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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
NATO wants international observers sent to Ukraine

 

March 02, 2014 - Spacewar.com  (AFP)

 

Brussels - NATO allies on Sunday urged the deployment of international observers to Ukraine and said the alliance sought "to engage" with Moscow at NATO-Russia talks.

 

"We urge both parties to immediately seek a peaceful resolution through dialogue, through the dispatch of international observers under the auspices of the United Nations Security Council or the OSCE," said a statement issued after almost eight hours of talks between NATO's 28 ambassadors.

 

NATO condemned Russia's military escalation in Crimea and expressed "grave concern" about the Russian parliament's authorisation to deploy armed forces in Ukraine.

 

Any such action would be "a breach of international law" and would contravene the principles of the NATO-Russia Council and NATO's Partnership for Peace, it said.

 

The allies also said the NATO-Ukraine Commission had met at Kiev's request, adding, "we intend to engage with Russia in the NATO-Russia Council."

 

Asked to elaborate, NATO chief Anders Fogh Rasmussen said many members had asked for a meeting with Russia and that there would be one, but he gave no timing.

 

The statement called on Russia to "honour all its international commitments, to withdraw its forces to its bases, and to refrain from any interference elsewhere in Ukraine.

 

"We urge both parties to immediately seek a peaceful resolution through dialogue, through the dispatch of international observers under the auspices of the United Nations Security Council or the OSCE," the allies added.

 

They called also for "an inclusive political process in Ukraine based on democratic values, respect for human rights, minorities and the rule of law, which fulfils the democratic aspirations of the entire Ukrainian people."

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:45
Source: Réseau Documentaire International sur la Région des Grands Lacs africains, http://www.grandslacs.net/

Source: Réseau Documentaire International sur la Région des Grands Lacs africains, http://www.grandslacs.net/

 

25/02/14 - 7sur7.be (Belga reuters)

 

Une centaine de forces spéciales de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) sont arrivées au Katanga, une province du sud-est en proie depuis plusieurs mois une résurgence de violences, a-t-on appris mardi de source onusienne.

 

"Une compagnie (100 à 120 hommes) de forces spéciales égyptiennes a été envoyée pour renforcer le contingent béninois (450 hommes) que nous avons sur place. (...) Ces forces spéciales sont arrivées depuis Bukavu (est)", a expliqué cette source de la Monusco, sous le couvert de l'anonymat.  "Ils ont commencé le travail d'occupation du terrain, ils ont commencé à patrouiller", a précisé cette source, sans donner plus de détails.

 

Depuis fin 2013, les attaques (pillages, incendies, enrôlement d'enfants...) se sont multipliées dans le "Triangle de la mort", une zone de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés délimitée par les localités de Pweto, Manono et Mitwaba, et située dans la moitié nord du Katanga.

 

Les exactions sont notamment le fait de miliciens Maï-Maï, qui réclament une meilleure répartition des richesses entre le Nord, déshérité, et le Sud, poumon économique du pays. Les miliciens "Bakata Katanga", qui prônent l'indépendance de la province minière, sont également accusés d'exactions. A cause des violences, le Katanga compte désormais plus de 400.000 déplacés, contre 51.000 en mars 2011, selon l'ONU.

 

En janvier, le chef de la Monusco, Martin Kobler, avait affirmé que la situation dans le Katanga tournait à la "catastrophe humanitaire". Le 18 février, il avait annoncé l'envoi prochain de renforts en Casques bleus à Pweto, qui compte à elle seule 60.000 déplacés.

 

L'armée congolaise et la Monusco, chargée de la protection des civils, est l'une des missions de l'ONU les plus importantes au monde, avec quelque 20.000 hommes - dont une brigade d'intervention chargée de neutraliser les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l'est du pays.

 

La Monusco et l'armée avaient dû concentrer une grande partie de leurs forces dans l'est pour combattre la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), qui a finalement capitulé le 5 novembre dans la province du Nord-Kivu après un an et demi de lutte.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 22:45
Des soldats suédois au Mali et en RCA?

 

18.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le ministre des Affaires étrangères de Suède, Carl Bildt, a confirmé que son pays étudiait l'envoi de troupes de combat dans deux pays d'Afrique pour y soutenir les missions de paix de l'Onu.

k3_undbat.jpgAu Mali, quelque 200 soldats d'une unité de reconnaissance basée à Karlsborg (le underrättelsebataljonen) pourraient être déployés à Tombouctou. Voir le patch de ce bataillon ci-contre.

En RCA, les Suédois envisagent de fournir un petit contingent de 50 soldats des forces spéciales. Ces troupes rejoindraient la RCA vers le mois de juin.

Un texte sera présenté au Parlement pour approbation dans les semaines qui viennent.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Mali: une délégation du Conseil de sécurité à Mopti et Bamako

Arrivée d'une partie du contingent chinois à Bamako, le 4 décembre 2013. Photo MINUSMA Fred Fath

 

02 février 2014 Par RFI

 

Depuis samedi 1er février, les représentants des quinze membres du Conseil, menés par la France et par le Tchad, viennent tenter de relancer les discussions en cours pour la paix, entre l’Etat malien et les groupes armés présents dans le nord du pays. Des discussions qui doivent porter sur le statut des régions du Nord du Mali, qui auraient dû s’ouvrir en novembre et qui n’ont toujours pas commencé.

 

Mopti, la ville où s'est d'abord rendue la délégation du Conseil de sécurité, n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle se trouve tout juste à la limite entre le sud et le nord du pays. Elle peut donc être considérée à la fois comme une frontière ou comme un point de jonction. L’une des pierres d’achoppement qui empêchent la tenue des négociations entre l’Etat malien et les groupes armés, est le lieu des discussions, le choix de la capitale malienne, Bamako, posant problème aux groupes armés.

 

Or, de source diplomatique, cette ville de Mopti est une piste actuellement explorée, comme lieu alternatif. Après une visite éclair dans les locaux du gouvernorat et sur le camp de la Mission des Nations unies, puis des rencontres avec des représentants de la société civile sont également prévues, la délégation se rendra dans l'après-midi à Bamako.

 

L'engagement de Ouagadougou

 

Un entretien est alors prévu avec le président malien Ibrahim Boubacar Keita . « Après le plein rétablissement de l'ordre constitutionnel, rétablissement que nous devons au peuple malien » déclarait dès hier soir Gérard Araud, représentant de la France au Conseil de sécurité et co-leader de la délégation qui se trouve au Mali.

 

« Les membres du Conseil de sécurité souhaitent appuyer la mise en place, dès que possible, d’un dialogue national inclusif pour une solution durable au nord du Mali. Une solution qui ne peut être que malienne, décidée par les maliens et pour le Mali » ajoute Gérard Araud.

 

Avec ces mots, Gérard Araud trouve une manière à la fois très nuancée et très claire de dire que le Conseil de sécurité est venu rappeler au président malien l’engagement pris par son pays en juin dernier à Ouagadougou. Celui d'ouvrir des négociations avec les groupes armés.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 24 janvier 2014 à Gao, un détachement de la compagnie génie du GTIA Désert KORRIGAN a effectué une opération de « dépollution » de maisons inoccupées depuis le départ des terroristes en 2013.

 

L’objectif de cette mission, effectuée en appui des forces de sécurité maliennes et de la force de police de l’ONU (UNPOL), était de réhabiliter des maisons abandonnées par les terroristes lors de leur fuite en 2013 et permettre d’y loger les plus démunis.

