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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 17:20
La NSA a continué à espionner les mails même après l’arrêt des programmes autorisés


21.11.2015 par Pierre Fontaine - 01net.com
 

Contrainte d’abandonner certains de ses programmes de collectes massives de données aux Etats-Unis, l’agence de surveillance américaine a changé son fusil d’épaule pour continuer à espionner les mails mais en passant par l’étranger, via un autre programme de surveillance.

En 2013, les programmes de surveillance de masse de la NSA ont été dévoilés au grand jour, montrant notamment que l’agence américaine enregistrait de manière massive les courriels échangés par des citoyens américains avec le reste du monde. Pris la main dans le sac, les espions avaient indiqué avoir mis un terme à ce programme en décembre 2011 pour des « raisons opérationnelles et de ressources ».

Pourtant, à en croire le New York Times, et des documents que le quotidien américain a réussi à obtenir par voie légale, la NSA a continué d’espionner les mails de manière massive grâce à un autre système plus secret.

Suite de l'article

 

 

Source :
The New York Times

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 13:50
photo Bundesminister des Innern

photo Bundesminister des Innern

 

20/11/2015 LePoint.fr ( AFP)

 

Le Commissaire européen chargé des Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, a proposé vendredi la création d'une Agence européenne du renseignement après les attentats de Paris qui ont mis en lumière des failles dans la coopération entre services secrets.

 

"Après les attentats de Charlie Hebdo (en janvier à Paris, ndlr), j'avais proposé - et cela a été fait - de créer un centre antiterroriste au sein d'Europol", l'agence européenne de coopération policière basée à La Haye, a rappelé le commissaire à son arrivée à une réunion extraordinaire des ministres européens de l'Intérieur et de la Justice convoquée après les attentats de Paris.

 

"Mais je crois qu'il est temps de faire un pas supplémentaire en avant et de créer la base d'une Agence européenne du renseignement", a-t-il plaidé. "Il faut que notre coopération soit basée sur la confiance et l'efficacité", a insisté M. Avramopoulos.

 

La création d'une telle agence, une sorte de FBI à l'européenne, ne peut avoir lieu sans un changement des traités, puisque le renseignement est par excellence un domaine relevant de la souveraineté nationale.

 

Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a immédiatement étouffé le projet dans l'oeuf: "Nous ne devrions pas gaspiller notre énergie sur une Agence européenne de renseignement. Je ne peux pas imaginer qu'on puisse renoncer à notre souveraineté nationale" en la matière *, a-t-il réagi.

 

"Nous devrions plutôt nous concentrer sur l'amélioration de l'échange d'informations entre des institutions déjà existantes. C'est là qu'on peut avoir un vrai gain en termes sécuritaires", a avancé le ministre allemand.

 

Les ministres de l'Intérieur et de la Justice des 28 pays de l'UE doivent pousser vendredi à un renforcement de la lutte contre le trafic d'armes, à une révision rapide des règles de l'espace Schengen --afin que les contrôles systématiques aux frontières extérieures de l'UE puissent désormais aussi concerner les ressortissants européens--, et faire le point sur les négociations sur le fichier européen de passagers aériens (PNR).

 

* Note RP Defense: l'Allemagne a parfaitement illustré la coopération en matière de renseignement. Le Bundesnachrichtendienst (BND) a parfaitement coopéré avec la NSA. Mais il ne s'agissait pas de coopération européenne.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 16:55
Espionnage allemand à l'égard de Fabius: Hollande veut toutes les informations

 

12 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

La Valette - Le président français François Hollande a demandé jeudi que toutes les informations soient communiquées à la France, après des révélations dans la presse affirmant que les services allemands avaient écouté le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

Nous demandons que toutes les informations nous soient communiquées, a déclaré le président français devant des journalistes à La Valette, où il assistait à un sommet entre pays africains et européens.

 

Il ne peut pas y avoir ce type de pratiques entre amis, a-t-il ajouté.

 

Je sais que la chancelière fera tout pour nous dire exactement les circonstances qui auraient conduit à écouter un ministre de la République française, a dit M. Hollande.

 

Le chef de l'Etat français a ajouté qu'il lui avait été dit que ces pratiques avaient totalement cessé. Mais je veux en avoir là encore la vérification, a-t-il assuré.

 

Un peu plus tôt également en marge du sommet de La Valette, M. Fabius, avait demandé à en savoir plus. J'ai demandé à l'ambassadeur d'Allemagne de se renseigner plus précisément parce que, sous une forme ou sous une autre, c'est assez désagréable d'être écouté, a affirmé le ministre interrogé par la presse, indiquant en avoir parlé avec la chancelière, présente également à Malte.

 

Mme Merkel m'en a parlé et à sa connaissance c'était quelque chose d'indirect c'est-à-dire (qu'elles visaient) des personnes qui étaient écoutées et qui auraient pu s'adresser à moi.

 

L'entourage de M. Hollande a ensuite précisé que cette affaire remontait vraisemblablement à avant 2013 faisant probablement partie de l'affaire Snowden.

 

L'informaticien américain Edward Snowden, ancien consultant de la NSA, avait en 2013 révélé les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains. Il avait notamment fait état de l'écoute d'un téléphone portable de la chancelière Merkel par les Américains.

 

L'information sur les écoutes qui auraient visé M. Fabius a été donnée par la radio publique allemande Berlin-Brandebourg, qui apporte de nouveaux détails dans une affaire d'espionnage qui embarrasse depuis plusieurs mois la chancellerie allemande.

 

D'autres médias allemands ont en effet déjà révélé ces derniers mois que les services de renseignement extérieurs allemands avaient espionné des pays alliés pour le compte de la NSA, son équivalent américain, ainsi que pour son propre compte.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 15:50
photo BND

photo BND

 

11 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Berlin - Les services secrets allemands ont espionné le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, affirme mercredi la radio publique allemande Berlin-Brandebourg (rbb), qui apporte de nouveaux détails dans l'affaire d'espionnage qui embarrasse depuis plusieurs mois la chancellerie allemande.

