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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:25
photo EMA / Armée de Terre

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17/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Fort de 7 000 militaires, le dispositif des forces de souveraineté permet de contribuer à la sécurité de l’Outre Mer et d’assurer une présence dans des zones d’intérêts stratégiques.

 

Du 9 octobre au 9 décembre 2015, près de 400 militaires des Forces armées en Guyane (FAG) et une soixantaine de gendarmes ont mené une opération baptisée Yawasisi dans la profondeur de la forêt amazonienne. Cette opération s’inscrivait dans le cadre de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Elle visait en priorité à :

1) détruire les sites d’orpaillage en privant les orpailleurs illégaux de leur outil de travail ;

2) perturber et rompre les flux logistiques qui leur permettent de survivre en forêt ;

3) les dissuader de demeurer sur zone.

 

Au bilan, sur les 400 chantiers répertoriés par le renseignement, plus de 250 ont été contrôlés. Lors de cette opération, 9 puits d’extraction primaire, une vingtaine de concasseurs et plus d’une centaine de motopompes et tables de levée ont été neutralisés.

 

La succession des actions menées au cours de l’année 2015 a permis de déstructurer la filière d’orpaillage illégal. Cette lutte qui, demande un engagement constant, est l’une des principales missions des FAG. Elle est menée conjointement avec les forces de l’ordre (Police aux frontières, Gendarmerie, Douane) sous l’autorité du préfet de région.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 12:25
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15/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 9 octobre 2015, 390 militaires des Forces armées en Guyane (FAG) ont été engagés pendant neuf semaines en soutien d’une soixantaine de gendarmes dans une opération d’envergure, baptisée Yawasisi.

 

Menée dans la profondeur de la forêt amazonienne, cette opération s’inscrivait dans le cadre général de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Les trois objectifs principaux de l’opération Yawasisi étaient de détruire les sites d’orpaillage afin de casser l’outil de travail des orpailleurs illégaux, de perturber et rompre les flux logistiques qui leurs permettent de survivre dans la durée en forêt et enfin, de les dissuader de demeurer sur zone.

 

Au bilan de cette opération, sur les 400 chantiers répertoriés par des actions communes de renseignement menées en amont par les FAG et l’Office national des forêts, plus de 250 ont été contrôlés. Ceux-ci ont été neutralisés par la destruction de neuf puits d’extraction primaire, d’une vingtaine de concasseurs et de plus d’une centaine de motopompes et tables de levée. Par ailleurs, les gendarmes ont procédé à la saisie de 32 pirogues, 43 quads, 15 tonnes de vivre et 28 000 litres de carburants, portant ainsi un coup important à la logistique des orpailleurs illégaux. Enfin, en coordination avec la Police aux frontières (PAF), le contrôle de 159 étrangers en situation illégale et la reconduction de 87 d’entre eux, a contribué à limiter l’exploitation de cette main d’œuvre exploitée à bas prix.

 

La succession des actions menées au cours de l’année 2015 a complètement déstructuré la filière d’orpaillage illégal. Cette lutte permanente est une des principales missions des FAG. Menée conjointement avec les forces de l’ordre (PAF, gendarmerie, douane) et sous l’autorité du préfet de région, les objectifs des FAG sont clairs :

• Maitriser, voire éradiquer, la spoliation des ressources aurifères ;

• Préserver l’environnement  de la déforestation locale et de la pollution par le mercure ;

• Supprimer les foyers infectieux (paludisme, SIDA, Leichmaniose…)

• Réduire les trafics illégaux intérieurs et transfrontaliers (exploitation humaine, taxes douanières) préjudiciables à l’équilibre futur de la société civile.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:25
photo Armée de Terre

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16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Après une première phase de trois semaines du 20 juin au 10 juillet 2015, l’opération Willau II s’est terminée le 28 août par la destruction de 9 puits d’extraction sur le site « eau claire ».

 

Du 22 au 28 Août, un détachement interarmes (DIA) du 9e RIMa, composé de 4 groupes de combat de l’infanterie de marine et du génie, ont procédé à la recherche et à la destruction des puits illégaux de la zone « eau claire ». Les puits permettent aux orpailleurs d’extraire des roches aurifères et ensuite d’en retirer quelques grammes d’or à l’aide de concasseurs. Ces derniers sont aujourd’hui les cibles privilégiées par les forces armées en Guyane (FAG).

 

Arrivé sur la zone, le DIA s’est immédiatement mis en action. Le commando de recherche et d’action en jungle (CRAJ) a découvert un concasseur extrait par un groupe d’orpailleurs. Cette prise logistique est d’importance puisqu’elle supprime l’élément central de l’extraction primaire (1). Pendant ce temps, le reste du détachement réinvestissait le village « eau claire », et dressait le bilan.

