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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 08:25
photo EMA

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25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 22 juin 2015, l’adjudant Sylvain est affecté à l’état-major interarmées des Forces armées aux Antilles (FAA) en tant qu’adjoint au chef des opérations terrestres (J3 Terre) du centre des opérations.

 

L’adjudant Sylvain a passé 17 années au sein d’unités opérationnelles, telles que le 17e régiment du génie parachutiste ou le 19e régiment du génie, ainsi que sur les théâtres d’opération.

 

Aujourd’hui affecté au centre des opérations, il met à profit sa connaissance du terrain en amont de l’action. « Cette affectation me permet d’avoir une vision globale des opérations. Quand on est sur le terrain, on reçoit les ordres du centre des opérations. Aujourd’hui, je suis de l’autre côté du miroir et je vois comment les ordres sont préparés ».

 

En tant qu’adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain participe également à la programmation des activités dans le cadre de la préparation opérationnelle des FAA. Il travaille en étroite collaboration avec le 33e régiment d’infanterie de Marine, mais pas seulement. « Je dois récupérer la planification des activités de toutes les unités des FAA puis coordonner et organiser les choses afin que tous aient les moyens matériels et humains adéquats au moment opportun pour chacun ».

 

Une fois la programmation actée, vient le temps de l’entraînement en lui-même. « Lors des exercices, comme Cyclonex qui est un entraînement au commandement et à l’alerte du personnel des forces armées face aux risques de catastrophe naturelle, mon rôle est de suivre le déplacement des troupes sur les cartes et de tenir à jour la cartographie au profit des autorités en charge de prendre les décisions sur la suite des opérations ».

 

Après 17 ans de carrière, l’adjudant Sylvain confie avoir acquis une certaine « ouverture d’esprit ». « Ce que la vie de militaire m’a apporté, c’est avant tout de retenir le meilleur des expériences que l’on peut vivre. En Guyane en 2005, lors de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal, j’ai particulièrement apprécié l’instruction qui nous a été délivré dans les domaines de la topographie et des transmissions. Si aujourd’hui je n’exploite pas forcément ces compétences dans mon quotidien, j’ai néanmoins ces enjeux, leurs contraintes et leurs plus-values en tête quand je fais de la programmation d’activités ».

 

« La deuxième chose importante que j’ai réalisé en étant dans l’armée, c’est la grande polyvalence et la pluralité de métiers que l’on a la chance d’exercer au sein d’une carrière ». En effet, en plus d’être adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain fait partie du Groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs (GRIN) des FAA. Une casquette qu’il affectionne car elle lui permet de rester actif dans le milieu du déminage. « C’est un milieu exigeant qui nécessite de garder un esprit vif, désireux de découvrir et d’en apprendre toujours ». Après de nombreux stages de formation qui cumulés, équivalent à trois années au centre de formation de l’échelon central NEDEX-EOD, l’adjudant Sylvain. a obtenu le brevet d’intervention sur munitions spéciales (biological and chemical munition disposal –au standard OTAN). Mais ce diplôme ne suffit pas si l’on n’entretient pas ses connaissances. « Il faut se mettre constamment à jour par rapport aux évolutions des explosifs et techniques de déminage ».

 

Aux Antilles, le GRIN est particulièrement sollicité. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la Martinique, le GRIN des Antilles est le seul service à détenir des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur les munitions et explosifs conventionnels ainsi que les engins explosifs improvisés. En moyenne, ils interviennent une quinzaine de fois par an, en tout temps et tout lieu, qu’il s’agisse d’emprises militaires mais également de sites civiles difficiles d’accès ou d’embarcations.

photo EMA

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 08:30
photo EMA / Armée de Terre

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20/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Du 15 au 26 janvier 2016, l’équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal) de la Force Commander Reserve (FCR) a conduit deux entraînements conjoints avec une vingtaine de sapeurs spécialistes génie et EOD des forces armées libanaises.

 

L’équipe EOD – en français « Neutralisation, enlèvement et destruction des explosifs » (NEDEX) – a partagé avec les militaires libanais ses connaissances techniques en matière d’investigation, de sécurisation de munitions et de dépollution de zone, ainsi que les techniques de neutralisation d’engins explosifs improvisés (IED).

 

Les spécialistes français ont axé leurs échanges sur les méthodes d’intervention sur les IED et leur neutralisation. Ils ont ainsi été conduits des exercices de destruction de colis piégés dans le cas fictif d’une alerte à la bombe, de neutralisation d’une munition non-explosée et de dépollution d’une zone.

 

En parallèle, d’autres situations ont été étudiées par les stagiaires libanais comme l’investigation, la prise de vue et leur analyse sur une zone de départ de roquettes. Les protocoles de déshabillage sur les tenues imposantes et spécifiques des EOD en cas d’incident grave ont également été présentés et mis en pratique, en coordination avec les équipes médicales de la FCR.

