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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:45
photo Minusma

photo Minusma

 

8 March 2015 BBC Afrique

 

A rocket attack on a United Nations base in northern Mali has killed three people and wounded at least 12 others.

 

A peacekeeper died when about 30 rockets struck the base in the desert town of Kidal, said the UN mission. Some rockets missed their target, killing two civilians. It is not clear who carried out the attack. Islamist militants are active in the area. Meanwhile an al-Qaeda-linked group said it carried out an attack in the capital which killed five people on Saturday. Al-Murabitoun, an Islamist group led by Algerian militant Mokhtar Belmokhtar, said the attack on a bar in Bamako was a "revenge operation" against the "infidel West". A gunman opened fire at La Terrasse bar, killing a French national, a Belgian security official working for the EU and three Malians.

 

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:30
stocks d'armes chimiques syriennes - source Lignes de Défense

stocks d'armes chimiques syriennes - source Lignes de Défense

 

07-03-2015 Par RFI

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté ce vendredi une résolution qui condamne l'utilisation du gaz de chlore en Syrie. La résolution a été adoptée par 14 voix pour, dont la Russie, alliée traditionnelle de Damas, et une abstention, le Venezuela. Le texte ne désigne aucun coupable.

 

Le Conseil de sécurité a opté pour une condamnation très générale de l’utilisation des armes chimiques en Syrie. Selon la résolution présentée par les Etats-Unis, les auteurs des attaques, sans qu’ils soient cités, doivent rendre des comptes.

 

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:35
Le GDI Nghĩa, à gauche de la ministre centrafricaine de la défense.

Le GDI Nghĩa, à gauche de la ministre centrafricaine de la défense.

 

5 mars 2015 Vietnam, Rue des Soldats

 

Du 02 au 04 mars 2015, le général de division Nguyễn Trọng Nghĩa, directeur adjoint du département général politique du ministère vietnamien de la défense et directeur adjoint du comité du chargé de la préparation de l’armée vietnamienne à intégrer une opération de maintien de la paix (OMP) des Nations unies, a effectué une visite à Bangui (République Centrafricaine) destinée à préparer la projection, en avril prochain, de trois officiers au sein de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). A l'image de ce qui est mené depuis l'été 2014 à Juba (Sud Soudan), deux de ces officiers devraient intégrer l’état-major de la Mission.

 

Au cours de son séjour à Bangui, le général Nghĩa a visité un bataillon gabonais et une unité médicale (rôle 2) serbe, et a été reçu par le général de corps d’armée Babacar Gaye (Sénégal), représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Centrafrique et commandant de la MINUSCA, ainsi que par la ministre centrafricaine de la défense, Mme Marie Noëlle Koyara. Durant ses entretiens avec ces personnalités, le général Nghĩa a aussi évoqué l’intention de Hanoi de déployer en Centrafrique sous Casques Bleus une unité médicale (rôle 2) et une compagnie du génie.

 

Le général Nghĩa n’a cependant pas évoqué de date pour le déploiement de ces unités, promis par Hanoi depuis plusieurs mois, et dont l’horizon de projection pourrait être la fin 2015. Après de multiples rappels de l’engagement du Viêt Nam à contribuer de manière significative à une OMP, il semble donc que le ministère de la défense ait décidé de placer son effort sur la Centrafrique, et non sur le Sud Soudan comme cela a parfois pu être évoqué. Ainsi, après des mois de préparation, notamment au sein du centre national de formation aux OMP, à Hanoi, le premier contingent de Casques Bleus vietnamiens pourrait donc rejoindre un pays francophone. L’effort très important placé jusqu’alors sur l’acquisition de compétences en langue anglaise, quoique important pour l’insertion dans une mission onusienne, pourrait donc constituer un « obstacle naturel » à l’établissement du contact avec les populations qui verront arriver ces soldats de la paix d’Extrême-Orient.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 12:45
La Libye presse l’ONU d’assouplir l’embargo sur les armes

 

5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)        

 

Le gouvernement libyen a de nouveau demandé instamment mercredi au Conseil de sécurité d’assouplir l’embargo sur les armes en Libye afin de lui permettre de mieux lutter contre les groupes jihadistes.

 

Selon l’ambassadeur libyen à l’ONU Ibrahim Dabbashi, qui intervenait devant le Conseil, le gouvernement internationalement reconnu a présenté une nouvelle demande d’exemption à cet embargo. Il s’agit, a-t-il précisé, de renforcer la capacité de l’armée de l’air libyenne de surveiller le territoire et les frontières du pays afin d’empêcher les terroristes d’atteindre les champs et les installations pétrolifères.

Il a fait valoir que le gouvernement avait renforcé les contrôles afin d’éviter tout détournement de ces armes. Les demandes d’exemption doivent passer par un Comité des sanctions qui dépend du Conseil.

Selon des documents auxquels l’AFP a eu accès, les demandes libyennes d’exemption ont été adressées le 15 décembre et le 26 février au Comité. La première concerne une commande à l’Ukraine pour six hélicoptères d’attaque et leurs munitions, 150 chars T-72 et une trentaine d’avions de chasse Sukhoi et MIGs.

La seconde porte sur du matériel de provenance tchèque et serbe (notamment des dizaines de milliers de fusils d’assaut et de mortiers et leurs munitions). Les membres du Conseil se sont donné jusqu’à lundi pour prendre une décision.

