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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

 

 

MOSCOU, 2 décembre - RIA Novosti

 

Le président russe Vladimir Poutine a signé lundi un décret introduisant des sanctions à l'encontre de la Corée du Nord approuvées par le Conseil de sécurité de l'Onu en mars dernier,  le document ad-hoc étant publié lundi sur le site officiel de l'information judiciaire.

 

Le décret présidentiel interdit aux compagnies étatiques, commerciales et industrielles russes de fournir à Pyongyang toute aide consultative ou technique en matière de création de missiles balistiques. Les navires nord-coréens refusant d'être inspectés seront interdits d'entrée dans les ports russes. Quant aux autorités, elles feront preuve de vigilance en travaillant avec les diplomates nord-coréens. 

 

Le document en question dresse en outre une liste de citoyens nord-coréens impliqués dans le programme nucléaire du pays. 

 

La Corée du Nord, qui s'est proclamée puissance nucléaire en 2005, a réalisé trois essais nucléaires souterrains, provoquant les protestations de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté plusieurs résolutions appelant Pyongyang à cesser ses activités nucléaires.

 

Le 7 mars dernier, le Conseil de sécurité a approuvé un nouveau train de sanctions visant, entre autres, à réprimer les activités illégales de diplomates nord-coréens, en permettant notamment d'inspecter les valises diplomatiques pour empêcher le transport de sommes importantes en espèces destinées à financer le programme nucléaire et balistique de Pyongyang.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:50
photo Diliff

photo Diliff

 

21 November 2013 by Hajnalka Vincze

 

(sur la base d’un court entretien accordé à BBC Radio, l’émission 5 Live Drive, le 20 novembre 2013)

 

En quoi la posture antinucléaire du SNP (Scottish National Party) devrait-elle constituer un problème pour une Ecosse indépendante mais soucieuse de garder sa carte de membre à l’OTAN ?* En pas grand-chose, pour faire bref. Le fait d’exiger le retrait des armes nucléaires UK de son territoire et de se proclamer Etat non nucléaire n’est pas a priori en contradiction avec le statut de membre de l’OTAN. Pour rappel : à présent 20 pays membres sur les 28 ne possèdent ni n’hébergent d’armes atomiques sur leur sol.

 

Par ailleurs, la distinction (entre possession et hébergement) a tout lieu d’être. Alors que seuls trois pays membres sont des puissances nucléaires reconnues comme telles (les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni), cinq autres (l’Italie, l’Allemagne, la Turquie, les Pays-Bas et la Belgique) laissent stationner sur leur territoire des armes nucléaires américaines (quoique de manière de plus en plus controversée, certes).

Source: www.cagle.com

Par contre, faire partie de l’OTAN implique mécaniquement de participer au soi-disant partage nucléaire au sein de l’Alliance. Lequel est censé faire croire que la politique nucléaire de l’OTAN est un travail d’équipe. Dans cet esprit, les Etats membres non nucléaires deviennent eux-mêmes mouillés à plus d’un titre : à travers les concepts et les exercices, ils sont priés de contribuer, par le biais de leurs capacités conventionnelles (comme le ravitaillement en vol par exemple), au bon déroulement des éventuelles opérations nucléaires de l’Alliance.

 

En réalité, ce n’est qu’une mascarade. Malgré toutes les structures et procédures qui y sont consacrées pour entretenir l’illusion, la pratique du « partage » nucléaire de l’OTAN reste soumise, in fine, au bon-vouloir de Washington. Autrement dit, à l’humeur du jour dans la capitale des Etats-Unis. Inutile de préciser que la crédibilité de tels arrangements est nulle. Les Etats membres mouillés deviennent effectivement complices de la politique nucléaire de l’Amérique, mais sans avoir le moindre droit (à la consultation, à l’influence) garanti.

 

Pour illustration, cet incident survenu en 1973 avec, comme figurant principal, le Premier ministre britannique Edward Heath. Imaginons la scène. Le chef du gouvernement du Royaume-Uni débat tranquillement à la Chambre des Communes lorsqu’il apprend, par la voie d’une dépêche d’agence de presse, que son grand allié US vient de déclarer l’alerte nucléaire globale. C’est la douche froide. Loin d’avoir été consulté auparavant, le fidèle britannique n’a même pas été informé correctement.

 

Tous les arrangements et discours sur le « partage » dans l’OTAN n’ont donc été que des usines à gaz et des paroles en l’air. L’Amérique n’en faisait, en n’en fera, qu’à sa tête. S’agissant de ses bombes à elle, c’est d’ailleurs le minimum qu’elle doit à ses propres citoyens.

 

*Les Ecossais seront appelés aux urnes pour décider de leur séparation (ou pas) du "rUK" (reste du Royaume-Uni) lors d'un « référendum sur l'indépendance » le 18 septembre 2014. Dans cette perspective, le SNP avait changé sa position traditionnelle anti-OTAN lors de son Congrès en octobre 2012 (avec une courte majorité de 394 contre 365 votes des délégués), et propose maintenant qu'une Ecosse indépendante reste dans l'Alliance.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:55
Le nucléaire fait peur aux politiques français

 

01/12/2013 Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Les débats parlementaires sur la loi de programmation militaire confirment que l'exécutif confine la question du nucléaire militaire dans une totale opacité.

 

Le vote de l'Assemblée nationale sur la loi de programmation militaire interviendra mardi 3 décembre. Les débats parlementaires n'ont pas apporté de nouveauté majeure sur ce texte, dont l'application demeurera un défi. Mais au cours de la discussion, un élément nouveau est apparu. Le rôle classique du Parlement en matière de dissuasion nucléaire, celui d'une simple chambre d'enregistrement des options gouvernementales, a donné quelques signes de frémissement.

Nous nous étions fait l'écho ici même de la demande de débat introduite par la commission des Affaires étrangères, dont on ne peut pas dire qu'elle ait suscité un enthousiasme débordant dans la maison d'en face, la commission de la Défense nationale et des Forces armées. Lors de la discussion parlementaire, sa présidente, Patricia Adam, a pris la mouche, appuyant sur la dissuasion : "Je veux écarter un argument entendu en commission et repris peut-être un peu vite au sein d'une autre commission. Le président de la République n'a pas fermé le débat sur la dissuasion au sein des travaux du livre blanc. Il a pris une décision, en application de prérogatives que lui confère l'article 15 de la Constitution. Il n'y a pas de tabou pour autant. Le débat a lieu. Il a même lieu depuis le début des années 1960 ! Là non plus, on ne fait rien avancer à coup de simplifications abusives."

Mme Adam a pourtant admis, dans la phrase suivante, que la commission qu'elle préside se trouve hors jeu sur cette question, traitée hors du champ parlementaire. En parlant de son rôle dans l'avenir, elle précise : "Je prendrai des initiatives afin que la commission de la Défense nationale soit au coeur de ce débat."

 

Options nucléaires

Les autres grandes démocraties occidentales possédant la bombe atomique et ne cachant pas ce fait, les États-Unis et le Royaume-Uni, affichent sur la question nucléaire des attitudes très différentes de celles de la France. À Washington, le Pentagone a publié à trois reprises depuis 1994, la dernière fois en avril 2010, sa Nuclear Posture Review. Le débat existe bel et bien aujourd'hui, qui porte sur l'éventualité d'une suppression de la composante sol-sol (missiles Minuteman III), pour des raisons essentiellement budgétaires. À Londres aussi, la discussion sur le nucléaire est bien réelle, comme l'indique ce document parlementaire recensant les contributions d'experts consultés en 2006 par la Chambre des communes. Les questions qui fâchent, comme l'absence d'indépendance du système stratégique britannique, ne sont pas glissées sous la tapis.

