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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

21/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Entre le 27 avril et le 4 mai 2015, le BCR Var, qui embarque l’état-major de la Combined Task Force (CTF) 150 engagée dans des missions de lutte contre le terrorisme, était en relâche opérationnelle à Victoria, aux Seychelles. Le bâtiment a ainsi mené plusieurs interactions avec les garde-côtes seychellois, ainsi qu’avec le HMAS Newcastle de la Marine australienne, également déployé au sein de la Task Force. Par ailleurs, cette visite a été l’occasion pour le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF 150, de rencontrer les autorités seychelloises dans le cadre du volet « engagement régional » de la coalition.

 

Ces entraînements conjoints s’inscrivent dans le cadre de la préparation aux opérations de sécurité maritime de la Task Force et du renforcement de l’interopérabilité entre les marines alliées. En effet, la France, l’Australie et les Seychelles sont membres de la coalition des Combined Maritime Forces, qui s’attachent à assurer la sécurité maritime dans une large partie de l’océan Indien.

 

Ainsi, le 4 mai 2015, les bâtiments français et australiens, ainsi que le patrouilleur seychellois Constant se sont rejoints au large des côtes seychelloises pour un exercice d’évolution tactique (déplacement en formation), et de sauvetage en mer (Search and Rescue). Ces entraînements, mobilisant notamment les équipes de navigation, de visite, et le personnel médical, ont permis aux marins et aux garde-côtes d’échanger leur savoir-faire pour la prise en charge de blessés en mer et de mesurer leur capacité à effectuer des manœuvres navales coordonnées.

 

Le lendemain, le BCR Var et le HMAS Newcastle ont poursuivi toute la journée leurs entraînements conjoints, mobilisant l’ensemble des deux équipages. Le bâtiment australien a ainsi mis en œuvre son hélicoptère Sea Hawk pour des exercices de transport de charge sous élingue (câble de transport positionné sous l’hélicoptère) et d’hélitreuillage sur la plateforme hélicoptère du Var. Ces manœuvres complexes et exigeantes ont pleinement mobilisé les équipes aviation et sécurité du bâtiment français, leur permettant de confirmer leur bonne préparation opérationnelle.

 

Profitant de cette rencontre à la mer, les équipes de visite australienne et française se sont livrées à des exercices de visites croisées, opérations que les deux bâtiments sont amenés à effectuer dans le cadre du déploiement au sein de la Task Force. En effet, régulièrement, les unités de la CTF 150 conduisent des opérations d’approches et d’interrogations de navires, boutres ou bateaux de pêche. Dans un mode plus offensif, et en conformité avec le droit international, les bâtiments peuvent mettre en œuvre leur équipe de visite afin de réaliser des enquêtes de pavillon sur des navires suspects. Celles-ci peuvent ensuite déboucher sur des mesures plus coercitives en cas de trafic illicite avéré.

 

Ces interactions ont également permis à des membres d’équipage d’embarquer pendant quelques heures sur les bâtiments alliés, leur permettant ainsi d’échanger avec leurs homologues en étant pleinement intégrés à l’équipage. Par ailleurs, d’autres entraînements conjoints ont été menés dans des domaines aussi divers que la plongée ou encore les tirs d’artillerie, contribuant à renforcer l’interopérabilité et la coordination des différents équipages dans ces domaines opérationnelles très techniques.

 

Soulignant le bon niveau de ces échanges, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF 150, a déclaré : « L’efficacité de la CTF 150 repose sur une collaboration étroite entre les marines de la coalition et une parfaite connaissance des procédures communes par les équipages déployés dans la zone d’opération. Les entraînements que nous avons menés sont l’illustration de cette volonté de travailler ensemble. Aucune nation ne peut relever seule les défis auxquels nous devons faire face. C’est unis que nous pouvons agir et assurer ainsi la sécurité maritime dans l’océan Indien ».

 

La CTF 150 est l’une des trois Task Forces de la coalition Combined Maritime Forces (CMF), sous commandement américain, avec la CTF 151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF 152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, 30 nations sont engagées dans la coalition, dont 18 participent à la CTF 150, chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics qui lui sont associés dans une partie de l’océan Indien.

photo EMA / Marine Nationale
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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 07:55
photo Marine Nationale

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15/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Parti dans les tous premiers jours de décembre, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Améthyste a retrouvé il y a quelques jours le port de Toulon, où sont basés les six SNA français, après cinq mois de déploiement en océan Indien.

