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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 18:20
la cybersurveillance de la NSA - infographie LeMonde.fr

la cybersurveillance de la NSA - infographie LeMonde.fr

 

24/05/2014  Par

 

L'affaire des écoutes de la NSA, révélée par Edward Snowden, l'a prouvé, les Américains n'hésitent pas à écouter le reste de la planète, y compris des dirigeants comme Angela Merkel. Qu'ils soient eux-même espionnés, en revanche, ne leur fait pas vraiment plaisir.



Mercredi, l'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush et Barack Obama, Robert Gates, a tenu une conférence à New York pour expliquer que les États-Unis devaient se méfier de leur partenaires économiques. La Chine n'est pas le seul pays à en vouloir aux intérêts américains, "il y a probablement une douzaine ou quinzaine de pays qui volent notre technologie", a assuré Robert Gates.
Et, juste après les Chinois, les pires espions, selon l'ancien ministre, sont les Français, rapporte The Diplomat. "Et ils espionnent depuis longtemps", affirme Robert Gates, qui fait apparaître le phénomène sous Louis XIV. Selon lui, les services de renseignement français ont l'habitude de s'introduire dans les chambres d'hôtel des dirigeants américains pour télécharger les contenus des ordinateurs portables. 

L'ex-secrétaire à la Défense assure que les États-Unis n'ont eux jamais eu recours à l'espionnage industriel.

Note RP Défense : pour "une" partie émergée de l'iceberg, à lire Comment la CIA déstabilise les entreprises françaises et relire le rapport ci-dessous.

 

 

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 15:20
L’ex-directeur de la NSA créé une société de conseil en cybersécurité

 

12 mai 2014 Jerome Saiz - magazine.qualys.fr

 

« Le renseignement, ça mène à tout à condition d’en sortir » , entend-on régulièrement. Mais en réalité c’est encore mieux si la sortie se fait dans la continuité !

 

Et c’est le cas pour l’ex-patron de la NSA, le général en retraite Keith Alexander, également ex-commandant du US Cyber Command, qui vient de créer une société de conseil en cybersécurité.

 

Suite de l’article

 

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 06:20
La NSA dément avoir eu connaissance de la faille Heartbleed

 

12.04.2014 Romandie.com (ats )

 

La NSA a démenti vendredi avoir eu connaissance et exploité à son profit l'importante faille de sécurité "Heartbleed". Celle-ci touche certaines versions d'OpenSSL, un logiciel libre très utilisé pour les connexions sécurisées sur Internet.

 

Citant "des sources proches du dossier", l'agence de presse Bloomberg affirme que l'agence américaine chargée des interceptions de communications connaissait depuis "au moins deux ans" l'existence de cette faille, baptisée "Heartbleed", mais qu'elle ne l'avait pas révélée et s'en était au contraire servie pour récupérer des informations.

 

La faille "Heartbleed" touche certaines versions d'OpenSSL, un logiciel libre très utilisé pour les connexions sécurisées sur Internet, matérialisées par exemple par une adresse démarrant par https ou un petit cadenas lors des transactions bancaires et de l'identification sur un site Internet. Son existence a été dévoilée en début de semaine.

 

"La NSA n'était pas informée de la vulnérabilité récemment identifiée dans OpenSSL, appelée faille Heartbleed, jusqu'à ce qu'elle soit rendue publique dans un rapport d'une société privée de sécurité informatique. Les informations faisant état du contraire sont fausses", a déclaré une porte-parole de la NSA.

 

La Maison blanche dément aussi

 

La porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC, dépendant de la Maison blanche) a également démenti que "la NSA ou toute autre branche du gouvernement" ont eu connaissance de la faille. "Le gouvernement fédéral a lui aussi recours à l'OpenSSL pour protéger les utilisateurs de sites internet gouvernementaux", dit-elle dans un communiqué.

 

"Cette administration prend au sérieux sa responsabilité d'aider au maintien d'un Internet ouvert, interopérable, sécurisé et sûr. Si le gouvernement fédéral, y compris la communauté du renseignement, avait découvert cette vulnérabilité avant la semaine passée, il en aurait informé la communauté responsable de l'OpenSSL", assure-t-elle encore.

 

"Heartbleed" peut permettre à des pirates de récupérer dans la mémoire des serveurs informatiques des données fournies lors de connexions protégées.

 

Parmi les informations susceptibles d'être récupérées figurent le code source (instructions pour le microprocesseur), les mots de passe, et les "clés" utilisées pour déverrouiller des données cryptées ou imiter un site.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 10:50
source johnbrownnotesandessays

source johnbrownnotesandessays

 

10.04.2014 Romandie.com (ats)

 

L'Allemagne a demandé en vain aux Etats-Unis des précisions sur les données recueillies par la NSA (National Security Agency) lors des écoutes de la chancelière Angela Merkel. Washington n'a même pas répondu, a fait savoir mercredi un parlementaire allemand.

 

L'écologiste Omid Nouripour a adressé une question au gouvernement afin de savoir précisément ce que l'agence américaine avait appris des conversations téléphoniques de la chancelière. Dans un courrier daté du 7 avril, un responsable du ministère de l'Intérieur lui a répondu que Berlin avait fait la demande, mais n'avait eu depuis aucune nouvelle sur le sujet.

 

"Ils n'ont pas posé la question avec assez de fermeté", selon Omid Nouripour. "Quand on pose une question sans trop y croire, on n'obtient pas de réponse. Mme Merkel doit continuer à faire pression pour avoir une réponse."

 

Basée sur des révélations de l'ancien analyste de la NSA Edward Snowden, les informations rendues publiques en octobre ont fait état d'une surveillance massive exercée en Allemagne, avec notamment la mise sur écoute du téléphone portable de la chancelière. Ces révélations ont choqué l'opinion publique allemande.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 07:50
Edward Snowden plaide pour de nouvelles normes pour contrer les abus de la NSA

L’ancien consultant de l’agence américaine de renseignement NSA était auditionné par des députés de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. (45eNord.ca)

 

8 avril 2014 par Nicolas Laffont  - 45eNord.ca

 

Lors d’une audition devant le Conseil de l’Europe, l‘ancien analyste de la CIA et lanceur d’alertes Edward Snowden a plaidé mardi en faveur de nouvelles normes internationales, pour éviter que les abus commis par la NSA en matière de surveillance des données ne se généralisent dans le monde.

L’ancien consultant de l’agence américaine de renseignement était auditionné par téléconférence depuis Moscou où il est réfugié, par des députés de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

Au cours de son audition qui aura duré un peu plus d’1h15, Edward Snowden a évoqué les programmes de surveillance de masse des télécommunications par la NSA et a rappelé que «nous avons l’obligation de développer des normes internationales pour empêcher que ne se banalise le recours à de tels abus». Selon lui, il ne s’agit pas simplement d’un problème propres aux États-Unis ou à l’Europe, mais bien un «problème international».

La NSA a développé des algorithmes pour déterminer des «personnes d’intérêt», c’est-à-dire qui sont intéressantes à surveiller, mais «qui ne sont encore soupçonnées d’aucun crime». «On rend des gens coupables par association», sans avoir mené d’enquête sur eux, a-t-il ajouté, estimant qu’il s’agissait là d’une «violation des droits de l’Homme».

En outre, cette surveillance ne s’exerce «pas seulement pour la prévention du terrorisme», mais également à des fins de «maintien de l’ordre, pour la détection de délits même non violents», a dit l’ancien consultant de 30 ans, dénonçant l’«utilisation disproportionnée d’un moyen d’enquête extrêmement invasif contre un groupe de population», plutôt que «contre des individus spécifiquement ciblés».

«C’est la pire menace contre les droits civils des temps modernes», qui s’exerce sans aucun contrôle juridique et surtout sans aucune possibilité de sanction contre les responsables des abus, s’est alarmé le lanceur d’alerte.

Les autorités américaines ne sont pas les seules à blâmer, car elles sont unies par un «partenariat très fort» avec certains États européens, a-t-il souligné. Le mois dernier, M. Snowden avait déjà insisté sur ce point dans une déposition écrite adressée à une commission du Parlement européen.