 

Une section du génie, équipée de matériel de sondage et de détecteurs, ainsi que deux équipes cynotechniques et une équipe EOD ont investi une dizaine d’habitations et bâtiments administratifs. Seule une grenade a été retrouvée.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à établir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitationsMali : Les sapeurs dépolluent des habitations
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:50
Traité sur le commerce des armes: le Conseil fédéral suisse approuve le message

 

Berne, 29.01.2014 – news.admin.ch

 

Le 29 janvier 2014, le Conseil fédéral a approuvé le message concernant l’approbation du Traité sur le commerce des armes (TCA), qui sera soumis aux Chambres fédérales. Ce traité est le premier à fixer des normes contraignantes sur le plan du droit international public destinées à réglementer et à contrôler le commerce international des armes classiques.

 

Le TCA concourt à un commerce international des armes responsable et contribue à lutter contre le commerce illicite, l'objectif étant de réduire la souffrance humaine causée par l'utilisation abusive des armes.

 

Le TCA a été adopté le 2 avil 2013 par l'Assemblée générale de l'ONU, au terme de plusieurs années de négociations, et signé par la Suisse le 3 juin suivant. La Suisse, qui a participé activement aux négociations, a réservé un bon accueil à la conclusion du traité. L'adhésion au TCA ne nécessite aucune adaptation du droit interne.

 

A ce jour, le TCA a été signé par 116 Etats, dont plusieurs des principaux pays exportateurs d'armes classiques comme les Etats-Unis, l'Allemagne ou la France, et ratifié par neuf Etats. Il entrera en vigueur trois mois après la date de dépôt du 50e instrument de ratification. Cela devrait se produire vraisemblablement vers la fin de 2014 eu égard à la dynamique qui s'est installée sur ce front.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 08:45
Centrafrique: le conseil de sécurité de l’ONU donne mandat à la future force européenne

Après la démission de Djotodia, soldats africains et français poursuivaient les opérations pendant que les forces centrafricaines tentent de se reconstruire (Archives/EMA)

 

28 janvier 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

 

Une force européenne vient d’être officiellement mandatée ce mardi par le Conseil de sécurité des Nations Unis afin d’aider Africains et Français à rétablir l’ordre en République centrafricaine.

 

Dans cette résolution adoptée à l’unanimité, le Conseil de sécurité «autorise l’opération de l’Union européenne à prendre toutes les mesures nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, dès son déploiement initial et pendant une période de six mois à compter de la date à laquelle elle aura été déclarée pleinement opérationnelle.»

 

Le Conseil a décidé de mettre sous mandat de l’ONU les quelque 500 soldats européens qui doivent prêter main forte aux 4.000 militaires africains de la MISCA (force de l’Union africaine, censée passer à 6.000 hommes) et aux 1.600 soldats français de l’Opération SANGARIS.

 

À terme, l’ONU considère qu’il faudrait déployer plus de 10.000 Casques bleus pour sécuriser la Centrafrique «car la situation est très, très grave et le pays immense», a expliqué l’ambassadeur français aux Nations unies Gérard Araud.

 

Pour l’instant, les soldats européens qui seront déployés en Centrafrique acquièrent le droit de «prendre toutes les mesures nécessaires», c’est-à-dire faire usage de la force, pour se défendre et protéger les civils. Le Conseil avait accordé ce même mandat à la MISCA et à l’armée française le 5 décembre.

 

L’Union européenne a pris la décision de principe le 20 janvier de lancer en Centrafrique sa première opération militaire depuis six ans.

 

Selon diplomates et experts, elle devrait mobiliser 500 à 600 hommes. L’Espagne, la Belgique, la République tchèque et la Pologne pourraient y prendre part. Pour l’instant, seule l’Estonie a contribué officiellement à hauteur de 55 soldats. D’autres pays comme l’Allemagne ont promis une aide logistique.

 

La force européenne protégera l’aéroport de Bangui et les 100.000 civils qui y sont réfugiés ainsi que les convois humanitaires, a précisé à la presse Gérard Araud. Les soldats français seront ainsi «plus libres de se déployer à Bangui et dans le reste du pays».

 

Les membres du Conseil ont également décidé d’adopter un régime de sanctions contre des personnes «qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité en RCA [...] et qui font obstacle au processus politique de transition, violent les droits de l’homme», bloquent l’aide humanitaire ou violent l’embargo sur les armes instauré en décembre par le Conseil. Les sanctions incluent un gel des avoirs et une interdiction de voyager.

 

Les personnes à sanctionner restent cependant à être désignées ultérieurement par un Comité dépendant du Conseil.

 

La résolution invite aussi le gouvernement centrafricain à accélérer la transition politique en organisant des élections «au plus tard en février 2015 et de préférence au second semestre 2014», et renforce les moyens du Bureau de l’ONU en RCA (Binuca).

 

La mission politique de l’ONU en Centrafrique (Binuca) aidera à organiser ces scrutins. Le mandat de ce Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en RCA est renouvelé pour un an et élargi: il devra aider à rétablir un semblant d’administration capable de «fournir des services de base à la population».

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:30
Liban : dans la peau d’une analyste de la section d’environnement opérationnel

 

28/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 25 septembre 2013, le lieutenant Christine est en mission au Liban, au sein de la Force Commander Reserve (FCR). Elle occupe le poste d’analyste de la section d’environnement opérationnel (SEO) à Dayr Kifa. En France, elle est contrôleur de gestion et responsable qualité au sein de l’établissement du Service National de Lyon.

 

Aujourd’hui civile de la Défense et réserviste, le lieutenant Christine a débuté sa carrière en 1988 au 7ebataillon des chasseurs alpins (7e BCA) à Bourg-Saint-Maurice. Elle a ensuite effectué un séjour de trois ans en Guyane à Saint-Jean-du-Maroni avant de rejoindre le 21e régiment d’infanterie (21e RI) à Canjuers en 1993. Par la suite elle a occupé le poste de chancelier lors de ses différentes mutations. Après presque 18 ans de service, elle s’est reconvertie en tant que personnel civil de la Défense tout en s’engageant dans la réserve opérationnelle : « Cet engagement m’a été proposé par le chancelier du 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes en 2005, après ma mise en position de retraite. Il souhaitait un renfort chancellerie pour la gestion des réservistes du régiment. Je me suis laissée tenter par l’aventure et ne le regrette pas aujourd’hui, bien au contraire ».

 

Contrôleur de gestion et responsable qualité au sein de l’établissement du Service National de Lyon, elle est en mission au Liban depuis le mois de septembre 2013 comme analyste à la section d’environnement opérationnel (SEO). Son rôle consiste à connaître précisément l’environnement dans lequel évoluent les militaires de la Force Commander Reserve. Avant son départ, elle a été formée spécialement pour le théâtre libanais, mais la connaissance du terrain s’acquière essentiellement par le biais des informations collectées par les patrouilles de la FCR auxquelles elle participe également : « Outre le fait de dresser une cartographie des acteurs à connaître dans la zone d’opérations, je me dois également de cerner les ressentis, les perceptions, les attitudes et les comportements des différents groupes et individus. Ce travail participe à la meilleure insertion possible de la FCR dans son environnement ».

 

Formée à l’analyse au Centre Interarmées des Actions sur l’Environnement (CIAE) de Lyon, le lieutenant Christine a pu être désignée par son organisme de rattachement pour partir en mission extérieure (OPEX) au Liban parce que son employeur a accepté de la laisser partir. Pour elle cette première expérience en OPEX en tant que réserviste et analyste est « un formidable laboratoire d’apprentissage ».