Voici quelques mois, un débat a été organisé publiquement, documents fouillés à l'appui, sur l'avenir du programme Trident. Relevant ces éléments, le rapporteur de la loi de programmation militaire à la commission des Affaires étrangères, Gwenegan Bui, notait lors du débat : "Dans notre pays, trop souvent selon moi, la prééminence exclusive du chef de l'État, la confidentialité de nombreuses informations et la nécessaire incertitude qui entourent la dissuasion conduisent certains à considérer, à tort, que cette dernière ne doit et ne peut être débattue. On se retranche derrière l'évidence d'un dogme établi et l'on recourt parfois à l'invective pour décrédibiliser ses interlocuteurs. Il ne faut pas avoir peur de débattre de la dissuasion." Mais dans la classe politique française, seuls les centristes de l'UDI ont choisi de franchir le pas : ils réclament la suppression de la composante aéroportée de la dissuasion, estiment que les sous-marins seuls pourraient assurer la mission, comme c'est le cas au Royaume-Uni.

 

Impossible débat

La réalité est là : à Paris, le nucléaire fait peur aux politiques. Il fallait quand même oser lancer au sein de l'administration la "discussion" sur le livre blanc, puis celle sur la préparation de la loi de programmation militaire, sans aborder la question de la stratégie nucléaire française ! Sujet intouchable, non discutable, trop sérieux pour être débattu devant les Français. Lors de la discussion à l'Assemblée, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a évoqué certaines évolutions : "Nous avons supprimé la composante sol-sol - les missiles mégatonniques du plateau d'Albion et les missiles de courte portée - ; nous avons, de notre propre chef, considérablement réduit le nombre de nos vecteurs et de nos têtes ; nous avons fermé nos installations de production de matières fissiles ; nous avons démantelé notre site d'essais nucléaires." Le ministre a simplement oublié de préciser que l'ensemble de ces avancées a été fait sous les trois précédents présidents de la République, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

Et maintenant ? Rien... François Hollande applique la devise du royaume batave, "Je maintiendrai", mais sans rien expliquer. Et de faire répéter l'antienne par son ministre de la Défense : "Tant qu'il existe des armes nucléaires dans le monde, tant que demeurent les risques d'un chantage exercé par d'autres puissances contre nos intérêts vitaux, la dissuasion est l'une des garanties fondamentales de notre liberté d'appréciation, de décision et d'action. C'est un fait que certains déplorent : il est difficile de le nier. Dans ces conditions, nous pensons qu'il n'est envisageable ni de renoncer à cette capacité, ni de diminuer les options que l'existence des deux composantes offre au chef de l'État, chef des armées." On l'a compris : c'est un dogme. Circulez, y a rien à voir !

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

 

VIENNE, 28 novembre - RIA Novosti

 

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a exprimé jeudi à Vienne sa profonde préoccupation concernant le programme nucléaire nord-coréen, certains signes témoignant du redémarrage d'un réacteur sur le site de Yongbyon.

 

"On perçoit sur le site de Yongbyon des activités correspondant à une tentative de redémarrage du réacteur de 5 MW. Néanmoins, en l'absence d'inspecteurs sur place, l'agence ne dispose pas d'une évaluation claire de la situation et n'est pas à même d'affirmer si le réacteur a été effectivement réactivé", a déclaré M.Amano en ouverture d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA.

 

Selon le directeur général de l'AIEA, l'agence observe l'activité en Corée du Nord, notamment sur le site nucléaire de Yongbyon, essentiellement au moyen d'images transmises par satellite

 

Les médias internationaux rapportent depuis un certain temps, que la Corée du Nord semble avoir redémarré le réacteur nucléaire de Yongbyon qui produit du plutonium, ce qui devrait permettre au régime d'accélérer son programme d'armement.

 

La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant de mener en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué les vives protestations de la communauté internationale.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:55
"Le nucléaire militaire est hypertrophié", selon Hervé Morin

 

27 novembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com



Hervé Morin, le président du Nouveau centre et ancien ministre de la Défense de 2007 à 2010, explique pourquoi il ne votera pas la loi de programmation militaire (LPM) en cours d'examen à l'Assemblée nationale.

 

L'Usine Nouvelle - Pourquoi allez-vous voter contre cette loi de programmation militaire (LPM) ?

 

Hervé Morin - Cette loi est au moins criticable sur trois points. Tout d'abord, dans son orientation même. Elle n'a pas le courage de faire des choix et ne tient pas compte du fait que nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Elle procède à une réduction proportionnelle de la défense quand il aurait fallu repenser un nouveau système de force avec une vraie cohérence. On se contente de réduire de façon homothétique la défense, proportionnellement aux réductions de budget. Or, on est arrivé aux limites de cet exercice. Cela va nous amener à des trous capacitaires de plus en plus béants. Notamment dans les domaines du ravitaillement, de la guerre électronique, des moyens de surveillance et d'observation... On continue à expliquer que la France reste une puissance militaire globale. C'est faux. Il faut en tirer les conséquences et construire un corps expéditionnaire capable de mener une opération comme le Mali mais en autonomie stratégique complète totale, en se passant par exemple du soutien américain. Et admettre qu'on aurait des briques capacitaires que l'on fournirait dans le cadre d'opérations de coalition.

 

Vous estimez qu'il faut revoir à la baisse nos investissements dans la dissuasion nucléaire ?

C'est ma seconde critique. C’est le grand silence car comme toujours les nucléocrates, voire les nucleopathes, nous disent qu’il ne faut surtout ne rien changer et ne rien toucher. La réalité c'est que le nucléaire militaire est hypertrophié captant 30% des crédits d'équipements. Je préconise l’abandon de la composante aéroportée pour ne conserver que la force océanique stratégique. D'autant plus que la rénovation de la composante sous-marine nécessitera d'augmenter les crédits consacrés à la dissuasion d’environ 10% à partir de 2016. Et enfin je regrette que le plan de restructuration de la défense soit annoncé au compte-gouttes. Il aurait fallu un plan général, permettant au personnel d'anticiper les départs et de discuter avec les collectivités locales pour la reconversion des sites. Là, le ministre fait des annonces au coup par coup pour ne pas faire de bruit du fait des prochaines élections municipales.

 

Pourtant, Jean-Yves Le Drian a réussi à maintenir le budget global de la Défense...

Gare au jeu de bonneteau ! Le budget repose sur 6 milliards d'euros de ressources exceptionnelles que l'on peut qualifier d'imaginaires. C'est près du double de ce qui avait été prévu dans la précédente loi de programmation. Il intègre aussi des reports de charges c'est à dire des impayés qui sont décalés d'une année sur l'autre et qui atteindront prés de 3 milliards d'euros l'an prochain...Par ailleurs, les opérations extérieures ne sont plus financées par le seul ministère de la Défense. Enfin, la réorganisation du ministère me paraît extrêmement timide pour procéder aux économies dont on a besoin.

 

Le conseil européen de la Défense en décembre sera-il l'occasion de faire avancer l'Europe de la Défense ? 

J'aimerais mais je n'y crois pas. Les Européens ne veulent pas faire l'Europe de la Défense et la France ne peut pas la faire toute seule. C'est bien ça le drame. La mutualisation au niveau européen passera d'abord par la conception d'équipements communs et des rapprochements industriels. Non par le politique. L'A400M montre que l'on peut mener des grands programmes en commun. Les armées mutualisent la maintenance, la formation de pilotes... Pour faire l'Europe de la Défense, il faut avoir une vision très pragmatique.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:30
Nucléaire - L'Iran et les grandes puissances scellent un accord historique

 

 

25.11.2013 Romandie.com (AWP)

 

Genève (awp/afp) - L'Iran et les grandes puissances ont scellé dimanche un premier accord historique pour contenir le programme nucléaire de Téhéran, mais ont souligné qu'il ne s'agissait que d'une "première étape" franchie.