 

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 18:45
Ebola : bilan des actions de l'armée française

 

04/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Mis en place depuis trois mois dans le cadre de la lutte contre Ebola, le centre de formation des soignants (CFS) et le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée, construits par les forces armées françaises, ont dressé un premier bilan.

 

Ouvert début décembre 2014, près de 200 soignants ont été formés par sept médecins formateurs guinéens au sein du CFS, supervisés par un médecin et un infirmier du service de santé des armées françaises. Leur mission touche à sa fin puisque dans quelques semaines, l'institut Bioforce prendra le relais et étendra la formation de riposte contre les épidémies en général, dont Ebola.

 

Le CTS, opérationnel le 23 janvier 2015, a pris en charge dix-huit soignants dont six ayant contractés la maladie Ebola. Trois d'entre eux sont sortis guéris les 16 et 23 février derniers, et les trois autres sont toujours suivis par les équipes médicales militaires du CTS, sous traitement favipiravir, recommandé par l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Deux d'entre eux sortiront guéris en fin de semaine. Le premier décès du virus Ebola au CTS a été relevé le 1ermars suite à une insuffisance rénale, symptomatique du virus.

 

Par ailleurs, la diversité des partenaires de la lutte contre le virus Ebola venus visiter le CTS montre l'intérêt porté à ce concept inédit et efficace. Cette semaine, la visite de plusieurs organisations sanitaires internationales, comme le Centre de Contrôle et de Prévention des maladies (CDC), l'Institut Pasteur, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Médecin Sans Frontière (MSF) ou encore l'ambassade Japonaise en Guinée, suggère que la totalité ou du moins une partie de ce concept pourrait être réutilisée dans d'autres contextes de crise sanitaire.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d'abord consisté à s'intégrer à la coordination de la Task Force Ebola, à mettre à disposition des capacités d'évacuation sanitaire et d'hospitalisation de patients contagieux au sein de l'hôpital d’instruction des armées françaises Bégin et à viabiliser une piste sommaire en Guinée. A l'heure actuelle, le CFS est actif et le CTS pleinement opérationnel avec une expertise réelle et des résultats positifs. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de dragons participent pleinement à cette mission.

Ebola : bilan des actions de l'armée françaiseEbola : bilan des actions de l'armée française
Ebola : bilan des actions de l'armée française
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:45
General Khalifa Haftar photo Magharebia

General Khalifa Haftar photo Magharebia

 

3 mars 2015 BBC Afrique

 

Parallèlement, le Parlement a décidé de reprendre le dialogue politique sous l’égide de l'ONU.

 

Une semaine auparavant, ce parlement avait annoncé la suspension de sa participation aux négociations, suite à une rencontre avec le représentant de l'ONU en Libye, Bernardino Leon. Agé de 72 ans, Haftar s'était autoproclamé commandant en chef de l'Armée nationale libyenne (ANL), une force paramilitaire composée d'anciens officiers ayant fait défection de l'armée de Mouammar Kadhafi mais engagée dans des combats contre les islamistes dans l'est du pays. Selon le colonel Ahmed al-Mesmari, porte-parole du chef d'état-major de l'armée, Khalifa Haftar, promu lieutenant-général, devrait prêter serment ce mardi.

 

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:45
EFS : Stage logistique ONU au Bénin

 

02/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 5 février 2015, les éléments français au Sénégal (EFS) ont conduit une formation logistique à Cotonou visant à appuyer la préparation opérationnelle des soldats béninois qui seront prochainement projetés au sein des missions de maintien de la paix, notamment celles réalisées dans le cadre de l’organisation des nations unies (ONU).

 

L’objectif de cette formation était d’instruire le personnel officier et sous-officier aux particularités de la logistique opérationnelle des bataillons engagés sous mandat de l’ONU. Au total huit officiers et onze sous-officiers des armées et de la gendarmerie béninoises ont suivi les cours dispensés par l’instructeur logistique des EFS.

 

 La qualité des stagiaires, tous affectés dans des postes traitant de la logistique dans des domaines très différents, a permis d’aborder toutes les dimensions de la logistique opérationnelle « onusienne ». A l’issue de cette formation, ils pourront ainsi réemployer les savoir-faire acquis dans un esprit d’interopérabilité renforcée avec les autres contingents de l’ONU. Parmi les missions auxquelles contribuent les forces armées béninoises figurent la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), l’opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la Mission de l’organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC).

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation commune régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:45
Ensemble, réussir la paix - MINUSMA


2 mars 2015 by MINUSMA

 

We stand side-by-side with all Malians We are MINUSMA and we are together … Together to achieve peace. More information on our work: http://minusma/unmissions.org

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:45
144 Casques bleus chinois à Juba, 520 autres en route


27.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Xinhuanet a publié ce vendredi un article annonçant l'arrivée d'un premier détachement de casques bleus chinois à Juba (Soudan du Sud). Ce contingent, qui sera suivi d'un second groupe de 520 autres militaires, appartient à l'unité d'infanterie mécanisée que la Chine déploie dans le cadre de l'UNMISS.

Ces soldats avaient quitté Jinan, la capitale de la province de Shandong, le 26, visiblement ravis de leur toute prochaine escapade africaine:

 

Dans un post du 13 janvier, j'avais montré l'embarquement de leur matériel (à lire ici).

