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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 17:30
Nucléaire: l’Iran réaffirme son droit à enrichir l’uranium

23/09/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Le président iranien Hassan Rohani a réaffirmé dimanche le droit de son pays à enrichir de l’uranium sur son sol, à la veille de son départ pour l’Assemblée génerale de l’ONU où cette question sera au centre des discussions internationales.

«Le peuple iranien veut se développer et ne cherche pas à fabriquer l’arme atomique», a-t-il martelé, alors que les grandes puissances occidentales soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire sous couvert de son programme civil.

Mais, a-t-il dit lors d’un discours à l’occasion du défilé annuel des forces armées, l’Occident doit accepter «tous les droits de la nation iranienne, notamment les droits nucléaires et à l’enrichissement d’uranium en territoire iranien dans le cadre des règles internationales».

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait indiqué fin août que l’Iran continuait à augmenter sa capacité d’enrichissement. Les Occidentaux craignent que l’Iran puisse ainsi plus facilement produire de l’uranium enrichi à un niveau de pureté nécessaire pour fabriquer l’arme nucléaire (90%).

«S’ils [les Occidentaux] acceptent ces droits, le peuple iranien [...] est prêt à coopérer et nous pouvons tous ensemble régler les problèmes de la région et même du monde », a ajouté M. Rohani, considéré comme un modéré.

Le nouveau président iranien avait été chef des négociateurs sur le dossier nucléaire au début des années 2000. A l’époque, il avait accepté la suspension de l’enrichissement d’uranium, un programme relancé en 2005 par Mahmoud Ahmadinejad.

M. Rohani doit s’envoler lundi pour New York où il prononcera le lendemain un discours très attendu à l’Assemblée générale des Nations unies. Ce sera la première grande sortie internationale du nouveau président, alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a voté six résolutions, dont quatre assorties de sanctions, pour contraindre Téhéran à suspendre certaines activités nucléaires.

Il doit aussi rencontrer le président français François Hollande, et n’a pas exclu de s’entretenir avec le président américain Barack Obama, même si Washington a précisé qu’aucune rencontre n’était prévue à l’heure actuelle. Une telle rencontre à ce niveau serait une première depuis la Révolution islamique de 1979.

 

 

«Pas de précondition»


Un véhicule militaire transporte un missile balistique lors d’une parade militaire à Téhéran, le 22 septembre 2013 (Atta Kenare/AFP)

Son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, est déjà à New York. Il doit s’entretenir avec ses homologues français et britannique et la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton, pour relancer les discussions avec les grandes puissances du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), interrompues depuis début avril.

L’Iran «est prêt au dialogue avec l’Occident à condition qu’il n’y ait pas de précondition», a répété Hassan Rohani, qui a souhaité depuis son élection le 14 juin une reprise rapide des négociations nucléaires avec le groupe 5+1.

Les États-Unis et leurs alliés ont pris bonne note du souhait iranien de renouer le dialogue, mais restent sceptiques. Washington a jugé que les déclarations de M. Rohani n’étaient «pas suffisantes» et demandé «des actes» à l’Iran. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé de son côté le monde à ne pas «se laisser duper» par les déclarations apaisantes du président iranien.

Hassan Rohani a également dénoncé les menaces proférées par Barack Obama sur une possible action militaire si la diplomatie et les sanctions ne résolvaient pas la crise nucléaire.

»Vous ne pouvez pas utiliser le langage de la force et des sanctions» avec l’Iran, a-t-il lancé à l’adresse du président américain. «On ne peut pas utiliser la logique de la guerre et de la diplomatie en même temps», a-t-il dit, soulignant que l’Iran était prêt à résister «avec détermination» à toute agression.

Pour souligner son propos, les forces armées ont présenté 30 missiles balistiques d’une portée annoncée de 2.000 km lors du défilé militaire, organisé au sud de Téhéran. Ces missiles «Sejil» (cailloux envoyés par Dieu) et «Ghadr» (Puissances) sont théoriquement capables d’atteindre Israël, principal ennemi régional de Téhéran, et les bases américaines dans la région.

Les déclarations de M. Rohani interviennent à la veille de la prise de contrôle par Téhéran de la centrale civile de Bouchehr, construite par les Russes dans le sud de l’Iran et qui se trouve sous le contrôle de l’AIEA. Selon les autorités iraniennes, les négociations avec les Russes sur la construction d’une seconde centrale sur le site ont «bien avancé».

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:25
Espionnage du Brésil par les Etats-Unis : la crise est profonde entre Brasilia et Washington

18/09/2013 latribune.fr

 

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a reporté sa visite d'Etat à Washington prévue le 23 octobre, Brasilia jugeant insuffisantes les explications des Etats-Unis au sujet de récentes révélations fournies par l'informaticien américain Edward Snowden sur des cas d'espionnage américain au Brésil.

 

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a reporté sa visite d'Etat à Washington prévue le 23 octobre, Brasilia jugeant insuffisantes les explications des Etats-Unis au sujet de récentes révélations sur des cas d'espionnage américain au Brésil. "Tenant compte de la proximité de la visite d'Etat prévue à Washington - et en l'absence d'un éclaircissement satisfaisant des faits avec des explications à la hauteur et l'engagement de cesser les activités d'interception -, les conditions pour la tenue de cette visite à la date fixée au préalable ne sont pas réunies", a annoncé ce mardi dans un communiqué le service de presse de la présidence brésilienne.

 

Rappelant que le président américain, Barack Obama, avait téléphoné à Dilma Rousseff lundi soir pendant 20 minutes, le communiqué ne masque pas l'exaspération du gouvernement brésilien sur cette affaire d'espionnage des communications privées de la présidente et de ses proches collaborateurs par les services secrets américains. "Les pratiques illégales d'interception des communications et de données de citoyens, entreprises et membres du gouvernement brésilien constituent un fait grave, qui porte atteinte à la souveraineté nationale", souligne Brasilia, qui ne se satisfait pas des explications avancées par Washington depuis ces révélations.

 

Embarras des Etats-Unis

 

Le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney, qui a annoncé le premier ce report, a préféré expliquer qu'un tel déplacement "ne devrait pas être éclipsé par un seul dossier, quelles que soient son importance ou les difficultés qu'il présente". La tenue de la visite dépendait selon le Brésil des explications fournies par Washington sur ces révélations de médias brésiliens s'appuyant sur des documents de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) fournis par l'ex-informaticien américain Edward Snowden au journaliste américain du Guardian Glenn Greenwald, qui vit à Rio de Janeiro. "Le gouvernement brésilien est sûr qu'une fois la question résolue de façon adéquate, la visite d'Etat se fera dans les plus brefs délais", a indiqué Brasilia.

 

La chaîne de TV Globo a révélé au cours des dernières semaines que la NSA avait espionné les communications de Dilma Rousseff et de ses proches collaborateurs et de millions de Brésiliens ainsi que les données de la plus grande entreprise du Brésil, le géant pétrolier Petrobras. Après la révélation de cette affaire, Brasilia avait annoncé le report du voyage de l'équipe qui devait préparer la visite d'Etat de Dilma Rousseff aux Etats-Unis dans l'attente d'explications.

 

Une gifle à Obama

 

Barack Obama "comprend et déplore les préoccupations qu'ont causées au Brésil les révélations d'activités présumées d'espionnage des services secrets des Etats-Unis", a déclaré la Maison Blanche, visiblement soucieuse d'apaiser le différend diplomatique. Le président américain "s'est engagé à travailler avec la présidente Rousseff et son gouvernement à travers les voies diplomatiques pour surmonter cette source de tension dans la relation bilatérale", a-t-elle précisé, tout en prévenant que la révision promise des activités des services secrets américains "demanderait plusieurs mois".

 

Pour un analyste en politique internationale de Brasilia, David Fleischer, le report de la visite constitue une véritable "gifle" diplomatique pour Barack Obama, dont les arguments, avancés lors de ses entretiens avec Dilma Rousseff au G20 de Saint-Petersbourg puis au téléphone lundi, n'ont apparemment pas suffi. Mais selon David Fleischer, cette décision est davantage à mettre en rapport avec la baisse de la popularité de Dilma Rousseff au Brésil depuis la fronde sociale de juin et la perspective de la présidentielle d'octobre 2014. "Elle se montre comme une présidente ferme, elle a donné une gifle à Obama, le leader le plus puissant de la planète", explique David Fleischer. "Une attitude ferme (qui) suscite la sympathie de la population brésilienne", renchérit Tullo Vigevani, de l'Université de Sao Paulo.

 

Et maintenant ?

 

Le vice-président américain, Joe Biden, avait souligné lors d'une récente visite au Brésil que la visite de Dilma Rousseff marquerait "une nouvelle ère dans les relations" entre le Brésil et les Etats-Unis. Elle devait être la première visite d'Etat d'un président étranger cette année, un égard réservé aux partenaires les plus stratégiques de Washington. "Nous sommes au pire moment des relations bilatérales entre le Brésil et les Etats-Unis depuis 30 ans", a résumé Alberto Pfeiffer, spécialiste du Groupe d'analyse et de conjoncture internationale (Gacint) de l'Université de Sao Paulo.