 

Après cinq jours d'âpres négociations, les grandes puissances et l'Iran ont annoncé un accord au terme duquel la république islamique acceptera de limiter son programme nucléaire en échange d'un allègement des sanctions économiques, ouvrant une nouvelle période de pourparlers sur le fond pendant six mois.

 

Plus précisément l'accord prévoit que "sur le stock d'uranium existant enrichi à 20%, l'Iran en retiendra la moitié en oxyde d'uranium pour fabriquer du combustible destiné au (réacteur de recherche civil iranien) TRR. Il diluera le (stock) restant à 20% d'UF6 (hexafluorure d'uranium, un gaz qui alimente directement les centrifugeuses d'uranium) à moins de 5%".

 

De plus Téhéran s'engage à ne pas enrichir de l'uranium à plus de 5% pendant six mois et à ne pas se doter de nouveaux sites d'enrichissement.

 

SUCCÈS ET PREMIÈRE ÉTAPE IMPORTANTE

 

L'accord a été qualifié de "succès" par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei et de "première étape importante" par le président des Etats-Unis Barack Obama.

 

Le président français François Hollande y a vu "une étape vers l'arrêt du programme militaire nucléaire iranien".

 

Cet accord pourrait être "le début d'un accord historique pour les peuples et nations du Moyen-Orient et au-delà", a estimé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

 

"Une percée a été réalisée, mais seulement un premier pas sur un chemin long et difficile", a nuancé le président russe, Vladimir Poutine.

 

Dans le même sens le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré dimanche soir que "maintenant, la partie vraiment difficile commence". Tout juste arrivé de Genève à Londres il a précisé qu'il faudra faire "un effort pour obtenir un accord complet qui demandera d'énormes engagements en termes de vérification, de transparence et de responsabilité."

 

Ainsi le Congrès américain a déjà annoncé qu'il était favorable à de nouvelles sanctions renforcées contre l'Iran, sanctions qui n'entreraient en vigueur que si Téhéran ne respectait pas l'accord conclu à Genève. Selon le résumé d'un conseiller d'un sénateur américain, "les sanctions prendraient effet s'ils trichent ou si le démantèlement n'est pas entamé d'ici six mois".

 

L'accord constitue une avancée pour les experts car il établit une gamme plus importante de contraintes et vérifications sur le programme nucléaire iranien.

 

Selon Bruno Tertrais, de la Fondation pour la Recherche Stratégique, basée à Paris, "c'est un accord qui permet de gagner du temps, puisqu'une grande partie du programme nucléaire iranien va être gelé pour six mois".

 

Le texte laisse toutefois une part d'ambiguïté qui permet des interprétations divergentes.

 

D'un côté le président iranien Hassan Rohani a affirmé que "le droit à l'enrichissement d'uranium sur le sol iranien a été accepté". De l'autre, John Kerry a assuré au contraire que l'accord "ne dit pas que l'Iran a le droit à l'enrichissement, quoiqu'en disent certains commentaires en l'interprétant".

 

OBAMA ASSURE

 

"Ce que dit (le document), c'est que dans le cadre d'une solution complète, si nous atteignons le stade suivant de cette solution complète, l'Iran sera en mesure de jouir de ses droits fondamentaux à disposer de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, ce qui impliquera ce que nous appelons un programme d'enrichissement mutuellement défini et limité aux besoins pratiques", a expliqué le chef de la diplomatie britannique William Hague.

 

A Washington, le président Barack Obama a assuré que cet accord "barre le chemin le plus évident" de la république islamique vers une bombe atomique.

 

Il a pris soin de souligner les "énormes difficultés" persistant dans ce dossier qui empoisonne la communauté internationale depuis une décennie ajoutant que les sanctions "les plus sévères continueront d'être appliquées".

 

Les Occidentaux et Israël soupçonnent Téhéran de dissimuler un volet militaire derrière son programme civil, ce qu'il nie.

 

Cette question est au coeur des inquiétudes des pays occidentaux et d'Israël, qui craignent que l'uranium enrichi à 20% soit utilisé par l'Iran pour obtenir de l'uranium à 90% pour un usage militaire, malgré les dénégations de Téhéran.

 

L'Iran affirme que cet uranium est destiné à son réacteur de recherche et à des fins médicales.

 

M. Kerry a également voulu rassurer Israël, en affirmant qu'un accord nucléaire "complet rendra le monde (...), les partenaires de la région et l'allié Israël plus sûrs".

 

Mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dénoncé "une erreur historique" après que son bureau a évoqué un "mauvais accord qui offre ce que l'Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d'une partie significative de son programme nucléaire".

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:55
photo-Ministere-de-la-Defense

photo-Ministere-de-la-Defense

Le sous-marin nucléaire lanceur d'engins "Le Terrible", mis à l'eau en 2010, est le dernier des quatre de ce type que possède la France. Ils sont une pièce maîtresse de l'arsenal de dissuasion.

 

17/11/2013 Jean Guisnel / Défense ouverte -  Le Point.fr

 

Le traditionnel silence de plomb sur la dissuasion, perpétué par François Hollande, commence à indisposer des députés de la majorité.

 

Les choses seraient-elles, doucement, en train de changer ? Nous voulons parler de cette incapacité de la représentation nationale et de la classe politique tout entière à discuter - seulement discuter - la pertinence, la nature et les choix à effectuer en matière de dissuasion nucléaire. Non que le sujet soit facile ! Mais le silence de plomb entourant ce thème n'est vraiment pas troublé par la commission de la Défense et des Forces armées de l'Assemblée nationale.

Le rapporteur sur le budget de la dissuasion, le député-maire socialiste de Fresnes Jean-Jacques Bridey, ne fait pas preuve d'un sens critique débridé en affirmant à propos des immuables ressources de la bombe atomique et de ses vecteurs pour 2014 : "Cette remarquable stabilité des crédits consacrés à notre dissuasion nucléaire traduit l'engagement sans faille du président de la République pour garantir nos capacités dans ce domaine, grâce à ses deux composantes, océanique et aéroportée, dont le maintien a été réaffirmé." Quelle audace !

 

Échec de la simulation

Quant à poser les questions qui fâchent, c'est exclu. Notre rapporteur reprend les éléments de langage du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) quand il nous explique que la simulation des armes nucléaires, "conduite par le CEA, se concrétisera avec la mise en service progressive du laser mégajoule", cet énorme outil de simulation destiné à remplacer les essais aujourd'hui interrompus. Lancé en... avril 1995 par le Premier ministre Édouard Balladur, le laser mégajoule était évalué à cette époque à 6 milliards de francs (1,2 milliard d'euros). Son prix a en réalité été multiplié par trois, au bas mot, et, surtout, il ne fonctionne toujours pas !

Officiellement, sa mise en service est annoncée pour la fin de 2014, mais le silence en France est abyssal sur l'échec de la version américaine de cet équipement colossal, le NIF (National Ignition Facility), pourtant annoncée depuis 18 mois. Le député UMP Yves Fromion, qui avait suggéré en octobre dernier de réduire les crédits de recherche en matière de dissuasion - pour les réaffecter à l'entraînement des forces classiques -, avait été renvoyé à ses utopies par la présidente de la commission de la Défense et députée socialiste du Finistère, Patricia Adam.

