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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:20
Medium-Class Stage III (MCS-III) solid rocket motor - photo Orbital ATK.jpg

Medium-Class Stage III (MCS-III) solid rocket motor - photo Orbital ATK.jpg

 

Nov 11, 2015 ASDNews Source : Orbital ATK, Inc.

 

Orbital ATK's Medium-Class Upper Stage Motor Provides New Capability to Air Force

 

The U.S. Air Force and Orbital ATK (NYSE:OA) successfully conducted a ground level static fire test of the Medium-Class Stage III (MCS-III) solid rocket motor on November 5. This test was a demonstration of advanced technologies being studied for use in the forthcoming Air Force Ground-Based Strategic Deterrent (GBSD) system. Orbital ATK successfully conducted a ground level static fire test of the Medium Class Stage III solid rocket motor at their facility in Promontory, UT. This was a demonstration test of advanced technologies being studied for use in the forthcoming U.S. Air Force Ground Based Strategic Deterrent (GBSD) system. (Photo: Business Wire)

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:20
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

Nov 10, 2015 ASDNews Source : Lockheed Martin

 

LM Transitions to Digital Engineering in Program's 60th Year

 

The U.S. Navy conducted successful test flights Nov. 7 and 9 of two Trident II D5 Fleet Ballistic Missiles built by Lockheed Martin (NYSE: LMT). The world’s most reliable large ballistic missile, the D5 missile has achieved a total of 157 successful test flights since design completion in 1989. The D5 is the sixth in a series of missile generations deployed since the sea-based deterrent program began 60 years ago. The Navy launched the unarmed missiles in the Pacific Ocean from a submerged Ohio-class submarine. The missiles were converted into test configurations using kits produced by Lockheed Martin that contain range safety devices and flight telemetry instrumentation. The test flights were part of a demonstration and shakedown operation, which the Navy uses to certify a submarine for deployment following an overhaul.

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 08:55
Les États-Unis ont toujours aidé la dissuasion française

 

07/11/2015 Par Jean Guisnel Le Point.fr

 

La bombe française, pur produit des cerveaux et de l'industrie nationale, est un mythe. Des chercheurs rappellent l'apport décisif des Américains.

 

C'est une question aussi ancienne que la dissuasion nucléaire française : quand, comment et dans quelles conditions les États-Unis ont-ils, ou pas, aidé les Français à construire leur force de frappe atomique, appelée ensuite force de dissuasion ? Quand on pose la question aux ingénieurs et militaires français qui ont travaillé sur ces sujets depuis la fin des années 1950, la réponse est généralement la suivante, en substance : « Les Américains ne nous ont pas aidés directement, mais nous ont parfois fait savoir que nous allions dans le bon sens, ou l'inverse. »

C'est pour répondre plus précisément aux interrogations sur ce sujet que deux chercheurs fins connaisseurs des questions nucléaires, le Français Bruno Tertrais, de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et l'Américain Jeffrey Lewis, du Center for Non Proliferation Studies, se sont penchés sur ce sujet.  Ils font un point aussi précis que possible de la question, dans un texte que vient de publier la FRS, en anglais : US-France Nuclear Cooperation : its past, present and future (pdf). Ils y répondent sans hésiter par l'affirmative : oui, les États-Unis ont aidé la dissuasion nucléaire française et pas qu'un peu !

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:50
photo UK MoD

photo UK MoD

 

03/11/2015 Tribune conjointe du Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et de son homologue britannique Michael Fallon

 

Il y a 5 ans, le 2 novembre 2010, nos deux pays ont signé deux traités à Lancaster House : un traité sur la défense et la sécurité et un autre sur la coopération nucléaire. Cela constituait un engagement historique visant à construire un partenariat de long terme dans le domaine de la défense et de la sécurité, reflétant notre histoire, nos intérêts, nos valeurs et responsabilités partagés, ainsi qu’une analyse convergente des menaces auxquelles nous sommes confrontés ; ils représentent un gage sans précédent de notre confiance mutuelle. Demain nous nous rencontrons de nouveau pour souligner cet engagement et continuer à faire face ensemble aux défis sécuritaires que nous partageons.

 

La coopération franco-britannique de défense n’est pas nouvelle. Depuis plus d’un siècle nos forces armées ont combattu côte à côte. En 2016, nous commémorerons le courage et le sacrifice de tous ceux qui, il y a un siècle, ont servi ensemble la défense de nos pays durant la Bataille de la Somme. Depuis 1945, nos deux pays ont consacré une part substantielle de leur richesse nationale à la défense, reflétant nos responsabilités en tant que membres permanents du conseil de sécurité des Nations unies, désireux et capables de déployer et maintenir des forces armées à travers le monde entier.

 

Depuis la Déclaration du Président Jacques Chirac et du Premier ministre John Major lors de leur rencontre à Chequers en octobre 1995, nous avons reconnu l’importante convergence de nos intérêts vitaux. La somme de nos deux budgets de défense représente près de la moitié des dépenses totales de tous les Etats membres de l’Union européenne en matière de défense et une part plus large encore en matière de recherche et développement de défense.

Nous avons atteint d’importants objectifs ces 5 dernières années. Nous avons démontré que la France et le Royaume-Uni ont les capacités militaires nécessaires et la volonté politique de les utiliser dans tout le spectre des missions de gestion de crise. Nos forces armées ont lutté ensemble contre les Talibans en Afghanistan et au large de la Corne de l’Afrique ; elles sont restées engagées côte à côte contre Daech, en Méditerranée et au sein de la mission de l’UE de formation et de conseil au Mali (EUTM Mali). Ensemble, nous sommes engagés dans des missions de police du ciel de l’OTAN. Le Royaume-Uni a fourni des moyens de transport aérien stratégique et de surveillance aux opérations françaises au Mali et en République centrafricaine. Réciproquement, la France a soutenu le détachement britannique d’avions Tornado déployé dans sa lutte contre Boko Haram. Dans un même esprit de coopération, la base de Lossiemouth de la Royal Air Force en Ecosse a accueilli des avions français de patrouille maritime Atlantique 2.

