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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 12:50
Terma to install modular aircraft survivability pod on RNLAF NH-90 helicopters

Terma has received the contract to supply modular aircraft survivability equipment pod for the RNLAF NH-90 helicopters. Photo TERMA.

 

30 January 2015 airforce-technology.com

 

Terma has been awarded a contract to supply self-protection equipment for the Royal Netherlands Air Force (RNLAF) NH-90 multi-role military helicopters.

 

Under the contract, the company will supply and integrate the modular aircraft survivability (MASE) pod onto the Dutch NH-90 helicopters.

 

Terma Defense & Security Airborne Applications vice-president Jesper Petersen said: "This strongly indicates that RNLAF have confidence in our solutions.

 

"This applies to system performance, the entire process, and the collaboration between the air force and Terma."

 

The MASE pod is equipped with missile warning sensors, chaff / flare dispenser modules, and latest version of Terma's ALQ-213 electronic warfare management system. It protects medium and large helicopters against heat-seeking missiles, while simultaneously improving the pilot's situational awareness.

 

The pod's modular design allows for future integration of coming sensors and new requirements.

 

Originally, the pod was developed in 2003 for installation on the AH-64D Apache helicopter. It has since been fielded on other helicopter platforms including CH-47D/F Chinook, AS 550 Fennec, EH-101 Merlin, HH-60G Pave Hawk, as well as Mi17, and Mi24 platforms.

 

Terma has partnered with the RNLAF and the Netherlands' Defence Materiel Organization for more than 20 years, integrating the electronic warfare solutions on a variety of aircraft platforms.

 

The NH-90 is a medium sized helicopter built by NH Industries in two variants, namely tactical transport helicopter, to transport 20 troops or 2500kg of cargo for standard heliborne operations, and an antisubmarine and anti-surface warfare aircraft called Nato frigate helicopter (NFH).

 

The RNLAF and the Dutch Navy currently operate the NH90 NFH helicopters.

 

Apart from the Netherlands, the helicopters are also used by Australia, Belgium, Germany, France, Italy, Sweden, Finland, Norway, Greece, Oman, and New Zealand.

Terma to install modular aircraft survivability pod on RNLAF NH-90 helicopters
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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 12:54
L’aéronautique navale d’Hyères prépare l’arrivée du simulateur NH90 MRTD N1 (version navale française)

 

27 Novembre 2014 Source Marine Nationale

 

Le jeudi 6 novembre dernier, le capitaine de vaisseau Olivier Dufit, commandant l’aéronautique navale d’Hyères, s’est vu remettre les clés du bâtiment prévu pour accueillir le nouveau simulateur NH90 MRTD (MultiRole Training Device) par la société SOGITEC et le représentant de l’agence de l’OTAN, NAHEMA. Les principaux acteurs dans ce dossier étaient également présents pour l’évènement, intéressant aussi bien les futurs utilisateurs (groupement « entraînement-instruction », cellule « qualité-navigation » et « maîtrise des risques » que le service ‘infrastructure (USID) d’Hyères.

 

Ce simulateur se caractérise par un très haut niveau de représentativité, qui permettra notamment aux équipes de réaliser une part importante de la formation en simulation et de minimiser le complément nécessaire sur hélicoptère. Au-delà de la formation initiale, il permettra aux équipages de s’entraîner dans un environnement tactique complexe et extrêmement réaliste, en utilisant l’ensemble de ses équipements de mission (jumelles de vision nocturne, radar, FLIR, transmission de données, guerre électronique, système de contre-mesures, arme de sabord, sonar embarqué, bouées, torpilles, etc.). Équipé d’un dôme “partiel” de 7,3m de diamètre, conférant un champ de vue de 200° en horizontal et de 83° en vertical, il dispose également, pour le cockpit, de deux sièges reproduisant les sensations de vibrations et de mouvement (Dynamic Motion Seat), ainsi que d'une cabine simulant le poste de contrôle de l'opérateur des senseurs.

 

La France a commandé six simulateurs de ce type au travers d’un marché multinational passé par l’agence en charge du développement, de la production et du soutien de l’hélicoptère NH90 (NAHEMA). Le premier a été réceptionné le 18 novembre 2013 au centre de formation interarmées (CFIA) du Luc-en-Provence, le second le sera dans le nouveau bâtiment à la fin de l'automne 2015.

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 08:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

Source Thomas Goisque

 

A Gao au nord du Mali, le Groupement Aéromobile de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre a reçu début novembre deux nouveaux hélicoptères : les premiers Caïmans NH-90 déployés en opération. D’une capacité d’emport de 19 commandos, il peut aller plus vite et plus loin en volant plus longtemps : c’est une arme redoutable pour les raids nocturnes dans l’Adrar des Ifoghas.

 

Reportage photos sur le site de Thomas Goisque

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 07:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

source Thomas Goisque

 

A Gao au nord du Mali, le Groupement Aéromobile de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre a reçu début novembre deux nouveaux hélicoptères : les premiers Caïmans NH-90 déployés en opération. D’une capacité d’emport de 19 commandos, il peut aller plus vite et plus loin en volant plus longtemps : c’est une arme redoutable pour les raids nocturnes dans l’Adrar des Ifoghas.

 

Reportage photos

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Arrivée du 12ème Caïman Marine

L’hélicoptère a été convoyé par un équipage du Centre d’expérimentations pratiques de l'aéronautique (CEPA) jusqu'à la flottille 33F. photo Marine nationale

 

24 Octobre 2014 Source : Marine nationale

 

Le jeudi 23 octobre 2014, la Marine a reçu le 12ème Caïman Marine. L'hélicoptère est arrivé à la flottille 33F,  sur la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic.

 

Le Caïman Marine est un hélicoptère embarqué de combat aéromaritime multi-missions de dernière génération. Ses missions sont principalement concentrées dans la lutte anti-sous-marine, la lutte anti-navire et le contre-terrorisme maritime.

 

Arrivée du 12ème Caïman Marine

 

La flottille 33F effectue aussi des missions de service public dans la recherche et le sauvetage en mer, l'assistance technique pour navire en difficulté et l'évacuation sanitaire. Elle assure également des missions de contre-terrorisme maritime, notamment en collaboration avec les commandos marine.

 

Le programme prévoit la livraison de 24 Caïman marine d’ici 2019.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:35
NH-90 at EX BLACKBIRD

 

14 oct. 2014 NZDefenceForce

 

Exercise Blackbird is the RNZAF's annual helicopter mountain flying exercise. This year saw the NH-90 participating in the exercise for the first time.

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 11:50
The Flag day demo jump


18 sept. 2014 Puolustusvoimat - Försvarsmakten


The drop flag demo jump of the Utti Jaeger Regiment from a NH90-helicopter in Lappeenranta, Finland, during the Finnish Defence Forces Flag day celebrations on the 4th of June 2014.

 

Utin jääkärirykmentin hyppynäytös Puolustusvoimain lippujuhlan päivänä Lappeenrannassa 4.6.2014.
Kolme hyppääjää Utin jääkärirykmentistä hyppäsi NH90-helikopterista Lappeenrannan Rakuunamäelle Suomen lippua kantaen.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 11:50
NSPA, OCCAR sign A400M service level agreement

 

17 March 2014 airforce-technology.com

 

The Nato Support Agency (NSPA) and the Organisation for Joint Armament Cooperation (OCCAR) have signed a service level agreement (SLA) for the A400M Atlas next-generation military transport aircraft.

