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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:20
Photo V. Barone  - Staten Island Advance

Photo V. Barone - Staten Island Advance

 

15 septembre 2015. Portail des Sous-Marins

 

Le bâtiment d’essais et de mesures Monge effectue actuellement une escale au Stapleton Pier, dans la région de New York (Etats-Unis). Un porte-parole des Gardes-Côtes a confirmé la présence du Monge dans le port depuis jeudi. La raison de son escale n’est pas précisée. Selon un membre d’équipage, le navire attendrait la visite de membres des Nations Unies ce mardi.

 

Référence : Staten Island Advance (Etats-Unis)

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 06:30
Armes chimiques en Syrie : l'ONU nomme une Argentine à la tête du mécanisme d'enquête

Le navire américain Cape Ray à bord duquel 581 tonnes d’un précurseur chimique du gaz sarin en provenance de la Syrie a été détruit en 2014, alors qu’il naviguait dans les eaux internationales. Photo : US Dept. of Transport

 

15 septembre 2015 – source ONU

 

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a nommé mardi Virginia Gamba, de l'Argentine, à la tête du comité indépendant de trois membres qui sera chargé de diriger le mécanisme d'enquête sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie.

 

Ce Mécanisme conjoint d'enquête des Nations Unies et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), dont la création a été décidée le 29 août dernier par le Conseil de sécurité, sera chargé d'examiner l'utilisation de produits chimiques comme armes en Syrie et d'identifier les responsables.

 

Mme Gamba est actuellement Adjointe au Haut représentant des Nations Unies pour les affaires de désarmement. « Elle assumera la responsabilité globale du Mécanisme conjoint d'enquête avec deux adjoints responsables respectivement des composantes politique et d'enquête », a précisé le porte-parole du Secrétaire général dans un communiqué de presse.

 

Mme Gamba a plus de trente ans d'expérience dans le domaine du désarmement. Elle s'est notamment distinguée dans ses efforts pour promouvoir le désarmement au niveau international et a fourni un soutien crucial à deux missions antérieures relatives aux armes chimiques en Syrie menées respectivement par le professeur Ake Sellström et Sigrid Kaag.

 

Le Secrétaire général de l'ONU a nommé Mme Gamba après les consultations habituelles et en coordination avec le Directeur général de l'OIAC.

 

« Le Secrétaire général appelle une nouvelle fois toutes les parties en Syrie à coopérer pleinement avec le Mécanisme conjoint d'enquête » et compte, à ce titre, sur l'engagement et le soutien des membres du Conseil de sécurité ainsi que de l'ensemble des membres des Nations Unies, a souligné son porte-parole.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:45
photo U.N.

photo U.N.

 

14 September 2015 by Africa Defense Forum

 

With unmanned aircraft changing the dynamics of warfare, it should come as no surprise that the technology is changing peacekeeping as well.

 

Since the end of 2013, the United Nations has used unmanned aerial vehicles, also known as UAVs and drones, to fly over the volatile eastern Democratic Republic of the Congo (DRC). The 5-meter-long Selex ES Falco drones monitor remote regions that U.N. peacekeeping troops can’t reach. The drones, equipped with cameras, heat-signature equipment and night-vision technology, can conduct surveillance in the dark and detect movement below a thick tree canopy — a new frontier in intelligence-gathering. The drones patrol the eastern border at a low altitude, monitoring rebels and militia, and also track illegal mining in the region. The DRC mission known by the acronym MONUSCO is the first time the U.N. has used drones for peacekeeping. Although the sophisticated UAVs aren’t cheap, they are becoming more affordable. The initial cost of the two-drone mission was estimated at $15 million per year, or about 1 percent of the mission’s annual budget. The mission has since added three more drones, although one of them crashed in October 2014. “They provide a very good bang for the buck,” a U.N. official told FoxNews.com. “When you are thinly spread in the region, these UAVs provide an extra set of eyes for our peacekeepers in the DRC.” Drone use in the military is here to stay. As of early 2012, at least 10 African countries had established some type of drone program.

 

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 16:30
L’Organisation de la coopération islamique plaide pour une force de paix pour stabiliser la Syrie

 

13.09.2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé dimanche l’ONU à mettre en place une force de maintien de la paix pour restaurer la stabilité en Syrie, où la guerre a entraîné la fuite de quatre millions de personnes depuis 2011.

 

À l’issue d’une réunion extraordinaire consacrée à la crise des réfugiés syriens, l’OCI qui compte 57 pays membres a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à lancer d’urgence « une opération de maintien de la paix en Syrie, comme prélude à l’instauration de la sécurité et de la stabilité dans le pays » ravagé par un conflit qui a fait plus de 240.000 morts.

Dans son communiqué, l’OCI se dit « préoccupée par l’instabilité politique continue et le chaos en Syrie, à l’origine de l’exode massif d’un nombre toujours plus grand de Syriens fuyant leur patrie en crise, en quête de statut de réfugié ».

L’OCI, qui se considère comme la voix des musulmans dans le monde, a attribué la responsabilité de la crise humanitaire « aux crimes de guerre commis par le régime en Syrie. »

Plus de quatre millions de Syriens ont fui leur pays depuis le début de la guerre. Cette vague migratoire exceptionnelle a provoqué une crise en Europe, où l’Allemagne s’apprête à accueillir cette année plus de 800.000 demandeurs d’asile. La Jordanie, le Liban et la Turquie en accueille beaucoup plus.

« La réunion a insisté sur la responsabilité collective de toutes les nations, en particulier celle des membres de l’OCI, les invitant à ouvrir leurs portes aux réfugiés syriens comme geste de compassion et de solidarité islamique », a indiqué le communiqué.

L’OCI a par ailleurs salué la « générosité des pays voisins dont la Turquie, la Jordanie, le Liban, l’Irak et l’Égypte pour avoir accueilli des réfugiés syriens en dépit de leurs ressources et capacités limitées ».

