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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 07:35
FANC : Exercice Volontaires 2015

 

30/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 14 au 18 septembre 2015, les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC)  ont réalisé un exercice interarmées dans la région de la Tontouta et dans le Grand- Sud. Cet entraînement, regroupant plus de 250 militaires dont une majorité était issue du Régiment d’infanterie de Marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC), avait pour but d’entretenir leur capacité opérationnelle dans le cadre des missions réalisées sur les différents théâtres d’opérations de la région.

 

Cet exercice a engagé un panel important et représentatif des moyens dont disposent les FANC pour réaliser des déploiements de forces coordonnés depuis la mer et les airs.  Ainsi, avions de transport tactique (CASA CN 235) et hélicoptères de manœuvre (Puma) de l’armée de l’Air mais aussi avions de surveillance (Gardian de la 25F) et bâtiments de la Marine nationale (barges de débarquement) ont été engagés dans les manœuvres amphibies et aéroportées permettant le déploiement de troupes du RIMaP-NC au sol. Actions commandos, appuis d’artillerie, interventions du génie, sauts en parachute, héliportages, et débarquements ont rythmé les missions des unités d’infanterie durant cette semaine. Une fois à terre les militaires ont ainsi manœuvré pendant cinq jours dans les plaines de la Tontouta, dans le décor aride du Grand-Sud et notamment dans le village de Prony.

 

Suite de l’article

 

 

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:35
Plageage des forces françaises au moyen d’un LCH australien en baie de Druelu sur l’île de Lifou - photo DCSCA

Plageage des forces françaises au moyen d’un LCH australien en baie de Druelu sur l’île de Lifou - photo DCSCA

 

30/06/2015 DCSCA

 

Du 25 août au 5 septembre 2014, les forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC) ont conduit l’exercice Croix du Sud, un entraînement « grandeur nature », aussi proche que possible de la réalité.Il s’agissait ici d’une opération humanitaire et d’évacuation de ressortissants.

 

Organisé tous les deux ans, interarmées et multinational, l’exercice Croix du Sud se déroulait dans la province des îles de Lifou et Tiga, à l’aéroport de La Tontouta et dans la région plus montagneuse de La Foa. Cet exercice majeur pour  l’entraînement des FANC et de ses partenaires de la région regroupait 1 500 militaires, 7 bâtiments, 9 aéronefs et d’importants moyens logistiques en provenance de 9 nations.

 

Associée dès la fi n 2013 à chaque étape du cycle préparatoire, la DICOM/GSBdD de Nouvelle-Calédonie a été totalement intégrée au dispositif logistique et militaire déployé lors des phases initiales et lors de la FTX*, dans un rôle proche de celui d’un bataillon logistique (mise en place d’une base de soutien avancée sur la BA 186).

 

Le 31 août à l’aube, une opération aéroportée sur l’aérodrome de Lifou et une opération amphibie sur la plage de Druelu, permettaient à la force de prendre pied sur l’île. Une dizaine de rotations d’avions CASA CN 235 français et Hercule C-130 canadiens assuraient ensuite la mise en place de la logistique, du module EVAC INFO armé par le GS et du reste du personnel. Dès midi, les troupes apportaient les premiers soutiens à la population en détresse et, au soir, le module EVAC INFO et la base logistique avancée étaient opérationnels. Simultanément, le GSBdD et la Croix-Rouge débutaient la mise en place de la portion centrale du CENTREVAC sur l’aéroport de La Tontouta.

 

Tout était donc prêt pour répondre rapidement à un ordre d’évacuation de ressortissants de Lifou vers La Tontouta. Compte tenu de la dégradation de la situation humanitaire et sécuritaire, cet ordre fut donné dès le 1er septembre à midi. Les 2 et 3 septembre, un peu moins de 250 ressortissants étaient évacués de Lifou vers La Tontouta.

 

Les moyens logistiques du soutien du combattant ont, à cette occasion, été déconditionnés, vérifi és et mis à disposition des participants. 700 lits de camp installés, 6 500 rations de combat et 27 000 bouteilles d’eau délivrées et les moyens mobiles du module 150 déployés en soutien du RIMAP NC.

 

Avec 130 personnels directement impliqués dans le soutien opérationnel des forces, la prise en charge de la chaîne d’évacuation des réfugiés et son intégration dans la chaîne de contrôle tactique de l’exercice, le groupement de soutien de Nouvelle-Calédonie a travaillé et conforté son dimensionnement et son savoir-faire opérationnels. Croix du Sud est l’exercice de référence régional en termes de projection de forces et de conduite simultanée de deux types d’opérations, militaire (RESEVAC) et humanitaire. L’édition 2014 fut un succès.

 

* FTX : Field Training Exercise (exercice terrain).

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:35
photo J. Bellenand - Marine Nationale

photo J. Bellenand - Marine Nationale

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 5 mai 2015, le vice-amiral d’escadre Griggs, Vice Chief of the Defence Force de l’Australie, est venu à la rencontre des forces françaises déployées dans le Pacifique, en Nouvelle-Calédonie d’abord, puis à Tahiti.

 

L’amiral Griggs a dans un premier temps effectué une visite aux forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), au cours de laquelle il a rencontré le général de Revel, le commandant supérieur (COMSUP FANC).

 

Au cours d’entretiens et de présentations des moyens et missions des FANC, le VAE Griggs a pu mesurer la bonne interopérabilité franco-australienne, notamment au travers du passage en revue de notre coopération dans le domaine de la surveillance maritime (SURMAR) et du secours d’urgence aux populations. A ce titre, l’amiral Griggs et les FANC ont pu revenir sur les nombreux exercices multilatéraux auxquels les forces françaises et australiennes participent régulièrement, comme Tui Moana, Kuru-KuruetTautaï dans le domaine SURMAR, ou encore l’exercice Croix du Sud 1,dans le domaine du secours d’urgence. L’amiral Griggs a notamment insisté sur la dernière édition de cet exercice, dont il a souligné l’excellente coopération opérationnelle mise en œuvre par nos forces.

 

L’amiral Griggs s’est ensuite rendu auprès des forces armées en Polynésie française (FAPF), à l’invitation du Contre-amiral Morio de l’Isle, le commandant supérieur. Il s’agissait de la première visite d’une autorité militaire australienne de haut rang aux FAPF, deuxième force prépositionnée française sur le théâtre « Pacifique » avec les FANC.

 

A l’occasion de cette visite, le vice-amiral Griggs s’est entretenu avec monsieur Beffre, haut-commissaire en Polynésie française, et monsieur Fritch, président de la Polynésie française, avant de rencontrer les ministres présents.