 

Signed after several years of preparatory and negotiation work with OCCAR and the participating states, the SLA also represents an additional key milestone in the agency's expanded cooperation with OCCAR.

 

Specifically, the A400M and NH-90/TIGER Programme (LN) will provide electronic materiel support services, namely acquisition of A400M spares in electronic and automated manner over the next four years.

 

The services are expected to be the same as those currently provided to OCCAR for the Tiger and the NH-90 helicopters.

 

Designated as a tactical airlifter with strategic capabilities, the A400M can also be configured to perform long-range cargo and troop transport, medical evacuation (MEDEVAC), and aerial refuelling and electronic surveillance missions.

 

Capable of carrying more than 100 fully equipped troops or a 30t payload, the aircraft features a six-wheel, high-flotation main landing gear, and short soft-field landing and takeoff capability, enabling troop and equipment transportation to Mali or Afghanistan.

 

Currently operational with the French Air Force, the four-EuroProp TP400-D6 turboprop engines powered aircraft has also been ordered by Belgium, France, Luxembourg, Malaysia, Spain, Turkey and the UK.

 

The airlifter has recently completed the first phase of airdrop trials flying over the Fonsorbes drop zone near Toulouse, in south-western France, marking the completion of one of the most significant elements of its continuing military flight-test programme.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
Sagem Mission Planning for French Helo Crews

September 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Sagem; issued Sept. 24, 2013)

 

Sagem to Supply New Mission Planning System for French Army’s Tiger and NH90 Helicopter Units

 

PARIS --- Sagem (Safran) has signed a contract with French defense procurement agency DGA for the development and production of a new version of the MPME (Module de Préparation de Missions) mission planning system for helicopter crews, to be deployed by the French army’s air arm (ALAT).

 

The new version of the MPME system is designed to support the service entry of the army’s Tiger HAD (support & destruction) and NH90 TTH Caïman tactical transport helicopters.

 

The MPME system is operated in a network from transportable tactical modules or in a fixed infrastructure. It allows helicopter crews to plan their mission as a team, and supports formations comprising different types of helicopters. Mission planning is based on advanced functions enabling replay on the ground of flight paths in three dimensions. The MPME multiplies effectiveness during the most critical mission phases: at night, for deconfliction, avoiding known surface-to-air threats (“SAM rings”), use of weapons, landing zones, etc.

 

An upgraded version of the MPME system already in service, this new version is part of the program contract awarded to Sagem by the DGA in 2005, covering regiments deploying the Puma, Cougar, Gazelle and Tiger HAP (support-protection) helicopters, as well as the French-German Tiger flying school. This latest contract includes life-cycle support services and provides for the modernization of MPME systems already in service.

 

Part of the digital battlefield, the MPME features greater security and access to new mapping and aeronautical data.

 

The first systems should be delivered toward the end of 2014.

 

The current MPME system has been deployed in combat. It has been used for ALAT in Afghanistan, on the French navy’s Mistral and Tonnerre amphibious ships for Operation Harmattan in Libya, and most recently during Operation Serval in Mali this year.

 

Sagem is prime contractor for the SLPRM (Système local de préparation et de restitution de missions) mission planning and restitution system, designed for combat aircraft of the French air force and navy. Sagem has developed the Helipsys mission planning system for international markets, based on the MPME system.

 

 

Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 07:50
Belgians Begin NH90 NFH Training

Belgian Defense photo by Jürgen Braekevelt

 

Aug 28, 2013 by Nicholas Fiorenza – Ares, A Defense Technology Blog

 

The first Belgian NH90 Nato Frigate Helicopter (NFH) has flown to Eurocopter France in Marignane, southern France, after being rolled out at Eurocopter Germany in Donauwörth at the beginning of August. The helicopter will be used to train Belgian pilots and technicians.

 

The NH90 NFH will replace Belgium's Sea King in the search and rescue role and be used to support its navy. After some delays, the first NH90 NFH90 will be delivered to Coxyde, where its Sea Kings are currently based, at the end of the year. It will become operational in 2014. Belgian NH90 NFH pilots will receive training in simulators in Germany and Italy.

 

Belgium has ordered four NH90 NFHs and four NH90 troop transport helicopters. It will jointly manage spare parts with other NH90 NFH nations under the EU's pooling and sharing initiative.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 09:35
An NH-90 helicopter belonging to the Italian army aviation command’s Task Force Fenice photographed during a long-range mission in Afghanistan. (IT MoD photo)

An NH-90 helicopter belonging to the Italian army aviation command’s Task Force Fenice photographed during a long-range mission in Afghanistan. (IT MoD photo)

August 27, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Italian Ministry of Defence; issued Aug. 23, 2013)

(Issued in Italian only; unofficial translation by defense-aerospace.com)

 

Afghanistan: One Year of Operational Deployment for the Army’s NH-90

 

Some days ago, coinciding with the completion of their first year of operational deployment in Afghanistan, two NH-90 helicopters of the Italian Army Aviation command (AVES), assigned to Task Force ‘Fenice’ (Phoenix) of Regional Command West (RC-W ), arrived at the headquarters of the ISAF Joint Command (IJC), after a three-hour flight and a quick stop at Forward Operating Base (FOB) of Chaghcharan, after flying over the Hindu Kush mountain range. IJC is the NATO command in Afghanistan which has the responsibility for military operations throughout the area of responsibility of ISAF.

 

Italian army NH-90s, which recently passed the 1,000 flight hour milestone, arrived in the Afghan theater of operations in August of last year and, for the first time ever among the program’s partner nations, have been engaged in combat and combat support missions.

 

This helicopter is equipped with latest generation avionics and fully integrated systems for day and night vision, allowing the crew a constant high state of situational awareness, ie the full and continuous perception of all the technical and operational aspects necessary for the safe completion of their missions. Together with the high professionalism and experience of the pilots in critical environmental situations typical of the Afghan theater of operations, the N-90 has proved to be an extremely flexible tool available to the commander of RC-W.

 

The organization put in place by Task Force 'Fenice' for the operation of these helicopters was also the subject of visit by a delegation from Australia who appreciated the effectiveness and the innovative solutions adopted for field maintenance.

 

Task Force 'Fenice', currently commanded by Colonel Luigi Adiletta, is the Italian Army Aviation unit deployed in the Afghan theater which is tasked with carrying out missions such as close air support to ground troops, transport and logistical support, as well as medical evacuation and the immediate stabilization of personnel wounded in combat with their 'Forward Medical Team' (FMT).

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 08:58
Le Caiman et le Tigre en vol à Valence – photo GAMSTAT P.Gillis

Le Caiman et le Tigre en vol à Valence – photo GAMSTAT P.Gillis

29/05/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a signé ce mercredi un contrat portant sur l'acquisition de 34 hélicoptères de transport NH90. Une commande pour Eurocopter qui approche 1 milliard d'euros.