 

Laurent Fabius a été mis sur écoute par le BND, les services de renseignement extérieurs allemands, souligne la radio sans préciser ses sources. Elle cite également parmi les cibles des écoutes allemandes la Cour internationale de justice de la Haye, l'Unicef, l'organisation mondiale de la santé (OMS), le FBI, la radio financée par les Etats-Unis Voice of America ou encore de nombreuses d'entreprises européennes et américaines, dont l'entreprise d'armement Lockheed aux Etats-Unis.

 

D'autres médias allemands avaient déjà révélé ces derniers mois que les services de renseignement extérieurs allemands avaient espionné des pays alliés pour le compte de son équivalent aux Etats-Unis, la NSA, ainsi que pour son propre compte.

 

Le BND avait notamment été accusé d'avoir écouté pour le compte de l'agence de renseignement américaine NSA des responsables du ministère français des Affaires étrangères, de la présidence française et de la Commission européenne.

 

La radio berlinoise évoque une liste de 900 pages de sélecteurs (numéros de téléphone, emails, adresses IP) utilisés par le BND et à laquelle ont eu accès des députés allemands membres de la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les opérations de surveillance.

 

L'examen des sélecteurs du BND va encore durer des mois afin de clarifier pourquoi, quand et combien de temps étaient branchés les sélecteurs et qui a été dans le détail mis sur écoute, précise le média allemand.

 

A l'automne 2013, des informations sur la mise sur écoute d'un téléphone portable de la chancelière Angela Merkel avaient notamment provoqué de fortes tensions entre Berlin et Washington. L'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout, avait alors déclaré Mme Merkel.

 

La chancellerie en Allemagne est chargée de contrôler les activités des services secrets, ce qui la place dans une position particulièrement inconfortable.

 

Le gouvernement allemand a promis fin octobre un contrôle renforcé de ses services de renseignement et de la coopération entre le BND et la NSA.

 

Il se refuse cependant systématiquement à communiquer sur les révélations de la presse en la matière, réservant ses réponses à une commission parlementaire créée à cet effet. La porte-parole du gouvernement Christiane Wurz a néanmoins promis qu'une enquête aurait lieu étant donné que l'espionnage de pays partenaires ne faisait pas partie des attributions du BND.

 

Martin Schaefer, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, a indiqué lors d'un point presse régulier à Berlin mercredi qu'il ne croyait pas que ces révélations puissent porter un coup à la relation entre Laurent Fabius et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.

 

Les deux ministres, qui doivent se rencontrer vendredi à Paris se salueront très amicalement et aborderont ensemble, comme toujours, les défis du moment tels que la Syrie ou l'Ukraine, a-t-il précisé.

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 20:50
Bad Aibling Station (22. Juli 2006)  photo Dr. Johannes W. Dietrich

Bad Aibling Station (22. Juli 2006) photo Dr. Johannes W. Dietrich

The BND's listening station in Bad Aibling, Bavaria: In addition to spying on friends, German intelligence also monitored Oxfam, Care International and the Red Cross.

 

November 07, 2015 Spiegel.de

 

Efforts to spy on friends and allies by Germany's foreign intelligence agency, the BND, were more extensive than previously reported. SPIEGEL has learned the agency monitored European and American government ministries and the Vatican.

 

Three weeks ago, news emerged that Germany's foreign intelligence service, the Bundesnachrichtendienst (BND), had systematically spied on friends and allies around the world. In many of those instances, the BND had been doing so of its own accord and not at the request of the NSA. The BND came under heavy criticism earlier this year after news emerged that it had assisted the NSA in spying on European institutions, companies and even Germans using dubious selector data.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:50
Overview of the dataflow for the NSA-BND cooperation at Bad Aibling source electrospaces

Overview of the dataflow for the NSA-BND cooperation at Bad Aibling source electrospaces

 

November 4, 2015 electrospaces.blogspot.fr

 

Since last Spring, the German parliamentary commission investigating NSA spying is trying to find out whether the Americans secretly tried to spy on German and European targets. During the hearings it became clear that the German foreign intelligence service BND wasn't able to fully prevent that selectors, like e-mail addresses and phone numbers, provided by the NSA, were fed into the collection system. A special investigator was allowed access to the lists of rejected selectors and he reported about his findings last week. Here follows the background of this affair and the most important and interesting details from the investigation report.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 13:50
Angela Merkel source johnbrownnotesandessays

Angela Merkel source johnbrownnotesandessays

 

15 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Berlin - Les services secrets allemands, déjà soupçonnés d'avoir espionné pour le compte de Washington, auraient aussi espionné de leur propre chef plusieurs autres pays alliés, comme la France et les Etats-Unis, affirment jeudi des médias allemands.

 

Les services de renseignement extérieurs allemands, le BND, avaient déjà été accusés d'avoir écouté pour le compte de l'agence de renseignement américaine NSA des responsables du ministère français des Affaires étrangères, de la présidence française et de la Commission européenne.

 

Jeudi, la radio publique RBB et l'édition en ligne de l'hebdomadaire Der Spiegel affirment que le BND auraient également espionné, cette fois de son propre chef, plusieurs ambassades et administrations de pays européens et alliés, notamment la France et les Etats-Unis, sans que cela ne figure dans ses attributions.

 

Le BND, qui aurait utilisé des sélecteurs (mots clés, noms, numéros de téléphone ou de cartes de crédit...) qui lui avaient été fournis par la NSA, aurait également employé ses propres sélecteurs, affirment les deux médias.