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 11:30
Syrie. En cas de raid aérien, la France invoquera la légitime défense

" Si des bombardements aériens sont ordonnés par François Hollande, ils s'effectueront « sur la base de la légitime défense " a expliqué Laurent Fabius mercredi. - photo EMA / Armée de l'Air

 

10 Septembre ouest-france.fr

 

Comme l'ont déjà fait les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, la France invoquera la légitime défense si elle décide de mener des raids aériens en Syrie.

 

Alors que des vols de reconnaissance de l'armée de l'Air française viennent de commencer au-dessus des régions tenues en Syrie par le groupe Etat islamique, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a expliqué mercredi soir devant des étudiants que si des bombardements aériens sont ordonnés par François Hollande, ils s'effectueront « sur la base de l'article 51 de la charte des Nations unies, c'est-à-dire la légitime défense ».

« Dès lors qu'il est avéré qu'à partir du territoire syrien, qui n'est pas entièrement contrôlé par le gouvernement syrien (...) des forces de Daech (acronyme de l'État islamique) menacent des intérêts français, à la fois à l'extérieur et en France, nous sommes parfaitement légitimes à nous défendre », a-t-il insisté.

 

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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 07:20
Peacekeeping: Curing The Cure That Failed

 

August 31, 2015: Strategy Page

 

The UN is rethinking its approach to peacekeeping operations. What was once a small force, which mainly monitored areas where peace had been worked out, the UN now finds itself with a lot more peacekeepers and many of them under fire. After the Cold War ended in 1991 the changes began. After 2000 the UN peacekeeper force expanded from 20,000 to over 120,000. This was complicated by the growing use of Islamic terrorism against UN personnel. That meant it had become more dangerous to be a peacekeeper. Despite the increasing Islamic terror attacks the UN's peacekeeping army suffers less than a hundred combat deaths a year. More than ten times that number are wounded, injured in accidents, or disabled by disease. The peacekeeper combat fatalities come out to 90-110 per 100,000 troops per year. In Afghanistan foreign troops lost about 350-450 in 2012. At the peak of the fighting (2005-7) in Iraq, the losses were 500-600 per 100,000. The rate for U.S. troops in Vietnam and World War II was about 1,500 per 100,000 troops. So the UN peacekeepers are often seeing some considerable violence but at less than a third of the rate of troops in actual contemporary wars and much less than in 20th century conflicts. Still, it’s a lot more violent than Cold War era peacekeeping.

 

But it’s not the casualties that are causing the biggest problem but the increase in deliberate attacks and, to put it bluntly, the use of terror against the peacekeepers. This has made more countries reluctant to supply peacekeepers, especially Moslem countries, whose troops are accused of being heretics (and not just “enemies of Islam”) by Islamic terrorists and their many supporters among the Moslem population under peacekeeper protection. Most of the peacekeepers have come from South Asia (Pakistan, India, Bangladesh, Nepal) and most of these are Moslem. Pakistan has been one of the most frequent contributors, sending nearly 150,000 troops to over forty UN peacekeeping operations in 23 countries over the last half century. The Pakistani troops suffered a death rate of 92 per 100,000 but it could have been worse were not the South Asian troops among the best trained and most professional in the UN force.

 

It’s not just the growing terrorism that is causing difficulty in getting more troops for peacekeeping duty. While the casualties have something to do with this, corruption and lack of success are more often discouraging countries from contributing. The corruption angle is interesting, as it pertains both to the corruption within the UN bureaucracy and the corrupt atmosphere the peacekeepers operate in and often succumb to. Then there is the criticism of how the UN manages these missions. Casualties are expected but the contributing countries feel a lot of their troop losses are the result of restrictive UN rules that limit what peacekeepers can do. This, in turn, is believed most responsible for a lack of success for the peacekeeping missions.

 

In addition India and Pakistan are not happy with the lack of volunteers from other major nations. The chief reasons for that are the same ones annoying the current peacekeepers (corruption and restrictive rules of engagement). In addition, the major military powers (with the exception of China and Russia) feel they already contribute quite a lot in the form of money to pay the peacekeepers. And the contributors are also upset at the lack of results. A growing number of UN members, including many who contribute little money and no personnel for peacekeeping are coming to realize that the original goals (keeping the peace) are often not met and the peacekeepers will never turn into a military organization that will be able to impose peace. While the UN likes to condemn (bad behavior) and demand that people behave, most member states do not support trying to create a UN police force with real enforcement capabilities. None of the major world powers supports this either. So there is growing pressure to look for other ways to deal with seeming endless supply of new hotspots needing to be cooled down, much less all the older ones that are still smoldering.

 

Over the last decade the UN has spent $7-10 billion a year on 13-20 peacekeeping operations supported each year. Most of the money comes from the West but a lot of it comes from wealthy (usually because of oil) Moslem nations. To Islamic terrorists that makes the peacekeepers lackeys of the non-Moslem West and Arab “enemies of Islam”. The money pays for the peacekeepers and a smaller support staff. It's actually a pretty cheap way of keeping some conflicts under control or at least out of the headlines. The causes of the unrest may not be resolved by peacekeepers but at least the problem is contained and doesn't bother the rest of the world too much. This is an increasingly unpopular approach to peacekeeping and now even the UN bureaucracy is being forced to consider changes. Fewer UN members back the policy of sending peacekeepers to where they are not wanted (by the local government, usually a bad one that is often the cause of the trouble in the first place) and use some UN approved violence to go after the people responsible for the local mess and end the seemingly endless violence in some areas. This sort of thing seems fine in theory but does not always work in practice.

 

Meanwhile most of the money is going to a few large peacekeeping operations. Three of the largest get over half the cash and for over a decade this has been Congo, Darfur (western Sudan), and southern Sudan. Africa has the largest number of "failed states" on the planet and, as such, is most in need of outside security assistance. The Middle East is also a source of much unrest. But there the problem isn't a lack of government, just bad government. Most Middle Eastern nations are run by tyrants, who have created police states that at least keep anarchy at bay and peacekeepers out.

