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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 17:55
Innovation 2/12 : la nuit, toutes les Kameleon voient en couleur


07/04/2014 DGA

 

Très remarquée lors du forum de l’innovation, la technologie intégrée à la caméra Kameleon inventée par la société Photonis, est une petite révolution. Filmer en couleur la nuit et le jour est désormais possible grâce à un tout nouveau capteur CMOS. Découvrez l’histoire de ce projet Rapid avant le lancement officiel en juin prochain à Eurosatory.

 

Avant, pour filmer de jour et de nuit il fallait deux caméras. Et la vision nocturne était pour le moins assez particulière. En effet, seules les technologies infrarouge et thermique rendaient la chose possible. Résultat : des images monochromes et dépourvues de toute nuance. Du noir et vert, du noir et rouge ou encore du noir et blanc… en somme, une hérésie pour le moindre quidam à l’ère de l’image numérique dans n’importe quel salon particulier peu nécessiteux de vision nocturne ! Une habitude acceptée et maitrisée pour les opérationnels.

 

Mais ça, c’était avant

Le défi technologique est colossal. Beaucoup s’y sont cassées les rétines. Parmi les prétendants il y avait même des grands groupes. Damien Letexier, docteur et ingénieur en recherche et développement chez Photonis et sa petite équipe ont quant à eux vaincu le mauvais œil. Grâce à un travail acharné, le challenge est relevé ! Le secret ? Un capteur CMOS ultra-sensible capable de détecter le moindre photon (particule de lumière), même dans la pénombre.

« Au départ, nous avancions à tâtons, convaincus tout de même qu’une solution technologique existait, se souvient Damien Letexier. Nous avons cherché du côté de la répartition spectrale (la palette des couleurs dans la lumière visible) et ajusté la balance des blancs afin de comprendre dans quelle partie du spectre nous manquions de sensibilité. » Préciser le problème fournit souvent la moitié de la solution. Bonne pioche.

« Pour pallier ce manque, nous avons ainsi décidé de ne pas filtrer certains pixels et avons ensuite cherché le bon algorithme. Celui qui allait permettre une bonne reconstruction colorimétrique ». En plus clair, il s’agit de jouer entre la proportion de sensibilité à la lumière, la proportion de couleur et de trouver un compromis satisfaisant.

 

Trouver le bon compromis

Aujourd’hui, c’est chose faite. Et en un temps record ! Dix-huit mois. Tout juste le bon timing pour profiter d’une procédure Rapid. « Au-delà de l’apport financier, l’intérêt que la DGA a porté à Kameleon, nous a surtout permis d’avoir la confirmation que notre projet correspondait effectivement à un segment de marché. Une prise de risque partagée et un geste de confiance que nous attendions pour nous lancer sereinement dans nos recherches », explique Emmanuel Nabet, responsable marketing & stratégie du groupe Photonis. « Concrètement, nous avons aussi pu investir dans du matériel », poursuit Damien Letexier. RAPID, une aubaine pour cette entreprise dont les activités sont historiquement concentrées sur les marchés de défense et qui voit aujourd’hui de nouvelles et prometteuses perspectives.

 

Des perspectives utiles, parfois inattendues …

Si Thales, Sagem, Cassidian optronics… des mastodontes de l’armement, travaillent déjà à l’intégration du système dans les équipements des forces, ce sont aussi de tous nouveaux partenaires qui pointent le bout de leur nez, « alléchés » par la découverte inédite et unique. Dans le domaine biomédical, le capteur CMOS pourrait bien permettre des avancées spectaculaires par la visualisation en couleur jusqu’alors impossible de certaines réactions chimiques. Idem en gériatrie, pour surveiller par exemple le flux sanguin sous la peau afin d’éviter les œdèmes veineux.

Mais ce sont des applications bien plus inattendues qui sont déjà en marche, notamment dans le domaine de l’environnement. La vie nocturne des ours polaires sera très bientôt étudiée grâce à Kameleon. Et afin de respecter les engagements du Grenelle de l’Environnement, la petite caméra pourrait bien veiller sur les automobilistes alors que sera effective la diminution programmée de l’éclairage public la nuit sur les routes de France. Pour Kameleon, la voie semble toute tracée.