 

La pratique aurait duré plusieurs années, avant de prendre fin à l'automne 2013.

 

Le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, a plaidé jeudi pour que le BND soit soumis à des règles plus strictes. Nous devons aussi nous assurer que ces règles soient appliquées, a-t-il déclaré au quotidien Rheinische Post à paraître vendredi.

 

L'Etat de droit et les droits fondamentaux ne s'arrêtent pas aux frontières allemandes, a encore ajouté le ministre.

 

Informé de cette affaire mercredi soir, l'organe de contrôle parlementaire, chargé de faire la lumière sur les pratiques d'espionnage révélées ces dernières années le pays, devrait entendre la semaine prochaine des agents du BND, indiquent Der Spiegel et RBB.

 

A l'automne 2013, des informations sur la mise sur écoute d'un téléphone portable de la chancelière Angela Merkel avaient provoqué de fortes tensions entre Berlin et Washington. L'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout, avait alors déclaré Mme Merkel.

 

L'enquête ouverte par la justice allemande avait finalement été classée en juin dernier.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 12:55
photo A. Monot MN

photo A. Monot MN

 

1 octobre 2015 Par Amaelle Guiton —  Liberation.fr

 

Avec la proposition de loi examinée jeudi à l'Assemblée nationale, la France s'apprête à légaliser l'espionnage massif des communications à l'étranger.


Ce jeudi, l’Assemblée nationale examine au pas de charge une proposition de loi sur la «surveillance des communications électroniques internationales». Déposée par les députés socialistes Patricia Adam et Philippe Nauche (respectivement présidente et vice-président de la commission de la défense), elle répond à la censure par le Conseil constitutionnel du chapitre — particulièrement flou — que la très contestée loi sur le renseignement du 24 juin consacrait à la question. Des associations de défense des libertés aux entreprises du numérique, de la Cnil au Défenseur des droits, et sur les bancs des Assemblées, nombre d’acteurs — dont Libération  s’étaient émus des largesses offertes aux services de renseignement en matière de surveillance sur le territoire national. Passé les frontières, c’est tout simplement «open bar».

 

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:30
'Fairview': Latest Snowden Doc Shows NSA Spied on German Intelligence

 

29.09.2015 By Matthias Gebauer, Henrik Moltke and Michael Sontheimer – Spiegel.de

 

Fresh insight into the trove of documents released by NSA whistleblower Edward Snowden has revealed that US spies intercepted sensitive communications between Germany's security agencies during a kidnapping in Yemen.

 

The kidnappers came in an SUV. Not far from the northern Yemeni city of Saada, they ambushed a party of picnickers and captured a German married couple, their three children and four others. That was on June 12, 2009.

The Christian aid workers from Bautzen, Germany, were considered missing for five years, with their deaths only confirmed in August 2014. The kidnappers' identities --and it remains unresolved whether they were apolitical criminals or Islamists -- remains unclear.

The abduction in northern Yemen caused a frenzy of activity in Berlin and in the Yemeni capital. Crisis committees were formed at the German Embassy in Yemen and the Foreign Ministry in Berlin. Diplomats and experts from Germany's Federal Criminal Police Office (BKA) and its foreign intelligence agency, the Bundesnachrichtendienst (BND), frantically tried to obtain background information and establish contact with the kidnappers.

Bad news, however, was soon to follow. Three of the German couple's companions -- two German nurses and a South Korean teacher -- were found shot to death several days after their abduction.

 

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 07:50
Opinion: Merkel Must End Devil's Pact with America

Enough is enough: American spying on Germany is killing the friendship between the countries. - source Spiegel DPA

 

July 07, 2015 By Markus Feldenkirchen - Spiegel.de

 

Following the latest revelations about surveillance by the United States on the German government and media, it is high time for Chancellor Angela Merkel to take action against the systematic spying.

 

The German-American friendship no longer exists. It may still remain between citizens of both countries, but not between their governments. Perhaps it has always been an illusion, perhaps the United States pulled away over the course of time. But what binds these two nations today cannot be considered friendship. Openness and fairness are part of the essence of friendship, which is about mutual respect and trust. A quarter century after the United States helped the German people restore their national unity, little remains of this friendship.

As new documents from WikiLeaks and reporting by SPIEGEL show, the NSA has been systematically spying on much of the German government. America's spies not only listened in on Chancellor Angela Merkel's private conversations about sensitive political issues. The NSA also bugged ministries, ministerial offices and other government agencies. Not even journalism is sacred to the Americans -- at least not in Germany. American spies monitored at least one SPIEGEL colleague in Berlin -- spies who represent a country that considers itself a guarantor of freedom of the press, one of the cornerstones of a liberal democracy.

Today we know: The friendly smile worn by Angela Merkel's hosts in Washington all these years has been insincere at best.

Sept. 11 is not a good enough excuse for what has transpired. The terrorist attacks were horrendous, and a turning point for America and the world. It was understandable that the administration in Washington believed that they needed to protect their country against future attacks. Just as friends and family need support after going through a sudden, traumatic experience, the Allies were prepared to show their support for their friend.

But what has come to light has nothing to do with the attacks of Sept. 11 and the fight against terrorism. The US began systematically spying on the German government at least since 1999 (perhaps even earlier); in other words, two years before the attacks on New York and Washington. It is questionable that the German Agricultural Ministry's fisheries department, which the NSA also spied on, had anything to do with Osama bin Laden or al-Qaida.

 

Unscrupulous

It wasn't security of the Western world that concerned the Americans. Instead they pursued their own interests, unscrupulously vying for slight political advantages in diplomatic dealings and in the struggle for economic prosperity. The reference to the terrorist threat has long become a fig leaf for habitual and brazen espionage.