 

"Ce voyage était appelé à sceller un rapprochement commercial entre le Brésil et les Etats-Unis qui étaient très éloignés au cours des neuf dernières années", a regretté de son côté le directeur de l'Association des exportateurs du Brésil (AEB), José Augusto de Castro.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 06:20
Obama Tells Nation He's Pursuing Diplomacy With Syria

Sep. 10, 2013 - By DAVID JACKSON  - Defense news

 

WASHINGTON — President Obama told the nation Tuesday he is exploring a Russian diplomatic plan to end a chemical weapons dispute in Syria, but reserves the right to take military action if necessary.

 

“It’s too early to tell whether this offer will succeed,” Obama said during a White House address, but it is worth pursuing because of “the potential to remove the threat of chemical weapons without the use of force.”

 

During his nationally televised speech from the White House, Obama also said:

 

■ He wanted to talk to the country “about Syria, why it matters and where we go from here.”

 

■ He resisted any intervention in Syria’s civil war for months until Bashar Assad’s government used chemical weapons against anti-government rebels on Aug. 21, killing numerous children.

 

■ Argued that use of these banned weapons increase the possibility of other chemical attacks in other parts of the world, perhaps even the United States.

 

■ A lack of action would erode prohibitions on other weapons of mass destruction, including nuclear weapons.

 

■ “I know that after the terrible toll of Iraq and Afghanistan, the idea of any military action, no matter how limited, is not going to be popular;” but he added that any action in Syria would be specifically targeted on its chemical weapons programs.

 

■ Syria does not have the ability to retaliate against the United States.

 

■ He is encouraged by Russia’s proposal to have Syria give up its chemical weapons, but added: “I’ve ordered our military to maintain their current posture to keep the pressure on Assad and to be in a position to respond if diplomacy fails.”

 

■ Americans should review videos of the Aug. 21 chemical weapons attack now posted on the White House website, particularly the pictures of dead and dying children.

 

“Terrible things happen across the globe, and it is beyond our means to right every wrong,” Obama said. “But when with modest effort and risk we can stop children from being gassed to death and thereby make our own children safer over the long run, I believe we should act.”

 

Obama’s speech capped a flurry of diplomatic activity, as American, British, and French officials spoke with Russian counterparts about their idea to have Syria turn over their chemical weapons to international control for dismantling.

 

So far, they are at odds on the details.

 

Russian President Vladimir Putin said he would only support a Syrian turnover if the Obama administration renounced the possible of use of force against Assad’s government.

 

Obama declined to do that. In meetings with U.S. senators on Tuesday, and during his prime time speech, Obama said it’s the potential for force that pressured Syria into negotiations about releasing its chemical weapons stockpile.

 

Officials said Secretary of State John Kerry would fly to Geneva, Switzerland, for a Thursday negotiation session with Russian Foreign Minister Sergey Lavrov.

 

Syria announced Tuesday it would accept Russia’s offer, and said it is willing to join a global ban on chemical weapons.

 

Members of Congress, divided over a resolution authorizing military action against Syria, began exploring alternatives in light of the new diplomatic moves. The force resolution faces uphill battles in both the Democratic-controlled Senate and the Republican-run House.

 

Earlier on Tuesday, Obama attended separate meetings with Senate Democrats and Republicans in which he previewed his speech.

 

A bipartisan group of senators — some of whom support intervention — are working on an alternative that would require Syria to allow a United Nations team to remove chemical weapons within a certain time period, perhaps 45 to 60 days. If Syria doesn’t comply, Obama would have the authority to launch military strikes.

 

Obama also spoke amid rising opposition in the public and in Congress to idea of a military strike against Syria.

 

An NBC News/Wall Street Journal poll released Tuesday finds that nearly 60 percent of Americans want their member of Congress to oppose the use of military force in Syria.

 

Jackson writes for USA Today.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 06:30
Syrie: Washington pourrait reporter sa frappe (Obama)

WASHINGTON, 10 septembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis sont prêts à reporter leur opération militaire contre le régime de Bachar el-Assad en cas de placement des armes chimiques syriennes sous contrôle international proposé par Moscou, a déclaré lundi soir le président américain Barack Obama.

Le chef de la Maison Blanche, interviewé par la chaîne télévisée ABC, a répondu par la positive à la question de savoir si l'attaque contre Damas pourrait être reportée si le régime syrien acceptait de remettre son arsenal d'armes chimiques à la communauté internationale.

"Nous prenons cette proposition au sérieux, mais je dois vous faire remarquer que nous n'avons pas constaté ce genre de geste jusqu'à présent. Il est possible que ce soit une avancée, mais il faut suivre cela de près car nous ne voulons pas que ce soit une manœuvre dilatoire visant à éloigner la pression que nous exerçons sur la Syrie en ce moment", a poursuivi M.Obama.

Auparavant, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a annoncé que Damas avait accepté la proposition russe de remettre ses arsenaux chimiques sous contrôle international.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:30
President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

05.09.2013 Maya Kandel chargée d'études à l'Irsem
 

Théorie et pratique des pouvoirs de guerre aux Etats-Unis

 
Pour la première fois, une intervention militaire française dépend d’un vote du Congrès américain.
 

Cet appel au Congrès est également une première pour le président Obama, qui n’a pas demandé l’aval des parlementaires avant l’opération libyenne de 2011, ni pour les centaines d’assassinats ciblés par drones ordonnés depuis le début de sa présidence. Pour ces dernières, Obama a toujours invoqué l’autorisation très large de lutte contre Al Qaida et ses affiliés votée après les attentats du 11 septembre 2001. Dans le cas libyen, l’argumentation présidentielle a été plus tortueuse, invoquant le fait que les Etats-Unis n’étaient pas engagés dans des « hostilités » au sens de la loi sur les pouvoirs de guerre puisque Washington avait retiré ses forces de combat après 10 jours, laissant les alliés en première ligne et se cantonnant à un rôle de soutien et à l’emploi de ses drones.

 

Suite de l'article sur La Voie de l'Epée

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 07:30
President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

MOSCOU, 4 septembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis ne veulent pas répéter les erreurs commises par les services de renseignement américains en Irak, a indiqué mercredi le président Barack Obama lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt.

"Après l'Irak, les gens prennent très au sérieux les accusations concernant les armes de destruction massive et la véracité de telles informations. Je ne veux pas répéter les erreurs commises par nos services de renseignement", a déclaré le dirigeant américain, ajoutant qu'il disposait de preuves convaincantes de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie.

Selon M. Obama, ce fait a été confirmé par les experts de l'ONU. Cependant, on ne sait pas encore laquelle des parties en conflit a lancé l'attaque chimique.

Les Etats-Unis et leurs alliés sont intervenus en Irak en mars 2003 sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU. Cette opération a été lancée suite à une fausse information des services de renseignement américains selon laquelle le dirigeant irakien Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive. Après l'invasion de l'Irak par une coalition internationale avec à sa tête les Etats-Unis, les militaires américains et britanniques ont entrepris la recherche de ces armes. Or, ces dernières n'ont jamais été retrouvées.

Barack Obama a à plusieurs reprises déclaré qu'il considérait l'emploi d'armes chimiques en Syrie comme une "ligne rouge" dont le franchissement autoriserait une intervention armée.

Lors de la conférence de presse à Stockholm, le président américain a déclaré que la "ligne rouge" n'avait pas été tracée par lui, mais par toute la communauté internationale

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 07:15
Le centre d'études et de recherches scientifiques de Barzah, laboratoire central de l'arsenal chimique. (Renseignement national français) - source JDD

Le centre d'études et de recherches scientifiques de Barzah, laboratoire central de l'arsenal chimique. (Renseignement national français) - source JDD

02.09.2013 Romandie.com (AWP)

 

Washington (awp/afp) - Le président américain Barack Obama a pris le monde par surprise samedi en annonçant sa décision de principe de frappes contre la Syrie, mais pas avant un feu vert du Congrès, écartant ainsi une action militaire à court terme.

 

Juste avant cette déclaration présidentielle, que personne à Washington n'avait anticipée, la Syrie avait souligné que son armée était "mobilisée", le "doigt sur la gâchette" face à l'éventualité d'une frappe. Les alliés russe et iranien de Damas avaient même renouvelé leurs mises en garde aux Etats-Unis.

 

Après dix jours de montée de fièvre consécutive à un massacre avec des armes chimiques le 21 août attribué à Damas, M. Obama a déclaré solennellement à la Roseraie de la Maison Blanche avoir "décidé que les Etats-Unis devraient agir militairement contre des cibles du régime syrien".

 

Washington, a-t-il affirmé, est "prêt à frapper quand nous le choisirons (...) demain, la semaine prochaine ou le moins prochain".

 

Mais quelques secondes plus tard, le président, grand sceptique de l'interventionnisme militaire à tout crin, a fait part de sa "seconde décision": "Je vais demander l'autorisation des représentants des Américains au Congrès pour un usage de la force", a-t-il annoncé en exhortant les élus à soutenir cette demande au nom de la "sécurité nationale" des Etats-Unis.

 

Avant ce coup de théâtre, M. Obama avait appelé son homologue français François Hollande, a confié un responsable de la Maison Blanche. La France, que le secrétaire d'Etat John Kerry avait qualifiée vendredi de "plus ancienne alliée de l'Amérique", est en effet propulsée en première ligne aux côtés des Etats-Unis pour une éventuelle action militaire contre la Syrie, après le forfait du Royaume-Uni.

 

VOTE AU CONGRÈS À L'ISSUE INCERTAINE

 

Le Premier ministre britannique David Cameron, qui avait subi un camouflet jeudi devant son Parlement ayant rejeté une intervention militaire, a écrit samedi soir sur Twitter "comprendre et soutenir la position" du président Obama.