 

Questions sans réponse

Pour toutes ces raisons, il faut relever une initiative de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, que préside Élisabeth Guigou. Celle-ci a fait preuve d'une réelle volonté de débattre de la dissuasion nucléaire, en adoptant le 12 novembre un rapport interrogateur - non encore publié sur le site de l'Assemblée - d'un autre député socialiste breton, Gwenegan Bui, qui réclame "un débat sur l'avenir de notre dissuasion nucléaire". Au terme d'une série de questions : "La dissuasion nucléaire est-elle utile ? Est-elle soutenable financièrement ? Deux composantes sont-elles nécessaires ? La France ne risque-t-elle pas d'être isolée en Europe ?", le député affirme que celles-ci ne sauraient "rester sans réponse".

Il relève l'attitude de l'exécutif lançant un livre blanc et une loi de programmation militaire qui n'évoquent pas la question nucléaire, sinon pour en répéter l'intangibilité : "Cette confidentialité de nombreuses informations et la nécessaire incertitude qui entoure la dissuasion conduisent trop souvent à considérer, à tort, que cette dernière ne doit et ne peut être débattue. On se retranche alors derrière l'évidence d'un dogme établi et on recourt à l'invective pour décrédibiliser ses interlocuteurs. Votre rapporteur en a d'ailleurs fait la désagréable expérience lorsqu'il tenta de soulever divers sujets relatifs à la dissuasion lors de l'audition du ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, par la commission de la Défense nationale et des Forces armées, le 2 octobre dernier."

 

Les raisons d'un débat

Partisan à titre personnel de la dissuasion, le député déplore néanmoins l'absence de discussion : "Si l'on souhaite le consensus dans notre pays sur les forces nucléaires, il doit reposer sur des arguments solides qui ne pourront convaincre qu'à l'issue d'un nécessaire débat où toutes les positions auront pu s'exprimer et où chacun aura pu montrer la valeur de ses arguments. Rien ne serait pire que de disposer d'armes nucléaires sans savoir pourquoi, en maniant des concepts erronés ou dépassés." Sur ces points, Jean-Yves Le Drian a fait valoir au député que "l'initiative d'une réflexion sur la nature de la dissuasion dans un environnement de prolifération et dans un contexte d'après-guerre froide ne [le] dérange pas."

La question budgétaire n'est pas non plus sans intérêt, dans une époque où toutes les composantes de la défense sont touchées par les restrictions, sauf le nucléaire. Gwenegan Bui souligne à cet égard la nécessité d'"anticiper également les échéances puisque notre pays va devoir, dans les années qui viennent, prendre des décisions lourdes pour poursuivre la modernisation et le renouvellement de notre outil de dissuasion. Votre rapporteur songe notamment au lancement de la troisième génération des SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engin, NDLR) dont les études préalables ont déjà commencé, et dont le premier exemplaire pourrait entrer en service en 2030." 2030, vraiment ? Prenons date...

Lire aussi Défense : le débat sur la dissuasion nucléaire s'envenime

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 13:35
Nucléaire : «Pyongyang prêt à effectuer un 4e essai mais pas dans l’immédiat»

 

SEOUL, 15 nov. (Yonhap)

 

Devant les spéculations sur l’éventualité d’un quatrième essai nucléaire nord-coréen, le ministère de la Défense de Séoul a estimé que la Corée du Nord est prête à l’effectuer à tout moment même si des signes d’imminence n’ont pas été saisis.

 

Lors d’une réunion de la commission spéciale parlementaire sur la sécurité nationale, le ministère a rapporté les mouvements en Corée du Nord en détaillant que «le tunnel du sud de Punggye-ri à Kilju, dans la province du Hamkyong du Nord, est dans une situation où un essai nucléaire peut avoir lieu à tout moment mais des signes d’imminence n’ont pas été retrouvés.»

 

Le vice-ministre Baek Seung-joo a fait ces déclarations devant des députés et a rajouté que le tunnel de l’ouest qui a été utilisé pour le troisième essai nucléaire est en cours de maintenance. Le site Web spécialisé sur la Corée du Nord 38 North a analysé que «les deux entrées de tunnel et la terre entassée suite au creusement de ces deux tunnels à l’ouest et au sud du site d’essai nucléaire de Punggye-ri ont été observés».

 

De plus, Victor Cha, chercheur au Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) aux Etats-Unis, a indiqué qu’«il y a une probabilité de voir un essai nucléaire de la part des Nord-Coréens cet hiver ou au printemps prochain».

 

Le ministère de la Défense a par ailleurs précisé que si le réacteur de Yongbyon continue à être exploité jusqu'à la fin de l’année prochaine, Pyongyang pourrait obtenir 6 kg de plutonium, suffisant pour fabriquer une bombe atomique. En ce qui concerne la technique de miniaturisation de bombe atomique, Séoul a estimé que cela fait sept ans que la Corée du Nord a effectué son premier essai nucléaire, donc il y a sûrement eu des progrès significatifs.

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 08:30
Bientôt une bombe nucléaire pour l’Arabie saoudite ?

 

MOSCOU, 8 novembre - RIA Novosti

 

L'Arabie saoudite voudrait disposer de l'arme nucléaire du Pakistan "en cas de nécessité absolue", révèle la BBC, se référant à plusieurs sources haut placées du gouvernement américain et du commandement de l'Otan", écrit vendredi 8 novembre le quotidien Izvestia.

L'une de ces sources, Gary Samore, ancien conseiller d'Obama pour la non-prolifération de l'arme nucléaire, a notamment déclaré que "Riyad est convaincu qu’il existe un accord avec le Pakistan prévoyant la mise à disposition de l'arme nucléaire pour les Saoudiens en cas de nécessité.

Une autre source, cette fois anonyme et proche du commandement de l'Otan, affirme que selon les services de renseignements les ogives nucléaires pakistanaises seraient déjà prêtes à être envoyées en Arabie saoudite.

Selon Roudik Iskoujine, expert du Moyen-Orient, les services de renseignement saoudiens et pakistanais travaillent en étroite collaboration depuis plusieurs décennies et le riche Etat arabe aurait très certainement pu financer le programme nucléaire d'Islamabad.

"L'Arabie saoudite pourrait être impliquée dans la fabrication par le Pakistan de sa propre bombe nucléaire, de même qu'elle a participé au développement d'armements modernes dans beaucoup d'autres pays du monde arabe. Cet argent était, pour les Saoudiens, une sorte d'investissement dans la lutte contre Israël', analyse Roudik Iskoujine.

Et peu importe si Islamabad a développé son programme nucléaire en l'orientant avant tout sur l'Inde. Une arme aussi redoutable, entre les mains du Pakistan, serait de toute façon une "bombe de châtiment islamique" si elle était utilisée.

Aujourd’hui pour l’Arabie saoudite, Israël a cédé sa place d'ennemi numéro 1 à l'Iran qui, selon certaines informations, poursuit le développement de sa propre arme nucléaire malgré la pression internationale. Selon certains chercheurs, notamment du respectable Institut américain pour la science et la sécurité internationale, Téhéran dispose déjà de toutes les technologies nécessaires et d’une quantité suffisante d'uranium enrichi pour terminer la fabrication de la bombe nucléaire.

Le programme nucléaire de l'Iran chiite a tenu en haleine les sunnites saoudiens pendant des années. L'an dernier le roi saoudien Abdallah aurait même annoncé que son pays chercherait les moyens de se doter de l'arme nucléaire si l'Iran arrivait à fabriquer sa propre bombe, selon les diplomates américains.

"Le Pakistan n'a pas signé le Traité de non-prolifération de l'arme nucléaire : rien ne l'empêche d'envoyer ses ogives en Arabie saoudite. De plus, le pays dispose de ses propres missiles de moyenne portée, qui pourraient également être livrés à Riyad", estime l'expert militaire Dmitri Litovkine.