In the US, the complaints, such as the ones formulated in this editorial, are taken as naive and twee. They are considered laughable. However, if naivety means that one has not yet given up the belief in fairness as the basis for the partnership, then one should be naive. It is also better than the pathetic act that Merkel's administration has put on for years with regards to the NSA: feigned public outrage over America's tactics.

The German government has engaged in a devil's pact with the US and its Orwellian spying machine. This may have been done out of fear -- fear of not receiving the potentially imperative information about a planned attack. But through her silence, Merkel has made the German government complicit. She allowed the law to be broken. She also permitted the principles that characterize open, democratic societies to be compromised.

The German government had the wrong priorities. There is no guarantee of security. Fear of an attack is no reason to sacrifice legal principles.

The chancellor must show Washington a clear sign of resistance. Germany must free itself from this pact with the NSA. In the future, it must write the rules for its cooperation with intelligence agencies itself -- which may mean that certain information will no longer be shared.

It would not be the end of cooperation between the two countries, particularly not on the issues of trade and foreign policy. Germany and America will have shared interests in certain matters. But currently, there's little room in the relationship for more than that.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 11:20
Scandale des écoutes: la NSA espionnait aussi les ministres français de l’Économie et du Budget

 

30 juin 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Pierre Moscovici et François Baroin ont été écoutés par les services secrets américains lorsqu’ils étaient au ministère de l’Economie et des Finances, selon plusieurs documents obtenus par WikiLeaks et rendus publics lundi soir par Libération et Médiapart.

 

Médiapart assure que la NSA (National Security Agency) s’est livrée à un «espionnage économique massif de la France» et cite cinq synthèses d’interceptions téléphoniques rendues publiques par WikiLeaks.

Le site d’information s’interroge sur certains «contrats commerciaux perdus par les entreprises françaises», sans pouvoir faire de «lien objectif» entre une potentielle écoute et l’issue du contrat «puisqu’aucun nom de société n’est cité dans ces documents».

«Plusieurs personnalités politiques et hauts fonctionnaires français ont été écoutés ces dernières années», assurent les deux médias, citant Pierre Moscovici, ministre de l’Economie de mai 2012 à août 2014, et François Baroin, ministre du Budget de mars 2010 à novembre 2011.

 

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:20
Quand les Américains espionnaient les ordinateurs de l'Élysée

 

24/06/2015 Propos recueillis par Aziz Zemouri - Le Point.fr

 

En 2011, l'Élysée découvrait un mouchard américain dans ses PC. Bernard Muenkel, patron du service informatique du palais présidentiel, s'en souvient.

 

Bernard Muenkel, en charge du service informatique du palais présidentiel jusqu'en avril 2013, a mis hors d'état de nuire le virus-espion en 2012. Il a été décoré de l'ordre national du mérite par l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy.

 

Le Point.fr : Comment avez-vous découvert ce virus-espion ?

Bernard Muenkel : À la fin de l'année 2011, nous avons constaté des flux bizarres sur des ordinateurs qui avaient pour particularité d'être utilisés par les personnels de la cellule diplomatique. Dès qu'un fonctionnaire utilisait Internet, le mouchard s'activait et détournait les connexions vers la Malaisie. L'enquête a duré plusieurs mois. Nous entrions en campagne présidentielle. Nous avions carte blanche - y compris en termes budgétaires - de la part du président Sarkozy et de son directeur de cabinet, le préfet Christian Frémont, pour mettre hors d'état de nuire ce virus. Mais nous devions rester très discrets.

 

Comment est-on sûr qu'il s'agissait d'une pénétration américaine au sein des serveurs de l'Élysée ?

Seuls deux ou trois pays étaient capables d'utiliser cette technologie. Mais, surtout, le signal émetteur était très proche de nos bureaux. Et comme nous jouxtons l'ambassade des États-Unis, il ne pouvait y avoir aucun doute.

 

Suite de l’entretien

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:56
Une souveraineté sous surveillance


25.06.2015 par Laurent Marchand - Tout un monde
 

Le lieu est l’un des plus sûrs de Paris. A l’un  des angles de la place de la Concorde. Les Etats-Unis d’Amérique y ont leur ambassade. Un lieu sécurisé à l’extrême. Avec barrage anti-assaut. Double contrôle à l’entrée. Obligation pour tout visiteur de montrer patte blanche. Et même de laisser son téléphone portable à la guérite si on doit rencontrer un diplomate américain. 

Comme dans toutes les ambassades, les services de renseignement jouent un rôle double-face. De protection et d’information. Nul ne l’ignorait. Ce que l’on ne savait pas avec autant de précision, cependant, c’est qu’au sommet de ce bunker luxueux une cellule d’espionnage écoutait le sommet de l’Etat: le président de la République en personne.

 

Ecartons les fausses naïvetés. La nouvelle n’a pas surpris ceux qui ont suivi, depuis le début, l’affaire WikiLeaks et la suite de révélations sur les méthodes de la NSA. N’a-t-on pas appris récemment que l’Allemagne, offusquée d’apprendre que le portable de la Chancelière était sous écoute, avait en réalité collaboré avec les services américains pour collecter de l’information sur… la France ? Au championnat du monde de l’espionnage, il y a beaucoup de prétendants au titre. Même si les plus puissants ont une bonne longueur d’avance technologique.

Le fait, et sa publicité,  n’en sont pas moins graves. L’espionnage du Président français par les services de son principal allié stratégique est une blessure. Elle affaiblit le principe de souveraineté en son représentant le plus qualifié. Elle souligne la vulnérabilité du système de protection français. Elle entame la confiance entre deux alliés majeurs. Elle mine la rhétorique de défense des libertés qui a toujours entouré l’amitié franco-américaine depuis La Fayette.

