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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 19:35
Mitsubishi F-2

Mitsubishi F-2

 

4 avril Par Edouard Pflimlin, chercheur associé à l’IRIS, et Yann ROZEC, diplomé d’IRIS Sup’

 

Le Japon a adopté mardi 1er avril de nouveaux principes concernant les exportations d’armes. La situation économique difficile du Japon et l’arrivée au pouvoir du conservateur Shinzo Abe avaient créé un contexte favorable à un éventuel assouplissement des règles encadrant sévèrement les exportations depuis cinquante ans. Désormais, le Japon pourra vendre des armes, y compris à l’ONU, afin de contribuer à la sécurité de ses intérêts et participer à des coopérations internationales (1). Les restrictions sont dorénavant réduites uniquement aux pays en guerre et ou sous embargo des Nations Unies.



Edictés en 1967, trois principes régissaient les exportations japonaises : aucune vente ne peut être destinée aux pays du bloc communiste, aux pays sous embargo du Conseil de Sécurité de l’ONU et aux pays en guerre(2). En 1976, le Collateral Policy Guideline déclare que le gouvernement du Japon « ne promouvra pas les exportations d’armes, quelle que soit la destination » (3). Dans les faits, il s’agissait d’une interdiction complète des exportations. Très contraignantes, ces règles ont été peu à peu remises en question.
 

A partir de 1983, le Japon a cependant accepté de livrer de la technologie de défense aux États-Unis seulement. La coopération industrielle et les possibilités d’exportation vers les USA ont été envisagées notamment dans le cadre de l’avion de combat FSX et aussi dans le cadre du programme d’Initiative de défense stratégique (IDS plus connu sous le nom de "Guerre des étoiles") avec la coopération pour la défense antimissiles.
 

20 ans plus tard, en 2004, la suppression de ces principes a été envisagée, notamment par le directeur de l’Agence de Défense S. Ishiba, mais finalement, seule une exception générale avait été accordée au profit des Etats-Unis (4). Le point 7 de la Politique japonaise en termes de contrôle des exportations d’armes incluait les exportations de technologies dans les restrictions, si bien que les transferts de technologies ne pouvaient être destinés qu’aux seuls Etats-Unis (5). Le développement conjoint du missile antimissile SM-3 avec les Etats-Unis a marqué un premier pas en ce sens puisqu’une dérogation est négociée pour une vente export vers des pays alliés (6). En 2011, le précédent Premier ministre japonais, M. Yoshihiko Noda, s’abritant derrière le contexte de lutte contre le terrorisme, a assoupli une première fois ces règles. « La principale caractéristique de ces nouveaux standards était d’autoriser l’exportation dans les cas impliquant les opérations de maintien de la paix et les efforts de coopérations internationales ainsi que les cas de développement et de production internationaux de systèmes d’armes » (7). Cette atténuation permet la vente de dix patrouilleurs aux Philippines dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la piraterie.(8)

Ces nouvelles lignes directrices en matières d’exportations d’armes sont un pas de plus vers une normalisation du Japon, telle que souhaitée par le Premier ministre Shinzo Abe.
 

Perspectives offertes

Ce dernier est désireux d’étendre les liens de la défense japonais au-delà des États-Unis à d’autres pays asiatiques. Le Japon fournit déjà la Garde côtière des Philippines avec des navires de patrouille et négocie la vente à l’Inde d’avions amphibies de recherches et de sauvetage US-2, construits par le conglomérat industriel ShinMaywa.
 

Ce nouvel assouplissement des conditions d’exportation devrait donc offrir de nouvelles opportunités pour l’industrie de défense japonaise et les alliés de Tokyo.
 

Désormais, le Japon pourrait par exemple autoriser ses poids lourds de l’industrie de défense Mitsubishi Heavy Industries, Kawasaki Heavy Industries ou IHI à livrer des équipements militaires à des gouvernements luttant contre la piraterie maritime ou à équiper des armées de nations amies d’Asie du Sud-Est. Outre les Philippines, il pourrait ainsi être question de l’Indonésie, du Vietnam ou d’autres pays riverains de la mer de Chine méridionale qui s’inquiètent, comme le Japon, des ambitions maritimes grandissantes de la Chine. Tokyo pourrait notamment leur vendre des navires d’occasion.
 

Les nouvelles règles vont permettre le développement et la production d’armes en partenariat avec les Etats-Unis et des pays européens, ainsi que l’exportation d’équipements militaires à des fins pacifiques et humanitaires, comme dans le cas de missions de maintien de la paix de l’ONU.
Le Japon produit déjà un grand nombre de ses armes sous licence de sociétés de défense des États-Unis et il développe en commun avec ceux-ci la dernière version du missile antimissile SM-3 mais il a peu de systèmes intégrés domestiques. Aussi des sociétés de défense japonaises voient des opportunités dans des développements en commun avec des entreprises étrangères ou pour fournir des composants.
 

Le gouvernement de M. Abe a fait valoir que les restrictions doivent être assouplies pour permettre au Japon de participer à des projets de développement d’armes de nouvelle génération, qui sont complexes, coûteux et internationaux. Un exemple souvent cité est le F-35 Joint Strike Fighter, développé par les États-Unis en partenariat avec huit autres pays, que le gouvernement de M. Abe a d’ailleurs ajouté à une liste d’exceptions à l’interdiction d’exportation d’armes qui a été publiée l’an dernier. Tokyo en a acheté une quarantaine d’exemplaires.
 

Des exportations très encadrées

Les projets de coopération devraient se multiplier. Toutefois, des contraintes demeurent. Une procédure encadre les exportations et la coopération. Dans le nouveau régime, les ministères de la défense, des affaires étrangères et du commerce effectueront normalement les contrôles. Le Conseil de sécurité nationale (NSC), un organisme lancé en décembre 2013 pour accélérer la prise de décision en matière de défense et de politique étrangère, décidera d’autoriser les exportations lorsque les transactions sont considérées comme importantes et nécessitent de la prudence. Le gouvernement publiera aussi des rapports annuels sur les équipements approuvés pour l’exportation par les ministères mentionnés et dévoilera certaines informations sur les affaires traitées par le NSC.
 

Par ailleurs, Tokyo précise toutefois qu’il ne vendra pas d’armes létales comme des tanks ou des avions de chasse. Le gouvernement Abe n’aura donc pas les mains totalement libres. Selon un récent sondage réalisé en février par l’agence de presse Kyodo, près de 67 % des Japonais seraient opposés à des exportations d’armes. Il y aura un travail de conviction et de persuasion à mener s’il veut aller encore plus loin.

Hormis son opinion publique, celle de son grand voisin, la Chine, importe. Pékin s’inquiète, a déclaré mardi 1er avril 2014 Hong Lei, porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois. « Nous espérons que la partie japonaise pourra tirer des leçons de l’histoire et prêter attention aux inquiétudes de ses voisins asiatiques quant à la sécurité », a-t-il souligné. Du côté de la Corée du Sud, c’est le maximum de « transparence » qui est jugé indispensable dans la mise en œuvre des nouvelles lignes directrices.
 

Au total, si le Japon doit tenir compte de son opinion et de celles de certains de ses voisins, « les nouvelles conditions permettront au Japon de développer conjointement des armes avec ses alliés et de donne à son industrie de défense accès à de nouveaux marchés et de la technologie de pointe », souligne à juste titre la BBC. C’est d’ailleurs avec Londres et les entreprises du Royaume-Uni que sont envisagées des coopérations en matière d’industrie de défense.
 

La visite début avril 2012 du Premier ministre britannique David Cameron, qui a rencontré à Tokyo son homologue Yoshihiko Noda, a ouvert la voie à une coopération industrielle sur certains projets d’armement. Un cadre de coopération en matière d’équipement de défense signé entre les deux nations en juillet 2013 le confirme. La première collaboration attendue concerne la protection chimique, bactériologique, radiologique et nucléaire. Plus largement, certains experts estiment que cet accord pourrait ouvrir la voie à des exportations d’armement plus conséquentes.
 