 

Depuis 2010, nous avons travaillé régulièrement à consolider notre capacité à nous déployer et à mener des opérations conjointement et sur très court préavis via la Force expéditionnaire commune interarmées (CJEF) jusqu’à 10.000 hommes. Cette Force doit obtenir sa certification finale le printemps prochain, comme prévu, lors de l’exercice GRIFFIN STRIKE. Par ailleurs, nous comptons désormais quelque 50 officiers insérés au sein de nos forces armées respectives. Les officiers français ont été déployés dans le cadre d’opérations britanniques et des officiers britanniques dans le cadre d’opérations françaises.

 

Notre coopération en matière industrielle et d’armement s’est développée sans interruption ces cinq dernières années. Elle s’est concentrée sur des domaines clés tels que la coopération de long terme sur les missiles de nouvelle génération, le projet de système de combat aérien du futur, lancé au Sommet de Brize Norton en janvier 2014, ou le projet de guerre de mines navales. Cela comprend un travail conjoint pour accroître notre efficience commune grâce à une plus grande interdépendance. Nous avons franchi une étape supplémentaire en ce sens en signant à Paris, en septembre dernier, un accord intergouvernemental qui permettra de créer au sein de MBDA plusieurs centres d’excellence en France et au Royaume-Uni consacrés aux systèmes communs missiliers.

 

Dans le secteur nucléaire qui, plus que tout autre domaine, reflète la profondeur de nos liens et de notre confiance mutuelle, nous avons développé des outils communs afin d’assurer la sûreté et la fiabilité des armes qui représentent l’ultima ratio pour protéger nos intérêts vitaux. Cela inclut la construction d’une installation conjointe radiographique et hydrodynamique à Valduc en Bourgogne où les équipements britanniques seront inaugurés en 2016.

 

Ces succès nous encouragent à approfondir, élargir et pérenniser notre coopération dans le cadre des accords de Lancaster House. Demain marquera notre neuvième rencontre de l’année, preuve de notre engagement sans précédent au niveau ministériel. Nos équipes travaillent désormais sur un très large spectre, allant de l’analyse stratégique à la sécurité du continent africain et la réforme de l’OTAN, en passant par la lutte contre la prolifération et la politique nucléaire. Il y a seulement quelques semaines, nous avons lancé ensemble la première conférence sur la cyber-défense à Paris. A la suite des attaques contre Charlie Hebdo, nous travaillons ensemble à la manière dont les armées peuvent contribuer à la sécurité intérieure. Nous sommes déterminés à entretenir cette dynamique positive en 2016 et au-delà.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:35
Secretary of Defense Ash Carter departs the 47th annual U.S. - Korea Security Consultative Meeting in Seoul, Republic of Korea Nov. 2, 2015

Secretary of Defense Ash Carter departs the 47th annual U.S. - Korea Security Consultative Meeting in Seoul, Republic of Korea Nov. 2, 2015

 

Nov 2, 2015 By Thomas WATKINS Spacewar.com (AFP)

 

Seoul - US Defence Secretary Ashton Carter and his South Korean counterpart vowed zero tolerance Monday for any North Korean provocations and agreed to strengthen combined defences against the myriad threats posed by Pyongyang.

Carter met Han Min-Koo in Seoul during an annual security meeting for the two allies to assess their military cooperation.

Carter told reporters they "spoke candidly" about nuclear weapons, ballistic missiles, cyber- and conventional military threats from North Korea, which they described as a risk to peace and security well beyond the Korean peninsula.

"The minister and the secretary reaffirmed that any North Korean aggression or military provocation is not to be tolerated," according to a joint statement after their talks.

They specifically voiced "grave concern" over strong hints from North Korea that it is preparing a long-range rocket launch in violation of US resolutions.

In a widely expected move, the defence chiefs signed an agreement that defines conditions for a transfer of control over the South Korean military from the United States to Seoul in time of war.

South Korea had been scheduled to take wartime control, known as OPCON, by next year. But now the transfer is based on various conditions being met and not on a particular timeline.

North Korea's hostile rhetoric, rocket tests and unpredictable behaviour in recent years has prompted calls to postpone the transfer. The two nations agreed in principle last year to this "conditions-based" approach.

 

- Wartime command -

Carter said the main conditions Seoul must meet are the further development of its intelligence capabilities and its counter-artillery powers.

"If we look at global trends in terms of national security, many countries in the world conduct self-defence in the form of cooperation with regional and local partners," Han said when asked why South Korea -- despite its major economic and political clout -- still was not ready to take control of its own military.

The defence chiefs also agreed to strengthen their capacity to deal with cyber attacks.

South Korea, one of the world's most wired nations, has blamed North Korean hackers for a series of cyber-attacks on military institutions, banks, government agencies, TV broadcasters and media websites in recent years.

"We see the North Korean military challenge as continuing to evolve and becoming more complex and more challenging," a senior US defence official said after the meeting, speaking on condition of anonymity.

"Kim Jung-Un's regime has demonstrated a willingness to act provocatively, to use violence, to use force in ways that threaten the stability of the region."

Echoing comments Carter made about the strength of the US-South Korea alliance, the official said ties were at a high point.

"Ten years ago, there were serious disagreements between the two sides on some fundamental issues about the nature of the regime in North Korea," he said.

"The major issues in the alliance now ... are fairly narrow issues about technology transfer and hypothetical contingency situations. We've come a long way."

Carter's visit to South Korea was his first international stop on an eight-day trip to the Asia-Pacific.

He will meet leaders from more than a dozen nations across East and South Asia. Officially, his mission is intended to help push the next phase of America's foreign policy "rebalance" to the region.

A key theme of the trip is likely to be China's construction of artificial islands in the South China Sea and its claims of sovereignty over almost the entire waterway.

The defence chiefs were asked about the issue during a news conference, with Han stressing that any conflict should be resolved "in the framework of international law".