Liban : dans la peau d’une analyste de la section d’environnement opérationnel
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:30
Liban : Visite officielle du CEMA

 

24/01/2014 Sources : EMA

 

Du 19 au 21 janvier 2014, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), a effectué une visite officielle au Liban au cours de laquelle il a rencontré plusieurs personnalités libanaises dont le président de la République, M. Michel Sleiman. Il s’est également rendu dans la zone d’opérations de la Forces Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) pour y rencontrer les militaires français de la Force.

 

Le 20 janvier, l’amiral Guillaud a été reçu par M. Michel Sleiman, président de la République libanaise, par M. Fayez Ghosn, ministre de la Défense et par le général Jean Kahwagi, commandant en chef de l’armée libanaise. Au cours de ces différents entretiens il a pu réaffirmer l’importance de la coopération militaire entre la France et le Liban et évoquer avec ses interlocuteurs libanais les enjeux de sécurité auxquels fait face la région.

 

Accueilli par le général Jean-Jacques Toutous, chef d’état-major de la FINUL, il s’est ensuite rendu à Naqoura où il s’est entretenu avec le Force Commander, le Major General Paolo Serra.

 

Le CEMA a achevé sa visite à Dayr Kifa où il s’est adressé aux militaires français qui arment la Force Commander Reserve (FCR) et à une délégation d’officiers insérés au sein de l’état-major de la FINUL. Il leur a indiqué que c’est auprès de soldats en opérations, au Liban pour l’occasion, qu’il a souhaité débuter sa tournée d’adieux car les opérations sont la raison d’être du ministère de la Défense. « Depuis 2006 la Liban n’a jamais connu de période paix aussi longue. La situation à laquelle vous devez faire face impose de la souplesse et du professionnalisme, ce dont les soldats français disposent à foison ». Il a terminé son allocution en témoignant de sa considération pour le travail accompli par le contingent français de la FINUL et sa fierté d’avoir commandé des armées qui s’imposent sur le terrain.

 

Placés sous les ordres du commandant de la FINUL, les éléments français de la FINUL agissent dans le cadre de la résolution 1701 de l’ONU sur l’ensemble de la zone comprise entre le fleuve Litani et la « Blue Line », au Sud Liban. Ils mènent leurs actions en coopération étroite avec les Forces Armées Libanaises (FAL).

Liban : Visite officielle du CEMA
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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 23:45
Centrafrique: Ban Ki-moon appelle à une action immédiate

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

GENEVE - Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a appelé lundi à une action immédiate en Centrafrique, lors d'une session spéciale du Conseil des droits de l'Homme à Genève organisée pour nommer un expert indépendant sur ce pays.

 

Ce poste a été attribué à l'issue de la session à l'experte ivoirienne Marie-Thérèse Keita Bocoum, qui a occupé dans le passé le poste de Rapporteur spécial de l'ONU sur le Burundi. Elle a également dirigé les sections des droits de l'Homme du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (Unowa) et de la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (Unamid).

 

Je remercie le groupe africain pour avoir pris l'initiative d'organiser la session sur la Centrafrique - une crise aux proportions épiques qui requiert une action immédiate et concertée, a souligné Ban Ki-moon, dans un message lu par le directeur de l'ONU à Genève, Michael Moeller.

 

La RCA (République centrafricaine) s'est effondrée (...), la crainte envahit le pays, a-t-il rappelé.

 

Des forces françaises et africaines interviennent en Centrafrique pour tenter de rétablir l'ordre et une mission européenne doit les rejoindre.

 

Le pays est plongé dans le chaos depuis la prise du pouvoir par les armes en mars 2013 par la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka, et des affrontements opposent régulièrement des membres des communautés musulmane et chrétienne.

 

Il y a certes un risque de génocide et ce risque va crescendo si rien n'est fait pour rétablir les attributs d'un État et aider les populations à avoir le minimum, a averti l'ambassadeur centrafricain auprès de l'ONU, Leopold Ismaël Samba.

 

Il faut donc une approche holistique, mieux un plan Marshall si l'on veut sauver ce pays et éviter que la gangrène qui le frappe ne se propage chez les voisins de la sous-région, a-t-il dit.

 

Selon la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, il y a eu des violations des droits de l'homme à grande échelle.

 

Ces violences ont provoqué des déplacements massifs de populations. Près d'un million de personnes ont fui leurs foyers en Centrafrique depuis fin mars 2013. En outre, environ 2,6 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont besoin d'aide humanitaire.

 

Pour Mme Pillay, une réponse plus robuste à cette crise est urgente pour protéger les civils, empêcher d'autres violences, mettre fin à l'impunité et promouvoir la réconciliation.

 

Elle a également souligné que le désarmement des Séléka semble avoir laissé les communautés musulmanes dans une situation de vulnérabilité.

 

Par ailleurs, elle a indiqué que des témoignages allèguent d'une implication de certains soldats de la Fomac/Misca (Force multinationale d'Afrique centrale/Mission internationale de soutien à la Centrafrique) dans le meurtre de civils chrétiens, qui devra faire l'objet d'enquêtes supplémentaires.

 

Forte d'environ 4.400 hommes, la Misca compte un important contingent de soldats tchadiens, régulièrement accusés par la population de complicités avec les ex-Séléka.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:30
Veolia va détruire des produits chimiques syriens

16.01.2014 JDD
 

L'info. Ce sera un groupe français. Veolia Environnement a été retenu par le gouvernement britannique pour détruire 150 tonnes de produits chimiques dans un incinérateur au Royaume-Uni, a annoncé jeudi le groupe français.

 

Des produits chimiques industriels. Le géant de la gestion des déchets et de l'eau précise dans un communiqué qu'il ne s'agit pas directement d'armes chimiques mais de "précurseurs B", des produits chimiques industriels. Ceux-ci ne peuvent servir à des armes neurotoxiques qu'après avoir été mélangés à d'autres produits, des "précurseurs A". Le Royaume-Uni s'était engagé le 20 décembre dernier à détruire 150 tonnes de produits ainsi qu'à dépêcher un navire pour contribuer au désarmement chimique de la Syrie.

 

Produits chimiques couramment utilisés. "Le lot de produits chimiques "précurseurs B" sera traité, dans le respect des règles de sécurité en vigueur, à l'usine d'incinération Veolia de Ellesmere Port", près de Liverpool dans le nord-ouest de l'Angleterre, écrit le groupe. "Les "précurseurs B" sont des produits chimiques couramment utilisés dans l'industrie pharmaceutique, notamment au Royaume-Uni, et sont de même nature que les matériaux industriels standards traités en toute sécurité et de manière régulière à Ellesmere Port", souligne Veolia. Malgré son objet hautement symbolique et diplomatique, le contrat ne devrait pas être d'un montant économiquement significatif, dans cette usine qui incinère 100.000 tonnes de déchets par an.

"Les produits chimiques seront traités en conformité avec les exigences rigoureuses du permis environnemental strict de l'usine", assure Veolia. Ce contrat entre dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant le désarmement chimique de la Syrie. Les armes chimiques syriennes elles-mêmes doivent être détruites à bord du MV Cape Ray, un navire américain spécialement équipé pour leur destruction. L'Italie a choisi jeudi le port de Gioia Tauro, en Calabre, pour assurer le transfert de l'arsenal chimique syrien.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 17:45
L'UE vient en renfort de la France en Centrafrique

 

17/01/2014 Alain Franco correspondant à Bruxelles - Le Point.fr

 

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE devraient donner leur feu vert lundi à l'envoi de soldats européens pour appuyer la France en Centrafrique.