 

C’est un déploiement d’une durée inhabituelle que vient d’achever l’Améthyste. Armé par deux équipages, l’équipage « rouge » et l’équipage « bleu », l’Améthyste vient en effet d’opérer durant près de cinq mois en océan Indien.

 

Habitués à se succéder à Toulon pour permettre d’optimiser la présence en mer du sous-marin, les deux équipages se sont cette fois-ci retrouvés lors d’une escale de cinq jours, fin février, sur le théâtre d’opération. L’équipage « rouge », arrivé en avion de Toulon, a rapidement pris la suite de l’équipage « bleu », lequel avait la responsabilité du sous-marin depuis près de quatre mois.

 

Cette relève d’équipage sur le théâtre, défi technique et logistique, a permis de maintenir en océan Indien le sous-marin durant quelque 135 jours, dont une quinzaine a été consacrée à des escales permettant notamment de compléter les vivres.

 

Déployé dans les eaux chaudes de l’océan Indien, de la mer Rouge au golfe arabo-persique, dans une zone traversée par des routes maritimes stratégiques pour nos approvisionnements et bordée par des pays qui connaissent de graves crises sécuritaires, l’Améthyste a mis en œuvre ses capteurs acoustiques, électromagnétiques et visuels pour engranger du renseignement et participer ainsi à améliorer notre connaissance de la valeur opérationnelle des forces en présence, de l’environnement, des flux maritimes et des zones d’intérêt.

 

Pour ce faire, le sous-marin peut compter sur sa discrétion qui lui permet de voir sans être vu et de ne pas modifier le comportement des différents acteurs. Il s’appuie également sur sa très grande endurance qui lui permet d’observer sans discontinuité et sur de très longues périodes de temps.

 

Outil majeur d’appréciation autonome de la situation, l’Améthyste a également participé à la lutte contre le terrorisme en mer et escorté le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle à l’occasion de sa mission Arromanches. D’abord employé en précurseur, puis intégré à la TF 473, l’Améthyste a opéré en coopération étroite avec les bâtiments du GAN et ceux de l’US Navy présents dans la zone.

 

Evoluant fréquemment dans des zones peu profondes, loin de toute base logistique, les équipages « bleu » et « rouge » ont montré au cours de ce déploiement leur rigueur et leur professionnalisme ainsi que leur capacité à être totalement autonome pour assurer, cinq mois durant, la pleine disponibilité du sous-marin. La densité des activités opérationnelles a toutefois laissé quelques heures de détente aux sous-mariniers pour fêter Noël et l’année 2015 en mer, dans une ambiance chaleureuse, en équipage, loin du cadre familial.

 

Après quelques semaines de travaux et un réapprovisionnement en vivres, l’équipage « bleu » reprendra la mer avec l’Améthyste pour quatre mois de mission.

photo Marine Nationale

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:35
CA A. Beaussant, commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN).photo Marine Nationale

CA A. Beaussant, commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN).photo Marine Nationale

 

26 Mars 2015 Propos recueillis par l’EV1 Virginie Dumesnil – Marine nationale

 

 « L’océan Indien se situe au cœur d’enjeux stratégiques mondiaux, ce qui explique une implication permanente de la Marine », selon le contre-amiral Beaussant. Zone d’importance mondiale, l’océan Indien est une zone stratégique pour la France puisque s’y joue une partie de sa sécurité. Pour la France, il a une place prépondérante puisqu’une grande partie des approvisionnements stratégiques y transitent et qu’elle possède, sur les 22 millions de km² que couvrent cet océan, 2.8 millions de km² de zone économique exclusive (ZEE), soit plus de 10% de la surface totale de l’océan Indien et plus de 20% de la ZEE françaised’une totalité de 11 millions de km². L’implication française dans cette zone stratégique se traduit aujourd’hui par le déploiement simultané de 4 Task Force.

 

Amiral, en tant qu’ALINDIEN, pouvez-vous nous présenter les spécificités et les enjeux de votre zone ?

 

Tout d’abord, il faut savoir qu’il s’agit d’une zone immense marquée par des enjeux économiques, notamment pétroliers, essentiels dans une région immensément riche en ressources énergétiques. Le phénomène de maritimisation s’illustre particulièrement dans le nord de l’océan Indien, où l’on retrouve quasiment toutes les flottes de guerre du monde. Les Etats de la péninsule Arabique, conscients de l’importance du fait maritime pour leur développement et leur sécurité, renforcent d’ailleurs la place de leur Marine au sein de leurs armées.