 

Au cours de ces entretiens, la problématique de la surveillance maritime dans le Pacifique Sud a longuement été abordée, tout comme les risques sécuritaires liés aux trafics illicites, dont le narcotrafic. L’amiral Griggs et ses partenaires français se sont accordés sur la nécessité de renforcer la coopération franco-australienne pour agir plus efficacement contre cette menace en encourageant, notamment, la mutualisation des moyens disponibles dans cette zone.

 

Le vice-amiral Griggs a également visité le dock en zone de réparation navale, et la société Sabena du centre industriel du Pacifique, responsable de l’entretien des aéronefs des forces armées, y compris ceux stationnés en Nouvelle-Calédonie. Ces deux entités illustrent ainsi la capacité des FAPF à être autonomes en matière de maintenance des matériels.

 

Une visite du régiment du service militaire adapté (RSMA) et un vol de nuit à bord d’un Casa ont également été réalisés. Ce vol a permis de démontrer la maîtrise de nos forces dans l’exécution de posés nocturnes sur des pistes d’atolls non éclairées.

 

Dans le cadre de leurs missions les FANC et les FAPF participent aux activités de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentes sur le théâtre Pacifique. A ce titre, elles mettent en œuvre la coopération franco-australienne qui est encadrée par plusieurs accords multilatéraux : FRANZ (France, Australie et Nouvelle-Zélande) pour le secours aux populations insulaires victimes de catastrophes naturelles, et QUAD (France, Australie, Nouvelle-Zélande et Etats-Unis) pour les questions sécuritaires. Les relations privilégiées entre la France et l’Australie existent depuis longtemps et se matérialisent par des échanges et des exercices réguliers.

 

1  Organisé tous les deux ans tour à tour par les FANC et les forces armées en Polynésie française (FAPF), Croix du Sud est l’exercice interarmées et interallié de référence régionale en termes de projection de force et de conduite simultanée de deux types d’opération, militaire (RESEVAC) et humanitaire.

Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:35
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

11/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 1er mai 2015, le général de Revel, commandant supérieur des forces armées en Nouvelle-Calédonie (COMSUP FANC), a participé à la réunion des ministres de la Défense du Pacifique Sud (South Pacific Defence Ministers’ Meeting, SPDMM), en marge de laquelle les chefs d’État-major des Armées (CEMA) de la région ou leurs représentants se sont rencontrés.

 

Le COMSUP FANC a représenté le CEMA au sein d’une délégation française menée par monsieur Philippe Errera, directeur général des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) représentant du ministre de la Défense, et composée de monsieur Pascal Maubert (ambassadeur de France en Papouasie Nouvelle Guinée), de monsieur Nicolas Regaud, conseiller du DGRIS, ainsi que de trois personnels de l’État-major interarmées (EMIA) des FANC.

 

Le SPDMM vise notamment à coordonner les efforts militaires dans des domaines susceptibles de bénéficier à l’ensemble des pays insulaires, comme la sécurité maritime, l’assistance humanitaire et le secours aux populations (HADR), l’entraînement aux opérations et le développement des capacités.

 

Cette deuxième édition du South Pacific Defence Ministers’ Meeting s’est déroulée à Port Moresby, en Papouasie-Nouvelle Guinée, en présence des plus hautes autorités de défense australiennes, néo-zélandaises, tongiennes, françaises et chiliennes. L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur la coopération régionale et d’étudier des pistes pour l’approfondir. A l’issue de cette rencontre, le dispositif Povai Endeavour, proposé en 2013 lors du premier SPDMM afin d’optimiser la coordination des entraînements communs a été formellement adopté compte tenu de l’excellent retour d’expérience dont il a fait l’objet.

 

Dans Povai Endeavour, l’exercice Croix du Sud, organisé tous les deux ans par les FANC, est retenu comme l’activité majeure de préparation aux interventions HADR. Les autres principaux rendez-vous opérationnels dans la région sont l’exercice biennal néo-zélandais Southern Katipo pour les opérations de stabilisation, et l’opération annuelle de police des pêches Kurukuru pour la sécurité maritime, auxquels les FANC participent également.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 20 au 24 avril 2015, la France a accueilli à Nouméa la quatrième session du Maritime Security in the Pacific Workshop, dans le cadre de la présidence du Quadrilateral Defence Coordination Group (QUAD).

 

Ce séminaire annuel, qui s’était tenu lors de ses précédentes éditions à Honolulu, Sydney, puis Auckland, a rassemblé 37 personnes issues de 12 nations différentes. Il est soutenu financièrement par les Etats-Unis et l'Australie à travers deux instituts juridiques de défense et de sécurité, respectivement le Defense Institute of International Legal Studies (DIILS) et l’Asia Pacific Center for Military Law (ACPML).

 

Organisé sous forme de conférences et de groupes de travail, ce séminaire a permis d’aborder de nombreux sujets principalement axés sur le droit de la mer et la lutte contre la pêche et les trafics  illégaux.

 

L’objectif était d’assurer une meilleure prise en compte des risques et des menaces en mer, en termes d'organisation, de réglementation et de pratique, ainsi qu'une meilleure maîtrise de l’espace maritime. Véritable plateforme d’échange et d’harmonisation pour les juristes de l’ensemble du Pacifique, ce séminaire aura permis d’apporter aux différents décideurs -plusieurs ministres de la justice étaient présents- des outils d’amélioration de la protection de leurs zones maritimes. Il leur aura également permis de découvrir le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (le CPS), et en particulier ses missions et les moyens mis en œuvre par la France autour de la Nouvelle-Calédonie.

 

Créé en 1992, le Quadrilateral Defence Coordination Group (QUAD) vise à offrir un espace de  concertation aux  Etats insulaires du Pacifique dans le domaine de la coopération de défense. Conçu comme un forum de discussion, il réunit régulièrement l’Australie, les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande et la France pour traiter des problématiques afférentes à la sécurité et à l’organisation des zones économiques exclusives (ZEE) du Pacifique.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:35
Entretien avec l'amiral Vichot – Le Pacifique français au premier tiers du XXIe siècle

Communauté du Pacifique Sud - Credits GOPS

 

14 mars 2015 par Le Fauteuil de Colbert

 

Le Pacifique français est un joyau de l'Archipel France. Seules terres européennes dans cet océan, si l’on excepte la minuscule ile britannique de Pitcairn, il regroupe 23 300 km² de terres émergées pour 6,9 millions de km² de Zones Economiques Exclusives (Z.E.E.) soit plus de la moitié du domaine maritime français. Avec plus de 500 000 citoyens français sur un sol français et 120 000 citoyens enregistrés auprès des consulats français des nations du Sud-Est asiatique, cette région rassemble plus de nationaux que l'Afrique et bénéficie d'une francophonie, elle-aussi, dynamique. Comment expliquer le peu d'intérêt porté à cet espace d'avenir ?