Selon lui, l’UE a laissé se mettre en place, sous pression américaine, un bazar de l’espionnage généralisant la surveillance de masse à tous les citoyens, notamment en Suède, aux Pays-Bas, ou en Allemagne.

«C’est difficile d’obtenir des changements révolutionnaires du jour au lendemain, surtout en matière de droits de l’Homme», a témoigné mardi Edward Snowden. «Néanmoins nous avons fait des progrès considérables, car on en parle. Le fait qu’aujourd’hui l’homme de la rue est sensible à ce problème est un progrès», a-t-il estimé.

À la suite des révélations d’Edward Snowden, Barack Obama avait initié à la mi-janvier une réforme des programmes de surveillance électronique américains, sans remettre en cause le principe de collecte massive de données par la NSA.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:20
photo USMC

photo USMC

 

Apr. 4, 2014  Business Insider

 

In a bid to increase the Marine Corps' crisis-response ability, the Corps is experimenting with using tablets to provide troops with real-time intelligence, the Marine Corps Times reports.

 

Marines will be using Samsung tablets that wirelessly connect through an encrypted internal wifi network hosted on a MV-22 Osprey. The Samsung tablets are standard off-the-shelf technology that have not been modified for combat use.


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Photo gallery: Marine Corps’ mobile warriors

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:20
source johnbrownnotesandessays

source johnbrownnotesandessays

 

29/03/2014 - JDD

 

Si Angela Merkel n'est pas naïve, elle était néanmoins sorti de sa réserve pour réagir aux révélation de l'affaire Snowden montrant que la chancelière était une cible prioritaire des services de renseignement américains. Les dernières révélations rapportés samedi par le magazine Der Spiegel ne vont pas faciliter les relations entre les Etats-Unis et l'Allemagne. Ces documents montrent notamment que l'agence de renseignement américaine NSA a rassemblé plus de... 300 rapports sur la chancelière.

 

L'ampleur de l'espionnage se précise. L'agence de renseignement américaine NSA a rassemblé plus de 300 rapports sur la chancelière Angela Merkel, a affirmé samedi le magazine Der Spiegel en citant des informations transmises par l'ancien consultant américain Edward Snowden. Le nom de la chancelière figurait parmi ceux de 122 chefs d'Etat et de gouvernement sur lesquels la NSA collectait des informations en mai 2009, écrit le site internet du magazine allemand.

 

Ces révélations ont suscité un tollé en Allemagne, où le respect de la vie privée est un sujet extrêmement sensible, et ont profondément affecté la relation entre les deux pays, traditionnellement très forte.

 

Des poursuites en préparation ? Ces fichiers étaient stockés sur une base de données de la NSA qui "pourrait être un élément de preuve important" aux yeux de la justice allemande, laquelle "veut décider dans les jours à venir si elle ouvre une information judiciaire portant sur des soupçons d'espionnage", relate le magazine. A moins que la diplomatie ne précède les juges, l'Allemagne étant l'un des principaux alliés des Etats-Unis.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 22:20
Pentagone: vers une "retenue" de la web-surveillance


28.03.2014 arcinfo.ch
 

Le Pentagone prône désormais la "retenue" dans ses opérations conduites sur internet. Le secrétaire à la Défense, Chuck Hagel, appelle les autres pays à suivre l'exemple américain.

 

Se défendant de vouloir militariser le cyberespace, ce nouveau théâtre d'affrontements entre nations, le chef du Pentagone a prôné la transparence sur les moyens et la doctrine militaire américaine dans un discours prononcé au siège de la NSA à Fort Meade (Maryland, est) à l'occasion du départ en retraite du patron de l'agence du renseignement, le général Keith Alexander.

"Le département de la Défense poursuivra son approche faite de retenue pour toutes ces opérations dans le cyberespace en dehors des réseaux gouvernementaux américains. Nous appelons les autres pays à faire de même", a déclaré M. Hagel, qui s'embarque la semaine prochaine dans une tournée en Asie et en Chine. La question de l'espionnage sur internet sera au coeur des discussions avec Pékin.

 

6000 collaborateurs militaires

Le chef du Pentagone a promis de "continuer à prendre des mesures pour être ouverts, transparents sur nos capacités dans le cyberespace". L'idée est d'"utiliser le minimum de forces possible et seulement lorsque cela permet d'éviter un conflit, de conduire à une désescalade", a décrypté un haut responsable américain de la défense sous couvert de l'anonymat.

Le budget dévolu au Cyber Command, le commandement chargé de la sécurité informatique pour l'armée, est de 5,1 milliards de dollars pour l'exercice 2015. Le Cyber Command doit compter 6000 militaires d'ici 2016.

Interrogé sur le fait de savoir si cette "retenue" s'étendait aux opérations d'espionnage électronique américaines, le haut responsable de la défense a reconnu que l'espionnage et les opérations dans le cyberespace étaient de nature différente mais que Washington "faisait très attention à ce qu'il (faisait) en dehors de (ses) propres réseaux".

Le général Alexander sera remplacé dans les jours à venir par l'amiral Michael Rogers, qui continuera de coiffer la double casquette de chef du Cyber Command et de la NSA, l'agence chargée des interceptions de communications mise sur la sellette par les révélations de son ancien consultant Edward Snowden.

Evoquant la controverse frappant la NSA, sur laquelle il a autorité, le secrétaire à la Défense s'est félicité de la décision du président Barack Obama de faire en sorte que les données téléphoniques récoltées aux Etats-Unis ne soient plus collectées ni stockées par la NSA.

Cette décision reflète selon Chuck Hagel "à la fois l'importance du renseignement électromagnétique (la surveillance des communications) et la tradition de notre pays pour le respect de la vie privée".

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 17:20
'A' for Angela Merkel: GCHQ and NSA Targeted Private German Companies

 

March 29, 2014 By Laura Poitras, Marcel Rosenbach and Holger Stark - Spiegel.de

 

Documents show that Britain's GCHQ intelligence service infiltrated German Internet firms and America's NSA obtained a court order to spy on Germany and collected information about the chancellor in a special database. Is it time for the country to open a formal espionage investigation?

 

The headquarters of Stellar, a company based in the town of Hürth near Cologne, are visible from a distance. Seventy-five white antennas dominate the landscape. The biggest are 16 meters (52 feet) tall and kept in place by steel anchors. It is an impressive sight and serves as a popular backdrop for scenes in TV shows, including the German action series "Cobra 11."

Stellar operates a satellite ground station in Hürth, a so-called "teleport." Its services are used by companies and institutions; Stellar's customers include Internet providers, telecommunications companies and even a few governments. "The world is our market," is the high-tech company's slogan.

Using their ground stations and leased capacities from satellites, firms like Stellar -- or competitors like Cetel in the nearby village of Ruppichteroth or IABG, which is headquartered in Ottobrunn near Munich -- can provide Internet and telephone services in even the most remote areas. They provide communications links to places like oil drilling platforms, diamond mines, refugee camps and foreign outposts of multinational corporations and international organizations.

Super high-speed Internet connections are required at the ground stations in Germany in order to ensure the highest levels of service possible. Most are connected to major European Internet backbones that offer particularly high bandwidth.

 

Read the full story at Spiegel

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:20
Obama veut arrêter la collecte massive d'écoutes par la NSA

 

25.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le président américain Barack Obama s'apprête à proposer au Congrès des Etats-Unis de mettre un terme à la collecte massive des écoutes téléphoniques par la NSA, a indiqué lundi un responsable de l'administration. Le programme sera malgré tout prolongé de 90 jours.

 

Dans ce cadre, le gouvernement fédéral conserverait la capacité d'accéder à des "métadonnées" mais seulement au cas par cas et sur des affaires précises, a également ajouté cette source, confirmant un élément révélé par le "New York Times".

 

En janvier, Barack Obama a exposé une réforme des pratiques de surveillance de la NSA, dévoilées par Edward Snowden. Il a notamment promis que les services secrets américains ne pourraient plus espionner les dirigeants de pays amis ou alliés et a également proposé de modifier les règles de collecte des données téléphoniques des Américains.