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 20:45
La MINUSMA patrouille dans la region de Mopti


26 févr. 2015 MINUSMA

 

La région de Mopti fut le point de départ de l’intervention internationale pour la libération des régions nord du Mali.
Ici, les nombreuses patrouilles de la MINUSMA participent à la sécurisation des villes et des populations. Cette population durement éprouvée par les évènements de 2012 est très sensible à présence de ces Casques bleus.
A Konan, ville où tout a commencé le 9 janvier 2013, une colonne de véhicules djihadistes lourdement armés tenta de descendre plus au sud. L’armée malienne avec le soutien de la force serval les stoppèrent leur avancé.
Désormais, dans ces localités, la MINUSMA sécurise chaque semaine la foire hebdomadaire. Une présence des hommes et des véhicules blancs des Nations Unies qui rassurent tout le monde. Les autorités administratives et politiques, la population, les jeunes et les femmes tous ont réaffirmé leur joie de voir le marché ainsi protégé

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:45
Technology boost essential for UN peacekeepers

 

24 February 2015 by defenceWeb/UN

 

Put high-tech to use for UN peacekeepingFrom the Democratic Republic of the Congo (DRC) to the Central African Republic (CAR), United Nations’ peacekeeping missions must make greater use of technological advances in order to better confront the dynamic challenges of the 21st century, according to a group of UN experts.

 

The findings of the five-member Expert Panel on Technology and Innovation, led by peace and security expert Jane Holl Lute and published in a report released earlier this month, include practical recommendations that call on the UN Departments of Peacekeeping Operations and Field Support to keep pace with innovation and take full advantage of readily available and existing technologies essential to success in the field.

 

“Every peacekeeping mission in the field ought to have at least the same level of technology Member State militaries and polices now consider operationally imperative – whether it’s command and control, communications, mobility, shelter, the provisioning of essential supplies,” Lute said.

 

“All of these things which are now standard in the operation of many organisations around the world need to be brought to peacekeeping.”

 

Scattered across vast countries and forbidding territories, UN peacekeeping missions frequently encounter challenges in executing their mandates. Over the past year, however, the UN has ramped up its use of technology in the field in order to assist its missions with monitoring efforts.

 

In the DRC, where unwieldy terrain, dense forests and vast distances can debilitate response time to an emergency, the introduction of unmanned aerial vehicles (UAVs) had an immediate impact. In one instance last year, a UAV detected a ferry accident in Lake Kivu, in the country’s east, instantly prompting the UN peacekeeping mission in the country to dispatch its speedboats and helicopters to the scene. The blue helmets quick response led to the rescue of 15 people.

 

UAVs are “a good example of one technology of which a lot of organisations around the world are making increasing use. We think this is a capability missions ought to be able to take greater advantage of.”

 

“The ability to visualise your operating area of responsibility from the air is an essential capability for every mission, really with only a few exceptions,” she added.

 

The panel’s findings were based on several field visits and interviews with Member States, partner organisations and partner organisations with similar field operations.

 

Along with the critical upgrade of field technology, UN blue helmets are also aiming to “go green” through the responsible use of limited resources, in a bid to leave mission areas in better shape than when they arrived. Among other steps, GIS data is being used to help find water sources for missions so as not to compete with the local water supply.

 

Missions are also including waste water treatment plants designed to drastically reduce the need for water and generation of disposable waste, as well as exploring alternative sources of energy such as solar panels.

 

Nonetheless, while technology moves quickly, the UN’s procurement systems may sometimes cause unexpected and unwanted delays for the introduction of critical technologies into the field.

 

“The UN needs to construct the kinds of support systems necessary to facilitate greater use of technology so we need procurement systems that can identify and acquire capabilities in not more than 18 months because longer than that technology has already changed and moved on,” Lute said.

 

In a separate note to UN correspondents the lead expert admitted that as UN peacekeeping missions continue to face down “rapidly evolving and complex environments,” the Organisation’s blue helmets would be increasingly pressured to transition to a culture that values innovation.

 

“UN peacekeeping must be ready to respond to a vast array of challenges. No advantage should be withheld from those working for peace,” she said.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:45
drone Falco de l'ONU. Crédits photo Video UN

drone Falco de l'ONU. Crédits photo Video UN

 

24.02.2015 45eNord.ca (AFP)
 

L’ONU souhaite que la plupart de ses missions de maintien de la paix dans le monde soient dotées de drones pour mieux protéger les civils mais aussi ses Casques bleus.

 

Cette recommandation s’inscrit dans un vaste programme de modernisation détaillé dans un rapport d’experts de l’ONU.

La Mission de l’ONU en République démocratique du Congo est déjà dotée de plusieurs drones de surveillance pour suivre les mouvements des groupes rebelles dans l’est du pays.

«C’est un outil technologique essentiel pour les missions de terrain et la plupart des missions devraient en bénéficier», estime Jane Hotte Lule, qui a dirigé le groupe d’experts auteurs du rapport.

Celui-ci recommande aussi la création de Missions techniques spéciales chargées de renseigner le Conseil de sécurité sur les situations de crise à l’aide d’images par satellites et d’autres outils modernes de collecte de données en temps réel.

«Le Conseil ne peut pas rester dans l’ignorance des circonstances à partir desquelles il est amené à prendre des décisions», explique Jane Hotte Lule. «La technologie est si perfectionnée qu’il est impératif de la mettre au service du Conseil».