Carter said Sunday the issue was leading many countries in the region "to want to intensify their security cooperation with the United States".

After the meeting in Seoul, Carter left for an Association of Southeast Asian Nations defence ministers' meeting in Kuala Lumpur.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

03.11.2015 par ASP S. Violanti - Marine nationale

 

Les atomiciens, spécialistes du fonctionnement des bâtiments à propulsion nucléaire, sont des maillons essentiels à la conduite des missions liées à la dissuasion et à la projection de puissance. Chaque année, 80 marins sont sélectionnés pour intégrer cette filière d’excellence. Focus sur le nouveau modèle de formation des atomiciens.

 

Dans un contexte de déflation des effectifs, les besoins en compétences deviennent toujours plus aigus pour la Marine. Ce constat est particulièrement avéré pour les atomiciens (ATO). Une réflexion a donc été menée avec les acteurs de l’énergie atomique pour adapter leur cursus au contexte.

 

La formation délivrée est désormais mieux adaptée à l’emploi occupé, avec une orientation plus précoce et une formation plus spécialisée qui s’articule toujours en trois grandes étapes :

• un module « métier » adapté à chaque spécialité : Mécanicien (MECAN) ou Électrotechnicien (ELECT). Il s’agit d’un brevet supérieur (BS) ramené à une durée de 15 semaines et qui constitue le tronc commun de chacune des deux spécialités ;

• une formation à l’École des applications militaires de l’énergie atomique (EAMEA) répartie dans un premier temps en tronc commun, suivi d’une formation adaptée au futur emploi, pour l’acquisition de la compétence atomicien ;

• une période de pré-embarquement d’une durée de 20 semaines à l’École de navigation sous-marine (ENSM(1)).

 

La mise en œuvre de ce nouveau cursus nécessite une phase transitoire qui passe notamment par une réorganisation de la formation au sein des écoles. C’est un défi complexe car celles-ci doivent garantir aux élèves et aux futurs employeurs la même qualité de formation, tout en assurant l’ensemble des enseignements de leur périmètre.

 

(1) ENSM BPN à Toulon (École de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire) ou ENSM Brest.

 

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 17:50
Les centrales nucléaires vulnérables aux cyberattaques

 

6 octobre 2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’industrie nucléaire, en retard dans la prévention du risque technologique, constitue une cible particulièrement vulnérable aux cyberattaques, elles-mêmes de plus en plus répandues et sophistiquées, selon un rapport publié lundi.

 

Les acteurs de l’industrie nucléaire «commencent, mais ont du mal, à lutter contre cette nouvelle menace insidieuse», analyse le groupe de réflexion britannique Chatham House dans une étude reposant sur 18 mois d’enquête.

L’institut estime que les centrales nucléaires «manquent de préparation pour affronter une urgence en matière de cybersécurité, dans un incident de grande ampleur, et auraient du mal coordonner une réponse adéquate».

En cause : un financement insuffisant de cette prévention, un manque de formation, de normes réglementaires et de culture de la cybersécurité, l’utilisation croissante du numérique dans les systèmes d’exploitation des centrales et le recours à des logiciels de série peu onéreux, mais plus vulnérables au piratage, observe le rapport.

Chatham House dénonce le «mythe répandu» selon lequel les centrales nucléaires seraient protégées parce qu’elles ne seraient pas connectées à internet.

Dans les faits, de nombreuses installations ont progressivement mis en place une forme de connectivité et leurs systèmes informatiques peuvent être piratés par des moyens parfois très simples.

Ainsi, le virus Stuxnet, qui avait perturbé le fonctionnement de sites nucléaires iraniens en 2010, avait été implanté au moyen d’un périphérique USB. Selon Chatham House, cette attaque est devenue une référence dans le monde des cybercriminels et leur a permis d’améliorer leur technique.

«Une fois que l’existence de Stuxnet a été connue, explique le rapport, les pirates à travers le monde se sont inspirés de son fonctionnement et ont incorporé certaines de ses fonctionnalités à leurs propres logiciels à visée malveillante».

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:55
SNLE Le Triomphant - photo Marine Nationale

SNLE Le Triomphant - photo Marine Nationale

 

13/08/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 4 août 2015, la Marine a repris la pleine responsabilité et le commandement effectif du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Triomphant. Ce transfert de responsabilité marque un jalon important dans l'indisponibilité pour entretien et réparation (IPER) de modernisation et d’adaptation au missile stratégique M51 débutée en mai 2013. Le bâtiment va désormais reprendre les essais avant son retour dans le cycle opérationnel.

 

Le Triomphant était revenu à l’île Longue le 14 avril 2015, après 20 mois de travaux au bassin n° 8 de Brest consacrés notamment à la refonte des tubes lance-missile pour passer de la génération des M45 à celle des M51. Le sous-marin a aussi été doté du système de combat tactique SYCOBS (système de combat commun Barracuda/SNLE) et d'un système global de navigation plus performant (SGN-3E). Enfin, cette indisponibilité périodique constitue une étape importante pour LeTriomphant puisqu’il s’agit de son IPER à mi-vie.

 

 

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 12:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

 

15.09.2015 Romandie.com (ats)

 

La Corée du Nord a annoncé mardi le redémarrage d'un réacteur considéré comme sa principale source de plutonium de qualité militaire. Elle a ainsi déclenché le deuxième signal d'alarme en 24 heures sur ses intentions en matière d'arme nucléaire et balistique.

Cette annonce du directeur de l'Institut de l'énergie atomique (IEA) de Corée du Nord est survenue juste après l'évocation par Pyongyang de la possible mise sur orbite le mois prochain de satellites au moyen de fusées, une éventualité qui constituerait selon Séoul "un acte grave de provocation".

Pour les spécialistes de la péninsule coréenne divisée, le moment choisi pour ces deux annonces est étroitement calculé par le Nord afin de s'imposer à l'ordre du jour d'un prochain sommet sino-américain.