 

En alerte permanente, l’équipe EOD de la FCR a pour mission d’intervenir au profit des forces françaises, aussi bien sur les emprises militaires françaises qu’au cours de missions particulières. En outre, elle peut être amenée à intervenir à l’ambassade de France au Liban ou sur les navires français accostant en territoire libanais.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:55
Démineur de l’école supérieure d'application du génie (ESAG). - Crédits : SIRPA Terre / ADC O. Dubois

Démineur de l’école supérieure d'application du génie (ESAG). - Crédits : SIRPA Terre / ADC O. Dubois

30.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Voici un article paru lundi dans nos éditions des Pays de Loire. Il concerne le pôle interarmées munitions-explosifs (PIAM), créé en 2011 à Montreuil-Juigné par la fusion de l’échelon central NEDEX de Villacoublay et du centre de lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI) de l’école du génie.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 14:55
photo RP Defense

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16/12/2015 Par Lefigaro.fr avec Reuters

 

Un inconnu au volant d'une voiture de société a forcé l'entrée principale des Invalides à Paris. A 11 heures 25, la voiture débouche du pont Alexandre III, force le barrage du bâtiment et s'enfonce dans la cour d'honneur des Invalides. Plusieurs sentinelles se lancent à ses trousses. Un gendarme fait alors usage de son arme à une dizaine de reprise. L'homme au volant du véhicule a tenté d'écraser des gendarmes. "Aucun blessé n'est à déplorer", a expliqué une source policière.

 

Ce dernier serait inconnu des services de police. Il est retenu dans une salle en attendant l'arrivé des enquêteurs. Une équipe de déminage a également été appelé pour inspecter le véhicule et vérifier qu'il ne contient pas de substance explosive.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:25
FAA : Destruction de détonateurs de chantier par le GRIN

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 octobre 2015, le Groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs (GRIN) des Forces armées aux Antilles (FAA) a procédé, à la demande de la Préfecture de la Martinique, à la destruction de plusieurs milliers de détonateurs de chantiers.

 

En effet, la Préfecture de la Martinique avait été saisie par la société Croix-Rivail afin de détruire un stock de près de 5 000 détonateurs électriques ne pouvant plus être commercialisés en raison de la modification de la réglementation. Des compétences spécifiques relevant de la destruction de déchets pyrotechniques étant nécessaires pour cette opération, l’équipe de déminage militaire des FAA a été sollicitée par le préfet.

Afin de limiter les nuisances sonores, les opérations de destruction ont été conduites au cours d’une seule journée sur le champ de tir de Colson. Un détachement de la gendarmerie de Saint-Joseph était présent afin de certifier la destruction des détonateurs.

Le GRIN des FAA comprend quatre spécialistes de l’armée de Terre, un spécialiste de l’armée de l’Air qualifiés dans la Neutralisation, l’enlèvement et la destruction d’explosifs (NEDEX). Un plongeur de la Marine nationale du domaine NEDEX vient compléter cette équipe. Les FAA disposent ainsi d’un outil d’intervention interarmées polyvalent, disponible 24 heures sur 24, toute l’année, en mesure d’appuyer la préfecture.

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Caraïbes, en coordination avec les Forces armées en Guyane (FAG).

FAA : Destruction de détonateurs de chantier par le GRIN
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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:45
EFS- Formation de lutte contre les engins explosifs improvisés au profit des FAS

 

03/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 13 octobre 2015, le détachement d’appui opérationnel « Génie  » des Éléments français au Sénégal (EFS), composé des sapeurs de marine du 6e régiment du génie, s’est rendu à l’école d’application de l’infanterie de Thiès au Sénégal, pour conduire une mission d’appui militaire opérationnel au profit des Forces armées sénégalaises (FAS).

 

Son objectif était de former les futurs chefs de section des unités d’infanterie des FAS dans la lutte contre les Engins explosifs improvisés (IED). À cette occasion, le détachement était renforcé par une équipe opérationnelle de déminage du groupe régional d’intervention « Neutralisation, enlèvement, et destruction des explosifs » (NEDEX) des EFS.

L’instruction s’est déroulée en deux phases, une première consacrée à l’instruction théorique, la seconde réservée aux exercices pratiques sur le terrain. Les stagiaires ont ainsi effectué une manœuvre dynamique et rythmée tout en travaillant les procédures opérationnelles. L’instruction a été sanctionnée par un exercice de synthèse permettant aux stagiaires de restituer des savoir-faire acquis au cours de la formation.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:55
Section églantine lors de Basex

Section églantine lors de Basex

 

29/10/2015 CNE Cyril Sauthier, ASP Cécile Armella – CDAOA /  Armée de l'air

 

Du 12 au 16 octobre 2015, 28 bases aériennes, détachements air, éléments air rattachés, points d’importance vitale et installations prioritaires de Défense air ont participé à l’exercice « Basex 15-2 ». Cet entraînement a permis de tester la réactivité des aviateurs.

 

Réalisé deux fois par an, « Basex » est un exercice de type Livex conduit par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Il est organisé à Lyon par la sous-chefferie activités aériennes (SCAA), en lien avec le bureau territoire national (TN) à Paris. Pour les aviateurs et l’ensemble du personnel concerné sur les sites, c’est l’occasion de mettre à jour la préparation opérationnelle individuelle du combattant (POIC), mais également de s’entraîner à réagir face à diverses menaces.