 

Dans l'intervalle, et jusqu'à la promulgation d'une nouvelle loi, l'administration Obama va renouveler l'autorisation du programme de la NSA de collecte et de stockage de ces "métadonnées", a ajouté ce responsable. Selon le "New York Times", la Maison Blanche souhaite que ce renouvellement, pour une durée de 90 jours, sera le dernier.

 

Une autorisation obligatoire

 

Dans le cadre du projet proposé par M. Obama, les données d'appel seraient conservées par les opérateurs de téléphonie et le gouvernement devrait obtenir l'autorisation de la Foreign Intelligence Surveillance Court, l'instance judiciaire pour les affaires de terrorisme, pour avoir accès à des écoutes téléphoniques.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:35
Targeting Huawei: NSA Spied on Chinese Government and Networking Firm

 

March 22, 2014 by SPIEGEL

 

According to documents viewed by SPIEGEL, America'a NSA intelligence agency put considerable efforts into spying on Chinese politicians and firms. One major target was Huawei, a company that is fast becoming a major Internet player.


 

The American government conducted a major intelligence offensive against China, with targets including the Chinese government and networking company Huawei, according to documents from former NSA worker Edward Snowden that have been viewed by SPIEGEL and the New York Times. Among the American intelligence service's targets were former Chinese President Hu Jintao, the Chinese Trade Ministry, banks, as well as telecommunications companies.

But the NSA made a special effort to target Huawei. With 150,000 employees and €28 billion ($38.6 billion) in annual revenues, the company is the world's second largest network equipment supplier. At the beginning of 2009, the NSA began an extensive operation, referred to internally as "Shotgiant," against the company, which is considered a major competitor to US-based Cisco. The company produces smartphones and tablets, but also mobile phone infrastructure, WLAN routers and fiber optic cable -- the kind of technology that is decisive in the NSA's battle for data supremacy.

A special unit with the US intelligence agency succeeded in infiltrating Huwaei's network and copied a list of 1,400 customers as well as internal documents providing training to engineers on the use of Huwaei products, among other things.

 

Source Code Breached

According to a top secret NSA presentation, NSA workers not only succeeded in accessing the email archive, but also the secret source code of individual Huwaei products. Software source code is the holy grail of computer companies. Because Huawei directed all mail traffic from its employees through a central office in Shenzhen, where the NSA had infiltrated the network, the Americans were able to read a large share of the email sent by company workers beginning in January 2009, including messages from company CEO Ren Zhengfei and Chairwoman Sun Yafang.

"We currently have good access and so much data that we don't know what to do with it," states one internal document. As justification for targeting the company, an NSA document claims that "many of our targets communicate over Huawei produced products, we want to make sure that we know how to exploit these products." The agency also states concern that "Huawei's widespread infrastructure will provide the PRC (People's Republic of China) with SIGINT capabilities." SIGINT is agency jargon for signals intelligence. The documents do not state whether the agency found information indicating that to be the case.

The operation was conducted with the involvement of the White House intelligence coordinator and the FBI. One document states that the threat posed by Huawei is "unique".

The agency also stated in a document that "the intelligence community structures are not suited for handling issues that combine economic, counterintelligence, military influence and telecommunications infrastructure from one entity."

 

Fears of Chinese Influence on the Net

The agency notes that understanding how the firm operates will pay dividends in the future. In the past, the network infrastructure business has been dominated by Western firms, but the Chinese are working to make American and Western firms "less relevant". That Chinese push is beginning to open up technology standards that were long determined by US companies, and China is controlling an increasing amount of the flow of information on the net.

In a statement, Huawei spokesman Bill Plummer criticized the spying measures. "If it is true, the irony is that exactly what they are doing to us is what they have always charged that the Chinese are doing through us," he said. "If such espionage has been truly conducted, then it is known that the company is independent and has no unusual ties to any government and that knowledge should be relayed publicly to put an end to an era of mis- and disinformation."

Responding to the allegations, NSA spokeswoman Caitlin Hayden said she should could not comment on specific collection activities or on the intelligence operations of specific foreign countries, "but I can tell you that our intelligence activities are focused on the national security needs of our country." She also said, "We do not give intelligence we collect to US companies to enhance their international competitiveness or increase their bottom line."

Editor's note: A longer version of this story will appear in German in the issue of SPIEGEL to be published on Monday.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:20
 source johnbrownnotesandessays

source johnbrownnotesandessays

 

March 24, 2014 Interview Conducted By Marc Hujer and Holger Stark
 

In a SPIEGEL interview, former NSA director Michael Hayden, 69, discusses revelations of US spying on Germany made public in documents leaked by Edward Snowden, surveillance against German leaders and tensions between Berlin and Washington.

 

Michael Hayden, 69, served as the director of the National Security Agency from 1999 to 2005. After leaving the NSA, he served as director of the CIA from 2006 to 2009. Today he is a partner at the consulting firm Chertoff Group in Washington, DC.

SPIEGEL recently sat down with the former US Air Force general in Washington for a wide-ranging interview on revelations from the archive of former NSA contractor Edward Snowden, including allegations that the intelligence agency spied on the cell phone of German Chancellor Angela Merkel, that have been the source of significant trans-Atlantic tensions.

 

Read the interview

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:20
Espionnage : le géant des télécoms chinois Huawei victime de la NSA ?

La NSA a accédé aux archives des courriels de Huawei, à des documents internes de communication entre des dirigeants de la compagnie, ainsi qu'au code secret de produits spécifiques de Huawei

 

23/03/2014 latribune.fr 

 

L'agence américaine de sécurité nationale s'est introduite secrètement dans le réseau de communications du géant des télécoms et de l'internet chinois Huawei à des fins d'espionnage.

 

 

L'agence américaine de sécurité nationale NSA (National Security Agency) s'est introduite secrètement dans le réseau de communications du géant des télécoms et de l'internet chinois Huawei à des fins d'espionnage, ont affirmé samedi le "New York Times" et le "Spiegel" dans leurs éditions en ligne. La NSA a accédé aux archives des courriels de Huawei, à des documents internes de communication entre des dirigeants de la compagnie, ainsi qu'au code secret de produits spécifiques de Huawei, affirment les articles des deux journaux basés sur des documents fournis par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden.

 Le "New York Times" précise que son enquête sur l'opération, baptisée "Shotgiant", s'appuie sur des documents de la NSA communiqués par l'ex-consultant de l'agence Edward Snowden, qui, depuis l'année dernière, diffuse des renseignements sur les activités de surveillance menées par les Américains dans le monde entier. "Nous bénéficions actuellement de bonnes capacités d'accès et possédons tellement de données que nous ne savons plus quoi en faire", ont assuré des responsables de la NSA, selon un document interne cité par l'hebdomadaire "Der Spiegel".

 

Démenti de Huawei

Huawei avait démenti mi-janvier des informations de presse selon lesquelles la sécurité de ses équipements télécoms pouvait être déjouée par la NSA. Il n'y a eu "aucun incident de réseau (de télécommunications) provoqué par des failles de la sécurité" des produits et infrastructures de Huawei, avait indiqué Cathy Meng, directrice financière du groupe, lors d'une conférence de presse à Pékin.

Elle était interrogée sur une enquête publiée fin décembre par le "Spiegel", selon laquelle la NSA pouvait infiltrer les systèmes et produits de plusieurs grands groupes technologiques, dont Huawei et les américains Cisco et Juniper Networks.

 

Démasquer les liens entre Huawei et l'armée chinoise

Huawei, fondé par un ancien ingénieur de l'armée chinoise, s'était vu interdire l'accès à des projets d'infrastructures aux Etats-Unis et en Australie pour des raisons de sécurité, sur fond de crainte que ses équipements soient utilisés pour de l'espionnage ou des attaques informatiques... au profit de Pékin. Outre les équipements télécoms, Huawei est le troisième fabricant mondial de smartphones.