 

C'est une excellente nouvelle pour Eurocopter et l'armée de Terre. Selon plusieurs sources concordantes, le ministère de la Défense a signé le contrat très attendu par la filiale d'EADS portant sur l'achat de 34 hélicoptères de transport NH90, qui était en suspens depuis plusieurs semaines. Pourtant, le patron d'EADS Tom Enders se montrait en mars préoccupé sur l'avenir de cette commande. La DGA (direction générale de l'armement) avait même obtenu auprès du constructeur un délai de deux mois pour attendre les conclusions du Livre blanc sur la défense avant de conclure, ou pas, cette commande d'hélicoptères, prévue avant le 31 mars. Un délai négocié avec Eurocopter qui avait permis au ministère de la Défense d'éviter de payer une lourde pénalité immédiate de 35 millions d'euros. l

 

Pourquoi une telle commande dans un contexte financier contraint ? D'abord, ce n'est qu'une commande, faut-il rappeler que l'Etat paie la plus grande partie de sa facture à la livraison des appareils. Ensuite, explique-t-on à "La Tribune", ne pas signer ce contrat qui porte sur des hélicoptères absolument nécessaires à l'armée de Terre aurait coûté nettement plus cher à l'Etat si ce dernier avait dû en négocier un nouveau. Enfin, "le calendrier de la mise en service du NH90 Caïman a permis de réaliser des économies très importantes sur les hélicoptères Puma et Cougar", avait expliqué en juillet 2012 aux députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux.

 

Une commande qui était déjà attendue en 2010

 

En janvier 2009, le ministère de la défense avait annoncé une commande de 22 NH90 (600 millions d'euros) destinés à l'armée de terre, qui s'ajoutait aux douze déjà dans le carnet depuis la fin 2007 des trois constructeurs participant à ce programme européen. Fin 2007, l'Hôtel de Brienne avait d'ailleurs indiqué prévoir l'achat de 68 NH90 en version terrestre pour un total de 1,8 milliard d'euros. Les 34 appareils de deuxième tranche devaient être commandés en 2010, selon les projections du ministère. Outre les deux premières tranches (34+34), la France avait prévu de commander au total 133 NH90 pour ses forces armées. Le Livre blanc sur la défense prévoit 115 hélicoptères de manoeuvre.

 

Le NH90 a été développé et est fabriqué par NH Industries, une coentreprise regroupant Eurocopter (62,5 % du programme), le constructeur italien AgustaWestland (32 %) et le néerlandais Stork Fokker (5,5 %). Ce hélicoptère fait vivre de façon directe et indirecte 5.000 personnes.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 15:47
Le Caiman trouve un maître

21.02.2013 par Frédéric Lert

 

L’armée de Terre annonce aujourd’hui avoir formellement adopté le NH90 Caiman dans sa version TTH (Tactical Transport Helicopter). Le Caiman est destiné à prendre la relève des Puma les plus anciens, aujourd’hui à bout de souffle. Cette adoption va permettre au CFIA (Centre de Formation Inter Armées) du Cannet des Maures de débuter la formation des pilotes opérationnels avec les deux appareils qui lui ont déjà été remis.

 

 Il ne faut toutefois pas confondre adoption et mise en service opérationnelle (MSO) : cette dernière, qui « validera la pleine autonomie de l’armée de Terre à opérer sa flotte de Caiman » n’est attendue que pour 2016. Mais entre adoption et MSO, une étape intermédiaire devrait permettre à l’Alat de disposer d’un module de quatre appareils « projetables » ainsi que de six appareils au sein du 1er régiment d’hélicoptères de combat de Phalsbourg.

 

le prototype du Caiman, dans sa version amphibie. ICI

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 17:07

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/p1000483.jpg

Crédits photos: NHIndustries (Patrick Brunet)

 

11.12.201 par Guillaume Belan (FOB)

 

C’est le futur des opérations de projection aéroportée française qui a eu lieu en méditerranée du 3 au 14 décembre dernier. Sur le BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement) Dixmude, les trois machines les plus modernes de l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre) étaient rassemblées pour une campagne d’essais : Tigre HAD (Appui Destruction: version munie de missiles Hellfire) soit la dernière version de l’hélicoptère d’attaque ; NH90 TTH (version terrestre) et Cougar rénové. A noter qu’il s’agissait du premier embarquement du NH90 Caïman version Armée de terre sur un BPC de la Marine Nationale.

 

L’objectif était triple : la mise en œuvre des appareils les plus modernes de l’ALAT ; leur maintenance ainsi que de tester les appontages de jour et de nuit sous conditions difficiles (vent de 35 nœuds et mer formée avec des creux de 2,5 mètres). Les essais continuent cette semaine, mais cette fois-ci en situation avec un débarquement d’une force amphibie de 300 soldats que doivent appuyer les trois hélicoptères de l’armée de terre.

 

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/p1000508.jpg

 

Le succès de l’aventure libyenne l’a récemment prouvé, les opérations se mènent aujourd’hui en interarmées. Et avec le Tigre et le Caïman, l’ALAT va bénéficier de capacités nouvelles.

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 20:45
"Avec l'Alat, nous avons le meilleur système d'aérocombat"

5 Juin 2012 Jean-Dominique Merchet

 

Un entretien avec le général Yann Pertuisel, commandant de l'Aviation légère de l'armée de terre.

 

Le général Yann Pertuisel commande l’Aviation légère de l’armée de terre (Alat).  Pilote d’hélicoptère Gazelle Hot, il a participé à la Guerre du Golfe, puis commandé l’Ecole de Dax et servi dans les forces spéciales. Son fils est actuellement pilote dans l’Alat… comme l’épouse de celui-ci !  A l’occasion de la Sainte-Clotilde, patronne de l’arme, le général Pertuisel a bien voulu répondre à nos questions.

 

Avec les opérations en Côte d’Ivoire, en Afghanistan et bien sûr en Libye, l’année 2011 a été un grand cru pour l’Alat…

 C’est une année historique ! D’une rare intensité. Nous avons eu jusqu’à 90 appareils engagés simultanément.  Au sein de l’armée de terre, l’Alat est désormais reconnue comme étant une « fonction opérationnelle », une Arme de contact, au même titre que l’Infanterie ou la Cavalerie, alors qu’elle était auparavant considérée comme une Arme d’appui.  Avec son ubiquité (être là où l’on ne nous attend pas…), l'Alat est ce que nous appelons un multiplicateur d’effets.  Aujourd’hui, une armée de terre moderne ne peut se passer de cette dimension d’aéro-combat si elle veut tenir son rang.

 

Comment se situe l’Alat par rapport à ces homologues occidentales, étant entendu que la répartition des hélicoptères entre Terre et Air n’est pas la même dans tous les pays ?

Honnêtement, si l’on exclut les Américains qui jouent dans une autre dimension, je suis convaincu que la France dispose de la meilleure aéromobilité occidentale. Nous avons le meilleur système d’aéro-combat.  Ce qui fait la différence, ce ne sont pas nos matériels, mais les hommes et les femmes qui les mettent en œuvre, notre organisation et notre doctrine d’emploi. On le voit avec les Britanniques qui ont perdu un certain nombre de savoir-faire, ce qui les conduit à utiliser leurs hélicoptères de combat comme des avions. C’est ce qu’il ne faut pas faire : un hélicoptère n’est pas un avion.