 

Amiral Jean-Louis Vichot* : La première raison est sans aucun doute l’ignorance. La France des antipodes est très peu connue des métropolitains. Pays d’outremer, la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie ont très rarement les honneurs de la télévision métropolitaine, ne serait-ce que pour évoquer le temps qu’il y fait! Les départements d’outremer sont souvent mieux servis. Ce sont des pays qui font rêver mais que bien peu de nos compatriotes savent placer sur une carte. Et pourtant ces iles sont des atouts précieux pour la France. Des atouts précieux au niveau diplomatique, culturel et économique. La France est ainsi, grâce aux plus de 500 000 français qui vivent dans le Pacifique sur un territoire français, la seule nation européenne du Pacifique. Cette population conséquente, la surface des territoires et des eaux sous souveraineté nationale, les richesses halieutiques et minières actuelles et en devenir font de la France un Etat qui compte en Océanie. Associant souvent les représentants de Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et de Wallis et Futuna à leurs travaux, les ambassades du Pacifique Sud dont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les Samoa ou le Chili ont su étendre l’influence française dans cette partie du monde en particulier depuis la fin des essais nucléaires. La France est un facteur de stabilité important du Pacifique Sud qui contribue à protéger les ressources locales et l’environnement contre toutes les activités prédatrices.  Ces territoires constituent aussi des points d’appui qui permettent aux moyens navals, réduits mais toujours présents, de montrer le pavillon dans cet Océan Pacifique, océan du XXIème siècle. D’un point de vue économique, ces territoires ont des situations différentes, tous profitent d’activités touristiques, mais en Nouvelle-Calédonie, la principale richesse demeure le nickel tandis qu’en Polynésie et à Wallis et Futuna, les richesses minières des fonds marins sont encore en cours d’exploration, même si la situation est plus avancée à Wallis et Futuna. La pêche et la culture des perles sont des activités importantes en Polynésie mais elles souffrent de l’éloignement des  lieux de vente qui ne peut être compensé que par un constante recherche de qualité.

 

Suite de l’entretien

 

 

Entretien avec l'amiral Vichot – Le Pacifique français au premier tiers du XXIe siècle

* L'amiral Jean-Louis Vichot est né le 27 mars 1955 à Paris. Après une classe préparatoire dans la capitale, il intègre la promotion 1974 de l'Ecole navale. A l'issue de la campagne d'application à la mer qui lui permet de découvrir le Pacifique pour la première fois, il est affecté en 1977 sur le patrouilleur Canopus au Sénégal puis aux Antilles. En 1979, Jean-Louis Vichot retrouve la métropole dans les forces sous-marines à bord des sous-marins classiques La Praya et Argonaute. Il commande en 1980 le dragueur côtier Eglantine puis retourne aux forces sous-marines 9sous-marins Béveziers, Flore, Doris, Saphir, Rubis). En 1989, il commande l'équipage Rouge du SNA (Sous-marin Nucléaire d'Attaque) Rubis puis l'équipage Bleu du SNA Casabianca. Après quelques affectations à Paris et sur le SNLE Le Tonnant, il commande de 1999 à 2001 l'équipage Bleu du SNLE (Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engins) Le Téméraire. En 2008, après un séjour à Naples, il devient le commandant supérieur des forces armées en Polynésie, il dirige en 2010 le Centre d'Etudes Stratégiques de la Marine (C.E.S.M.) et achève en décembre 2012 sa carrière de marin d'active en tant que chargé des relations internationales auprès du CEMM.

 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:35
Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu

 

16/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Suite aux conséquences dramatiques causées au Vanuatu par le cyclone « PAM », les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), en liaison avec le haut-commissariat de la République, la sécurité civile en Nouvelle-Calédonie et l’antenne locale de la Croix-Rouge, ont déployé dès le 15 mars 2015, une équipe de liaison pluridisciplinaire et du matériel à Port-Vila. Du fret humanitaire a également été dépêché par les armées dans la nuit du 15 au 16 mars.

 

Un avion de transport CASA de la base aérienne 186 (BA 186) « Paul Klein » a effectué un aller-retour sur Port Vila, permettant dès 16h30, la mise en place une équipe d’évaluation de six personnes composée de quatre militaires des FANC (l’attaché de défense non résident au Vanuatu, un conseiller Génie Infrastructure, un transmetteur et un électricien), d’un membre de la sécurité civile en Nouvelle-Calédonie et d’un membre de la Croix-Rouge. Etaient également à bord du CASA un véhicule léger tout-terrain P4 ainsi qu’un groupe électrogène et des moyens de transmissions.

 

Cette première mission, qui s’inscrit dans le cadre des accords FRANZ [1], avait pour but de renforcer l’équipe de l’ambassade de France de manière à lui permettre d’établir prioritairement un pont de communication depuis le Vanuatu compte-tenu des dysfonctionnements des réseaux, d’effectuer une reconnaissance des zones touchées et de définir les priorités concernant les besoins de la population sinistrée en lien avec les autorités locales.

 

Une deuxième mission a ensuite été réalisée, toujours par avion CASA de l’armée de l’Air, et a permis l’envoi de fret humanitaire pour venir en aide à la population sinistrée.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique » avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projections associés. Avec les forces armées en Polynésie Françaises (FAPF), dispositif interarmées à dominance maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

 

[1]L’accord FRANZ a été signé le 22 décembre 1992 et engage ses signataires (France, Australie et Nouvelle-Zélande) à échanger leurs informations afin d’assurer le meilleur usage de leurs ressources pour les opérations de secours à la suite de cyclones et autres désastres naturels dans la région.

Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au VanuatuNouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu
Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu
Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au VanuatuNouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 19:55
Le tour du monde de l’A400M Atlas

 

10/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 février, un A400M Atlas  décollait de la base aérienne 123 d’Orléans pour son premier tour du monde. Au cours de cette mission, l’armée de l’air aura mené des évaluations en vue d’en optimiser l’emploi, d’assurer des transports de fret pour nos forces, et de présenter son nouvel avion de transport, notamment en Australie lors du Salon aéronautique d’Avalon.  

 

Programmé sur quelques 75 heures de vol et une dizaine d’escales seulement, ce vol est avant tout un test significatif pour l’appareil et la communauté A400M. Il représente en effet la plus longue mission jamais réalisée sur Atlas depuis son entrée en service en août 2013 et concrétise l’entrée dans une nouvelle dimension du transport aérien militaire français.

 

Une Armée de l’Air modernisée, avec l’arrivée de l’A400M dans les forces, constitue l’un des points-clés de son programme « Unis pour faire face ». Avion tactique à allonge stratégique, il apporte de nouvelles capacités qui se traduisent notamment par la possibilité de transporter des matériels nouveaux comme le VBCI ou les modules MAMBA. Ce long périple à travers le monde s’inscrit dans le cadre des tests en conditions réelles visant à optimiser son emploi. D’un point de vue technique, l’importante capacité d’emport de l’Atlas, couplée à son très long rayon d’action, permettent aujourd’hui aux équipages de réaliser des missions d’une durée et d’une ampleur jusque-là inédites.