 

La France n'est plus seule en Centrafrique. Lundi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE vont donner leur feu vert à un soutien européen à l'armée française. C'est ce que réclamait François Hollande, qui en avait fait une priorité lors du sommet européen de décembre dernier consacré à la défense.

La mission des soldats qui viendront soutenir l'armée française sera de sécuriser la zone de l'aéroport de Bangui, en incluant les camps alentour, qui accueillent, dans des conditions précaires, nombre de déplacés qui cherchent à s'y mettre à l'abri des violences intercommunautaires. "Les tensions sont latentes et palpables. La journée, les habitants de certains quartiers sont chez eux, mais, le soir, ils rejoignent les camps pour passer la nuit en sécurité", explique une source diplomatique. "À vingt kilomètres de Bangui, les violences continuent. Tout est en place pour un dérapage avec des conséquences dramatiques", reprend-il. À Bruxelles, le ton au "Service d'action extérieure", siège de la diplomatie européenne, est plus alarmant qu'au début de l'intervention française. "Elle a permis d'éviter le pire. Mais la sécurité est extrêmement fragile. Les États membres sont conscients de la gravité du problème", estime un diplomate de haut rang. "Tous les éléments sont réunis pour un génocide en Centrafrique", a même averti l'ONU, jeudi.

 

Contingent de 500 à 1 000 soldats

L'accord politique de lundi sera la première étape. Mercredi, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait donner mandat aux Européens pour agir. "Il nous faut une base juridique", dit-on. Puis viendra le moment de se compter. Paris espère "que six à douze pays feront des offres". "La Belgique enverra des troupes dès que nous aurons un cadre européen", affirme au Point.fr son ministre des Affaires étrangères Didier Reynders. La Pologne, la République tchèque sont aussi sur les rangs. L'Estonie a officiellement proposé l'envoi d'un peloton d'infanterie de 35 personnes avec des véhicules blindés et une unité de soutien logistique, soit 56 soldats. C'est beaucoup au regard de la taille de son armée.

Officiellement, personne ne se risque à un objectif chiffré. Mais les fourchettes évoquées varient entre 500 et 1 000 soldats, pour une durée de quatre à six mois. Ce qui permettra aux soldats français "fixés" autour de l'aéroport de se consacrer à d'autres tâches, plus urgentes. Plus de 1 600 soldats français sont déployés depuis plus d'un mois en Centrafrique. "Nous visons un début de déploiement sous trente jours. Pour l'instant autour de l'aéroport. Mais qui sait quel sera le besoin d'ici là", indique un diplomate de l'UE. Car la situation est mouvante et "elle concerne toute la région. La route qui mène au Cameroun n'est pas sécurisée, et Yaoundé nous signale une augmentation des réfugiés qui franchissent la frontière. Il faut absolument stabiliser la situation en Centrafrique, car l'insécurité a des conséquences sur tout."

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:45
U.S. to airlift Rwandan forces into Central African Republic

 

 

16 January 2014 defenceWeb (Reuters)

 

The U.S. military will soon begin flying Rwandan troops into the Central African Republic, possibly starting on Thursday, in its second such operation in support the African Union's efforts to stem bloodshed there, a U.S. official said on Wednesday.

 

The U.S. official, speaking to Reuters on condition of anonymity, said the airlift operation could last just over a month and would involve two U.S. military C-17 aircraft.

 

The airlift mission would be very similar to the one the United States carried out flying forces from Burundi into the Central African Republic late last year, the official said.

 

Rwanda's foreign minister has been quoted telling local radio that the country would send around 800 troops.

 

The U.S. aircraft would fly out of Uganda into Rwanda's capital Kigali, where they would load before proceeding onto Bangui in the Central African Republic, the official said.

 

A Muslim rebel coalition, Seleka, seized power in Central African Republic last spring, unleashing a wave of killings and looting that in turn sparked revenge attacks by the "anti-balaka" Christian militia.

 

The United Nations estimates that months of fighting in the landlocked former French colony has displaced around 1 million people, or just over a fifth of the population.

 

The national death toll is difficult to estimate. More than 1,000 people were killed in Bangui alone last month and sporadic violence has continued despite the presence of 1,600 French troops and 4,000 African Union peacekeepers.

 

France's U.N. envoy said on Wednesday that the level of hatred in Central African Republic between Muslims and Christians had been underestimated and is creating a "nearly impossible" situation for African Union and French forces to combat.

 

U.N. Secretary-General Ban Ki-moon is expected to submit a report to the Security Council next month with recommendations for a possible U.N. peacekeeping force that would take over from the African troops.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:45
Ghana to send troops to South Sudan

 

16 January 2014 by defenceWeb

 

Ghana will send 850 troops to South Sudan in order to help restore peace and stability and prevent the country from sliding into civil war, President John Dramani Mahama has announced.

 

Mahama on Tuesday said the deployment followed a request from United Nations Secretary-General Ban Ki-moon to Ghana to help in keeping the peace and assist with humanitarian efforts, reports the Ghana News Agency. The National Security Council met on Monday to ratify the troop deployment.

 

“When I received the request from the UN Secretary-General, I did not hesitate to give my provisional approval,” he said. “Ghana will deploy as quickly as possible to secure the lines for humanitarian assistance to come through.

 

Mahama said a decision had been taken to mobilise the 330 Ghanaian soldiers currently deployed as part of peacekeeping duties in Cote d’Ivoire to South Sudan but on request from the UN for a fully-fledged battalion, 520 fresh troops and equipment were being mobilised to complement the 330 troops, reports the Ghana News Agency.

 

The UN has said it is working to get 5 500 extra UN peacekeepers sent to South Sudan to protect civilians. UN peacekeeping chief Herve Ladsous said 300 000 civilians have been displaced by fighting that began in December, with 60 000 sheltering at UN compounds. Tens of thousands of civilians have meanwhile sought refuge in Kenya, Ethiopia and Uganda. The UN has had to fire warning shots to keep fighting out of its compounds.

 

Ladsous said the deadline for the extra deployment was between four and eight weeks. The time-frame is longer than Ladsous outlined on December 30 when he said it was hoped all reinforcements for the UN peacekeeping Mission in South Sudan (UNMISS) that the Council authorised to protect civilians – almost doubling the force to nearly 14 000, including utility and tactical helicopters – would be on the ground within three weeks.

 

South Sudan, which gained independence in 2011 after seceding from Sudan, erupted in fighting on December 15 when President Salva Kiir said soldiers loyal to former deputy president Riek Machar, dismissed last July, reportedly launched an attempted coup.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:45
UN Force Intervention Brigade ready for robust action

 

 

14 January 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Amid talk of M23 rebels regrouping, the United Nations has warned that its Force Intervention Brigade (FIB) in the DRC is ready to take “robust action at any time”.

 

Briefing the UN Security Council this week, UN mission in the Democratic Republic of Congo (MONUSCO) head Martin Kobler said the review of UN military deployment across eastern DRC would be finalised in the coming weeks.

 

“We will then have a more flexible force. We need it to be more agile, ready to deploy when needed and where civilians are threatened to take on the threat.

 

“With the FIB and our unmanned aerial vehicles, all armed groups are aware we have the will and the means to take robust action at any time,” he said.