 

La dernière phase de Willau II a été un franc succès : entre la reconnaissance des 9 puits à détruire, la sécurisation de la zone, les calculs de charge, la réception de 400 kg d’explosif, les missions se sont rapidement enchaînées se soldant par la découverte et la destruction de 9 puits détruits, 1 concasseur, plusieurs moteurs, 1 table de levée et de nombreux éléments logistiques.

 

Cette opération conclue un processus proposés lors du RETEX technique de la précédente opération Willau et confirme un procédé de destruction efficace des puits d’extractions. Ce dispositif d’action permet de porter un coup important aux orpailleurs illégaux.

 

À 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

 

(1) Deux types d’extractions sont possibles : primaire et alluvionnaire. Primaire : des roches sont extraites puis concassées ; alluvionnaire : un mélange de boue, de sable et d’eau passe dans des filtres et est renvoyée ensuite à la rivière (beaucoup plus visible en hélicoptère).

photo Armée de Terre

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 11:25
photo Armée de Terre

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11/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 au 27 août 2015, sous le commandement du capitaine P. du 9eRIMa, une patrouille locale commune (PLC) comprenant des éléments des forces armées en Guyane (FAG) et de la gendarmerie a été conduite dans le secteur « Enfant Perdu ». Cette PLC, exceptionnelle par le volume d’équipements saisis, l’est aussi par le mode d’action qui a été retenu pour la conduite de cette opération.

 

« Suite à nos précédentes missions sur cette zone, nous avions décidé d’adopter un mode d’action particulier afin d’être le plus discret possible et de bénéficier d’un effet de surprise. En effet, les orpailleurs illégaux commencent à nous connaître, ils s’adaptent très vite pour éviter la saisie des équipements » explique le capitaine P.. Ainsi, la PLC, constituée de 9 militaires des FAG et 2 gendarmes, a quitté le camp Lunier en pirogue à 3h00 du matin, tous feux éteints. Après une heure et demie de navigation dans l’obscurité, la patrouille s’est infiltrée à pied dans la forêt, pour atteindre un terrain surplombant la zone de vie des orpailleurs illégaux une heure plus tard.

 

Suite de l’article

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 16:55
Les plongeurs du 13e RG s'entraînent au saut depuis un hélicoptère Puma du 3e RHC - J.Hubert / Armée de Terre

Les plongeurs du 13e RG s'entraînent au saut depuis un hélicoptère Puma du 3e RHC - J.Hubert / Armée de Terre

 

30/07/2015 armée de Terre

 

Du 21 au 23 juillet 2015, neuf plongeurs du 13e régiment de génie (13e RG) ont procédé à un entraînement de lutte contre l’orpaillage au lac de Saint-Point en Franche-Comté.

 

Depuis un hélicoptère Puma du 3e régiment d’hélicoptères de combat au-dessus du lac, les plongeurs ont réalisé quinze sauts avec armement, sacs de mission et équipement de plongée. L’entraînement s’est poursuivi le lendemain avec un exercice d’observation d’un site d’orpaillage. Ils ont sauté de nuit pour ensuite atteindre en kayac, en palmage puis à pieds, les différents points d’observation. Après avoir récolté un maximum d’informations, les hommes du 13e RG se sont exfiltrés de la zone avant d’être récupérés au petit matin par un Puma. Cet exercice a ainsi permis de maintenir les qualifications de ces sapeurs avant un déploiement opérationnel.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:25
photo EMA

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09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 avril, s’est achevée une opération de lutte contre l’orpaillage illégal baptisée Ambaki. Débutée le 16 février 2015, cette opération a été réalisée par les Forces armées aux Antilles (FAG) dans le cadre de la mission de lutte contre l’orpaillage illégal Harpie.

 

Cette opération visait à briser l’attractivité et la rentabilité des sites d’orpaillages illégaux dans les bassins de l’Abounami et de l’Inini, en interdisant pour une durée de 4 semaines aux orpailleurs la libre circulation et l’exploitation des sites majeurs dans cette zone.

 

L’opération Ambakia mobilisé près de 400 hommes et femmes dont une soixantaine de gendarmes ainsi que de nombreux moyens de l’armée de l’Air. Cette opération s’est traduite par des manœuvres pérennes de contrôle de secteurs clés et d’axes logistiques, ainsi que par l’engagement de détachements héliportés, entraînant la déstabilisation des orpailleurs illégaux. La mise en œuvre de procédés tels que la destruction de puits, l’extraction de matériels majeurs saisis, ou encore la mise en place de sous-groupements aéromobiles et de détachements interarmées portent leurs fruits et contribuent ainsi à exercer une pression continue sur les structures liées à l’orpaillage illégal.