 

C’est ainsi que l’appareil a embarqué 5,5 tonnes de fret à destination de sa première escale aux Emirats Arabes Unis, au profit des forces françaises. Entre les Philippines et Nouméa, poursuivant sa mission, il a déchargé trois tonnes de matériel au profit des forces françaises de Nouvelle Calédonie (FFNC).

 

Lors de son escale à Kuala Lumpur, il a ainsi suscité l’intérêt des Malaisiens, qui recevront leur premier appareil prochainement. Puis, il s’est rendu au salon d’Avalon, la plus importante rencontre aéronautique organisée dans l’hémisphère Sud.

 

L’équipage a aussi évalué les conditions de mise en œuvre d’escales aériennes militaires outre-mer et mené une étude avec le service de santé des armées (SSA) afin de mesurer l’état de fatigue et le niveau de vigilance du personnel navigant sur ces vols longue durée.

 

Il est rentré à Orléans le 06 mars, après 3 jours 2 heures et 20 minutes de vol et 11 étapes. Nul doute que l’armée de l’air saura tirer tous les enseignements de cette mission inédite qui aura mis en valeur les capacités remarquables de l’Atlas.

 

Le tour du monde de l’A400M Atlas
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 18:35
L’A400M Atlas se pose en Nouvelle-Calédonie

 

10/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 février 2015, la base aérienne 186 de Tontouta a accueilli un avion Atlas A400M en provenance du salon aéronautique d’Avalon, en Australie.

 

L’avion de transport Atlas A400M s’est posé en terre néo-calédonienne pour la première fois de son histoire, permettant l’acheminement de près de 3 tonnes de fret au profit des Forces Armées Françaises en Nouvelle-Calédonie (FANC).

 

Cette escale fut l’occasion pour les FANC de présenter l’aéronef français à la population locale. Deux journées de présentation au public ont été organisées les 1er et 2 mars, et plusieurs centaines de personnes se sont succédé sur la base aérienne 186 de la Tontouta, dont des personnalités et élus locaux comme le haut-commissaire de la République Vincent Bouvier et la présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie Cynthia Ligeard.

 

Après cette escale néo-calédonienne, l’Atlas repartira vers le Pacifique dans le cadre d’une campagne d’expérimentation sur la fatigue des équipages.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique », avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projections associés. Avec les forces armées en Polynésie Françaises (FAPF), dispositif interarmées à dominance maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

L’A400M Atlas se pose en Nouvelle-Calédonie
L’A400M Atlas se pose en Nouvelle-Calédonie
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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 18:35
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


04/03/2015 Cne Karim Djemaï - Armée de l'Air

 

Lancé dans son premier tour autour du monde, l’A400M Atlas s’est posé, pour la première fois de son histoire, sur le parking du détachement air 190 de Tahiti Faa’a, dans la soirée du lundi 2 mars.

 

L’avion de transport tactique avait pourtant décollé le 3 mars de la base aérienne 186 de Tontouta en Nouvelle-Calédonie… Ce décalage horaire inhabituel s’explique par le franchissement de la ligne de changement de date. Cette ligne imaginaire, tirée à la surface de la Terre, longe approximativement le 180e méridien, situé légérement à l’est des îles Tonga et Samoa. Une fois traversée vers l’Est, il convient de changer de date et de retrancher un jour.

Au cours de son vol entre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, l’équipage de l’Atlas s’est également posé sur l’aéroport de Wallis, avant de redécoller aussitôt vers Tahiti. Le but de ce poser consistait à valider le terrain de Wallis et tester la compatibilité de la piste avec les caractéristiques de l’appareil. 

 

Curiosité locale pour le « petit » nouveau de l’armée de l’air

Une fois arrivée en terre polynésienne, l’Atlas a, comme à chacune des étapes de son tour du monde, remporté un très large succès.

Emmenées par le contre-amiral Bernard-Antoine Morio de l’Isle, commandant supérieur des forces armées de la Polynésie française (FAPF), les troupes militaires de l’île se sont pressées pour apercevoir l’« imposant petit dernier » arrivé dans l’armée de l’air. Certaines des plus hautes autorités civiles étaient également présentes, comme M. Lionel Beffre, haut commissaire de la République en Polynésie française.

 
photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Zoom sur les FAPF

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

En raison de l’éloignement géographique et de la dispersion des cinq archipels polynésiens (Marquises, Tuamotu, la Société, Gambier et Australes), les forces armées de Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif aéromaritime de premier plan sur le théâtre Pacifique, en coordination avec les forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC). Sur le détachement air 190 de Tahiti Faa’a, l’armée de l’air met en œuvre deux avions de transport tactique Casa CN235, au sein de l’escadron de transport 82 « Maine ».

Plus d’informations sur le site de l’état-major des armées.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 19:35
photo L Marzin Armée de l'Air

photo L Marzin Armée de l'Air

 

02/03/2015 Cne Karim Djemaï - Armée de l'air

 

Dans la soirée de samedi 28 février 2015, l’A400M Atlas s’est posé en terre néo-calédonienne, pour la première fois de son histoire. À l’échelle de ce petit pays et de ses 270 000 habitants, c’est un événement considérable !

 

Le nouvel avion tactique à allonge stratégique de l’armée de l’air a atterri sur la base aérienne 186 de Tontouta, après avoir parcouru les 19 000 kilomètres de distance et la dizaine de fuseaux horaires séparant la Nouvelle-Calédonie de sa base d’attache, à Orléans-Bricy. Durant quelques jours, le plus jeune avion de l’armée de l’air, dans les forces depuis août 2013, fait donc escale sur la plus jeune base aérienne française, créée en 2011.

 

Trois tonnes de fret acheminées

 

À son arrivée à Nouméa, peu avant minuit, le personnel de l’Atlas a déchargé trois tonnes de fret destinées aux forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC). Malgré l’heure tardive, le colonel Antoine Sadoux, commandant la base aérienne 186, était présent pour accueillir en personne les équipages de l’armée de l’air. « C’est une page supplémentaire de l’histoire du terrain de Tontouta qui s’écrit, confie le colonel. L’Atlas est en train de changer nos modes de ravitaillement depuis la métropole, et en cas de besoin opérationnel, il pourra désormais appuyer considérablement les missions qui nous sont confiées : assistance humanitaire lors d’une catastrophe naturelle, évacuation de ressortissants… »

 

Un flot continu de visiteurs

 

Jusqu’à son départ programmé mercredi 3 mars 2015, l’Atlas est une attraction majeure du « Caillou ». Plusieurs centaines de personnes se succèdent sur la base aérienne : militaires accompagnés de leurs familles, personnalités et élus locaux dont Vincent Bouvier, haut commissaire de la République et Cynthia Ligeard, présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Chacun espère pouvoir approcher de près le nouvel avion de transport militaire français ! Après cette escale néo-calédonienne, qui fait suite à la participation au salon aéronautique d’Avalon (Australie), l’Atlas poursuivra ensuite sa « route vers l’Est », lancé désormais à travers l’Océan Pacifique.