 

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Entraînement détection Antrax

Entraînement détection Antrax

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:45
photo EFS

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16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 17 au 28 août 2015, le détachement « génie », composé de légionnaires du 1er régiment étranger de génie, renforcé d’une équipe opérationnelle de déminage du groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN) des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu au centre d’entraînement tactique n°7 de Thiès, à environ 80 kilomètres à l’Est de Dakar.

 

Cette action de formation de deux semaines, au profit du bataillon sénégalais prévu pour être engagé au sein de la MINUAD (mission des Nations Unies au Darfour) à partir d’octobre 2015, avait pour objectif de former les cadres du bataillon sur l’ensemble du spectre des savoir-faire en matière de lutte contre les engins explosifs improvisés. Privilégiant la pratique, l’instruction a été conduite sous forme d’ateliers individuels puis collectifs et s’est achevée par des exercices de niveau section permettant à cette dernière de mettre en œuvre les savoir-faire enseignés et de coordonner les actions.

 

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photo EFSphoto EFS

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:25
photo Marine Nationale

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16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er septembre 2015, le groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif (NEDEX) des Antilles a réalisé un entraînement commun avec la Sécurité Civile de Martinique.

 

Les entraînements à l’hélitreuillage avec l’hélicoptère EC145 Dragon de la Sécurité Civile se déroulent deux fois par an. Ils permettent à ces deux unités, civile et militaire, de maintenir et de perfectionner leurs techniques dans le domaine partagé de l’intervention aéroportée pour le déminage. Les spécialistes NEDEX doivent être en mesure d’intervenir, en tout temps et tout lieu, sur des emprises militaires ou civiles, parfois difficiles d’accès. Ils sont aussi à même d’intervenir sur des navires en mer. Le groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN) des Antilles est le seul service à détenir, en Martinique, des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur des munitions et explosifs conventionnels ainsi que sur des engins explosifs improvisés.

 

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photo Marine Nationale

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

08/07/2015 Sources : État-major des armées

 

La semaine du 22 au 28 juin 2015 a été particulièrement chargée pour le groupe régional d’intervention NEDEX (neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif et « destruction » par explosif) des forces armées aux Antilles (FAA).

 

Les 22 et 23 juin 2015 tout d’abord, une opération interarmées s’est déroulée sur le site de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la défense (DIRISI) de Rivière Salée. La mission : démonter une antenne devenue obsolète qui menaçait de s’effondrer. Les contraintes : l’antenne se trouve sur un site marécageux interdisant l’utilisation de véhicules. La solution : une intervention en deux phases avec la mise à terre et le découpage du pylône par le GRIN (groupe régional d’intervention de neutralisation), puis un transport des tronçons de l’antenne par élingue grâce au concours de l’hélicoptère Alouette III de l’escadrille 22S déployé au sein des FAA vers une zone accessible. Pour mener à bien cette opération peu commune, la DIRISI (direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'informations) de Fort-de-France a supervisé l’intervention et assuré la coordination sur place des équipes composées de personnel de la DIRISI, mais également du GRIN, de la 22S, du 33erégiment d’infanterie de Marine, du groupement de soutien de la base de Défense des Antilles, du centre médical interarmées, du détachement des fusiliers-marins et de l’État-major interarmées.

 

 

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photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:55
Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

 

10/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 juin 2015, les plongeurs démineurs de la Marine nationale basés à Cherbourg (Groupe de plongeurs démineurs de la Manche) ont procédé à la neutralisation de deux bombes anglaises de 500 livres, d'un fragment de bombe américaine et de 25 obus d'artillerie sur la plage de l'Hoverport à Calais. Datant de la 2e Guerre mondiale, l'ensemble représentait l'équivalent d'environ 300 kg de TNT.

 

Les engins explosifs historiques avaient été découverts récemment par la société de travaux et prospection pyrotechniques Géomines dans le cadre de travaux préparatoires à l'extension du port de Calais. Les deux principaux engins, deux bombes anglaises Mark IV de 500 livres, ne pouvaient pas être déplacées. Leur neutralisation a donc dû être opérée sur place, c'est à dire à moins de 20 mètres de part et d'autre d'un pipeline en construction et ayant vocation à desservir un site industriel Seveso à proximité de la zone portuaire.

 

Après de premiers préparatifs la veille, l'équipe de déminage composée de 5 plongeurs démineurs de la Marine nationale a débuté les travaux sur la plage dès 5h15 du matin.

 

Compte tenu du contexte, d'importants travaux de terrassement ont été réalisés avant de procéder à la neutralisation. Pour ce faire, le Groupe de plongeurs démineurs (GPD) Manche a bénéficié du concours précieux de deux conducteurs d'engins BTP du 19e régiment du Génie de Besançon. Il fallait en effet toute leur dextérité et leur habitude à travailler en milieu dangereux pour permettre la mise en place de merlons (monticules de sable) et la création de tranchées, afin de limiter la projection d'éclats et contenir l'onde de choc.

 

L'opération a nécessité l'établissement d'un rayon de sécurité de 1 500 mètres par un arrêté préfectoral. La mise en œuvre de ce périmètre était orchestrée depuis le PC opération par monsieur Denis Gaudin, sous-préfet de Calais, un officier du GPD Manche, ainsi que des représentants de tous les acteurs publics et privés concernés. De nombreux moyens étaient mis en œuvre, avec notamment un avion de surveillance de la police de l'air et des frontières, en vol pendant toute l'opération, 3 compagnies de CRS, les forces de police de Calais, le port, les compagnies maritimes, les industriels concernés par la périmètre, la municipalité...