Dans une interview à l'agence officielle KCNA, le directeur de l'IEA a indiqué que toutes les installations du complexe nucléaire de Yongbyon avaient "repris des opérations normales". Figure en particulier parmi ces installations son réacteur de cinq mégawatts, qui est, selon des experts, capable de produire environ six kilogrammes de plutonium par an, soit une quantité suffisante pour une bombe nucléaire.

 

"Constantes améliorations"

Le réacteur de Yongbyon avait été fermé en 2007 dans le cadre d'un accord échangeant désarmement contre aide, mais la Corée du Nord a commencé des travaux de rénovation après son dernier essai nucléaire en 2013.

Le directeur de l'IEA, dont le nom n'a pas été précisé par KCNA, a indiqué que les scientifiques et techniciens nord-coréens avaient "constamment amélioré" la qualité et la quantité des installations nord-coréennes visant à la dissuasion nucléaire.

"Si les Etats-Unis et les autres forces hostiles continuent à mettre en oeuvre leur politique hostile irresponsable, (la Corée du Nord) se tient prête à riposter à n'importe quel moment avec l'arme nucléaire", a-t-il dit.

 

Satellites en vue

Cette mise en garde survient au moment où Pyongyang laisse entendre qu'il envisage de lancer par fusée des satellites, à l'occasion du 70e anniversaire de la création du parti unique au pouvoir, le Parti des travailleurs de Corée, le 10 octobre.

"Le monde verra très clairement une série de satellites (...) s'envoler dans le ciel à des dates et dans des lieux déterminés par le comité central" du Parti des travailleurs, a dit lundi soir le directeur de l'agence spatiale nord-coréenne, dont le nom n'a pas été précisé par KCNA.

Le Nord assure que ses tirs de fusées visent à mettre sur orbite des satellites à usage non militaire, tandis que les Etats-Unis et leurs alliés les voient comme des tests de missiles balistiques déguisés.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:55
Areva et EDF auraient signé un compromis sous l'égide de Bercy

Le démantèlement d'Areva se poursuit. Le groupe nucléaire devrait céder ses réacteurs à EDF. Credits Areva ELTA

 

29/07/2015 Par latribune.fr

 

Au bout de longues et fastidieuses négociations, EDF a accepté de relever son offre sur la branche réacteur d'Areva. Il refuse toujours de reprendre le chantier EPR en Finlande, véritable gouffre financier. De son côté, l'Etat s'est engagé à participer à la recapitalisation d'Areva.

 

Les fiançailles auraient été célébrées en toute discrétion mardi soir au ministère de l'Economie. D'après Le Figaro, EDF et Areva se sont mis d'accord sur un plan de sauvetage dans lequel le groupe d'électricité viendrait en aide au groupe nucléaire.

 

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 16:55
bataille de Las Navas de Tolosa - Francisco de Paula Van Halen

bataille de Las Navas de Tolosa - Francisco de Paula Van Halen


16.07.2015 source SHD
 

16 juillet 1212 : bataille de Las Navas de Tolosa (Espagne). Dans la chaleur du mois de juillet, 220 000 Castillans, Aragonais, Catalans et Francs poursuivent la reconquête de la péninsule ibérique ; ils font face aux 200 000 hommes du prince Yaqud ben Yusuf à Las Navas de Tolosa. Décimés par les archers postés sur le fortin, les Chrétiens sont d’abord encerclés par la cavalerie berbère et connaissent un début de panique. Réagissant immédiatement pour éviter la débâcle, le roi de Castille enfonce le centre des Berbères à la tête de ses chevaliers. Il est aussitôt suivi par les rois d’Aragon, de Navarre et par les Francs. Ils parviennent jusqu’au retranchement des archers maures et provoquent leur débandade. C’en est fini de l’invincibilité de l’empire Almohade à tel point que l’émirat de Grenade signe un accord de vassalité avec les Castillans. Cet accord le préserve jusqu’en 1492.

 

16 juillet 1945 : premier essai nucléaire (Nouveau Mexique – Etats-Unis). Premier essai (dit Trinity) d’une bombe au plutonium d’environ 21 kilotonnes dans le désert du nouveau Mexique. L’histoire de la bombe atomique américaine a commencé 6 ans plus tôt avec l’avertissement d’Albert Einstein au Président des États-Unis Franklin Roosevelt contre le risque de voir l’Allemagne nazie s’équiper avant les alliés d’une nouvelle arme fonctionnant sur le principe de la fission de l’atome.

 

16 juillet 1987 : annonce d’un futur hélicoptère de combat franco-allemand. France et RFA annoncent la construction en commun d’un hélicoptère de combat à 400 exemplaires : le Tigre est lancé.

 

16 juillet 1990 : l’URSS accepte que l’Allemagne unifiée intègre l’OTAN (Moscou). Helmuth Kohl et Mikhail Gorbatchev se rencontrent à Moscou. Gorbatchev admet que c’est à l’Allemagne de choisir l’alliance militaire qu’elle veut intégrer (Pacte de Varsovie ou OTAN).

 

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:55
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève

Sur l’un des silos se trouve aujourd’hui un observatoire astronomique, et un laboratoire souterrain à bas bruit remplace un ancien poste de commandement et de tir. Photo Observatoire SIRENE

 

19/06/2015 Marine Picat  -  DICoD

 

Le 18 juin 2015, des représentants de la Conférence du désarmement de Genève ont visité les installations nucléaires militaires démantelées du plateau d’Albion, au carrefour de la Drôme, du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence. Cette visite était organisée dans le cadre des efforts de transparence menés par la France en matière de désarmement nucléaire.

 

Jeudi 18 juin, des représentants d’une trentaine d’États membres de la Conférence du désarmement (CD) de Genève ont visité les installations nucléaires militaires démantelées du plateau d’Albion. Cette visite, organisée dans le cadre des efforts de transparence de la France en matière de désarmement nucléaire, a permis aux visiteurs de constater les transformations opérées.