 

Photonis en chiffres

1937 - année de création à Brive-la-Gaillarde

1 000 personnes dans le monde

170 millions d’euros de CA annuel

90% du CA réalisés à l’export

70% d’activité militaire

40 brevets en cours

6% du CA consacrés à la R&D et 10% en France

2013 - création de 2 nouveaux sites, Singapour et Frisco (Texas -USA)

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:55
La maquette JVN est un formidable outil pédagogique

La maquette JVN est un formidable outil pédagogique

 

 

07/02/2014 Armée de l'air-  Economie et technologie

 

Le 28 janvier 2014, le général Richard Reboul, commandant le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), et le colonel Emmanuel Vialle, commandant la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, ont inauguré la salle JVN (jumelles de vision nocturne).

 

Fruit d’une innovation et d’un travail d’équipe, la salle abrite une maquette d’une surface d’environ 10 m2 dédiée à  la formation théorique aux JVN.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air a pu se rendre compte lui-même de la portée du projet. En compagnie du capitaine Élie-Rodolphe El-Khourge, initiateur du projet, le CEMAA a exprimé sa surprise face au réalisme de la maquette. Il a pu assister à une démonstration type de celle qu’auront les futurs stagiaires dans le cadre de leur formation théorique JVN. Satisfait de ce projet, il a terminé sa visite en déclarant : «Je suis toujours aussi fier de constater les excellentes compétences du personnel de l’armée de l’air.»

 

« Ambitieux », « réaliste », « opérationnel » : les qualificatifs ne manquent pas pour décrire le projet mais les plus importants d’entre tous sont « économique » et « innovant ». Le caractère innovant et l’excellence de ce projet lui ont permis d’être sélectionné par la mission d’innovation participative du ministère de la Défense dans le cadre du prix de l’audace 2014. Il a été retenu en tant que finaliste dans la catégorie « armée de l’air », et le résultat final est attendu le 28 mai prochain.

Inauguration de la salle JVN

Inauguration de la salle JVN

Vision sur le terrain de nuit à travers des JVN

Vision sur le terrain de nuit à travers des JVN

Vision de la maquette depuis les JVN

Vision de la maquette depuis les JVN

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 19:55
Prix ParisTech 2013 pour une thèse Onera en optronique infrarouge

18.11.2013 - ONERA.fr

Florence de la Barrière, ex-doctorante de l'Onera, avait développé lors de sa thèse Onera (2009-2012) une caméra sur puce infrarouge extrêmement compacte, à très grand champ d'observation. Elle vient de recevoir le prestigieux prix ParisTech 2013 pour ses travaux.

Les travaux de Florence de la Barrière ont été poursuivis à l'Onera dans le cadre d'un programme de la Direction générale de l'armement dans l'objectif d'industrialiser la caméra. Un démonstrateur à maturité industrielle sera d'ailleurs finalisé début 2014, en lien étroit avec la société Sofradir, signataire d'un contrat de Partenariat Recherche Innovation avec l'Onera.

 

voir aussi:

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 07:55
Sofradir et l’Onera signent un Partenariat de Recherche et Innovation

10.10.2013 - ONERA

Objectif : concevoir les nouvelles générations de détecteurs infra-rouges et déboucher sur des produits ayant des performances accrues en termes de détection et de fonctionnalités.

 

Cet accord vise à développer les technologies d’imagerie thermique de demain. En définissant et en développant ensemble les nouvelles générations de détecteurs, l’Onera et Sofradir pourront plus rapidement proposer aux fabricants de systèmes optroniques des produits à usage multifonctionnel. Sans optique externe ou avec une optique simplifiée, ces futurs produits seront plus compacts, avec des performances accrues, et dotés de nouvelles capacités de détection (imagerie haute-résolution, hyperspectrale, 3D).