D'après les sources ouvertes des renseignements israéliens, depuis la fin des années 1980 l'Arabie saoudite a activement travaillé sur la création de son propre matériel balistique d'une portée de 300 km. Par conséquent, il se pourrait qu'Islamabad n'ait à fournir que des ogives pour les vecteurs saoudiens. Il est à noter que Riyad prône un "Moyen-Orient non nucléaire" – c’est pourquoi il avait renoncé au développement de son propre programme nucléaire.

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 12:30
Nucléaire iranien: Paris bloque l’accord international

 

 

MOSCOU, 11 novembre - RIA Novosti

 

Réunis à Genève, les six médiateurs internationaux et l'Iran n’ont pas trouvé de compromis sur le programme nucléaire de la République islamique, écrit lundi 11 novembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

La France s'est opposée à la signature d’un accord, se disant préoccupée par les réserves d'uranium enrichi à 20% dans le pays et le réacteur de plutonium d'Arak. La prochaine étape des négociations se tiendra le 20 novembre et Israël fait l'impossible pour maintenir les sanctions économiques qui pèsent contre l'Iran.

 

La rencontre s'est déroulée au niveau des ministres des Affaires étrangères, à l'exception de la Chine représentée par un vice-ministre. Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, est celui à cause de qui les négociations n’ont mené à rien, selon une source occidentale anonyme. "Les Américains, l'UE et les Iraniens ont travaillé pendant des mois sur cette proposition et Fabius a voulu se donner de l'importance à une étape tardive des négociations", juge la source.

 

Le principal intéressé s’en défend : "Nous n'avons pas pu conclure d’accord parce qu'il y a encore des questions à traiter". Selon le New York Times, Fabius s’est opposé à l'accord car selon lui, il était insuffisant pour dompter l'Iran qui possède de l'uranium enrichi à 20% et dispose d'un réacteur à eau lourde à Arak.

 

Daryl Kimball, directeur exécutif d'Arms Control Association, estime qu'il est possible de remettre le sort de l'usine d'Arak à plus tard car une année sera nécessaire pour que le réacteur puisse produire du plutonium et une année encore pour obtenir une quantité suffisante à la fabrication de la bombe.

 

La situation inquiète particulièrement Israël mais aussi l'Occident : l'Iran n'a aucun besoin industriel en plutonium et cette production laisse donc planer un grand doute sur la nature pacifique du programme nucléaire iranien. Téhéran rétorque que l'eau lourde est une source supplémentaire d'énergie pacifique. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui avait promis à Israël de prendre en compte tous ses problèmes, a déclaré à la conférence de presse finale que les restrictions concernant le réacteur d'Arak devaient figurer dans l'accord initial. Le fait est qu'il est très difficile de stopper un tel réacteur par la force militaire car la pollution radioactive de l'environnement serait inévitable. Si l'an prochain le réacteur était prêt, le rapport de forces pencherait sérieusement en faveur de l'Iran pendant les négociations. Ce qu'il est préférable d'éviter selon les Occidentaux.

 

Toutefois, Kerry estime que cette rencontre n'a pas été inutile : "Nous avons réussi à progresser pour régler ces questions". Il pense qu'il sera possible de surmonter dans les semaines à venir les problèmes techniques évoqués pendant ces trois jours. "Nous travaillons activement pour surmonter la méfiance mutuelle entre les USA et l'Iran", a reconnu le secrétaire d'Etat.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif, ne semble pas être troublé par le fait que le document n'ait pas été signé : il aurait été surprenant de ne pas avoir de différends sur les détails. "C'était une bonne réunion. Je cherchais la volonté politique, la détermination, la volonté et la bonne foi pour terminer l'étape actuelle et passer à l'application de la première phase", a-t-il déclaré. La réunion de Genève était, selon lui, la "mise en place d'une base pour avancer". Il a ajouté que tous les interlocuteurs étaient sur la même longueur d'onde.

 

Le président iranien Hassan Rohani a également livré dimanche ses conclusions sur les négociations de Genève. Le droit d'enrichir de l'uranium est selon lui une "ligne rouge", a-t-il déclaré au Parlement iranien, assurant qu'il ne renoncerait pas à ce principe en dépit des menaces qui pourraient être proférées. Il a affirmé que la délégation iranienne avait agi "avec rationalité et tact" pendant les négociations de Genève, cite Reuters. Les négociations se poursuivront le 20 novembre à Genève.

 

Israël a déjà averti avant la reprise des négociations qu’il cherchera à persuader les congressistes américains du caractère inadmissible de la paix avec l'Iran.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:50
B61 nuclear bombs in Turkey

B61 nuclear bombs in Turkey

 

MOSCOU, 6 novembre - RIA Novosti

 

Washington devrait adopter un plan coûteux pour moderniser l’arsenal nucléaire américain en Europe, en dépit de la réduction générale des dépenses du Pentagone pour la défense, écrit mercredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

 

Ce programme visant à prolonger la durée de service des bombes nucléaires B61 coûtera 8,1 milliards de dollars, rapporte la revue Jane's.

 

Les bombes qui font partie de l'arsenal américain depuis 1968 sont aujourd’hui obsolètes et cette modernisation augmenterait fortement leur potentiel d'attaque. En particulier, l'installation d'un dispositif de guidage sur les ogives nucléaires permettrait de transformer ces bombes gravitaires en bombes "intelligentes".

 

Ces munitions modernisées, dont la production pourrait commencer en 2020, répondront au code B61-12. Elles pourront être embarquées aussi bien sur les bombardiers stratégiques B-2 et B-52 que sur les avions tactiques F-15 et F-16, ainsi que sur le chasseur de cinquième génération F-35.

 

Les USA veulent accroître leur potentiel nucléaire en Europe

 

Selon les chercheurs de la Fédération des scientifiques américains (FAS), le potentiel des B61 serait ainsi significativement accru : après leur modernisation ils pourraient être utilisés de manière chirurgicale, allant à l'encontre des promesses des USA et de l'Otan de réduire le rôle des armements nucléaires en Europe.

 

En outre, comme l'indique Hans Kristensen de la FAS, la doctrine militaire américaine adoptée en 2010 indique clairement que les "programmes de prolongation de la durée de service de l'armement nucléaire (…) ne conduiront pas à l'apparition de nouvelles capacités militaires".

 

Le nombre exact de bombes nucléaires américaines en Europe est confidentiel. On suppose que près de 200 bombes B61 se trouvent actuellement dans les bases américaines en Allemagne, en Belgique et en Italie.

 

Beaucoup de pays européens s'opposent à la présence américaine nucléaire sur le Vieux Continent et exigent le retrait de ces armes du territoire européen.

 

Conformément au traité START-3, le nombre total de munitions stratégiques nucléaires et de leurs vecteurs déployés par les USA et la Russie ne doivent pas dépasser 1 550 unités.

 

Actuellement, le président américain Barack Obama cherche activement à inclure les armes nucléaires tactiques dans son ordre du jour de désarmement. Forte d'un avantage considérable dans ce domaine, la Russie ne s'empresse pas de prendre des engagements supplémentaires et lie toute avancée dans les négociations sur la réduction des armes tactiques au problème du déploiement de l'ABM américain en Europe.

 

Néanmoins, selon les experts américains, le nouveau cycle de négociations russo-américaines sur la réduction des armements nucléaires pourrait commencer dès cette année. D'après Steven Pifer, directeur de la Brookings Arms Control Initiative, un maximum de 1 000 munitions pourrait constituer un plafond raisonnable pour les USA et la Russie.