 

Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève

À la fin des années 90, les anciens silos des missiles balistiques intercontinentaux et les installations de commandement et de tir du plateau d’Albion sont démantelés, puis reconvertis pour des activités civiles ou militaires conventionnelles. Sur l’un des silos se trouve aujourd’hui un observatoire astronomique, et un laboratoire souterrain à bas bruit remplace un ancien poste de commandement et de tir.

 

Ces transformations soulignent l’exemplarité de la France en matière de transparence. En février dernier, le président de la République, François Hollande, avait appelé tous les États disposant de l’arme nucléaire à faire le même effort de vérité.

 

L'engagement français en matière de transparence nucléaire

 

Dès 1996, la France décide d’abandonner la composante nucléaire terrestre de sa dissuasion. En 2008 et 2009, elle ouvre les portes de ses anciennes installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaire de Pierrelatte (Drôme) et Marcoule (Gard). En avril 2015, les représentants de la CD de Genève ont pu franchir les portes de la base aérienne 116 de Luxeuil afin de se rendre dans les anciens dépôts de munitions d’armes nucléaires et dans les anciennes installations de l’escadron de chasse La Fayette.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:55
Visite des installations militaires reconverties du plateau d’Albion


18/06/2015 Ministère de la Défense - MAE

 

Dans le cadre de ses efforts de transparence en matière de désarmement, la France a organisé aujourd’hui une visite des installations nucléaires militaires démantelées du plateau d’Albion (Vaucluse). Des représentants d’une trentaine d’États membres de la Conférence du désarmement ont ainsi visité les sites des anciens silos des missiles balistiques intercontinentaux et des installations des commandement et de tir, aujourd’hui démantelés et reconvertis pour des activités civiles ou militaires conventionnelles. Ils ont pu constater les effets concrets de la décision prise par la France en 1996 d’abandonner la composante nucléaire terrestre de sa dissuasion.

Cette visite, annoncée par le Président de la République à Istres le 19 février dernier, constitue une nouvelle marque de l’exemplarité de la France en matière de transparence, avec l’ouverture de la base aérienne de Luxeuil en avril. Le Président de la République avait appelé tous les États disposant de l’arme nucléaire à faire le même effort de vérité, souhaitant que la visite de nouveaux sites français « inspire l’attitude d’autres puissances nucléaires, avec des visites auxquelles nos experts pourront également se rendre ».

En 2008, la France avait déjà ouvert les portes de ses anciennes installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaires de Pierrelatte et Marcoule à plus d’une quarantaine de représentants d’États membres de la Conférence du désarmement, puis en 2009 pour plus d’une vingtaine d’experts non gouvernementaux et une trentaine de journalistes français et étrangers. La France avait été le premier État doté d’armes nucléaires à prendre une telle mesure de transparence.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:55
L’impact géopolitique pour le Moyen-Orient d’un éventuel accord formel entre l’Iran et la communauté internationale


16/06/2015 IRSEM

 

L’IRSEM organise le 1er juillet 2015 une conférence-débat autour de Pierre PAHLAVI, professeur agrégé au Collège des Forces Canadiennes de Toronto et directeur du Centre des études sur la sécurité nationale (CESN), sur le thème « L’impact géopolitique pour le Moyen-Orient d’un éventuel accord formel entre l’Iran et la communauté internationale ».

 

Le débat sera animé par Pierre RAZOUX, Directeur de recherche à l’IRSEM.

Le professeur Pierre PAHLAVI en profitera pour présenter son dernier ouvrage intitulé « Le marécage des ayatollahs – Une histoire de la Révolution iranienne » (Perrin, 2015).

 

Cette conférence se déroulera dans l’amphi Louis de l’École militaire, de 16h00 à 18h00.

Inscription obligatoire * : inscription.irsem@defense.gouv.fr

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:40
Le président russe Vladimir Poutine se prononce sur le forum international «Armée-2015» - photo RN

Le président russe Vladimir Poutine se prononce sur le forum international «Armée-2015» - photo RN

 

16 juin 2015 RT.com

 

Plus de 40 missiles balistiques intercontinentaux viendront augmenter l’arsenal nucléaire de la Russie d’ici fin 2015, a annoncé le président russe Vladimir Poutine.

 

«Avant la fin de l’année en cours, plus de 40 nouveaux missiles balistiques intercontinentaux s’ajouteront à l’arsenal nucléaire de la Russie. Ces missiles pourront déjouer tous les systèmes de défense antimissiles, même les plus perfectionnées», a déclaré le dirigeant russe au forum militaire international Armée-2015.

 

Vladimir Poutine a ajouté que la Russie continuerait de prêter une attention maximale à la réalisation du programme massif de réarmement et de modernisation de l’industrie de la défense.

 

«C’est le complexe militaro-industriel qui doit (…) rester la locomotive de l’innovation technologique, dont celles à double finalité [militaires et civiles …] dans les domaines telles que l’énergie, la machinerie, les communications, les ordinateurs», a estimé le président russe.

 

Le président russe a également annoncé la création d’une nouvelle station radar. «Les essais d’une nouvelle station radar de détection transhorizon d’objets aériens commenceront dans les mois à venir. Cette station contrôlera plus tard la frontière occidentale», a précisé Vladimir Poutine.

 

Il a aussi ordonné le début de construction d’une autre station à la frontière orientale pour 2015, en rappelant qu’une telle station fonctionnait déjà dans la ville d’Armavir, dans le Sud de la Russie.

 

Le chef de l’Etat russe a hautement apprécié les robots de combats et les systèmes de contrôle présentés lors du forum, qui vont, selon lui, influencer pendant longtemps le présent et le futur des forces militaires de la Russie.

 

Entretemps, le vice-ministre de la Défense Anatoli Antonov, qui était également présent au forum Armée-2015, a estimé que l’agressivité de l’OTAN, dont des troupes pourraient être stationnées de manière permanente à la frontière russe, obligeaient la Russie à s’engager de nouveau dans la course aux armements.

