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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:50
Les avions-radars E-3F au sommet

 

 

04/04/2014 CDAOA/Armée de l'air

 

Les 24 et 25 mars 2014, la posture permanente de sûreté (PPS) a été mise en œuvre hors de l’espace aérien national. Un avion-radar E-3F Awacs du 36e escadron de détection et de contrôle aéroportés (EDCA) d’Avord a été déployé lors du sommet de sécurité nucléaire de La Haye aux Pays-Bas.

 

Ce sommet a bénéficié d’une bulle de protection au sein de l’espace aérien hollandais. Durant deux jours, les équipages français ont été totalement intégrés dans un dispositif interallié, à l’instar de l'organisation mise en place lors du sommet international sur la Syrie qui s'est déroulé du 21 au 23 janvier 2014 à Montreux en Suisse.

 

Les moyens aériens dédiés à la sûreté aérienne étaient placés sous le contrôle tactique de l’Otan, notamment avec le Combined Air Operations Center (CAOC - centre multinational d'opérations aériennes) d’Uedem en Allemagne. Les relèves en vol ont nécessité une étroite coordination entre les avions-radars otaniens, mais également entre les avions de chasse F16, les hélicoptères Apache et les avions ravitailleurs KC10 hollandais.

 

L’armée de l’air assure la PPS sur le territoire national, 24h/24 et 7j/7. Cette mission permanente est confiée au commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), sous la responsabilité du Premier ministre.

 

Equipage d'un avion radar E-3F

Equipage d'un avion radar E-3F

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:50
Le sommet de La Haye renforce la prévention contre le terrorisme nucléaire

 

25 mars 2014 Romandie.com(AFP)

 

LA HAYE - Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement vont renforcer mardi à La Haye les mesures destinées à empêcher des groupes terroristes de s'emparer de matériaux nucléaires qui leur permettraient de construire l'arme atomique.

 

Après une première journée dominée par la crise ukrainienne et une réunion du G7 ayant isolé la Russie, le troisième Sommet sur la sécurité nucléaire (NSS) est entré mardi dans le vif du sujet.

 

Notre objectif est d'éliminer les maillons faibles de la sécurité nucléaire, a affirmé le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans.

 

Certains Etats veulent aller plus vite que les autres, à l'image des 35 qui se sont engagés à appliquer des standards internationaux plus stricts et à renforcer la coopération.

 

La sécurité nucléaire relève de la responsabilité nationale mais il est essentiel d'apprendre des expériences des uns des autres et d'appliquer les lignes de conduite de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), appelée à jouer un rôle de plus en plus central, a soutenu M. Timmermans.

 

Cette initiative a été lancée par les Etats-Unis, les Pays-Bas et la Corée du Sud, puis signée par 32 autres pays, dont la France, la Turquie, l'Ukraine et Israël.

 

Elle représente l'avancée la plus importante du sommet, a commenté Miles Pomper, un expert au centre James Martin pour les Etudes sur la non-prolifération. Mais il serait nécessaire que la totalité des pays qui participent au sommet signent également ce texte, surtout la Russie.

 

L'autre annonce importante du sommet a été l'engagement du Japon à renvoyer aux Etats-Unis plus de 300 kilos de plutonium et près de 200 kilos d'uranium hautement enrichi qui lui avaient été fournis à des fins de recherche pendant la Guerre froide.

 

Ces matériaux sont actuellement stockés dans des bâtiments à 140 kilomètres au nord-est de Tokyo, une cible facile pour des terroristes, selon les experts.

 

En cédant ces matériaux nucléaires, nous pouvons réduire le risque de terrorisme nucléaire, a déclaré le conseiller spécial du Japon sur le nucléaire, Yosuke Isozaki.

 

- Nouveau sommet en 2016 -

 

La lutte contre la menace terroriste nucléaire est au coeur de l'héritage politique que souhaite laisser le président américain Barack Obama, qui avait lancé le premier Sommet sur la sécurité nucléaire en 2010 et devrait accueillir la 4e édition en 2016 à Washington.

 

L'enjeu est de taille car il y a presque 2.000 tonnes de matériel prêt à être utilisé dans une arme en circulation dans le monde, a rappelé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

 

Dans le communiqué final, les dirigeants devaient reconnaître que des progrès significatifs ont été effectués aux cours des quatre dernières années dans la mise en sûreté des stocks d'uranium hautement enrichi et de plutonium.

 

Au delà, les débats ont également porté sur la difficulté à faire respecter les accords existants dans le nucléaire, comme l'illustre la crise ukrainienne.

 

Après son indépendance en 1991, l'Ukraine avait accepté, en signant le Mémorandum de Budapest en 1994, de se débarrasser de son arsenal nucléaire en échange de la garantie que son intégrité territoriale ne serait pas violée.

 

Dans le cas de l'Ukraine, l'assurance de la sécurité (territoriale, ndlr) était une condition essentielle à son accession au traité sur la non-prolifération nucléaire, a déclaré lundi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Mais ces assurances ont été sérieusement minées par les événements récents, a-t-il ajouté, en faisant allusion au rattachement de la Crimée à la Russie.