L'un des objectifs de l'opération Shotgiant était de mettre au jour des liens entre Huawei et l'armée chinoise, lit-on dans un document de 2010 cité par le "New York Times". Mais, ajoute le journal, l'opération a visé également à tirer parti de la technologie de Huawei. La NSA cherchait ainsi à effectuer une surveillance via des ordinateurs et des téléphones du réseau Huawei vendu à des pays tiers.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:20
Nouvelles révélations sur l’espionnage de la NSA

 

19.03.2014 par RFI

C’est une information exclusive du Washington Post : la NSA a mis en place un système qui permet d’enregistrer 100 % des appels téléphoniques d’un pays. Ce programme appelé « Mystic » a été a lancé en 2009. Un haut responsable des services secrets le compare à une machine à remonter le temps. En effet, écrit le Washington Post, Mystic permet de conserver les enregistrements pendant un mois. C’est en 2011, poursuit le journal qui s’appuie entre autres sur des documents fournis par Edward Snowden, que le premier pays a ainsi été mis sur écoute. Les autorités américaines ont demandé au Washington Post de ne pas révéler le nom de ce pays. Une requête que le journal dit respecter. D’après le quotidien, 5 autres pays ont été ciblés par ce programme de surveillance, un sixième pays a été ajouté à la liste en octobre dernier.
 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 07:20
NSA has ‘industrial scale’ malware for spying: report

 

March 14th, 2014 defencetalk.com (AFP)

 

The National Security Agency has developed malware that allows it to collect data automatically from millions of computers worldwide, a report based on leaked documents showed Wednesday.

 

The report co-authored by former Guardian reporter Glenn Greenwald for the online news site The Intercept said the program has dramatically expanded the US spy agency’s ability to covertly hack into computers on a mass scale.

 

The report is based on classified documents provided by former NSA contractor Edward Snowden.

 

It said the surveillance technology allows the NSA to infect potentially millions of computers worldwide with malware “implants” which can help the agency extract data from overseas Internet and phone networks.

 

The report by Greenwald and reporter Ryan Gallagher said these implants were once reserved for a few hundred hard-to-reach targets whose communications could not be monitored through traditional wiretaps but that the NSA has expanded this to “industrial scale,” according to the documents.

 

The automated system codenamed TURBINE expands the ability to gather intelligence with less human oversight, according to the report.

 

The report was the first by Greenwald based on leaked documents since he joined First Look Media, an organization backed by tech entrepreneur Pierre Omidyar that includes The Intercept.

 

Greenwald was among the first journalists to publish documents leaked by Snowden describing the vast surveillance programs of the NSA and other intelligence services, sparking a massive outcry.

 

Wednesday’s report said the covert infrastructure that supports TURBINE operates from the NSA headquarters in Maryland, and from eavesdropping bases in Britain and Japan and that the British intelligence agency GCHQ appears to have played an important role in the effort.

 

The report said that in some cases the NSA has used a decoy Facebook server to infect a target’s computer and exfiltrate files.

 

It said the malware can also covertly record audio from a computer’s microphone and take snapshots with its webcam.

 

The Intercept said the malware has been in existence since 2004 but that the automated program expanding its use appears to have begun in 2010.

 

The malware can be installed in as little as eight seconds, according to the documents.

 

Because people have become suspicious of email attachments, the report said the NSA has had to resort to new tools to install the malware such as “man-in-the-middle” and “man-on-the-side” attacks through Internet browsers.

 

The NSA, queried by AFP, did not directly respond to the report. But an NSA official reiterated policy that its operations are conducted “exclusively where there is a foreign intelligence or counterintelligence purpose to support national and departmental missions, and not for any other purposes.”

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 20:20
Cybersécurité: rôle de plus en plus mineur pour les militaires canadiens

 

 

13 mars 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Des couriels de conseillers militaires travaillant sur le dossier de la cybersécurité ont mis en garde il y a un an que, si la tendance se maintient, les Forces canadiennes n’auraient bientôt plus qu’un rôle mineur à jouer en la matière, rapporte cette semaine le journaliste Jordan Press du Ottawa Citizen.

 

Dans échange de courriels datant du 5 mars 2013, révèle le quotidien de la capitale fédérale, un officier des Forces canadiennes soutient que, non seulement les Forces armées et la Défense n’avaient pas « poussé assez fort » pour être l’organisme responsable de la cybersécurité au Canada, mais prévient que, si elles ne « poussent pas plus fort » , elles pourraient même se retrouver totalement exclues de ce dossier.

Cette question du rôle les Forces canadiennes devraient jouer dans la protection du pays dans le cyberespace a été débattue pendant des années et ces courriels donnent un aperçu sur la façon dont les militaires canadiens sont toujours aux prises avec cette question de leur place dans la stratégie de cybersécurité du Canada .

Au Canada, c’est le ministère de la Sécurité publique Canada qui est le premier responsable de la politique de cybersécurité et qui collabore en la matière avec les provinces , les territoires , les municipalités et le secteur privé pour les aider à protéger leurs réseaux . Le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC), qui compte parmi les ressources informatiques les plus puissants du pays, est chargé pour sa part de défendre les systèmes du gouvernement fédéral et de la collecte de renseignements étrangers sur les cybermenaces potentielles .

Le Canada, note Jordan Press dans le « Ottawa Citizen« , fait d’ailleurs face à un nombre toujours croissant de cyber-attaques sur une base quotidienne venant de « hackers » (pirates) indépendants et de pays étrangers qui tentent d’accéder à des réseaux gouvernementaux. L’attaque réussie la plus connue a eu lieu en 2011 lorsque des pirates, à partir d’ordinateurs en Chine, ont pénétré les réseaux du Conseil du Trésor et du ministère des Finances .

Lorsque la stratégie fédérale en matière de cybersécurité a été publié en 2010,les décideurs prévoyaient certain niveau d’intégration entre le militaire et le CSTC: l’expertise technique serait du ressort du CSTC et l’expertise opérationnelle de celle des Forces armées.

Mais il n’en pas été ainsi: certains experts ont affirmé alors que ça n’avait pas de sens d’un point de vue financier d’avoir deux organismes – la Défense et le CSTC- pour jouer le même rôle. Actuellement, les Forces Armées n’ont pas le mandat législatif, le budget, ou les ressources pour faire le travail que CSTC est en mesure d’effectuer, déclaré Christian Leuprecht, un expert de la défense du Collège militaire royal, cité par le quotidien d’Ottawa.

« Tout comme le pays n’utilise pas l’armée pour vérifier les passeports et faire la sécurité dans les aéroports, la responsabilité des questions de cybersécurité intérieure devrait rester au ministère de la Sécurité publique », dit Chistian Leuprecht.

« Nous ne voulons pas de militariser la cybersécurité plus que nécessaire », déclare l’expert du Collège militaire royal. « Gardons cela comme un problème de sécurité plutôt que d’en faire un problème de défense , mais soyons prêts à en faire un problème de défense « .

Ce n’est toutefois pas pas la façon dont la question est traitée dans d’autres pays . Les États-Unis ont combiné les capacités offensives de l’armée avec les responsabilités défensives de la National Security Agency (NSA) sous l’égide de Cyber commandement américain, dirigé par le général Keith Alexander qui sera bientôt remplacé par un autre militaire, le vice-amiral Michael Rogers, qui dirigera à la fois le Cyber Command et et la NSA.

Un ancien chef du CSTC a déclaré que le modèle américain pourrait être envisagé ici.
« C’est un modèle qui a du sens » a déclaré John Adams maintenant chercheur à l’Université Queen, cité par le journaliste du Citizen:  » La défense des systèmes … continuera d’être du ressort du CSTC, mais il est clair qu’il y aurait de la place pour intégrer plus de militaires au CSTC, comme l’ont fait les Américains ».

Les e-mails internes dont parle le quotidien d’Ottawa révèlent que les Forces armées ont recommandé un rôle plus important pour les militaires alors que le gouvernement était en train de finaliser sa stratégie de cybersécurité, il y a environ cinq ans .

Mais des années d’ « approche conciliante » avec la Direction nationale de la cybersecurité intérieure au ministère de la Sécurité publique « nous arrivés à la situation actuelle », écrit le major PJ Kendall dans un courriel adressé à ses collègues.