 

South Africa, one of three troop contributing countries to the FIB under the command of Tanzanian Brigadier James Mwakibolwa, has actively contributed to the withdrawal of the M23 from eastern DRC. This was, among others, via Rooivalk combat support helicopters and the skills of SA National Defence Force (SANDF) snipers deployed to the FIB, the first UN peacekeeping force ever to have an offensive mandate.

 

The M23 appears to be regrouping only two months after the Tutsi-led insurgency was defeated by Congolese troops and UN peacekeepers, Kobler told Reuters.

 

“There are credible reports to emerging M23 activities in Ituri in north-eastern Congo,” he said, adding the Congolese government has been asked to speed up disarmament, demobilisation and re-integration of ex-M23 fighters who ended a 20 month revolt in November.

 

“I am also calling on the governments of Uganda and Rwanda to do everything possible to prevent M23 elements from sheltering or training troops on their territory. We should tolerate no military re-emergence of M23.”

 

U.N. experts - who monitor violations of UN sanctions on Congo - have long accused neighbouring Rwanda and Uganda of backing the M23, claims both governments have rejected.

 

In a report to the Security Council's Congo sanctions committee in December, the experts said they had credible information blacklisted M23 leaders were moving freely in Uganda and the group was still recruiting fighters in Rwanda.

 

M23 is one of dozens of rebel groups in eastern Congo. Millions of people have died from violence, disease and hunger since the 1990s as armed groups fight for control of the area's deposits of gold, diamonds, copper, cobalt and uranium.

 

Regional Peace Deal

 

Mary Robinson, UN special envoy to the Great Lakes charged with implementing a regional peace deal, told the 15-member Security Council that the DRC and neighbouring countries needed to take some confidence-building steps.

 

These included showing “none is harbouring individuals responsible for grave human rights violations, none is giving any kind of support or assistance to armed groups and none is interfering in the affairs of a neighbouring country”.

 

“There is worrying evidence these commitments are not yet being fully implemented by Rwanda and Uganda,” she said.

 

Kobler said following the defeat of M23, Congolese troops and UN peacekeepers had turned their attention to tackling the FDLR (Democratic Forces for the Liberation of Rwanda).

 

“First operations against FDLR saw some positions cleared,” he said adding only joint operations would be successful.

 

“I encourage Congolese forces to do more and intensify joint planning and execution of operations against FDLR.”

 

He also said military action could be expected soon against the Islamist Allied Democratic Forces (ADF), a group that “continues to spread terror and horror” in the Ituri region of Congo's north-eastern Orientale province.

 

He supported this by saying: “On December 13, in an ADF controlled areas, 21 bodies, including eight babies, very young children and pregnant woman, were found dead and mutilated with some beheaded. Three of the children were reportedly raped before they were murdered”.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:45
Mali - Serval : un anniversaire en catimini

 

12/01/2014 Par Pauline Jacot (à Bamako) – LePoint.fr

 

En janvier 2013, la France rentrait en guerre au Mali pour libérer le nord du pays aux mains des terroristes islamistes, un an après, l'enthousiasme des Maliens a laissé place à l'amertume.

 

"L'essentiel de la mission a été accompli." C'est François Hollande qui s'exprime, lors de ses voeux aux armées, le 9 janvier dernier. Pour le président de la République, l'opération Serval avait plusieurs buts : mettre fin au terrorisme, sécuriser Bamako et permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale. Si les deux premiers objectifs ont été atteints assez rapidement, il n'a fallu que quelques jours aux troupes françaises pour libérer les principales villes du Nord des djihadistes et pour stopper leur progression vers la capitale, le troisième est loin d'être encore une réalité. Même si le terrorisme n'est pas encore totalement éradiqué dans le pays, les groupes armés ont été déstabilisés, l'essentiel de leurs bases arrière détruites, et il semble peu probable qu'ils puissent encore agir de manière structurée même s'ils ont encore la capacité d'organiser des actions ciblées comme enlèvements et attentats.

Militairement, l'opération Serval est un succès : au plus fort des opérations, 5 500 hommes étaient mobilisés dans l'opération Serval, au Mali et dans la région, près de 600 djihadistes ont été neutralisés même si, hormis Abou Zeid et quelques autres responsables, peu de grands chefs de guerre ont été capturés par les forces françaises. La majorité des Maliens remercient encore les Français pour leur intervention, mais peu comprennent encore le sens de la présence française, et la politique de la France vis-à-vis de la région de Kidal et du MNLA, groupe touareg indépendantiste du Nord, est particulièrement mal vécue.

 

Favoriser les Touaregs indépendantistes

De nombreux mouvements de jeunes, épars, se sont constitués ces derniers temps à Bamako pour dénoncer ce qu'ils appellent une politique complaisante de la France face au MNLA. Les autorités françaises en coulisse et Serval sur le terrain sont accusés de favoriser les Touaregs du MNLA en empêchant l'armée malienne de jouer sa partition dans la région de Kidal, fief touareg où, le 2 novembre dernier, deux journalistes de RFI étaient assassinés. Les manifestations, qui n'ont réuni qu'une centaine de personnes, témoignent de cette lassitude, de cette incompréhension et amertume des Maliens, qui veulent désormais que les forces françaises les laissent gérer la situation. Il est reproché à la France de n'agir que dans ses propres intérêts, une situation instable au Nord justifiant une présence militaire française, qui permettrait de garder un pied dans la région du Sahel où Areva et ses mines d'uranium sont implantées. Et puis se rapprocher du MNLA était aussi un moyen pour la France de récupérer ses otages qui étaient aux mains d'AQMI.

Mais aujourd'hui Kidal est une zone où le MNLA ne parvient pas à s'imposer et où les groupes armés divers font leur propre loi, comme l'a tragiquement démontré l'assassinat des journalistes de RFI qui sortaient du domicile d'un chef du MNLA, Ambéry ag Rhissa. Bamako et une grande partie de l'opinion publique verraient alors d'un bon oeil que Paris se montre un peu plus convaincant dans la nécessité de désarmer des groupes armés.

 

L'ONU prend le relais

La France, par le biais des forces Serval, s'apprête alors aujourd'hui à quitter définitivement la ville de Kidal après avoir renforcé sa présence le temps des élections législatives. Ils sont encore 2 500 au Mali aujourd'hui, 900 hommes à Bamako, 1 400 à Gao, 60 à Kidal, 70 à Tessalit, une soixantaine à Tombouctou et Menaka, ils seront 1 500 au mois de février puis 1 000 au printemps. Un an après le début de l'intervention Serval, l'armée française passe donc le relais à la force de l'ONU, la Minusma, et à l'armée malienne. La France signera avec le Mali un accord de défense le 20 janvier prochain qui devrait lui permettre de garder une base à Tessalit, à la frontière algérienne, qu'elle demandait depuis un certain temps, pour se concentrer sur la "lutte antiterroriste".