 

Religion has become a touchy subject. While Islamic radicalism is more of a problem to fellow Moslems than it is to infidels (non-Moslems), most Middle Eastern governments avoid blaming Islam for these problems. Since it's increasing difficult to pin the blame on "colonialism" or "crusaders," the Middle Eastern nations encourage other UN members to just stay away from the religious angle altogether. This has made it difficult to deal with peacekeeping issues in Moslem nations, since religion usually plays a part in creating the problem. To the UN, this is just another diplomatic problem to be dealt with, although not very well.

 

But overall the troops and money that keep all the peacekeeping going are in danger of fading away. Frantic diplomacy is underway by the UN to try and makes things all better, but success is not assured and every year there’s the same drama as cash shortages threaten to shut down many peacekeeping operations.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 11:30
photo FINUL

photo FINUL

 

21 août 2015 – source ONU

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi une résolution prorogeant pour un an le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), jusqu'au 31 août 2016.

 

Le Conseil a suivi ainsi les recommandations du Secrétaire général de l'ONU qui souligne que la FINUL continue de jouer un rôle crucial en assurant tant la paix et la stabilité au Sud-Liban que le plein respect de la Ligne bleue aussi bien de la part du Liban que d'Israël.

 

Dans sa résolution adoptée à l'unanimité, le Conseil demande à la FINUL et à l'armée libanaise de coopérer encore plus et que l'appui international apporté à cette armée s'intensifie, en particulier pour la lutte antiterroriste et la protection des frontières.

 

Le Conseil engage le gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait.

 

Il demande à nouveau à tous les États d'appuyer et de respecter pleinement l'instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d'une zone d'exclusion de tout le personnel armé, biens et armes autres que ceux du gouvernement libanais et de la FINUL.

 

Au 15 juillet 2015, les effectifs militaires de la FINUL s'établissaient à 10.501 soldats au total, et la composante civile à 260 membres recrutés sur le plan international et 585 sur le plan national.

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 16:30
photo EMA

photo EMA

 

24/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 18 août 2015, la Force Commander Reserve (FCR) et un contingent des Forces Armées Italiennes de la FINUL ont terminé un cycle d’une semaine d’instructions et d’entraînements en communs.

 

En tant que force de réaction rapide (QRF, quick reaction force), la FCR a pour mission d’appuyer en cas de besoin, les 39 contingents de la FINUL stationnés dans le Sud Liban. Chaque contingent utilise des matériels et des procédures singulières et les différences culturelles peuvent être importantes. Les périodes d’entraînement conjoints sont donc essentielles pour conserver un bon niveau d’interopérabilité.

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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 16:50
The First Conference of States parties to the Arms Trade Treaty, Cancun-Mexico, 24-27 August 2015

 

24/08/2015 source EEAS

 

Illicit arms flows fuel conflicts and instability, support criminal activities and result in a terrible human toll. According to the UN, 750 000 people die every year of armed violence, much of it caused by illicit arms trafficking.

 

The Arms Trade Treaty (ATT), adopted in 2013 by the UN and entered into force in December 2014, aims at further regulating international arms trade based on the principles of greater responsibility and transparency. So far, 130 UN States have signed it and 72 ratified. The ATT therefore now needs to be fully implemented and to gain universal applicability in order to be truly effective and prevent arms being diverted to the illicit market and falling into the wrong hands. In this respect, the EU has launched a substantial assistance programme supporting States that wish to receive assistance in strengthening their controls over arms transfers, in compliance with the ATT. The EU also continues to encourage States not yet party to the Treaty to accede to it.

 

The EU has actively supported the adoption and entry into force of the Treaty. All EU Member States have signed the Treaty and 26 have so far ratified it. The EU is now looking forward to the first Conference of ATT States Parties which is taking place in Cancun on 24-27 August 2015 under Mexican chairmanship. It is the opportunity to lay solid foundations for the ATT regime, by notably adopting its rules of procedure and financial rules, agreeing common reporting arrangements and establishing the ATT Secretariat. The EU and its Member States are committed to contributing to a substantive outcome for the Cancun Conference.

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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 11:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

23/07/2015 Sources : État-major des armées  

 

Le 22 juillet 2015, le général Grintchenko, nouveau chef d’état-major de la Force intérimaire des Nation-Unies au Liban (FINUL) et Senior National Representative (SNR), a rendu sa première visite au contingent français armant la Force Commander Reserve (FCR).

 

À cette occasion, le général Grintchenko a présidé la cérémonie des couleurs sur la place d’armes du camp de Dayr Kifa. Il s’est ensuite entretenu avec le chef de corps de la FCR, le colonel Hasard, avant de se rendre à une réunion menée par les différents chefs de services et une table ronde avec les sept commandants d’unité du théâtre. Une présentation du centre opérationnel, ainsi qu’une visite du camp de 9.1 se sont également succédé. Soucieux de connaître et de rencontrer tous les personnels de la FCR, le général s’est ensuite déplacé vers le camp de 6.41 où se trouve le détachement de la Batterie.

 

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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 11:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

24/07/2015 Sources EMA

 

Le 23 juillet 2015, la Force Commander Reserve (FCR), a conduit sur le camp de Naqoura l’exercice Semper Collegatum (toujours relié), visant à exploiter les différents moyens du système d’information et de communication (SIC) de la Force intérimaire des Nation-Unies au Liban (FINUL).

 

Durant cette journée, la FCR a déployé son poste de commandement (PC) tactique en mode numérisé afin de tester les matériels et évaluer la connaissance des procédures radio FINUL. L’ensemble des moyens SIC ont été mis en œuvre : système radio VHF (very high frequency), matériel satellitaire et téléphonie. Les capacités de la FINUL en matière de transmissions ont ainsi pu être évaluées entre tous les différents PC tactiques onusiens.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

24/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 23 juillet 2015, Madame Guebre Sellassie, envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahel, a rendu visite au poste de commandement Barkhane à N’Djamena, où elle s’est entretenue avec le commandant de la force, le général Palasset.