 

Outre le pipeline et les sites Seveso, le périmètre concernait également une partie du port et la route d'accès, empruntée chaque jour par des milliers de camions (embarquement ferry vers le Royaume-Uni).

 

Côté mer, le préfet maritime a pris un arrêté pour établir un périmètre d'interdiction de 2 000 mètres, surveillé par une vedette de Gendarmerie.

 

La destruction des bombes de 500 livres, qui ne pouvaient pas être déplacées, a été effectuée à l'aide d'un "disque balistique", permettant par moyen pyrotechnique de perforer la bombe, de l'ouvrir et de déclencher la déflagration de l'explosif, créant une onde de choc mais pas ou peu de projection d'éclats, contrairement au fonctionnement normal (détonation). Au total il a fallu 6 pétardements pour détruire l'ensemble des engins : 2 pour les 25 obus, 2 pour les bombes et 2 pour les résidus de matière explosive non détruite par les pétardements précédents.

 

Chaque année en zone Manche - mer du Nord, sous la responsabilité du préfet maritime, de nombreuses opérations de neutralisation d'engins explosifs historiques sont menées en mer et sur l'estran par les chasseurs de mines venus de Brest et le Groupe de plongeurs démineurs de la Manche. Avec une activité très forte depuis le début de l'année 2015, l'équivalent de plus de 29 tonnes de TNT ont été traitées. Cela représente 110 interventions sur près de 850 engins, de l'obus de petit calibre sur une plage, à la mine marine allemande d'une tonne en mer, et parfois en urgence par déploiement héliporté.

Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.
Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.
Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 09:55
Le CEAM présente - L'expérience ne trompe jamais - CPA10 NEDEX

18 avr. 2015 par CEAM - Armée de l'Air

Exercice NEDEX du CPA10 sur le champs de tir de Captieux.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:55
Exercice de destruction d’un Engin Explosif Improvisé avec un canon à eau - photo Marine nationale

Exercice de destruction d’un Engin Explosif Improvisé avec un canon à eau - photo Marine nationale

 

1 avril 2015 par FDA Chevalier Paul

 

Une équipe de quatre plongeurs démineurs a embarqué dans la mission « Arromanches 2015 » et forme le détachement GRIP (Groupe d’Intervention Plongeur). Sa mission est d’assurer l’alerte NEDEX (neutralisation et destruction d’engins explosifs) pour l’ensemble des bâtiments du Groupe Aéronaval (GAN), aussi bien sur des munitions conventionnelles non explosées que sur des engins explosifs improvisés. Cette alerte prend tout son sens notamment lors des escales, mais également en mer, au cours des passages resserrés à risques comme le Canal de Suez ou les détroits d’Ormuz et de Bab El Mandeb. C’est d’ailleurs l’un des retours d’expérience de l’opération Harmattan de 2011 au cours de laquelle les bâtiments du GAN s’étaient ponctuellement retrouvés confrontés à des engins explosifs improvisés flottants.

 

Les plongeurs démineurs se sont également employés à la surveillance du champ de tir de Koron à Djibouti lors d’une campagne de tirs au profit des avions du GAé (Groupe Aérien Embarqué). Et avant chaque escale, le détachement apporte son expertise pour sa préparation sécuritaire.

 

Présentation du matériel aux stagiaires EOR

Présentation du matériel aux stagiaires EOR

 

Ces plongeurs démineurs, tous brevetés supérieur et titulaire du certificat IEEI (Intervention sur Engin Explosif Improvisé), sont issus des trois Groupe de plongeurs démineurs de la marine (Cherbourg, Brest et Toulon). Au cours de la mission, ils mettent à profit leurs compétences pour dispenser des cours de formation EOR (Explosive Ordonance Reconnaissance) à bord des bâtiments de la Task Force 473. Ces formations sont primordiales pour ces unités, qui disposent alors de personnels compétents pour agir au plus vite sur des engins explosifs trouvés à bord, et ainsi faciliter le travail des unités spécialisées qui prennent le relai une fois arrivées sur place.

 

Ils ont ainsi formé « reconedex » 14 membres d’équipage de la FDA Chevalier Paul entre le 22 février et le 25 mars.

 

Le détachement GRIP est maintenant de retour sur le Charles de Gaule. Entre alertes, formations et plongées, l’activité ne manque pas pour les plongeurs démineurs impliqués dans la mission « Arromanches ».

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:55
photo Marine Nationale

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30 Mars 2015 Source: Marine nationale

 

Du 23 au 25 mars 2015, une quinzaine de démineurs du Groupement de plongeurs démineurs de l’Atlantique et du service NEDEX de CECLANT ont neutralisé et détruit deux grosses bombes américaines de 2000 livres (près d’une tonne chacune) datant de la seconde guerre mondiale, retrouvées dans l’estuaire de la Rance.