 

«On a l’impression que nos collègues de l’OTAN nous poussent vers une course aux armements», a déclaré le vice-ministre.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:55
Credits Areva ELTA

Credits Areva ELTA

 

04 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - L'Etat s'est déclaré favorable à une reprise par EDF de la majorité de l'activité réacteurs d'Areva afin de pérenniser la filière nucléaire française, a affirmé jeudi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, qui a réitéré qu'il n'y aurait pas de licenciement sec.

 

Cette décision de l'Etat a pour objectif de donner une stabilité, une pérennité à la filière nucléaire qui est une filière d'avenir en France comme à l'international, a affirmé le ministre sur France Info, niant qu'il s'agisse d'un démantèlement d'Areva.

 

Il faut que le camp français travaille ensemble à l'international, a ajouté M. Macron, qui a rappelé qu'Areva et EDF avaient trop souvent, par le passé, joué l'une contre l'autre, aussi bien à l'international que sur notre propre sol.

 

Il a souligné que la décision du gouvernement était stratégique, mais qu'elle était soumise à la condition qu'il y ait un vrai pacte industriel entre EDF et Areva, qui disposent désormais d'un mois pour parvenir à un accord.

 

On se donne un mois pour que ce pacte puisse être signé entre EDF et Areva, a-t-il insisté.

 

Le ministre a rappelé que l'Etat avait exigé avant même l'annonce de mercredi qu'il ne devait pas y avoir de licenciement sec et insisté sur la préservation de tous les sites de production.

 

La priorité ce n'est pas quelque plan social que ce soit, mais la négociation stratégique, industrielle et commerciale, a-t-il assuré.

 

L'Etat a tranché mercredi en faveur d'une reprise par EDF de la majorité de l'activité réacteurs d'Areva tout en s'engageant à renflouer le groupe, signant la fin du modèle intégré prôné depuis la création du spécialiste du nucléaire en 2001.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:50
Outcome of the Nuclear Non-Proliferation Treaty Review Conference

 

27/05/2015 by EEAS

 

Despite weeks of strenuous efforts it was not possible to reach a substantive consensus at the 2015 Review Conference of the Nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT).

 

The European Union continues to regard the NPT as the cornerstone of the global nuclear non-proliferation regime and as essential to the pursuit of nuclear disarmament. It is also important for the further development of nuclear energy for peaceful purposes. The EU is committed to upholding and preserving the NPT as a priority multilateral instrument for maintaining and reinforcing international peace, security and stability. The EU reaffirms its support for all three pillars of the Treaty and for the respect and implementation of all related international commitments.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:35
La Corée du Nord déclare miniaturiser des armes nucléaires

 

20/05/2015 Lepoint.fr (AFP)

 

La Commission nord-coréenne de défense nationale, plus haute instance militaire du pays, a indiqué avoir "diversifié [ses] capacités de frappes nucléaires".

 

La Corée du Nord a annoncé mercredi qu'elle avait réussi à miniaturiser des armes nucléaires. Un tel processus pourrait lui permettre d'équiper des missiles. "Cela fait longtemps que nous avons commencé à miniaturiser et à diversifier nos capacités en termes de frappes nucléaires", a déclaré la puissante Commission nord-coréenne de défense nationale (CDN) dans un communiqué rendu public par l'agence officielle KCNA.

 

"Nous sommes également parvenus au point où le degré de précision le plus élevé est garanti, pas seulement pour les missiles de courte et moyenne portée, mais également pour les missiles de longue portée", ajoute le communiqué. "Nous ne cachons pas cet état de fait." La CDN, la plus haute instance militaire du pays qui est présidée par le numéro un Kim Jong-un, a également critiqué les États-Unis pour avoir condamné ce qui a été présenté par Pyongyang comme un tir d'essai réussi d'un missile balistique depuis un sous-marin (MSBS), en violation des résolutions de l'ONU.

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 11:50
The EU position in the 2015 Non-Proliferation Treaty Review Conference

 

01-04-2015 - by SEDE

 

The Subcommittee will exchange views on the EU position in the 2015 Non-Proliferation Treaty Review Conference with Jacek Bylica, Principal Adviser and Special Envoy for Non-Proliferation and Disarmament, EEAS.


When: 16 April 2015

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 09:30
Nucléaire iranien: la Chine appelle les deux parties à rapprocher leurs positions

 

01 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

 

Lausanne - La Chine a appelé mercredi les grandes puissances et l'Iran à rapprocher leurs positions pour parvenir à un accord sur le nucléaire iranien, quelques heures après que la suspension des négociations dans la confusion la plus totale, selon un communiqué distribué mercredi par la délégation chinoise à Lausanne.

 

Il est important de réduire les différences. Dans cette phase finale, toutes les parties doivent être prêtes à rapprocher leur position, a déclaré le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, avertissant que si les négociations sont coincées, tous les efforts précédents seront gâchés.

 

Il est important de donner une impulsion politique plus forte aux négociations, a également souligné M. Wang, qui a quitté les négociations de Lausanne mardi soir, laissant son adjoint le représenter.

 

Les négociateurs, qui discutent sans relâche depuis une semaine à Lausanne, se sont séparés au petit matin mercredi dans la confusion, Iran et Russie sur une note optimiste, tandis que les Etats-Unis assuraient que toutes les questions n'étaient pas réglées.

 

Les grandes puissances (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) et l'Iran sont engagés depuis un an et demi dans d'intenses discussions pour résoudre la crise du nucléaire iranien, qui plombe les relations internationales depuis 12 ans.

 

Ils étaient censés aboutir à un premier compromis avant le 31 mars. Un accord final garantissant que Téhéran ne cherchera pas à se doter de la bombe atomique en échange d'une levée des sanctions doit être trouvé d'ici le 30 juin.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 08:50
Des députés britanniques appellent leur gouvernement au réarmement face à la Russie

 

Londres, 24 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

La Grande-Bretagne doit d'urgence reconstruire ses capacités de défense abandonnées après la fin de la guerre froide, face à des menaces mondiales croissantes notamment de la part de la Russie, a estimé mardi une commission parlementaire.