La France, qui a marqué à plusieurs reprises son intérêt stratégique pour l’Asie, envisage aussi une coopération en matière de défense. Elle a d’ailleurs été discutée lors de la visite du président François Hollande au Japon en juin 2013. La visite attendue de Shinzo Abe en mai en France pourrait être l’occasion d’annoncer des coopérations dans différents domaines (hélicoptères, propulsion sous-marine et drones sous-marins notamment).
 

(1) « New arms exports principles, guidelines are adopted by Abe cabinet », Japan Times, 1er avril 2014.
(2) Site du ministère des Affaires Etrangères du Japon, Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA.
(3) Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA
(4)Guibourg DELAMOTTE, La politique de défense du Japon, Presses universitaires Françaises, Paris, 2010, p. 255.
(5) Site du Ministère des Affaires Etrangères du Japon, Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA.
(6)John GREVATT, « Japan moves closer to standart missile 3 export accord », Jane’s Defense Weekly, 27 mai 2011.
(7) « Noda administration bids farewell to arms export ban », The Asahi Shimbun, 28 décembre 2011
(8) « Japan grants PH soft loan for 10 patrol boats », Manila Standard Today, 14 février 2013.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:30
Syrie: l'évacuation d'armes chimiques suspendue depuis le 20 mars (Onu)

 

NEW YORK (Nations unies), 3 avril - RIA Novosti

 

Les opérations d'évacuation d'armes chimiques de la ville syrienne de Lattaquié sont suspendues depuis le 20 mars dernier en raison de combats entre autorités et opposition, a confirmé jeudi devant les journalistes le porte-parole adjoint de l'Onu Farhan Haq.

"Il n'y a aucun mouvement depuis le 20 mars, les opérations étant suspendues à cause de la situation sécuritaire", a déclaré M.Haq.

Et d'ajouter que l'évacuation d'armes chimiques de Lattaquié reprendrait dès que possible.

Selon le plan de désarmement chimique de la Syrie adopté en septembre 2013 par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), les substances chimiques les plus dangereuses devaient quitter la Syrie avant le 31 décembre. Toutefois, l'OIAC a annoncé fin décembre que le délai fixé ne pouvait être tenu en raison d'une série de questions relatives à la sécurité, à des problèmes logistiques et aux conditions météorologiques.

D'après le calendrier corrigé, les substances chimiques prioritaires, notamment 20 tonnes de gaz moutarde, doivent quitter la Syrie d'ici le 31 mars. Toutes les armes chimiques syriennes doivent être détruites d'ici fin juin.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 18:20
Traité sur le commerce des armes: un an après, le Canada n’a toujours pas signé

 

3 avril 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Les Nations Unies ont célébré mercredi le premier anniversaire du Traité sur le commerce international des armes, qui avait été adopté l’an dernier par l’Assemblée générale des Nations Unies, et que le Canada tarde toujours à signer et à ratifier de peur de déplaire aux amateurs d’armes.

 

Le Traité sur le commerce international des armes a pour objectif d’instituer les normes communes les plus strictes possibles aux fins de réglementer ou d’améliorer la réglementation du commerce international d’armes classiques. Il veut aussi prévenir et éliminer le commerce illicite de telles armes et d’en empêcher le détournement.

Le 2 avril 2013, l’Assemblée générale avait en effet adopté le premier traité sur le commerce international des armes classiques, ouvrant le traité à la signature à partir du mois de juin de cette année là, à 154 voix pour et trois contre (Syrie, Corée du Nord, Iran).

Mais 23 pays s’étaient abstenus, parmi lesquels certains des principaux exportateurs (Russie, Chine) ou acheteurs de ces armes (Égypte, Inde, Indonésie).

Jusqu’à maintenant, précise le service d’information de l’ONU, le traité a été signé par 118 Etats et 18 États membres ont déposé mercredi les instruments de ratification, ce qui porte le nombre de ratifications à 31.

Chaque pays est libre de signer ou non le traité et de le ratifier, mais il n’entrera en vigueur qu’à partir de la 50e ratification.

Au 2 avril

États qui ont voté «oui» au TCA mais ne l’ont encore ni signé ni ratifié (43 au total):

Afghanistan, Algérie, Andorre, Azerbaïdjan, Bhoutan, Botswana, Brunéi Darussalam, Cameroun, Canada, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Géorgie, Irak, Israël, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Kirghizistan, Liban, Maldives, Maroc, Îles Marshall, Maurice, Micronésie, Monaco, Namibie, Népal, Ouganda, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Saint-Marin, Salomon, Singapour, Somalie, Thaïlande, Timor-Leste, Tonga, Tunisie, Turkménistan et Ukraine.

États qui ont ratifié le TCA au moment de la rédaction de ce communiqué (31 au total)

Albanie, Allemagne, Antigua-et-Barbuda, Bulgarie, Costa Rica, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grenade, Guyana, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Mali, Malte, Mexique, Nigeria, Norvège, Panama, ex-République yougoslave de Macédoine, Roumanie, Royaume-Uni, Salvador, Slovaquie, Slovénie et Trinité-et-Tobago.

Cinq des dix premiers exportateurs l’ont ratifié mercredi

Cinq des dix premiers exportateurs d’armes au monde, soit la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, ont donc déposé leurs dossiers de ratification à l’occasion de cette cérémonie marquant le premier anniversaire mercredi. Les 13 autres États à avoir déposé leurs dossiers de ratification sont la Bulgarie, la Croatie, le Salvador, l’Estonie, la Finlande, la Hongrie, l’Irlande, la Lettonie, Malte, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie.

Les États-Unis, premier exportateur mondial d’armes, ont signé le traité mais sa ratification est bloquée par le Sénat américain, dont les membres s’y opposent vivement.

Quant au Canada, pire que les États-Unis, il ne l’a toujours pas signé, encore moins ratifié, bien qu’il ait voté pour le Traité à l’Assemblée générale en avril 2013.

Pour le gouvernement canadien, qui tient beaucoup à la liberté de possession d’armes, il existerait, dit-on, un lien potentiel entre la signature de ce traité et le registre des armes d’épaule au Canada, désormais aboli. le Canada craindrait que la signature et la ratification du Traité n’affecte les propriétaires d’armes au Canada.

Le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, s’est quant à lui dit «très préoccupé par le fait que des civils continuent d’être tués ou mutilés lors d’attaques ciblées ou aveugles avec des armes qui ne devraient pas tomber dans les mains des auteurs de ces attaques»

Le Secrétaire général a salué mercredi ces ratifications. «Cela suscitera davantage d’élan vers les 50 ratifications nécessaires pour l’entrée en vigueur du traité », a-t-il déclaré, appelant tous les États qui ne l’ont pas encore fait à signer et/ou ratifier le traité sans tarder.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:50
Commerce des armes : 18 pays ratifient le traité en même temps

Sur les 118 pays ayant signé le traité à l'ONU, 31 l'ont pour l'instant ratifié.

 

2 avril 2014 Liberation.fr (AFP)

 

Ce traité, qui vise à moraliser le commerce des armes conventionnelles, est le premier en son genre. Il doit être ratifié par 50 Etats au minimum pour être appliqué.

 

Dix-huit pays ont déposé simultanément mercredi leurs instruments de ratification du traité sur le commerce des armes (ATT), au cours d’une cérémonie au siège de l’ONU à New York. Ces pays sont l’Allemagne, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, La France, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, Malte, la Roumanie, le Salvador, la Slovaquie, la Slovénie et le Royaume-Uni. Un an jour pour jour après l’adoption du traité par l’Assemblée générale de l’ONU, le nombre de ratifications passe ainsi à 31 sur les 118 pays ayant signé le texte jusqu’à présent.

 

Ce traité, le premier du genre, doit être ratifié par un minimum de 50 Etats pour entrer en vigueur. «Au rythme actuel des signatures et des ratifications, le traité ATT pourrait entrer en vigueur au deuxième semestre de cette année», a estimé Virginia Gamba, haute représentante adjointe de l’ONU pour le désarmement. Le traité vise à moraliser le commerce international des armes conventionnelles, un marché de plus de 80 milliards de dollars par an. Chaque pays signataire devra évaluer avant toute transaction si les armes vendues risquent d’être utilisées pour contourner un embargo international, violer les droits de l’homme ou être détournées au profit de criminels.