 

Vendredi encore, la perspective d'une frappe ciblée et "limitée" semblait très proche, le président Obama, son chef de la diplomatie John Kerry et le président Hollande paraissant déterminés à agir face au régime syrien accusé de "crimes contre l'humanité" pour avoir "gazé" son peuple.

 

Ces éventuelles frappes visent, avaient réaffirmé Washington et Paris, non pas à renverser le président Bachar al-Assad, mais à le dissuader de recourir de nouveau à son arsenal chimique, le plus important du Moyen-Orient selon les Américains.

 

Vendredi, M. Hollande n'avait pas exclu une opération armée avant le 4 septembre, date de la session extraordinaire du Parlement français sur la Syrie, dont le conflit a fait plus de 100.000 morts en deux ans et demi.

 

Mais le débat à la Chambre des représentants américaine -- la chambre basse du Congrès -- voulu par M. Obama ne débutera pas avant le 9 septembre.

 

Quoi qu'il en soit, ce vote au Congrès - à l'issue très incertaine - interviendra après le sommet du G20 des 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg (Russie), en présence du président russe Vladimir Poutine et du président Obama.

 

Le chef de l'Etat russe, allié principal de la Syrie, a qualifié samedi d'"absurdité totale" les accusations d'attaque chimique visant Damas, rejetant l'idée que l'armée syrienne ait pu "fournir un tel prétexte" à une intervention étrangère. M. Poutine a demandé aux Etats-Unis de montrer leurs preuves à l'ONU. Faute de quoi, "cela veut dire qu'il n'y en a pas", a insisté le président russe qui a dépêché deux nouveaux navires de guerre en Méditerranée.

 

A l'instar de l'opposition syrienne, les Etats-Unis, les pays européens et de nombreux pays arabes sont convaincus que la Syrie a eu recours à des gaz toxiques le 21 août près de Damas. Un rapport des services de renseignement américains a fait état de 1.429 morts, dont 426 enfants, dans cette attaque. Evoquant un bilan encore provisoire, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a de son côté indiqué samedi avoir recensé plus de 500 morts, dont 80 enfants.

 

L'IRAN MENACE

 

Qualifiant ces allégations de "mensonges" et accusant en retour les rebelles, le régime syrien a promis samedi de répondre à d'éventuelles frappes. "L'armée est prête à faire face à tous les défis et à tous les scénarios", a ainsi menacé le Premier ministre syrien, Waël al-Halqi, dans une déclaration écrite, à la télévision d'Etat, ajoutant: "Elle a le doigt sur la gâchette".

 

De son côté, l'Iran, autre allié de la Syrie, a lancé un avertissement aux Etats-Unis, sa bête noire.

 

"Le fait que les Américains croient qu'une intervention militaire sera limitée à l'intérieur des frontières de la Syrie est une illusion, elle provoquera des réactions au-delà de ce pays", a déclaré le commandant Mohammad Ali Jafari, le chef des Gardiens de la révolution islamique, l'armée d'élite de Téhéran.

 

Les experts de l'ONU chargés d'enquêter sur l'attaque chimique du 21 août avaient quitté la Syrie samedi, après avoir recueilli témoignages et échantillons de cheveux et d'urine de victimes présumées. Ils ne tireront "aucune conclusion" avant le résultat d'analyses en laboratoire actuellement en cours, a précisé un porte-parole de l'ONU.

 

Fuite de Syriens au Liban

 

Ces derniers jours, les Etats-Unis avaient renforcé leurs capacités près des côtes syriennes où ils disposent désormais de cinq destroyers équipés de missiles de croisière capables de mener des attaques ciblées contre des dépôts de munitions ou des infrastructures stratégiques du régime.

 

A Damas, les habitants, habitués au bruit des explosions en raison des combats incessants entre rebelles et soldats dans la banlieue ou dans des quartiers périphériques, redoutaient une frappe. "Rester à Damas et attendre les coups, c'est terrifiant", a ainsi dit Joséphine, une mère de famille de 50 ans, qui a décidé de partir au Liban voisin avec ses enfants.

 

A la frontière libanaise, des journalistes de l'AFP ont vu des dizaines de familles syriennes passer samedi matin, dans un afflux régulier de voitures surchargées, passagers hagards et coffres ouverts débordant de sacs et de valises.

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:30
photo Susan Walsh

photo Susan Walsh

30/08/2013 LeFigaro.fr

 

Le président est pris entre le désir d'envoyer un message d'avertissement sans ambiguïté à Assad et la peur de glisser dans un conflit élargi financièrement trop coûteux.

 

Comme il paraît loin ces derniers jours, «le pivot vers l'Asie» revendiqué par l'administration Obama, avec le compte à rebours qui s'est soudain enclenché pour d'éventuelles frappes américaines limitées contre les installations aériennes du régime d'Assad. Il est fascinant d'observer comment l'Amérique, échaudée et épuisée par dix ans de guerre en Irak et en Afghanistan - et qui annonçait très sérieusement il y a un an son désengagement du Moyen-Orient, se prépare à nouveau à s'engager dans une nouvelle opération militaire dans la région, malgré toutes ses préventions et ses promesses de ne plus s'y laisser prendre. Cette volte-face prouve qu'il n'est pas si facile, pour la superpuissance Amérique, d'échapper à ses responsabilités de gendarme du monde.

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 06:30
Obama n'a pas encore pris de décision sur la Syrie

29.08.2013 à 01h31 Le Monde.fr (AFP)

 

Alors que le monde entier spécule sur l'éventualité d'une intervention occidentale en Syrie, Barack Obama a affirmé mercredi 28 août qu'il n'avait pas encore pris de décision sur la réaction américaine à l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien. Dans un entretien à la télévision publique PBS – ses premiers commentaires publics depuis vendredi dernier sur ce dossier – Barack Obama a expliqué que la réaction américaine, quelle qu'elle soit, serait de toutes façons destinée à dissuader le régime de recommencer une attaque chimique.

 

Pendant le week-end, alors qu'émergeaient les détails de l'attaque qui aurait fait plusieurs centaines de morts, les Etats-Unis ont considérablement durci le ton contre la Syrie, au point qu'une intervention armée – comme des tirs de missiles de croisière contre des équipements ou symboles du pouvoir de Bachar al-Assad – semblent désormais probables à court terme. Le président Obama a toutefois rejeté l'idée d'une intervention américaine destinée à appuyer la rébellion, alors que le pouvoir syrien est en butte à une révolte populaire déclenchée début 2011. Cette dernière s'est militarisée et a dégénéré en guerre civile qui a fait plus de 100 000 morts, selon l'ONU.

 

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:30
Syrie : les options du Pentagone

26 Août 2013 par Claude Porsella – V.A.


Le général Dempsey a proposé plusieurs scénarios à Barack Obama. Limités, ils montrent surtout les réticences de l’état-major à entrer dans une nouvelle guerre.

 

lire aussi:
> Syrie : des experts de l’ONU attaqués
> Quand la chimie fait la guerre
> La vérité sur les armes chimiques en Syrie

 

Les États-Unis ont-ils une politique syrienne, alors que le monde espère ou redoute de Washington une décision qui pourrait faire pencher la balance dans le camp de la rébellion, après deux ans et demi de crise et 100 000 morts ? Les Américains fournissent une aide humanitaire et Barack Obama vient d’annoncer l’envoi aux rebelles d’armes de petit calibre, mais elles tardent à arriver. Certains membres du Congrès s’irritent de cette inaction. C’est le cas de deux sénateurs de la commission des forces armées, le démocrate Carl Levin et le républicain John McCain. Ils avaient demandé au général Martin Dempsey, le chef d’état-major interarmées, de leur préciser la position du Pentagone. Le général leur a répondu dans une lettre, avec des propositions soumises pour examen à la Maison-Blanche.

Bref et sobre, le document est d’une grande clarté sur les options offertes, avec cet avertissement : la décision politique ne devra pas être prise à la légère, car elle sera « rien de moins qu’un acte de guerre ». Dempsey propose cinq niveaux d’actions possibles. Chacun montre bien les réticences du Pentagone à entrer dans un nouveau conflit.


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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 07:51
photo Susan Walsh

photo Susan Walsh

25.08.2013 par Isabelle Lasserre - LeFigaro.fr

 

Même s'ils préféreraient ne rien faire, les États-Unis étudient plusieurs scénarios d'intervention militaire.

 

Quatre jours après l'attaque chimique qui a coûté la vie à plusieurs centaines de personnes mercredi dernier dans la banlieue de Damas, des bruits de bottes se font entendre à Washington. Barack Obama a réuni samedi ses principaux conseillers à la sécurité nationale pour passer en revue avec eux toutes les options possibles, y compris militaires. L'armée américaine s'est déclarée prête à agir en Syrie si la Maison-Blanche l'ordonnait. «Le président Obama a demandé au département de la Défense de préparer des options pour toutes les circonstances», a confirmé le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel.

 

Joignant le geste à la parole, les États-Unis ont décidé de renforcer leur présence militaire navale en Méditerranée, en y envoyant un quatrième destroyer, armé de missiles de croisière. Dans la région, les alliés de l'Amérique serrent les coudes. Après avoir évoqué avec le président américain une «réponse sérieuse» au régime syrien, la Grande-Bretagne a décidé de maintenir ses sous-marins dans la région.