 

"Le plafond actuel - 1 550 ogives - est supérieur aux besoins de dissuasion des USA et de la Russie. Je pense que la perspective d'une attaque russe contre les USA avec 1 000 ogives, et vice versa, serait un facteur suffisant de dissuasion pour le gouvernement des deux pays", conclut l'expert.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:50
Nuclear Arsenal: US To Turn Old Bombs Into All-Purpose Weapons

 

November 06, 2013 By Markus Becker and Otfried Nassauer – Spiegel.de

 

The US wants to modernize nuclear bombs stationed in Europe in a way many experts call the equivalent of creating a new weapon. Critics believe the move violates pledges by President Obama he would not develop new nukes.
 

The idea of fighter jets taking off from Western Europe, thundering their way eastwards and dropping nuclear bombs on Soviet troops is a scenario taken straight out of the Cold War playbook. But American nuclear aircraft bombs are still stationed in Europe. In Germany alone, up to 20 B-61 weapons are stored on a German airbase in the village of Büchel in Rhineland-Westphalia.

 

 

The German government has said on numerous occasions it would like to see those weapons removed, but there is no chance of that happening anytime soon. Instead, the weapons are expected to be upgraded for increased performance.

 

Last week, representatives of the US military, the Pentagon and the Department of Energy announced new details about the B-61 program in a hearing in the House Armed Services Committee's Subcommittee on Strategic Forces. The new variant of the nuclear bomb, called the B61-12, is now expected to replace the older types 3, 4, 7 and 10 as well as the bunker-busting B-61-11 and B-83 strategic nuclear bombs. The latter has an explosive power of up to 1.2 megatons of TNT, making it more than 90 times more powerful than the bomb dropped on Hiroshima.

 

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 18:20
Defense Officials Detail Nuke Upgrade Program

 

Oct 31, 2013 ASDNews Source : AFPS

 

Defense Department officials testified on Capitol Hill yesterday about the program to modernize one of the oldest weapons in the U.S. nuclear arsenal.

 

Madelyn R. Creedon, the assistant secretary of defense for global strategic affairs, and Air Force Gen. C. Robert Kehler, commander of U.S. Strategic Command, spoke at a hearing of the House Armed Services Committee’s strategic forces subcommittee.

 

The B61-12 nuclear gravity bomb has the oldest warhead design in the U.S. nuclear stockpile, Creedon said, noting that some of the warhead’s components date back to the 1960s.

 

“Only through extraordinary measures has this aging family of weapons remained safe, secure and effective far beyond its originally planned operational life,” Kehler told the House panel. No full-scope nuclear modernization programs have taken place since production of new warheads was suspended in the 1990s, Creedon added.

 

The B61-12 modernization program is intended to address several components that are affected by age-related issues, Creedon said, and will give the B61-12 an extended lifespan while making sustainment more cost-effective.

 

The nation’s nuclear forces perform three key functions, Kehler told the subcommittee. They deter potential adversaries, assure allies and partners of the United States’ extended deterrence commitments to them, and “in the unlikely event deterrence fails, [they employ] nuclear weapons when directed by the president to achieve U.S. and allied objectives,” he said.

 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 12:55
Dissuasion : le Vigilant opérationnel fin 2013 ?

29/10/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

C'est la documentation budgétaire associée au projet de loi de finances 2014 qui nous l'apprend: le sous-marin nucléaire lanceur d'engins "Le Vigilant" devrait être prêt à mettre en oeuvre le missile balistique mer-sol M51 en décembre 2013, soit avec un retard d'environ six mois sur le calendrier initial lié à un échec de tir survenu le 5 mai dernier dans la baie d'Audierne, au large du Finistère.

 

La précédente édition du projet annuel de performances pour le budget défense tablait en effet sur la date de mai 2013 pour la livraison du "Vigilant" en version M51. Le tir du 5 mai était justement un préalable à la mise en service opérationnel du submersible, près de trois ans après l'admission en service actif du SNLE "Le Terrible", en septembre 2010.

 

L'échec du tir avait fait l'objet d'une communication a minima de la part des autorités, qui avaient toutefois précisé que le missile avait été détruit pendant la combustion du premier étage propulsif. Le ministère de la Défense avait ajouté que cet échec "ne remettait pas en cause la dissuasion" et que "trois SNLE" restaient théoriquement opérationnels pour assurer la permanence à la mer. Un nouveau tir d'essai pourrait donc avoir lieu dans les semaines ou mois à venir afin de tenir l'objectif d'une "livraison de l'adaptation du Vigilant" en décembre 2013.

 

Le missile M51 fait lui aussi l'objet de travaux de modernisation. L'engin actuellement en service est le M51.1, équipé des têtes nucléaires TN 75 mises en service en 1996 sur le M45. A partir de 2016, la version M51.2 doit permettre l'emport de la nouvelle tête nucléaire océanique (TNO) dont le fonctionnement sera garanti par la simulation. Enfin, une évolution majeure doit être lancée l'an prochain avec le programme M51.3, qui devrait améliorer la "partie haute" du système et augmenter ainsi sa précision globale. Environ 530 millions d'euros de crédits de paiement devraient être affectés l'an prochain aux travaux de modernisation du M51.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:35
La capacité de survie des sous-marins nucléaires chinois atteint 90 %

 

15-10-2013 French.china.org.cn

 

Les sous-marins nucléaires chinois peuvent surmonter jusqu'à 90 % des attaques nucléaires et lancer des contre-attaques, a révélé récemment un expert militaire.

 

Les armes jouent un rôle important pour la garde-côtière de tout pays, et les armes d'attaque telles que les sous-marins nucléaires armés de missiles stratégiques peuvent également être utilisées efficacement pour la défense, a déclaré le chercheur de la marine Cao Weidong.

 

Le taux élevé de survie des sous-marins nucléaires chinois signifie qu'ils peuvent riposter contre les agresseurs après avoir fait l'objet d'attaques nucléaires. Cela génère une situation sans issue et dissuade donc les ennemis de lancer de telles attaques.

 

Le littoral de la partie continentale de Chine s'étend sur plus de 18 000 km, et celui des îles continue sur plus de 14 000 km. Tous les lieux d'importance stratégique sont placés sous la protection de la Marine de l'Armée populaire de libération (APL).

 

Les statistiques montrent que le silo de lancement des missiles de croisière basés à terre ne peut surmonter que 5 % des attaques; les armes aéroportées comme les bombardiers stratégiques, que 50 %.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:30
L'Iran abat ses cartes sur le nucléaire

15/10/2013 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

À Genève, les grandes puissances examinent à la loupe les propositions de Téhéran pour sortir de la crise.

 

C'est déjà une première différence avec les négociations précédentes: à Genève, aucune fausse note dans l'ambiance. La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et le ministre iranien Mohammad Javad Zarif sont apparus souriants sur les photos. Ils avaient d'ailleurs dîné ensemble la veille. La présentation des propositions iraniennes, argumentées par un «power point», s'est faite, contrairement à d'habitude, en anglais. À Genève, tout a été fait pour préserver l'atmosphère «optimiste» qui entourait la reprise des négociations entre l'Iran et les six puissances (États-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne). Y compris, afin de ne pas choquer la délégation iranienne, le camouflage, à l'aide d'un grand écran blanc, d'un bas-relief en marbre représentant un homme nu, à l'entrée de la salle du conseil du Palais des nations.