 

Le conflit en Syrie alimenté par un trafic d'armes

 

Les armements couverts vont du pistolet aux avions et navires de guerre, en passant par les missiles. Le texte porte sur tous les transferts internationaux (importation, exportation, transit, courtage), sans toucher aux législations nationales sur l’acquisition et le port d’armes. Les Etats-Unis, principal acteur de ce marché, ont signé le texte après avoir obtenu que les munitions soient traitées à part, avec des contrôles moins complets. La Russie a en revanche fait part de ses réserves sur les critères choisis pour autoriser ou non les transactions. Le Parlement français avait ratifié le traité à l’unanimité en décembre.

 

Dans un message publié mercredi, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a «invité tous les pays qui ne l’ont pas encore fait à signer et ratifier sans délai le traité», fruit de sept ans de négociations. «L’objectif de ce traité est de protéger et de sauver des vies», a souligné Anna Macdonald, représentante de la coalition d’ONG Control Arms qui a lutté pendant des années ans en faveur d’un tel traité. Elle a rappelé que le conflit qui ravage la Syrie depuis trois ans «est alimenté par des transferts d’armes et de munitions de la part d’acteurs extérieurs».

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:20
photo ONU Devra Berkowit

photo ONU Devra Berkowit

 

Apr. 2, 2014 – Defense News (AFP)

 

UNITED NATIONS — A total of 18 countries filed documents Wednesday ratifying a UN treaty to regulate the $80 billion-per-year conventional arms trade.

 

One year after the Arms Trade Treaty (ATT) was adopted by the General Assembly, 31 countries have ratified it.

 

The treaty will take effect once 50 UN member states ratify it. So far, 118 countries have signed it.

 

“It is fair to say that at the current pace of signature and ratification, the ATT could well enter into force in the second half of this year,” said Virginia Gamba, deputy to the UN high representative for disarmament affairs.

 

The 18 countries to file their ratifications during a ceremony at UN headquarters in New York were members of the European Union except for El Salvador. Among the EU members submitting documents were Germany, France and Britain.

 

The treaty aims to force countries to set up national controls on arms exports. The countries must assess whether a weapon could be used to circumvent an international embargo, be used for genocide and war crimes, or be used by terrorists and organized crime.

 

The first major arms accord since the 1996 Comprehensive Nuclear Test Ban Treaty, the ATT covers international transfers of everything from tanks to combat aircraft to missiles, as well as small arms.

 

The United States — which is the world’s biggest arms producer — signed the treaty only after a regulation on ammunition was dealt with separately, providing for less comprehensive controls. Meanwhile Russia expressed reservations over the criteria used to authorize transactions.

 

A UN statement Wednesday said secretary-general Ban Ki-moon “calls on all states that have not yet done so to sign and/or ratify the ATT without delay.”

 

Anna Macdonald, a representative from the NGO Control Arms, said that “nowhere is the need for an effective treaty more apparent than in the devastating humanitarian crisis in Syria.”

 

The conflict there, she said, “has been fueled by transfers of arms and ammunition from outside parties.”

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 17:45
UE-Afrique: la Centrafrique au cœur des discussions

 

2 avril, 2014 – BBC Afrique

 

Les dirigeants africains et européens ont déclaré qu’ils lutteront pour le règlement du conflit en République centrafricaine lors d’une réunion en marge du sommet de Bruxelles ce mercredi.

 

L’Union européenne (UE) a officiellement lancé sa mission militaire en République Centrafricaine, dévoilant l’envoi d’une troupe de 1 000 militaires en renfort des forces africaines et françaises déjà sur place.

 

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon participe à cette réunion sur la Centrafrique avec les dirigeants européens et africains.

 

Ban Ki-moon a déclaré que les citoyens centrafricains faisaient face à des «atrocités graves et déplorables», et a promis de faire tout son possible pour améliorer la réponse internationale à ce conflit.

 

Les forces de l’UE aurait dû être déployées le mois dernier, mais cela a été retardé en raison d’un engagement insuffisant des troupes et avions des 28 membres de l’UE.

 

L’UE a annoncé que ses troupes opéreront dans la capitale de la République Centrafricaine, Bangui, point névralgique du conflit.

 

« Il est vital de retrouver l’ordre public le plus vite possible, alors le processus de transition politique pourra être mis en place », a déclaré Catherine Ashton, la haute-représentante de l'UE pour les Affaires étrangères.

 

19 000 réfugiés musulmans

 

8 000 soldats de l’Union africains et des forces françaises sont déjà en place dans le pays pour restaurer la stabilité après plus d’un an de conflit.

 

Ce mardi, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés aux Nations unies a indiqué essayer d’évacuer 19 000 musulmans des zones près de Bangui.

 

Près de 16 000 personnes ont été déplacées de leurs domiciles à Bangui ces 10 derniers jours.

 

Depuis que Michel Djotodia a été contraint de quitter le pouvoir en janvier, des groupes d’auto-défense ont pris les musulmans pour cible dans ce pays à majorité chrétienne.

 

Echanges et investissements

 

Après la crise en République Centrafricaine, les deux bords sont censés discuter d’échanges et d’investissements.

 

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a dit espérer que ce sommet marque une nouvelle étape dans les relations entre l’Europe et l’Afrique.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:45
EU military operation in the Central African Republic launched

 

 

Brussels, 1 April 2014 7672/14 (OR. en) PRESSE 149

 

The Council today launched an EU military operation to contribute to a secure environment in the Central African Republic, as authorised by the UN Security Council in resolution 2134 (2014).

 

EUFOR RCA is to provide temporary support in achieving a safe and secure environment in the Bangui area, with a view to handing over to a UN peacekeeping operation or to African partners. The force will thereby contribute both to international efforts to protect the populations most at risk and to the creation of the conditions for providing humanitarian aid. EUFOR RCA will operate in Bangui and in the capital's airport.

 

The EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission, Catherine Ashton, said: “The launch of this operation demonstrates the EU’s determination to take full part in international efforts to restore stability and security in Bangui and right across the Central African Republic. It forms a key part of our comprehensive approach to solving the huge challenges faced by the Central African Republic. I’d like to thank all the Member States and non-EU countries which are working together to make this operation a success. It is vital that there is a return to public order as soon as possible, so that the political transition process can be put back on track.”

 

EU military operation in the Central African Republic launched

The force will comprise up to 1000 troops, led by Major-General Philippe Pontiès (France) as EU Operation Commander. Its Operation Headquarters is located in Larissa, Greece, while the Force Headquarters and the troops will be located in Bangui. The common costs of the operation are estimated at € 25.9 million for the preparatory phase and a mandate of up to six months starting from the point of reaching full operational capability.

 

The EUFOR troops will deploy rapidly so as to have immediate effects in the operation's area of responsibility.

 

More information:

Council conclusions on the Central African Republic of 17 March

Factsheet on the Central African Republic

Factsheet on EUFOR RCA

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:35
Tir de missiles nord-coréens photo KCNA

Tir de missiles nord-coréens photo KCNA

 

28 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) - Les 15 membres du Conseil de sécurité ont condamné jeudi comme étant une violation des résolutions de l'ONU les récents tirs de missiles balistiques nord-coréens, sans cependant prendre de mesures pour l'instant.

 

Les membres du Conseil vont se consulter sur une réponse appropriée à cette violation, a précisé à la presse la présidente du Conseil, l'ambassadrice luxembourgeoise Sylvie Lucas, à l'issue d'une heure de consultations à huis clos.

 

Cette réponse devrait être donnée rapidement, a-t-elle précisé.

 

Le Conseil n'a pas publié de prise de position formelle ni annoncé de nouvelle réunion.

 

Se référant aux lancements de missiles balistiques nord-coréens, Mme Lucas a indiqué que les membres du Conseil ont condamné ces tirs comme étant une violation des résolutions du Conseil de sécurité.

 

Cette condamnation a été unanime, a précisé Mme Lucas, qui a lu devant la presse une déclaration entérinée par tous les pays membres pour résumer les consultations.

 

Au cours des consultations, les Etats-Unis, qui avaient demandé cette réunion d'urgence, ont plaidé pour une réponse ferme et rapide du Conseil à ce lancement de deux missiles balistiques, selon des diplomates présents.