L’arroseur arrosé

Le moment choisi pour diffuser ces révélations ne tient pas du hasard. Cela n’a échappé à personne. Le jour même où le Parlement français s’apprête à voter une loi sur le renseignement, contestée sur certains points de droit, l’opinion française découvre que le sommet de l’Etat est lui-même surveillé. Les grandes oreilles étaient américaines, le calendrier du scoop est français.

Les « lanceurs d’alerte » comme Julian Assange ou Edward Snowden ne prétendent pas seulement effectuer des scoops ; ils estiment que la surveillance démocratique des appareils d’Etat est un enjeu fondamental de la société de l’information. Difficile de nier cet enjeu majeur. Le réguler, c’est une autre affaire.

Le débat sur la loi renseignement illustre parfaitement les difficultés de cette régulation à l’heure du fichage de masse. Encadrer certaines pratiques déjà existantes est une bonne chose. Les légitimer par le droit, sans véritable contrepoids judiciaire, c’est laisser les mains libres à celui qui tient l’appareil d’Etat. La confiance ne peut, seule, suffire à protéger. Ni le citoyen. Ni, on le voit, l’allié le plus proche.

Contrôle et contrepoids. Montesquieu y voyait le critère même de l’équilibre des pouvoirs. Ce sont depuis deux siècles les ressorts de la démocratie américaine qu’Alexis de Tocqueville, le plus américain des philosophes français, décrivit si bien. Les défis posés au XXIème siècle par internet et la puissance de la technologie sont considérables et exigent de réécrire ces principes dans une nouvelle langue. Entre citoyens. Entre alliés.

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 07:20
Les USA assurent ne pas cibler les communications de Hollande


24.06.2015 LeFigaro.fr (AFP)

La Maison-Blanche a assuré mardi soir (dans la nuit, en France métropolitaine) qu'elle ne ciblait pas les communications du président français François Hollande et qu'elle ne le ferait pas, après la publication d'informations selon lesquelles les Etats-Unis ont espionné les trois derniers présidents français.

"Nous ne ciblons pas et nous ne ciblerons pas les communications du président Hollande", a indiqué à l'Agence France-Presse Ned Price, porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), sans autres précisions sur les opérations qui ont pu être menées dans le passé. "Nous travaillons étroitement avec la France sur tous les sujets de dimension internationale et les Français sont des partenaires indispensables", a-t-il ajouté.

 

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 19:50
photo BND

photo BND

 

7 juin 2015 liberation.fr (AFP)

 

Selon la presse, les services secrets allemands auraient collecté des données sur leurs voisins européens pour le compte... de la NSA américaine. Une enquête a été ouverte.

 

Une enquête a été ouverte par le parquet fédéral belge après les informations faisant état d’un espionnage à grande échelle en Europe par les services secrets allemands BND pour le compte de leurs homologues américains de la NSA. «Nous confirmons l’ouverture d’une information judiciaire», qui correspond en Belgique à une enquête préliminaire confiée aux services de police, a déclaré Jean-Pascal Thoreau, porte-parole du parquet fédéral.

 

Le journal De Tijd, qui a révélé l’information, précise que cette enquête a été ouverte vendredi. «Son objectif est de s’informer sur la nature exacte des faits qui pourraient avoir été commis et qui pourraient être reprochés, suite aux informations parues relativement à ce problème», a ajouté Jean-Pascal Thoreau.

 

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:20
Le Freedom Act restreint l’accès des autorités aux métadonnées

 

03-06-2015 Par RFI

 

Le «Freedom Act», un projet de loi très attendu aux Etats-Unis, a été adopté mardi 2 juin par le Sénat américain et promulgué dans la foulée par le président Barack Obama. Il s’agit d’une réforme de certaines dispositions du Patriot Act, la loi sur la sécurité intérieure promulguée par George Bush au lendemain des attentats du 11-Septembre. Plus précisément, c’est l’article 215 de ce Patriot Act qui est visé, celui qui autorisait la NSA, principale agence de renseignement américaine, à procéder à une surveillance à très grande échelle des appels téléphoniques aux Etats-Unis.

 

L’adoption et la promulgation du « Freedom Act » marque la fin de la collecte massive de métadonnées téléphoniques aux Etats-Unis, c'est-à-dire des informations relatives à l’heure, la durée et le numéro appelé.

Si jusqu’à présent la NSA était autorisée à collecter puis examiner ces données avec pour objectif de débusquer des pistes terroristes, elle ne pourra désormais plus procéder de la sorte.

Cette réforme prévoit de transférer le stockage de ces informations aux compagnies de télécommunications.

Les autorités n’auront donc plus accès directement à ces données, sauf si un tribunal antiterroriste spécial les y autorise. Et pour obtenir l’aval de ce tribunal, il faudra une identification précise de la personne ou du groupe de personne soupçonnées d’avoir un lien avec le terrorisme.

La fin de cette pratique très décriée a été saluée par de nombreuses associations pour qui le « Freedom Act » devrait permettre de rétablir un équilibre entre la protection des américains et la préservation des libertés civiles.

Pour rappel, c'est l'ancien sous-traitant de la NSA Edward Snowden qui avait rendu public ces pratiques.

Cette réforme devrait être effective d’ici six mois. D’ici là, le programme existant restera en vigueur. Mais la Maison Blanche a précisé hier qu’elle agirait rapidement pour mettre en marche cette réforme tant attendue.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 12:50
source johnbrownnotesandessays

source johnbrownnotesandessays


30.04.2015 LeMonde.fr
 

L'affaire provoque une tempête politico-médiatique à Berlin. Les nouvelles révélations à paraître dans le quotidien Süddeutsche Zeitung jeudi 30 avril risquent de ne rien arranger : les services de renseignement allemands, déjà mis en cause pour avoir espionné des entreprises européennes, auraient également surveillé de « hauts fonctionnaires » français et de la Commission européenne pour le compte de la NSA américaine, selon le grand quotidien de Munich.