 

Je dénombre trois enjeux principaux dans la région. Pour commencer, la piraterie, à laquelle l’opération Atalante s’est attaquée, est en déclin. Mais le risque de criminalité en mer reste présent dans une zone essentielle pour le transport maritime. De surcroît, la faiblesse de la gouvernance dans certains pays de la zone va de pair avec le développement de tous les trafics, en particulier en mer, et participe au financement du terrorisme. Justement, la flambée du terrorisme est le facteur majeur d’instabilité de la région. Celui-ci prospère sur fond de tensions confessionnelles, sur lesquelles se cristallisent aujourd’hui de nombreux conflits régionaux.

 

Participation française aux opérations en océan Indien - Carte-ALINDIEN

Participation française aux opérations en océan Indien - Carte-ALINDIEN

 

En quoi cette zone est-elle stratégique pour la France ?

 

L’océan Indien est une priorité pour nos armées. Notre pays est dépendant des biens transportés par voie de mer, dont une large part transite par cette zone. Rappelons que la zone océan Indien dans son ensemble concentre quatre des points de passages maritimes les plus importants du monde (le canal de Suez, le détroit de Bab-el-Mandeb, le détroit d’Ormuz et le détroit de Malacca).

 

La France porte une attention particulière au Golfe et a développé depuis longtemps des accords de défense et de coopération militaire avec les Etats de la région. De fait, elle entretient des relations extrêmement étroites avec l’ensemble des pays du Conseil de coopération du Golfe. Notre coopération avec les Etats riverains s’expliquent d’autant mieux le golfe Arabo-Persique constitue un nœud de l’économie mondiale. Pour mémoire, 30% des exportations mondiales d’hydrocarbures transitent par le Golfe. Une crise majeure dans cette zone aurait donc des répercussions bien plus larges.

 

Comme je l’ai déjà mentionné, la région fait également face à un terrorisme hyper violent qui tente de se sanctuariser en Irak et en Syrie avec la revendication d’un prétendu Etat Islamique, et qui affecte dorénavant directement le territoire national.

 

Il est de la responsabilité de la France, membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, d’œuvrer à la réduction de cette menace et à la stabilité de cette région. Elle y prend d’ailleurs toute sa part avec l’opération Chammal….

 

Quatre Task Forces y seront déployées simultanément. Quelles sont-elles et quelles sont leurs missions ?

 

C’est vous dire à quel point l’océan Indien est zone est stratégique pour que la Marine déploie ou contribue dans les semaines qui viennent à quatre Task Forces.

 

Cela permet premièrement de nourrir notre coopération de défense, coopération qui s’appuie sur les accords de défense conclus avec les pays amis. Concrètement, nous organisons des exercices multilatéraux, qui permettent de renforcer notre niveau d’interopérabilité avec nos alliés (locaux mais aussi américains et britanniques). Mais surtout ces Task Forces sont déployées pour participer à la conduite d’opérations.

 

Depuis février, la Task Force 473 (TF 473), c’est-à-dire le groupe aéronaval français intégrant  notamment une frégate britannique, est  présent dans le nord de l’océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique. La TF 473 est un élément supplémentaire de la contribution française à la coalition contre Daech. Les opérations en coalition permettront, par ailleurs, d’atteindre un niveau d’interopérabilité avec les Américains jamais obtenu auparavant. La présence de la TF 473 permet aussi d’entretenir les échanges avec les différents pays partenaires de la zone, Arabie Saoudite, Inde, Emirats Arabe Unis, Qatar …

 

La France prend, de plus, le commandement de la Task Force 150. Cette Task Force multinationale s’appuie sur deux résolutions post « 11 septembre » du conseil de sécurité des Nations Unies et a pour objectif la lutte contre le terrorisme et les trafics en mer dans le nord de l’océan Indien. La troisième Task Force est celle de guerre des mines. Elle est déployée jusqu’à la fin du mois de mai pour participer à la sécurisation des routes maritimes au profit de nos bâtiments civils et militaires. Une fois encore, cette Task Force réalisera des actions de coopération avec toutes les marines de la région. Enfin, le groupe amphibie Jeanne d’Arc assurera une présence opérationnelle et diplomatique dans la région.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 20:35
Le BCR Var appareille pour l’océan Indien

 

10 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le 7 mars 2015, après plusieurs mois d’intenses préparatifs, le Var a quitté Toulon, son port base, pour un déploiement de cinq mois en océan Indien.