 

La base aérienne 186 de Tontuta : la plus jeune base aérienne de l’armée de l’air

 

Tout au long de l’année, la base aérienne 186 de Nouméa abrite deux avions de transport Casa CN-295, ainsi que trois hélicoptères Puma regroupés au sein de l’escadron de transport 52 « Tontouta ». Au total, environ 180 personnes opèrent sur ce site de l’armée de l’air.

 

Opérant en coordination avec les forces armées de Polynésie Française (FAPF) (orientées vers les interventions maritimes), les forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC) représentent le principal point d’appui aéroterrestre du « théâtre Pacifique ». Elles ont pour mission d’assurer la souveraineté de la France dans sa zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 

Pour plus d’informations sur les FANC, consultez le site de l’état-major des armées ou la page des forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC) et sur Facebook.

photos L Marzin Armée de l'Airphotos L Marzin Armée de l'Air
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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:35
Base navale de Nouméa : la spécialité de fusilier-marin à l’honneur

 

27 Février 2015 Source : FANC

 

Le 26 février, le détachement des fusiliers marins a organisé une journée consacrée à la découverte de leur spécialité sur la Base navale de Nouméa.

 

 Emmenés par le chef du détachement, les fusiliers marins ont créé des ateliers de présentation, afin de faire découvrir les différentes armes légères d’infanterie, dont ils disposent pour leurs mission de protection défense à terre ou à la mer (mitrailleuse, arme collective, fusil d’assaut, fusil à pompe, armes de poing) ainsi que les moyens de transmissions et le matériel adapté à chaque type de mission.

 

Après un début de matinée consacré à tester les plus jeunes en synthèse de leur détachement de 5 mois à Nouméa, les fusiliers marins ont accueilli le personnel de la Base navale, des unités embarquées et des formations interarmées, ainsi que les jeunes présents pour la Journée de défense et de citoyenneté (JDC) organisée le même jour.

 

Grâce à ces échanges, les fusiliers marins ont pu faire connaître leur histoire et partager leur expérience ainsi que leur passion pour leur spécialité.

Base navale de Nouméa : la spécialité de fusilier-marin à l’honneur
Base navale de Nouméa : la spécialité de fusilier-marin à l’honneur
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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 08:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

25/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 5 au 19 février 2015, le patrouilleur La Glorieuse des Forces Armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) a participé à l’opération internationale de police des pêches Tautai 2015. Cette opération a été menée en collaboration avec la « Forum Fisheries Agency », organisation internationale regroupant 17 États du Pacifique Sud dont la vocation est la gestion des ressources halieutiques de la région, en particulier les ressources en thonidés.

 

Dans le cadre des accords France Australie Nouvelle-Zélande (FRANZ), les FANC coopèrent régulièrement avec les partenaires insulaires du Pacifique, notamment dans le domaine de la surveillance maritime. Cette coopération s’est particulièrement illustrée dans le cadre de l’opération Tautaï au cours de laquelle les forces australiennes ont déployé deux officiers des Affaires Maritimes à bord de La Glorieuse. Un de leurs avions Dash 8 a également été mobilisé pour assurer la reconnaissance de la zone d’opération aux côtés du Falcon 200 de la flottille 25F engagé par les FANC. Cette coopération a permis d’améliorer notre coordination, donc notre réactivité, tout en renforçant notre interopérabilité opérationnelle.

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

En plus de Tautaï, Tui Moana et Kuru-Kuru constituent deux autres opérations d’envergure de police des pêches auxquelles participe la France dans cette région du monde.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique » avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projections associés. Avec les forces armées en Polynésie Françaises (FAPF), dispositif interarmées à dominance maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:35
Efforts sans confort pour les hussards

 

19/02/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Fin janvier, le 3e régiment de hussards, en mission de courte durée en Nouvelle Calédonie, a participé au stage d’aguerrissement organisé par le centre d’instruction nautique commando de Nouméa (CINC).

 

Les militaires du 3e RHC sont actuellement intégrés au sein du régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) implanté à Plum et Nouméa.

 

Durant deux semaines, les militaires ont suivi une instruction dense et intense visant à renforcer les capacités opérationnelles des pelotons. Tirs, combat, techniques commando et parcours nautiques ont jalonné cette formation.

 

Présents depuis novembre 2014 sur le territoire insulaire, les hussards contribuent à la mission des forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) en assurant la protection du territoire national et en participant au maintien de la sécurité. Les FANC constituent le principal point d’appui aéroterrestre du théâtre Pacifique.

 

Leur mission s’achèvera en mars 2015.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:35
Nouvelle-Calédonie : La flottille 25F assure un vol de reconnaissance pour le Haut-Commissaire de la République


05/02/2015 Marine nationale

 

Le 23 janvier 2015, le détachement de la flottille 25F des Forces Armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) a embarqué Monsieur Vincent Bouvier, Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie pour un survol de la zone maritime.

 

Le Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie et le capitaine de vaisseau Eric Lenormand, commandant la zone maritime, ont effectué un vol de plus de deux heures avec le détachement de la flottille 25F. À bord d’un Falcon 200 Gardian, les six membres d’équipage et les deux autorités ont survolé les îles de Walpole, Matthew et Hunter, situées à respectivement 110, 160 et 200 nautiques à l’Est de la Grande Terre. Bien qu’inhabitées, elles font parties intégrantes du territoire calédonien et de la zone économique exclusive de la France dans la région, et sont visitées à intervalles réguliers par des unités de la Marine nationale.

 

 

Nouvelle-Calédonie : La flottille 25F assure un vol de reconnaissance pour le Haut-Commissaire de la République

C’est dans ses fonctions de délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer (AEM) en Nouvelle-Calédonie que Monsieur Bouvier a effectué pour la première fois un survol de ces trois îles, à bord d’un des Gardian du territoire. Que ce soit pour des missions de sauvetage en mer, de surveillance maritime ou de police des pêches, le détachement de la 25F survole fréquemment l’immense espace maritime français de Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 17:35
KAORI, le RIMAP en action

 

19/01/2015 ASP Bourceret - Armée de Terre

 

Du 8 au 12 décembre 2014, le régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) a organisé et conduit l’exercice interarmes KAORI, dans le sud de la Nouvelle-Calédonie.