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : la Bosnie-Herzégovine annonce l’envoi d’effectifs pour la MINUSMA

 

6 jan. 2014 operationspaix.net

 

Le Courrier des Balkans a rapporté aujourd’hui que la Bosnie-Herzégovine enverra sous peu des soldats au Mali dans le cadre de la MINUSMA. « Nous avons décidé de participer à la mission de paix des Nations Unies au Mali », a déclaré récemment le ministre bosnien de la Défense, Zekerijah Osmic. « Nos premiers hommes partiront début 2014, une fois la préparation nécessaire terminée. L’ordre de déploiement officiel sera donné par le ministre de la Défense, après avoir obtenu l’aval de la Présidence de Bosnie-Herzégovine ». « La participation de l’armée à ces missions de paix démontre à la communauté internationale que la Bosnie-Herzégovine est un partenaire fiable et que le pays contribue au maintien de la sécurité internationale. Notre pays à bonne réputation, notamment grâce à notre participation à ces missions », a estimé pour sa part le chef de l’Armée bosnienne, Anto Jelec, en faisant référence à la participation des soldats bosniens en Afghanistan et en RDC. (Source : le Courrier des Balkans)

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
source UE

source UE

 

7 janvier 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le conflit pourrait maintenant embraser la région, prévient l'organisation internationale

 

 

Les affrontements interconfessionnels en République centrafricaine (RCA) pourraient tourner au conflit religieux et avoir des répercussions à l’échelle régionale, a prévenu lundi le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

«Les violences meurtrières sont quotidiennes dans la capitale Bangui et le reste du pays et la population reste divisée par les appartenances religieuses», a expliqué Jeffrey Feltman au Conseil de sécurité lors d’un exposé sur la situation en Centrafrique

Des milliers de personnes ont déjà été tuées, près d’un million chassées de leurs foyers, et 2,2 millions,soit environ la moitié de la population, a besoin d’aide humanitaire.

«L’accès aux quartiers résidentiels de Bangui est contrôlé soit par des miliciens «antichrétiens», soit par des «antimusulmans».

Les localités situées en dehors de Bangui comme Bossangoa, Bouar, Bozoum et Paoua, entre autres, «sont le théâtre d’atrocités, notamment d’affrontements directs entre communautés chrétienne et musulmane », a aussi expliqué le Secrétaire général adjoint.

La Centrafrique vit dans la tourmente depuis que les rebelles de l’ex-Séléka, des musulmans pour l’essentiel, ont chassé le Président François Bozizé à quitter en mars dernier.

«En raison de sa composition à majorité musulmane, les exactions de la Séléka contre les populations chrétiennes ont rapidement été interprétées comme un conflit religieux opposant musulmans et chrétiens», a dit le Secrétaire général adjoint.

L’incapacité des autorités de transition à lutter contre les violations des droits de l’homme dont la Séléka s’est rendue coupable au cours de l’année écoulée a contribué à la mobilisation progressive des groupes d’autodéfense locaux, a estimé Jeffrey Feltman.

Le mouvement majoritairement chrétien des anti-balaka a alors pris les armes et des affrontements interconfessionnels ont éclaté à Bangui début décembre.

Mais le problème interconfessionnel ne date pas d’hier et n’a pas surgi de nulle part.

« [...] la frustration des communautés musulmanes en RCA est le fruit d’années de marginalisation par les gouvernements successifs depuis l’indépendance du pays il y a plus de 50 ans. Ainsi, alors que la communauté musulmane représente environ 20% de la population totale de la RCA, aucune fête musulmane n’est observée officiellement par le pays», a noté Jeffrey Feltman.

Pour la première fois dans son histoire, une partie de la population centrafricaine s’est sentie contrainte à l’exil en raison de son affiliation religieuse, notamment au Cameroun, au Tchad, en Côte d’ Ivoire, au Mali, au Niger, au Nigeria et au Sénégal, où ils ont été des dizaines de milliers à se rendre.

La plupart d’entre eux sont des musulmans, fait observer M. Feltman.

«Il existe un risque très réel de voir la crise se propager au-delà des frontières du pays et déstabiliser davantage la région », a conclu le Secrétaire général adjoint, promettant que «l’ONU continuerait de faire tout son possible pour éviter que la situation [...] ne se détériore davantage et que les violations des droits de l’homme n’atteignent des niveaux impensables, fournir une aide humanitaire aux plus vulnérables et assurer le retour du pays à l’ordre constitutionnel».

 

 

Pendant ce temps, sur le terrain

 

Pendant ce temps, les opérations de Sangaris se sont poursuivies, à Bangui et en province, avec l’ensemble des moyens terrestres et aéromobiles qui composent la force, afin de contribuer à ramener un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine où la situation reste volatile, dit le ministère français de la Défense dans son plus récent point de la situation.

Faisant suite au regain de violence constaté dans Bangui après le jour de Noël, les opérations se sont poursuivies jusqu’au 31 décembre 2013 dans la soirée. Impliquant environ 600 militaires, ces opérations de sécurisation visaient à réaliser des actions de contrôle de zone ciblées dans les quartiers situés à l’Est de l’aéroport de M’Poko, les plus touchés par les heurts intervenus, explique la Défense française.

Depuis le 31 décembre 2013 au soir, cette action de contrôle de zone s’est étendue à d’autres quartiers de Bangui, précise le ministère français de la Défense.

Les forces françaises et africaines se sont en outre déployées dans le 3e arrondissement de Bangui, situé au Sud de l’aéroport.

Lors de ces opérations, les éléments de la force Sangaris ont ponctuellement été la cible de tireurs isolés.

En province, les éléments français continuent de faire appliquer à Bossangoa les mesures de confiance.

La force Sangaris a par ailleurs continué à assurer la protection de l’aéroport de M’Poko, notamment en intervenant pour libérer la piste temporairement occupée par des mouvements de foule.

Aujourd’hui, 1600 soldats composent aujourd’hui la force SANGARIS.

Ils sont engagés au quotidien avec les unités de la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) composée de près de 4 500 hommes de la CEEAC (Communauté économique des États d’Afrique centrale) et qui a succédé à la FOMAC (Force d’Afrique centrale) le 19 décembre dernier. Mais, un mois après le lancement de l’opération Sangaris en Centrafrique, certains observateurs parlent déjà d’enlisement.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 20:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

07 janvier 2014 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

Un mois après le début de l’opération en Centrafrique, un ennemi inattendu plane sur le ciel de Bangui : le doute. Ce sur quoi les politiques, les experts, les militaires même, s’interrogent, ce n’est pas le bienfondé humanitaire de cette intervention. L’arrivée des troupes françaises a permis de mesurer l’ampleur de la crise. De documenter le chaos. De confirmer la dérive communautaire, ethnique et religieuse prise par le conflit.

 

Non, si doute il y a, c’est bien sur le risque d’enlisement. Il a été, très vite, perceptible. Dès les premières heures, lorsque les soldats français ont trouvé un véritable chaos dans les rues de Bangui. Et compris que leur mission première, désarmer les milices, cédait la place à un rôle encore plus inconfortable : l’interposition. Très vite, le contrôle de l’aéroport et de la capitale ont absorbé l’essentiel de l’effort. Très vite, hormis un modeste contingent à Bossangoa, l’ambition de ramener le calme sur ce vaste territoire a été discrètement remisée.

 

Ce n’est donc pas la légitimité morale qui pose question. Près d’un million de personnes (un quart de la population selon l’Onu) est déplacée. La légitimité juridique de l’opération n’est pas davantage en cause, la France ayant obtenu un blanc-seing unanime du Conseil de sécurité. C’est la faisabilité même de la mission, telle qu’elle est engagée, qui suscite le doute.