 

La Corée du Sud et la France ont également demandé une réaction du Conseil, l'ambassadeur sud-coréen Oh Joon faisant valoir que l'inaction mènerait à de nouvelles provocations de Pyongyang. Le Conseil doit lancer un avertissement clair à la Corée du Nord, a-t-il affirmé, toujours selon des diplomates.

 

Mais la Chine, alliée traditionnelle de Pyongyang, s'est montrée beaucoup plus prudente, estimant que la réaction du Conseil devrait être proportionnelle aux actions du régime nord-coréen.

 

Pour Pékin la priorité est la reprise des négociations à six (les deux Corées, la Russie, le Japon, la Chine et les Etats-Unis), interrompues fin 2008. Ces négociations visent à obtenir l'arrêt du programme nucléaire nord-coréen en échange d'une aide économique.

 

La Corée du Nord a effectué mercredi un tir d'essai balistique en réponse au sommet de La Haye entre le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis. Ces derniers ont dénoncé une escalade provocatrice.

 

 

Musudan and the Rodong-B missile

Musudan and the Rodong-B missile

Pyongyang avait auparavant lancé plusieurs missiles à courte portée, de type Scud, en guise de réponse à des manoeuvres militaires américano-sud-coréennes.

 

Plusieurs résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2006 interdisent à Pyongyang toute activité nucléaire ou balistique. La Corée du Nord subit déjà toute une série de sanctions internationales à la suite de ses essais balistiques ou nucléaires.

 

Le dernier essai présumé de missile balistique de type Rodong par Pyongyang remonte à juillet 2009. Le Conseil de sécurité avait alors réagi par une condamnation et une mise en garde mais sans imposer de nouvelles sanctions.

 

La dernière volée de sanctions prises par l'ONU date de mars 2013, en réponse au troisième essai nucléaire nord-coréen.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 07:40
L’Assemblée générale de l’ONU «invalide» l’annexion de la Crimée

 

 

27-03-2014 Karim Lebhour correspondant à New York, RFI

 

L’Assemblée générale de l’ONU a déclaré « invalide » l’annexion de la Crimée par la Russie avec 100 voix pour. Cette résolution n’est pas contraignante. Elle n’aura pas de conséquences légales, mais le résultat du vote avec un grand nombre d’abstentions révèle le malaise au sein de la communauté internationale.

 

Avec seulement 100 voix pour, 11 contre et 58 abstentions sur les 193 membres de l'Assemblée, cette résolution sur l’Ukraine n’est pas une démonstration écrasante de l’isolement de la Russie, comme le voulaient les Occidentaux. C’est une victoire a minima. Parmi les 58 pays qui se sont abstenus, on compte des poids lourds de la diplomatie mondiale : Le Brésil, l’Inde, la Chine, l’Egypte et un grand nombre de pays Africains, parmi lesquels l’Afrique du Sud, le Mali, le Rwanda, le Sénégal... 24 autres pays n’ont même pas participé au vote.

 

Méfiance face à l'activisme de l'Europe et des Etats-Unis

 

Une hésitation qui dépasse largement la douzaine de pays systématiquement opposée aux résolutions occidentales, pour un texte pourtant très modéré soutenant l’intégrité territoriale de l’Ukraine et le respect de la charte de l’ONU, sans mentionner la Russie. Ce vote se veut un avertissement à la Russie contre la tentation d’envahir l’est de l’Ukraine ou la Moldavie. Mais le résultat exprime surtout la méfiance d’une grande partie de la planète sur l’activisme de l’Europe et des Etats-Unis pour faire condamner l’annexion de la Crimée.

 

■ Les points abordés par la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU

 

La résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies estime que le référendum qui a conduit à l’indépendance de la Crimée « n'a aucune validité et ne saurait donc servir de fondement à une quelconque modification du statut de la République autonome [ de Crimée, ndlr] et de Sébastopol. »

 

Dans sa résolution, l'Assemblée générale « demande à tous les États, organisations internationales et institutions spécialisées de ne reconnaître aucune modification du statut de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol résultant de ce référendum et de s'abstenir de tout acte ou contact susceptible d'être interprété comme valant reconnaissance de ce statut tel que modifié. » Elle demande également « à tous les États de mettre fin et renoncer à toute action visant à rompre partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. » La résolution plaide enfin pour « un dialogue politique direct » et enjoint aux parties prenantes à « faire preuve de retenue ».

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 16:45
U.N. official says 'terrifying' level of hatred in Central African Republic

 

 

24 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Hatred between Christians and Muslims in Central African Republic has reached a "terrifying level", the U.N.'s top human rights official said on Thursday, warning that atrocities were being carried out with impunity.

 

Navi Pillay, U.N. High Commissioner for Human Rights, appealed to the international community to urgently provide troops for a proposed 12,000-strong U.N. peacekeeping mission to halt crimes which she said included acts of cannibalism and decapitation of children.

 

France has deployed 2,000 troops to its former colony to support a 6,000-strong African Union peacekeeping mission but they have been unable to stamp out the violence in the large, sparsely populated nation of 4.5 million people.

 

"The inter-communal hatred remains at a terrifying level, as evidenced by the extraordinarily vicious nature of the killings," Pillay told a news conference. "There is ... almost total impunity: no justice, no law and order apart from that provided by foreign troops."

 

Thousands have been killed since the Seleka, a coalition of mostly Muslim northern rebels, seized power a year ago in the southern capital Bangui and launched a campaign of looting, torture and killing in the majority Christian country.

 

That triggered a wave of reprisals by the 'anti-Balaka' Christian militia last year which has driven tens of thousands of Muslims from Bangui, the south and west of the country.

 

During a two day visit, Pillay held talks with interim President Catherine Samba-Panza, who took office after Seleka leader Michel Djotodia resigned in January under international pressure. Government officials frankly admitted there was no functioning army or police, no justice system and no means of holding those responsible for violence, she said.

 

"People apprehended with blood on their machetes and severed body parts in their hands have been allowed to go free because there is nowhere to detain them and no means to charge them with the crimes they have clearly committed," Pillay said.

 

BREEDING GROUND FOR EXTREMISM

 

Around 15,000 Muslims are still trapped in Bangui and other areas in the north, north-west and south of the country, protected by international forces, Pillay said.

 

While large scale massacres appeared to have stopped, thanks largely to the foreign troops, killings continue on a daily basis, mostly by the 'anti-balaka' militia. Pillay said some of the militia were mutating into criminal gangs, targeting Christians and other non-Muslims indiscriminately.

 

The United Nations estimates some 650,000 people have been displaced within Central African Republic, while nearly 300,000 have fled to neighboring states. U.N. agencies have reported a sharp rise in rape and sexual violence in the camps.

 

With the rainy season approaching next month and farmers unable to plant their crops, aid groups warn that the humanitarian crisis may worsen.

 

Pillay urged donors to quickly provide funding for a $551 million humanitarian appeal, which she said was only one-fifth financed, warning that the international community should learn the lessons of inter-communal crises in the Balkans and Rwanda.

 

"If we get it wrong again, by failing to support this country wholeheartedly in its time of need, we risk decades of instability and the creation of a new and fertile breeding ground for religious extremism, not just in CAR but in the wider region," she said.

 

France accused the European Union of shirking its responsibility for international security last week after E.U. officials said member states had not pledged enough troops and equipment for a planned 1,000-strong force. Brussels now hopes to deploy the forces by the end of next month.

 

"How many more children have to be decapitated, how many more women and girls will be raped, how many more acts of cannibalism must there be, before we really sit up and pay attention?" Pillay said.

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:30
Liban : Transfert d’autorité de la « force commander reserve »

 

21/03/2014 Sources : EMA

 

Le 20 mars 2014, au camp de Jabal Maroun au Liban, a eu lieu la cérémonie de transfert d’autorité de la Force Commander Reserve (FCR) entre colonel Loïc Mizon et le colonel Emmanuel Charpy.

 

Les 900 militaires de la FCR, arrivés de France par voie maritime militaire il y a 6 mois, ont effectué plus de 450 patrouilles avec les forces armées libanaises (FAL) dans la zone de responsabilité de la FINUL. Conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des nations unies (CSNU), le contingent français a participé à la formation de près de 400 militaires libanais au cours d’une vingtaine d’entrainements conjoints. Ce mandat a enfin été marqué par une dizaine d’exercices conduits avec les détachements de la FINUL, comme les exercices Blue Bird et Steel Storm à Naquoura.