La forme ne suffit pourtant pas à masquer les divergences de fond qui continuent d'opposer Téhéran aux Occidentaux sur le programme nucléaire iranien. Selon la partie iranienne, le plan «logique et équilibré» de Téhéran aurait été bien accueilli par les grandes puissances. Est-ce à dire qu'il sera suffisant pour rapprocher les deux visions et les réunir dans un compromis final? Rien n'est moins sûr. Avant l'ouverture des négociations, les points de blocage potentiels demeuraient nombreux. Lors de la dernière négociation à Almaty, au Kazakhstan, les Occidentaux exigeaient de la part de l'Iran un gel de l'enrichissement de l'uranium à 20 %, le seuil critique pour fabriquer une bombe nucléaire. Ils demandaient aussi le transfert des stocks existants à 20 % à l'étranger, un renforcement du régime d'inspection des Nations unies et une limitation du nombre de centrifugeuses. La semaine dernière, Laurent Fabius a aussi soulevé la question sensible du réacteur au plutonium d'Arak, l'autre filière permettant de fabriquer l'arme nucléaire, qui une fois qu'il sera terminé, d'ici à un an, «ne pourra plus être détruit», à cause des risques de fuite.

Paris ne baisse pas la garde

 

Mais juste avant d'arriver à Genève, les négociateurs iraniens ont apporté une fin de non-recevoir à la proposition d'Almaty, affirmant qu'ils ne transféreraient pas «un gramme» de leur stock d'uranium enrichi à 20 % en dehors de leurs frontières. Et que les négociations ne pourraient porter que sur «la forme, le montant et les divers niveaux d'enrichissement». En échange, ils aimeraient la fin des sanctions, qui détruisent leur économie. Le chef des négociateurs, Abbas Araghchi, a par ailleurs déclaré que le principe des inspections surprises des sites nucléaires ne figurait pas dans l'offre présentée aux grandes puissances.

Rien n'avait filtré hier des éventuels compromis qui pourraient être faits par les deux parties pour arriver à un accord. Les États-Unis, qui ont récemment assoupli leur position vis-à-vis de l'Iran, ont proposé de nouveaux pourparlers bilatéraux avec les responsables iraniens. Une offre qui pourrait bien agacer la France, déjà marginalisée par Washington et Moscou dans le dossier syrien. En face de l'Iran, Paris n'a pas baissé la garde et voudrait que toutes les options soient maintenues sur la table pour empêcher le pays de se doter de l'arme nucléaire.

Après les questions de «principes» et les «généralités», l'Iran et les six puissances devraient entrer mercredi dans les détails de la négociation. Celle-ci pourrait durer de longues semaines. La proposition iranienne sera examinée à la loupe par les puissances occidentales. «Le diable est toujours dans les détails», commente une source diplomatique. Les décisions finales seront prises à Téhéran par le Conseil suprême à la sécurité nationale, dominé par les faucons iraniens.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:30
Nucléaire: les USA prêts à une rencontre bilatérale avec l'Iran

MOSCOU, 15 octobre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis saluent la perspective d'une rencontre bilatérale avec les représentants iraniens en marge des négociations entre Téhéran et les Six qui se déroulent en ce moment à Genève, rapportent mardi les médias internationaux en référence à un porte-parole du département d'Etat américain.

Auparavant, les représentants de la délégation de négociateurs iraniens sur le programme nucléaire de Téhéran ont déclaré leur intention de rencontrer des diplomates américains en marge des négociations qui se déroulent mardi et mercredi à Genève.

Les négociations actuelles entre l'Iran et les Six médiateurs internationaux sur son programme nucléaire (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) sont les premières depuis l'arrivée au pouvoir à Téhéran de Hassan Rohani, un président perçu comme modéré. Elles se déroulent sur fond d'optimisme prudent après six mois d'interruption.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:30
Nucléaire: présentation réussie du plan iranien (UE)

MOSCOU, 15 octobre - RIA Novosti

 

La présentation du plan de la délégation iranienne sur la question nucléaire lors de sa rencontre avec les Six à Genève s'est très bien passée, a estimé mardi Michael Mann, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

"Ce matin, nous avons écouté le plan présenté par le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. La présentation s'est très bien passée", a déclaré M.Mann.

Auparavant, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Seyed Abbas Araghchi a fait savoir que le plan de la délégation iranienne avait été présenté sous format PowerPoint et distribué à tous les participants aux négociations.

La présentation du plan intitulé "Désamorcer une crise inutile et ouvrir de nouveaux horizons" a été faite par les Iraniens en anglais et a duré presque une heure de temps.

Ces négociations entre l'Iran et les Six médiateurs internationaux sur son programme nucléaire (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) sont les premières depuis l'arrivée au pouvoir à Téhéran de Hassan Rohani, un président perçu comme modéré. Elles se déroulent sur fond d'optimisme prudent après six mois d'interruption.

Depuis 2003, les Six œuvrent conjointement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour amener Téhéran à suspendre ses travaux d'enrichissement d'uranium susceptibles de mettre en danger le régime de non-prolifération nucléaire. L'Iran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité et radionucléides.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

SEOUL, 8 octobre - RIA Novosti

 

La Corée du Nord a remis en marche en août son réacteur nucléaire de Yongbyon, mis en sommeil en 2007, a rapporté mardi l'agence sud-coréenne Yonhap se référant au Service national du renseignement sud-coréen.

 

Il s'agit de la première information officielle sur la reprise des activités nucléaires de la Corée du Nord.

 

Situé à 90 km au nord de Pyongyang, le réacteur de Yongbyon, d'une puissance de 5 MW, a produit du plutonium pour les armes nucléaires nord-coréennes jusqu'à son arrêt en 2007 conformément à un accord conclu la même année avec la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et le Japon. Les Nord-Coréens ont fait sauter la tour de refroidissement de Yongbyon conformément à l'accord de 2007. Toutefois, les experts nord-coréens ont commencé dès 2007 à rétablir le système de refroidissement du réacteur. Selon les experts, ils ont équipé le réacteur d'un circuit de refroidissement secondaire au lieu de reconstruire la tour de refroidissement.

 

Pyongyang a menacé de relancer le réacteur de Yongbyon en avril dernier, suite à une montée de tensions entre les deux Corées.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:30
Nucléaire: l'Iran prêt à évoquer ses surplus d'uranium avec les Six

MOSCOU, 9 octobre - RIA Novosti

 

Les stocks d'uranium iranien enrichi à 20% dépassent les besoins du pays et peuvent donc faire l'objet de négociations avec les six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire de Téhéran, a annoncé mercredi l'agence Associated Press, citant le président du parlement iranien Ali Larijani. 

"Il existe un surplus d'uranium, une certaine quantité dont nous n'avons pas besoin, et cela pourrait faire l'objet d'une discussion", a déclaré M. Larijani dans les couloirs d'une réunion de l'Union parlementaire qui se déroule à Genève.

Selon le rapport de l'AIEA publié fin août dernier, l'Iran possède aujourd'hui 372,5 kg d'uranium enrichi à 20% contre 324 kg signalés en mai dernier. Le rapport souligne notamment que malgré l'augmentation de ses capacités d'enrichissement, Téhéran n'a pas encore franchi la "ligne rouge" établie par Israël.

Le nouveau round de négociations entre l'Iran et les Six (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) aura lieu les 15 et 16 octobre à Genève.

Depuis 2003, les médiateurs internationaux œuvrent conjointement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour amener Téhéran à suspendre ses travaux d'enrichissement d'uranium susceptibles de mettre en danger le régime de non-prolifération nucléaire.

L'Iran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité et radionucléides.
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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 17:35
Nucléaire nord-coréen: Washington et Séoul signent un accord de dissuasion

SEOUL, 2 octobre - RIA Novosti

 

Washington et Séoul ont conclu mercredi un accord portant sur la dissuasion de la menace nucléaire émanant de la Corée du Nord et de la prolifération des armes de destruction massive appartenant à cette dernière, rapporte l'agence Yonhap. 