Ces recommandations risquent de se heurter à des réticences de la part des pays qui accueilleraient ces missions et qui pourraient y voir une ingérence de l’ONU dans leurs affaires. Les membres permanents du Conseil pourraient aussi ne pas voir d’un très bon oeil d’autres pays membres moins bien équipés avoir par ce biais accès à des renseignements qu’il sont pour l’instant seuls à pouvoir se procurer.

Selon le rapport, beaucoup de missions sont très mal équipées et leurs Casques bleus manquent de moyens de communication modernes.

Le rapport ne donne pas de chiffres pour le financement du vaste programme de modernisation qu’il préconise. Selon Jane Hotte Lule, l’ONU fera appel à ses États membres.

Une des recommandations du rapport est la création d’un groupe de pays contributeurs de technologie qui fourniraient des drones et d’autres équipements de pointe.

De nombreux pays qui participent à des missions de maintien de la paix s’inquiètent pour la sécurité de leurs Casques bleus, plongés dans des situations de violence et d’anarchie comme en Centrafrique ou au Mali.

Au moins 44 Casques bleus ont ainsi été tués dans le nord du Mali depuis le déploiement dans ce pays d’une mission de l’ONU en juillet 2013.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 12:50
Maintien de la paix: comment accroître l'efficacité des casques bleus?


24.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Un groupe d'experts mandaté par l'Onu propose plus d'une centaine de recommandations pour améliorer l'efficacité des OMP (opérations de maintien de la paix) et préconise un recours accru à des capacités technologiques avancées.

 

Selon leur rapport intitulé Performance peacekeeping, les casques bleus sont mal équipés, en particulier en moyens de transmissions et de surveillance (ISR). De nombreux pays contributeurs s'inquiètent pour la sécurité de leurs Casques bleus, confrontés à des situations de violence et d'anarchie comme en Centrafrique ou au Mali. Au moins 44 Casques bleus ont ainsi été tués dans le nord du Mali depuis le déploiement dans ce pays d'une mission de l'Onu en juillet 2013.

 

Les experts suggèrent donc, entre autres (il y a 119 recommandations), une généralisation du déploiement de drones (comme en RDC et au Mali) pour mieux renseigner les casques bleus et donner au commandement des moyens décisionnaires propres.

 

L'intégralité du rapport est disponible (en anglais) ici.

 

Le panel avait été nommé en juin 2014 (voir ici) par Hervé Ladsous; il comprend: le général Jane Holl Lute (USA), le  Lieutenant General Abhijit Guha (Inde), le Major General Michael Fryer (Afrique du Sud), le Major General Ib Johannes Bager (Danemark) et Walter Dorn (Canada).

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:45
credits letemps.ch Jan 2015

credits letemps.ch Jan 2015

 

23 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

France will support a bid by the African Union to win the backing of the U.N. Security Council for its five-nation force fighting Islamist militant group Boko Haram, French Foreign Minister Laurent Fabius said on Sunday.

 

Fabius spoke on a tour of Chad, Cameroon and Niger, countries that have launched operations against the militants who have killed thousands in a six-year war for an Islamic state in northern Nigeria.

 

"France's support for the integrated African reaction force is total. France will support a request of the African Union and other concerned countries for a resolution to be voted by the Security Council," Fabius said in the capital of Niger.

 

The African Union authorized the force combining Nigeria, Chad, Cameroon, Niger and Benin last month at a summit in Ethiopia. A Security Council resolution could give it a U.N. mandate, say senior African officials.

 

The force was set up in part because of a perception that Nigeria was failing to defeat the militants, who have launched a string of cross border attacks in the Lake Chad area in recent weeks, as well as killing hundreds in Nigeria.

 

"It is indispensable that Nigeria engages fully in the struggle against Boko Haram. Clearly, the last few actions of the Nigerian government are encouraging," Fabius told a news conference.

 

Nigerian forces backed by air strikes seized the northeastern border town of Baga from Boko Haram on Saturday, the military said.

 

Baga is at Nigeria's border with Chad, Niger and Cameroon and was the headquarters of a multinational force comprising troops from all four countries. Its recapture was an important victory, one of several in the past two weeks.

 

Niger will analyse parts of a missile that fell on the border town of Abadam on Tuesday killing 37 people to determine which country is responsible, said Foreign Minister Bazoum Mohamed, adding that France would help in the task. Abadam lies on the border with Nigeria.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 11:45
source BBC

source BBC


23.02.2015 par JDD
 

L'Italie, en première ligne face au chaos libyen, cherche à mobiliser l'ONU et les Européens pour tenter de ramener un peu de stabilité dans son ancienne colonie, redoutant l'établissement d'un "califat" sur l'autre rive de la Méditerranée.

 

"Nous sommes en train d'arriver à Rome." Depuis jeudi, ce hashtag de l'organisation État islamique sur les réseaux sociaux sème la terreur en Italie. Il y a une semaine, dans la vidéo d'exécution des 21 Coptes égyptiens, les djihadistes avaient lancé : "Nous sommes au sud de Rome."

