d’entrainement » selon Christian, officier chargé de plongée. Il y a aussi la faune sous-marine (à Djibouti un plongeur s’est fait mordre par un barracuda, d’où la nécessité de disposer d’un couteau pour se protéger) et surtout le bâtiment lui-même (les hélices, les aspirations possible par des orifices de coque) qui peuvent constituer une menace. Sous l’eau, tout peut vite devenir très compliqué.

En ce qui concerne les contraintes, outre les températures de l’eau (7°C en hiver à Toulon), elles sont plutôt matérielles : les plongeurs sont équipés de tout un attirail composé de «blocs» (bouteille d’air), de détendeurs, palmes, gilets et masques. « 18 kg de matériel, c’est lourd et encombrant. Le plus dur c’est d’arriver jusqu’à l’eau, après ça va ! » sourit Julien. Pour pouvoir porter ces lourdes charges, avoir une hygiène de vie saine et faire du sport est indispensable.

L’esprit d’équipe est tout aussi important. Christian, plongeur depuis 24 ans (il a effectué environ 1500 plongées) et instructeur plongeur bénévole à la Société Nationale de Sauvetage en Mer à Hyères, décrit l’atmosphère du groupe : « c’est une « dream team »; le mélange de grades et d’ancienneté en font une alchimie de qualité. Chacun donne de soi-même, de son temps, car la plongée se fait en plus du travail quotidien ». Et leur patch l’illustre bien : le symbole des plongeurs du Charles est le dauphin, car « c’est beau (!), gentil, inoffensif et surtout protecteur ».

Il faut avant tout « aimer la mer » (la plupart des plongeurs sont en effet férus de sports nautiques) et avoir une aisance aquatique. «Je me sens à l’aise. Quand on sort de l’eau on a envie d’y retourner de suite » raconte Jérémy, qui pratique la chasse sous-marine. Olivier plongeur de bord, membre de la brigade de sécurité (face à l’eau et au feu, il est sur tous les fronts!) et papa de deux enfants qui adorent aussi l’eau, témoigne : « il y a une sensation de plénitude, c’est calme, il n’y a pas un bruit. C’est le paradis ».

Leurs meilleurs moments ? Pour Olivier « une rencontre avec des lamentins, à Valparaiso au Chili », tandis que pour Jérémy, « une attaque de crabes par centaines à Djibouti » reste l’instant le plus marquant de la mission. Et quels sont les projets de nos plongeurs ? « Arrêter de fumer ! » s’exclame Julien. Ce toulousain, guitariste à ses heures perdues, va présenter les épreuves du Brevet Supérieur très bientôt. Quant à Olivier, il sera affecté à Abu Dhabi l’année prochaine. Jérémy lui, se voit continuer dans la voie subaquatique en s’orientant vers l’hydrographie.

 

Voilà ce qui s’appelle voir la vie en bleu.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:50
FAA : coopération franco-hollandaise avec l’escale du HNLMS Zeeland à Fort-de-France

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 11 au 15 mars 2015, la corvette néerlandaise HNLMS Zeeland a effectué une escale de routine à Fort-de-France en Martinique. Cette escale fut l’occasion de renforcer la coopération militaire et les liens qui unissent la France et les Pays-Bas.

 

Lors de cette escale, la base navale de Fort-de-France a apporté un soutien matériel au HNLMS Zeeland pour son arrivée en escale et le bon déroulement de celle-ci. Le centre des opérations des Forces Armées aux Antilles et l’équipage du Zeeland ont également coopéré dans le domaine de la lutte contre les narcotrafics, en procédant à un échange d’expertise. Une rencontre sportive a aussi été organisée entre les marins néerlandais et français, sous forme de tournoi de foot.

 

Quelques mois auparavant, en octobre 2014, des exercices opérationnels interarmées bilatéraux Tricolores 2014 avaient également été menés à Curaçao, aux Antilles néerlandaises. Plus de 170 militaires français et environ 200 militaires hollandais avaient alors été engagés. Cet entraînement avait pour objectif d’entretenir le savoir-faire en matière de planification et de conduite d’exercices amphibies interarmées et interalliés.

 

Ces actions concrètes témoignent de la volonté commune de nos deux pays d’entretenir nos relations et permettent de consolider l’interopérabilité et l’intégration des forces néerlandaises et françaises. Elles illustrent aussi le travail commun effectué par les deux forces armées dans la lutte contre le narcotrafic, par des opérations communes. Les Pays-Bas sont une des nations avec lesquelles la France coopère, aussi bien dans les missions d’assistance à la population en cas de catastrophe naturelle que de lutte contre le narcotrafic en haute mer.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane.