 

Qu’est-ce que l’Alat aujourd’hui ?

 325 appareils, 5500 personnels dont un millier de naviguants, quatre régiments opérationnels, deux détachements permanents en Afrique (Djibouti et Gabon) et des écoles.  Nous représentons moins de 5% des effectifs de l’armée de terre.

 

Parlons des régiments.

Il y en a quatre : les trois régiments d’hélicoptères de combat (le 1er RHC à Phalsbourg, le 3 à Etain et le 5 à Pau) qui fonctionnent sur le même modèle.  Nous avons réorganisés les RHC sur la base de trois bataillons par régiment : un bataillon d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque (BHRA) avec les Gazelle ou les Tigre ; un bataillon d’hélicoptères de manœuvre et d’assaut (BHMA) avec les Puma, les Cougar et bientôt les Caïmans ; et enfin un bataillon d’appui aéronautique (BAA) qui fournit l’environnement aéronautique (contrôle aérien, sécurité, simulation, etc). A  noter que la maintenance est intégrée au niveau de chaque bataillon.  Ces régiments sont de l’ordre d’un millier d’hommes et de femmes.

Le 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales (RHFS) de Pau, rattaché pour emploi au COS, est organisé de manière différente. Il possède des Gazelle, des Puma, des Tigre et des Caracal.  Une particularité de ce régiment est que deux Caracal de l’Armée de l’air y sont intégrés avec leur personnel.  Le Groupement interarmées d’hélicoptères en alerte permanente sur la base de Villacoublay pour le compte du GIGN  est rattaché au 4ème RHFS. Ce GIH comprend 5 Puma de l’armée de terre et 2 Puma de l’armée de l’air.

 

Venons-en aux écoles…

 L’Ecole de l’Alat est sur deux sites : Dax (Landes) et Le Luc (Var).  A Dax, les pilotes des trois armées et de la gendarmerie apprennent à piloter, puis ils se spécialisent au Luc. Depuis trois ans, le site de Dax fonctionne sur la base d’un contrat avec une entreprise privée Hélidax, qui nous donne entière satisfaction. Hélidax met à notre disposition 36 EC 120 que nous avons baptisé Calliopée. Le principe est que nous achetons des heures de vol.

Au Luc, se trouve deux autres écoles : l’Ecole franco-allemande Tigre, qui forment les pilotes alors que les mécaniciens des deux pays sont formés dans le nord de l’Allemagne. Et désormais le centre de formation interarmées NH-90, commun avec la Marine nationale.

 

Justement, où en est votre coopération avec la Marine nationale ?

 Nous sommes vraiment amarinés. Je rencontrais récemment un jeune cadre qui, au cours de 24 derniers mois, en avait passé 9 à la mer !  Cela fait plus de vingt ans que nous embarquons et je peux vous assurer que lorsque nous sommes à bord, nous ne sommes pas perdus. L’Alat fournit ainsi les hélicoptères de la campagne Jeanne d’Arc. Et on a vu le résultat de tout cela lors d’Harmattan, avec l’engagement du groupe aéromobile à partir des BPC.

 

L’Alat, ce sont d’abord des hélicoptères. Mais avez vous encore des avions ?

 Oui, nous avons huit TBM-700, à Rennes, au sein de l’escadrille de liaison de l’armée de terre – qui assure le transport d’autorités. Et cinq Pilatus PC 6 à Montauban, au bataillon de soutien aéromobile. Ils se consacrent au transport de pièces détachées et au largage de parachutiste.

 

Quels sont vos hélicoptères ?

 Nous avons trois flottes : une ancienne, une intermédiaire et une nouvelle. L’ancienne, ce sont les 110 Gazelle et 80 Puma que nous maintiendrons en ligne jusqu’en 2020. A cette date, nous n'aurons plus que 90 Gazelle et 36 Puma.

L’intermédiaire, ce sont 18 Fennec, utilisés pour la formation au Luc, 23 Cougar (et bientôt 26, avec les trois que nous allons récupérer en provenance du GAM-56) et 8 Caracal, uniquement pour les forces spéciales.

La nouvelle, c’est le Tigre. Le 40 ème et dernier Tigre HAP (appui-protection) nous sera livré cette année. Nous en aurons alors 39, puisque nous en avons perdu un en Afghanistan. A la fin de l’année, nous percevrons également le premier Tigre HAD (appui-destruction), capable de tirer des missiles air-sol Hellfire.  Le 1er RHC de Phalsbourg sera le premier régiment a en être doté en 2013, date à laquelle il recevra aussi ses premiers Caïman (NH-90).  Un premier a été livré en décembre dernier au Gam-Stat de Valence et quatre autres le seront cette année à l’école du Luc.

 

Qu’en est-il du remplacement des hélicoptères légers ? 

 C’est le programme HIL (Hélicoptère interarmées léger) de quatre tonnes, destiné à remplacer les Gazelle, Dauphin, Fennec… Au combat, nous l’utiliserons pour préparer l’engagement des Tigre, un peu comme le font les Américains avec leurs Kiowa. Ce HIL – qui n’a pas reçu de nom de baptême – pourra également remplir des missions au profit des populations.  C’est également important pour l’entrainement, car l’heure de vol sera trois fois moins couteuse que celle d’un Tigre.

 

Toujours pas de projet d’hélicoptères lourds, type Chinook, dont la France est dépourvue ?

En la matière, nos ambitions sont limitées par les budgets… Il n’y a pas de perspectives d’acquisition en franco-français, mais on peut imaginer des solutions de partage avec nos partenaires européens.

 

Qu’en est-il de la disponibilité de votre parc d’hélicoptères ?

 Elle n’est pas au beau fixe. Elle est maximale (80-90%) au niveau des opérations, mais tout juste suffisante pour permettre l’entraînement en métropole. Disons que les bons jours, nous sommes à 50%.  Il faut reconnaître également que le coût du maintien en condition opérationnelle (MCO) des appareils modernes est sans commune mesure avec ceux d’ancienne génération.

 

Qu’en est-il de l’idée de regrouper les hélicoptères des trois armées au sein d’une même structure ?

Il existe aujourd’hui un commandement interarmées des hélicoptères (CIH) à l’état-major des armées. C’est une structure légère qui se charge notamment de l’harmonisation des procédures, mais ce n’est pas un commandement opérationnel.

C’est différent de ce que font les Britanniques avec leur Joint Helicopter Command, mais le besoin n’est pas le même. Outre-Manche, les hélicoptères de combat sont dans la British Army alors que ceux de manœuvre sont dans la RAF. En France, les deux types d’appareils sont déjà dans l’Alat, qui avec plus de 300 voilures tournantes possède la principale flotte, devant les aviateurs et les marins – environ 80 chacun.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:35

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/947712-1122790.jpg?v=1328860328

photo Armée de Terre

 

10.02.2012 Jean-Dominique Merchet - Secret Défense

 

Le nouvel appareil ne sera pas opérationnel à temps pour être engagé en Afghanistan

Le premier Caïman, le nom du NH-90 dans les armées françaises, a été livré le 22 décembre dernier à la Section
technique de l'armée de terre (Stat) de Valence. Il était temps ! L'hélicoptère européen a effectué son premier vol le 18 décembre 1995, seize ans auparavant... Et, selon le calendrier prévu, le premier module de quatre Caïman projetables sera disponible durant l'été 2014. Trop tard donc pour le théâtre afghan.