Pour le Pr Alessandro Orsini, spécialiste du terrorisme, ces messages sont une mise en garde à l'Italie qui pourrait être tentée par une intervention militaire en Libye. La vidéo a d'ailleurs été diffusée quelques heures seulement après la publication dans la presse des déclarations de la ministre de la Défense. Roberta Pinotti ­proposait d'envoyer un contingent de 5.000 hommes dans le cadre d'une force ­internationale. Le lendemain, le Premier ministre, Matteo Renzi, rétropédalait pour évoquer une solution toute politique mais demandant à l'ONU d'accélérer.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
L'ONU cherche à bloquer le financement de l'Etat islamique

 

12.02.2015 Le Monde

 

Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies cherche à asphyxier les groupes djihadistes comme l'Etat islamique (EI) ou le Front Al-Nosra. Jeudi 12 février, il a adopté à l'unanimité une résolution visant à bloquer leur financement, issu notamment de la contrebande de pétrole, du trafic d'antiquités et de rançons réclamées à la suite d'enlèvements.

 

Ce texte, présenté à l'initiative de la Russie, alliée de Damas, a été coparrainé par trente-sept pays, dont les principaux protagonistes du conflit syrien (Syrie, Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Irak, Iran et Jordanie notamment). Il demande aux Etats de geler les avoirs de ces groupes qui combattent le régime syrien, de ne pas commercer directement ou indirectement avec eux et de contrôler le trafic de camions passant notamment par la frontière turque. La résolution étend à la Syrie l'interdiction de faire commerce de biens culturels volés, qui s'appliquait déjà à l'Irak. Les contrevenants s'exposent, en principe, à des sanctions.

 

Lire notre analyse (édition abonnés) : L'or noir, arme stratégique de l'Etat islamique

 

UN MILLION DE DOLLARS PAR JOUR

Selon des experts, le groupe Etat islamique tirerait près de un million de dollars par jour de la vente de pétrole à de nombreux intermédiaires privés. Mais ces revenus ont été amenuisés sous l'effet des bombardements de la coalition internationale, qui ont détruit des raffineries, et surtout par la baisse du cours du brut.

Cette initiative accroît la pression sur les djihadistes, qui, selon des responsables américains, ont commencé à perdre du terrain en Syrie et sont menacés d'une offensive terrestre en Irak.

 

Lire : L’Etat islamique sort-il affaibli de la bataille de Kobané ?


 
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:35
Les talibans afghans de plus en plus impliqués dans des trafics

Les talibans d’Afghanistan se comportent «de plus en plus comme des parrains plutôt que comme un futur gouvernement». (Archives/45eNord.ca)

 

10 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les talibans afghans ont resserré leurs liens avec des réseaux criminels actifs dans le trafic de drogue, l’exploitation minière illégale ou les enlèvements crapuleux, indique un rapport d’un comité d’experts de l’Organisation des Nations unies (ONU) publié lundi.

 

«Ils se comportent de plus en plus comme des parrains plutôt que comme un futur gouvernement», souligne le rapport.

 

Il détaille en particulier l’implication des talibans dans les mines de lapis-lazuli de la province du Badakhchan (nord-est) où ils extorquent aux mineurs près de 1 M $US par an en les menaçant.

 

Les talibans gagnent aussi entre 240 000 et 360 000 $US par an en rançonnant les chauffeurs de camions qui transportent les pierres précieuses depuis les mines.

 

Ils empochent également les deux-tiers des revenus des mines de chrome de la province de Paktika (sud-est) et 16 M$ US par an provenant des mines de rubis de Jegdalek, à l’est de Kaboul, indique le rapport.

 

Les enlèvements contre rançon, en hausse depuis 2005, leur rapportent désormais 16 M $US par an, ajoute le document. «L’ampleur de cette coopération est une nouveauté et se fonde sur des décennies d’interaction entre les talibans et d’autres individus impliqués dans des activités criminelles, expliquent les auteurs du rapport.

 

Ils craignent que cette situation ne rende plus difficile la réconciliation en Afghanistan car les talibans ont désormais peu d’avantages économiques à faire la paix.

 

Les experts recommandent que le Conseil de sécurité de l’ONU utilise davantage le régime de sanctions qui visent les talibans pour s’attaquer à leurs liens avec le crime organisé.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:35
Photo JC McIlwaine UNMISS

Photo JC McIlwaine UNMISS

 

2015-02-10 xinhua

 

Le gouvernement japonais a décidé mardi de prolonger de six mois la participation de ses forces d'auto-défense aux opérations de maintien de la paix de l'ONU au Soudan du Sud.

 

Cette courte prolongation a été approuvée par le cabinet du Premier ministre Shinzo Abe alors que la mission actuelle devait s'achever fin février.

 

Les Forces d'auto-défense terrestres ont contribué à développer les infrastructures, ont travaillé sur des projets de construction et ont apporté une aide médicale dans le cadre des opérations de maintien de la paix de l'ONU au Soudan du Sud, en particulier près de la capitale Djouba.

 

Les Forces japonaises d'auto-défense ont une base à Djibouti, où des troupes participent à des opérations de lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden.

 

La mission des Forces japonaises d'auto-défense a débuté en 2012 lorsque le Soudan du Sud a accédé à l'indépendance après plus de 20 années de guerre civile.