FAA : coopération franco-hollandaise avec l’escale du HNLMS Zeeland à Fort-de-France
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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:30
photo FDA Chevalier Paul

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17 mars 2015 par FDA Chevalier Paul

 

Aujourd’hui, le Chevalier Paul se livre à un exercice de tir tous calibres contre une menace asymétrique constituée de multiples embarcations légères (GUNEX).

 

09h20 : Tout commence par un briefing avec l’ensemble des participants. Après l’exposé des grandes lignes du scénario, l’adjoint de quart en passerelle rappelle les marins au « poste de combat artillerie ».

 

09h30 : Les servants et chefs d’affuts des canons de 20 mm bâbord et tribord, ainsi que des mitrailleuses 12,7 mm sur les plages avant et arrière sont à leur poste.

 

10h00 : L’équipe gonflage en plateforme hélicoptère est parée pour le largage des cibles aux ordres du directeur d’exercice.

 

10h25 : Le Chevalier Paul se présente pour une première passe « à blanc ». L’objectif est de s’assurer de la parfaite coordination entre les différents maillons qui interviennent dans la phase de tir. Dans le cadre de l’exercice, au Central Opérations, l’opérateur en charge de la veille de ce qui se passe à la surface perçoit sur ces écrans de nouvelles pistes non identifiées en rapprochement. L’officier de quart en passerelle manœuvre pour permettre l’investigation sur ces pistes.

 

10h40 : Le rythme s’accélère à bord, l’animateur distille au fur et à mesure les éléments du scénario. Les pistes sont maintenant clairement identifiées par le Central Opérations : Un patrouilleur militaire et plusieurs petites vedettes font route vers le Chevalier Paul.

 

10h43 : Depuis le Central Opérations, on annonce au commandant que le bâtiment est maintenant paré à manœuvrer tous calibres et tous azimuts. Les veilleurs en passerelle aperçoivent des armes pointées vers le Chevalier Paul. Les cibles sont alors classées hostiles.

 

10h51 : Malgré les avertissements renouvelés sur VHF par l’adjoint de quart, les embarcations font maintenant route en radial sur le Chevalier Paul. Le commandant décide alors de procéder à des tirs de semonces.

 

10h53 : Pas de réaction des hostiles toujours en rapprochement, l’ordre est donné d’engager les embarcations constituées par de gros ballons précédemment largués.

 

11h54 : « Ouvrez le feu » ordonne l’officier protection en passerelle. 4 coups de 76 mm partis – le «patrouilleur » est détruit. A la passerelle, on manœuvre pour rendre les armes battantes. Une embarcation engage le Chevalier Paul. Le servant 12,7 mm réplique alors sur ordre de l’officier protection et neutralise l’embarcation.

 

12h00 : Fin de la mise en garde. Au bureau Opérations, l’ensemble des participants se retrouve pour débriefer et tirer les enseignements de cet exercice.

photos FDA Chevalier Paulphotos FDA Chevalier Paulphotos FDA Chevalier Paul
photos FDA Chevalier Paul

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 16:55
photo Marine Nationale

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14 mars 2015 par Le Fauteuil de Colbert

 

Nous apprenions il y a quelques jours - avec une certaine surprise puisque les bruits de coursives n'évoquaient pas cette éventualité - la prolongation d'une année de l'amiral Bernard Rogel comme chef d'état-major de la Marine nationale.

 

Penchons-nous un instant sur l'importance du mandat qui est confié à l'amiral Rogle. Il prenait ses fonctions le 12 septembre 2011 et il devrait transmettre sa charge autour de l'été 2016. Soit un mandat de près de cinq années.

 

Par rapport aux anciens amiraux qui ont porté la fonction, ce n'est pas rien. Depuis 1892, la Royale a été dirigée par 53 chefs d'état-major. L'année 1943 marque une rupture car depuis les amiraux demeurèrent en fonction plus de deux ou trois années. Il n'est plus si rare qu'ils atteignent les quatre années, si ce n'est cinq ou plus !

 

Sur ces 53 chefs de la Marine, seuls 7 portèrent leurs fonctions pendant 5 années ou plus. Citons le souvenir des amiraux Nomy, Cabanier, Lannuzel, Leenhardt et Lefebvre.

 

En particulier, distinguons ce qui ressemble aux trois grands artisans de la reconstruction de la Royale au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, c'est-à-dire les amiraux Lemmonier (sept années), Nomy (neuf années) et Cabanier (huit années) qui totalisent à eux trois 24 années.