 

Ces efforts permanents exercés par les légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3eREI), les marsouins, soldats et sapeurs du 9erégiment d’infanterie de Marine (9eRIMa) et les forces de gendarmerie ont déjà permis de réduire de plus de 30 % le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois. Près de 465 grammes d’or, et 3,640 kg de mercure ont été saisis. Les FAG ont aussi détruit 68 moteurs, 18 concasseurs, 10 puits et 1 tunnel, 23 pompes, 15 propulseurs, 20 quads, 20 pirogues, 73 groupes électrogènes.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:25
Guyane : portrait du caporal Lydia (RMED)

 

25/03/2015 armée de Terre

 

Détachée avec le 1er RI (régiment d’infanterie) pour une mission de 4 mois dans le cadre de l’opération Harpie en Guyane, le caporal Lydia du régiment médical de La Valbonne nous explique sa mission.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:25
Lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane

 

25/03/2015 Gabriel Boyer - Armée de Terre

 

Dans le cadre de l’opération Harpie, un groupe de soldats du 1er RI (1er régiment d’infanterie) combat l’orpaillage illégal en Guyane, en appui des gendarmes.

 

L’opération Harpie est une opération interministérielle française réalisée en Guyane depuis le mois de février 2008. Elle est menée conjointement par les forces de gendarmerie et les forces armées en Guyane (FAG). Ordonnée par Nicolas Sarkozy, alors Président de la République française, elle a pour objectif de démanteler les systèmes d’extraction illégaux d’or  sur le territoire.

 

Depuis 150 ans, La Guyane est exploitée par des chercheurs d’or clandestins, venus principalement de régions défavorisées du Brésil ou du Suriname. Découvrez en images les FAG qui combattent ce fléau.

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:25
FAG : interception d’une pirogue d’orpailleurs illégaux

 

14/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 30 octobre 2014, alors qu’ils réalisaient une patrouille conjointe avec leurs homologues gendarmes, des soldats de la 2e compagnie du 9e régiment d’infanterie de Marine (9eRIMa) ont intercepté une pirogue sur la rivière Tampok, dans le cœur du parc amazonien de Guyane à une trentaine de kilomètres de Maripasoula.

 

Le chargement de cette pirogue était destiné à approvisionner un site d’orpaillage illégal. Marchandises détruites ou confisquées et pirogue coulée n’étaient probablement pas le gain espéré par les orpailleurs illégaux. Au final, ce sont plusieurs centaines de kilos de vivres, du carburant, des groupes électrogènes ou encore des congélateurs qui feront défaut sur les sites d’orpaillage illégal, où les conditions de vie sont déjà très atteintes.

 

Pour mémoire, cette semaine, les actions menées par les soldats et les gendarmes ont permis de mettre hors circuit trois pirogues, et leur chargement, dans le Grand Sud.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

FAG : interception d’une pirogue d’orpailleurs illégaux
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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 08:25
Opération ANI DES SAVANES

 

06-11-2014 source 3e REI - Réf : 205 - 332

 

Du 23 septembre au 13 octobre, la 2CIE, dans le cadre de la mission HARPIE, a mené une mission de destruction d'un important site d'orpaillage illégal situé sur le long de la crique ROCHE COURONNEE.

 

Préparation intellectuelle et matérielle de la mission

 

22 septembre 2014, 10h00, la SAED* vient d'être mise en place en rappel depuis les PUMA* au cœur de la forêt équatoriale. Elle dispose de 2 jours pour effectuer en discrétion les quelques kilomètres qui la sépare de ses objectifs : le chantier principal du site de ROCHE COURONNEE, ainsi que son curotel*. Décelée aux abords immédiats du curotel, elle s'empare de ses objectifs avec douze heures d'avance. Mais les garimpeiros n'ont pas attendus les légionnaires pour cacher leurs matériels et quitter la zone ! Ils étaient donc au courant de la tenue de cette opération...le début s'avère donc compliqué...