Nommée en mai 2014 par Ban Ki-moon, Madame Guebre Sellassie a pour mission de faciliter la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. À cette fin, elle coordonne l’action de l’ensemble des acteurs des Nations Unies sur les défis du Sahel (humanitaire, développement, gouvernance, sécurité) avec tous les pays de la région et les partenaires internationaux concernés.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 15:55
Carte des opérations extérieures (màj 16 Juillet 2015)

16.07.2015 sources EMA

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 16:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/07/2015 Sources EMA

 

Du 6 au 10 juillet 2015, les équipes cynophiles de la Force Commander Reserve (FCR) se sont entraînées avec deux de leurs homologues des Forces armées libanaises (FAL) sur le camp de Dayr Kifa. Issu du régiment du Mont Liban, ces deux militaires libanais cynophiles ont démontré leurs compétences en termes de détection de mines antipersonnel et antichars.

 

Marqué par la guerre civile de 1975 où l’usage des mines antipersonnel a laissé des stigmates, le Liban a développé un savoir-faire spécifique dans le domaine de la détection cynophile.  Sur ce pays d’une superficie à peine plus grande que l’Alsace (10 452 km2), 60 millions de m2 sont encore infestés par les mines, ce qui a amené le gouvernement à conduire une campagne de déminage qui devrait s’achever en 2021.

Particulièrement aiguisés, les FAL ont donc pu échanger leur savoir-faire avec les contingents français de la FCR dans les domaines relatifs à la détection des mines antipersonnel et antichars, et au dressage très strict des « chiens mines ».

 

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

15/07/2015 Sources EMA

 

Le 9 juillet 2015, le général de division pakistanais Masroor Ahmed a transmis le commandement de la force de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) au général de division Lhote lors d’une cérémonie de transfert d’autorité qui s’est tenue sur la place d’armes du quartier général de l’ONU à Abidjan.

 

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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 16:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

10/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 30 juin 2015, sur le camp de Dayr Kifa dans la zone d’opérations de la FINUL, les artificiers du service interarmées des munitions de la Force Commander Reserve (FCR), ont conduit une opération de destruction de munitions.

 

Ces munitions, qui provenaient des différentes unités élémentaires de la FCR, étaient fortement oxydées en raison des caractéristiques du climat et devenues sujettes à des dysfonctionnements. C’est dans ce cadre que les artificiers du service interarmées des munitions de la Force Commander Reserve (FCR) ont procédé à leur destruction par incinération, mesure de sécurité appliquée pour les stocks éprouvés par les déploiements, après réalisation d’un procès-verbal de réforme dédié.

 

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photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 19:45
Déclaration du Porte-Parole SEAE suite à l'attaque contre la MINUSMA au Mali

 

02/07/2015 SEAE - EEAS 150702_03_en

 

L'attaque terroriste ciblant la MINUSMA au Nord Mali aujourd'hui a emporté cinq casques bleus originaires du Burkina Faso et blessé neuf autres qui agissaient dans le cadre de leur mandat pour maintenir la stabilité et sécurité de la région.

 

L'UE exprime ses sincères condoléances aux familles des victimes et au gouvernement du Burkina Faso.

 

Cette opération de maintien de la paix, dont le mandat vient d'être renouvelé, est l'une des plus coûteuse en vies humaines. L'UE réitère son plein soutien aux efforts des casques bleus opérant courageusement dans des conditions difficiles au nom de la communauté internationale.

 

Nous rappellons également que, dans sa résolution 2227, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a confirmé que des sanctions seront prises contre tous ceux qui s'opposent à la paix au Mali et rompent le cessez le feu.

 

L'UE reste déterminée à mobiliser tous les moyens possibles pour le succès de la mise en œuvre de l'accord de paix signé par toutes les parties à Bamako le 20 juin dernier.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
The Battle Of The Somme - Attack Of The Ulster Division - By J. P. Beadle (Cranston Fine Arts)

The Battle Of The Somme - Attack Of The Ulster Division - By J. P. Beadle (Cranston Fine Arts)


01.07.2015 source SHD
 

1er juillet 1097 : bataille de Dorylée (Turquie actuelle). Les combattants de la première croisade (Godefroy de Bouillon, Tancrede de Hauteville, Bohémond de Tarente,…) après avoir pris Nicée quelques jours plus tôt, se dirigent vers Dorylée où les attend Kilidj Arslan, sultan de Roum. Ce dernier sous-estime la nouvelle croisade après sa victoire sur la croisade populaire à Civitot (1096) et ne s’attend pas à une forte résistance. Il mise sur l’embuscade qu’il tend à l’avant-garde des croisés en zone montagneuse. Dans un premier temps, Bohémond est submergé et forme le cercle en attendant les renforts qu’il a demandés par messagers dès le début de l’embuscade. Les puissantes charges de sa cavalerie franque sont sans effet sur  les archers montés turcs qui pratiquent le harcèlement. Dès l'annonce de la bataille par les messagers de Bohémond, la chevalerie des autres corps se précipite en plusieurs escadrons vers le champ de bataille (laissant en arrière l'infanterie) et oblige Arslan à se replier. Il choisit de se retrancher sur des hauteurs qu’il pense imprenables. Or, les croisés se réorganisent très rapidement et démontrent une belle coordination en attaquant sa position selon quatre axes différents au même moment. L’attaque est victorieuse et les forces turco-arabes complètement défaites.