« Quatre années de coexistence pacifique et de déferrence à la Direction nationale de la cybersécurité « nous a conduit ;a perdre du terrain et à ce que que notre partenaire stratégique soit désormais le seul chef de file reconnu pour faire face à des cyberattaques contre le pays », écrit le major. « Mon expérience me dit que si vous continuez dans cette voie, les Forces armées canadiennes et le ministère de la Défense n’auront bientôt plus aucun rôle à jouer dans les opérations de cybersécurité ».

La réponse de son collègue, le colonel André A. Boucher, à ce courriel indique cependant que la décision il y a cinq ans de ne pas confier aux Forces canadiennes la responsabilité de la cyber-sécurité n’était pas une « intention délibérée de marginaliser » les militaires, mais plutôt le résultat d’un «manque de maturité et de compréhension » du dossier de la part des fonctionnaires du gouvernement.

«Je n’ai pas de boule de cristal, mais je suis convaincu que si le cyberespace est universellement reconnu comme un -environnement- à l’avenir, le rôle et les responsabilités de la Défense et des Forces Armées suivront selon un modèle similaire au traitement d’autres environnements».

Quoiqu’il en soit, le rôle des Forces armés et de la Défense dans la stratégie de cybersécurité se limite pour l’instant à « défendre ses propres réseaux, travailler avec d’autres ministères pour identifier les menaces et les réponses possibles , et continuer à échanger des informations sur les meilleures cyberpratiques avec les forces alliées «

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 20:20
Espionnage : la NSA utilise des logiciels malveillants à une « échelle industrielle »

 

12.03.2014 Le Monde.fr (AFP)


 

Selon des documents transmis Edward Snowden, ancien consultant de l'Agence nationale de renseignement américaine (National Security Agency, NSA), l'agence a développé des logiciels malveillants qu'elle utilise massivement.

D'après ces documents, publiés mercredi sur le site du magazine en ligne Intercept par l'ancien journaliste du Guardian Glenn Greenwald, l'agence a implanté dans des millions d'ordinateurs des logiciels malveillants qui lui permettent d'extraire des données de réseaux téléphoniques et Internet à l'étranger.

L'utilisation de ces logiciels, qui concernait à l'origine quelques centaines de cibles dont les communications ne pouvaient pas être surveillées par des moyens traditionnels, a été étendue à une « échelle industrielle », selon les documents publiés par M. Greenwald – les premiers depuis qu'il travaille au sein du groupe de médias First Look Media, lancé par Pierre Omidyar, le fondateur d'eBay.

 

Lire aussi (édition abonnés) : Comment échapper à l'œil de la NSA ?

 

ENREGISTREMENTS PAR MICRO ET WEBCAM

Cette collecte automatique de données – en passant par un système nommé Turbine – permet à la NSA de moins utiliser le renseignement humain. Elle est effectuée au siège de l'agence, dans le Maryland, mais aussi au Royaume-Uni et au Japon. Les services de surveillance britanniques (Government Communications Headquarters, GCHQ) semblent avoir joué un rôle important dans ces opérations.

Dans certains cas, la NSA utilise un leurre Facebook pour infecter l'ordinateur de la cible et exfiltrer les dossiers. Le logiciel, qui peut être installé en seulement huit secondes, peut aussi enregistrer des conversations depuis le micro de l'ordinateur ou prendre des photos avec la webcam de la machine. Ce logiciel existe depuis 2004, mais son utilisation à grande échelle semble avoir commencé en 2010.

Un responsable de la NSA interrogé par l'AFP a rappelé que ces opérations étaient conduites « exclusivement à des fins de contre-espionnage ou d'espionnage à l'étranger pour des missions nationales ou ministérielles, et rien d'autre ».

 

Lire également l'entretien avec Tim Berners-Lee, l'inventeur du World Wide Web :  « Le Web fait de plus en plus partie des droits de l'homme »

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 22:20
Le futur chef de la NSA veut maintenir la collecte des données téléphoniques

 

11 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le candidat choisi par Barack Obama pour diriger la NSA a expliqué mardi vouloir plus de transparence dans les actions de l'agence de renseignement américaine mais il a jugé vital de poursuivre la collecte de métadonnées d'appels téléphoniques.

 

S'il est confirmé par le Sénat, le vice-amiral Michael Rogers remplacera le général Keith Alexander, qui part à la retraite au moment où la NSA est dans la tourmente en raison de l'ampleur de ses programmes de collecte de renseignements sur la vie privée des Américains, des pratiques révélées par Edward Snowden.

 

Face aux sénateurs de la commission des forces armées qui l'auditionnaient, le vice-amiral Rogers a dit vouloir mettre l'accent sur la transparence dans les activités de l'agence. Mais il a aussi plaidé pour le maintien en l'état de la possibilité pour les services de renseignement d'obtenir les métadonnées d'appels téléphoniques (numéro appelé, durée...).

 

Il est vital de pouvoir être en mesure d'examiner rapidement les connexions téléphoniques liées aux terroristes afin de déterminer si un réseau existe, a estimé le vice-amiral.

 

La collecte de métadonnées par la NSA avait provoqué la levée de boucliers d'une partie de la population américaine et des alliés des Etats-Unis. Face à cette colère, Barack Obama a annoncé en janvier son intention de mieux encadrer les pouvoirs de l'agence.

 

Nous devons lancer un dialogue sur ce que nous faisons et sur la raison pour laquelle nous agissons de la sorte, a assuré le haut gradé qui, s'il est confirmé, coiffera la double casquette de chef de la NSA et du Cyber Command, le commandement chargé de la sécurité informatique pour l'armée.

 

Evoquant à mots couverts le torrent de critiques qui s'est abattu sur la NSA, Michael Rogers a également dit vouloir s'assurer que la NSA rende pleinement des comptes. Nous devons faire en sorte que les procédures soient scrupuleusement respectées. Et, lorsque nous faisons une erreur, si nous ne respectons pas ces procédures, nous devons en exposer les raisons ouvertement, a-t-il expliqué.

 

Le patron de la CIA lui aussi a tenu des propos quasi-similaires mardi, au cours d'un forum organisé par le Council on Foreign Relations, un centre de réflexion américain: La vie privée, les libertés civiles, les libertés individuelles doivent être respectées, a jugé John Brennan.

 

Dans la communauté du renseignement, nous essayons de faire les choses correctement. Croyez-moi, on essaie de faire les choses bien. Et c'est un vrai défi. Certaines de nos lois, en fait, n'ont pas évolué en même temps que le secteur privé, a-t-il poursuivi.

 

Michael Rogers dirige actuellement les activités de l'US Navy dans le cyberespace, après avoir été à la tête de la section renseignement de l'état-major interarmées.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:50
Whither NATO? Difficulties in the Trans-Atlantic Relationship

 

March 06, 2014 An Op-Ed by Secretary William Cohen and General James Jones – Spiegel.de

 

Revelations about NSA spying and an unequal sharing of military burdens has cast a recent shadow over the trans-Atlantic relationship. But NATO remains just as important as ever. It is time for all alliance members to recognize that fact.

 

During the course of more than three decades, in our public service and private capacities, we have regularly attended the Munich Security Conference, formerly known as Wehrkunde.

The Conference initially consisted of a small group of military experts from the United States, Canada and Western Europe who discussed issues involving the threat posed by the former Soviet Union. Today, the Conference includes representatives from the business, diplomatic and military communities from all of Europe, Russia and Asia who examine the new threats posed by terrorists, religious extremists, nuclear proliferation, cyber warfare and organized crime.

Although the US delegation to the Conference included 15 members of Congress and a joint appearance by Secretary of State John Kerry and Secretary of Defense Chuck Hagel we detected the "brooding omnipresence" of a discontent for the United States that contained a whiff of anti-Americanism.

This dark overhang is due in part to Edward Snowden's revelations about NSA's collection activities, but it is coupled with a perception that the United States is withdrawing its interest from vast areas of the globe, including Europe, a feeling partly fueled by the "Pivot Towards Asia" declaration announced in Washington. While nothing could be further from the truth, perceptions can become reality when not effectively rebuffed by evidence to the contrary. There also seems to be a little too much enthusiasm to link this perception with the increasingly popular notion of a general "American decline", something we have heard about in every decade since 1945.