 

Bâtiment de ravitaillement, le BCR Var est aussi un bâtiment de commandement avec une capacité d’accueil d’un état-major embarqué. Cette aptitude sera au cœur du déploiement puisque deux états-majors vont se succéder à bord.

 

Fin mars l’état-major de guerre des mines embarquera à Bahreïn pour conduire un exercice multinational dans le golfe Arabo-Persique.

 

Début avril il laissera la place à un état-major plus conséquent. En effet, le 6 avril la France prendra pour quatre mois le commandement tactique de la Task Force 150 (TF 150) dont la finalité est la lutte contre le terrorisme et la sécurité des espaces maritimes dans l’océan Indien.

 

Cette prise de commandement de la TF 150 intervient dans un contexte géopolitique et stratégique tendu.

 

Le Var  devrait retrouver son port base début août.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:55
photo patrouilleur austral Albatros - Marine Nationale

photo patrouilleur austral Albatros - Marine Nationale


05.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Les ZEE françaises (zones économiques exclusives) du bout du monde couvrent 1,058 million de km2 dans l'océan Indien et 1,727 million de km2 dans les mers australes.

Et pour surveiller ces immenses étendues, y assurer la surveillances des pêches, le SAR, les missions de souveraineté etc, la Marine nationale ne dispose que d'une poignée de navires:
- une frégate de surveillance, le Floréal. La seconde FS, le Nivôse, est en réparation à Maurice suite à l'incendie de septembre dernier (et indisponible pour toute l'année 2015),
- un patrouilleur austral vieux de plus 30 ans dont le retrait du service actif interviendra en 2015 (sous peu), L'Albatros,
- un patrouilleur (ex-palangrier), Le Malin,
- un Batral vieux de 30 ans et dont le retrait est prévu en 2016, le La Grandière. Ce dernier navire a été récemment amené à effectuer une mission de police de pêche sur l'archipel des Glorieuses (voir un article ici).

 

B2M. Les deux retraits à venir vont considérablement réduire le potentiel naval français dans la zone et ils ne seront que partiellement et péniblement compensés par le retour du Nivôse. Il faut compter sur l'arrivée lointaine d'un B2M dont deux exemplaires sont en construction chez Piriou, à Concarneau. Le premier, baptisé D'Entrecasteaux, sera livré en octobre mais il ira à Nouméa. L'éventuel 4e B2M pourrait aller dans l'océan Indien.

 

A noter une exposition à l'Aquarium Tropical de la Porte Dorée dans le 12e arrondissement de Paris; elle est dédiée aux "Terres Extrêmes" et "aux escales dubout du monde".
Au programme de cette exposition à l'Aquarium Tropical de la Porte Dorée : une quarantaine de panneaux réalisés par Stéphanie Légeron et par Bruno Marie, les deux auteurs d'un futur beau livre sur les TAAF (http://escales-au-bout-du-monde.com) ; des projections de films ; des animations pédagogiques ; ainsi que la présentation de pièces archéologiques exposées pour la première fois au public. Plus d'infos ici.

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 19:55
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

26/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 janvier 2015, le groupe aéronaval Arromanches,articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a franchi le canal de Suez et rejoint la zone maritime « océan Indien ».

 

Cette étape a été précédée d’une période d’une dizaine de jours en Méditerranée au cours de laquelle le groupe a effectué des opérations ainsi que des exercices avec les forces alliées présentes sur le théâtre. 

 

Après avoir accueilli le président de la République pour la cérémonie des vœux aux Armées, le groupe aéronaval, constitué en Task Force 473 (TF), a réalisé une courte période d’entraînement au sud de Toulon avant de mettre le cap à l’Est.

 

Rapidement rejointe par la deuxième force permanente maritime de l’OTAN, la SNMG2 [i], puis par le croiseur américain USS Cole, appuyée par des avions de patrouille maritime français et américain, la TF 473 a coordonné durant plusieurs jours l’action d’une force aéronavale imposante, rarement observée à une telle échelle ces dernières années sur le théâtre méditerranéen. Outre la sûreté du porte-avions Charles de Gaulle lors de son transit vers Suez, ce dispositif a contribué à la surveillance et à la sécurisation des espaces maritimes traversés et au renforcement de la connaissance du théâtre par le biais de missions de renseignement. Il témoigne de la vitalité du lien qui unit la marine nationale aux forces maritimes de l’Alliance ainsi que de la détermination de celle-ci à garantir la sécurité en Méditerranée face aux nombreux menaces et trafics qui la traversent.