 

Toutes ces choses posées, elles permettent de replacer l'importance de l'allongement de la durée du mandat de l'amiral Rogel comme chef d'état-major de la Marine. D'ici à 2016, les spectateurs pourront se demander quelle sera la marque "Rogel" à la tête de la Marine, le nombe de chantiers qu'il aura pu lancer et mener alors que la tendance institutionnelle est à la réduction des pouvoirs des chefs d'état-major des Armées.

 

Ce qui ouvre d'intéressantes questions sur la durée du mandat, la pertinence de conserver ou de renouveler les officiers généraux, de maintenir ou ne pas respecter la barrière de l'âge de départ à la retraite tout en maintenant ouvertes les plus hautes perspectives de carrière pour les plus jeunes.

 

Note RP Defense : nouveau site du Fauteuil de Colbert

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 16:55
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet - photo Thierry Hameau (O-F)

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet - photo Thierry Hameau (O-F)

 

Saint-Nazaire, 16 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le navire "Sébastopol", second bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral commandé par la Russie à la France, dont la livraison est suspendue du fait de la crise ukrainienne, a quitté lundi le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour sa première sortie en mer, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Le bâtiment militaire avait quitté son quai lundi matin pour rejoindre la forme-écluse Joubert, d'où il est parti peu après 13H00 après la montée des eaux, aidé par trois remorqueurs, sans marins russes à bord.

 

Cette première sortie en mer du "Sébastopol", dont le programme n'a pas été précisé, a été suivie des yeux par des dizaines de curieux.

 

Le navire devrait regagner le port de Saint-Nazaire vendredi, selon une source proche du dossier. D'autres essais techniques sont programmés en avril.

 

Le "Sébastopol", dont la construction est quasiment achevée aux chantiers STX de Saint-Nazaire, doit théoriquement être livré à la Russie à l'automne 2015, alors que le premier des deux navires de guerre, le "Vladivostok", toujours stationné à Saint-Nazaire, devait être initialement remis à Moscou à la mi-novembre 2014.

 

Paris avait annoncé fin novembre le report "jusqu'à nouvel ordre" de la livraison du "Vladivostok", compte tenu du rôle de la Russie dans le conflit en Ukraine. La France a depuis dit à plusieurs reprises que les conditions de la livraison n'étaient "toujours pas réunies".

 

La vente à la Russie de deux Mistral, conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été évaluée à environ 1,2 milliard d'euros. Ces BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars ou accueillir un état-major embarqué.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:50
Royal Marines Storm Browndown Beach

17 March 2015 by Royal Navy

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

16 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Dans le cadre de l'exercice FULL 2015, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville a été sollicitée le 11 mars pour évacuer une cinquantaine de ressortissants français, britanniques et américains de l'État "Iroisien" suite à la dégradation rapide des conditions de sécurité.

 

Vers 9h30, environ quarante marins du bord ont été déployés à terre sur le site de l'École navale dans un climat de tension dû à la présence de miliciens armés. Le périmètre sécurisé par la brigade de protection a permis aux différentes équipes de contrôler et d'enregistrer en moins de trois heures  les 59 ressortissants dont plusieurs blessés. En parallèle, l'équipe média guidait les journalistes chargés de couvrir cet évènement. Les ressortissants ont ensuite rapidement rejoint le Latouche-Tréville grâce aux nombreuses rotations des trois embarcations du bord.

 

Dans le même temps, le reste de l'équipage était mobilisé à bord d'une part pour accueillir et prendre en charge (alimentation, enregistrement, stockage des bagages, soins médicaux) les ressortissants sur la frégate et d'autre part pour assurer la protection du bâtiment, menacé par les forces rebelles.

 

L'ensemble des ressortissants a été débarqué à Brest en fin d'après-midi.

photos Marine Nationalephotos Marine Nationale

photos Marine Nationale

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:45
Sailors of Coastal Riverine Squadron 1 Patrol Waters of East Africa


16 mars 2015 US Navy

 

All Hands Update March 16, 2015 #2


The Sailors of Coastal Riverine Squadron 1 provide security to service members in the Port of Djibouti.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:25
photo FAA - Marine Nationale

photo FAA - Marine Nationale

 

16 03 2015 par FAA

 

Mercredi 11 mars 2015, le bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville a retrouvé son élément naturel, l’eau salée de la mer des Antilles lors de sa remise à flot.

 

Pendant près de trois mois, l’équipage du Dumont d’Urville, en lien avec un maître d’œuvre industriel et les moyens militaires de soutien, a réalisé plus de 800 lignes de travaux au bassin de Radoub. Le passage au sec du bâtiment aura notamment permis d’effectuer des travaux sur les machines, de réfection de la plate-forme hélicoptère et des locaux vie de l’équipage.