 

Le 23 mars en début de journée, les plongeurs démineurs ont remonté en surface la bombe américaine la plus abîmée à l'aide de ballons remplis d'air. Celle-ci était posée sur un fond de sable à une quinzaine de mètres de profondeur tout près du pont Saint Hubert (proche route nationale 176). La bombe a ensuite été déplacée jusqu'à une grève située en bordure de Rance entre Saint-Suliac et La Ville-Es-Nonay.

 

Les démineurs du service NEDEX ont neutralisé l'engin en séparant l'ogive (partie sensible contenant la fusée d’amorçage, la gaine relai et une cinquantaine de kilos d’explosif) du corps de bombe (partie contenant environ 600 kg d’explosif). Pour mener à bien cette opération, ils ont installé une découpeuse hydroabrasive autour de l’engin après avoir retiré les concrétions naturelles. La bombe a été découpée en deux en pulvérisant un jet d’eau et de silice à très haute pression.

 

L'ogive a été détruite sur place par méthode du fourneau (enfouissement dans le sable et pétardement). La seconde bombe a été neutralisée de la même manière le 24 mars.

 

Le 25 mars, les deux corps de bombe ont été pris en remorque par l'embarcation pneumatique du GPD et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Trieux de la gendarmerie maritime de Saint-Malo. Transportés à une dizaine de nautiques au large des côtes malouines, les engins ont été ré immergés et contreminés par les plongeurs démineurs dans une zone sécurisée.

 

Ces opérations sensibles ont nécessité la mise en place d'un périmètre de sécurité d'un rayon de 1500 mètres autour de la zone de transit et de découpe des deux bombes. C’est environ 800 habitants de quatre communes environnantes qui ont été évacués pendant deux jours. Près de 300 agents de l'Etat ont été mobilisés par les préfectures des Côtes d'Armor et de l'Ille-et-Vilaine. Un PC de commandement a été installé dans la mairie de La Ville-Es-Nonay pendant la durée des opérations.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 12:55
Séparation de l'ogive du corps de la bombe à l'aide d'une découpeuse hydroabrasive (Archives / Marine Nationale)

Séparation de l'ogive du corps de la bombe à l'aide d'une découpeuse hydroabrasive (Archives / Marine Nationale)



23/03/2015 Source : Marine Nationale

 

Du 23 au 25 mars 2015, une quinzaine de démineurs du Groupement de plongeurs démineurs de l'Atlantique et du service neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs (NEDEX) de CECLANT neutraliseront deux grosses bombes américaines de la Seconde Guerre Mondiale immergées dans l'estuaire de la Rance (35).

 

Suivez en images cette opération de déminage exceptionnelle sur la page Facebook de la Marine nationale et le compte Twitter (#deminageRance).

 

Quelques chiffres

- 2 bombes de 2000 livres (près d'1 tonne chacune) neutralisées et détruites,

- 800 personnes évacuées pendant deux jours (communes de Saint-Suliac et La Ville-Es-Nonais en Ille et Vilaine, communes de Langrolay sur Rance et Plouer sur Rance en Côtes d'Armor),

- Près de 300 agents de l'Etat mobilisés,

- 1500 mètres : rayon du cercle d'évacuation autour du point de neutralisation

Dés le 23 mars

  • Remontée de la bombe la plus abîmée à l'aide de ballons remplis d'air,
  • Remorquage jusqu'à une plage située à près de 2 kilomètres en aval (entre Saint-Suliac et La Ville-és Nonais),
  • Déplacement jusqu'à la grève (site de neutralisation),
  • Neutralisation de la bombe par séparation de l'ogive (contenant la fusée d’amorçage et la gaine relai) du corps de bombe à l’aide d’une découpeuse hydroabrasive (système utilisé pour couper le métal en pulvérisant de l’eau et du silice à très haute pression)
  • Pétardement de l'ogive (contenant environ 40 kilos d'explosifs) sur place par méthode du fourneau (enfouissement dans le sable et pétardement)

Le 24 mars

  • opérations identiques sur la deuxième bombe

Le 25 mars

  • Remorquage des corps de bombes (inertes) jusqu'au barrage de la Rance,
  • Embarquement des engins à bord du Bâtiment Base des Plongeurs Démineurs (BBPD) puis transit à une dizaine de nautiques au large de Saint-Malo,
  • Destruction des corps de bombe en pleine mer.
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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:55
Les 70 ans des démineurs de la sécurité civile

 

19 mars 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Le 21 février 1945, le général de Gaulle signait l'ordonnance de création de la direction du déminage, qui était placée sous la tutelle du ministre de l'urbanisme et de la reconstruction. C'est Raymond Aubrac, qui venait de passer six mois à Marseille comme commissaire de la République, qui en en fut le premier directeur. Celui-ci parlait toujours avec émotion de cette mission. Il fut chargé de mettre sur pied cette nouvelle force d'intervention qui, en cette période d'après-guerre, neutralisa 13 millions de mines et 16 millions d'obus et engins divers, dans des conditions techniques précaires.

 

Rattachés depuis 1964 au ministère de l'intérieur, les démineurs sont chargés de la détection, l'enlèvement, la destruction des objets suspects. En 2014, 2 141 ont ainsi été neutralisés. Le service participe également à la sécurisation des voyages officiels. Chaque année les démineurs transportent et détruisent également 600 tonnes de munitions des deux grandes guerres mondiales. Depuis 1945, 620 démineurs sont décédés en service.