Le Caïman, fabriqué par Eurocopter, est en service dans la Marine nationale depuis le début de l'année.

Dans l'armée de terre, le Caïman doit succèder au Puma comme hélicoptère de manoeuvre, c'est-à-dire comme véritable bête de somme. Il y a urgence, car les 90 Puma de l'Alat ont quarante ans de moyenne d'âge...

Pour le ministère de la Défense, l'objectif est d'acquérir 133 Caïman Terre, afin de remplir le contrat opérationnel d'environ 90 hélicoptères déployables. Pour l'instant, seulement 34 ont été commandés et, fin janvier, le ministre de la défense a promis la commande, cette année, d'une nouvelle tranche de 34. Soit un total de 68. Les livraisons s'étaleront jusqu'en 2020, à raison donc d'environ huit par an. Quant aux commandes suivantes (65), elles interviendront plus tard...

Après la STAT, le Centre de formation interarmées (CFIA) du Luc (Var) recevra huit appareils, sur lesquels les pilotes et les mécaniciens seront formés. Les premiers équipages devraient être opérationnels fin 2013, date à laquelle les premiers Caïman arriveront au 1er régiment d'hélicoptères de combat (RHC) de Phalsbourg. C'est ce régiment qui assurera la montée en puissance du premier module projetable à l'été 2014. Après le 1er RHC, le 5ème RHC de Pau recevra des Caimans. A terme, les quatre régiments de l'Alat en seront équipés, y compris le 4ème RHFS (forces spéciales).

Au sein de l'Alat, les régiments sont désormais hétérogènes, au sens où ils sont dotés à la fois d'hélicoptère de combat (Gazelle, Tigre) et de manoeuvre (Puma, Cougar, Caracal et maintenant Caïman). Au sein des régiments, la structure de base est le Bataillon.

Le Caïman est évidemment une machine beaucoup plus sophistiquée que le Puma qu'il remplace. Son autonomie est supérieure (5 heures), soit 1300 kilomètres. Il est prévu qu'il puisse être ravitaillé en vol. Son moteur (MRT 322) lui permet d'opérer dans de meilleures conditions à haute altitude et par temps chaud. Son autoprotection est installée sur les modèles de série (détecteur d'alerte laser, radar, missile) et il peut voler dans des conditions plus dégradées, grâce à son Flir (infrarouge) ou son détecteur d'obstacles. Il peut être armé de deux mitrailleuses de sabord Mag-58, de 7,62 mm pour son autodéfense. Une rampe d'accès à l'arrière permet de débarquer plus rapidement, voire d'embarquer des véhicules légers. Il peut transporter de 12 à 14 combattants équipés. Des critiques ont été formulées sur son train d'atterrisage que certains jugent trop bas : une garde au sol trop faible pourrait poser des problèmes pour des posers "dans la verte". Plus moderne, il rempliera les mêmes missions que le Puma. En cela, son arrivée ne constituera pas la même "révolution" que celle du Tigre par rapport à la Gazelle.

Depuis son arrivée à Valence, le premier Caïman de l'Alat a volé plus d'une trentaine d'heures, ne connaissant qu'une seule panne, reglée dans la journée. Les marins qui l'utilisent depuis quelques mois témoignent également de ses qualités de vol extraordinaires.

Seul point qui pose encore problème : la maintenance très lourde de cet nouvel hélicoptère. Il faut compter 15 heures d'entretien pour 1 heure de vol. Ses utilisateurs espèrent ramener ce chiffre à 10 pour 1.

(Merci de l'aide du LCL Alexis Durand de l'EMAT)
 
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/grande/947712-1122798.jpg?v=1328862182
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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 13:55

Caiman--NH90-TTH----photo-GAMSTAT-P.Gillis.jpg

 

Le Caïman (NH90 TTH) est en expérimentation pour une durée de six mois au GAMSTAT,

suite à quoi il sera intégré au sein de l'ALAT. Crédits : GAMSTAT/P.Gillis

 

09/02/2012 Armée de Terre

 

Actuellement en expérimentation, le Caïman (NH90 TTH) a accueilli à son bord le chef d’état-major de l’armée de Terre lors de sa visite à Valence, le 6 février 2012.

 

Le Caïman, nouvel hélicoptère de manœuvre de l’armée de Terre , a été présenté lundi 6 février 2012 au général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT).

 

Livré le 22 décembre 2011, le CAÏMAN est actuellement, et pour six mois, en cours d’évaluation technico-opérationnelle au groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre (GAM STAT), à Valence. Une fois « approuvé », il sera mis en œuvre par l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) où il reprendra les missions dévolues aux actuels hélicoptères de manœuvre, type Puma et Cougar. « Le remplacement du Puma était devenu indispensable tant l’hélicoptère de manœuvre apporte une plus value à la conduite des opérations terrestres , en opérations extérieures, comme sur le territoire national », a confié le CEMAT lors de sa visite.

 

Doté d’une avionique de dernière génération et de capteurs divers qui lui permettront de s’affranchir de jour comme de nuit et quelles que soient les conditions de vol, des dangers que représentent les obstacles du terrain, le Caïman devrait offrir une grande liberté d’action  au commandement. " Son autonomie accrue lui permettra de considérablement gagner en rayon d’action tandis que sa puissance apportera une plus-value indéniable sur des théâtres d’opérations comme l’Afghanistan où la chaleur et l’altitude affectent les capacités des hélicoptères », a souligné le CEMAT.

 

D’ici 2018, 68 hélicoptères Caïman  seront ainsi livrés à l’armée de Terre, dont 48 pour les 1e  et 5e  régiment d’hélicoptères de combat.

 

le-caiman-et-le-tigre-en-vol-a-valence---photo-GAMSTAT-P-jpg

Crédits : GAMSTAT/P.Gillis

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:30
Le nouvel hélicoptère Caïman séduit le patron de l’armée de Terre (Le Dauphiné)

Le NH90 Caïman a été présenté hier au général Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’Armée de Terre.

Photo DL/Fabrice HÉBRARD

 

07/02/2012 par Thomas ZIMMERMANN - ledauphine.com

 

Le 22 décembre dernier, le NH90 Caïman pointait le bout de ses pales à Chabeuil, au Groupement aéromobilité de la section technique de l’Armée de Terre (Gamstat).

 

Depuis sa livraison en terres drômoises, l’hélicoptère est actuellement en cours d’évaluation technico-opérationnelle.

 

Hier, le nouvel appareil de manœuvre de l’Armée de Terre a été présenté au général d’Armée Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’Armée de Terre (Cemat).