 

Le Partenariat de Recherche et Innovation (PRI) est un nouveau mode de coopération proposé par l’Onera aux industriels (grands groupes, ETI ou PME). Formalisé début 2013, il permet grâce à un engagement contractuel sur une durée de 3 à 5 ans en cohérence avec les enjeux de la recherche de valoriser les travaux amont réalisés par l’Onera et d’accélérer leur transfert vers l’industrie. « Cet accord témoigne de l’intérêt de l’industrie pour les recherches menées par l’Onera. De plus, cet engagement sur une longue durée ouvre la voie à la promotion d’avancées technologiques majeures», explique Thierry Michal, Directeur Technique Général de l’Onera et Président par intérim.

 

Voir le Communiqué de presse ONERA - Sofradir complet

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 12:55
Lancement du programme de R&D Nano2017 d'un coût global de 3,5 milliards d'euros

27/8/2013 Jacques Marouani, - ElectroniqueS

 

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Fleur Pellerin, ministre chargée des PME, de l'Innovation et de l'Economie numérique, ainsi que plusieurs représentants des autorités nationales, régionales et locales, et des dirigeants de STMicroelectronics, se sont retrouvés le 22 juillet dernier sur le site ST de Crolles, près de Grenoble (Isère), pour le lancement du programme de R&D Nano2017.

 

Le Premier ministre a annoncé la participation de l'Etat à hauteur de 600 millions d'euros au programme Nano2017 pour un coût total de 3,5 milliards d'euros. Il doit se traduire par la réalisation d'importants investissements industriels de haute technologie en France par STMicroelectronics, notamment dans son usine de Crolles. STMicroelectronics investira lui-même 1,3 milliard d'euros qui devrait lui permettre de doubler la capacité de production de cette usine. Celle-ci va passer de 3 500 tranches de silicium par semaine à 7 000 à terme, avec une étape intermédiaire de 5 700 tranches par semaine.

 

Le projet bénéficie du soutien de l'Union européenne par le biais de l'initiative technologique commune (JTI) de l'Eniac, le Conseil consultatif pour l'initiative européenne des nanotechnologies.

 

Le programme Nano2017 doit renforcer le leadership de ST dans les technologies-clés : FD-SOI (traitement de hautes performances et basse consommation), imagerie de nouvelle génération (capteurs et processeurs de signal d'images) et mémoires non-volatiles embarquées de nouvelle génération. Ces technologies sont au coeur des solutions de traitement embarquées de ST, telles que les microcontrôleurs, les solutions d'imagerie, les produits numériques grand public, les processeurs d'application et les Asic numériques.

 

Nano2017 s’inscrit dans une vision européenne, avec le programme "Airbus of Chips" de 10 milliards d'euros sur 7 ans lancé par la Commission européenne, qui vise à doubler la production en Europe de puces "moins coûteuses et plus intelligentes" pour atteindre 20% de la production mondiale. Le site de Grenoble-Crolles sera l’un des 3 piliers, avec les pôles d’innovation de Dresde en Allemagne, et Eindhoven-Leuven aux Pays-Bas et en Belgique, de cette stratégie microélectronique européenne ambitieuse.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:40
Su-30SM Fighter source Ria Novisti

Su-30SM Fighter source Ria Novisti

MOSCOU, 4 juillet - RIA Novosti

 

L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural a conçu un nouveau capteur de précision pour les avions, muni d'une caméra thermique, d'un télémètre laser et d'une optique de haute définition qui assure la détection des cibles le jour et la nuit même dans des conditions météorologiques défavorables. Cet équipement est suspendu sous le fuselage ou une aile de l'avion et transmet l'image directement dans le cockpit. Selon les experts ce capteur pourrait non seulement devenir une sorte de lunette de précision pour les pilotes mais aussi rétablir la position de la Russie sur le marché international des armements, écrit jeudi le quotidien Izvestia.

 

"L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural en est aujourd’hui au stade des essais. Les travaux devraient s'achever d'ici la fin de l'année, après quoi cet équipement sera transmis aux forces aériennes qui lanceront leur propres tests", rapporte une source bien informée du complexe militaro-industriel.