 

La manœuvre a enchaîné une mise en place amphibie, du combat débarqué, un franchissement de cours d’eau et un parcours de tir réel du niveau section. Pour réaliser leur mission, les compagnies ont expérimenté l’emploi du groupe commando d’action par mer (GCAM), groupe d’aide au déploiement spécialisé dans le domaine des infiltrations nautiques et formé à partir des cadres du centre d’instruction des nageurs de combat (CINC). Sa mission principale était la reconnaissance tactique et le balisage de plage en liaison avec les plongeurs de la Marine nationale.

 

Cet exercice, qui a fait intervenir de nombreuses composantes des forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a permis d’entretenir de nombreux savoir-faire tactiques et techniques.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:35
Nouvelle-Calédonie : exercice Cyclonex 2014

 

11/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 5 décembre 2014, les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont conduit l’exercice Cyclonex sur les emprises de Nouméa, Plum, Tontouta et Koné. Cet exercice, réalisé en liaison avec le centre opérationnel du Gouvernement (COG) et le haut-commissariat (HC) de la République, a été conduit à 2 niveaux : le niveau opératif par l’état-major interarmées (EMIA) des FANC, basé à Nouméa, et le niveau tactique avec la participation de toutes les formations FANC et plus spécifiquement du régiment d’infanterie de Marine du Pacifique – Nouvelle Calédonie (RIMaP-NC).

 

Cyclonex est un exercice annuel, réalisé en début de période cyclonique, dont l’objectif principal est de préparer les FANC à la mise en œuvre du plan Cyclone. Celui-ci a pour but de mettre en sécurité les moyens humains et matériels des FANC, et d’être en mesure d’apporter un soutien éventuel à la population.

 

Dans le cadre de Cyclonex 2014, une alerte cyclonique fictive a été déclenchée le 3 décembre à 6h00 afin de permettre le déroulement complet de la montée en puissance des FANC. Ainsi l’EMIA des FANC a activé son centre opérationnel (CO) CYCLONE afin de coordonner les mesures conservatoires initiales des formations.

 

La phase de montée en puissance a permis de tester les liens entre l’EMIA et les unités ainsi que la coordination avec le COG et plus ponctuellement avec le HC. A cette fin, tous les stades d’alerte ont été joués. Une animation a également été réalisée pour simuler la phase post-cyclonique et les demandes de concours aux FANC pour le soutien à la population. La fin de la partie opérative a été prononcée le 4 décembre à 16h30 afin de permettre le débriefing à chaud de l’exercice.

 

Pour les unités des FANC, cet exercice aura permis de préparer le personnel à la saison cyclonique, de tester les liaisons radios et les réseaux informatiques, et enfin de mettre en œuvre, quand cela est nécessaire, un centre opération dédié. Le RIMaP-NC, dont la totalité des effectifs a été mobilisée, a contribué à la réussite de cet exercice en activant, avec succès, le centre opération du régiment et les différents modules cyclone, et en contrôlant la bonne utilisation du matériel spécifique employé (tronçonneuses, tire-forts,…).

 

Cette préparation annuelle est primordiale pour les FANC. En effet, chaque année, le Pacifique Sud est concerné par une dizaine de phénomènes qui demeurent une menace sérieuse à prendre en compte.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 13:35
Entraînement commando en Nouvelle-Calédonie

photo A.DUCLAY  - EMIA-NC

source FANC

 

Exercice de mise en place et de récupération d'une équipe commando appartenant au centre d'instruction nautique commando de Nouméa par un équipage PUMA de l'escadron de transport 52, le 3 décembre 2014 dans la perspective de l'exercice Kaori 2014.

 

Reportage photos

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 18:35
Nouvelle-Calédonie : les FANC participent à l’exercice AMERICAL II

 

 

24/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Du 27 septembre au 28 octobre, dans le cadre des activités de coopération militaire bilatérales entre l’US Marines Corps Forces Pacific (USMARFORPAC) et les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), le régiment d’infanterie de Marine Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) a accueilli des Marinesà Plum.

 

« AMERICAL II » s’inscrit dans le cadre de la coopération opérationnelle régionale mise en œuvre par les FANC avec leurs partenaires sur le théâtre Pacifique. L’objectif principal visait à entretenir et approfonder l’interopérabilité entre les unités françaises et américaines en développant l’échange de savoir-faire tactiques, techniques et la mise en commun des procédures.

 

A cette occasion, un détachement de 76 Marines (2 sections d’infanterie et une équipe commandement), appartenant au 2nd bataillon du 9th Marines, a pu bénéficier des infrastructures et des compétences du RIMaP-NC pour suivre un entraînement centré susr l’infanterie légère. Chacune des quatre semaines de stage était centrée sur un domaine spécifique : savoir-faire de base et préparation physique, combat et aisance aquatique, techniques commando (organisée au centre d’instruction nautique commando), séances de tirs et initiation à la plongée.

 

« AMERICAL II » se clôtura par la remise d’insignes commandos du CINC aux Marines, lors d’une cérémonie militaire le 24 octobre en présence de M. Ray Mabus, secrétaire d’Etat américain à la Marine, en visite à Nouméa.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

Nouvelle-Calédonie : les FANC participent à l’exercice AMERICAL IINouvelle-Calédonie : les FANC participent à l’exercice AMERICAL IINouvelle-Calédonie : les FANC participent à l’exercice AMERICAL II
Nouvelle-Calédonie : les FANC participent à l’exercice AMERICAL II
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 07:35
FANC : Exercice ORSEC majeur à Nouméa

 

 

25/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 18 septembre 2014, les moyens de la base navale de Nouméa ont été largement mis à contribution lors de l’exercice maritime interministériel ORSEC 2014. Celui-ci avait pour but de tester les capacités de réaction des forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), et autres parties prenantes à l’exercice, face à un incident maritime majeur engendrant des blessés et une pollution maritime importante.

 

Le matin, le pétrolier ISAN  a talonné dans la grande rade de Nouméa alors qu’il était en transit pour ravitailler la SLN, industriel minier local. Rapidement, le Maritime Rescue Coordination Center (MRCC) de Nouméa a été alerté par le navire qui signalait une brèche dans sa coque au niveau d’une soute de fioul lourd, et déplorait un blessé grave. Devant la gravité potentielle de l’accident, le niveau 3 du dispositif ORSEC a été déclenché.

 

La sécurité civile étant une compétence de la Nouvelle-Calédonie depuis le 1er janvier 2014, les opérations de secours ont directement été dirigées par la Présidente du Gouvernement, conseillée par le commandant de la zone maritime (CZM).