 

Le général Jean-Jacques Toutous, chef d’état-major de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a présidé la cérémonie de transfert d’autorité de la FCR entre le colonel Loïc Mizon, commandant le régiment d’infanterie de chars de Marine (RICM), et le colonel Emmanuel Charpy, chef de corps du 501e régiment de chars de combat (501e RCC).

 

D’ici à quelques jours, la FCR sera armée par 900 militaires majoritairement issus de la 2e brigade blindée (501e régiment de chars de combat, 16e bataillon de chasseurs, 13e régiment du génie) et renforcée par le 121e régiment du train, le régiment de soutien du combattant ainsi que le 8e régiment de matériel.

 

La France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL. Les militaires français de l’opération DAMAN agissent particulièrement au sein de la FCR qui confère au force commander une capacité de dissuasion, de réaction et de coercition. Robuste, souple et réactive, la FCR constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 12:35
Afghanistan: le mandat de la mission de l'Onu prorogé d'un an

 

NEW YORK (Nations unies), 17 mars - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a prorogé lundi d'une année, soit jusqu'au 17 mars 2015, le mandat de la Mission d'assistance de l'Onu en Afghanistan (MANUA), en adoptant une résolution appropriée.

"Le Conseil de sécurité de l'Onu reconnaît que le mandat prorogé de la MANUA prend pleinement compte du processus de transition et contribue à faire en sorte que l'Afghanistan assume intégralement le rôle principal et toute la responsabilité en matière de sécurité, d'administration d'Etat et de développement", lit-on dans le document.

A la demande des autorités afghanes, la MANUA va contribuer entre autres à l'organisation des élections présidentielle et provinciales en 2014 et des législatives en 2015.

En 2013, la mission comptait plus de 2.000 civils, 14 conseillers militaires et trois conseillers de police.

La situation en Afghanistan reste alarmante. L'Onu a publié début février dernier son rapport sur les victimes civiles en Afghanistan. Selon ce document, près de 3.000 civils ont été tués l'an dernier soit 7% de plus que par rapport à l'année 2012. Le représentant de l'Onu en Afghanistan Jan Kubis a fait part de son inquiétude concernant les femmes et les enfants qui n'ont jamais autant été pris pour cible depuis 2009. Alors que la campagne présidentielle a à peine démarré, on craint une flambée de violence dans le pays.

La Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA) est une mission politique et d'appui pour la consolidation de la paix en Afghanistan, décidée le 28 mars 2002 par le Conseil de sécurité des Nations unies. Prévue à l'origine pour une durée d'un an, elle a été renouvelée à plusieurs reprises.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 12:30
Turkey's Otokar Wins Armored Vehicle Contract From UN

The UN is buying Cobra armored vehicles from Turkish company Otokar for use on peacekeeping missions. (Otokar)

 

Mar. 6, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — Turkey’s leading armored vehicles manufacturer, Otokar, has said that it won a $24.6 million contract from the United Nations.

 

In a news release March 6, Otokar said the contract was for an unspecified number of the company’s Cobra vehicles. The UN will use the Cobras in peacekeeping operations, the company said.

 

Cobra, used by the armies of 15 different countries, is Otokar’s best known vehicle. Turkish security forces use the four-wheel-drive Cobra for reconnaissance and area control.

 

Otokar reported 40 percent growth in 2013, with exports of $117 million.

 

The company also is the developer of the Altay, Turkey’s first indigenous, new-generation main battle tank. In 2008, Otokar signed a $500 million contract with the Turkish procurement office, the Undersecretariat for Defense Industries, to produce four prototypes under the Altay program.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 08:35
Pyongyang contourne les nombreuses sanctions de l'Onu

 

 

MOSCOU, 13 mars - RIA Novosti

 

La Corée du Nord parvient à contourner les nombreuses sanctions de la communauté internationale et emploie tous les moyens pour trouver de l'argent: les ambassades et les diplomates nord-coréens, ou même les trafiquants d'armes et d'alcool, écrit jeudi 13 mars le quotidien Novye Izvestia.

Un groupe de huit experts de l'Onu a publié son rapport annuel sur la mise en œuvre des sanctions contre la Corée du Nord, imposées par les Nations unies suite aux essais nucléaires et aux lancements de missiles par Pyongyang. Les résultats de l'étude montrent que des gens très ingénieux travaillent en Corée du Nord, qui ont élaboré et trouvé de nombreux moyens pour contourner ces sanctions.

Les ambassades nord-coréennes à Singapour et à Cuba sont notamment soupçonnées d'avoir organisé un trafic de pièces détachées et d'équipements balistiques, retrouvés dans les soutes du navire nord-coréen Сhong Chon Gang interpelé après le passage du canal de Panama en juillet 2013. Au cours de la perquisition des containers avec deux chasseurs MiG-21 cachés sous un tas de sacs de sucre ont été retrouvés à bord du navire.

Les autorités cubaines ont reconnu avoir envoyé leur propre matériel militaire "obsolète" pour une opération de maintenance en Corée du Nord. Après celle-ci le matériel devait revenir sur l'île. Et il est bien revenu, avec en sus des pièces détachées de missile. L'enquête sur cette affaire a mené les experts de l'Onu jusqu'à la compagnie maritime Chinpo Shipping, liée avec l'ambassade nord-coréenne à Singapour. Les auteurs du rapport affirment que Pyongyang vend des armes à la Birmanie, l’Erythrée, la Tanzanie, l’Ethiopie, la Somalie et l’Iran. Mais aucune preuve tangible contre la Corée du Nord pouvant servir d'argument à de nouvelles sanctions n'a été trouvée.

Les auteurs de l'étude soulignent que la Corée du Nord entreprend d'énormes efforts pour voiler l'appartenance nationale de sa flotte commerciale. Les navires changent souvent de pavillon et de nom. La plupart appartiennent à des petites compagnies de navigation étrangères, qui possèdent rarement plus de 5 navires. Un tel éparpillement permet de minimiser les conséquences de confiscation des biens d'une ou de plusieurs compagnies de ce genre.

Les sanctions de l'Onu interdisent à la Corée du Nord d'acheter ou de recevoir des marchandises liées avec un programme nucléaire ou balistique. Plusieurs produits de luxe sont également interdits à l'importation. Cela n'a pas empêché le dirigeant Kim Jong-un de surpasser dès la première année de sa présidence son père, amateur de bon vins et d'objets de luxe. D'après le rapport de la Commission d'enquête des Nations Unies sur les droits de l'homme en RPDC, les dépenses de Pyongyang pour les produits de luxe s'élevaient en 2012 à 645,8 millions de dollars, tandis que Kim Jong-il dépensait à ces fins en moyenne 330 millions de dollars par an.

Un réfugié nord-coréen a déclaré aux membres de la Commission de l'Onu que Pyongyang trouve l'argent pour acheter des produits de luxe grâce au trafic d'alcool dans les pays musulmans et le trafic d'ivoire d'Afrique vers la Chine.

Les économistes nord-coréens font également preuve d'ingéniosité. Ils ont élaboré des méthodes d'achat de produits interdits très astucieuses et très difficile à suivre. Prenons l'exemple de l'achat d'un nouvel avion en 2012 par la compagnie Air Koryo, qui montre comment Pyongyang cherche à brouiller les pistes. Bien que l'aviation civile ne soit pas frappée par des sanctions, l'avion de ligne a été payé en suivant un schéma très complexe : 109 versements ont été effectués par le biais de huit sociétés enregistrées à Hong Kong. Ces sociétés affirmaient qu'elles étaient des partenaires commerciaux de la compagnie aérienne et qu'elles transféraient des sommes d'argent dû.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:45
U.N. and Congolese troops attack Rwandan Hutu rebels

United Nations peacekeepers in the Democratic Republic of Congo

 

13 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

U .N. peacekeepers in Democratic Republic of Congo and government forces have attacked Rwandan Hutu rebels based in eastern borderlands, U.N. and Congolese officials said on Wednesday.