 

Selon lui, ce dispositif sera fourni non seulement aux forces aériennes russes mais aussi aux pays dont les armées sont équipées d'avions russes. Auparavant, l'absence de cette technologie obligeait les producteurs à fournir aux clients étrangers des avions munis de systèmes français.

 

Une source des forces aériennes russes indique que cet équipement permettra au pilote de frapper des cibles terrestres avec une précision au centimètre.

 

"Il s'agit de fait d'une lunette de précision capable de fonctionner dans n'importe quelles conditions météorologique. En plus de l’optique et de la caméra thermique, le capteur est muni d'un laser qui projette un point de lumière sur la cible choisie par le pilote. Les systèmes de guidage des bombes et des missiles utilisent ensuite ce point pour corriger leur trajectoire de vol", explique cet officier des forces aériennes russes.

 

Selon lui ce capteur pourrait équiper le Su-30 car ce dernier est le seul chasseur russe muni d’écrans liés au système électronique conjoint du capteur et de l'avion. Cet appareil biplace permet aux pilotes d'utiliser ce capteur tout en pilotant l'avion de manière efficace.

 

"C’est la deuxième tentative de créer des lunettes de tir suspendues pour les forces aériennes. L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural a déjà conçu il y a quelques années le Sapsan pour les Su-27 et les Su-25. Des problèmes techniques ont cependant empêché sa production en série", souligne-t-il.

 

Les représentants de l'usine d'optique et de mécanique de l'Oural se sont abstenus de tout commentaire, mettant en avant le caractère secret des travaux.

 

Anton Lavrov, expert militaire indépendant et coauteur du livre La Nouvelle armée russe, a indiqué à Izvestia que les avions modernes d’attaque, sont en grande majorité, équipés de tels systèmes.

 

"C'est le moyen le plus économique de transformer un chasseur possédant des capacités limitées de frappe sur terre en chasseur-bombardier polyvalent dans toutes les conditions météorologiques. Un bon exemple est l'américain F-15E Strike Eagle. La guerre du Golfe a démontré que sans son capteur Lantirn il s'agissait simplement d'un chasseur biplace tout à fait ordinaire et même, pas très performant. Toutefois, cet outil de précision a fait de lui l'appareil le plus demandé des forces aériennes américaines en matière de frappe sur des cibles terrestres", raconte-t-il.

 

Selon lui, la Russie cède actuellement du terrain sur le marché de la modernisation du matériel militaire.

 

"Partout dans le monde il y a beaucoup d'avions soviétiques obsolètes tels que Su-25, Su-22, MiG-21, MiG-23 etc. Les pays qui possèdent ces appareils n'ont pas de fonds pour acquérir de nouveaux avions et ils donc s'adressent à d'autres Etats pour les moderniser. Par exemple, Israël a modernisé les Su-25 géorgiens. Les Français le font également. Le nouveau capteur permettra à l'industrie russe de concurrencer Israël et la France car elle sera en mesure de moderniser efficacement des avions obsolètes pour une somme relativement peu importante", conclut Anton Lavrov.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:40
Su-30SM Fighter source Ria Novisti

Su-30SM Fighter source Ria Novisti

MOSCOU, 4 juillet - RIA Novosti

 

L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural a conçu un nouveau capteur de précision pour les avions, muni d'une caméra thermique, d'un télémètre laser et d'une optique de haute définition qui assure la détection des cibles le jour et la nuit même dans des conditions météorologiques défavorables. Cet équipement est suspendu sous le fuselage ou une aile de l'avion et transmet l'image directement dans le cockpit. Selon les experts ce capteur pourrait non seulement devenir une sorte de lunette de précision pour les pilotes mais aussi rétablir la position de la Russie sur le marché international des armements, écrit jeudi le quotidien Izvestia.

 

"L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural en est aujourd’hui au stade des essais. Les travaux devraient s'achever d'ici la fin de l'année, après quoi cet équipement sera transmis aux forces aériennes qui lanceront leur propres tests", rapporte une source bien informée du complexe militaro-industriel.