 

Les implications sont profondes, aussi bien pour la sécurité régionale que pour l'intégrité du régime de non-prolifération nucléaire, a souligné Ban Ki-moon.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 19:20
Entente de coopération Canada-Israël dans la lutte contre le terrorisme nucléaire

 

25 mars 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le ministre des Affaires étrangères John Baird a annoncé aujourd’hui que le Canada et Israël travailleront en partenariat dans le cadre d’un projet visant à contrer la menace du terrorisme nucléaire et les menaces à la sécurité nucléaire dans le monde. Cette annonce a été faite durant son entretien avec le ministre israélien du Renseignement, M. Youval Steinitz, en marge du Sommet sur la sécurité nucléaire qui se déroule à La Haye, dans les Pays-Bas.

«À l’heure actuelle, la menace du terrorisme nucléaire demeure l’une des plus graves et des plus importantes pour la sécurité mondiale, a déclaré le ministre Baird. Notre partenariat avec Israël dans le cadre de cette initiative en criminalistique aidera les États du Moyen-Orient et d’ailleurs à poursuivre en justice les dangereux criminels qui mènent des activités nucléaires illicites.»

Le projet sera réalisé sous l’égide de l’Initiative mondiale de lutte contre le terrorisme nucléaire, un forum technique multilatéral dont sont membres le Canada et Israël, et qui est axé sur le renforcement des interventions opérationnelles liées aux menaces de terrorisme nucléaire et radiologique. Le Canada financera le projet par l’entremise du Programme canadien de partenariat mondial.

Par l’intermédiaire de son Programme de partenariat mondial, le Canada versera 150 000 $ aux fins de cette initiative, pour

  • financer une série d’exercices internationaux de renforcement des capacités techniques dans le but de définir les meilleures méthodes et techniques de soutien à la poursuite en justice des responsables d’activités criminelles utilisant du matériel nucléaire ou radiologique;
  • et pour l’établissement de processus scientifiques pour appuyer les analyses criminalistiques traditionnelles (comme l’analyse génétique et d’empreintes digitales) réalisées sur des éléments de preuve radioactifs.

Le projet sera réalisé sous l’égide de l’Initiative mondiale de lutte contre le terrorisme nucléaire (IMLTN), un forum technique multilatéral axé sur le renforcement des interventions opérationnelles liées aux menaces de terrorisme nucléaire et radiologique.

Mis sur pied en 2006 par les États-Unis et la Russie, l’IMLTN regroupe maintenant 85 pays dont l’objectif est de renforcer la coopération sur le plan opérationnel pour lutter contre le terrorisme mondial. L’Agence internationale de l’énergie atomique, l’Union européenne, l’Organisation internationale de police criminelle et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime y participent aussi à titre d’observateurs et jouent un rôle important en fournissant de l’expertise et des ressources techniques.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:50
Au sommet de La Haye, 35 pays s'engagent à renforcer leur sécurité nucléaire

 

 

25 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

LA HAYE - Trente-cinq pays se sont engagés mardi à La Haye à renforcer leur sécurité nucléaire, notamment en appliquant des standards internationaux plus stricts, afin d'empêcher des terroristes de s'emparer de matériaux leur permettant de construire une bombe atomique.

 

Notre objectif est d'éliminer les maillons faibles de la sécurité nucléaire, a déclaré le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans au second jour du sommet de La Haye.

 

Plus de cinquante dirigeants du monde entier participaient à ce 3e sommet destiné à s'assurer que des groupes terroristes ne puissent pas mettre la main sur des matériaux nucléaires.

 

Afin de ne pas freiner la volonté de certains pays à aller plus loin que d'autres dans les accords conclus, les Etats-Unis, les Pays-Bas et la Corée du Sud ont proposé aux participants qui le souhaitaient d'adhérer à une série de lignes de conduite basées sur celles de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

 

La France, la Turquie, l'Ukraine, le Japon et Israël font partie des 35 signataires du texte, qui n'a été signé ni par la Russie ni par la Chine.

 

Ce texte va de fait plus loin que le communiqué final du sommet, dont l'AFP a vu le projet, qui est perçu par de nombreux observateurs comme le plus petit dénominateur commun.

 

Les recommandations de l'AIEA représentent ce qui ressemble le plus à des standards internationaux, a soutenu le secrétaire américain à l'Energie Ernest Moniz.

 

L'accord conclu entre les 35 pays vise à construire une architecture mondiale garantissant la sécurité nucléaire, notamment en promouvant une plus grande transparence, l'échange d'informations et l'établissement de bonnes pratiques partagées par tous.

 

La sécurité nucléaire relève de la responsabilité nationale mais il est essentiel de la renforcer au niveau international, en apprenant des expériences des uns des autres ou en appliquant les lignes de conduite de l'AIEA, a soutenu M. Timmermans.

 

La sécurité nucléaire est au centre de l'héritage politique que Barack Obama souhaite laisser: il avait assuré en 2009 que le terrorisme nucléaire était la menace la plus immédiate et la plus extrême pour la sécurité mondiale.

 

Les premiers sommets nucléaires avaient été organisés en 2010 à Washington et en 2012 à Séoul. Après le sommet de La Haye, un sommet final doit être organisé en 2016.

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