 

La Commission de Défense, chargée d'examiner les dépenses et la politique du ministère de la Défense, a estimé dans un communiqué qu'une capacité nucléaire, des chars, des navires de guerre et des avions étaient nécessaires comme armes de dissuasion face au président russe Vladimir Poutine.

 

"Le monde est plus dangereux et instable que jamais depuis la fin de la guerre froide", ont-ils indiqué dans un communiqué en référence au rattachement de la Crimée par la Russie et à l'avancée des jihadistes de l'organisation Etat islamique et du groupe islamiste Boko Haram.

 

"Mais les moyens actuels de défense dont dispose la Grande-Bretagne ne sont pas suffisants face à cet environnement transformé. La Grande-Bretagne doit reconstruire ses capacités conventionnelles rognées depuis la guerre froide", a-t-elle poursuivi.

 

Le communiqué intervient alors qu'un cessez-le-feu entre rebelles prorusses et forces ukrainiennes est globalement respecté depuis la mi-février dans l'Est rebelle. Le conflit, qui a fait quelque 6.000 morts depuis avril, a sérieusement mis à mal les relations entre la Russie et les pays occidentaux.

 

La commission a ajouté qu'il sera nécessaire pour la Grande-Bretagne de respecter ses engagements dans le cadre de l'Otan prévoyant des investissements de défense à hauteur de 2% de son PIB, tout en précisant que ce ne sera "pas suffisant".

 

"Il est vital de repenser les fondamentaux de nos plans de défense, si nous devons aider à stopper la spirale du chaos, qui menace de s'étendre de l'ouest de la Méditerranée à la Mer noire", selon la même source.

 

La commission a souligné par ailleurs les faiblesses de la défense de l'Otan, indiquant que la Russie pourrait déployer 150.000 hommes en 72 heures, alors que cela prendrait 6 mois pour l'Otan.

 

L'Otan a récemment annoncé que sa nouvelle force de réaction très rapide en Europe, annoncée en septembre pour faire face entre autres à la menace russe, pourrait déployer 5.000 hommes en l'espace de 48 heures, mais ne serait pas prête avant 2016, selon la commission.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 17:20
F-16C B61 Mod 12 test flight (early 2015) - photo USAF

F-16C B61 Mod 12 test flight (early 2015) - photo USAF

 

March 22, 2015: Strategy Page

 

The U.S. recently successfully tested a JDAM (GPS smart bomb guidance) kit modified to work on a B61 nuclear bomb. The latest version of JDAM includes wings which enable the JDAM equipped bomb to glide up to 70 kilometers. But the main reason for a nuclear JDAM is not enabling the bomber to drop the bomb from a distance but so the B61 ground penetrating version can use a smaller sized explosion to get the same effect as a much larger explosion. Since JDAM lands the bomb within 30 meters of the aiming point a smaller nuclear explosion gets the same effect (on an underground bunker) as the old version that would only land within 150 meters of the aiming point. That means you only need a 30 kiloton nuke to take out a bunker instead of a much larger one of about 150 kilotons. This means less collateral damage and less fallout going into the atmosphere. Yes, even nukes can be ecologically sensitive.

 

The B61 JDAM is, like the B61 itself, hardened to prevent EMP (electromagnetic pulse) from damaging the electronics. Not a lot of adjustment is needed for the JDAM kit as the B61 has a shape similar to that of the non-nuclear bombs JDAMs are normally used on. The air force is spending over $700 million for the five year effort to develop the B61 JDAM kit. This kit will be tested to make sure it works from a B-52, F-15, B-2, F-16, F-35A and the European PA-200 Tornado

 

Meanwhile the $8 billion effort to refurbish the elderly B61 nuclear bombs is proceeding but budget cuts may delay the number to be refurbished (to about 400) and the delivery date (from 2017 to 2020). Getting this refurb into service means that the last American megaton (million tons of TNT equivalent) bomb, the B83 can be retired before it ages out of usefulness. Nuclear weapons have electronic and chemical components that degrade with and either have to be refurbished or retired because of age-related ineffectiveness.

 

The effort to refurbish one of its oldest warhead designs, the B61, began back in 2006. The B61 is a thermonuclear ("H-Bomb") weapon that is available in several versions. The ones being refurbished are those designed for penetrating the earth before going off. Most nuclear bombs with higher yields ones (300-400 kilotons) are detonated in the air rather than allowed to hit or penetrate the ground. Some 3,200 B61s were built since the design went into service in the mid-1960s, and about half of those remain available for use.

 

The refurbed warheads will be good for another two decades. The basic B61 nuclear bomb weighs 320 kg (700 pounds), is 330mm in diameter and 3.56 meters (11.7 feet) long. They are delivered by aircraft as bombs. Back in 2006 about 400 B61s were still stored in Europe and these are not being refurbed. Interestingly, the W80 nuclear weapon used on some two thousand cruise missile warheads are not being refurbished either. Without the refurb all these older warheads will be useless by the end of the decade and that fits in with the continuing arrangements between Russia and the United States to reduce their Cold War era nuclear arsenals.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 13:35
source AsiaFirst

source AsiaFirst

 

21 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Séoul - Les ministres des Affaires étrangères du Japon, de Chine et de Corée du Sud se sont engagés samedi à travailler à la tenue, le plus rapidement possible, d'un sommet entre leurs trois pays, lors de leur première rencontre à Séoul depuis trois ans.

 

Cette réunion entre les chefs de la diplomatie de ces trois puissances asiatiques avait pour but de calmer les rivalités territoriales et disputes diplomatiques liées à l'occupation japonaise avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Dans un communiqué commun, les ministres disent s'être mis d'accord sur la tenue d'un sommet entre leurs dirigeants respectifs le plus rapidement possible.

 

Ils ont également exprimé leur ferme opposition au développement d'armes nucléaires sur la péninsule coréenne, dans une référence claire aux ambitions de Pyongyang.