 

1er juillet 1690 : bataille de Fleurus (Belgique). « La bataille remportée à Fleurus près de Charleroi (lieu de la bataille du même nom de 1794 et de celle de Ligny de 1815) est le chef-d’œuvre tactique du maréchal de Luxembourg et la plus nette victoire de celles remportées sur le front des Pays-Bas espagnols par celui qui fut surnommé le « Tapissier de Notre-Dame » (les emblèmes pris à l’ennemi étant suspendus dans la cathédrale de Paris lors des traditionnels Te Deum). Face à une armée alliée trop attentiste, Luxembourg, en adepte de l’offensive et de la prise de risque, décide de scinder ses 40 000 hommes et de lancer un vaste mouvement tournant pour prendre à revers la gauche adverse. Il y parvient après avoir masqué la marche de sa colonne et rompt presque complètement le dispositif ennemi. Un corps d’infanterie hollandaise formé en carré refuse de se rendre et offre une ferme résistance dont seule l’artillerie et la cavalerie françaises viennent à bout dans le sang. L’armée du prince de Waldeck a perdu de 15 à 20 000 tués, blessés et prisonniers, soit la moitié de ses effectifs ». M. Bertrand Fonck (SHD).

 

1er juillet 1911 : coup de force d'Agadir (Maroc). L'empire allemand cherchant à faire pression sur la France pour obtenir des possessions coloniales en Afrique, envoie la canonnière Panther dans la baie d'Agadir. Le différend est réglé à l'issue de tractations internationales où l'Entente cordiale (France et Grande-Bretagne) fait face à l'empire allemand. Ce dernier obtient en guise de compensations des terres d'Afrique équatoriale permettant d'agrandir le Cameroun allemand. La guerre est évitée pour un temps.

 

1er juillet 1916 : hécatombe britannique lors de la bataille de la Somme. 20 000 soldats britanniques sont tués en une seule attaque alors qu’ils avancent à découvert vers les tranchées allemandes qu’ils pensent ravagées par une semaine de bombardement.

 

Note RP Defense:

voir The Battle of the Somme

 voir La bataille de la Somme (juillet 1916)

1er juillet 1944 : Garbo trompe les Allemands au sujet des V1. « A cette date, 2415 V1 ont été lancés sur Londres. L’analyse des impacts montre que si 27% des engins atteignent Londres, les autres sont tombés au sud-est de l’agglomération avec des effets limités. Les Allemands tirent donc trop court et à droite. Dès le début de la campagne, les agents doubles, en particulier Garbo et sa vingtaine d’agents fictifs, sont mis à contribution. Les responsables civils et militaires des plans de déception décident d’indiquer obligeamment à l’Abwehr, en se fondant sur l’heure d’impact de nombreux V1 tombés au sud-est de Londres, que ceux-ci ont atteint le centre de la cité. Les Allemands sont donc encouragés à maintenir tel quel leurs réglages. Les Britanniques contrôlent l’efficacité de la ruse en décryptant le trafic de l’Abwehr et celui du régiment lançant les engins. Bien que certains V1 soient équipés de radio-balise permettant de suivre leur trajectoire, les Allemands donnent la priorité aux informations de Garbo en cas ce contradiction, tant la fiabilité de Garbo, Brutus et Tricycle, est grande à leurs yeux. Cette ruse sera reconduite dans le cas des V2.

Source : British Intelligence in the second World War, volume 5 ». Guy Malbosc

 

1er juillet 1945 : création de l’ESMIA à Coetquidan. L’école spéciale militaire interarmes est créée à Coetquidan pour héberger l’ESM (bâtiments de St Cyr l’école détruits en 1944) et accueillir les différentes écoles de cadres créées durant la guerre.

 

Note RP Defense: voir L'ECOLE MILITAIRE INTERARMES ET L'ECOLE SPECIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR A COETQUIDAN DE 1945 A NOS JOURS

 

1er juillet 1968 : Signature du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). « Il engage les cinq États dotés de l’arme nucléaire (EDAN) — États-Unis, URSS, Royaume-Uni, Chine et France — à ne pas diffuser les technologies nucléaires militaires à d’autres États. La France ratifie le traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP) en 1992 ». (DGRIS/PROLIF)

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:54
Bois de Belleau, Aisne - Photo Emmanuel Mas (ECPAD)

Bois de Belleau, Aisne - Photo Emmanuel Mas (ECPAD)


26.06.2015 source SHD

 

26 juin 1683 : bombardement d’Alger. Louis XIV ordonne à l’amiral Duquesne de bombarder le port d’Alger (à 2 reprises) afin de délivrer un message clair au Dey Hassan qui soutient la piraterie maritime en Méditerranée. Les puissances européennes, en conflit sur le continent, n’ont pas beaucoup de moyens à consacrer au contrôle de la Méditerranée si bien que les actes de piraterie finissent par coûter cher en hommes, navires et marchandises. Les Anglais bombardent Tripoli en 1675 incitant les pirates et corsaires à privilégier les cibles françaises. En 1682, un navire français de la royale est capturé et son équipage vendu comme esclave. Le bombardement du port par Duquesne et ses galiotes à bombes (mortiers) permet de libérer des esclaves et d’entamer des pourparlers qui provoquent malheureusement une révolution de palais, laquelle ordonne… la reprise de la piraterie et l’exécution du consul français à Alger, le père Jean Le Vacher. Celui-ci est attaché devant la bouche du canon Baba-Merzoug qui le pulvérise. 16 autres français sont ainsi exécutés. Le canon Baba-Merzoug ou la Consulaire est exposé depuis 1833 à l’arsenal de Brest.

 

26 juin 1745 : prise de Cap Breton (actuel Canada). L’ile royale ou du Cap Breton est française depuis sa prise de possession par Jacques Cartier en 1534. Située à l’embouchure du Saint Laurent, dans des eaux poissonneuses et près de la Nouvelle Angleterre, l’ile a une position stratégique qu’envient les Anglais. Après un siège de 6 semaines, Louisbourg, principal port de l’ile, se rend aux Anglais.