« Le BND [les services de renseignement allemands] a aidé la NSA à faire de l'espionnage politique », écrit le journal, précisant que des écoutes de « hauts fonctionnaires du ministère des affaires étrangères français, de l'Elysée et de la Commission européenne » ont été réalisées à la station d'écoutes bavaroise de Bad Aibling.

 

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:50
German intelligence cooperates closely with the NSA in Bad Aibling.photo Dr. Johannes W. Dietrich

German intelligence cooperates closely with the NSA in Bad Aibling.photo Dr. Johannes W. Dietrich

 

Avr. 24, 2015 by Spiegel.de

 

US intelligence spent years spying on European targets from a secretive base. Now, it seems that German intelligence was aware of the espionage -- and did nothing to stop it.

 

It was obvious from its construction speed just how important the new site in Bavaria was to the Americans. Only four-and-a-half months after it was begun, the new, surveillance-proof building at the Mangfall Kaserne in Bad Aibling was finished. The structure had a metal exterior and no windows, which led to its derogatory nickname among members of the Bundesnachrichtendienst (BND), the German foreign intelligence agency: The "tin can."

The construction project was an expression of an especially close and trusting cooperation between the American National Security Agency (NSA) and the BND. Bad Aibling had formerly been a base for US espionage before it was officially turned over to the BND in 2004. But the "tin can" was built after the handover took place.

The heads of the two intelligence agencies had agreed to continue cooperating there in secret. Together, they established joint working groups, one for the acquisition of data, called Joint Sigint Activity, and one for the analysis of that data, known as the Joint Analysis Center.

But the Germans were apparently not supposed to know everything their partners in the "tin can" were doing. The Americans weren't just interested in terrorism; they also used their technical abilities to spy on companies and agencies in Western Europe. They didn't even shy away from pursuing German targets.

The Germans noticed -- in 2008, if not sooner. But nothing was done about it until 2013, when an analysis triggered by whistleblower Edward Snowden's leaks showed that the US was using the facility to spy on German and Western European targets.

On Thursday, though, SPIEGEL ONLINE revealed that the US spying was vastly more extensive than first thought. The revelations have been met with extreme concern in the German capital -- partly because they mark the return of a scandal that two successive Merkel administrations have never truly sought to clear up.

It remains unclear how much the BND knew, and to what extent German intelligence was involved, either intentionally or not. More crucially, it demonstrates the gap in trust that exists between two close allies.

 

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 19:20
Le siège de la NSA attaqué à la voiture-bélier: un mort

 

30.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Un homme a été tué et un autre grièvement blessé lundi alors qu'ils tentaient d'enfoncer avec leur voiture les grilles du quartier général de l'Agence de sécurité nationale (NSA) près de Washington. Selon le FBI, cette attaque n'aurait pas de lien avec le terrorisme.

La police fédérale américaine a indiqué qu'elle enquêtait "sur une fusillade" à l'entrée de la NSA. "L'incident est clos et une enquête est en cours", a précisé le commandant de la base de Fort Meade, le colonel Brian Foley.

"Les habitants, les militaires et les personnels civils sont en sécurité. Nous restons vigilants à tous nos points d'entrée", a-t-il ajouté. Selon l'armée américaine, les deux hommes n'ont pas pu "accéder aux installations" de la base militaire.

 

Armes et drogue

Des représentants des forces de l'ordre interrogés par Reuters ont confirmé que deux personnes avaient tenté de lancer une voiture-bélier contre les grilles de la NSA. On ignore pour l'instant les raisons de leur geste. Un membre des services de sécurité a parlé d'un acte criminel.

Selon NBC, qui cite des sources non identifiées, les deux hommes étaient déguisés en femmes et se trouvaient dans une voiture volée. La chaîne ajouté qu'une arme et de la drogue ont été retrouvées dans le véhicule.

Un porte-parole de la Maison-Blanche, Eric Schultz, a par ailleurs fait savoir que le président Barack Obama "avait été informé" de l'incident.

Outre la NSA et ses installations hyper-sécurisées, le site immense de Fort Meade accueille également le commandement militaire américain pour le cyber-espace (US Cyber command) et plusieurs autres agences américaines. Au total, près de 11'000 militaires et 29'000 civils y travaillent, selon le site internet de la base.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:20
Cyber-espionnage : petits arrangements entre le Canada et la NSA

 

24.03.2014 par Clément Bohic - itespresso.fr
 

Plusieurs documents exfiltrés par Edward Snowden font la lumière sur les activités du renseignement canadien et ses relations avec la NSA.

 

Détournement de trafic, infiltration de réseaux stratégiques, compromission d’infrastructures critiques, probable entente avec certains éditeurs de solutions de sécurité informatique : l’influence du Canada dans le cyberespace est non négligeable.

C’est le principal enseignement à tirer d’une série de documents communiqués par le lanceur d’alertes Edward Snowden à plusieurs médias américains, dont CBC News et The Intercept.

En tête de liste, un diaporama – document PDF, 46 pages – daté de 2011… et qui présente pas moins de 32 techniques mises en oeuvre par le CSEC (Communications Security Establishment Canada), souvent en coordination avec la NSA. Certaines de ces méthodes sont peut-être encore exploitées à l’heure actuelle.

Le renseignement canadien est non seulement capable d’installer des logiciels malveillants sur des réseaux et systèmes informatiques, mais il dispose aussi de l’expertise pour s’assurer que les cibles ne détectent pas les attaques. Ses agents peuvent par ailleurs prendre le contrôle de machines pour en empêcher l’utilisation ou simplement bloquer l’accès à certaines ressources, tout en récupérant éventuellement des données.