 

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 19:20
US House Votes To Limit Obama's Ability to Shrink Nuclear Arsenal

Jul. 12, 2013 - By JOHN T. BENNETT – Defense News

 

WASHINGTON — The US House has approved a plan that would limit President Barack Obama’s ability to shrink America’s nuclear arms arsenal without congressional approval, with its sponsor claiming the White House intends to ignore the Constitution.

 

The lower chamber late Wednesday night approved an amendment to an energy and water bill that would cut off funds for any atomic weapons reductions the White House might pursue without first seeking Senate approval.

 

The amendment was offered by House Armed Services Committee member Rep. Mike Turner, R-Ohio, a hawkish Republican who claims the president plans to ignore the Constitution.

 

“On June 19, President Obama declared before an audience in Berlin that he was announcing significant changes to the nuclear force posture of the United States,” Turner wrote in a “dear colleagues” letter to other members drumming up support for the amendment.

 

“One of the most significant ambiguities to emerge from that announcement was whether the president would follow the bipartisan tradition that nuclear arms reduction agreements take place according to the Constitutional structures the framers intended,” Turner wrote in the letter, which was obtained by Defense News.

 

Turner and other congressional Republicans believe Obama is poised to order some US nuclear arms reductions, and has no plans to follow the precedent of first obtaining the upper chamber’s approval.

 

A White House spokeswoman had yet to respond to an inquiry about the president’s nuclear-reduction plans and Turner’s amendment.

 

Turner and other congressional Republicans see Obama and his administration possessing “disregard for long-enshrined practice,” which Turner in the letter dubs “disappointing, dangerous, and injures the checks and balances that are needed.”

 

The HASC member says those checks are needed “when it comes to international agreements with states like Russia, especially when Russia is actively cheating on major arms control agreements.”

 

Turner said, “thus far, the president has not seen fit to aggressively confront” Moscow over those alleged violations.

 

The amendment passed by voice vote, meaning there is no public record of how individual members voted nor the final margin. Whether the provision will be included in the final version of the energy and water bill will ultimately be up to a House-Senate conference committee.

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 06:20
Espionnage: Obama dit à Merkel prendre au sérieux les inquiétudes en Europe

04 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a assuré mercredi à la chancelière allemande Angela Merkel que les Etats-Unis prenaient au sérieux les inquiétudes européennes qui ont suivi les révélations sur l'espionnage pratiqué par les Américains en Europe.

 

Des responsables des deux pays devraient se rencontrer pour évoquer ces questions plus en détail au cours des prochains jours, ont également convenu Barack Obama et Angela Merkel au cours d'un entretien téléphonique mercredi, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.

 

Les deux dirigeants ont réaffirmé l'importance de la poursuite d'une étroite coopération entre nos services de renseignement respectifs dans la lutte contre le terrorisme et les autres menaces contre la sécurité des Etats-Unis, de l'Allemagne et de nos alliés, a précisé la Maison Blanche.

 

La Maison Blanche a par ailleurs confirmé qu'un groupe transatlantique d'experts allait se réunir dès le 8 juillet pour échanger des informations sur le programme américain de surveillance des communications Prism qui vise également les citoyens européens, selon les révélations de l'ancien consultant de l'Agence nationale de sécurité Edward Snowden.

 

Les deux dirigeants ont enfin fait part de leur important soutien à l'ouverture des négociations de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne à partir de lundi, a précisé le communiqué.

 

Ce processus de négociations était remis en cause par plusieurs Etats européens, dont la France, après la révélation d'Edward Snowden d'un système d'espionnage américain d'institutions européennes.

 

Le président de la commission européenne José Manuel Barroso avait annoncé mercredi que le premier tour des négociations sur cet accord de libre-échange transatlantique démarrerait bien lundi mais qu'en parallèle des groupes de travail devaient clarifier l'ampleur de l'espionnage pratiqué par les Américains.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 11:20
Obama laisse passer l'orage avec l'Europe

02/07/2013 Par Laure Mandeville – LeFigaro.fr

 

L'Administration américaine traite avec légèreté, voire condescendance, le scandale des écoutes de la NSA.

 

Tandis que la grogne monte en Europe à l'égard d'une Amérique qui a mis ses alliés sous haute surveil­lance, l'Administration américaine ne se presse guère d'apporter les explications que ses partenaires européens lui demandent au plus haut niveau. Jusqu'ici, la manière dont Barack Obama gère l'avis de tempête qui souffle sur les relations transatlantiques paraît au minimum désinvolte. Depuis l'Afrique, où il est en voyage, il a défendu la surveillance technologique de la NSA sur les communications des Européens et leurs ambassades, la présentant comme une pratique classique de renseignement. «Je peux vous garantir que dans les capitales européennes, il y a des gens qui sont intéressés non seulement par ce que je mange au petit déjeuner, mais par les points que je présente dans mes conversations avec les dirigeants d'Europe», a-t-il déclaré.

Les explications publiques du secrétaire d'État John Kerry - qui a pris la peine d'appeler le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius - n'ont pas été plus consistantes. «Tout pays qui est impliqué dans le domaine international mène beaucoup d'activités destinées à protéger sa sécurité», a-t-il dit. Des réactions «assez légères et qui ne nous satisfont pas, il va falloir que les Américains répondent sur le fond», notait mardi une source diplomatique européenne.

 

Logique bureaucratique

Jim Hoagland, éditorialiste au Washington Post, juge lui aussi l'approche américaine plutôt condescendante. «Le message semble: c'est à prendre ou à laisser, confie-t-il. Ce qui est inimagi­nable, c'est l'échelle de cette surveillance des plus proches alliés.» Il dénonce aussi «la stupidité d'avoir installé des micros dans la délégation de l'Union européenne à Washington ou à Bruxelles et dans une série d'ambassades. Les dommages politiques de la découverte de ces écoutes sont tellement supérieurs aux bénéfices potentiels!»

L'épisode rappelle à Hoagland une conversation qu'il avait eue, après la ­guerre froide avec un ex-officiel soviétique. «Quand je lui ai demandé pourquoi l'URSS avait installé des SS20 en Europe, suscitant une réaction qui allait coaliser tous les Européens contre elle, ce dernier m'a répondu ; parce qu'on pouvait! C'est la même logique bureaucratique qui ­semble avoir prévalu à la NSA!» dit-il.

Les Américains semblent parier sur un apaisement des tensions progressif, ­grâce à la seule force des intérêts de l'alliance. La Commission européenne a d'ailleurs estimé ce mardi que «le calendrier des négociations sur un traité transatlantique de ­libre-échange ne serait pas affecté» par les écoutes. Les États-Unis ne devraient toutefois pas sous-estimer la crise, mettent en garde les diplomates. Le correspondant du New York Timesà Paris, Steve Erlanger, parle «d'un risque grave de rupture de confiance». «Il a raison, renchérit une source diplomatique européenne. Nous ne nous inquiétons pas seulement de l'espionnage industriel, une vieille pratique américaine. Nous avons besoin de confidentialité et de confiance sur des dossiers où nos positions peuvent être différentes de celles des Américains, comme la Syrie, l'Iran ou le Mali.»

 

«Gare à l'isolement»

«Oui tout le monde espionne. Mais jusqu'à quel point, c'est la question», résume cette source. À l'époque soviétique, les Américains avaient hurlé au scandale en apprenant que leur ambassade à Moscou était truffée de micros. Pourquoi ces pratiques seraient-elles acceptables venant d'eux à l'égard de leurs plus proches alliés? «On parle du cœur de l'alliance occidentale», insiste le diplomate.

Pour l'instant, la crise transatlantique fait l'objet d'une couverture minimale sur les télévisions américaines. Signe révélateur de cette condescendance, le Washington Posta publié des éditoriaux extérieurs qui comparaient l'indignation des Européens à celle, totalement feinte, du colonel Renault, personnage fictif du film Casablanca, français et véreux - qui prétend fermer des tables de jeu mais joue lui-même au poker illégalement… Ceci conforte l'image d'une superpuissance peu pressée de se justifier, attitude qui collait à Bush mais s'applique aussi à Obama. «Gare à l'isolement», dit la source européenne, rappelant que Washington est déjà en crise avec Moscou et Pékin.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:30
patriot missile Eager Lion 2013 Jordan

patriot missile Eager Lion 2013 Jordan

WASHINGTON, 22 juin - RIA Novosti

 

700 militaires américains, ainsi que des chasseurs et des systèmes de missiles Patriot, resteront déployés en Jordanie à l'issue des exercices conjoints Eager Lion, lit-on dans une lettre de Barack Obama au Congrès US.

"Le déploiement de ces unités correspond aux intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis ainsi qu'à la nécessité d'assurer la sécurité de la Jordanie et la stabilité dans la région", a indiqué le chef de la Maison Blanche dans son message.

Selon le document, les soldats américains resteront stationnés en Jordanie jusqu'à ce que la situation dans la région soit réglée.

La Jordanie, alliée de Washington au Proche-Orient, est le pays voisin de la Syrie ravagée depuis plus de deux ans par une contestation populaire meurtrière. Le déploiement de chasseurs et de systèmes de missiles US en Jordanie intervient sur fond de rapports faisant état d'une possible instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie.

Auparavant, l'Otan a implanté des missiles Patriot en Turquie à proximité de la frontière syrienne suite à une demande d'Ankara qui avait exprimé son inquiétude face à une éventuelle frappe balistique en provenance de Syrie.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:20
MQ-9_Reaper_taxis Afghanistan photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

MQ-9_Reaper_taxis Afghanistan photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

May. 28, 2013 - By JOHN T. BENNETT – Defense News

 

WASHINGTON — President Barack Obama last week delivered a muscular defense of his use of armed drone aircraft to eliminate al-Qaida leaders, and moved to ensure his controversial targeted-killing program is here to stay.