 

Note RP DefenseHistorique du Service du Déminage

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:25
photo FAA (archives - Fév. 2015)

photo FAA (archives - Fév. 2015)

 

17 03 2015 par FAA

 

Le lundi 09 mars 2015 à 19h15, le groupe régional d’intervention NEDEX (neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif) des forces armées aux Antilles a été alerté de la présence d’un colis suspect dans le hall de l’aéroport Aimé Césaire de Martinique.

 

Les militaires des forces armées aux Antilles se sont alors rendus sur place, conformément au protocole signé avec la préfecture de la zone Antilles qui prévoit, sur demande de concours, l’intervention du groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN) des Antilles dans le domaine civil.

 

Conformément aux consignes de sécurité, la police aux frontières avait établi un périmètre de sécurité autour du colis permettant aux deux militaires du GRIN d’intervenir en tenue lourde de déminage afin de neutraliser le bagage à l’aide d’un canon à eau de type Jodot.

 

Du déclenchement de l’alerte à la reprise d’une situation normale au sein de l’aéroport, 58 minutes seulement se sont écoulées démontrant une nouvelle fois la bonne coordination des services de sécurité de l’aéroport et des militaires des forces armées aux Antilles.

 

Cette intervention est la huitième du groupe régional d’intervention NEDEX des forces armées aux Antilles depuis le début de l’année. Le GRIN a déjà effectué, sur demande de concours de la Préfecture, cinq visites de sécurité de lieux accueillants des événements d’importance comme la 60ème Réunion de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale en février dernier, ainsi qu’une destruction de munition déposée dans un commissariat et une neutralisation de colis suspect à l’aéroport Aimé Césaire de Martinique le 28 février dernier.

 

Le groupe régional d’intervention NEDEX des forces armées aux Antilles comprend cinq spécialistes de l’armée de Terre qualifiés NEDEX ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale du domaine NEDEX. Les forces armées aux Antilles disposent ainsi d’un outil d’intervention disponible 24H/24H, toute l’année, à disposition des forces et de la préfecture. Le groupe réalise en moyenne une quinzaine d’intervention par an en Martinique.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:45
L’ UNMAS au Mali


13 mars 2015 by MINUSMA

 

Nations Unies - Suite aux récents conflits du Mali, de nombreux risques d’explosion et des problèmes d’armement sont survenus, ayant un impact négatif sur les populations civiles et les efforts de stabilisation du pays. Ces répercussions inclues les blessures et perte potentielle de vie au sein des populations concernées mais aussi le retour en toute sécurité des réfugiés et déplacés internes sur leur territoire. Les restes explosifs de guerre, engins explosifs improvisés et mines ont aussi eu un effet négatif sur les moyens de subsistance, la liberté de mouvement, le rétablissement économique ainsi que le déploiement des forces nationales et internationales et l’extension de l’Etat.

Au Mali, avec le soutien du MINUSMA (The United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission) et des Nations Unies, l’UNMAS contribue à réduire la menace des explosifs, à améliorer les capacités nationales à réduire ces risques d’explosifs et assurer la conformité des obligations du traité et la protection des civils contre les risques d’explosion.

UNMAS: http://www.mineaction.org/unmas

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:25
FAA : intervention sur un colis suspect à l’aéroport Aimé Césaire de Martinique

 

06/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le samedi 28 février 2015, le groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif (NEDEX) des forces armées aux Antilles, a détruit un bagage abandonné dans le hall de l’aéroport Aimé Césaire de Martinique.

 

Les militaires des forces armées aux Antilles sont intervenus dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la région Martinique qui prévoit, sur demande, l’intervention du GRIN (groupe régional d’intervention) NEDEX  des Antilles dans le domaine civil. Ils ont tout d’abord procédé à la neutralisation du bagage suspect avant de le détruire.

 

Grâce aux séances de sensibilisation menées par le groupe régional d’intervention NEDEX depuis le début de l’année 2015 au profit de la police aux frontières de l’aéroport Aimé Césaire, l’intervention s’est déroulée avec une réactivité exemplaire. Cette bonne coordination entre les services de sécurité et les militaires des forces armées aux Antilles aura ainsi permis aux voyageurs de retrouver une situation nominale en un peu plus d’une heure seulement.

 

Le GRIN est le seul service à détenir, en Martinique, des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur les munitions et explosifs conventionnels ainsi que les engins explosifs improvisés. Il comprend cinq spécialistes de l’armée de Terre qualifiés NEDEX ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale du domaine NEDEX. Les forces armées aux Antilles disposent ainsi d’un outil de permanence 24H/24H, toute l’année, à disposition des forces et de la préfecture. Le groupe réalise en moyenne une quinzaine d’intervention par an en Martinique.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane.

FAA : intervention sur un colis suspect à l’aéroport Aimé Césaire de Martinique
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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:55
 « TELEMAX » : le nouveau robot d’intervention NEDEX

 

2 Mars 2015 Source : © Marine nationale

 

Après 30 années de bons et loyaux services et de nombreuses destructions d’IED (Improuve explosive Disposal), le robot d’intervention NEDEX Wheel-Barrow prend sa retraite de la Marine nationale. Ses succès furent nombreux et c’est notamment lui qui avait permis la neutralisation à distance du lot de grenades espagnoles type « LAGUNA » en 2005, huit ans après la tragédie de la gabare la Fidèle  au large de Fermanville ou cinq personnels avaient trouvé la mort et dix sept furent blessés en manipulant ces munitions.