 

Parallèlement à cette mission opérationnelle, le groupe aéronaval a poursuivi sa montée en puissance au cours de plusieurs exercices complexes (raid à longue distance du groupe aérien embarqué, protection du Charles de Gaulle contre la menace sous-marine, tactiques de combat naval de haute intensité, lutte contre la menace asymétrique) réalisés au sein de la force et en coopération avec les forces armées des pays européens du pourtour méditerranéen, notamment la marine italienne et les armées de l’air italienne et grecque. Lors de sa rencontre avec l’amiral commandant la Task Force 473, le contre-amiral Williamson, commandant américain de la SNMG2, a souligné l’importance d’exploiter ces opportunités d’échanges entre marines alliées : « Nous participons régulièrement à des exercices multinationaux en suivant des scénarios de temps de crise afin d’améliorer notre interopérabilité et nos tactiques et d’être prêts à agir tous ensemble si cela était nécessaire. »

 

Désormais en mer rouge, le groupe aéronaval comprend désormais le porte-avions Charles de Gaulle, son groupe aérien embarqué, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, le pétrolier ravitailleur Meuse et un sous-marin nucléaire d’attaque, déployé en précurseur. La TF 473, sous les ordres du contre-amiral Chaperon, prépare un exercice bilatéral avec l’Arabie Saoudite en poursuivant sa progression vers l’océan Indien.

 

[i] Force navale de l’OTAN, la SNMG2 était composée à l’occasion du croiseur américain USS Vicksburg, des frégates turque Turgutreis et canadienne HMCS Fredericton et du ravitailleur allemand Spessart. La mission de cette force est d’assurer une permanence en Méditerranée afin de surveiller les navires impliqués dans des trafics liés au terrorisme international

Arromanches : le groupe aéronaval a rejoint la zone maritime « océan Indien »
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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 16:40
Un groupe naval russe met le cap sur le Pakistan

 

VLADIVOSTOK, 8 avril - RIA Novosti

 

Un groupe de navires de la flotte russe du Pacifique a mis lundi le cap sur le Pakistan après des exercices internationaux tenus dans le détroit de Singapour, a annoncé mardi à Vladivostok le porte-parole de la flotte, Roman Martov.

 

"Un groupe de navires de la flotte du Pacifique sous le commandement du contre-amiral Vladimir Dmitriev a franchi le détroit de Malacca avant de mettre le cap sur l'océan Indien" où les navires russes feront une escale au port pakistanais de Karachi, a indiqué M.Martov.

 

Le groupe naval russe comprend le destroyer Marchal Chapochnikov, le pétrolier Irkout et le remorqueur Alataou. Les trois navires ont participé aux exercices internationaux Komodo pour la lutte contre les catastrophes naturelles du 29 mars au 3 avril.

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 11:35
FAGERS: pour découvrir l'actualité militaire dans le sud de l'océan Indien

 

06.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Valérie Koch vient de lancer FA.GE.RS, le magazine numérique bimestriel d’informations des forces militaires de défense et de sécurité de la Zone Sud de l’océan Indien (Réunion/Mayotte), et le site web du même nom (fagers.fr). A découvrir aussi la page Facebook.

 

Courage et bon vent!

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

27/11/2013 Marine nationale

 

Après trois mois de d'opérations en Méditerranée orientale, puis dans le Golfe arabo-persique, c’est l’heure du retour à Toulon pour la frégate (FLF) Aconit.

 

D’août à septembre, l’Aconit a conduit des opérations de contrôle d'espaces aéro-maritimes en Méditerranée orientale : information sur les transits dans la zone, actions maritimes des pays côtiers, flux migratoires, mais aussi trafic de drogue et d’armes ...  Pour ce faire, le commandant mobilise nécessairement tous les senseurs de la frégate, central opérations, équipe passerelle évidemment, mais aussi son hélicoptère embarqué, le Panther. Sans relâche dès les premières semaines de mer, l’équipage redouble d’efforts, grâce à des "drills" permanents, pour être au meilleur niveau possible.

 

Cap sur l’océan Indien

 

À partir du 20 septembre, l’Aconit a été engagée dans l’opération multinationale de lutte anti-terroriste « Enduring Freedom » en l’océan Indien dans le golfe arabo persique (GAP) au sein des Task Forces 150 et 152, qui consiste à contrôler les mouvements maritimes suspects qui pourraient se fondre dans le flux marchand normal. Cette opération a été lancée immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001.