 

Le ministre de la Défense japonais Gen Nakatani a déclaré aux médias japonais que les efforts des Forces d'auto-défense avaient été bien accueillis au Soudan du Sud et que le Japon prévoyait de prolonger sa participation aux opérations de maintien de la paix de l'ONU dans le pays pour contribuer à maintenir la paix et la stabilité dans la région.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:45
Sangaris appuie la MINUSCA dans une opération à Bria

 

10/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Mardi 10 février 2015, la MINUSCA, appuyée par des éléments de Sangaris, est intervenue dans la ville de Bria pour libérer plusieurs édifices publics illégalement occupés par des hommes armés du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC).

 

Tôt dans la matinée, la MINUSCA a lancé une opération afin de reprendre le contrôle des bâtiments appartenant à l’Etat illégalement occupés par des miliciens du FPRC. Se heurtant à l’hostilité des membres du groupe armé qui ont ouvert le feu, les casques bleus ont dû riposter. A la demande de l’ONU, cette opération a été appuyée par les militaires français de la force Sangaris qui ont été associés à la phase de planification.

 

La force française a engagé à Bria un sous-groupement tactique, plusieurs hélicoptères, ainsi que des moyens de coordination avec l’ONU, notamment dans le domaine du renseignement.

 

Après plusieurs heures de combat, la préfecture, la sous-préfecture, le commissariat et l’ensemble des autres édifices publics ont été libérés puis fouillés par les forces internationales. Les affrontements, qui ont fait plusieurs morts parmi les miliciens du FPRC, ont cessé en fin de matinée. L’opération est dorénavant entrée dans une phase de contrôle de zone pour stabiliser la ville et prévenir toute action de la part d’éléments armés isolés du FPRC.

 

Cette opération est a été conduite après que le FPRC a répété son refus d’évacuer pacifiquement les emprises publiques. Ce refus a été constamment manifesté malgré plusieurs mois de dialogue mené par la MINUSCA et Sangaris pour tenter de restaurer l’autorité de l’Etat centrafricain et permettre la tenue des consultations populaires décidées par le gouvernement et s’inscrivant dans le cadre du processus de réconciliation.

 

Cette opération à Bria marque la détermination des forces internationales dans la résolution de la crise.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
L’ONU veut tarir les sources de financement du groupe Etat islamique

 

7 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter la semaine prochaine une résolution visant à tarir toutes les sources de financement du groupe Etat islamique (EI), qu’elles proviennent du pétrole, du trafic d’antiquités ou de rançons, selon un diplomate.

 

La première mouture de ce texte, élaborée par la Russie, a été complétée après des discussions avec Américains et Européens avant d’être distribuée aux 15 pays membres.

 

Ceux-ci en ont discuté pour la première fois à huis clos vendredi et leur réaction a été « très positive », selon l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine. Il table sur une adoption dès mardi prochain.

 

Son homologue britannique Mark Lyall Grant a indiqué qu’aucun pays n’avait élevé d’objection formelle et que le texte devrait être adopté avant jeudi. « Cette résolution, a-t-il expliqué, n’apporte pas de changement fondamental mais elle montre une nouvelle fois que le Conseil est uni dans la lutte anti-terroriste et est prêt à prendre des mesures pour resserrer l’étau autour de l’EI ».

 

Le texte s’inspire largement d’une série de décisions déjà prises par l’ONU dans le cadre de sanctions (gel d’avoirs, embargo sur les armes notamment) imposées aux organisations et individus affiliés à al-Qaïda.

 

Le Conseil avait aussi adopté en août 2014 une résolution visant à couper les fonds aux djihadistes en menaçant de sanctionner les pays qui leur achèteraient du pétrole. La résolution devait également endiguer le flux de combattants étrangers partant rejoindre l’EI en Irak et en Syrie.

 

Ces obligations imposées aux Etats membres et reprises dans le nouveau texte « sont déjà solides et contraignantes mais l’objectif de la nouvelle résolution est de les étendre et de clarifier ce qu’elles impliquent, en particulier dans le domaine de la contrebande de produits pétroliers », explique un responsable américain impliqué dans les discussions. S’exprimant sous couvert d’anonymat, il prévoit lui aussi l’adoption du texte la semaine prochaine.

 

Il reconnait que faire appliquer dans les faits cette résolution juridiquement contraignante « sera un défi » étant donné la multitude d’intermédiaires qui font affaire avec les djihadistes. « Nous espérons que ces normes et dispositions auront un véritable impact ».

 

L’une des principales nouveautés de la résolution, souligne-t-il, est une interdiction spécifique du trafic d’œuvres d’art et d’antiquités dérobées en Syrie, dont l’EI contrôle une partie du territoire. Une telle interdiction s’applique déjà à l’Irak.

 

« Tous les Etats membres, indique le projet de résolution, devront prendre les mesures nécessaires pour prévenir le commerce de biens culturels irakiens et syriens » qui auraient été sortis illégalement d’Irak depuis août 1990 et de Syrie depuis mars 2011 (début de la crise syrienne) et pour assurer leur retour éventuel dans leur pays d’origine.

 

En ce qui concerne le pétrole, le texte rappelle que les Etats membres sont tenus de ne pas commercer directement ou indirectement avec l’EI. Le Conseil leur demande de signaler à l’ONU lorsqu’ils saisissent du pétrole brut ou raffiné venu de zones tenues par les djihadistes.

 

La résolution souligne que le trafic routier en provenance de zones tenues par l’EI permet également aux djihadistes de faire commerce d’autres richesses comme l’or, les produits agricoles ou de marchandises pillées (produits électroniques, cigarettes). Elle recommande aux Etats voisins des contrôler ce trafic, une disposition qui vise en particulier la Turquie, important point de transit pour ces livraisons pétrolières.