Les compétences du CSEC couvrent également la captation et la redirection de trafic suspect vers les réseaux du gouvernement canadien à des fins d’analyse ; ainsi que la mise en place de fausses pistes pour tromper l’ennemi, par exemple en se faisant passer pour un autre pays. L’agence aurait aussi pris contact avec plusieurs éditeurs antivirus afin qu’ils n’intègrent pas certaines signatures de malware dans leurs bases respectives.

Un document du 3 avril 2013 – PDF, 4 pages – laisse entrevoir les atomes crochus entretenus avec la NSA. La relation entre les deux organes date de la Seconde Guerre mondiale. Formalisée en 1949, elle consiste à coopérer pour la « défense de l’Amérique du Nord dans son ensemble », sauf quand une initiative est considérée préjudiciable aux intérêts de l’une ou l’autre partie.

En plus d’échanger des talents, NSA et CSEC ont monté des projets en commun dans différents secteurs de la cyberdéfense, tout particulièrement autour des solutions de chiffrement, d’intelligence artificielle et d’analytique. Les coûts en R&D sont le plus souvent partagés.

Les opérations conjointes d’infiltration de réseaux informatiques se portent essentiellement sur le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Europe. Mais aussi le Mexique, partenaire commercial majeur des Etats-Unis et du Canada. En tout, une vingtaine de pays constituent des cibles prioritaires.

Pour parvenir à ses fins, le Canada avait prévu de finaliser, en 2015, une infrastructure de surveillance de masse baptisée Cascade. Selon un rapport daté de 2011, cette plate-forme devait être exploitée pour aspirer des données de contenu et de connexion à partir d’un réseau de capteurs associé à des outils d’analyse parmi lesquels EONBLUE, basé sur une passerelle Dell R610.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 20:20
USA: l’un des programmes secrets de surveillance pourrait expirer en juin

 

24 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La Maison Blanche a demandé lundi au Congrès de voter pour la prolongation d’un programme de collecte de masse de métadonnées téléphoniques par l’Agence nationale de sécurité (NSA) qui doit expirer en juin.

 

Le programme, dévoilé par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden, permet la collecte en continu des métadonnées des appels téléphoniques passés aux États-Unis (durée, numéro appelé, horaire, mais pas les enregistrements des conversations) alors que la Constitution requiert un mandat pour toute fouille sur le territoire.

 

« Si l’article 215 du Patriot Act expire, nous ne pourrons plus poursuivre le programme de collecte de métadonnées téléphoniques », a déclaré Ned Price, porte-parole du conseil de sécurité nationale, un « outil crucial pour la sécurité » du pays, selon lui.

 

Quarante-cinq jours après les attentats du 11 septembre 2001, le président américain George W. Bush avait promulgué le USA Patriot Act, une loi antiterroriste complexe dont les Américains n’ont découvert les pleines conséquences qu’en 2013, après les révélations d’Edward Snowden sur l’appareil de surveillance.

 

La loi sera retouchée dans les années suivantes, et aujourd’hui, la quasi-totalité des articles ont été rendus permanents, à l’exception notable du fameux « article 215″, si précieux pour l’Agence nationale de sécurité (NSA), et qui doit expirer en juin prochain.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:35
Wahopai - photo New Zealand Herald

Wahopai - photo New Zealand Herald


13 March 2015 Pacific Sentinel
 

Files that US National Security Agency (NSA) whistleblower Edward Snowden gave to the Auckland-based New Zealand Herald revealed that New Zealand's intelligence organs have been instructed to spy on around 20 countries around the globe, including Asian countries such as China, Japan, North Korea and Iran, and to share this intelligence with its Five Eyes allies, the US, the UK, Australia and Canada, according to the website of China's Communist Party mmouthpiece, the People's Daily.

 

Around 20 countries and regions, including many of the country's major trade partners, were being spied on by New Zealand's Government Communications Security Bureau (GCSB), who installed listening posts hidden in embassies and other strategic locations and infected computer systems and phone networks of target countries with malware, according to the paper.

 

The documents, dating from April 2013 and released March 11 by the New Zealand newspaper in collaboration with US online news organization The Intercept, have emerged at the same time that the Wikipedia Foundation, along with a group of human rights advocacy organizations, including Amnesty International, are suing the NSA for its Dragnet online surveillance program, stating that the program is in violation of the US constitution, particularly in regard to the stifling of freedom of speech and privacy violations. Wikipedia said that it hopes the suit will bring an end to what it sees as illegal behavior.

 

Read the full story at Want China Times

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 17:20
slide d’un powerpoint de la NSA, capture d’écran (Der Spiegel)

slide d’un powerpoint de la NSA, capture d’écran (Der Spiegel)

 

11 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

The U.S. National Security Agency was sued on Tuesday by Wikimedia and other groups challenging one of its mass surveillance programs that they said violates Americans' privacy and makes individuals worldwide less likely to share sensitive information.

 

The lawsuit filed in federal court in Maryland, where the spy agency is based, said the NSA is violating U.S. constitutional protections and the law by tapping into high-capacity cables, switches and routers that move Internet traffic through the United States.

 

The case is a new potential legal front for privacy advocates who have challenged U.S. spying programs several times since 2013, when documents leaked by former NSA contractor Edward Snowden revealed the long reach of government surveillance.

 

Other lawsuits have challenged the bulk collection of telephone metadata and are pending in U.S. appeals courts.

 

The litigation announced on Tuesday takes on what is often called "upstream" collection because it happens along the so-called backbone of the Internet and away from individual users.

 

Bulk collection there violates the constitution's First Amendment, which protects freedom of speech and association, and the Fourth Amendment, which protects against unreasonable search and seizure, the lawsuit said.

 

The plaintiffs include the Wikimedia Foundation, which runs the online encyclopedia Wikipedia, the conservative Rutherford Institute, Amnesty International USA and the National Association of Criminal Defense Lawyers, among other groups.