 

Presque un retour aux sources pour Bertrand Ract Madoux, qui a été chef de corps du 1 er régiment de Spahis de Valence de 1995 à 1997 ! Il a d’ailleurs dit sa « joie de retrouver la Drôme où j’ai sévi il y a quelques années. J’en garde un souvenir éblouissant. »

 

Avant de : « Saluer l’extraordinaire carrière de l’hélicoptère Puma qui va prendre une retraite bien méritée », et de mettre en avant : « Les capacités accrues dans différents domaines du Caïman », le patron de l’Armée de Terre a réceptionné le premier NH90 de l’Armée de Terre.

 

Manœuvrabilité, agilité, résistance….

 

Après “l’évaluation drômoise”, le Caïman sera employé au sein de la composante aéromobilité et mis en œuvre par l’Aviation légère de l’Armée de Terre (ALAT). L’appareil reprendra alors les missions dévolues aux hélicoptères de manœuvre type Puma et Cougar.

 

Il assurera ainsi l’héliportage tactique de combattants ou de matériel et de ravitaillement ; les évacuations sanitaires ; le soutien de civils lors d’opérations d’urgence et de crise. Le NH90 sera également engagé lors d’opérations de recherche, de sauvetage et de parachutage.

 

La technologie déployée sur cet hélicoptère de nouvelle génération va permettre une grande liberté d’action au commandement et une permanence “tout temps” sur le terrain. Sa manœuvrabilité, son agilité, sa résistance, sa capacité de pénétration et son autoprotection vont faire de cet hélicoptère un appareil incontournable de l’aérocombat.

 

Précisons enfin que l’objectif de l’état-major de l’Armée de Terre est d’être en mesure de pouvoir projeter un premier module Caïman en début d’année 2014. À ce jour, plus de 500 NH90 ont été commandés dans 14 pays. Une centaine a déjà été vendue.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 16:07
Le 1er hélicoptère Caïman livré à l’armée de Terre

27/12/2011 Armée de Terre

 

Le 1er hélicoptère NH90 Caïman a été livré à l’armée de Terre par la direction générale de l’armement. Il a rejoint le groupement aéromobilité de la section technique de l'armée de Terre.

 

La cérémonie de livraison du 1er NH90 Caïman à l’armée de Terre s’est tenue à Marignane le 22 décembre 2011, sur le site de son fabriquant : Eurocopter. Le général Poëdras, directeur de la section technique de l’armée de Terre (STAT), et le général Pertuisel, commandant l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) étaient présents.

 

Livré par la direction générale de l’armement (DGA), ce 1er Caiman a aussitôt rejoint le groupement aéromobilité de la section technique de l'armée de Terre (GAMSTAT) de Valence, où il débutera son expérimentation technico-opérationnelle.

 

Le NH90 est l’appareil le plus performant de sa catégorie. Il possède une grande manœuvrabilité et une agilité qui lui permettent d’assurer des missions jour et nuit, même dans de très mauvaises conditions météo. La version terrestre réceptionnée le 22 décembre peut emporter jusqu'à 20 combattants, 2500 kg de matériel, ou un véhicule léger.

 

La DGA a commandé 61 Caïman, dont 34 sont destinés au renouvellement des flottes d’hélicoptères de transport tactique (TTH), et 27 au combat naval (version NFH). Une commande de 34 Caïman TTH supplémentaires est prévue en 2012.

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 13:00

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/542098961.jpg

 

22.12.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

L'armée de terre perçoit officiellement, aujourd'hui, son premier Caïman. NH Industries va livrer le premier des hélicoptères 133 commandés ou dont la commande est prévue. L'appareil rejoindra Valence et le GAMSTAT. Le Groupement Aéromobilité de la Section Technique de l'Armée de Terre expérimente les nouveaux matériels et tous les types d'aéronefs.

 

Un second Caïman sera livré dans les prochaines semaines et il sera affecté à l'école de l'ALAT au Luc. Encore plus tard, la première unité à mettre en service l'appareil sera le 1er régiment d'hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg.

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 08:55
L'aéronautique navale française met en service le NH90

Un Caïman Marine - crédits : MARINE NATIONALE

 

09/12/2011 MER et MARINE

 

Il était très attendu. Le voilà officiellement opérationnel. Sur la base de Lanvéoc-Poulmic, les turbines Rolls-Royce du Caïman Marine, appellation française du NH90 dans sa version NFH (Nato Frigate Helicopter) ont vrombi hier. Le nouvel hélicoptère de l'aéronautique navale française salue sa nouvelle piste. Et tous les marins du ciel breton sont au garde-à-vous. Même si le mythique Super-Frelon, qui a officié ici pendant quarante ans est encore dans toutes les têtes, personne ne boude son plaisir, face à ce petit bijou de technologie.


L'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine nationale, passe les différentes flottilles de la base en revue. Il s'apprête aussi à faire reconnaître le commandant d'une nouvelle formation. Le capitaine de frégate Nicolas Couder va en effet prendre le commandement de la « nouvelle » 33F, recréée pour mettre en oeuvre les premiers Caïman Marine. Le jeune commandant est un passionné des essais en vol. Depuis juillet 2008, il prépare l'arrivée de l'appareil en travaillant au centre d'essais en vol de la Direction Générale de l'Armement (DGA) à Istres. Il va désormais pouvoir mettre en oeuvre les premiers hélicoptères sur leur nouveau terrain de jeu et remplir les missions dévolues à la 33F : le secours maritime et le contre-terrorisme.


L'amiral Rogel a fait reconnaître le nouveau pacha de la 33F (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)


Remise du fanion de la 33F (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)


Lors de la cérémonie (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)

Ce seront les premières missions du Caïman Marine avant qu'il ne passe, au second semestre 2012, au standard 2, une évolution qui lui confèrera sa pleine capacité d'hélicoptère de combat, capable de mener des missions de lutte antinavire et anti-sous-marine. Les Caïman, qui vont progressivement succéder aux Lynx, rejoindront alors les bâtiments de la Marine, prioritairement les frégates mais également le porte-avions Charles de Gaulle ainsi que les bâtiments de projection et de commandement, où ils pourront côtoyer leurs cousins de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT). À l'issue du programme, en 2021, 27 appareils seront en parc, dont 21 en ligne, répartis en deux flottilles. La 33F, à Lanvéoc, aura 9 machines, dont une qui devrait être détachée à Cherbourg, et à Hyères, dans le Var, la future 31F alignera 12 appareils. Le solde, soit 6 machines, sera constitué des hélicoptères en maintenance ou utilisés pour les missions de formation. Actuellement, 5 Caïman Marine ont été livrés, un sixième devant arriver fin décembre. Ensuite, le rythme de livraison devrait être de 3 l'an prochain, puis 2 par an ensuite.