 

A la demande du MRCC, un hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie (SAG) a récupéré le blessé à bord de l’ISAN et, lors d’une seconde manœuvre, a treuillé l’équipe d’évaluation et d’intervention (EEI) sur le pétrolier. Le blessé ayant été évacué, l’EEI a ensuite évalué le risque de fuite d’hydrocarbures, faisant part de la situation à l’équipe de gestion de l’intervention (EGI) située au sein du Centre de Traitement des Crises Maritimes du quartier Alleyron. La cellule antipollution de la base navale de Nouméa, préalablement alertée, s’est rendue sur zone avec ses moyens (chaland de débarquement, pousseur, semi-rigides), accompagnée de la gendarmerie maritime. Un barrage flottant a été déployé autour de la nappe de fioul pour en assurer le confinement et le traitement, et les plongeurs de la base navale sont parvenus à colmater la brèche. L’ISAN a par la suite été remorqué au quai de la SLN, où une seconde série d’incidents a permis de tester les aptitudes d’intervention de la sécurité civile, et de la SLN à terre.

 

Les FANC, grâce aux capacités de lutte anti-pollution de la marine nationale, ont tenu un rôle de premier ordre dans cet exercice ORSEC, en mobilisant rapidement des moyens matériels et du personnel spécialisé, et surtout en coordonnant avec succès les actions de différents intervenants.

FANC : Exercice ORSEC majeur à Nouméa
FANC : Exercice ORSEC majeur à Nouméa
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:35
L’exercice «Croix du Sud» bat son plein en Nouvelle-Calédonie

 

02/09/2014 Actus Air

 

Depuis le 25 août 2014, jusqu’au 5 septembre, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) conduisent l’exercice bisannuel « Croix du Sud », dans les îles de Lifou et de Tiga, à partir de la base aérienne (BA) 186 de Nouméa-Tontouta.

 

Lors de l’édition 2014 de cet exercice interarmées et multinational, la France est représentée par les forces armées en Polynésie française (FAPF) et engage 690 militaires. À ses côtés, neuf nations participent à l’exercice (voir encadré ci-dessous). Au total, ce sont 1 300 militaires qui sont déployés, avec sept bâtiments, neuf aéronefs et des moyens logistiques conséquents. La BA 186 est au cœur du dispositif, puisqu’elle héberge une compagnie d’infanterie, une base de soutien avancée, et la structure de commandement air (Air Component Command). L’ensemble des aviateurs de la base aérienne est mobilisé pour la réalisation des missions, l’accueil des ressortissants évacués mais aussi pour la protection du site de Tontouta.

 

De plus, l’exercice est l’occasion pour les équipages d’avions de transport et d’hélicoptères de s’entraîner aux missions tactiques dans un environnement interarmées et interallié. Ce rendez-vous majeur permet aux forces armées du Pacifique sud-ouest de développer leur coopération et leur interopérabilité en se perfectionnant dans la conduite d’une opération d'assistance humanitaire, suivie d'une évacuation de ressortissants. La France, et principalement les forces de souveraineté du « théâtre Pacifique » (FANC et FAPF), a toujours été fortement engagée dans cette zone avec une participation aux opérations de maintien de la paix (mission intégrée des Nations unies au Timor oriental en 1998) et aux missions d’assistance après des catastrophes naturelles (tsunami de 2004, cyclones aux Tonga et Fidji en 2009 et 2010).

 

Un exercice international de grande ampleur

 

Australie : 1 compagnie, 2 LCH et 1 King Air

Canada : 1 section et 1 Hercules C130J

États-Unis (2 sections)

Nouvelle-Zélande (1 compagnie, 1 hélicoptère Sea Sprite et la frégate multi-missions HMNZS CANTERBURY)

Royaume des Tonga (1 section et 1 patrouilleur)

Royaume-Uni (1 section)

Vanuatu (1 section et 1 patrouilleur)

Japon et Singapour : renforts au sein de l’état-major interarmées

Le Chili est également engagé au titre d’observateur.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 07:35
Nouvelle-Calédonie : ouverture de l’exercice Croix du Sud 2014

 

26/08/2014 Sources : EMA

 

Du 25 août au 5 septembre 2014, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) conduiront l’exercice Croix du Sud, principalement dans la Province des îles de la Nouvelle-Calédonie (iles de LIFOU et de TIGA), mais aussi à l’aéroport de TONTOUTA et à LA FOA. Cet exercice, interarmées et multinational, est organisé tous les deux ans, sous le contrôle opérationnel du commandant supérieur des FANC.

 

Pour l’édition Croix du Sud 2014, la France, représentée par les FANC et renforcée par les Forces armées en Polynésie française (FAPF), engage 690 militaires. A ses côtés, 9 nations participent à l’exercice : Australie (1 compagnie, 2 LCH et 1 aéronef), Canada (1 section et 1 Hercule C130), Etats-Unis (2 sections), Nouvelle-Zélande (1 compagnie, 1 hélicoptère et la frégate multi-missions HMNZS CANTERBURY), Royaume des Tonga (1 section et 1 patrouilleur), Royaume-Uni (1 section), Vanuatu (1 section et 1 patrouilleur) ainsi que le Japon et Singapour qui fournissent des renforts au sein du CJTF. Le Chili est également engagé au titre d’observateur. Cette forte participation donne à l’exercice une ampleur particulière avec 1 300 militaires, 7 bâtiments, 9 aéronefs ainsi que des moyens logistiques conséquents.

 

Cet exercice constitue un rendez-vous majeur pour l’entraînement des forces armées du Pacifique Sud-ouest. D’une part, il a pour but d'entraîner les FANC et leurs partenaires de la région à conduire une opération d'assistance humanitaire, suivie d'une évacuation de ressortissants, dans un contexte multinational. D’autre part, il permet de développer la coopération et l’interopérabilité entre les forces participantes. La France, et principalement les forces de souveraineté du « théâtre Pacifique » (FANC et FAPF), a toujours été fortement engagée dans cette zone avec une participation aux opérations de maintien de la paix (MINUT au Timor oriental en 1998) et aux missions d’assistance (tsunami de 2004, cyclones aux Tonga et Fidji en 2009 et 2010).

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 11:35
Coopération militaire franco-fidjienne : changement d’attaché de défense

Passage de témoin : Encadrant l’ambassadeur de France à Fidji et à Tonga, Gilles Montagnier, le Colonel Arnaud Bouyssou cède la place au Capitaine de frégate Hubert Jannot en tant qu‘attaché de défense pour les îles Fidji et Tonga.

 

13.08.2014 tahiti-infos.com (Flash d’Océanie)

 

SUVA – La coopération militaire franco-fidjienne a changé d’attaché de défense, un poste défini sur une bases non-résidente depuis Nouméa (Nouvelle-Calédonie).

Le titulaire de ce poste d’attaché de défense non résident est désormais le Capitaine de frégate Hubert Jannot qui, toujours, depuis Nouméa, a aussi en charge la coopération militaire avec le royaume de Tonga, a annoncé en fin de semaine dernière l’ambassade de France à Suva.

Il succède ainsi au Colonel Arnaud Bouyssou, qui a notamment supervisé plusieurs opérations à caractère humanitaire post-catastrophes à Fidji et à Tonga.