 

"Le présent accord établit un cadre stratégique entre les deux alliés pour prévenir divers scénarios de menaces nucléaires nord-coréennes et consolide l'intégration des capacités de l'union en vue de renforcer l'effet dissuasif", stipule le communiqué commun diffusé suite à la signature du document par les ministres américain et sud-coréen de la Défense, Chuck Hagel et Kim Kwan-jin. 

 

Le chef du Pentagone a garanti à son homologue sud-coréen qu'en cas de menace, les Etats-Unis fourniraient toute l'aide militaire nécessaire, y compris leur parapluie nucléaire pour protéger Séoul. 

 

La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant de mener en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué de vives protestations de la communauté internationale. Pour prévenir une éventuelle attaque de Pyongyang, un contingent US de 28.500 hommes est installé sur le territoire sud-coréen.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 21:30
Nucléaire: Israël réclame le démantèlement complet du programme iranien

TEL AVIV, 1er octobre - RIA Novosti

 

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé mardi à démanteler complètement le programme nucléaire iranien, lors de la 68e session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

"Peut-on écarter cette menace par la voie diplomatique? La seule solution diplomatique efficace serait de démanteler le programme nucléaire iranien", a déclaré M.Netanyahu.

"Certains d'entre vous n'accepteront pas que l'Iran dispose d'un potentiel nucléaire latent… Un pays capable d'enrichir de l'uranium à 3,5%, pourra aussi bien l'enrichir à 90%. Si un pays maîtrise un cycle nucléaire complet, il est en mesure de fabriquer des armes nucléaires", a ajouté le premier ministre israélien.

Il a appelé à maintenir les sanctions imposées à Téhéran alors même qu'il mène des négociations avec l'Occident et à les durcir si l'Iran refusait de démanteler son programme nucléaire. "Il ne faut pas accepter des ententes partielles. Il faut lever les sanctions après le démontage complet du programme nucléaire", a noté M.Netanyahu.

Selon lui, la question sera close seulement si l'Iran arrête d'enrichir de l'uranium, retire l'uranium enrichi de son territoire, ferme son site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordow, près de Qom, et renonce à la production de plutonium.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 22:30
Nucléaire: négociations Six-Iran jeudi à New York (Moscou)

NIJNI TAGUIL (Oural), 26 septembre - RIA Novosti

 

Des négociations entre les ministres des Affaires étrangères des six médiateurs sur le programme nucléaire iranien (USA, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne) et l'Iran auront lieu jeudi à New York, a annoncé jeudi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

 

"Les chefs de diplomatie du groupe des Six auront jeudi à New York des négociations préliminaires avec une nouvelle équipe de négociateurs iraniens conduite par le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif", a déclaré M.Riabkov devant les journalistes.

 

Et de préciser que le principal round de négociations du groupe sur le dossier iranien était prévu en octobre.

 

Les Six mènent des négociations avec Téhéran afin de dissiper la préoccupation de la communauté internationale quant à la nature du programme nucléaire iranien. Les Etats-Unis, Israël et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Nucléaire: Téhéran entend conclure un accord d'ici un an

NEW YORK, 27 septembre - RIA Novosti

 

L'Iran espère conclure d'ici un an un accord avec les six négociateurs internationaux sur son dossier nucléaire, a annoncé jeudi soir le ministre iranien des Affaires étrangères Djavad Zarif.

"Je pensais que c'était beaucoup trop ambitieux, presque naïf, mais j'ai vu que certains de mes collègues étaient encore plus ambitieux et souhaitaient avancer encore plus vite (vers un accord)", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne à l'issue de la rencontre avec les ministres des Affaires étrangères des Six médiateurs sur le programme nucléaire iranien (USA, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne).

Les Six mènent des négociations avec Téhéran afin de dissiper la préoccupation de la communauté internationale quant à la nature du programme nucléaire iranien. Les Etats-Unis, Israël et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:30
IRI President Rouhani

IRI President Rouhani

26/09/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU et de l’Allemagne rencontrent jeudi à New York leur homologue de Téhéran, pour une réunion sans précédent sur le nucléaire iranien, abordée cependant avec prudence par tous.

 

C’est la première fois que le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’entretiendra – en présence des autres ministres – avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.

 

M. Zarif a souligné jeudi que son pays était même ouvert à des rencontres au plus haut niveau avec les Etats-Unis.

 

«Une rencontre n’est ni un objectif en soi, ni un interdit. Cela aurait pu être un bon début [...] Le président Rohani n’avait pas de problème sur le principe» d’une rencontre avec son homologue américain Barack Obama, qui n’a finalement pas eu lieu à New York, a dit M. Zarif, cité jeudi par l’agence officielle Irna.

 

La rencontre avec M. Kerry sur le programme nucléaire controversé de Téhéran suscite de grands espoirs en raison du ton conciliant adopté ces derniers jours par le nouveau président iranien Hassan Rohani.

 

 

Il s’agira d’une «discussion courte», a cependant précisé Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne qui mène les négociations pour le 5+1 (Etats-Unis, France, Allemagne, Russie, Chine, Royaume-Uni) avec l’Iran. Elle a indiqué qu’elle retrouverait ensuite M. Zarif à Genève en octobre, pour la première série de négociations depuis l’arrivée de M. Rohani au pouvoir en juin.

 

Selon des diplomates occidentaux, cette rencontre dans l’après-midi, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, permettra aux ministres des 5+1 de rappeler qu’il y a «une offre sur la table», issue de la dernière réunion d’Almaty, au Kazakhstan, en avril, restée sans suite à ce jour, et de préciser que toute offre iranienne sera « soigneusement » examinée.

 

Pour l’instant «il n’y a pas la moindre ouverture», ont cependant souligné ces sources. Mais «s’il y a la moindre opportunité, on la saisira».

 

Les grandes puissances occidentales soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que Téhéran dément. Les discussions bloquent depuis dix ans.

 

«Nous avons une occasion historique pour régler la question nucléaire, mais les pays du groupe 5+1 doivent ajuster leur attitude pour mieux correspondre à la nouvelle approche iranienne», a pour sa part écrit le ministre iranien des Affaires étrangères sur son compte Twitter.

 

Sur sa page Facebook, M. Zarif a cependant mis en garde contre un excès d’optimisme quant aux résultats de cette première rencontre.

 

«On ne peut pas s’attendre à régler les problèmes qui se sont accumulés, en une ou plusieurs rencontres», a-t-il écrit.

 

«Une question de mois, pas d’années»

 

A la tribune de l’ONU mardi, MM. Obama et Rohani ont tous deux affiché leur volonté de donner une chance à la diplomatie sur ce dossier nucléaire. Mais une rencontre qui faisait l’objet d’intenses spéculations n’a pas eu lieu, preuve de la méfiance enracinée entre les deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.

 

«Les blocages pourraient s’avérer trop difficiles à surmonter [...] Mais je suis convaincu qu’il faut essayer la voie diplomatique», a déclaré M. Obama, tout en demandant des «actes transparents et vérifiables».

 

M. Rohani qui ces derniers jours a mené une véritable opération de charme, notamment auprès des médias américains, a lui aussi évoqué une possible évolution des relations entre les deux pays, en affirmant que l’Iran n’était «pas une menace», ni pour le monde ni pour la région.

 

Mais il a redit que la république islamique entendait utiliser l’énergie nucléaire, «à des fins exclusivement pacifiques». Et il a une nouvelle fois dénoncé les sanctions dont son pays fait l’objet.

 

M. Rohani s’est également entretenu mardi avec le président français François Hollande, qui a jugé cette rencontre «très utile».

 

Mercredi, le président iranien s’est déclaré résolu à avancer rapidement sur le dossier nucléaire, évoquant un calendrier de «trois mois». Six mois seraient «encore bons», mais cela devrait être une question de »mois, pas d’années», a-t-il dit au Washington Post.

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