Note RP Defense : voir La colonie française de l'Île-Royale (Louisbourg)

 

26 juin 1794 : bataille de Fleurus (Belgique actuelle). Les Français battent les coalisés. Le 8 messidor an II, sur ce même champ de bataille de Fleurus, près de Charleroi, où, le duc de Luxembourg a écrasé les Hollandais le 1er juillet 1690, l'armée de Sambre et Meuse commandée par Jourdan résiste aux assauts des coalisés (Autriche, Angleterre, Hanovre) commandés par le prince de Saxe-Cobourg. La bataille a lieu toute la journée sous un soleil brûlant, et, par endroits, au milieu de véritables incendies, les moissons ayant pris feu. Après plusieurs assauts frontaux infructueux, les coalisés laissent à Jourdan le champ de bataille, qui a bénéficié des informations transmises grâce aux observations du capitaine Coutelle, embarqué à bord d'un ballon captif. L'armée française, à bout de forces et de munitions n'engage pas la poursuite. Le lendemain, les coalisés abandonnent la Belgique et battent en retraite. Les Autrichiens perdent définitivement le contrôle de cette région. Le corps expéditionnaire anglais est rembarqué.

 

26 juin 1889 : création du poste de Bangui (actuelle Rep. Centrafricaine). Avec 22 tirailleurs, Albert Dolisie, lieutenant-gouverneur du Congo fonde un poste qui va devenir la capitale de la Centrafrique.

 

26 juin 1918 : fin des combats du bois Belleau (Aisne). La 4ème brigade de Marines (2ème US infantry division) a pris le bois de Belleau après presque un mois de combats très meurtriers. C’est le combat fondateur du corps des US Marines, toujours célébré aujourd’hui.

Note RP Defense :voir  LE MUSEE DE LA MEMOIRE DE BELLEAU 1914 - 1918

 

26 juin 1918 : les premiers obus du Parizer Geschutz tombent sur Paris. Moins connu que la grosse Bertha, le canon projetait tout de même des obus de 210 mm avec une vitesse initiale de 1600 m/s… à 100 km. Les contraintes sur cette arme étaient telles qu’il fallait à la pièce un tube neuf tous les 50 coups. C’est la propagande allemande sur la grosse Bertha qui conduit la presse française de l’époque à attribuer les bombardements parisiens à la désormais célèbre Grosse Bertha. Cette dernière a contribué par sa puissance (150 ou 80 tonnes selon le modèle, tirant des obus de 1160kg et d’un calibre de 420 mm) à la reddition des places de Namur, Lièges, Bruxelles et Manonviller.

 

26 juin 1945 : signature de la charte des Nations Unies (Etats-Unis - San Francisco)

 

26 juin 1948 : début du pont aérien (Berlin).

Les Soviétiques interdisent la libre circulation des biens et des marchandises entre les zones d'occupation alliées et Berlin pour sanctionner leur refus de se plier au régime d'occupation que Staline impose progressivement en Europe de l'Est. Les Etats-Unis déclenchent alors un gigantesque pont aérien qui va durer près d'un an et permettre à la partie Ouest de Berlin de survivre. Plus de 275 000 vols acheminent environ 2,5 millions de tonnes de marchandises  pendant le blocus de Berlin et évitent ainsi que les alliés de la veille ne s'affrontent directement. 15 ans plus tard, jour pour jour, le président Kennedy en visite commémorative à Berlin lance son fameux « Ich bin ein Berliner ».

 

Note RP Defense :

voir Le pont aérien (26 juin 1948 au 30 septembre 1949)

voir Le pont aérien de Berlin 1948/1949

 

26 juin 1977 : proclamation d’indépendance de Djibouti.

 

26 juin 1980 : VGE annonce le développement de la bombe N. Lors d’une conférence de presse le président Valéry Giscard d’Estaing rappelle qu’il a lancé en 1976 l’étude de faisabilité de la bombe à neutrons et qu’il engage maintenant le processus de développement après la réussite des essais. La bombe N entrait dans la panoplie des armes tactiques puis préstratégiques. L’annonce de VGE coïncide avec la décision de créer un lanceur stratégique mobile (système Hadès) qui viendrait remplacer le système Pluton.

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 07:55
Op. Turquoise - photo ECPAD

Op. Turquoise - photo ECPAD


22.06.2015 par SHD
 

22 juin 1476 : bataille de Morat (Suisse). Lors des guerres de Bourgogne (1474-1477), le destin tragique du dernier Grand-Duc d'Occident peut être résumé dans cette formule laconique, connue par cœur de tous les écoliers suisses : "Charles le Téméraire perdit à Grandson le bien (sa fortune matérielle), à Morat le courage (à la suite de la destruction de son armée), à Nancy la vie (il fut tué au combat)". Dans l'histoire militaire suisse, la bataille décisive de Morat reste la bataille la plus célèbre. L'armée bourguignonne est taillée en pièces par ce "peuple de bouviers" que le duc de Bourgogne ne cesse de sous-estimer. Pourtant, celui-ci est loin d'être un chef incapable. A certains égards, son armée préfigure les armées de l'époque moderne. A Morat toutefois, le fantassin suisse, rustique, l'emporte sur le chevalier bourguignon, l'archer anglais ou le "piéton" lombard. Selon une formule consacrée, la bataille s'est jouée en une heure, au-dessus de Morat, dans le secteur de la "Haie verte". Cette heure a été suivie de cinq heures d'épouvante : Pas de prisonniers, tel est le mot d'ordre que les Suisses vont appliquer sans état d'âme. La bataille a été marquée par le renseignement et les erreurs d'appréciation commises de part et d'autre. A ce jeu-là, les Suisses tirent le meilleur parti possible du fait qu'ils tiennent la ville de Morat, que celle-ci résiste à l'assaut du 18 juin et que le Téméraire se fait surprendre par l’arrivée de l’armée de secours suisse qu’il guettait pourtant. Les Suisses n'ont pas seulement combattu pour l'argent du roi Louis XI, mais ils ont aussi défendu leurs intérêts et préservé leur autonomie. L’ouvrage référence sur la bataille est celui de Pierre Streit.