Les forces françaises, y compris celles basées en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, ont apporté un important soutien logistique à des opérations humanitaires au bénéfices des populations de Fidji et de Tonga, notamment après le passage des cyclones Evan (Fidji, décembre 2012) et Ian (Tonga, début 2014).

L’armée française, dans le cadre de ces opérations, est signataires, aux côtés de l’Australie et la Nouvelle-Zélande, de l’accord dit « FRANZ ».

Cet accord, depuis fin 1992, vise à coordonner et harmoniser les moyens des forces de ces trois pays pour venir au secours des populations insulaires de la région touchées par ce genre de catastrophes naturelles.

 

Suite de l’article

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 07:35
Création du cluster maritime de Nouvelle-Calédonie

 

07 Août 2014 par Lluis Bernabe et Lionel Loubersac - Marine & Océans

 

L'assemblée constituante du Cluster Maritime Nouvelle-Calédonie (CMNC) s'est réunie, le mardi 5 août dernier, à bord de la frégate de surveillance Vendémiaire de la Marine Nationale avec pour objectif d'entériner la création du cluster, aboutissement d'un long travail de réflexion, d'analyses et de discussions sur l'univers maritime calédonien et ses perspectives.

 

Par essence, un cluster rassemble les acteurs principaux d'un même environnement, afin de former une communauté d'une importance suffisante pour soutenir leurs secteurs d'activités et peser sur les décisions locales.

 

Le Cluster maritime Nouvelle-Caédonie a donc vocation à rassembler les acteurs du monde maritime calédonien pour promouvoir les activités qui lui sont liées dans les domaines de l'économie (nautisme, tourisme, transports, pêche, aquaculture, énergies, finance et assurances...) mais aussi de l'environnement, de la culture et du patrimoine ou encore de l'équilibre social et de l'aménagement du territoire, tout en protégeant cette source de richesses qu'est la mer et en assurant la promotion de voies nouvelles de développement durable.

 

Le but du CMNC est bien de faciliter la collaboration et la synergie des acteurs maritimes afin de trouver l'équilibre entre développement économique et enjeux environnementaux du monde de la mer. Il est également d'appuyer les prises de décision en matière de stratégie maritime et d'inciter la mise en place de politiques publiques pertinentes. La naissance du CMNC s'inscrit donc dans un contexte de prise de conscience locale du potentiel maritime et de sa valorisation.

 

La création du CMF (Cluster Maritime Français) en 2006 et l'émergence, par la suite, d'autres clusters ultramarins (Antilles, Guyane, Réunion, Polynésie française...), comme chez nos proches voisins australiens et néo-Zélandais ont fait germer ce concept d'un cluster calédonien.

 

Avec un potentiel très vraisemblablement important, 1 400 000 km² d'espace maritime pour une surface terrestre de 20 000 km², l'économie marine de la Nouvelle-Calédonie ne représente pourtant que 1% de son PIB (produit intérieur brut), chiffre largement sous-estimé par la comptabilité publique locale.

 

Le Cluster Maritime Nouvelle-Calédonie comprend à son lancement 32 membres fondateurs et des membres associés. Ceux-ci, personnes morales, associations professionnelles ou personnes physiques représentent plus d'une centaine d'entreprises ou organismes impliqués par les questions marines et maritimes et plus de 1 000 emplois directs. D'autres entités ont d'ores et déjà fait savoir leur souhait d'adhésion. Le CMNC est organisé en 10 collèges thématiques, son conseil d'administration est de 14 membres dont les 10 animateurs de ces collèges. Un bureau de 5 membres assure la marche opérationnelle du Cluster.

 

Convaincu que la mer est une chance pour le pays et face aux très nombreuses questions qui se posent, ce Cluster Maritime, au-delà des sujets spécifiques à chaque métier de la mer (Transport, Pêche, Aquaculture, Activités Récréatives etc...), propose d'instruire et d'inciter nombre de projets transversaux dont :

-· le montage d'un Observatoire Economique Maritime, assurant la mesure objective du « poids de la mer » dans le pays et des tendances des différents secteurs,

-· la mise en place d'une charte associant éco-responsabilité, responsabilité sociale et développement économique,

-· des analyses dans le domaine de l'innovation (Energies Renouvelables, Technologies et Systèmes d'Observation, de Surveillance et de Mesures...),

-· l'identification de nouveaux modes de croissance,

-· la prévention des risques naturels et anthropiques,

-· la promotion de vocations maritimes chez les jeunes et la formation de ressources humaines nécessaires au pays ou encore la sensibilisation aux choses et aux valeurs de la mer...

 

Contacts : lluisbernabe [at]  hotmail.com  et lionel.loubersac [at] gmail.com

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:35
FANC : premier forum PME

 

31/07/2014 Sources : EMA

 

Le 2 juillet 2014, le général de brigade Luc du Perron de Revel commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), a présidé le premier forum des petites et moyennes entreprises (PME) qui s’est tenu à Nouméa. Cette manifestation a été organisée dans le cadre du pôle Outre-mer à l’économie de Défense (POMED).

 

Ce premier séminaire a réuni plus de 80 personnes appartenant au tissu économique et entrepreneurial local et à six organismes du ministère de la Défense présents en Nouvelle Calédonie : le service des essences des armées (SEA), le régiment du service militaire adapté (RSMA), le service de santé des armées (SSA), le service de soutien de la flotte (SSF), le service d’infrastructure de la Défense (SID) et la direction du commissariat d’Outre-mer (DICOM).

 

Le COMSUP FANC a ouvert le séminaire par une  présentation du ministère de la Défense puis des FANC. Les exposés suivants ont permis d’aborder la thématique du soutien et, ainsi, de sensibiliser les entreprises à la nécessité de développer des partenariats avec la Défense en s’appuyant sur les quatre axes d’effort du pacte PME signé par le ministre de la Défense en novembre 2012 et qui prévoit :

 

    la meilleure prise en compte des PME dans les stratégies d’achat du Ministère ;

    la consolidation de la durée du soutien financier à l’innovation des PME ;

    les engagements réciproques entre le ministère de la Défense et les maîtres d’œuvre industriels pour favoriser la croissance des PME ;

    le renforcement des initiatives locales.

 

L’organisateur de cette rencontre, le POMED, est une instance informelle du pacte PME. Sa principale mission consiste à soutenir la vitalité et la pérennité des PME performantes et innovantes et à faciliter leur accès aux marchés du ministère de la Défense en constituant un véritable réseau.

Les entreprises, comme les six organismes présents, ont reconnu l’utilité d’un tel séminaire facilitateur d’échanges et nécessaire à la connaissance mutuelle qui doit continuer de se développer. Au vu du succès de cette première édition, les organisations patronales ont décidé de prendre le relais, s’engageant à reconduire ce type d’échange lors d’un prochain forum.

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