 

Actuellement, deux mille soldats français sont sur place. Aussi aguerris soient-ils, c’est peu, pour un pays plus vaste que l’Hexagone. Le désarmement reste un objectif prioritaire pour calmer réellement le jeu, comme l’a redit il y a quelques jours le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, à Bangui. Mais comment désarmer une galaxie de groupes (tant au sein de la Séléka que de ses opposants) et une population condamnée à l’autodéfense ? Avec deux mille hommes, ce travail de maintien de l’ordre ne peut être que lent et émaillé d’incidents. Très lent. Aussi lent qu’une patrouille à pied, l’œil aux aguets, dans une rue de Bangui. Trop lents pour les villages situés loin de la capitale, toujours livrés, selon de nombreux témoignages, aux exactions et aux actes de vengeance.

 

Dès le départ, le président français a précisé que l’opération n’était pas destinée à durer et que les forces françaises seraient relayées par les troupes africaines de la Misca. Mais la présence de troupes du Tchad, partie en cause dans le chaos centrafricain, est source de troubles. En outre, si certains bataillons disposent d’une réelle expérience, les forces africaines ne semblent pas encore en mesure de mener, seules, une opération de paix aussi pleine de pièges. Les pays africains eux-mêmes sont en train de rapatrier leurs ressortissants.

 

L’internationalisation de l’opération Sangaris apparaît donc plus urgente que jamais. Par une force européenne ? Les ministres de l’UE en débattront le 20 janvier. L’Europe est déjà le premier bailleur humanitaire et financier en RCA. Il est peu probable, toutefois, que Bangui lui fasse faire le saut militaire attendu par les tenants d’une Europe de la défense.

 

C’est à l’Onu que tout va se jouer. La France fut convaincante, l’été dernier, pour alerter le monde. Elle doit l’être aujourd’hui, en admettant ses limites, pour convaincre le Conseil de Sécurité que la non-assistance au pays le plus pauvre lèse la raison d’être même de l’Organisation.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 08:30
Liban : Déploiement de la FCR en secteur ouest

 

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Du 17 au 20 décembre 2013, la Force Commander Reserve (FCR) s’est déployée dans le secteur ouest de la zone d’opérations de la Force Intérimaire des Nations Unies (FINUL), afin de renforcer son interopérabilité avec les bataillons composant ce secteur commandé par les Italiens.

 

Pendant 4 jours, plus d’une centaine de militaires et une quarantaine de véhicules de la FCR ont été déployés dans le secteur ouest de la zone d’opérations au Sud du Litani. Une section de la compagnie d’infanterie équipée de véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI),  deux pelotons de l’Escadron d’Eclairage et d’Investigation (EEI), deux équipes cynophiles et des éléments de la batterie ont effectué des patrouilles et des entrainements communs avec les soldats coréens et italiens. Dans le même temps des démonstrations dynamiques et statiques de matériels ont été organisées par chaque unité. Alors que les sapeurs italiens présentaient leur matériel spécifique de déminage sur le camp de Shama où se trouve l’état-major du secteur ouest, l’EEI a quant à lui effectué une présentation de ses véhicules et de son armement aux Coréens avant de partir avec eux en patrouille.

 

C’est le quatrième déploiement réalisé par le mandat Daman XX de la FCR en moins de trois mois dans la zone d’opérations. Ces déploiements ont pour objectif de développer et d’améliorer l’interopérabilité entre les militaires français et ceux des bataillons des secteurs. Ces déploiements favorisent également la montée en puissance des Forces Armées Libanaises (FAL) puisqu’ils sont l’occasion de mener des patrouilles conjointes avec les soldats libanais et avec les unités des secteurs.

 

La FCR est en mesure d’agir très rapidement au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’opérations de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Basée à Dayr Kifa, 100 kilomètres au sud de Beyrouth, la FCR est le principal moyen de réaction et de coercition de la Force placé directement sous les ordres du Force Commander, le général Paolo Serra.

Liban : Déploiement de la FCR en secteur ouest
Liban : Déploiement de la FCR en secteur ouestLiban : Déploiement de la FCR en secteur ouest
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:30
Liban : déploiement de la FCR dans le secteur Est

 

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Du 9 au 13 décembre 2013, une centaine de militaires français de la FCR (Force Commander Reserve) se sont déployés avec une trentaine de véhicules dans le secteur Est de la zone d’opération de la FINUL (Forces Intérimaires des Nations Unies au Liban), sur le camp Miguel Cervantes.

 

Ce déploiement avait pour objectif de renforcer l’interopérabilité avec le contingent espagnol de la FINUL déployé dans ce secteur. Durant cinq jours, les fantassins, artilleurs et sapeurs français ont partagé leur expérience et leurs savoir-faire au cours de patrouilles communes et de démonstrations.

 

Les équipes EOD (Explosive Ordnance Disposal) françaises et espagnoles ont comparé leurs méthodes et procédures en matière d’investigation, de déminage, de sécurisation des munitions et de dépollution de zone. De leur côté, les équipes cynophiles françaises ont effectué des démonstrations de fouille de véhicule.

 

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est susceptible d’appuyer les autres contingents, pour éviter toute escalade de la violence. La FCR est le principal moyen de dissuasion, de réaction et de coercition de la FINUL. Robuste, souple et réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix.

Liban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur Est
Liban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur Est
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 12:45
photo EMA

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18.12.2013 Par Frédéric Pons- V.A.

 

Centrafrique. Il fallait intervenir pour éviter un carnage. Mais François Hollande a trop attendu. Il s’est engagé sans véritable politique, sur un agenda irréaliste et des objectifs flous.

 

« La mission de la France en Centrafrique est dangereuse, disait François Hollande le 10 décembre à Bangui, en s’inclinant devant les cercueils des deux jeunes parachutistes tués, la nuit précédente, dans une embuscade. L’opération Sangaris était nécessaire pour éviter un carnage. » Écumé par des hommes en armes échappant à toute autorité, ce « pays à la dérive », selon Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, menaçait de sombrer dans un pandémonium africain rappelant le Rwanda.

 

Malgré le déploiement des premiers soldats français dès le 5 décembre, des violences ethno-religieuses, sans précédent en Centrafrique, faisaient près de 600 morts en une semaine. Des milliers de gens en quête de sécurité et de nourriture s’installaient sur l’aéroport de Bangui M’Poko, poumon de l’opération française. Aguerris mais sollicités par de multiples tâches — patrouilles, désarmement, soins aux blessés, fouilles de maisons —, nos soldats étaient trop peu nombreux —, d’abord 1 200 puis 1 600, bientôt davantage — pour à la fois garder l’aéroport, un site stratégique, et « rétablir une sécurité minimale » dans le pays.

 

Jean-Yves Le Drian dit que cette mission, « beaucoup moins onéreuse » que celle au Mali, est « beaucoup plus difficile (…) parce que l’identification de l’adversaire n’est pas si simple ». L’expérience et la supériorité des armes peuvent suffire pour la première phase : rétablir la sécurité dans les principales villes. Le succès repose sur le métier des parachutistes et de leurs chefs, ces qualités que leur envient tant d’armées étrangères : esprit d’initiative et intelligence de situation, sang-froid et discipline de feu, culture locale et empathie pour les populations.

 

Il en va autrement pour la phase suivante, annoncée le 13 décembre aux soldats français par Le Drian : « Votre action, je le précise, ne se limitera pas à Bangui, car l’enjeu c’est bien de rétablir la stabilité de l’ensemble du pays. » Il faudra plus de troupes pour sécuriser cet État immense (622 984 kilomètres carrés) où tout est délabré. Le délai de six mois fixé par François Hollande est irréaliste, même avec l’aide des pays africains, si peu mobilisés par le sort de la Centrafrique, pays clé à la charnière de la savane et de la forêt. Ce temps qui file n’arrange pas l’Élysée. Le dernier sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France montre que le soutien des Français à cette opération est passé de 51 à 44 % en une semaine. Cette chute de popularité n’était intervenue qu’au bout d’un mois et demi dans le cas de l’opération au Mali.