Lors de la cérémonie (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)

Une nécessaire polyvalence

« Nous sommes heureux et fiers de recevoir ce nouvel appareil, une machine polyvalente qui va pouvoir remplir les nombreuses missions confiées à la marine, du service public aux missions de combat ou de lutte contre le terrorisme. Il nous fallait une unité lourde, parce que, comme nous l'a montré l'actualité récente, l'engagement en mer se durcit. L'opération Harmattan en Libye l'a bien montré. Mais, dans un autre registre, pour les opérations de narcotrafic, il faut désormais déployer de gros moyens : frégate, commandos marine, hélicoptère. Il n'y a pas de mission simple en mer. Il faut des moyens adaptés. Le Caïman répond à tous ces besoins. Et, dans un environnement budgétaire contraint, sa polyvalence est bienvenue. Cette polyvalence est d'ailleurs tout à fait dans l'esprit des unités neuves que nous construisons, la frégate multi-missions en est un autre excellent exemple ». L'amiral Rogel est satisfait. L'inspecteur général de l'armement Bruno Sainjon aussi : « C'est un très bel hélicoptère, qui remporte un très beau succès tant pour les commandes parmi les six nations du programme (France, Italie, Allemagne, Pays-Bas, France, Portugal, Belgique, ndlr) qu'à l'export. Plus de 500 hélicoptères ont été commandés ». Mais, il tient quand même, en cette occasion solennelle, à rappeler à Eurocopter, constructeur de l'appareil, qu' « il gagnerait à améliorer les délais de livraison et à devenir plus proactif dans le domaine de la motorisation ainsi que de la formation ». Ainsi, on n'a pas manqué de rappeler, hier, que le NH90 devait initialement être livré en 2005 à la marine et que d'importantes pénalités de retard sont actuellement versées.

La version « terrestre » bientôt opérationnelle

Des retards que n'espèrent pas connaître les « terriens ». Le général Pertuisel, commandant de l'ALAT, attend avec impatience son premier hélicoptère en version TTH (Tactical Transport Helicopter), la version terrestre du NH90 qu'il devrait toucher dans quelques jours et qui sera affectée au groupement aéromobile de Valence. « Une collaboration exemplaire a uni la Marine nationale et l'armée de Terre sur ce programme », salue-t-il, rejoint par l'amiral Rogel. L'armée de Terre devrait recevoir un total de 133 Caïman. « L'ensemble du programme de ces hélicoptères, Marine nationale et armée de Terre, coûte environ 8 milliards d'euros », précise un des responsables de la DGA.


Les Caïman avec les commandos marine (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)


A bord d'un Cäïman Marine (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)


A bord d'un Cäïman Marine (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)


A bord d'un Cäïman Marine (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)


A bord d'un Cäïman Marine (© : MARINE NATIONALE)


A bord d'un Cäïman Marine (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)


A bord d'un Cäïman Marine (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)

Un moyen d'action de l'État en mer

Devant le parvis de l'Ecole navale, le Caïman Marine fait son show. L'appareil de 11 tonnes est puissant, ses deux turbines peuvent développer 2343 chevaux au régime maximum. Il peut aller plus loin que son prédécesseur, le Super Frelon, avec plus de 400 milles nautiques franchissables, à une vitesse de croisière de 150 noeuds. Il dispose d'une autonomie de 3H30 et peut transporter 14 passagers. Dans le cockpit, deux personnes, le pilote et le « taco » (coordinateur tactique), également assistant-pilote. A l'arrière, un « senso » (opérateur multi-senseurs/treuilliste), auquel s'ajoute, pour les missions de service public, un plongeur et une équipe médicale.


Malgré un ciel gris et la présence du crachin breton, le public est sorti pour voir le Caïman en action. Une arrivée à toute vitesse, des grands virages et puis au milieu de la rade une balise de détresse. Un homme à la mer, l'hélicoptère se positionne en stationnaire, le treuil est déployé, le filin déroulé, le naufragé est remonté. Même démonstration avec un brancard au départ d'un navire. L'hélicoptère a une capacité d'emport de charge extérieure de 4 tonnes.
Après ces manoeuvres, une autre démonstration suit. Il s'agit, cette fois, des très attendus hommes en noir, qui ont pris place à bord de deux hélicoptères, dotés de cordes lisses. En quelques minutes, une dizaine de commandos marine sont, ainsi, « hélicordés » à bord de leurs embarcations rapides, les fameux ETRACO.


C'est dans ces missions de type Action de l'Etat en Mer, notamment le sauvetage hauturier, que le Caïman va faire ses armes. D'abord aux côtés des deux EC225 de la 32F basés à Lanvéoc-Poulmic, Des appareils acquis pour effectuer la jonction entre le retrait du service des dernier Super Frelon, au printemps 2010, et la mise en service opérationnelle du Caïman, prononcée hier. Malgré l'arrivée du nouvel hélicoptère, les EC225 resteront dans la marine « aussi longtemps que nous aurons besoin d'eux », précise l'amiral Rogel.


EC225 (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)

Le futur hélicoptère de combat

Commandes de vol électriques, centrales gyrolaser, le cockpit du Caïman est à la pointe de l'aéromaritime. Le standard 2 va voir la mise en place de nouvelles capacités. La lutte anti sous-marine d'abord avec la possibilité d'embarquer deux torpilles MU90 et un sonar Flash, de mettre en oeuvre des bouées acoustiques ainsi qu'un système d'analyse spectrale. La lutte antinavire ensuite, avec le futur missile antinavire léger (ANL), une arme automatique de sabord, ou encore un radar panoramique longue portée. Test grandeur nature dans un an, à bord des frégates. Le Caïman Marine pourra, alors, donner toute la mesure de ses capacités et de sa puissance, notamment en matière de lutte ASM, un domaine où il complètera avantageusement les moyens existants, notamment ceux fournis par les flottilles d'avions de patrouille maritime Atlantique 2.


Caïman Marine (© : EUROCOPTER)

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 18:25
Mise en service opérationnel du nouvel hélicoptère Caïman Marine

photo Marine Nationale

 

08/12/2011 Marine Nationale

 

Le 8 décembre 2011, sur la Base d’aéronautique navale de Lanvéoc Poulmic, la mise en service opérationnel de l’hélicoptère Caïman Marine (NH90) a été prononcée. Ce nouvel hélicoptère est désormais en service. Particulièrement innovant, il est à l’origine d’une mutation profonde de la composante aérienne de la Marine nationale .

 

Cet hélicoptère, dont le programme a été lancé dans les années 90 (NH 90) est un hélicoptère biturbine européen de transport militaire de la classe des 10 tonnes. Le programme regroupe 6 nations: Allemagne, Belgique, France Italie, Pays-Bas et Portugal. Il est géré côté étatique par une agence OTAN (NAto HElicopter Management Agency, ou NAHEMA) et côté industriel par la société NH-Industries (NHI), regroupant 4 industriels (Agusta-Westland pour l’Italie, EADS/Eurocopter pour la France, EADS/Eurocopter Deutschland pour l’Allemagne, Fokker-Stork pour les Pays-Bas). Chaque industriel assure l’étude et la fabrication d’une partie de l’appareil.

 

Il se décline en deux versions :

 

 -   version terrestre : le NH 90 TTH (Tactical Transport Helicopter), pour la France destiné à l’Aviation légère de l’armée de Terre (Alat)

 -   version navale : le NH 90 NFH (Naval Frigate Helicopter)

 

La Marine nationale devrait être dotée de 27 Caïman d’ici à 2020. Actuellement, 5 ont été livrés au standard 1. 13 d’entre eux seront dotés en plus d’une rampe de chargement arrière. Pourvus de tous les équipements nécessaires à un hélicoptère de combat embarqué, les 27 pourront accueillir un kit de lutte anti-sous-marine, commandé en 14 exemplaires.