 

While Obama indicated he would order future strikes only when other options are unavailable, he also codified the drone program, which his administration once refused to acknowledge, into America’s counterterrorism canon.

 

“We act against terrorists who pose a continuing and imminent threat to the American people, and when there are no other governments capable of effectively addressing the threat,” Obama said at Washington’s National Defense University. “And before any strike is taken, there must be near-certainty that no civilians will be killed or injured, the highest standard we can set.”

 

Bowing — partially — to critics who charge his drone program is too secretive, Obama shed new light on when his administration would deploy a remotely piloted aircraft to kill an al-Qaida member.

 

“America does not take strikes when we have the ability to capture individual terrorists; our preference is always to detain, interrogate and prosecute them,” the president said. “America cannot take strikes wherever we choose; our actions are bound by consultations with partners, and respect for state sovereignty.”

 

The new counterterrorism policy will guarantee the drone strike program will be waiting for his successor in January 2017.

 

Christopher Preble, a senior analyst at the nonpartisan Cato Institute, said armed drone aircraft “absolutely” are here to stay.

 

“The current technology in this area is fairly immature still,” Preble said. “There is a lot of upside, it seems to me, for technological improvements to UAVs.”

 

Obama’s first major counterterrorism speech of his second term specified three reasons the 44th president will keep ordering drone strikes on al-Qaida targets:

Obama Formally Adds Armed Drones to Counterterrorism Arsenal

Obama's Preferred Tool

 

The numbers offer strong justification. Data compiled by the New America Foundation shows drone strikes spiked in Pakistan between 2009 and 2010, jumping from 54 to 122. The 2009 figure jumped from 36 in 2008, the last year of the administration of President George W. Bush. Obama ordered 73 strikes in 2011 and 48 in 2012.

 

In Yemen, New America found 13 US-orchestrated strikes in 2011, then about 45 in 2012. There have been around a half-dozen this year.

 

The sharp decline in 2013 is because “there are fewer targets to hit,” Preble said, adding that’s a result of the 2010-2012 strikes.

 

Obama’s words show that drones will remain his preferred tool when others won’t work.

 

“Where foreign governments cannot or will not effectively stop terrorism in their territory, the primary alternative to targeted, lethal action is the use of conventional military options,” Obama said last week.

 

Obama also, perhaps for the first time, clearly stated his preference for the capabilities of drones over other systems.

 

“Conventional airpower or missiles are far less precise than drones and likely to cause more civilian casualties and local outrage,” he said.

 

Little Political Pressure

 

Several Republican senators who often criticize Obama’s foreign policy addressed reporters after Obama’s speech and critical they were — about his comments on the Guantanamo Bay terrorist prison and his Middle East policy.

 

But drones were an afterthought. And when they did come up, the GOP senators mostly echoed the Democratic commander in chief.

 

“There were parts of this speech I could have given,” said Sen. Lindsey Graham, R-S.C.

 

Sen. Saxby Chambliss, R-Ga., mentioned drones, but only to urge Obama to rethink any intention to make the program more transparent.

 

Sen. John McCain, R-Ariz., focused mostly on Guantanamo Bay and Syria and said he supports reported plans to shift the program from the CIA to the military.

 

Statements from Democratic lawmakers also showed Capitol Hill is focused on another fight over Guantanamo, not ending the drone program.

 

Drones Are Effective

 

“Our actions are effective,” Obama said. “Don’t take my word for it. In the intelligence gathered at [Osama] bin Laden’s compound, we found that he wrote, ‘We could lose the reserves to the enemy’s air strikes.’ ”

 

The New America Foundation concludes nearly 1,930 al-Qaida operatives have been killed in Pakistan by US drone strikes under Obama. In Yemen, the number could approach 750, New America estimates.

 

The president hinted those targeted killings are superior to massive Iraq- or Afghanistan-style ground operations.

 

“Invasions of [foreign] territories lead us to be viewed as occupying armies; unleash a torrent of unintended consequences; are difficult to contain; and ultimately empower those who thrive on violent conflict,” he said.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 18:12
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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 13:15

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27 November 2012 By Sarosh Bana-  Pacific Ssentinel.

 

US President Obama was hard pressed to play the pacifist at a rather fractious ASEAN summit in Cambodia, where discussions on the maritime disputes of some of the grouping’s 10 members with China boiled over. The three-day annual summit of the Association of South-East Asian Nations concluded on 20 November without resolving the dispute between these countries and a by far militarily superior China. The impasse thwarted the 45-year-old grouping’s efforts towards deepening cohesion within this economically vibrant region and its aspirations of transforming itself into an EU-like community by the end of 2015.
 
Beijing’s claims of sovereignty over almost the entire South China and East China seas have sparked disputes with its neighbours such as Japan, the Philippines, Vietnam, Taiwan, Malaysia and Brunei Darussalam. Apart from Japan and Taiwan, the rest are ASEAN member countries, as also Cambodia, Indonesia, Laos, Myanmar, Singapore and Thailand. The bone of contention has been the various island enclaves, not of much value in themselves, but the possession of which would provide strategic, resource-rich continental shelves and Exclusive Economic Zones (EEZ) that extend 200 nautical miles from the low-water shoreline.
 
Neither the United States nor China is a member of ASEAN, but each has votaries in the group. The flashpoint at the summit was the draft statement of the chairman – Cambodia, a staunch ally of Beijing – that pointed to a consensus against internationalising the South China Sea issue. This agitated the representatives of the Philippines, Vietnam, Brunei, Indonesia and Singapore. Philippine President Benigno Aquino III, in particular, rose to challenge what he said was Cambodian Prime Minister Hun Sen’s attempt to preclude any debate on the territorial disputes and divert the focus onto economic issues instead.
 
Cautioning against allowing such disputes to escalate, Obama urged the gathering to take steps to ease tensions. He, however, avoided any talk on this issue in his meeting with outgoing Chinese Premier Wen Jiabao on the last day of the summit. Washington has nevertheless advocated a “code of conduct” that would avert any clashes in the disputed territories.
 
China has long held the position that whatever disputes that may arise should be resolved through consultations and negotiations by the concerned sovereign states. In Phnom Penh it, however, said it was open to debating the issue within ASEAN, though without the involvement of any other parties, an oblique reference to the United States.
 
Coincidentally or not, China’s maritime disputes with its neighbours in the littoral have been gaining global attention ever since Obama’s announcement in January 2012 of his country’s “pivot” strategy in the Asia-Pacific. These developments are posing a threat to this fastest growing economic region in the world and its vital waterways, confounding diplomatic efforts, rousing hostilities and heralding a geopolitical power struggle between the world’s two leading economies – the United States and China.
 
Further, anti-Japan street protests swept across China in September as the two largest economies in Asia sparred over a disputed island territory in the East China Sea which each claimed as its own. Potentially vast gas and oil fields have been estimated off the shores of the island, called Diaoyu by China and Senkaku by Japan. The two neighbours strove to keep the naval conflict from spiralling, mindful of their entrenched commercial ties that have resulted in two-way trade reaching a record $345 billion last year, China being the biggest trading partner of Japan.
 
While the Asia-Pacific has hitherto been driven by commercial interests, the widening unrest in the sea lanes that are the lifeline of this region may eventually compel the validity of a military front on the lines of the North Atlantic Treaty Organisation (NATO). Much in the manner in which China’s growing might is being perceived today, the 28-member NATO had been founded in 1949 in response to the threat posed by the Soviet Union, with its prioritised purpose having been to deter Soviet expansionism. NATO had codified cooperation in military preparedness among the allied signatories by stipulating that “an armed attack against one or more of them… shall be considered an attack against them all”.
 
Though Asia-Pacific countries are keen on safeguarding their territorial interests, they are at the same time anxious not to let regional conflicts flare into Asia’s next war. However, to lay the foundations of overall peace and stability in the Asia-Pacific, a NATO-like security structure would need to be inclusive, having China within its ambit.
 
The return of Asia-Pacific to the centre of world affairs is the great power shift of the 21st century. This economically integrated region is traversed by half the world’s commercial shipping worth $5 trillion of trade a year. More than 4.2 billion people live there, constituting 61 per cent of the world’s population. And apart from straddling vital supply chains, it holds dense fishing grounds and potentially enormous oil and natural gas reserves, though at present it is a net importer of fossil fuels. Energy-hungry export-driven economies in the region, heavily dependent on raw material and fuel imports, are keen on exercising their suzerainty over the regional Sea Lanes of Communication (SLOC) that are critical to the survival of the entire Asia-Pacific community.
 