 

La rencontre ministérielle de Séoul était la première depuis avril 2012. Le dernier sommet trilatéral s'était tenu un mois plus tard mais, depuis cette date, la Chine, comme le Japon et la Corée du Sud se sont dotés de nouveaux dirigeants.

 

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a déjà tenu deux sommets avec le président chinois Xi Jinping, mais évité le Premier ministre japonais Shinzo Abe.

 

M. Abe et le plus haut dirigeant chinois se sont rencontrés quant à eux en novembre dernier lors d'un bref sommet à Pékin, en marge du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec), mais la poignée de mains fut glaciale. Jeudi, cependant, les deux pays ont mené leurs premières négociations sur la sécurité en quatre ans.

 

Alors que les relations entre la Chine et la Corée du Sud sont au beau fixe, Pékin et Séoul entretiennent des rapports tendus avec Tokyo en raison de contentieux sur des îles disputées ou sur l'interprétation de l'occupation japonaise avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Séoul reproche notamment à Tokyo de ne pas s'excuser assez pour les exactions commises lors de l'occupation de la Péninsule par l'armée nippone entre 1910 et 1945, notamment à propos des femmes enrôlées dans les bordels pour les soldats japonais.

 

Perdure en outre entre les deux pays un différend sur les terres contrôlées par la Corée du Sud mais que le Japon estime siennes.

 

Dans leur communiqué commun, les ministres sud-coréen Yoon Byung-Se, chinois Wang Yi et japonais Fumio Kishida affirment la volonté des trois pays de renforcer leur coopération en regardant l'histoire honnêtement et en avançant vers l'avenir.

 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a incité les trois pays à avoir un dialogue dynamique, tandis que Washington a décrit la dispute entre la Corée du Sud et le Japon, ses deux principaux alliés militaires en Asie, comme un handicap stratégique.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 18:50
The review of the Non-Proliferation Treaty

 

29-01-2015 SEDE

 

The Subcommittee held a Public Hearing on the Review of the Non-Proliferation Treaty (NPT) which is due in 2015, with experts from think tanks, NGOs and the EEAS.

 

Last updated: : 12-02-2015

 

Draft programme

Background documents

Presentation by Rebecca Johnson, Director, Acronym Institute for Disarmament Diplomacy

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 16:55
Discours du président de la République sur la dissuasion nucléaire depuis la base aérienne 125 d’Istres

 

20/02/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 19 février, M. François Hollande accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu sur la base aérienne (BA) 125 d’Istres pour prononcer un discours sur la dissuasion nucléaire.

 

« Le contexte international n’autorise aucune faiblesse et montre que le temps de la dissuasion nucléaire n’est pas dépassé. » Sept ans après son prédécesseur, dans ce traditionnel discours sur la dissuasion nucléaire, François Hollande confirme l’intérêt de cette dissuasion nucléaire pour la France, tout en soulignant l’évolution du contexte international.

« Il ne saurait être question (…) de  baisser la garde », dans le domaine de la dissuasion nucléaire, a fermement rappelé le président de la République, même si « la France ne se sent pas directement agressée (et qu’elle) n’a pas d’ennemi déclaré ». Dans la politique de défense de la France, la dissuasion nucléaire a plus que jamais sa place. Le président a d’ailleurs confirmé son attachement aux deux composantes sous-marine et aéroportée : « toutes deux concourent à l’ensemble des missions de la dissuasion et c’est leur complémentarité qui permet au chef de l’Etat de disposer, à tout moment, de la gamme d’options nécessaires et suffisantes et de ne jamais être tributaire d’un seul type de moyens ». Afin de conserver la crédibilité de ces deux composantes et malgré un contexte budgétaire contraint, François Hollande a confirmé leur nécessaire modernisation : la mise en œuvre des adaptations futures du missile M51 destiné aux sous-marins lanceurs d’engins (SNLE), la poursuite d’études pour préparer des SNLE 3e génération, le remplacement progressif des derniers Mirage 2000N par des Rafale et les études pour faire évoluer le missile de croisière ASMP-A (air-sol moyenne portée améliorée) et préparer son successeur l’ASN4G. Le chef des armées a également précisé : « Par ailleurs, la loi de programmation militaire a engagé le renouvellement de la flotte des avions ravitailleurs, 12 avions Phénix ont été commandés et les deux premiers seront livrés à partir de 2018. ».

« La France doit être lucide. Elle sait qu’il ne suffit pas de proclamer le désarmement nucléaire immédiat et total, il faut que la réalité des actes de chacun soit cohérente avec les discours. » Dans le domaine du nucléaire militaire, la France doit compter avec de nouvelles puissances qui cherchent à émerger. A ce sujet, le président de la République a rappelé que « l’accroissement du nombre d'États possédant l'arme nucléaire (est) un risque majeur pour la paix ». Et de rajouter « En même temps (que la France) est prête à se défendre, elle ne veut pas pour autant renoncer à l’objectif même du désarmement, y compris du désarmement nucléaire. La France, c’est une puissance de paix, et c’est pourquoi elle se défend, pour la paix ! »

« Je tenais à venir ici à Istres pour faire cet exercice de vérité, de transparence, et en même temps, de reconnaissance de ce qu’est la Force de dissuasion pour notre pays ». « Pour réaffirmer l’enjeu fondamental qu’elle représente (…) pour la sécurité de la France. (…) Indépendance, liberté, capacité à faire prévaloir nos valeurs, voilà pourquoi nous devons chaque jour, assurer la permanence de la dissuasion nucléaire et être capables, à chaque instant, d’en améliorer encore l’organisation, le fonctionnement et les armes. »

Enfin, le président de la République a rappelé que la dissuasion nucléaire était complémentaire des moyens militaires conventionnels « Ainsi, en emportant des armements conventionnels, les chasseurs des forces aériennes aux capacités duales ont réalisé environ un quart des frappes effectuées par des avions français lors des opérations en Libye et au Sahel. Ils opèrent aujourd’hui en Afrique et en Irak, et contribuent tous les jours à l’alerte de défense aérienne. »

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