 

A présent accosté à la base navale de Fort-de-France, le Dumont entame une période d’essais à quai avant de reprendre la mer pour une ultime phase de vérification et valider ensuite la fin de cet arrêt technique majeur. Le Dumont entamera alors une période d’entrainements à la mer pour permettre à l’équipage de reprendre ses marques et être prêt à remplir parfaitement toutes les missions qui leurs seront ordonnées.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:20
U.S. Navy Releases Revised Maritime Strategy

 

Mar 14, 2015 defense-aerospace.com

(Source: US Navy; issued Mar 13, 2015)


WASHINGTON --- The sea services released a new maritime strategy, March 13, a plan that describes how the Navy, Marine Corps, and Coast Guard will design, organize, and employ naval forces in support of national security interests and homeland security objectives.

The new strategy titled, A Cooperative Strategy for 21st Century Seapower: Forward, Engaged, Ready, accounts for changes in the global security environment, new strategic guidance, and a changed fiscal environment.

The essential functions of the maritime strategy released in 2007 were adjusted to include a new function called "all domain access" which underscores the challenges forces face in accessing and operating in contested environments.

The new strategy emphasizes operating forward and engaging partners across the globe, especially in the Indo-Asia-Pacific region.

The strategy calls for increasing the Navy's forward presence to 120 ships by 2020, up from about 97 ships today. This includes forward-basing four ballistic-missile-defense destroyers in Spain and stationing another attack submarine in Guam by the end of 2015.

The Navy is scheduled to increase presence in Middle East from 30 ships today to 40 by 2020.

The strategy reinforces the continued need to strengthen partnerships and alliances by stressing the importance of operating in NATO maritime groups and participating in international training exercises.

Additionally, the strategy outlines plans to maintain readiness by implementing the Navy's Optimized Fleet Response Plan which improves readiness and leads to a predictable cycle for maintaining, training and deploying carrier strike groups and amphibious ships.

The document features four sections: Global Security Environment, Forward Presence and Partnership, Seapower in Support of National Security, and Force Design: Building the Future Force.


Click here for the full document (48 PDF pages) on the US Navy website.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 17:55
photo Ecole Navale

photo Ecole Navale

 

16 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Après 32 années de service, 4985 heures de vol et 998 appontages, le Super Étendard Modernisé (SEM) numéro 57 a été transféré de sa base support de Landivisiau vers l’École Navale, où il trônera sur l’esplanade face au front de mer.

 

Faisant suite à une demande de l’École Navale pour remplacer l’Étendard IVM numéro 51 qui a subi les outrages du temps, l’état-major de la Marine s’est prononcé favorablement à la mise en place d’un SEM réformé sur le site de la presqu’île.

 

Profitant d’une livrée (peinture extérieure) commémorant les 40 ans du Super Étendard fêtés en 2014, le SEM 57 a été démonté, transporté par voie routière et remonté par les équipes techniques de la base d’aéronautique navale de Landivisiau.

 

Ainsi, cet aéronef « marin du ciel » suscitera peut-être des vocations aéronavales parmi les jeunes officiers en formation.

photo Ecole Navale

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 17:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

16 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Dans la continuité de sa mission de police des pêches entamée fin février et avant une escale à Bruges du 14 au 16 mars, le patrouilleur de service public Cormoran a mené des manœuvres conjointes avec les forces navales belges.

 

Le chasseur de mines Tripartite, Le Bellis, et une Alouette III de la marine royale belge ont pris part à cette journée d’échange. Composée en deux temps, évolutions tactiques à l’initiative du Bellis retrouvé au large de Zeebruges, et suivi d’hélitreuillages desservant les deux bâtiments se sont succédé.

 

photo Marine Nationale

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Après un déploiement en Manche et mer du Nord de trois semaines, le PSP Cormoran va désormais regagner Cherbourg son port de base.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:30
Die Korvette Erfurt im UNIFIL-Einsatz


16 mars 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 03/2015 15E15001

 

Die Korvette Erfurt - unterwegs im Mittelmeer. Vor der Küste des Libanons überwacht sie den Seeraum und kontrolliert per Funk ein- und ausfahrende Schiffe. All das geschieht im Rahmen der UNIFIL-Mission, unter der auch die Erfurt unterwegs ist. Die rund 60 Soldaten an Bord arbeiten im Schichtdienst. Immer wieder üben sie neben ihrem Routinedienst auch das Verhalten im Fall von Feuer an Bord oder anderen Ausnahmesituationen.


Musik: All Consumed von Pollard & Salfeld (Universal Music)

 

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