For those who care about the future relevance of NATO -- without question the most important political/military institution of the 20th century -- the negative sentiments expressed both publicly and privately at the Conference are troubling.

 

Temptation to Fan the Flames

First, we share the conviction that all freedom-loving people need to be vigilant against excessive intrusive activities conducted by governments in the name of national security. But we also believe that the outrage over NSA'scollection activities is being exploited by some of our allies to serve their political ambitions. We understand that "all politics is local," and that some rhetorical hyperventilation is to be expected and tolerated -- to a point. But those who are charged to protect the security of their citizens need to exercise leadership in distinguishing fact from fiction and resist the temptation to fan the flames of fear.

Access to information has been democratized and so has the capacity to wage war. No longer do states have a monopoly on the power to disrupt or destroy their adversaries or economic rivals. Nihilists, messianic zealots, and those who nurse time-worn grievances use today's technologies to inflict mass murder and mayhem.

Technology has raced ahead of the ability of elected and appointed officials to regulate appropriate restrictions on the use of its software marvels. We have no doubt that legislation is needed in Washington and other capitals to draw red lines on the tolerable limits of governmental monitoring of its citizens' communications and for lawmakers to exercise strict oversight to ensure those red lines are not crossed.

Second, it's important for our European friends to understand that discontent can, and does, flow in more than one direction. When former Secretary of Defense Bob Gates delivered his valedictorian speech in Brussels in 2010, he gave voice to a long simmering resentment over the freeloading enjoyed by a number of NATO's members.

No one expects every nation to possess "full-spectrum" military capabilities comparable to those enjoyed by the United States, but each NATO member has an obligation to contribute to our collective security rather than just be the beneficiary of the physical and financial sacrifice of others. As far back as the Prague Summit of 2002, every NATO ally pledged to allocate no less than 2 percent of their GDP for their defense budgets. The hard fact is that very few ever fulfilled that pledge, and even fewer today have any intention of doing so in the future. As a result the United States currently pays 72 percent of NATO's bills. Five other nations -- Great Britain, France, Germany, Italy and Turkey pay 70 percent of the obligatory balance. Even among these stalwarts, efforts are underway to reduce their defense expenditure even further.

 

Of Duties and Rights

Something is very wrong with this picture, and the campaign to support those fighting against Libyan dictator Muammar Qaddafi exposed the dangerous distortions in Nato's capabilities.

After the United States was asked to establish the no-fly zones over Libya, responsibility to continue military assistance to those fighting for freedom was shifted to the other NATO members. Astonishingly, we discovered that the supply of ammunition to carry out the task was exhausted in a matter of days.

This disparity in burden sharing suggests either a fundamental weakness at the core of the alliance, or that certain members of the alliance do not value what it is the alliance provides.

We think it's important to raise the above issues because there is the danger that if they go unchallenged or unaddressed in a reasoned and responsible fashion, NATO will wither and become a relic of the past rather than a powerful platform for helping confront today's and tomorrow's security threats. We believe that a properly resourced and re-missioned NATO can continue to be the great alliance that it was in the 20th century. If we didn't have a NATO today, we would most likely be creating one.

In this age of austerity and diminished defense budgets, the United States has correctly identified the importance of intensifying its economic, diplomatic and military presence in the Asia-Pacific region. North Korea remains a serious threat to global security. China's growing military capabilities and its declaration of ownership rights in the East China and South China Seas is raising tensions with Japan, Vietnam, the Philippines and others. Japan's rising sense of nationalism and attempts to airbrush away the militarism of its past is unsettling to those who suffered Japanese occupation during the 20th Century.

The US, in seeking to maintain stability in the most populous and economically dynamic region in the world, is not disengaging or turning away from our European friends, but once again, serving their security interests as well as our own.

The world has become more economically interconnected and digitally dependent than at any time in history. Paradoxically, we are more vulnerable to the multiplicity of internal and external threats than ever before. Those who seek to disrupt or destroy an orderly world of commerce and prosperity and take us to "the Stone Age on the wings of science," are uniquely dangerous because they are cloaked in anonymity and leave no return address. Electrons race across time zones in seconds and recognize no geographic borders. In this brave and grave new world, like it or not, we are all in it together, and we need to put our collective shoulders to the task of insuring our security and talk about duties as well as rights.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 19:20
Striking Back: Germany Considers Counterespionage Against US

 

February 18, 2014 By SPIEGEL Staff

 

Unsatisfied with the lack of answers provided by Washington in the NSA spying scandal, officials in Berlin are considering a new approach. Germany might begin counterespionage measures aimed at allies.

 

The question seemed out of place, especially when asked three times. A female journalist from a satire magazine wanted to know if Thomas de Maizière liked cheese snacks. "Questions like that are more appropriate for breakfast television than here," the minister snipped back. It was de Maizière's first visit as interior minister to the Federal Office for the Protection of the Constitution, Germany's domestic intelligence agency. And he was in no mood for jokes.

Instead, the minister preferred to focus on the basics during the appearance two weeks ago, with counterespionage at the top of his list. The issue, he warned, shouldn't be underestimated, adding that the question as to who was doing the spying was but of secondary importance.

In other words: Germany intends to defend itself against all spying efforts in the future, even if they are perpetrated by supposed friends.

While the minister's words may have sounded innocuous, they marked nothing less than the start of a political about-face. Away from the public eye, the German government is moving toward implementing plans to turn its own spies against partner countries like the United States, putting allies on the same level as the Chinese, Russians and North Koreans.

 

Humiliating Revelations

The stubbornness of the Americans, who have answered few relevant questions from Germany during the National Security Agency spying scandal, has angered the new government, comprised of Chancellor Angela Merkel's conservatives and the center-left Social Democratic Party (SPD). Now, pressure is growing for Germany to find its own answers to the questions Washington has been ignoring. "They're like cowboys who only understand the language of the Wild West," sources in Merkel's party say, referring to the Americans' intractability. Two government agencies are at the center of the strategy to restore respect that has been lost over months of humiliating revelations that the US has been spying on Germany: the Office for the Protection of the Constitution and the Federal Prosecutor's Office.

De Maizière's new assertiveness first became clear at the Munich Security Conference earlier this month. During a panel discussion, he raised the issue with Mike Rogers, chairman of the US House Permanent Select Committee on Intelligence and called the NSA's relentless collection of data "boundless". He said he couldn't even say how bad the political damage was because he was still lacking vital information.

Indeed, on many key issues, the German government is still flying just as blindly as it was last June when whistleblower Edward Snowden first went public with his revelations about the NSA's efforts to spy on Europe and other parts of the world. In response to the allegations surrounding the documents he leaked, both the Interior Ministry and the Justice Ministry sent extensive lists of questions to the US. At the end of October, they sent a pleasant reminder as well. But even still, after months of waiting, no satisfactory answers have been provided.

 

Diplomats Leave Washington Empty-Handed

A number of high-level German delegations have traveled to Washington on fact-finding missions, but they have also returned empty-handed for the most part. The Americans did provide around 1,000 pages of documents that were declassified this autumn, but they are essentially endless paragraphs about procedures and regulations. The rest is either blacked out or irrelevant.

A so-called Germany package that was to contain all the data copied by Snowden relating to Germany was promised but not delivered. And no progress whatsoever has been made on a "no-spy agreement," despite months of back and forth on the issue. A version of the paper, which is intended to lay out rules for cooperation between German and US intelligence agencies, has been shelved by Washington. It is likely to remain there as well.

Last week, US President Barack Obama himself rejected any form of a "no-spy agreement". "There's no country where we have a no-spy agreement," Obama said in a press conference during a visit by French President François Hollande. The French leader, who had expressed similar wishes to those of the Germany, was forced to travel back to Paris empty-handed.

 

US Wants to 'Turn Page'

Between the White House and the Capitol Building, people seem to be rolling their eyes at the Germans. They say they've had enough of the moaning. Sources close to Secretary of State John Kerry, especially, are pushing to move forward from the spying scandal. "Let's turn the page," Kerry reportedly said during private meetings with Merkel and Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier.