 

Pour les Français, les hostiles sont partout : « Chouf  [Regardez] à 360 degrés », disent les cadres à leurs hommes en patrouille. Les moins redoutables sont les sudistes chrétiens. Assoiffés de vengeance contre les musulmans, équipés de pétoires, de machettes ou de bâtons, ils pillent les magasins de leurs ennemis, lynchant au passage ceux qui n’ont pas eu le temps de fuir. Des mosquées ont été incendiées.

 

Les combattants Séléka (“alliance” en sangho, la langue officielle de la Centrafrique), qui ont pris le pouvoir en mars dernier sont plus dangereux. Musulmans venus du Nord, mais surtout du Tchad et du Soudan, dont le rôle est trouble, parfois islamistes et pour certains sous influence djihadiste, ils ont voulu mettre en coupe réglée ce pays chrétien à 80 %. La population sudiste et Bangui leur sont hostiles. Nerveux, inquiets, les Sélékas voulaient garder leurs armes, « pour se protéger », alors que les Français devaient les désarmer. « Il faut nous adapter à une situation volatile et piégeuse », reconnaît un familier du dossier.

 

La ligne n’est pas claire alors que les Africains, hostiles ou amis, ont besoin de clarté. L’option “impartiale” choisie par Paris accroît l’incertitude de la population, aggrave les risques et peut dégrader la situation. Certains “justiciers” sudistes comprennent mal cette posture et commencent à en vouloir aux Français qu’ils avaient accueillis en libérateurs, croyant se débarrasser sans délai des combattants de la Séléka.

 

Les Français se retrouvent dans une position inconfortable. Des officiers rappellent le « mauvais scénario » de la Côte d’Ivoire des années 2002-2004, quand Paris n’avait pas voulu trancher entre le pouvoir central et les rebelles. À Bangui, les Français ont choisi de traiter avec les nordistes de la Séléka, « pour apaiser la tension ». Leurs chefs s’attendaient à être ou ar rêtés ou chassés, comme Paris l’avait laissé entendre. Mais le coup de poing prévu s’est transformé en main tendue — au moins pour un temps.

 

Michel Djotodia, le président putschiste, a même pu saluer François Hollande, le 10 décembre. Son départ se négocie mais ses combattants ne quitteront pas Bangui sans butin ni garanties de sécurité. D’autant qu’ils savent que le retour à la démocratie réclamé par la France redonnera, ipso facto, le pouvoir aux sudistes chrétiens, loi du nombre oblige.

 

Ces combattants vont se replier dans le nord-est du pays, dans la région dite “des trois frontières” (Centrafrique, Soudan, Tchad), d’où ils étaient partis. Non contrôlée, cette “zone grise” risque très vite d’attirer des islamistes et djihadistes africains et d’être transformée en base d’assaut, comme le fut l’adrar des Ifoghas au Mali. Les Sélékas y attendront le retrait français. « Dans six mois », a imprudemment promis François Hollande. Si l’armée française ne va pas désarmer et pacifier cette région, ils relanceront leurs raids vers le Sud et l’Ouest, comme le firent leurs ancêtres, pendant des siècles, qui razziaient des esclaves dans les forêts de l’Oubangui. Jusqu’au coup d’arrêt mis par la colonisation.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Soudan du Sud: pas de contingent supplémentaire de l'ONU (Ban Ki-moon)

 

NEW YORK (Nations unies), 18 décembre - RIA Novosti

 

L'ONU n'envisage pas d'envoyer des troupes supplémentaires dans la capitale sud-soudanaise Djouba en proie à des affrontements entre des groupes armés, a annoncé mercredi aux journalistes le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

 

"Nous y avons déployé la MINUSS [Mission de l'ONU au Soudan du Sud]. Cette question n'est donc pas à l'ordre du jour", a indiqué le secrétaire général.

 

"Nous utilisons toute notre influence politique possible", a-t-il ajouté, soulignant que lui-même et son envoyée spéciale pour le Soudan du Sud Hilde Johnson avaient "consacré à cette question plusieurs jours et nuits".

 

Dans la nuit de dimanche à lundi, des affrontements armés ont éclaté à Djouba, opposant différentes unités des forces armées sud-soudanaise. Le président du pays Salva Kiir a évoqué une tentative de coup d'Etat.

 

Selon des informations non confirmées, les hostilités auraient fait jusqu'à 500 morts. D'après une source au sein des forces armées sud-soudanaises, le conflit entre différentes unités faisant partie de la garde présidentielle résulte des divergences ethniques entre les Nuer et les Dinka, deux principales communautés tribales du pays.

 

A l'heure actuelle, les effectifs de la MINUSS comptent plus de 6.870 personnes. Il s'agit de soldats népalais, cambodgiens et indiens, ainsi que d'ingénieurs militaires japonais et sud-coréens.

 

Des combats meurtriers éclatent régulièrement entre diverses tribus peuplant le Soudan du Sud qui a accédé en 2011 à l'indépendance vis-à-vis de Khartoum.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 20:30
photo ONU

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NEW YORK (Nations unies), 18 décembre - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé mercredi de six mois la présence de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement entre Israël et la Syrie (FNUOD) sur le plateau du Golan.

 

La résolution ad hoc soumise conjointement par la Russie et les Etats-Unis a été adoptée à l'unanimité.

 

Les effectifs de la FNUOD comptent 1.250 personnes. Déployé en 1974, ce contingent veille au cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.

 

La partie du Golan contrôlée par la Syrie est depuis longtemps le théâtre d'affrontements entre les troupes fidèles au président Bachar el-Assad et les groupes armées de l'opposition. Les belligérants utilisent du matériel blindé et l'artillerie.

 

Les casques bleus sont déployés dans la "zone tampon" créée au lendemain de la guerre arabo-israélienne de 1973 pour séparer physiquement les troupes syriennes et israéliennes. La zone tampon constitue de facto une partie du territoire syrien occupée et annexée par l'Etat hébreu.

 

L'appartenance du plateau du Golan est au cœur du conflit entre Israël et la Syrie.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 18:45
African Union approves big increase in Central African Republic force

 

17 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The African Union has authorized increasing an African force being deployed to Central African Republic to 6,000 troops from 2,500, a senior AU official told Reuters on Friday.

 

The United States began airlifting Burundian troops to Central African Republic this week as part of efforts to help African and French forces prevent a descent into civil war.

 

The Burundians are due to join an African peacekeeping force that has struggled to contain violence in the country that has killed more than 500 people in the past week.

 

Former colonial power France has also boosted its troop contingent, two of whom were killed this week.

 

"The decision by the Peace and Security Council (PSC) is to authorize us to increase the force. We can go up to 6,000, depending on the needs," El Ghassim Wane, Director of the African Union's Peace and Security Department, said.

 

"Within three months the PSC will meet again to review the strength based on the evolution of the situation and our assessment of the situation on what needs to be done," he said.

 

Previously a Central African force, the mission is being broadened to fall under African Union command. The decision to increase the force numbers followed meetings between African leaders in France last week.

 

The existing force deployed by the Economic Community of Central African States will become an African Union mission to be known as MISCA. Wane said the formal transfer of authority takes place on December 19.

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