 

Selon lui, ce dispositif sera fourni non seulement aux forces aériennes russes mais aussi aux pays dont les armées sont équipées d'avions russes. Auparavant, l'absence de cette technologie obligeait les producteurs à fournir aux clients étrangers des avions munis de systèmes français.

 

Une source des forces aériennes russes indique que cet équipement permettra au pilote de frapper des cibles terrestres avec une précision au centimètre.

 

"Il s'agit de fait d'une lunette de précision capable de fonctionner dans n'importe quelles conditions météorologique. En plus de l’optique et de la caméra thermique, le capteur est muni d'un laser qui projette un point de lumière sur la cible choisie par le pilote. Les systèmes de guidage des bombes et des missiles utilisent ensuite ce point pour corriger leur trajectoire de vol", explique cet officier des forces aériennes russes.

 

Selon lui ce capteur pourrait équiper le Su-30 car ce dernier est le seul chasseur russe muni d’écrans liés au système électronique conjoint du capteur et de l'avion. Cet appareil biplace permet aux pilotes d'utiliser ce capteur tout en pilotant l'avion de manière efficace.

 

"C’est la deuxième tentative de créer des lunettes de tir suspendues pour les forces aériennes. L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural a déjà conçu il y a quelques années le Sapsan pour les Su-27 et les Su-25. Des problèmes techniques ont cependant empêché sa production en série", souligne-t-il.

 

Les représentants de l'usine d'optique et de mécanique de l'Oural se sont abstenus de tout commentaire, mettant en avant le caractère secret des travaux.

 

Anton Lavrov, expert militaire indépendant et coauteur du livre La Nouvelle armée russe, a indiqué à Izvestia que les avions modernes d’attaque, sont en grande majorité, équipés de tels systèmes.

 

"C'est le moyen le plus économique de transformer un chasseur possédant des capacités limitées de frappe sur terre en chasseur-bombardier polyvalent dans toutes les conditions météorologiques. Un bon exemple est l'américain F-15E Strike Eagle. La guerre du Golfe a démontré que sans son capteur Lantirn il s'agissait simplement d'un chasseur biplace tout à fait ordinaire et même, pas très performant. Toutefois, cet outil de précision a fait de lui l'appareil le plus demandé des forces aériennes américaines en matière de frappe sur des cibles terrestres", raconte-t-il.

 

Selon lui, la Russie cède actuellement du terrain sur le marché de la modernisation du matériel militaire.

 

"Partout dans le monde il y a beaucoup d'avions soviétiques obsolètes tels que Su-25, Su-22, MiG-21, MiG-23 etc. Les pays qui possèdent ces appareils n'ont pas de fonds pour acquérir de nouveaux avions et ils donc s'adressent à d'autres Etats pour les moderniser. Par exemple, Israël a modernisé les Su-25 géorgiens. Les Français le font également. Le nouveau capteur permettra à l'industrie russe de concurrencer Israël et la France car elle sera en mesure de moderniser efficacement des avions obsolètes pour une somme relativement peu importante", conclut Anton Lavrov.

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 11:55
photo FOB

photo FOB

16.05.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Sagem a présenté hier sur la base aérienne 120 de Cazaux l’utilisation combinée de la JIM LR et du télémètre illuminateur laser DHY 307 dans sa version légère (LW, pour Low Weight). C’est la rencontre sur un même support de deux stars de l’industrie française, la JIM LR (Jumelle Infrarouge Multifonctions « Long Range ») de Sagem et le DHY 307 LW de Cilas. La première est assemblée à Poitiers et le second à Orléans.

 

L’ensemble permet à un opérateur de combiner la télémétrie et l’illumination laser pour le guidage des armements air-sol avec toutes les capacités de la JIM LR (télémétrie, chercheur de nord, GPS, vision infrarouge, voir jour et fusion des voies jour et IR pour le décamouflage). Dans sa version LW, le DHY 307 pèse environ 4kg, soit deux fois moins que dans sa version précédente, pour un même niveau de performance.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 23:35
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