 

Intégrée au groupe du porte-avions américain Harry Truman , l’Aconit a assuré les taches de commandement de l'escorte de protection. Par ailleurs, comme par exemple au Yémen, la frégate a conduit des taches de formation comme et contribué à la protection des approches maritimes en contrôlant des boutres suspects. Elle a enfin organisé plusieurs interactions avec le groupe britannique Cougar 13.

 

Un équipage inlassablement mobilisé

 

La force première de la frégate, celle lui permet d’accomplir avec succès ses missions, c’est son équipage : 170 marins, de spécialités et de parcours différents, tous unis pour la mener vers le succès. Malgré un rythme opérationnel sans répit, une dynamique de succès a régné sur la frégate pendant ces trois mois.

 

Des salles des machines où les mécaniciens ont su faire face aux inévitables aléas techniques, en passant par le commissariat dont les marins ont redoublé d’efforts pour améliorer l’ordinaire, jusqu’évidemment à la passerelle où les équipes de n'ont pas une fois baissé la garde, en passant par le central opérations cœur battant de la mission l’ensemble de l’équipage a été au delà des objectifs.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 19:35
Océan-Indien source euro-synergies

Océan-Indien source euro-synergies

 

20 novembre 2013 Portail des Sous-marins

 

L’avenir du monde se décidera-t-il dans l’océan Indien comme le pensait Mahan ? La France peut y déployer une capacité militaire permanente grâce aux commandements organiques FAZSOI et ALINDIEN, héritiers d’une longue présence française dans cet océan. Cependant, l’ascension de l’Inde et de la Chine, toutes deux puissances nucléaires, la situation politico-économique difficile des États riverains et les rivalités croissantes ne risquent-elles pas de mettre en péril la stabilité actuelle de cet océan et d’imposer une redéfinition du rôle de la France ?

Cette “Brève-Marine” est disponible à cette adresse.

Élaborées par le Centre d’études supérieures de la Marine (CESM), les Brèves Marines vous fournissent régulièrement de l’information privilégiée sur l’actualité et les enjeux de la Marine nationale.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 12:45
FAZSOI : interception de deux bâtiments par le Nivôse

30/09/2013 Sources : EMA

 

Le 9 septembre 2013, la frégate de surveillance Nivôse des forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) a intercepté deux bâtiments dans la zone économique exclusive (ZEE) d’Europa, une des îles éparses françaises du canal du Mozambique.

 

De retour de l’exercice « OXIDE 2013 » mené du 30 août au 6 septembre 2013 avec les marines sud-africaine et mozambicaine, la frégate a détecté deux bâtiments évoluant dans la ZEE sans autorisation des autorités françaises. Un navire de recherche scientifique battant pavillon singapourien, le Pacific Falcon effectuait des sondages sismiques à des fins de prospection pétrolière, le second, le Storm West, un chalutier battant pavillon norvégien, assurait la sécurité du plan d’eau.

 

Le bâtiment de sondage a été intercepté et l’équipe de visite du Nivôse a procédé à son inspection. Les deux navires se sont vu intimer l’ordre de cesser toute activité de prospection et de quitter au plus vite et par le plus court chemin la ZEE française du canal du Mozambique. Les bâtiments ont immédiatement exécuté l’ordre, sous la surveillance ostensible et ferme du Nivôse.

 

L’équipe de visite, hélitreuillée en fin d’après-midi sur le Pacific Falcon, a rapporté à bord du Nivôse des éléments qui permettront au délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, le Préfet de la Réunion, de poursuivre les démarches administratives à l’encontre de ces navires. Au cours du contrôle, le capitaine du navire n’a pas été en mesure de présenter, les titres l’autorisant à effectuer des travaux de recherche par réflexion sismique « au large des côtes mozambicaines ».

 

Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national, les installations stratégiques et contribuer au maintien de la sécurité ; d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans la zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ;  d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophes naturelles).

FAZSOI : interception de deux bâtiments par le Nivôse
FAZSOI : interception de deux bâtiments par le Nivôse
FAZSOI : interception de deux bâtiments par le Nivôse
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 18:45
Le thème de l’exercice Longoni 2013 était l’éclatement d’un accident chimique majeur à Mayotte.

Le thème de l’exercice Longoni 2013 était l’éclatement d’un accident chimique majeur à Mayotte.

03/06/2013 Armée de l'air

 

Les 29 et 30 mai 2013, l’état-major de zone et de protection civile de l’océan Indien (EMZPCOI) a organisé l’exercice «Longoni 2013» à l'occasion de la mise en œuvre du plan zonal NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique).