Washington’s “pivot” strategy is juxtapositioning its desire to be neutral with the imperative to raise its already formidable profile in the Asia-Pacific. Its numerous military bases in the region include 17 in Japan and 12 in South Korea, while it also has a presence in Australia, Thailand, the Philippines, Guam and Singapore. Obama’s “rebalance” to the Asia-Pacific entails the relocation of 60 per cent of America’s naval assets – up from 50 per cent today – to the region by 2020. The drawdown in Afghanistan, according to US deputy Defence Secretary Ashton Carter, will release naval surface combatants as well as naval intelligence, surveillance, and reconnaissance, and processing, exploitation, and dissemination capabilities, as also more Army and Marine Corps. EP-3 signals reconnaissance aircraft have already moved from CENTCOM (Central Command) to PACOM (Pacific Command). There will be a net increase of one aircraft carrier, seven destroyers, 10 Littoral Combat Ships and two submarines in the Pacific in the coming years. America’s military outpost of Guam is being readied as a strategic hub for the Western Pacific and Marines are being forward-stationed there. A full US Marine task force will also be established by 2016 in Australia, a key Asia-Pacific partner of the United States. The US Air Force will shift unmanned and manned reconnaissance aircraft from Afghanistan to the Asia-Pacific, apart from space, cyber and bomber forces.
 
The question remains whether this “rebalance” is aimed at containing China’s growing economic and military might or bolstering the American presence in the region. Beijing views Washington’s proposal as an attempt to curb Chinese influence across the region and to embolden countries to brazen out Beijing on the maritime disputes.
 
America’s concerted force multiplication in the region betrays the intent to forge some sort of a military front like NATO. “There is no multilateral organisation like NATO in the region,” notes Ashton Carter. “And in the absence of an overarching security structure, the US military presence has played a pivotal role over those last past 60 years, providing nations with the space and the security necessary to make their own principled choices.”
 
A NATO-like platform may not evolve soon, but appears inevitable in light of the rising volatility in the region. The similarities between now and at the time of NATO’s creation cannot be lost, notwithstanding the fact that the United States and China have very high stakes in their relationship, unlike the Cold War that had riven Washington and Moscow. Be that as it may, while announcing America’s renewed engagement in the Pacific, Secretary Clinton told the Pacific Islands Forum that “the Pacific is big enough for all of us”. There’s a lot of merit in keeping it that way.
 
Originally published by Institute for Defence Studies and Analyses (www.idsa.in) and can be found HERE.
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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 07:25

Barack Obama Crédits photo Susan Walsh AP

 

16.10.2012, Amel Brahmi - LeParisien.fr

 

Les Etats-Unis, pays qui dépense le plus au monde en matière de Défense, doivent-ils encore augmenter leur budget ? La question devrait faire l’objet d’un vif échange mardi soir lors du deuxième débat présidentiel à Hempstead (New York). En particulier après l’attaque terroriste du 11 septembre en Libye, qui a coûté la vie à quatre fonctionnaires US dont un ambassadeur.

 

En 2011,  les Etats-Unis ont dépensé à eux seuls cinq fois plus que la Chine, 2è puissance militaire mondiale et plus que les 10 premières puissances militaires mondiales réunies ! Républicains et Démocrates ont des visions radicalement opposées sur la question. Obama, pour qui le premier débat avait un été un désastre (au lendemain il était devancé de 4 points par Mitt Romney dans les intentions de vote), peut s’attendre à des attaques virulentes de la part de son opposant Romney.

 

Une réduction de 1000 milliards pour les démocrates

 

Pour l'actuel président, il est temps que les Etats-Unis réduisent leur budget. Les démocrates ont longtemps accusé les républicains, et surtout l’administration Bush, d’avoir « financé deux guerres avec la carte de crédit des Américains ». Obama table sur l’instauration d’une paix durable en Afghanistan avec un retrait des troupes en 2014 et sur une pacification des relations internationales sur la région : il estime que les dépenses militaires ne sont plus justifiées.

 

Barack Obama a proposé environ 5,8 milliards de dollars de dépenses sur les dix prochaines années. Ce qui ramènerait le budget de la défense en 2022 à environ 11% des dépenses totales de l'Etat. Cette proposition prend en compte la réduction de 487 milliards de dollars décidé en 2011 pour les dépenses à la défense mais pas celle des 500 milliards, une réduction automatique également annoncée en 2011 et programmée pour l'année prochaine.

 

Le président a indiqué qu'il s'opposerait à tout projet de loi cherchant à supprimer ces réductions. Il ne les accepterait que si les dépenses étaient financées par une hausse du taux d'imposition des plus riches. Une idée qui fait grincer des dents les Républicains.

 

Une hausse de 2000 milliards pour les républicains

 

Mitt Romney et son colistier Paul Ryan ont martelé pendant la campagne la nécessité pour les Etats-Unis de rester la première puissance militaire au monde et de conserver son rôle de "pacificateur". Romney a indiqué dans son projet que l'une de ses priorités était d'empêcher toute réduction de budget.

 

Le candidat à la Maison Blanche préconise un budget de défense  équivalent à au moins 4% du PIB, et cela avant toute augmentation. Il a déclaré le mois dernier que son but était de « s’assurer que la force militaire américaine est tellement forte que personne n’oserait la tester. Et à mon sens cela passe par un niveau de dépense à 4% du PIB. » Cela reviendrait à des dépenses d’environ 8000 milliards de dollars sur les dix prochaines années, soit un peu plus de 2000 milliards de dollars de plus que les démocrates.

 

Mitt Romney qui perçoit l’Iran comme l’ennemi numéro 1 des Etats-Unis mais aussi d’Israël, souhaite que les Etats-Unis continuent de renforcer leur force de frappe. Difficile de défendre une telle position tout en niant l'intention d’attaquer.

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 16:50
Obama set to arm Italy's drones in milestone move

30 May 2012defenceWeb (Reuters)

 

President Barack Obama's administration appears set to notify the U.S. Congress of plans to arm a fleet of Italian MQ-9 Reaper drones, a step that may spur a wider spread of remotely piloted hunter-killer aircraft.

 

The administration could move ahead within two weeks on the proposal to let Italy join Britain in deploying U.S. drones with weapons such as laser-guided bombs and Hellfire missiles, U.S. officials said.

 

Italy has a fleet of six Reapers. The sale of the technology to arm them, including bomb racks and "weaponization" kits costing up to $17 million, would help the United States redistribute the burden of its global military operations as the Pentagon's budget is being squeezed by deficit-reduction requirements, Reuters reports.

 

Aides to Obama have been informally consulting the House of Representatives' and Senate's foreign affairs committees about the proposed sale to Italy since last year, congressional staff said.

 

The latest such period of "pre-consultations" ended May 27 without a move to block the sale, according to the Wall Street Journal, which first reported the coming formal notification to lawmakers.

 

A transfer to Italy would make it harder for the United States to deny armed-drone technology if asked for it by other members of the 28-country NATO alliance or by close U.S. partners such as South Korea, Japan and Australia, arms-sale analysts said.

 

"I think that if you sell armed drones to Italy, you will very likely make a decision that any member of NATO that wants them can also get them," said a former congressional staff member who followed the issue.

 

Some lawmakers fear that a decision to arm Italian drones may spur overseas sales of related technology by Israel, Russia and China.

 

The United States has used its MQ-9s to hunt and kill members of al Qaeda and its allies in Afghanistan, Iraq, Yemen, Somalia and Pakistani tribal areas.

 

Upgraded Italian Reapers would be able to fire weapons such as Lockheed Martin Corp's next generation AGM-114R, or Hellfire "Romeo," designed to knock out "hard, soft and enclosed targets," according to Lockheed, the Pentagon's No. 1 supplier by sales.

 

Britain, the first foreign country to get U.S. technology to arm its Reapers, is considered a special case. Many U.S. officials and members of Congress view it as Washington's staunchest and most reliable ally.

 

The State Department does not comment on proposed sales of U.S. military hardware until formal notifications have been completed. But a State Department official described Italy as a strong NATO ally which contributes significantly to coalition operations.

 

"The transfer of U.S. defense articles and service to allies like Italy enables us to work together more effectively to meet shared security challenges," said the official, who declined to be named.

 

SPREAD DRONES, OR LIMIT THEM?

 

Senator Dianne Feinstein, chairwoman of the Senate Intelligence Committee, has publicly opposed the transfer of armed drones. "There are some military technologies that I believe should not be shared with other countries, regardless of how close our partnership," Feinstein, a California Democrat, said last year.

 

She said she would put armed drones in the category of weapons the United States should try to rein in, not spread.

 

Turkey is among countries that have been seeking to buy U.S. unmanned aerial vehicles, or UAVs. The MQ-9 Reaper is larger and more capable than the earlier MQ-1 Predator, both built by General Atomics.

 

Turkish President Abdullah Gul said on the sidelines of a NATO summit in Chicago last week that Obama was leaning toward selling UAVs to Turkey, which has fought separatist Kurdish rebels for decades in a conflict that has killed 40,000 people.

 

"The administration's position (toward a sale) is favorable," Turkey's state-run Anadolu news agency quoted Gul as saying after he met Obama. "They are trying to convince Congress."

 

Under U.S. law a proposed U.S. arms sale may proceed unless lawmakers enact joint resolution barring it, an event that has never occurred.

 

The Obama administration says that all exports of sensitive military technology are considered on a case-by-case basis under a general policy of "restraint," taking into account national security and foreign-policy considerations as well as U.S. multilateral commitments.

 

Purchasers of U.S.-made military systems must agree to a strict set of "end-use" conditions designed to limit the system to approved uses such as self-defense and United Nations missions. They also must agree to let the United States monitor their adherence to these conditions.

 

Italy has sought to arm its drones for use in Afghanistan, where it maintains about 3,950 troops. But it initially wanted the drones themselves for such things as border patrols, the former congressional staff member said.

 

TEAL Group, a U.S. aerospace consultancy, estimated in April that worldwide UAV spending will almost double over the next decade, totaling more than $89 billion in the next 10 years.