« Le mot d’ordre donné avant la bataille [ pas de prisonniers], et la rigueur avec laquelle il a été appliqué, ne sont en effet pas liés à une brutalité particulière qui aurait été propre aux combattants Suisses de cette période mais trouvent leur origine dans les évènements qui se sont déroulés quelques mois plus tôt. Le 28 février 1476, le duc de Bourgogne a pris aux Suisses  le château de Grandson. Aux dires des chroniques contemporaines de l’évènement, les 400 défenseurs auraient alors eu l’assurance d’avoir la vie sauve ; mais après la reddition de la place, le duc Charles les fit tous pendre ou noyer dans le lac de Neuchâtel. C’est donc en représailles à cet acte contraire aux coutumes de la guerre médiévale que les Suisses décidèrent de ne plus faire de quartiers aux Bourguignons ». Christophe Chevassus (EMZD Lyon).

 

22 juin 1940 : 2e armistice de Rethondes (forêt de Compiègne).Hitler impose la signature de l'armistice à l'endroit même où Foch, 22 ans plus tôt, avait imposé ses conditions à l'Allemagne. Hitler fait ensuite démanteler le site.

Note RP Defense : L'historien Henri Amouroux raconte les coulisses de cet événement dans Le Figaro du 22 juin 1992.

 

22 juin 1941 : opération Barbarossa. Hitler déclenche l'invasion de l'URSS, malgré le pacte de non-agression. Staline a négligé tous les signes précurseurs de l'invasion. Il fera exécuter le général Pavlov et tout son état-major pour incompétence le 30 juin, l'armée rouge étant bousculée de toutes parts. L'attaque précipite les communistes français dans la résistance.

 

22 juin 1994 : l’ONU autorise l’opération turquoise . Par la résolution 929, le Conseil de sécurité des Nations Unies décide d’intervenir temporairement au Rwanda, avec une force armée multinationale commandée par le général Jean-Claude Lafourcade. La durée de la mission (qui débute le lendemain) est de 2 mois afin de donner le temps à la Mission des Nations Unies pour l’Assistance au Rwanda - MINUAR (octobre 1993 à mars 1996) de renforcer ses effectifs. Les controverses nées du conflit rwandais ont obligé certains officiers français à publier des livres témoignage sur leurs actions. C’est le cas du général Lafourcade, Opération turquoise – Rwanda – 1994 et du général Tauzin, Je demande justice pour la France et ses soldats.

Note RP Defense : lire Les larmes de l'honneur : 60 jours dans la tourmente du Rwanda

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 06:45
L’Aravis peint aux couleurs de l’ONU tel qu’il a été présenté au Gabon (Crédits photo : Nexter)

L’Aravis peint aux couleurs de l’ONU tel qu’il a été présenté au Gabon (Crédits photo : Nexter)

 

16 juin, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Alors que l’attention est portée sur le salon du Bourget, une petite présentation a eu lieu aujourd’hui de l’autre côté de Paris. En effet, Nexter Systems a révélé son premier Aravis au ministre de la Défense du Gabon. En octobre 2014, le Gabon s’était porté acquéreur de douze de ces véhicules blindés afin d’équiper son bataillon déployé dans le cadre de la mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA).

 

Plus qu’un véhicule, c’est tout un système que le Gabon a décidé d’acquérir car, en plus du véhicule blindé proprement dit, il peut compter sur la tourelle téléopérée ARX 20 (là où la France a équipé les siens de tourelleaux téléopérés Kongsberg en 12,7 mm), sur le système anti-RPG PG-Guard (Slat Armor) et sur les mini-drones Nerva-LG (développés par Nexter Robotics). À partir de cette automne, les Aravis équiperont comme prévu le contingent gabonais de la MINUSCA, ce qui devrait leur offrir de nouvelles capacités en plus d’une protection accrue. Ce sera la première fois que l’Aravis est déployé dans le cadre d’une mission de maintien de la paix. Ceux achetés par la France servent dans les unités du génie, particulièrement dans le cadre des missions d’ouverture d’itinéraire.

 

Les Aravis gabonais semblent être équipés d’équipements supplémentaires par rapport à ceux livrés à la France. On peut notamment distinguer 3 lance-grenades fumigènes sur le côté gauche (probablement autant sur le côté droit) et deux projecteurs directionnels à l’avant du véhicule.

 

L’Aravis rejoint le cercle fermé des véhicules Nexter ayant servi dans le cadre de missions de maintien de la paix de l’ONU, les seuls autres membres de ce cercle étant le Leclerc, le VBCI et le CAESAR, tous ayant servi, ou servant encore, dans la FINUL au Liban.

 

L’Aravis est un véhicule 4×4 de 12,5 tonnes, aérotransportable, doté d’un très haut niveau de protection contre les mines et les engins explosifs improvisés (niveau 4 maximal du STANAG).

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 11:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mai 2015, les casques bleus ont commémorés les 70 ans de peacekeeping (gardiens de la paix). 39 contingents de la FINUL étaient présents en cette journée internationale sur la place d’arme du HQ (head quarter) de Naqoura. De nombreuses autorités locales, des Forces armées libanaises, des Forces de sécurité et des membres de la communauté internationale étaient également conviées.

 

Fiers de leur engagement au Liban dans le cadre de la mission Daman, les nombreux militaires français ont arboré le drapeau tricolore sous le soleil du Levant. La musique a retenti, les drapeaux se sont dressés au passage en revue du général Portolano, Force commander de la FINUL. Emotions garanties pour le lieutenant Anne-Laure, chef de section SIC (systèmes d’information et de communications) et porte drapeau, et pour tous les transmetteurs qui composent la garde.