 

Le thème de l’exercice "Longoni 2013" était l’éclatement d’un accident chimique majeur à Mayotte, nécessitant la projection de moyens à partir de la Réunion (cellule mobile d’intervention chimique, chaîne de décontamination du SAMU, etc). Les moyens des FAZSOI (forces armées en zone sud de l'océan Indien) ont été mis à contribution lors de l’exercice de projection le 30 mai

Une fois vérifiés, les lots de projection ont été amenés auprès d’un Transall de l’escadron de transport 50 « Réunion ».

Une fois vérifiés, les lots de projection ont été amenés auprès d’un Transall de l’escadron de transport 50 « Réunion ».

L’objectif était d’acheminer les moyens sur le détachement «air» 181, basé sur l’île de la Réunion, de contrôler la conformité des documents et listes de colisage, puis de conditionner ces matériels pour un transport aérien. Les spécialistes du transit aérien de l’escale aérienne militaire ont également apporté leur aide et surtout leur savoir-faire au personnel de la protection civile durant toute la matinée.

En plein coeur de l'exercice "Longoni 2013".

En plein coeur de l'exercice "Longoni 2013".

Une fois vérifiés puis «palettisés», les lots de projection ont été amenés auprès d’un Transall de l’escadron de transport 50 «Réunion». L’exercice étant alors considéré comme terminé, l’avion n’a pas décollé mais a été présenté à tous les intervenants qui le découvraient pour l’occasion.

Les 29 et 30 mai 2013, l'EMZPCOI a organisé l'exercice "Longoni 2013".

Les 29 et 30 mai 2013, l'EMZPCOI a organisé l'exercice "Longoni 2013".

"Longoni 2013" aura permis au personnel de la protection civile et des FAZSOI d’apprendre à mieux se connaître et à travailler ensemble, gage d’une meilleure efficacité dans le cas d’un événement majeur réel où ils seraient conjointement engagés.

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 08:35

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Corvettes indonésiennes des types Sigma et Parchim

crédits : US NAVY

 

12.03.2013 Mer et Marine

 

La marine pakistanaise n’a toujours pas commandé les 6 sous-marins qu’elle envisage depuis plusieurs années ; un type chinois semblant devoir être préféré à des modèles européens. Elle procède actuellement à la mise en place du système anaérobie (AIP) MESMA sur ses 2 premiers sous-marins du type Agosta 90 B et envisage de doter ces navires de missiles de croisière Babur avec tête nucléaire le cas échéant. Elle a même émis le vœu de se doter d’un sous-marin nucléaire d’attaque de construction nationale, ce qui semble pour le moins utopique.

 

 

Sous-marin du type Agosta 90B (© : DCNS)

 

 

Sa flotte de surface s’est étoffée avec la livraison des 3 premières frégates du type Zulfiqar construites en Chine en 2009 et 2010, la 4e est en cours de réalisation à Karachi et 2 autres ont été commandées en novembre 2012.  L’US Navy a, en outre, livré en 2010 une frégate du type O.H. Perry et 4 autres sont prévues. Enfin 2 nouveaux patrouilleurs lance-missiles aux formes furtives ont été mis en service (Azmat construit en Chine) ou vont l’être incessamment (Dehshat construit au Pakistan). La commande d’un navire de soutien logistique a, par ailleurs, été annoncée début 2013. Il sera réalisé à Karachi avec l’assistance du chantier turc TMK et remplacera le vieux Moawin (ex-Poolster néerlandais). Différents autres projets d’acquisition de bâtiments d’occasion ou neufs sont également à l’étude.

 

 

Frégate du type Zulfiqar (© : MARINE NATIONALE)

 

La frégate Alamgir, du type O.H. Perry (© : MARINE PAKISTANAISE)

 

Le patrouilleur Azmat (© : CHINESE MILITARY FORUM)

 

 

La marine du Bangladesh a choisi de se renforcer sensiblement avec l’aide de la Chine : elle va ainsi acquérir 2 frégates d’occasion du type Jianghu III chinoises en 2013, alors que deux corvettes du type 056 ont été commandées (la construction de la première a débuté à Wuhan en janvier 2013) ; la Chine va également lui livrer 2 patrouilleurs lance-missiles de 650 t (Durjoy et Nirmul) en 2013 et l’aide à construire 5 patrouilleurs à Khulna (le premier, le Padma, a été mis en service le 24 janvier 2013) et à mettre en place des missiles antinavires C 704 sur les 2 patrouilleurs du type Castle qu’elle a achetés à la Royal Navy en 2010 en même temps que le navire hydrographique Roebuck. L’US Coast Guard va, par ailleurs, transférer au Bangladesh le cotre Jarvis du type Hamilton, qui a été désarmé en décembre 2012 à l’âge 40 ans. Deux sous-marins du type Ming ou Song auraient, de plus, été achetés d’occasion à la marine chinoise.