 

The Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) rebels have been involved in nearly two decades of conflict that spilled into eastern Congo after neighboring Rwanda's 1994 genocide.

 

Government troops, backed by a United Nations brigade with a robust mandate to eradicate Congo's myriad eastern armed groups, won a rare victory last year against M23, a Congolese Tutsi rebel force that had been the FDLR's principal enemy.

 

Colonel Felix Basse, military spokesman for the Congo mission, known as MONUSCO, said U.N. troops had deployed in the Virunga National Park in North Kivu province and were backing a Congolese offensive against the FDLR.

 

"Since Sunday, we have deployed our men and we have had contact with FDLR in that zone," Basse told a news conference in North Kivu's provincial capital Goma. He said two rebels had been killed in the fighting so far.

 

Basse said the 3,000-strong U.N. Intervention Brigade, made up of troops from South Africa, Tanzania and Malawi, was taking part in the joint offensive. "These operations will continue. We have a mandate to protect the population and restore the authority of the state," he said.

 

The FDLR is made up in part of former Rwandan soldiers and Hutu militia who fled to Congo after taking part in the killing of 800,000 Rwandan Tutsis and moderate Hutus 20 years ago. They are accused of civilian killings and rapes by rights groups.

 

While their numbers have dwindled to a few thousand in recent years, previous attempts to disarm the rebels have failed. They are considered one of the principal obstacles to durable peace in the mineral-rich zone.

 

"So far the FDLR have refused to disarm, which is why we have attacked. We will not stop until they lay down their arms," Congolese government spokesman Lambert Mende said.

 

"We alone, or with the support of our partners in MONUSCO, must put an end to this threat against our populations."

 

Rwanda twice invaded Congo in the late 1990s to try to wipe out Hutu fighters, helping ignite two regional wars and countless smaller conflicts that killed millions of people.

 

Kigali has been accused of backing armed groups in eastern Congo, most recently by a panel of U.N. experts who say Rwanda armed and organized M23. Rwanda has denied this and says Congo's army is collaborating with the FDLR.

 

At the height of its 20-month rebellion M23 took control of Goma - eastern Congo's largest city - in the most serious threat to President Joseph Kabila's regime to date.

 

A U.N. experts' report in January said there were credible reports that the M23 continued to recruit fighters in Rwanda.

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 12:30
Cérémonie du souvenir à Tibnin

11 mars 2014  Belgian Defense

 

Les militaires du détachement BELUFIL 14_02 ont commémoré leurs collègues disparus de la mission des Nations-Unies débutée en 2006. La cérémonie du souvenir s'est déroulée sereinement le 7 mars 2014 devant le monument érigé à Tibnin en souvenir des victimes.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 20:50
Le Conseil autorise les États membres à ratifier le traité sur le commerce des armes

 

Bruxelles, le 4 mars 2014 7190/14 (OR. en) PRESSE 112

 

Le 3 mars, le Conseil a adopté une décision autorisant les États membres de l'UE à ratifier le traité sur le commerce des armes.

 

Avec l'adoption de cette décision autorisant les États membres à ratifier le traité dans l'intérêt de l'Union européenne, le Conseil achève les procédures internes de l'UE qui ont reçu l'approbation du Parlement européen le 5 février 2014. Étant donné que le traité sur le commerce des armes couvre certains domaines qui relèvent de la compétence exclusive de l'UE et comme l'UE elle-même ne peut pas être partie au traité (seuls des États pouvant y être parties), il était nécessaire, pour que les États membres de l'UE puissent ratifier le traité, qu'une décision de l'UE soit prise les y autorisant.

 

L'adoption de la décision du Conseil permet désormais aux premiers États membres de l'UE qui sont en mesure de le faire de déposer leurs instruments de ratification à New York, ce qui favorisera considérablement l'entrée en vigueur du traité. En effet, ce traité, adopté par l'Assemblée générale des Nations unies en avril 2013, n'entrera en vigueur qu'après cinquante ratifications.

 

Mme Catherine Ashton, Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a déclaré que la décision rendrait possible une première série de ratifications nationales, ce qui contribuera à l'entrée en vigueur rapide du traité sur le commerce des armes. L'UE apporte de longue date son soutien au traité. Elle continuera de le faire après son entrée en vigueur afin de favoriser la mise en œuvre effective, de manière à ce que soit apportée une amélioration concrète incitant à une plus grande responsabilité en matière de transferts d'armes.

 

Une fois que le traité sera entré en vigueur, il sera extrêmement important de veiller à ce qu'il soit effectivement mis en œuvre et de préférence par autant de pays que possible. Face à de tels enjeux, l'UE a adopté, en décembre 2013, dans le cadre de la décision 2013/768/PESC du Conseil, un programme de mesures ambitieuses et concrètes destinées à appuyer la mise en œuvre dans des pays tiers. Ce programme aidera un certain nombre de pays tiers à renforcer leurs systèmes de contrôle des transferts d'armements pour leur permettre de répondre aux exigences du traité. Des efforts seront par ailleurs déployés sans relâche pour établir le dialogue avec les pays qui ne sont pas encore parties au traité.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 20:45
RDC: la Monusco va agir contre les FDLR

 

10 mars, 2014 - BBC Afrique

 
 
L’armée congolaise et les Casques bleus de l’ONU préparent une offensive à l’encontre des rebelles hutu rwandais présents dans l’est de la RDC.
 

« Nous aménageons notre dispositif » et « nous ajustons nos effectifs sur le terrain » en vue de traquer les rebelles hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) a avoué à l’AFP le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Le nombre de combattants au sein des FDLR est estimé entre 1 500 et 2 000. Ils sont disséminés dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

« Nous continuons à mettre la pression afin de les forcer à déposer les armes », a indiqué le colonel Basse qui préfère voir les FDLR « se désarmer et intégrer le processus de démobilisation ».

Si cette mission première venait à échouer, la Monusco se garde le droit de neutraliser ces rebelles.

 

Les FDLR affaiblies

 

Les miliciens des FDLR perdent actuellement du terrain dans la région du Luofu.

Les FDLR sont issues de Hutu rwandais réfugiés au Congo après le génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda et sont accusées de compter encore dans leurs rangs des génocidaires.

Accusé d'atrocités à grande échelle contre des civils, le mouvement est d'abord une menace pour la population locale congolaise. Le président rwandais Paul Kagame continue néanmoins de le considérer comme un danger existentiel.

L'est de la RDC est déchiré par les conflits depuis vingt ans. Les milices y prospèrent, trouvant dans le contrôle de l'exploitation de ressources minières ou forestières une source importante de revenus.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:40
Ukraine : tirs russes en Crimée à quelques heures d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU de l'ONU

 

 

10.03.2014 Le Monde.fr (AFP)


 

Des soldats russes ont ouvert le feu à l'arme automatique, lundi 10 mars, lors de la prise de contrôle d'un site militaire ukrainien en Crimée à la mi-journée. Ces tirs n'ont fait aucun blessé, a déclaré le commandant ukrainien de la base navale de Bakhtchissaraï, cité par l'agence de presse Interfax.

 

Lire : Face aux tensions, l'Ukraine veut accélérer son rapprochement avec l'Europe

Cet incident survient alors que le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies doit se réunir une nouvelle fois à huis clos, lundi après-midi, sur la crise ukrainienne, ont indiqué des diplomates. Cette rencontre informelle, qui commencera à 15 heures (20 heures à Paris), a été demandée par l'Ukraine, dont le représentant à l'ONU assistera aux discussions.

Il s'agit de la cinquième réunion du Conseil sur ce dossier en dix jours. « La semaine va être très tendue à l'approche du référendum de dimanche », a commenté un diplomate du Conseil. Le Parlement, prorusse, de Crimée a convoqué le scrutin pour décider d'un rattachement éventuel de la péninsule à la Russie. Une initiative jugée illégale par Kiev et les Occidentaux.

 

Voir notre reportage en Crimée : Vu de Crimée : « C'est un gang qui tient le pouvoir à Kiev »

 

PROPOSITIONS RUSSES

 

Le Conseil de sécurité n'a pour l'instant pas réussi à adopter une position commune sur la crise ukrainienne. Moscou, membre permanent du Conseil, dispose d'un droit de veto et à ce titre peut bloquer toute prise de position de cette instance.