 

Pour les 308 peackeepers de la FINUL qui ont donné leur vie dans l’accomplissement de leur devoir au Sud-Liban, pour toutes les femmes et les hommes qui ont servi au sein des Opérations de maintien de la paix, gardons la mémoire.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban, et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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10/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 30 mai 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont organisé et conduit dans la région de Toumodi un exercice de niveau GTIA (groupement tactique interarmes) auquel ont participé environ 200 soldats des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et une trentaine de soldats de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

 

L’objectif de cet exercice était triple : entraîner l’intégralité du GTIA des FFCI avec tous ses soutiens dans des conditions réalistes de menace régionale nécessitant un engagement des forces françaises coordonnées avec celui des forces ivoiriennes et onusiennes, améliorer l’interopérabilité avec les FRCI et l’ONUCI en intégrant des sections de ces deux forces en renfort du GTIA, et enfin entraîner la compagnie de transport des FRCI qui doit être projetée au Mali au sein de la MINUSMA au cours de l’été 2015.

 

Près de 400 militaires des FFCI ont participé à cet exercice baptisé N’Zi,du nom de la rivière traversant la zone de déploiement. Un peloton d’une vingtaine de soldats du bataillon blindé des FRCI et une section du bataillon de commandos parachutistes des FRCI ont été intégrés en renfort respectivement d’un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante blindée équipé d’ERC90 et de VBL (véhicules blindés légers) et d’un second SGTIA à dominante infanterie équipé de VAB (véhicules de l’avant blindé). Les 120 militaires de la compagnie de transport des FRCI qui doit être projetée au Mali au sein de la MINUSMA ont pu, à cette occasion, restituer des savoir-faire acquis lors du détachement d’instruction opérationnelle (DIO) organisé par les FFCI quelques semaines plus tôt à leur profit. Enfin, une section héliportée du bataillon sénégalais de l’ONUCI a été ponctuellement intégrée au GTIA pour des phases particulières de l’exercice.

 

Organisé en deux séquences de 36 heures chacune, l’exercice N’Zia permis au GTIA des FFCI de s’entraîner dans la région de Toumodi (à 250 km au Nord d’Abidjan) dans des missions de reconnaissance, de contrôle de secteur, de raid et de couverture face à un adversaire fictif, dans des conditions très réalistes. L’exercice s’est conclu par un parcours de tir de niveau SGTIA sur les champs de tir de Lomo Nord.

 

Les FFCI, créées le 1er janvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et entretiennent la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont également en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI. En tant que base opérationnelle avancée, elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

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photo EMA / Armée de Terre

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 16:20
photo EMA

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07/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 3 et 4 juin 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, était aux États-Unis où il s’est rendu à Norfolk, Washington et New York. Lors de ce déplacement, il a rencontré différentes autorités civiles et militaires américaines, mais aussi les responsables de l’OTAN, avant de se rendre au siège des Nations Unies.

 

Le 3 juin, le général de Villiers était à Washington pour participer à différentes rencontres de niveau politico-militaire. Il s’est tout d’abord rendu au Pentagone où il a retrouvé son homologue, le général Dempsey. Lors de cette rencontre, les deux CEMA ont fait le point des différents volets de la coopération militaire bilatérale, avant de conduire un briefing opérationnel qui a plus particulièrement porté sur la lutte contre le terrorisme au Sahel et au Levant. A l’issue de cette rencontre, le général de Villiers a été reçu par le sénateur Jack Reed, doyen des sénateurs américains, ainsi que par le sénateur John McCain, membre de la commission des forces armées du Sénat américain. A chaque fois, les interlocuteurs du général de Villiers ont salué l’action des forces françaises, considérée comme essentielle, en particulier dans le cadre des engagements que conduit la France au Sahel aux côtés de ses partenaires africains.

 

Le lendemain, le général de Villiers s’est rendu à Norfolk au sein du commandement allié pour la transformation de l’OTAN (Allied Command Transformation - ACT). Évoquant le rôle de « plateforme de l’interopérabilité » que devait continuer à jouer ce commandement, le CEMA est revenu sur les enjeux liés à la rénovation stratégique de l’OTAN, ainsi que sur le rôle moteur que la France entend jouer dans la mise en œuvre de ses principaux axes (interopérabilité, réaction rapide, et rationalisation budgétaire), points qu’il avait évoqués fin mai à l’occasion de la réunion du comité des chefs d’état-major de l’OTAN à Bruxelles [lien vers brève]. Le CEMA a également rencontré le général Jean-Paul Paloméros, commandant suprême allié pour la transformation de l’OTAN (SACT), auquel succédera bientôt le général Denis Mercier, actuel chef d’état-major de l’armée de l’Air.

 

Enfin, le CEMA s’est rendu au siège de l’ONU à New York, où il a été reçu en audience par le secrétaire général des Nations Unies, monsieur Ban Ki Moon. Ce dernier a remercié la France pour son engagement aux côtés de l’ONU, notamment dans la bande sahélo-saharienne où est déployée la MINSUMA, mission des Nations Unies pour la stabilisation au Mali. Lors de cette rencontre, le général de Villiers est revenu sur les enjeux des conflits actuels, et sur la nécessaire coordination entre les forces françaises, alliées et de l’ONU. Le CEMA a souligné qu’en République centrafricaine, Sangaris passait progressivement et avec succès le témoin aux forces de la MINUSCA. Les autres opérations de l’ONU auxquelles la France contribue ont également été abordées, dont celle de la force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 15:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, le Major Général Lollesgaard, Force Commander de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), est venu rencontrer le général de division Palasset, commandant la force Barkhane.

 

Il s’agissait de la première visite sur le camp Kosseï du Major Général Lollesgaard, à la tête de la MINUSMA depuis le 1er avril 2015. A cette occasion, ce dernier s’est vu présenté l’opération Barkhane avant de se rendre au centre opérations interarmées (COIA) ainsi qu’à la cellule de coordination et de liaison (CCL). Le Major Général Lollesgaard a enfin bénéficié d’une présentation des capacités du groupement tactique désert Est (GTD-E) et des moyens aériens de la force.

 

Cette visite souligne l’importance des liens unissant la force Barkhane et la MINUSMA, acteur majeur dans la résolution du conflit au Nord Mali.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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