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 12:32
Sommet de l'OTAN : comment sortir du bourbier afghan ?

 

21/05/2012 P.C. ladepeche.fr

 

Le Président Barack Obama accueille depuis hier le sommet de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, à Chicago. Objectif affiché: dégager une stratégie claire de sortie du bourbier afghan, après plus d'une décennie de guerre, et alors que la France annonce le retrait de ses unités combattantes d'ici fin 2012. Les alliés doivent aussi faire face à une crise plus inquiétante : celle de la dette.

 

L'Afghanistan… où comment s'en sortir ? L'éternelle question. Et celle qui fait tanguer l'OTAN depuis hier, au bord du lac Michigan, puisqu'elle est au cœur du sommet de Chicago qui se poursuit ce lundi. Dans la foulée du sommet du G8 à Camp David, Barack Obama, accueille en effet dans « sa » ville, une cinquantaine de dirigeants du monde entier pour ce rendez-vous que l'Alliance atlantique n'a pas hésité à présenter comme « le plus important » depuis la création de l'Otan, en 1949.

 

Aux 28 pays d'Europe et d'Amérique du Nord membres de l'Alliance atlantique, se sont en effet ajoutées pour l'occasion des nations d'Asie ou du Moyen-Orient ayant participé à la coalition internationale en Afghanistan.

Réunis dans un immense palais des congrès ultra-protégé, les dirigeants doivent ainsi discuter de la stratégie à mettre en œuvre pour « terminer la mission » en Afghanistan, censée ouvrir la voie à un retrait d'ici la fin 2014 des 130 000 soldats actuellement déployés. Bref, pour en finir avec l'enlisement afghan, s'il faut appeler les choses par leur nom.

 

« Nous sommes entrés ensemble, nous en sortirons ensemble » reste le leitmotiv du secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui, hier, a cependant adapté son propos à l'exception française. Car la France, par la voix de François Hollande a fait savoir, dès vendredi, que ses troupes combattantes rentreraient au pays d'ici la fin de l'année.

 

Une promesse faite pendant la campagne électorale qui n'était « pas négociable » a souligné le Président de la république. Certes, « Je ne dis pas que le président Obama a adhéré à ce que je lui disais », a-t-il reconnu. Mais la position française a été « comprise », a assuré samedi le nouveau ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

De fait, écartant toute idée de retrait « précipité » et se voulant rassurant, Anders Fogh Rasmussen a fait remarquer hier que la décision française étant « une promesse de campagne », « un homme politique doit toujours tenir ses promesses ».

 

Pour lui, le plan français est « en accord » avec la stratégie de l'Otan d'un retrait progressif, au fur et à mesure de la prise de contrôle de la sécurité par les forces afghanes, policiers et militaires que la France continue à former elle aussi. De plus, M. Hollande « a indiqué que la France était prête à soutenir d'une façon différente », a souligné le patron de l'Otan… visiblement plus compréhensif que l'ancien ministre UMP de la Défense Gérard Longuet qui, ce dimanche, a jugé « intenable » la position de François Hollande, Jean-François Copé estimant pour sa part qu'il s'agissait d'une « mauvaise décision ».

 

Hier, deux soldats de l'Isaf, la force armée de l'Otan en Afghanistan, ont été tués dans une attaque suicide d'insurgés dans le sud du pays.

 


Avoir des alliés, c'est une garantie !

Divergence entre la France et les États-Unis sur l'Afghanistan, menace de la dette publique qui impacte directement les budgets militaires : L'OTAN joue-t-elle sa survie à Chicago, comme le pensent certains analystes ?

 

Non. L'OTAN a joué sa survie il y a 20 ans, au lendemain de la guerre froide, quand il s'agissait de savoir si une alliance créée pour faire face à l'Union soviétique avait toujours sa raison d'être, une fois l'Union soviétique disparue. Mais depuis 20 ans, l'OTAN s'est beaucoup transformée. C'est devenu une alliance de pays occidentaux apte à faire des opérations militaires à l'extérieur de leurs frontières. Balkans, Afghanistan, Libye : sur trois grands conflits de ces vingt dernières années, on a vu qu'elle avait trouvé sa raison d'être. On verra d'ailleurs que le gouvernement socialiste français continuera à s'y inscrire pleinement. S'il y a donc un risque pour l'OTAN, il est plus dans la crise financière et l'avenir de la zone euro qu'à ce sommet de Chicago.

 

Les Américains souhaitent donc que les Européens paient davantage ?

 

Depuis des années, les Américains voudraient que les Européens payent plus pour l'OTAN. Or il est certain que la crise de la zone euro n'incite pas ces derniers à dépenser davantage pour la défense. Cela risque donc de tendre une nouvelle fois les relations entre d'une part les Américains qui sont en train de se dégager de l'Europe au profit du Pacifique, pour faire face à la Chine, et d'autre part les Européens qui vivaient tranquilles sous la protection américaine en ne consacrant que 1 % de leur PIB à la défense. Cela fait partie des discussions à Chicago et se concrétise par le concept de la « smart defence », la « défense intelligente », en fait, la mutualisation des moyens.

 

C'est-à-dire ?

 

Les Américains disent « puisque vous n'avez pas les moyens de vous payer des systèmes de haut niveau, des systèmes de guerre électronique, de reconnaissance, des drones… eh bien ! on va mettre ça en commun et, en fonction des besoins, on utilisera ce matériel mis dans des pools ». Toute la question est de savoir qui va payer et à qui on va acheter nos matériels. Tout le monde comprend bien que si c'est un système dominé par les Américains, les pools seront à base de matériel américain et sous contrôle américain. C'est l'un des enjeux majeurs de Chicago. Car la plupart des pays européens n'achètent à l'Alliance atlantique qu'une garantie de sécurité. Ils se moquent de savoir qui fournit le matériel.

 

En revanche, pour des grands pays comme la France, le Royaume Uni ou l'Allemagne, qui ont une histoire militaire, une industrie d'armement et une ambition politique, c'est une menace pour leur existence en tant que puissances militaires indépendantes et crédibles.

 

Quelle est la position de la France aujourd'hui au sein de l'OTAN ?

 

La France n'est pas sur un strapontin, elle a obtenu l'un des deux commandements suprêmes de l'Alliance, celui de Norfolk, en Virginie, la « tête chercheuse » de l'OTAN, un commandement de prospective et de stratégie. Cependant… la démonstration de l'utilité du retour de la France au sein de la structure intégrée de l'OTAN n'a pas encore été faite. Ça coûte cher, ça absorbe des centaines d'officiers. Et, posons-nous la question : est-ce que ça a accru l'influence de la France dans le monde ? Cela reste toujours à démontrer. Cependant, il faut aussi rappeler qu'il n'y a aucune obligation dans l'OTAN : c'est une alliance. Et avoir aujourd'hui des alliés dans un monde instable, c'est toujours une bonne chose, une garantie.

 

L'OTAN est-elle adaptée aux défis militaires actuels ?

 

L'OTAN est une organisation internationale, lourde, bureaucratique… mais elle oblige les pays membres à se donner les capacités de travailler ensemble, à faire des opérations militaires en commun et ça, aujourd'hui, c'est fondamental. Les systèmes d'armes actuels utilisent énormément de communications, de systèmes électroniques de transmission. Pendant les opérations en Libye, les avions de dix nationalités ont volé ensemble dans le ciel avec un commandement commun et l'OTAN ça sert à ça : avoir des procédures communes. Or comme on intervient de plus en plus dans le cadre de coalitions, nos armées doivent être techniquement préparées à le faire durant les temps de paix. Et cela ne s'improvise pas.

 

C'est l'OTAN, mais c'est aussi l'Europe, car les procédures sont les mêmes. Une fois qu'on sait travailler avec les Anglais, les Allemands, les Italiens, les Belges, que ce soit dans le cadre de l'OTAN ou dans le cadre de l'Europe, peu importe.

 

Mais aujourd'hui quels sont nos « ennemis » ?

 

Toute la question est de savoir en effet quels sont nos ennemis potentiels. La Chine est un vrai problème et voir l'Iran se nucléariser n'est pas une bonne nouvelle, mais il est vrai que nous n'avons pas d'ennemi aussi clairement désigné que du temps de l'Union soviétique et de la Guerre froide. En définitive, grâce à sa souplesse, l'OTAN est une sorte de couteau suisse, avec plusieurs lames pour faire des choses différentes selon les menaces.

 

* Jean-Dominique Merchet publie fin mai « La Mort de Ben Laden » aux éditions Jacob-Duvernet

 

Jean-Dominique Merchet

Journaliste, spécialiste des questions militaires*

 


Afghanistan : «le retrait anticipé nous sera reproché»

Le retrait d'Afghanistan en 2012 est au cœur du débat. Au-delà de l'aspect financier, combien coûtera-t-il politiquement à la France, vis-à-vis de ses alliés ?