 

Ils seront basés à la BAN d’Hyères, à la BAN de Lanvéoc, dont un détaché à Cherbourg. L’hélicoptère de combat embarqué le sera de façon permanente sur les frégates de défense aérienne (FDA Forbin  et Chevalier Paul ) et sur les frégates multimissions (FREMM). On retrouvera également le Caïman  occasionnellement sur le porte-avions, sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC) ou sur les transports de chalands de débarquement (TCD).

 

Le nom «Caïman» a été choisi en concertation avec l’Armée de Terre. Il évoque le milieu amphibie dans lequel le Caïman  évolue, ainsi que les qualités attendues: aptitude à se fondre dans l’environnement, à observer et à libérer une énergie importante au moment voulu pour apporter l’effet militaire souhaité.

 

Les grandes dates du programme

 

- Fin 1990 : les gouvernements français et allemands s’engagent dans le développement d’un hélicoptère naval (NFH) et terrestre (TTH) en signant un Mémorandum of Understanding.

 

- 12 mai 2006 : 1er vol du premier NFH français,

 

- Mai 2010 : livraison du premier Caïman  à la Marine,

 

- Octobre 2011 : Livraison du cinquième Caïman  à la Marine,

 

- Décembre 2011 : Mise en service opérationnel et renaissance de la flottille 33 F

 

- 2ème semestre 2012 : Embarquement sur frégates.

 

 

Les missions du Caïman Marine

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/282001light/1475960-1-fre-FR/282001light.jpg

 

Les missions conduites par le Caïman  et son équipage sont de trois ordres: le combat naval (lutte contre les menaces de surface, maîtrise de l’espace sous-marin et lutte contre les sous-marins), les missions liées à l’action de l’État en mer (recherche et secours, évacuations sanitaires, contre-terrorisme maritime) et les missions de soutien : recherche et secours en mer, évacuations sanitaires, logistique navale.

 

Il est destiné à remplacer le Super Frelon  dans les missions de sauvetage et de contre-terrorisme maritime, ainsi qu’à terme le Lynx  dans les missions de lutte anti-navire et anti-sous-marin.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/2011mlvc306_01_296/1475955-1-fre-FR/2011mlvc306_01_296.jpg

 

Les caractéristiques techniques :

 

Le Caïman Marine  présente de nombreuses innovations technologiques dans l’emploi de matériaux composites au niveau de la structure et l’intégration de systèmes modulaires utilisant la technologie numérique. Premier hélicoptère de série doté de commandes de vol électriques, il possède une grande manœuvrabilité qui lui permet d’assurer des missions de jour comme de nuit même dans de très mauvaises conditions météo. Il répond aux spécificités de l’embarquement à la mer, pour une mise en œuvre par mer forte.

 

    Longueur HT (rotor tournant) : 19,56m ; longueur du fuselage : 16,09m

    Largeur du fuselage avec sponson (flotteurs) : 3,63m

    Hauteur jusqu’au rotor principale : 4,20m

    Dimension de la cabine : longueur 4,8m ; largeur 2m ; hauteur 1,58m.

    Diamètre rotor : 16,3m

    Masse à vide : 8 000 kg avec kit ASM ; masse maximale au décollage : 11 000 kg.

    Motorisation : moteurs RTM 322 (2500cv) réalisé par Turboméca

    Vitesses : de croisière 260 km/h ; maximale 295 km/h.

    Autonomie : 4 heures, plus 30 minutes de réserve

    Distance maximum franchissable : 950 km

    Le fuselage en composites est résistant au crash

    La carlingue permet l’installation de 14 sièges de troupe (NFH), ou l’installation de 12 civières.

    Treuil de sauvetage

    Emport de charge extérieure (3 000 kg)

    Flottabilité de secours

    Système tactique de gestion de mission

    Système intégré de navigation et de radionavigation

    Système intégré de gestion des communications avec cryptophonie

    Repliage automatique des pales

    Rampe d’accès arrière (pour 13 des NFH)

 

Armement :

 

    Torpilles MU90 (DCNS, Thalès et WASS), conçue pour les sous-marins naviguant à grande profondeur

    Missiles air/mer (ANL pour anti-navire léger, MSO prévue 2021)

    Mitrailleuse de portière et fusil tireur d’élite

 

En configuration classique, il dispose d’un équipage de trois personnes : Le pilote et le coordonnateur tactique (TACCO) à l’avant. L’opérateur multi-senseurs (SENSO) à l’arrière.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 07:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/38485.jpg

 

NH90 en version TTH

crédits : NH INDUSTRIES

 

09/11/2011 MER et MARINE

 

Le programme NH90 vient de franchir une étape majeure avec l'obtention de la déclaration de conformité de la configuration opérationnelle finale (FOC) de l'hélicoptère dans sa version de transport tactique (TTH). Point final du développement du NH90 TTH, cette déclaration de conformité permet à Eurocopter de procéder avant la fin de l'année aux premières livraisons de l'appareil dans sa configuration entièrement opérationnelle. « Cette étape marque la réalisation la plus importante de la vie du programme NH90. Cet appareil, le plus moderne de sa catégorie et le plus important programme d'hélicoptère militaire jamais lancé en Europe, offre désormais l'ensemble de ses capacités opérationnelles aux forces armées. La finalisation du processus de conformité confirme que cet hélicoptère multi-rôles répond aux spécifications et aux exigences opérationnelles de ses clients fondateurs », se félicite Lutz Bertling, président d'Eurocopter, l'une des sociétés membre du consortium NH Industries, portant le programme.


La déclaration de conformité a été délivrée par l'agence de gestion de l'hélicoptère OTAN (NAHEMA), chargée de gérer l'acquisition du NH90 pour le compte des pays participants au programme. Grâce au feu vert délivré par la NAHEMA, le premier NH90 TTH en configuration opérationnelle finale va être livré à l'armée française. Les forces italiennes, belges et allemandes prendront livraison de leurs premiers appareils à partir de 2012.


NH90 TTH (© : NH INDUSTRIES)

Au sein de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT), le NH90, baptisé Caïman en France, pourra remplir des missions de logistique et transport utilitaire, recherche et sauvetage au combat (RESCO), évacuation sanitaire, guerre électronique, opérations spéciales et lutte anti-terrorisme. En dehors de des opérations menées depuis des bases terrestres, il pourra également être déployé sur des unités de la Marine nationale, comme les bâtiments de projection et de commandement, spécialement conçus pour accueillir les nouvelles machines de l'armée de Terre (Tigre, Caïman). On rappellera que l'aéronautique navale va disposer d'une version dérivée, le Caïman Marine (ou NH90 NFH pour Nato Frigate Helicopter). En tout, 27 hélicoptères de ce type sont prévus pour remplacer les Super Frelon et Lynx, notamment pour les missions de transport, de lutte anti-sous-marine et de lutte antinavire. La mise en service opérationnelle du Caïman Marine doit être prononcée le mois prochain (on parle du 8 décembre) et interviendra en même temps que la réactivation à Lanvéoc-Poulmic de la flottille 31F, première à être dotée de cette nouvelle machine.


Caïman Marine sur le BPC Tonnerre (© : MARINE NATIONALE)

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