 

Il sera mis en sommeil mais conservera cependant toutes ses capacités et se réveillera si le besoin s’en fait sentir.

 

En 2012, la Marine nationale a sélectionné un nouveau robot plus polyvalent et capable d’exécuter toutes les missions opérationnelles confiées aux groupes de plongeurs-démineurs (GRIP) sur le domaine maritime et à bord des unités embarquées et aux groupes d’intervention dépiègeage (GRID) sur le domaine immobilier de la Marine.

 

En accord avec ALFAN/NEDEX, autorité NEDEX pour la Marine, le service CECLANT/NEDEX a sélectionné un produit d’origine Allemande et c’est tout naturellement outre Rhin, à Stuttgart que ce service s’est rendu en juillet 2014 afin de maitriser parfaitement la machine et ses matériels annexes. Ces robots, acquis en 2014 par la Marine nationale, doivent équiper les unités NEDEX de Brest, Toulon et Cherbourg.

 

Fort de ce savoir faire, le service CECLANT/NEDEX doit maintenant transmettre cet acquis aux forces. La formation au pilotage des robots d'intervention NEDEX type TELEMAX des GRID et des GRIP a débuté en janvier 2015 et se poursuivra jusqu'à l'été. Une centaine de démineurs est à former. Une attestation de stage sera remise à chaque intéressé après validation de cette formation par le service CECLANT/NEDEX.

 

Dès début février à l’issue de la formation de quatre plongeurs-démineurs, le GPD Manche, a regagné son unité de Cherbourg avec le premier TELEMAX livré aux forces. Ce robot va intégrer le tour d’alerte « intervention sur engins explosifs improvisés » (IEEI) assuré toute l’année et 24h/24 par le GPD Manche au profit de COMAR Manche avec une particularité par rapport à Brest, car Cherbourg ne dispose pas de GRID. Le TELEMAX bénéficiera donc d’un domaine d’action très étendu qui lui permettra surement de montrer ses capacités de lutte contre la menace terroriste.

 « TELEMAX » : le nouveau robot d’intervention NEDEX
 « TELEMAX » : le nouveau robot d’intervention NEDEX « TELEMAX » : le nouveau robot d’intervention NEDEX
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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 19:45
FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects

 

16/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Les 2 et 9 décembre 2014, les démineurs des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont dispensé pour la première fois deux sessions de sensibilisation à la découverte de colis suspects auprès de la gendarmerie nationale au sein de l’aéroport international de Djibouti (AID).

 

Une quarantaine de gendarmes en poste à l’aéroport de Djibouti ont participé à ces journées de formation axée sur la conduite à tenir en cas de découverte de colis ou bagages suspects, et sur la gestion d’une situation post-attentat. L’instruction s’est déroulée en trois étapes successives. Une information théorique a d’abord été délivrée sur la nécessité du compte-rendu immédiat et la mise en place du périmètre de sécurité autour de la zone potentiellement dangereuse.

 

 Puis les démineurs français ont présenté leurs différents matériels et partagé leurs expériences en conseillant les stagiaires sur les réflexes à adopter, les erreurs à ne pas commettre en cas de traitement de colis suspect ou d’expertise d’une zone touchée par un attentat. Enfin, les stagiaires ont été confrontés à une situation particulière : identification au scanner d’un colis suspect en zone de fret et analyse de son contenu (évaluation de dangerosité, composition d’un produit suspect).

 

 En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects
FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects
FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 07:35
Afghanistan : dans la peau d’un opérateur artificier

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Depuis le mois de juillet 2014, le sergent Charlotte, 27 ans, est en mission au sein de l’équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal – Neutralisation de matériels explosifs) sur la partie militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA), en Afghanistan.

 

Affectée sur la base aérienne 701 (BA 701) de Salon de Provence depuis 2012, elle occupe la fonction d’opérateur artificier-démineur au sein du GRIN, le Groupe d’Intervention NEDEx (Neutralisation, Enlèvement et Destruction des Explosifs). Le sergent Charlotte s’est engagée en 2009 au sein de l’armée de l’Air dans la spécialité « armurier-artificier ». Après avoir suivi sa formation militaire et de spécialité, elle a été affectée au sein de l’escadron de défense Sol-Air de Mont de Marsan pendant deux ans avant de suivre une formation de démineur et de rejoindre son affectation actuelle.

 

Elle effectue ainsi sa première opération extérieure. Déployée en Afghanistan pour une durée d’environ six mois, elle œuvre en tant qu’équipier EOD au sein du force protection group de KAIA. Dans cet environnement international, elle forme l’EOD Team avec six autres militaires français. Ces spécialistes en explosifs sont les seuls à intervenir sur la partie militaire de l’aéroport de Kaboul. Ils peuvent aussi se déplacer sur les autres camps se situant à proximité si nécessaire. « Nous sommes organisés en trois équipes de deux personnes afin qu’à chaque instant une équipe soit prête à intervenir sur la base.Chaque jour, nous avons une permanence différente : immédiate, 5 minutes et 15 minutes. ».