 

 

Frégate chinoise du type Jianghu III (© : CHINESE MILITARY FORUM)

 

Corvette chinoise du type 056 (© : CHINESE MILITARY FORUM)

 

Patrouilleur du type Durjoy (© : MARINE DU BANGLADESH)

 

Patrouilleur du type Castle (© : H. EHLERS - COLLECTION FLOTTES DE COMBAT)

 

Un cotre américain du type Hamilton (© : USCG)

 

Sous-marin chinois du type Song (© : CHINESE MILITARY FORUM)

 

Sous-marin chinois du type Ming (© : CHINESE MILITARY FORUM)

 

 

La marine du Myanmar a adopté la même démarche en achetant en 2012 à la Chine 2 frégates du type Jianghu II à bord desquelles elle a fait embarquer des missiles antinavires plus modernes. Elle a mis en service en 2008 sa première frégate de conception et construction nationales mais dotée de missiles chinois, l’Aung Zeya, et lancé la seconde  (Kyan Sittha) le 22 octobre 2012. Elle poursuit la construction de patrouilleurs du type 551 dont il semble que la plupart doivent recevoir des missiles antinavires C 802. Enfin, un patrouilleur d’un nouveau type de 480 tonnes aux formes furtives a été mis à flot fin 2012.

 

 

Frégate chinoise du type Jianghu II (© : CHINESE MILITARY FORUM)

 

La frégate Aung Zeya (© : COLLECTION M. MAZUMDAR)

 

Patrouilleur du type 551 (© : DROITS RESERVES)

 

 

La marine indonésienne va pouvoir doubler sa force sous-marine avec la commande de 3 unités du type 209/1400 à la Corée du sud, la dernière devant être construite en Indonésie avec l’assistance coréenne. Début mars 2013, les trois frégates du type F2000 construites initialement en Grande-Bretagne pour le sultanat de Brunei ont été acquises. Le système Seawolf aurait été débarqué et pourrait être remplacé par des missiles VL Mica.  Après avoir reçu les 2 dernières des 4 corvettes du type Sigma néerlandais, l’Indonésie a commandé une version améliorée en 2012 avec une option pour 2 autres. Le nombre de ses patrouilleurs lance-missiles a également augmenté avec l’achat à Brunei de 2 navires du type Waspada et la construction locale de 3 unités du type Clurit (le dernier, Beladau, a été mis en service le 25 janvier 2013). Le Klewang, prototype d’une série de 4 patrouilleurs lance-missiles très innovants avec coque trimaran et formes furtives, devait s’y ajouter, mais malheureusement ce bâtiment a été complètement détruit par un incendie le 28 septembre 2012, un mois à peine après son lancement.

 

 

Sous-marin sud-coréen du type 209 (© : US NAVY)

 

Frégate du type F2000 (© : BAE SYSTEMS)

 

Corvette du type Sigma (© : US NAVY)

 

Nouveau modèle de Sigma commandé en 2012 par l'Indonésie (© : DAMEN)

 

Patrouilleur du type Waspada (© : DROITS RESERVES)

 

Patrouilleur du type Clurit (© : DROITS RESERVES)

 

Le Klewang avant destruction (© : MARINE INDONESIENNE)

 

 

Les missiles Harpoon des frégates du type Van Speijk, qui avaient dépassé leur date de péremption, ont été remplacés ou sont en passe de l’être par des SS-N-26 russes ou des C 802 chinois. Il faut enfin mentionner la mise en service des 2 derniers exemplaires des 5 transports de chalands de débarquement du type Tanjung Dalpele ; avec ces 5 bâtiments et les nombreux bâtiments de débarquement de chars (LST) qu’elle a achetés ou fait construire, l’Indonésie dispose d’une force amphibie non négligeable.

 

 

Frégate du type Van Speijk (© : DROITS RESERVES)

 

L'un des trois premiers TCD du type Tanjung Dalpele (© : MARINE NATIONALE)

 

L'un des deux derniers TCD du type Tanjung Dalpele (© : US NAVY)

 

Article de Bernard Prézelin, auteur de Flottes de Combat

 

Flottes de Combat, l'ouvrage de référence des forces navales (© : MARINES EDITIONS)

 

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