 

Lire : Ukraine : intense activité diplomatique pour infléchir la position russe

 

Toutefois, le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a annoncé lundi que la Russie ferait ses propres propositions aux Occidentaux afin de « ramener la situation dans le cadre du droit international en tenant compte des intérêts de tous les Ukrainiens sans exception ».

Déclarant que des propositions transmises par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, n'avaient pas satisfait Moscou, M. Lavrov a semblé écarter le principe d'un groupe de contact, auquel avaient appelé la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président américain, Barack Obama. Dans les propositions transmises à Moscou, « nous avons trouvé une conception qui, semble-t-il, ne nous convient pas vraiment, parce que tout y était formulé dans le sens d'un prétendu conflit entre la Russie et l'Ukraine et dans celui de la reconnaissance du fait accompli », a déclaré M. Lavrov, selon l'agence presse ITAR-TASS.

 

Voir notre chronologie des événements en Ukraine :  Ukraine : des premières manifestations à la crise internationale

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:45
U.N. extends partial easing of Somalia arms embargo to October

 

06 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

The U.N. Security Council on Wednesday extended a partial suspension of the decades-old arms embargo on Somalia for eight months while highlighting concerns about the possible diversion of weapons to al Qaeda-linked militants.

 

A resolution unanimously adopted by the council has its members "condemning flows of weapons and ammunition supplies to and through Somalia in violation of the arms embargo on Somalia, as well as the destabilizing accumulation of such weapons, as a serious threat to peace and stability in the region."

 

A year ago, the 15-nation Security Council agreed to partially lift the arms embargo on Somalia, allowing the government in Mogadishu to buy light weapons to strengthen its security forces to fight the Islamist group al Shabaab and other militants.

 

Instead of extending that partial easing for a year, or scrapping the embargo entirely as the Somalia government would have liked, the council resolution renews it only until October 25, which is when U.N. experts who monitor the embargo and other sanctions on Somalia and Eritrea are due to report back.

 

"The resolution makes very clear that the Somali authorities need to meet strict conditions on the monitoring and reporting of arms imports into Somalia to ensure in particular that they do not get into the hands of al Shabaab," British U.N. Ambassador Mark Lyall Grant told reporters.

 

The U.N. Somalia and Eritrea Monitoring Group recommended in a confidential report to the Security Council's sanctions committees last month that either the full arms embargo be restored or at least notification and reporting requirements related to arms deliveries be tightened.

 

The council accepted the latter recommendation.

 

The monitors' report, obtained by Reuters, warns of "systematic abuses" by Somalia's government, which the monitors say has allowed the diversion of weapons that Somali authorities purchased thanks to the easing of restrictions on arms sales.

 

AWASH WITH WEAPONS

 

Somalia's government last year had asked for the arms embargo to be fully removed, and the United States supported that. But other Security Council members were wary of doing that in a country already awash with weapons.

 

The Security Council imposed the embargo on Somalia in 1992 to cut the flow of weapons to feuding warlords, who a year earlier had ousted dictator Mohamed Siad Barre and plunged the country into civil war. In 2012, Somalia held its first vote since 1991 to elect a president and prime minister.

 

The eased restrictions allow sales to the government of such weapons as automatic assault rifles and rocket-propelled grenades, but leave in place a ban on surface-to-air missiles, large-caliber guns, howitzers, cannons and mortars as well as anti-tank guided weapons, mines and night-vision weapon sights.

 

Under U.N. rules, weapons and military equipment may not be resold or transferred to any individual or entity outside of the Somali security forces.

 

The Security Council is asking Somalia's government to report regularly on the structure of the security forces and the infrastructure and procedures in place to ensure safe storage, maintenance and distribution of military equipment.

 

There is a 17,600-strong African Union peacekeeping force and a U.N. political mission in the Horn of Africa country. The African Union force is planning a major offensive against al Shabaab, U.N. diplomats and officials say.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 20:20
Ukraine: l'envoyé spécial de l'ONU en Crimée met fin à sa mission après avoir été menacé

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

SIMFEROPOL (Ukraine) - L'envoyé spécial de l'ONU en Crimée, Robert Serry, a décidé de mettre fin à sa mission dans la péninsule ukrainienne russophone après avoir été retenu brièvement mercredi par des hommes armés à Simféropol.

 

Il va bien. Il veut prendre un avion pour Kiev, a indiqué un source accompagnant le diplomate néerlandais, arrivé mardi à Simféropol.

 

Selon le vice-secrétaire général de l'ONU Jan Eliasson, M. Serry se trouvait devant le siège des forces navales à Simferopol lorsqu'il a été menacé par des hommes armés.

 

Il a été pris à partie par des hommes non identifiés et armés qui lui ont intimé l'ordre de se rendre à l'aéroport et de quitter la Crimée, a précisé M. Eliasson, qui s'exprimait par vidéo-conférence depuis Kiev, où il se trouve en mission lui aussi.

 

M. Serry a tenté de reprendre sa voiture mais celle-ci étant bloquée, il a dû repartir à pied vers son hôtel et il a téléphoné en chemin depuis un café pour raconter sa mésaventure.

 

M. Serry, qui était accompagné d'un collègue de l'ONU, n'a pas été kidnappé, a souligné M. Eliasson. Il est en bonne santé physiquement mais il se sent menacé.

 

M. Eliasson a dit ne pas savoir quelle langue les hommes armés qui ont menacé M. Serry parlaient. Il a précisé que l'ONU avait laissé le soin aux autorités ukrainiennes d'assurer la sécurité de M. Serry.

 

La source dans l'entourage de M. Serry jointe par téléphone par l'AFP a expliqué que sa sécurité avait été garantie par les forces d'autodéfense de Simféropol. Il espère pouvoir quitter la Crimée, a-t-elle indiqué.

 

A l'aéroport, une assistante du diplomate a indiqué à l'AFP qu'il se trouvait en salle d'attente en vue d'un embarquement.

 

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait annoncé que M. Serry avait été retenu par des hommes armés en uniforme à Simféropol.

 

Son véhicule a été bloqué à Simféropol par des inconnus armés, avait déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère, Evguen Perebyinis. Ils ont d'abord essayé de l'emmener par la force à l'aéroport mais il a refusé, a-t-il ajouté.

 

Un journaliste de la chaîne de télévision britannique ITV, James Mates, qui accompagnait M. Serry, a expliqué sur son compte Twitter que M. Serry avait été bloqué par des hommes armés alors qu'il visitait les locaux de la Marine.

 

Refusant de les suivre, il est sorti à pied sous leur escorte et est rentré dans un café voisin. Puis M. Serry a accepté de se rendre directement à l'aéroport et de mettre fin à sa mission en Crimée, a rapporté le journaliste. A sa sortie du café, la foule chante +Russie, Russie+, selon le journaliste.

 

A Kiev, mercredi après-midi, M. Eliasson avait annoncé une autre mission de l'ONU à partir du week-end prochain en Crimée, menée cette fois par le secrétaire général-adjoint de l'ONU aux Droits de l'homme, Ivan Simonovic.

 

Il avait lors d'une conférence de presse mis en garde contre la tentation de revenir aux réflexes de la Guerre froide, et appelé Russes et Ukrainiens au dialogue pour trouver une issue pacifique à la crise.

 

De son côté, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait appelé toutes les parties de la crise ukrainienne à réduire les tensions et à entamer un dialogue constructif, dans une déclaration depuis Freetown, où il est en visite

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 19:23
L'envoyé spécial de l'ONU retenu par des hommes armés en Crimée

 

 

05.03.2014 Romandie.com (ats)

 

L'envoyé spécial de l'ONU en Crimée, Robert Serry, était retenu jeudi par des hommes armés en uniforme à Simferopol, la capitale de la péninsule ukrainienne, a annoncé le ministère ukrainien des Affaires étrangères. A New York, l'ONU a confirmé que son représentant était menacé par des hommes armés, démentant tout enlèvement.

 

"Son véhicule a été bloqué à Simféropol par des inconnus armés", a déclaré un porte-parole du ministère, Evguen Perebyinis. "Ils ont d'abord essayé de l'emmener par la force à l'aéroport, mais il a refusé. Ils continuent de le retenir", a-t-il ajouté, sans plus de précision sur le lieu.