 

Puis, le 23 au matin, la 3e section de la 2e compagnie commence la reconnaissance fluviale de l'Approuague en vue d'effectuer une jonction avec la SAED à l'embouchure de la crique ROCHE COURONNEE (celle-ci sera effective le 25). Le 24, la 2e section de la 2e compagnie est héliportée jusqu'à proximité du chantier principal afin d'y relever la SAED. Dans le même temps, la 1ère section de la 2e cie s'établit en contrôle de zone dans la région de la haute-sikini, à 45km de là. Les axes logistiques sont dorénavant bouclés, le site occupé : c'est un véritable travail de fourmis qui va pouvoir commencer pour les unités qui vont tenir pendant plusieurs semaines le site le plus important de la zone de responsabilité du 3e REI. 300 ESI* travaillent et vivent en permanence sur ce site rassemblant plusieurs chantiers et zones vies. Bien qu'invisibles, nous savons qu'ils ne sont pas loin, cachés dans la forêt, nous observant afin de nous comptabiliser et décrypter nos modes d'actions.

 

Partant pour plusieurs semaines, les légionnaires ont soigneusement préparé leur mission. Ils ont pu, pour cela, s'appuyer sur les renseignements collectés lors des précédentes missions ayant eu lieu sur ce site, mais aussi sur une cartographie précise et à jour, résultat des reconnaissances aériennes. Plusieurs briefings ont permis de travailler le déroulement de l'opération et les mesures de coordinations. Enfin, d'un point de vue matériel, il faut souligner l'effort logistique qui a été réalisé puisque, en plus des légionnaires héliportés, ce sont plusieurs tonnes de matériels et de nourriture qui ont été acheminés par hélicoptère. Notamment, les canoës-kayaks, pour la SAED, et les DHPM* ont montré leur fiabilité et leur efficacité.

 

Déroulé chronologique de l'opération

 

Retournons à ROCHE COURONNEE. Les premiers jours de l'opération sont destinés à la reconnaissance des zones de responsabilité : 2 zones pour la 2e section, constituant les poumons du site, et 3 zones pour la SAED, essentiellement fluviales et périphériques. Ces reconnaissances, en identifiant précisément les zones habitées et travaillées, ont permis aux unités non seulement de hiérarchiser les objectifs à traiter, mais aussi d'étendre les zones contrôlées en repoussant les garimpeiros* au plus loin dans la forêt.

 

La fin de la première semaine est marquée par le désengagement des 1ere et 3e sections de la 2e compagnie, la SAED et la 2e section restant seules sur le terrain, aux ordres d'un PC tactique co-localisé avec la 2e section.

 

Les deux dernières semaines n'ont été que fouilles minutieuses des objectifs, destruction de carbets et de denrées saisies, neutralisations de puits, interrogatoire d'ESI interpelés... Avec à la clé un bilan d'autant plus honorable que l'adversaire s'était préparé à notre venue : 142 carbets détruits, 78 puits neutralisés, 2,5kg de mercure, 8 moteurs, 6 concasseurs, 2 groupes électrogènes, 4 motopompes, 4 congélateurs, 6000m2 de bâche, plus d'une tonne de carburant, mais aussi de nourriture et de vêtements, etc. Par ailleurs, de nombreux garimpeiros ont pu être interrogés par les gendarmes, fournissant de précieux renseignements sur la rentabilité du site, l'approvisionnement logistique, les chefs...

 

Collaboration interarmées et interministérielle

 

Pour conclure, cette opération, bien que mal engagée à cause de l'absence de l'effet de surprise, fut une réussite à plus d'un titre. Tout d'abord grâce au bilan effectué, équivalant à au moins 8800 grammes d'or, soit 202 400 euros. Ensuite parce qu'elle témoigne des qualités d'endurance, de rusticité et de " flair " des légionnaires. Enfin, elle illustre la capacité à pouvoir mener des opérations du niveau de l'unité élémentaire en utilisant l'interarmées. Mais cette mission dépasse le cadre interarmées puisque, en réalité, elle est caractéristique de la collaboration interministérielle au travers de l'appui fourni par les légionnaires et l'armée de l'air à la gendarmerie nationale. C'est l'intérêt et la richesse de ces opérations ou chacun met à contribution ses compétences professionnelles : les FAG* se chargeant de la sécurisation de la zone et des phases tactiques pour que la Gendarmerie puisse interpeler des clandestins, saisir et détruire des matériels et mener des enquêtes judiciaires à proprement parler.

 

Lexique :

Mission HARPIE : mission de lutte contre l'orpaillage clandestin où les forces armées appuient la gendarmerie nationale.

SAED : section d'aide à l'engagement débarqué.

PUMA : hélicoptère de manœuvre pouvant transporter des soldats et du fret.

Curotel : village servant de zone de vie aux garimpeiros.

ESI : étranger en situation irrégulière

DHPM : détecteur électromagnétique portable

Garimpeiro : chercheur d'or clandestin en provenance du brésil.

FAG : forces armées guyanaises

 

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