A new chapter is coming, but it won't be quite as Kerry envisioned it. The Social Democrats are increasingly irritated by the Americans' apparent ignorance over just how sensitive Germany is regarding the NSA affair. "The Iraq war was tiddlywinks compared to the blow to our relations suffered through the NSA affair," says Dietmar Nietan, a member of the German parliament who has been active on the issue of German-American relations for years now.

Members of Merkel's conservatives share similar opinions. They also fear the chancellor will suffer a massive blow to her image if she simply accepts the fact that her cell phone was spied on.

Against that backdrop, it would actually suit both the conservatives and the SPD if Federal Public Prosecutor Harald Range were to move ahead and open an official investigation into espionage activities in Germany. Germany's attorney general hasn't made a decision on taking the case yet, but pressure is mounting in Berlin. In informal talks, the government's SPD ministers -- Heiko Maas at the Justice Ministry, Steinmeier at the Foreign Ministry and Sigmar Gabriel in the Economics Ministry-- have reached an agreement with their CDU colleagues Peter Altmeier in the Chancellery and de Maizière to not stand in the way of an investigation. On the contrary. Range, who has long felt there were good reasons for an investigation, is now being explicitly encouraged to take action.

 

Letting Spies Off the Hook

Recently, officials at Maas' Justice Ministry signaled to the Federal Prosecutor's Office that it would be incomprehensible to forego investigations just because few expect it to produce any results. "It cannot be that we go hunting for common handbag thieves but do not even attempt to investigate when the chancellor's cell phone has been tapped," Maas is reported to have said during an internal discussion.

Still, as much as the new government wants to show its toughness, it is unlikely that an investigation would bear much fruit. Thus, Berlin is also seriously considering breaking a taboo by spying on its own friends. Its vehicle of choice would be Section 4 at the Office for the Protection of the Constitution (BfV), which is responsible for Germany's counterespionage efforts.

The BfV, based in Cologne, has long divided the spying world into good and bad. The Russians, Chinese, Iranians and North Koreans have always been assigned to the bad side, and the office has specifically dealt with these threats. But the Americans, the British and the French have essentially considered to be off limits.

 

'One Can't Ignore Allied Countries'

Domestic policy experts from all parties would like to change that. "We have to end the unequal approach and put them all on the same level," says CDU politician Clemens Binninger, the new head of the Parliamentary Control Panel, which is responsible for oversight of intelligence agencies in the Bundestag.

"We have to protect ourselves, no matter where the threats come from," agrees SPD domestic affairs expert Michael Hartmann. And even the Christian Social Union, which is traditionally very friendly towards the US, is concerned. "One can't ignore allied countries," says Stephan Mayer, the domestic affairs spokesman for the CSU, which shares power in government and is the Bavarian sister party to Merkel's CDU.

The plans for monitoring allies are already well developed. Section 4 in the Federal Office for the Protection of the Constitution, where just 100 specialists had been employed, is to be significantly expanded. In addition, a form of "observation-light" is planned: Western partners won't be the targets of the full spectrum of intelligence tools available, such as telephone monitoring, source acquisition or direct observation. But German authorities will do all they can to keep an eye on the goings on at embassies and consulates, learn more about who works there and determine the extent of their technical capabilities. In short, they want to know, for example, if German government offices are being monitored by the US Embassy in Berlin.

Hans-Georg Maassen, head of the Office for the Protection of the Constitution, has already gotten started. He has requested that the US Embassy supply names and data pertaining to intelligence personnel who are in Germany with diplomatic accreditation. He has also asked for information regarding private companies the US cooperates with in Germany on intelligence issues. According to sources in the Office of the Protection of the Constitution, the agency already has a better overview of what is going on than it did just a few months ago.

Even the smallest of Germany's three intelligence agencies, the Military Counterespionage Service (MAD), which is situated within Germany's military and performs some domestic intelligence operations, finds itself contemplating a new approach. Ulrich Birkenheier, who heads MAD, is currently examining whether his organization should be paying closer attention to allied intelligence agencies.

Teaching the US a Lesson

The changes mean that, nine months after the NSA affair, the German government is steering towards a serious confrontation with the US. It would mark a break with the decades-long practice of allowing Western partners to essentially do as they please in Germany. There are, to be sure, several voices -- most of them in the Chancellery and Interior Ministry -- that have warned that increased monitoring of allies could trigger unforeseen consequences and potentially cause damage to existing intelligence partnerships. Other high-ranking government officials, however, say that without such a change in focus, the US wouldn't completely understand the full ramifications of the NSA affair.

A definitive decision has not yet been made. The Foreign Ministry, the Interior Ministry and the Chancellery are still in the process of arriving at a common position. That too is one reason for the delay in Merkel's visit to Washington. Originally, March was considered, but now it is only said that the chancellor will make the trip "in the spring."

It could be later. Government sources say that Merkel will only make the trip once Berlin has reached a common position on intelligence. And when it is clear before she gets on the plane that she will be able to return with a clear success. Merkel needs a scalp. It remains unclear exactly what it will look like.

 

REPORTED BY HUBERT GUDE, HORAND KNAUP, JÖRG SCHINDLER, FIDELIUS SCHMID AND HOLGER STARK

 

Translated from the German by Charles Hawley and Daryl Lindsey

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:55
Défense : Les grandes oreilles françaises ont un nouveau patron

 

14/02/2014 ledauphine.com

 

Les grandes oreilles françaises ont depuis mercredi un nouveau patron : Patrick Pailloux, directeur général de l’agence de cyberdéfense du gouvernement, a été nommé ce vendredi en Conseil des ministres au poste stratégique de directeur technique de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

 

Ce brillant ingénieur général des mines de 48 ans, affable et discret est un spécialiste de la protection des installations informatiques de l’Etat. Directeur technique des services de renseignements extérieurs, il va endosser un nouveau rôle, plus offensif et encore plus discret, celui de responsable des interceptions des communications à l’étranger.

Equivalent de la NSA (National security agency) et du GCHQ (Government communications Headquarters), la direction technique de la DGSE n’est pas une agence comme les deux agences américaine et britannique mais la plus importante des cinq directions de la DGSE même si elle est loin d’avoir les moyens financiers et humains de ses deux cousines. La direction technique de la DGSE compte 2.000 personnes, la NSA 55.000 et le GCHQ 6.000.

«Patrick Pailloux va prendre en main une maison très pointue montée par son prédécesseur Bernard Barbier qui a totalement adapté ce service aux défis des techniques de l’information et au traitement des gros flux multimédias», explique à l’AFP sous couvert de l’anonymat un ancien chef d’un service de renseignements français.

 

«Le meilleur choix possible»

Pour ce spécialiste, Patrick Pailloux était «le meilleur choix possible» pour diriger la direction technique de la DGSE «où il faut traiter de très gros volumes d’informations sur tous les types de médias et ce, le plus rapidement possible car la menace va très vite», ajoute-t-il.

Les interceptions des communications des groupes jihadistes au Mali, réalisées par la DGSE dans le cadre de la lutte anti-terroriste, avaient permis de déclencher l’opération Serval au Mali le 11 janvier 2013.

Polytechnicien et diplômé de l’Ecole nationale supérieure des télécommunications, Patrick Pailloux a d’abord dirigé en octobre 2005, la sécurité des systèmes d’information au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) avant d’être nommé en juillet 2009 directeur général de directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi). Cette agence de cyberdéfense assure un service de veille permanent, de détection, d’alerte et de réaction aux attaques informatiques, notamment sur les réseaux de l’État.

La direction technique de la DGSE gère le budget le plus important de l’agence française de renseignements extérieurs.

Elle est chargée des interceptions de télécommunications à l’extérieur de la France, de l’imagerie satellitaire, de la cryptologie dans le cadre de la lutte anti-terroriste et du soutien technique de l’ensemble de la DGSE.

La direction technique possède l’un des plus puissants super-calculateurs de France avec le CEA. Elle recrute chaque année des informaticiens, des spécialistes des télécommunications et des mathématiciens (cryptologie) de haut niveau.