 

The groups said in the lawsuit that upstream surveillance "reduces the likelihood" that clients, journalists, foreign government officials, victims of human rights abuses and other individuals will share sensitive information with them.

 

Legal standing, which requires the organizations to show individual, particular harm, is the most significant obstacle for them, said Stephen Vladeck, a professor at American University Washington College of Law.

 

While it might stand to reason that the plaintiffs' communications are being intercepted, they can only use legally public information, which the government has acknowledged or declassified, to show harm, Vladeck said. It is "not beyond the pale" that the government could make more information public while the lawsuit is pending, he said. For now, the lawsuit is a “longshot” according to Vladeck.

 

An Obama administration official said: "We've been very clear about what constitutes a valid target of electronic surveillance. The act of innocuously updating or reading an online article does not fall into that category."

 

The U.S. Department of Justice, which was named as a defendant along with the NSA, said it was reviewing the lawsuit. The NSA did not immediately respond to requests for comment.

 

"By tapping the backbone of the Internet, the NSA is straining the backbone of democracy," Lila Tretikov, executive director of the Wikimedia Foundation, said in a statement.

 

STATE SECRETS

 

Another potential roadblock for the groups is that the government could try to assert what is known as the state secrets privilege, saying that continuing with the lawsuit would expose classified information, said Carrie Cordero, director of national security studies at Georgetown University Law Center.

 

Tretikov and Wikipedia founder Jimmy Wales wrote in the New York Times' opinion pages that they were concerned about where data on their users ends up after it is collected in bulk by the NSA. Citing close intelligence ties between the United States and Egypt, they said a user in Egypt would have reason to fear reprisal if she edited a page about the country's political opposition.

 

The U.S. Supreme Court in 2013 rejected another challenge to NSA surveillance of email and other communications, ruling that a similar coalition of plaintiffs did not prove they had been spied upon or would be.

 

The ruling, however, was made just three months before the first of Snowden's revelations. Documents made public by Snowden support the right to sue, said Patrick Toomey, one of the American Civil Liberties Union lawyers working on the lawsuit.

 

Toomey said that with upstream collection, the NSA systematically taps into Internet message traffic between U.S. and overseas users as it moves in and out of the United States over fiber-optic cables.

 

The NSA then systematically sweeps through the vast amount of content for anything relating to specific individuals or groups considered by U.S. agencies to be intelligence targets, according to the documents leaked by Snowden.

 

Consequently, Toomey said, anyone inside the United States who sends or receives messages via the Internet to or from someone outside the country is likely to have had messages examined in some way by NSA.

 

The case is Wikimedia Foundation, et al, v. National Security Agency, et al, U.S. District Court for the District of Maryland, No. 15-662

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 23:35
Base d'écoute de Wahopai, photo New Zealand Herald

Base d'écoute de Wahopai, photo New Zealand Herald

 

6 mars 2015 par Henri Weill – Ainsi va le monde !

 

Le gouvernement néo-zélandais se serait livré à de activités " massives " d’espionnage, via la surveillance des réseaux de téléphonie mobile dans plusieurs pays du Pacifique Sud, notamment en Polynésie. Ces révélations sont extraites de documents publiés, ces dernières heures, par Wikileaks concernant l’activité des services néo-zélandais et en particulier leur Bureau de sécurité des télécommunications (GCSB) situé à Waihopai (île du sud).

 

Autres pays écoutés : Fidji, Kiribati, Nauru, Samoa, Salomon, Tonga, Tuvalu, Vanuatu. Ces renseignements seraient ensuite mis à la disposition de la National Security Agency américaine (NSA), et de « l’Alliance des cinq yeux » (Five Eyes alliance), qui lie, outre les États-Unis et la Nouvelle-Zélande, l’Australie, le Royaume-Uni et le Canada. Après la divulgation de ces informations, on attend maintenant la réaction de Paris (avec Flash d'Océanie).

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 17:20
Chiffrement : la NSA plaide pour un cadre légal d’accès aux communications

 

25 février 2015 Jacques Cheminat - silicon.fr

 

Mike Rogers, directeur de la NSA, rejoint la plainte de son homologue du FBI contre la décision de chiffrer les communications de bout en bout par les géants de l’IT. Sans parler de backdoor, il plaide pour la mise en place d’un cadre légal.

 

C’est toujours un exercice difficile de parler devant un public qui n’est pas acquis à votre cause. Mike Rogers, directeur de la NSA et en charge du cyber commandement américain s’est donc plié à cet exercice lors de la conférence Cybersecurity for a new America à Washington. Dès le début de son entretien, il plaide pour la création d’un cadre légal en dehors du contrôle de la NSA et du FBI pour fixer les règles en matière de renseignement aux Etats-Unis et en dehors. Un outillage juridique rendu nécessaire par l’augmentation des risques et des menaces. « Chaque année nous perdons entre 100 et 400 milliards de dollars par le vol de propriété intellectuelle avec un intérêt particulier pour le département de la Défense », précise le dirigeant. Aujourd’hui, il avoue que la cyberdéfense américaine n’est pas mature sans ce corpus législatif qui encadre les renseignements, la dissuasion et les niveaux de ripostes.

Dans son intervention, il est revenu sur un problème récurrent qui crispe les agences de renseignements, le chiffrement des communications. Avec l’affaire Snowden, de plus en plus d’acteurs de l’IT, Google, Apple, Facebook ou Yahoo ont mis en place des solutions pour chiffrer les échanges de leurs clients. James Comey, directeur du FBI, s’est fâché récemment contre cette stratégie et a demandé la mise en place de portes dérobées légales pour mener à bien les écoutes. Mike Rogers est plus diplomate sur le sujet.

 

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