 

Jean-Dominique Merchet.- J'aurais tendance à minimiser les conséquences politiques. Tout le monde a compris depuis longtemps que la France allait partir et je voudrais rappeler que ce départ anticipé, par rapport aux Américains et à l'OTAN, c'est Nicolas Sarkozy qui l'a décidé en janvier dernier lorsqu'il a annoncé que les Français quitteraient l'Afghanistan fin 2013 alors que l'objectif annoncé de l'OTAN c'est 2014. La première rupture avec la vieille idée selon laquelle nous étions arrivés ensemble et donc nous repartirions ensemble est de Nicolas Sarkozy et non pas de François Hollande. Lui ne fait qu'accélérer ce retrait. Mais ce n'est certes pas le genre de chose qui crée de la confiance entre alliés. Cela nous sera reproché, peut-être moins par les Américains que par les autres Européens. En effet, lorsque la France viendra leur parler de défense européenne et d'efforts, parce qu'aujourd'hui l'essentiel des efforts repose sur ses épaules et sur le Royaume-Uni, les autres pays pourraient lui renvoyer à la figure ce départ d'Afghanistan, décidé unilatéralement.

 

Et par rapport aux Afghans ?

 

Ils savent qu'on va rester sous une autre forme notamment parce que l'on va financer l'armée et la police afghane, c'est-à-dire la sécurité intérieure du pays. Une fois tout le monde parti, il faudra bien que quelqu'un paye ces 300 000 hommes. L'Afghanistan n'a absolument pas les moyens d'entretenir une armée plus nombreuse que l'armée française et ce seront donc les alliés qui vont la financeront. Soit plusieurs dizaines de millions par an sans compter les contributions civiles. Il y a déjà eu beaucoup d'argent déversé sur l'Afghanistan, qui n'a pas servi à grand-chose, mais on va continuer à payer, çà c'est sûr…

 


zoom

Bouclier anti-missiles, Pakistan,les autres dossiers

A Chicago, l'Otan espère aussi obtenir un assouplissement de la position du Pakistan, sans qui « nous ne pouvons régler les problèmes en Afghanistan », a déclaré samedi M. Rasmussen.

 

L'Alliance souhaite en effet obtenir la réouverture de la frontière pakistano-afghane aux convois américains puisqu'elle est fermée depuis la fin novembre, en représailles à la mort de 24 soldats pakistanais tués par erreur lors de frappes aériennes américaines.

 

Le président pakistanais, Asif Ali Zardari, devait ainsi s'entretenir avec M. Rasmussen tandis qu'une rencontre entre l'Afghan Hamid Karzaï et Barack Obama était prévue hier matin, avant l'ouverture du sommet.

Mais la réunion de Chicago devait aussi débuter par l'officialisation de la première phase du bouclier antimissile de l'Otan. Il s'agit un ambitieux projet destiné à protéger l'Europe des tirs de missiles tirés du Moyen-Orient, en particulier d'Iran. Basé sur une technologie américaine, il est fortement critiqué par la Russie, qui y voit une menace à sa sécurité, ce que récuse l'Otan.

 

Ce lancement devrait cependant permettre au Président Américain, actuellement en pleine campagne de réélection, de rassurer ses pairs sur l'attachement de son pays au lien transatlantique même si la priorité stratégique des Etats-Unis concerne désormais l'Asie et le Pacifique, la puissance militaire chinoise étant en pleine expansion.

Plus d' ennemi direct face à l'Europe, mais aussi moins d'argent dans les caisses des pays européens : l'Otan tente également de s'adapter à cette situation, inédite depuis sa création en pleine Guerre froide, en appelant les alliés à coopérer davantage pour ne pas perdre leur suprématie technologique malgré la réduction générale des budgets de défense.

 

Rationnaliser et renforcer les capacités militaires des alliés : vingt-cinq projets de coopération, dans le cadre d'un programme surnommé « Défense intelligente » (»Smart defence », lire l'interview de Jean-Dominique Merchet) devraient ainsi être approuvés à Chicago, portant sur la formation des pilotes d'hélicoptères ou les missions de renseignement et ce, afin d'améliorer la contribution des pays membres de l'Otan, en matière de défense et de sécurité, malgré un contexte budgétaire restreint.

 


Se retirer aura aussi un coût

L'engagement des forces françaises à un coût en Afghanistan. Un lourd coût humain, tout d'abord, puisque 83 militaires y ont perdu la vie. La première préoccupation aujourd'hui, pour les forces françaises, est donc de ne pas subir d'autres morts, avant le retrait des troupes combattantes, voulu pour la fin de l'année.

 

Au delà, les dépenses militaires sont allées toujours croissantes depuis 2001 et elles consomment actuellement plus de la moitié des crédits alloués aux opérations extérieures, soit environ 54 %. Concrètement, l'engagement français en Afghanistan, c'est en effet une dépense de 1,3 M€ par jour, en moyenne, soit plus de 470 m€ par an. Mais faire rentrer au pays les unités combattantes et leur matériel ne sera pas synonyme d'économies immédiates : cela devrait entraîner au bas mot un surcoût de quelques dizaines de millions d'euros.

 

Pour situer… début 2011, il y avait sur le théâtre d'opération afghan 1016 véhicules militaires dont 450 véhicules de l'avant blindés (VAB), 6 CAESAR (canon de 155 mm montés sur un camion), des véhicules blindés légers et des blindés VBCI pour la riposte en première ligne. Pour entretenir ce parc, il y avait 12 000 pièces référencées en stock à Kaboul… sachant qu'un Antonov 124 ne charge « que » quelques blindés à la fois, emportant 90 à 100 tonnes de fret, et qu'il coûte 300 000€ la rotation… cela donne une première idée de l'addition lorsqu'il faudra évacuer le matériel lourd, vers la base aérienne d'Al Dhafra, aux Émirats Arabes Unis, avant de le recharger sur des bateaux à destination de la France… à moins qu'une autre option soit disponible par l'Asie centrale. Ce surcoût devrait cependant être rapidement compensé par l'économie de dépense que représentera le poste afghan sur le budget opex…

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 12:45
Pressure on Europe to bolster military as US shifts to Asia

Jan 6, 2012 Spacewar.com (AFP)

 

Brussels - As the US military turns its gaze to Asia, cash-strapped Europe is under pressure to modernise its armed forces despite the economic crisis so it can police its own neighbourhood.

 

By declaring that the US military posture in Europe must "evolve," the new doctrine unveiled by President Barack Obama on Thursday hints that Washington will reduce its footprint on a continent it has protected for decades.

 

The trans-Atlantic bond, sealed over two world wars and the Cold War, is likely to remain strong, but the defence cuts and strategic shift to counter China adds urgency to calls for Europeans to beef up their forces.

 

"This speech is not a surprise to us," said Claude-France Arnould, the head of the European Defence Agency, which is in charge of developing ways for Europe's armed forces to pool military resources.

 

"The Americans are asking Europeans to cooperate more between themselves in order to develop their military capacity on a greater scale," she told AFP.

 

The United States has scolded Europeans for cutting military spending for years. With the eurozone debt crisis forcing governments to slash budgets, the Americans and NATO are encouraging them to spend "smarter" together.

 

The Libyan air war exposed the huge gap in capabilities.

 

While the Europeans carried out most NATO bombings, the United States provided 75 percent of all air-to-air refuelling aircraft and surveillance flights that were vital to the operation.

 

NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen has identified aerial tankers and drones as key needs but admits the cost of sophisticated military equipment is rising faster than inflation and gross domestic product.

 

Citing the lessons of Afghanistan and Libya, British Defence Secretary Philip Hammond this week criticised fellow NATO allies, saying the contribution of some of its members "falls short of what our collective defence requires."

 

"Too many countries are failing to meet their financial responsibilities to NATO, and so failing to maintain appropriate and proportionate capabilities," he said in a speech in Washington on Thursday.

 

"Too many are opting out of operations or contributing but a fraction of what they should be capable of," he said. "This is a European problem, not an American one."

 

The United States, which accounts for 75 percent of spending at NATO while the remaining quarter is shared by the 27 other allies, has warned Europeans that they cannot rely on the US military forever.

 

European military budgets have fallen seven percent in five years to reach 194 billion euros ($247 billion) overall in 2010. This compares to Washington's nearly $700 billion defence budget.

 

But the US share "is likely to drop significantly," said David Reeths, Europe director at security experts IHS Jane's A&D Consulting.

 

"Considering the low and dropping level of European investment in their militaries, it's hard to imagine that this would not also have a negative impact on the overall readiness and military effectiveness of NATO," he said.

 

The new US military strategy does not indicate how many troops may be withdrawn from Europe, but they are already way down from Cold War levels.

 

Some 300,000 US troops were posted across Europe at the end of the Cold War. Two decades after the Berlin Wall fell, they now number fewer than 100,000, mostly spread across Germany, Britain and Italy.

 

"While the report itself is intentionally vague, reading between the lines, it is clear that we must be prepared for a major reduction in US forces stationed or otherwise present in and near Europe," Reeths said.

 

Despite the shift to Asia, US Defence Secretary Leon Panetta said Washington was committed to NATO's Article 5, a pledge that any attack on one alliance member was an attack on all allies.

 

The United States still has strategic interests in Europe as it puts it closer to hotspots in the Middle East and allows it to keep an eye on Russia, said Lisa Aronsson, expert at the Royal United Services Institute in London.

 

"The focus on Asia doesn't necessarily mean less attention to the Middle East or Europe or Latin America," she told AFP.

 

"The US is a global power with global interests and there's been too much focus on South Asia and Iraq, so I think this is the right course and Europeans should welcome it."

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 08:40
Barack Obama prendra la parole jeudi au Pentagone

5 janvier 2012 Guysen International News

 

Barack Obama assistera jeudi au Pentagone à la présentation du programme pour une défense "plus réaliste", qui prévoit notamment un réduction des effectifs terrestres du fait des restrictions budgétaires, a-t-on appris de sources officielles.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 07:30
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