En février 2013, le préfet Érard Corbin de Mangoux, ex-directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) avait révélé que la DGSE dispose «de l’ensemble des capacités de renseignement d’origine électromagnétique» et «avait développé un important dispositif d’interception des flux Internet».

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 08:50
Ecoutes US: l'Allemagne veut renforcer son contre-espionnage

 

 

BERLIN, 16 février – RIA Novosti

 

L'Office fédéral de protection de la constitution d'Allemagne compte réformer son service de contre-espionnage suite aux écoutes menées par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sur le territoire allemand, annonce dimanche le journal Spiegel.

 

Selon le Spiegel, l'Office fédéral de protection de la constitution, un des trois principaux services de renseignement allemands, compte élargir son quatrième bureau en charge du contre-espionnage et renforcer le contrôle sur les sites des pays alliés se trouvant sur le territoire allemand.

 

Le journal indique que le projet ne prévoit pas d'espionner les ambassades et les consulats au moyen d'écoutes et d'agents, mais d'obtenir des données plus précises sur les membres des services secrets accrédités auprès des ambassades et l'équipement technique des missions diplomatiques.

 

Le Service de contre-intelligence militaire allemand envisage lui aussi de renforcer son contrôle sur les services de renseignement alliés, indique le Spiegel.

 

La presse a relayé des informations faisant état d'écoutes du téléphone portable de la chancelière allemande Angela Merkel par les services secrets américains. Ce scandale a été déclenché par des journalistes travaillant sur les données révélées par Edward Snowden, qui ont demandé au gouvernement allemand des explications. Une série de responsables allemands, dont la ministre allemande de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberge, ont alors déclaré que Snowden devait comparaître comme témoin dans l'affaire des écoutes de Mme Merkel.

 

Edward Snowden est recherché aux Etats-Unis pour avoir notamment divulgué des informations sur le programme de surveillance électronique Prism permettant à la NSA de recueillir les données personnelles d'utilisateurs d'Internet dans le monde entier.

 

Le 1er août 2013, l'ex-agent de la CIA a obtenu l'asile temporaire en Russie.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:20
Surveillance: les géants d’internet dévoilent les requêtes de la NSA

 

4 février 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Plusieurs géants de l’internet, dont Google, Facebook et Apple désireux de regagner la confiance de leurs utilisateurs, ont publié lundi le nombre de requêtes secrètes déposées par le renseignement américain, une première depuis les révélations d’Edward Snowden.

Ces révélations interviennent une semaine après que les autorités américaines, conformément aux directives du président Obama, leur ont permis de dévoiler davantage d’informations sur la surveillance de leurs utilisateurs par le renseignement américain.

Le renseignement a requis des informations sur 9.000 à 10.000 comptes Google pendant les six premiers mois de 2013, et sur 12.000 à 13.000 comptes lors des six mois les précédant, selon le blog officiel du géant de l’internet. Toutes ces demandes étaient légales car elles ont été faites dans le cadre de mandats délivrés par le tribunal chargé de contrôler les opérations du renseignement (FISA).

«La publication de ces informations est un premier pas dans la bonne direction et défend les principes d’une réforme que nous avons appelée de nos voeux en décembre dernier», a expliqué le responsable juridique de Google Richard Salgado dans un post. «Mais nous continuons à croire à la nécessité de davantage de transparence pour que chacun puisse mieux comprendre les mécanismes des lois sur la surveillance et juge si elles servent l’intérêt national».

 

 

Facebook a annoncé avoir reçu des mandats concernant 5.000 à 6.000 comptes sur les six premiers mois de 2013, 4.000 à 6.000 sur les six mois les précédant. Facebook possède plus d’un milliard d’abonnés.

Microsoft a révélé sur son blog officiel avoir reçu des demandes de la FISA sur 15.000 à 16.000 comptes d’utilisateurs les six premiers mois de 2013.

Quant à Yahoo!, des informations ont été demandées sur 30.000 à 31.000 comptes. Le groupe a précisé que les demandes de la FISA ne concernaient que 0,01% de ses abonnés.

Apple avait indiqué la semaine dernière avoir reçu des demandes pour moins de 249 utilisateurs lors de la première partie de l’année 2013. La marque à la pomme a précisé que les informations demandées par la NSA portaient sur les carnets d’adresses de ces personnes et non sur le contenu des appareils.

La publication de ces chiffres a été autorisée par le ministère de la Justice à condition que les entreprises respectent un délai de six mois après les requêtes déposées par la FISA. L’arrangement passé empêche cependant les grandes entreprises de publier davantage de détails sur ces demandes. Elles se sont engagées à régulièrement publier ce type d’information.

En contre-partie, les groupes ont retiré la plainte qu’ils avaient déposée auprès du tribunal secret chargé d’ordonner les programmes de surveillance (FISC, Foreign Intelligence Surveillance Court).

«Comme nous l’avons dit précédemment, nous croyons que les gouvernements ont la responsabilité de protéger les gens et qu’ils peuvent le faire tout en étant transparents», a écrit le responsable juridique de Facebook Colin Stretch sur son blog.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Probing America: Top German Prosecutor Considers NSA Investigation

 

January 20, 2014 By SPIEGEL Staff

 

Germany and the US appear to be edging closer to political confrontation. The Federal Prosecutor says there is sufficient evidence to open a politically explosive investigation into NSA spying on Chancellor Angela Merkel's mobile phone.

 

Last Tuesday, on the sidelines of an Social Democrat party caucus in Berlin, German Justice Minister Heiko Maas ran into Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier. Maas pulled his fellow SPD member aside and warned him about what could become a difficult matter. "Something may be coming our way," Maas whispered, and noted that the foreign minister could be affected as well. Germany's federal prosecutor, Maas intimated, is currently considering opening an investigation into the scandal surrounding the surveillance of Chancellor Angela Merkel's mobile phone by US intelligence. It's a step that would undoubtedly be considered an affront by the Americans.

 

Steinmeier listened attentively and nodded several times, but he didn't say much. At the start of his second posting as foreign minister (he previously served for four years from 2005-2009), Steinmeier is facing the extremely tricky problem of new discord in German-American relations.

 

The current difficulties got their start in October, when SPIEGEL reported that US intelligence services were interested in Merkel's mobile phone. When the magazine published its report, the National Security Agency's curiosity suddenly became an open act of provocation.

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:20
Le renseignement US va continuer à espionner les étrangers, prévient Obama

 

18 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Le président Barack Obama a prévenu que les services de renseignement américains allaient continuer à s'intéresser aux intentions des gouvernements de part le monde, dans un entretien à la télévision allemande diffusé samedi.

 

Nos agences de renseignement, comme les agences allemandes et toutes les autres, vont continuer à s'intéresser aux intentions des gouvernements de part le monde, cela ne va pas changer, a-t-il dit lors de cette interview à la télévision publique ZDF, enregistrée vendredi.

 

Il a toutefois assuré que la chancelière Angela Merkel n'avait pas à s'inquiéter de cette surveillance, alors qu'un de ses téléphones portables aurait été écouté par l'agence de renseignement NSA, ce qui a fait scandale en Allemagne. Et il insisté sur la relation d'amitié et de confiance qui lie selon lui les deux pays.

 

Mais loin de lui l'idée de renoncer à des pratiques dont la révélation l'an dernier par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden a profondément entaché la relation transatlantique.

 

La collecte de données par le renseignement américain, est au service de nos objectifs diplomatiques et politiques, a expliqué le président.

 

Et ce n'est pas la peine d'avoir un service de renseignement si il se limite à (collecter) ce qu'on peut lire dans le (quotidien américain) New York Times ou dans (le magazine allemand) Der Spiegel. La vérité c'est que par définition le travail du renseignement est de découvrir: que pensent les gens? que font-ils?, a-t-il poursuivi.

 

Les révélations l'an dernier d'écoutes supposées sur le portable de dirigeants européens, dont celui de la chancelière allemande, avaient provoqué un scandale en Europe et particulièrement en Allemagne.

 

Les annonces de M. Obama vendredi, qui a promis de rogner sur les compétences de la NSA en la matière, ont été accueillies avec scepticisme en Allemagne, comme un premier pas mais insuffisant.

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