 

A KAIA, le quotidien du sergent Charlotte est de protéger 5 000 personnes d’une quarantaine de nationalités différentes se trouvant sur le site. Pour cela, elle intervient sur les engins explosifs, piégés ou non, et les munitions, tirées ou non, retrouvées sur le site. « Mes missions sont les mêmes qu’en France sauf que sur un théâtre comme celui-ci, il y a plus de chance pour qu’une alerte de colis piégé ou de véhicule suspect soit réelle. Le risque est beaucoup plus important notamment en cas d’intervention sur les roquettes. ».

 

Dès qu’une alerte est donnée par le centre des opérations de KAIA (KANOC), le sergent Charlotte et son équipier prennent les consignes, s’équipent rapidement et rejoignent l’ACTROS, camion équipé pour intervenir en tout lieu et sur tout objet suspect. Sur place, la zone potentiellement dangereuse est sécurisée par l’international military police et par les militaires jordaniens qui assurent la sécurité terrestre du camp. L’équipe IED analyse la situation et utilisent le moyen le plus adapté pour détruire l’élément dangereux. Dans le même temps l’équipe d’alerte arrive après 5 minutes pour prendre la permanence. « Nous pouvons intervenir dans chaque coin de la base mais le plus souvent nous sommes appelés aux portes d’accès à la base, lorsque que l’équipe EOD Dog a détecté une suspicion d’explosif dans un véhicule souhaitant accéder au site. ».

 

Quand le sergent n’est pas d’alerte immédiate, elle a en charge la destruction des engins explosifs et munitions retrouvées sur le site. Elle peut aussi participer à des exercices avec l’équipe EOD Dog et le groupe Force Protection de KAIA, et fouiller les lieux concernés par des visites d’autorités ou des événements afin de vérifier qu’il n’y a pas d’objets suspects.

 

Après « cette expérience enrichissante » de plusieurs mois, intégrée dans un milieu interarmées et international, le sergent Charlotte retournera dans son affectation pour intervenir et protéger la zone Sud-Est de la France dans son domaine de compétence.

Afghanistan : dans la peau d’un opérateur artificierAfghanistan : dans la peau d’un opérateur artificier
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:25
Intervention NEDEX aux Antilles

 

22/08/2014 O. Delplace - Armée de Terre

 

Le 9 août 2014, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction des Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu au lycée de l’Union de Fort-de-France afin d’enlever et détruire un flacon d’acide picrique.

 

Cette opération a été réalisée sur la demande des services de la préfecture de la Martinique. L’acide, utilisé en classe de chimie, devient en effet instable en vieillissant, rendant sa manipulation dangereuse. Une fois récupéré, le flacon d’acide a été transporté jusqu’à une zone de destruction. Comprenant quatre spécialistes de l’armée de Terre ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale, le groupe régional d’intervention NEDEX des FAA est le seul service à détenir, en Martinique, des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et de manipulation de produits chimiques dangereux et des capacités d'intervention sur les munitions et explosifs conventionnels ainsi que sur les engins explosifs improvisés et les armes NBC (nucléaire, biologique, chimique).

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 20:55
Déminage sur la plage de Plouhinec

Déminage sur la plage de Plouhinec

 

11/08/2014 Actu Marine

 

Suite à la découverte d’un obus sur la plage de Plouhinec dans le Morbihan, le groupement des plongeurs démineurs de la Marine a été alerté le 7 août 2014.

 

Une équipe de quatre plongeurs démineurs se trouve d’alerte 24/24 pour neutraliser tout engin explosif découvert sur le littoral Atlantique. Cette fois-ci, l’obus a été découvert par un pêcheur en bordure de plage.

 

Après investigation, les plongeurs démineurs ont décidé de déplacer la munition dans un bunker isolé afin de la contre-miner loin de la plage et en toute sécurité. Un pain de plastique  relayé à un détonateur est mis en place sur la munition afin de la contre-miner à distance.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:55
Neutralisation et destruction d’engins explosifs sur les plages Bretonnes

 

 

23 Juin 2014 Source : Marine nationale

 

C’est une activité détonante que mène actuellement la cellule neutralisation et destruction d’engins explosifs  (NEDEX) de la Marine à Brest.

 

Durant une semaine, la cellule a réalisé une dépollution complète des plages de Pen-Had (29) et de Vériach (29). Une démarche inédite, liée au passé historique de  ces plages. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les deux plages ont été minées par les Allemands : des mines bondissantes ont été dispersées sur toute la plage.

 

Neutralisation et destruction d’engins explosifs sur les plages Bretonnes

 

Une première campagne de dépollution avait été menée en 1987 avait permis de détruire 359 mines. Avec les tempêtes de l’hiver, des mines ont encore été découvertes et la cellule Nedex de la Marine à Brest a proposé au préfet maritime de procéder à une expertise de ces plages. En avril, une cartographie complète de ces deux plages a été réalisée. Elle a révélé de nombreux échos métalliques pouvant être des mines.

 

La dépollution complète de ces plages a été décidée avant l’été.

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