 

Un rapport de l’ONU publié en novembre dernier recommandait, de manière plus radicale, de bloquer les camions citernes en provenance des territoires contrôlés par l’EI. Selon ce rapport, les djihadistes gagneraient de 850.000 à 1,65 million de dollars par jour en vendant du pétrole à des intermédiaires privés.

 

Ces revenus ont toutefois nettement diminué récemment, à la suite des bombardements menés par la coalition et surtout de la baisse du prix du brut sur les marchés.

 

Dans sa résolution, le Conseil recommande par ailleurs aux Etats membres de ne pas verser de rançon en cas d’enlèvement ou de prise d’otages, comme il l’avait fait en janvier 2014.

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 08:45
U.N. Mali mission struggling in desert north with no peace to keep

 

05 February 2015 by defenceWeb (Reuters)

 

After U.N. helicopters strafed separatist rebels in northern Mali last month, residents of the region's largest town Gao took to the streets to celebrate the long-awaited burst of action by the peacekeeping mission. Just days later, a U.N. base in Gao was attacked by crowds hurling stones and petrol bombs, furious at rumours the peacekeepers had signed a secret deal with the rebels. At least three people were killed after U.N. troops opened fire, forcing U.N. Secretary General Ban Ki-moon to order an enquiry. The abrupt reversal highlights the daunting task facing the U.N. mission in a country where there is still no peace to keep, two years after French forces wrested control of Mali's desert north from separatist rebels and al Qaeda-linked militants. In part, the difficulties experienced by the U.N. mission in Mali (MINUSMA) stem from a mandate that has left it open to attack from all sides. Peacekeepers in Mali are supposed to help the state impose its authority on the north, while also acting as a broker for stalled peace talks between the warring factions - a role that requires the U.N. mission to win the trust of rebels. "MINUSMA's position (was already) delicate due to the complex mandate," said Jean-Herve Jezequel, Sahel analyst at International Crisis Group. "The events in Gao have just complicated an already very tricky task." While France's focus has shifted to regional counter-terrorism, the 10,000-strong U.N. mission that deployed in the wake of the swift French offensive in Mali inherited the trickier task of rebuilding a broken state. U.N. peacekeepers face challenges ranging from Malians' expectations that they would bring separatists to heel, a leadership vacuum within the mission itself, and the harsh reality of operating in a zone awash with rebels, Islamists and organised criminal gangs. "MINUSMA's relationship with the government and the (rebel) groups was already strained by the lack of trust," Jezequel said. "The Malian population doesn't understand the role of the mission. This is not a lack of explanation but a fundamental problem."

 

WINNING HEARTS

Having seen French firepower defeat Qaeda-linked forces advancing south two years ago, many Malians want peacekeepers take a robust approach to the remaining rebels, especially those led by Tuaregs demanding a separate homeland. Yet until Dutch Apache attack helicopters destroyed a rebel vehicle in the town of Tabankort in January, they mostly saw U.N. troops standing guard on sandy urban streets. "MINUSMA had won over our hearts when they appeared to launch the assault against the rebels," said Mountaga Toure, a Malian political analyst. "But then they wasted this enormous feeling of goodwill with a bogus agreement," he said, referring to a proposed buffer zone to separate warring factions, which was seen as favouring Tuareg separatists over pro-government militia. The idea, which peacekeepers say was a working document, has since been scrapped. However, it highlights an atmosphere of mistrust and the mission's failure to communicate effectively with Malians. Yvan Guichaoua, a Mali expert at the University of East Anglia, said the mission had not received due credit for behind-the-scenes work in talking sides down from conflict. Tiebile Drame, leader of the opposition PARENA political party, agreed. He said much was done by U.N. peacekeepers that few knew about: "They send their planes, helicopters to take soldiers and wounded out of the field to the hospitals." But Drame argues Mali's President Ibrahim Boubacar Keita was partly responsible for strained ties with the U.N. mission due to his reluctance to fully back talks with rebels. The negotiations are unpopular in the southern capital. Keita came to power promising to restore order to the north, where Tuaregs have repeatedly taken up arms. However, a failed attempt to seize their stronghold, Kidal, last year left the army as weak as ever. Keita has publicly told Malians to see peacekeepers as allies not enemies. But tension runs deep through the relationship. "Our message to him - and in fact to all parties - is to make the compromises needed to get a deal," said a senior U.N. official working on Mali. "But even after the events in Kidal last May, there are apparently some who still want to avoid this."

 

PAYING FOR ERRORS

 

Peacekeepers say they fired on separatists in Tabankort to protect civilians and U.N. troops being shot at there during clashes between pro- and anti-government militia - the latest in a string of violations of a ceasefire signed last year. ICG's Jezequel said MINUSMA should have come out sooner against violations. "The mission is paying for the errors it made but also the lack of will on the warring factions to stick to the ceasefire." The departure in October of Bert Koenders, the U.N. mission chief who left to become Dutch foreign minister, has hamstrung the operation, several diplomats said. In a bid to save talks, the government and armed groups have been convened for meetings in Algeria this week. However, U.N. diplomats must forge peace in an environment where both the government and the separatists have an interest in prolonging fighting, hoping to win more ground. Violence also suits criminal gangs battling over smuggling routes across the Sahara, and Islamists who profit from lawlessness. With U.N. patrols and bases increasingly coming under Islamist attack, the mission has already lost more than 30 dead and nearly 100 injured since mid-2013. For many, the priority is just to keep blue helmets safe. "There are clearly a lot of actors who are not on board. The extremist groups and the traffickers are profiting from this," the U.N. official said.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 21:45
Gao : les casques bleus ouvrent le feu

 

27.01.2015 par BBC Afrique

 

Au moins trois personnes ont été tuées à Gao au Mali lors d'une manifestation contre la Mission de l'Onu dans le pays.