 

Par ailleurs, trente-cinq observateurs militaires de l'OSCE, issus de 18 pays, sont partis vers l'Ukraine. Ils commenceront leur mission dans la ville d'Odessa, au sud, et doivent rester une semaine dans le pays. Il n'est pas encore sûr qu'ils puissent se rendre en Crimée.

 

Les observateurs, non armés et qui ne comptent aucun Suisse, devront clarifier "les doutes portant sur les activités militaires de la Russie sur le territoire ukrainien".

Plan d'aide de l'UE

 

En outre, la Commission européenne a présenté un plan d'aide "d'au moins 11 milliards d'euros" en faveur de l'Ukraine, à la veille du sommet européen extraordinaire. L'aide s'étalerait sur les deux prochaines années, a déclaré le président de l'exécutif européen, José Manuel Barroso.

 

Et l'UE va geler à partir de jeudi les avoirs dans l'Union de 18 responsables ukrainiens impliqués dans les violences survenues à Kiev en février, a-t-on appris mercredi de source diplomatique. La liste européenne pourrait inclure le président déchu Viktor Ianoukovitch.

Formation en Suisse repoussée

 

Enfin, il n'y aura pas de militaires russes à Andermatt (UR) ces prochains jours. La Suisse repousse les cours de formation prévus en mars en raison de la crise en Ukraine. Elle invoque l'obligation de faire preuve de neutralité dans le contexte international tendu, indique mercredi à l'ats le Département de la défense (DDPS).

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:30
photo EMA

photo EMA

 

05/03/2014 Sources : EMA

 

Du 24 au 28 février 2014, à Naqoura, au sud du Litani, la Force Commander Reserve (FCR) a conduit un exercice de tir conjoint avec les Forces armées libanaises (FAL) et les contingents de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).

 

Durant quatre jours, l’exercice Steel Storm a permis de parfaire l’entrainement au tir de l’ensemble des unités opérationnelles de la FCR tout en renforçant la coopération entre la FINUL et les FAL.

 

Les blindés français (VBL, VBCI, VAB) et libanais (M113), équipés de différentes armes de bord (mitrailleuses de calibres 7.62 et 12.7 mm, canons de calibres 20 et 25 mm et fusil PGM), se sont succédés sur le pas de tir situé au sud de Naqoura, face à la mer. Près de 33 000 cartouches, de tous calibres, ont été tirées sur des cibles flottantes disposées entre 400 et 1400 mètres du pas de tir.

 

Cet exercice a également vu la participation aux tirs des contingents espagnols et italiens. La  Maritime Task Force de la FINUL, quant à elle, assurait la sécurité en mer. Une démonstration devant les hautes autorités militaires libanaises du secteur Sud Litani et de la FINUL a clôturé l’entrainement.

 

Dans le cadre de la résolution 1701, la Force Commander Reserve participe à la montée en puissance des Forces armées libanaises, par le biais de patrouilles d’exercices, de formations et d’entraînements conjoint réguliers.

Liban : Exercice Steel Storm
Liban : Exercice Steel StormLiban : Exercice Steel Storm
Liban : Exercice Steel Storm
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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:45
L'ONU enverra des casques bleus en RCA

 

3 mars, 2014 – BBC Afrique

 

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ban Ki-moon a recommandé ce lundi de déployer en Centrafrique 11.820 Casques bleus. Une opération qui n'aura lieu qu'en septembre.

 

Sur ces 11 820 Casques bleus déployés en plus, 10 000 seraient des soldats et 1 820 des policiers, selon l’Agence France Presse. Ils auront pour mission de rétablir l'ordre et la sécurité, soutenant la force africaine sur place : la Misca.

 

Dans un rapport transmis aux 15 pays membres du Conseil de sécurité, Ban Ki-moon précise que le mandat initial de cette opération de maintien de la paix de l'ONU sera centré sur « la protection des civils ».

 

Cette décision sonne comme un écho à l’appel lancé plus tôt ce lundi à Kinshasa par la Présidente de transition en République centraficaine. Catherine Samba-Panza demandait un « soutien massif » de la communauté internationale.

 

La France, engagée en Centrafrique dans l’opération Sangaris, a manifesté par la voix de son Conseil de sécurité son approbation quant au soutien des forces armées de l’ONU. Le 27 février dernier, 400 militaires étaient arrivés en renfort, portant le total à 2 000 soldats français.

 

700 000 déplacés

 

Cependant, le rapport de Ban Ki-moon indique que « cela prendra environ six mois au Nations Unies de préparer le déploiement de l’opération ».

 

Des milliers de musulmans ont fui vers le Nord-Est du pays et la frontière avec le Tchad, création une division du pays.

 

Depuis décembre, 2 000 personnes ont été tuées en Centrafrique et plus de 700 000 déplacées.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:40
Ukraine : l'aveu d'impuissance de l'ONU

 

 

01.03.2014 Par Alexandra Geneste (New York (Nations Unies) correspondante) - Le Monde.fr

 

A peine investi de la mission de se rendre en Crimée, l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU en Ukraine, Robert Serry, faisait demi-tour. Après avoir pris contact avec les autorités de la république autonome de Crimée, explique dans un communiqué le diplomate néerlandais, il a rapidement conclu « qu'une visite en Crimée aujourd'hui est impossible ». Son annonce est intervenue peu avant que le président russe Vladimir Poutine n'obtienne le feu vert du Conseil de la Fédération pour une intervention militaire en Ukraine.

 

Lire les autres réactions La communauté internationale prise à dépourvu

 

Mandaté par le patron de l'ONU, Ban Ki-moon, pour « prendre des contacts », M. Serry – qui fut le premier ambassadeur de son pays en poste à Kiev – était officiellement chargé de « transmettre un message » en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et sur la «nécessité de réduire la tension» et de revenir au dialogue.

Devant l'escalade de la situation, sa mission n'aura duré que quelques jours.  Il est attendu à Genève où il doit rendre compte, ce dimanche, de sa visite à M. Ban. Sera-t-il investi d'une nouvelle mission, et amené à retourner en Ukraine à peine rentré ? Tout dépendra de l'issue des consultations du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, convoqué samedi après-midi pour une réunion d'urgence sur l'Ukraine. La seconde en deux jours.

 

« FAIRE BAISSER LA TENSION »

Lors des premières consultations à huis clos, vendredi 28 février, l'ambassadrice américaine Samantha Power avait demandé l'envoi d'urgence d'une « mission internationale de médiation », « indépendante et crédible » en Crimée « pour commencer à faire baisser la tension et faciliter un dialogue politique pacifique et productif entre toutes les parties ukrainiennes ». Une idée immédiatement rejetée par son homologue russe, Vitali Tchourkine, rappelant que Moscou avait « pour principe de ne pas accepter les médiations imposées ».

Les Etats-Unis sont « très inquiets des informations sur un déploiement militaire russe en Crimée » et ils « demandent à la Russie de retirer les forces militaires qui ont été amassées » pour que les Ukrainiens puissent « décider de leur propre destin », avait insisté devant la presse Mme Power à l'issue des consultations. A aucun moment toutefois, les 15 pays-membres ne sont allés jusqu'à qualifier ce déploiement d'« agression », comme l'affirment les autorités de Kiev. « Nous avons un accord avec l'Ukraine sur la présence de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol et nous agissons dans le cadre de cet accord », a tenu à souligner M. Tchourkine, en référence à l'accord de Budapest de 1994.

Moscou s'était opposé à la tenue de cette première réunion d'urgence demandée par l'Ukraine, au lendemain de la prise de contrôle d'aéroports en Crimée par des hommes armés, et avait cherché à en obtenir le report. L'ambassadeur russe avait plaidé en faveur d'un report de 24 heures, afin de réunir plus d'informations sur la réalité de la situation, jugeant les reportages médiatiques « exagérés ». « Nous avons observé le séparatisme en Crimée, qui provient en grande partie de Russie », a déclaré l'envoyé ukrainien auprès des Nations unies, Iouri Sergueïev, avant d'estimer : « Je pense que nous sommes assez forts pour nous défendre. Nous avons un sentiment fort que nous agissons correctement ».

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