 

Les casques bleus ont ouvert le feu sur une foule qui vociférait contre la Minusma, accusée de tenter d'affaiblir des groupes armés soutenant le gouvernement malien contre les rebelles. Selon le correspondant de la BBC à Bamako qui s'appuie sur des sources militaires, les manifestants sont des jeunes pour la plupart. Selon les explications officielles de la Minusma, l'incident est survenu quand les manifestants ont assiégé les policiers onusiens.

 

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 20:45
UN base in Mali's Gao city hit by deadly clashes

 

27 January 2015 BBC Africa

 

At least two people have been killed after UN forces tried to end a siege of their military base in the northern Malian city of Gao, government and hospital sources said.

 

Protesters attacked to show their opposition to reports of a UN plan to create a buffer zone in the region. Northern Mali has been hit by conflict between government forces, Tuareg separatists and militant Islamists. The UN has a 9,000-strong force in Mali to bolster the weak government. The protesters claimed that a buffer zone in Gao region's Tabankort district would favour Tuareg separatists. The area is presently controlled by pro-government militiamen who have clashed in recent weeks with separatist Tuareg rebels.

 

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 17:45
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 janvier 2015, la force Sangarisa transféré sa base opérationnelle avancée de Grimari à la MINUSCA.

 

C’est dorénavant le contingent congolais de la MINUSCA qui assure la responsabilité de la base opérationnelle avancée de Grimari. Une cérémonie réalisée en présence du général Bellot des Minières, commandant de la force Sangaris, du colonel Fielany, adjoint au commandant de la zone MINUSCA, et du sous-préfet de Grimari, a officialisé ce transfert et le retrait des soldats français.

 

Grimari se situe à 260 km au nord-ouest de Bangui, sur l’axe reliant la capitale à Bambari, deuxième ville du pays. La normalisation de la situation sécuritaire dans cette ville est donc une étape importante dans celle de l’ensemble du pays.

 

Après 11 mois de présence à Grimari et dans la préfecture de l’Ouaka, la force Sangaris a mis fin aux violents affrontements entre anti-Balaka et ex-Séléka dont la population était régulièrement victime. Elle a permis le rétablissement des conditions sécuritaires nécessaires au retour de l’autorité de l’Etat avec la remise en place de l’administration. Les conditions de sécurité minimales ont progressivement favorisé une reprise des activités économiques et un retour à la vie normale pour les habitants de la ville.

 

Le général Bellot des Minières, dans son adresse, à salué le travail accompli au cours de ces derniers mois par les militaires du GTIA Korrigan, dans la continuité de l’action d’apaisement initiée par les GTIA Scorpion et Magenta, pour faire de Grimari une ville de réconciliation. Le commandant de la force Sangaris a également rendu hommage à l’action du gouvernement de transition qui a toujours soutenu le maire de Grimari, les gendarmes de la ville, puis la réinstallation d’un sous-préfet au mois novembre. Tous ont, par leur investissement, contribué pour une large part à la normalisation de la situation de la ville.

 

Les militaires du contingent congolais de la MINUSCA, installés depuis le mois de décembre aux côtés des soldats de Sangaris vont poursuivre sur la voie de ce succès. Le général Bellot des Minières leur a réitéré le soutien des forces françaises dans leur mission au profit de la population centrafricaine.

 

Par leur action, les militaires de la force Sangaris ont contribué à la mise en place d’un environnement propice qui a conduit au départ de la garnison Séléka au mois de décembre, à la réconciliation entre les habitants de la ville et les Peuls en janvier, et à la renonciation des anti-Balaka aux activités de prédation.

 

Les soldats français, peuvent légitimement avoir le sentiment du devoir accompli à l’heure de cette transmission de flambeau au bataillon congolais de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 07:40
Ukraine: Ban Ki-moon préoccupé par le regain de tensions

 

NEW YORK (Nations unies), 19 janvier - RIA Novosti

 

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exprimé sa préoccupation par un regain de tensions dans le sud-est de l'Ukraine, rapporte le service de presse de l'Onu.

"Le secrétaire général de l'Onu est préoccupé par la brusque recrudescence de combats pour le contrôle de l'aéroport de Donetsk dans l'est de l'Ukraine", lit-on dans un communiqué diffusé par les Nations unies dimanche.

Le 18 janvier, les forces gouvernementales ukrainiennes ont intensifié le pilonnage de la ville de Donetsk, capitale de la "république populaire" autoproclamée. Une opération spéciale d'envergure est actuellement en cours dans l'aéroport local. La ville de Gorlovka située à 40 km de Donetsk a été également visée par des tirs d'artillerie.

Selon un bilan actualisé, au moins sept personnes ont trouvé la mort dans les attaques de dimanche et de nombreuses habitations ont été endommagées.

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