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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 07:30
photo Marine nationale

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10 mars 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Dans le golfe Arabo-Persique, des chasseurs F18 Hornet américains effectuent une série de "touch and go", d’appontages et de catapultages sur le porte-avions Charles de Gaulle pour obtenir leurs qualifications. Le 3 mars dernier, des Rafale Marine du porte-avions Charles de Gaulle avaient obtenu leurs qualifications à bord de l'USS Carl Vinson. Ces qualifications illustrent le haut niveau d’interopérabilité entre les deux marines.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

 

Reportage photos

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 17:30
Rafale Leaves Carl Vinson

 

3/10/2015 Strategy Page

 

ARABIAN GULF (March 3, 2015) A French navy Rafale Marine aircraft from Squadron 11F embarked aboard the French navy nuclear-powered aircraft carrier Charles de Gaulle (R91) launches from the U.S. Navy aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70) during carrier qualifications. Carl Vinson is deployed as part of the Carl Vinson Carrier Strike Group supporting maritime security operations, strike operations in Iraq and Syria as directed, and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class John Philip Wagner, Jr.)

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:30
Rencontre des CEMA français et américain sur le porte-avions Charles de Gaulle

 

10/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 8 mars 2015, le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers, a reçu son homologue américain le général Martin Dempsey à bord du porte-avions Charles de Gaulle qui est déployé, avec le groupe aéronaval, dans le nord du golfe arabo-persique dans le cadre des opérations conduites contre le groupe terroriste Daech en Irak.

 

Le groupe aéronaval est intégré depuis le 31 janvier dernier à la Task Force 50, sous commandement tactique américain. Depuis le 23 février, il participe à l’opération Chammal, aux côtés des moyens déployés dans la région par l’armée de l’air depuis le 19 septembre 2014. Dans quelques jours, il assurera seul la permanence aéronavale dans le golfe arabo-persique, afin de permettre la relève entre l’USS Carl Vinson et l’USSTheodore Roosevelt.

 

Si la présence des deux CEMA américain et français sur le porte-avions Charles de Gaulle  constitue un événement, leur rencontre s’inscrit en revanche dans un cadre beaucoup plus habituel. Les deux hommes s’entretiennent en effet régulièrement pour partager leurs analyses stratégiques.

 

photo Marine Nationalephoto Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Dimanche, leurs échanges ont portés sur la situation en Irak. A cette occasion, le général de Villiers a insisté sur la nécessité d’intégrer le temps long dans cette opération, tout en posant la question des conditions du règlement de la crise, au-delà des seules opérations militaires. Plus largement, les deux CEMA ont confirmé leur détermination à agir contre la menace terroriste qui pèse sur le flanc Sud de l’Europe. Que ce soit dans la bande sahélo-saharienne, avec l’opération Barkhane où la France agit en « leader », ou en Irak où elle intervient en partenaire d’une coalition conduite par les Etats-Unis, ils sont convenus de l’importance à accorder à la coopération interalliée.

 

L’engagement du groupe-aéronaval au sein de la Task Force 50  incarne cette dynamique de coopération et ce haut niveau de confiance atteint par la France et les Etats-Unis. Au-delà du symbole, il vient concrétiser les progrès accomplis en termes d’interopérabilité de nos forces : « Quand je vois derrière moi des marins, des pilotes, américains et français tous ensemble, cela veut bien dire que nous construisons de la confiance mutuelle, à tous niveaux », a ainsi souligné  le général Dempsey.

 

 

photo Marine Nationale

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REPERE

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval composé notamment du porte-avions Charles de Gaulle avec à bord 12 Rafale Marine et 9 Super Etendard Modernisés.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 15:30
Chairman JCS General Dempsey visits the French Aircraft Carrier Charles de Gaulle (R91)

Gen. Martin Dempsey, Chairman Joint Chiefs of Staff, right, and Gen. Pierre de Villiers, French Chief of Defense Staff, pose for a photo prior to boarding a C-2A Greyhound from the Providers of Fleet Logistics Support Squadron (VRC) 30 on the flight deck of the French aircraft carrier Charles de Gaulle (R 91). Charles de Gaulle is operating with the Carl Vinson Carrier Strike Group in the U.S. 5th Fleet area of operations. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class John Philip Wagner, Jr./Released)


10 mars 2015 US Navy

 

ARABIAN GULF (Mar. 8, 2015) United States Army General Martin E. Dempsey, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, met with French General Pierre de Villiers, French Chief of Defense Staff, aboard the French aircraft carrier Charles de Gaulle. During the visit, they toured the ship’s spaces, observed flight operations and met with French and U.S. military service members stationed aboard the ship. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 3rd Class Hansel Pintos)

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:30
Aircraft carrier USS Carl Vinson and French nuclear aircraft carrier Charles de Gaulle transit the Northern Arabian Gulf

 

Mar. 8, 2015 U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Scott Fenaroli/Released

 

Aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70), left, and French nuclear aircraft carrier Charles de Gaulle (R91) transit the Northern Arabian Gulf. Carl Vinson is deployed in the U.S. 5th Fleet area of operations supporting Operation Inherent Resolve, strike operations in Iraq and Syria as directed, maritime security operations, and theater security cooperation efforts in the region.

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 09:30
photo US DoD

photo US DoD

 

A bord du PA Charles de Gaulle, 8 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le général Martin Dempsey, le plus haut gradé américain, a prévenu dimanche lors d'une visite sur le porte-avions français Charles de Gaulle qu'accélérer les frappes aériennes de la coalition internationale antijihadistes serait une erreur.

 

Le chef d'état-major inter-armées américain a plaidé pour une "patience stratégique" dans la lutte que livre la coalition menée par les Etats-Unis au groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie.

 

"Larguer un tapis de bombes sur l'Irak n'est pas la solution", a-t-il affirmé à bord du bâtiment français qui participe à cette opération depuis fin février dans les eaux du Golfe.

 

"Nous avons la responsabilité d'être très précis dans l'usage de notre puissance aérienne", a expliqué le général Dempsey, assurant qu'augmenter le rythme des raids accentuerait les risques pour les populations civiles, ce qui pourrait alimenter en retour la propagande jihadiste.

 

"Cela signifie qu'il faut prendre le temps" de rassembler des renseignements précis sur les cibles possibles, a-t-il ajouté.

 

Le militaire américain a aussi indiqué que la fréquence des bombardements aériens dépendait des capacités de l'armée irakienne sur le terrain et de la volonté du gouvernement de Bagdad de se réconcilier avec la population arabe sunnite, méfiante envers les forces de sécurité.

 

L'EI a en effet profité du sentiment de marginalisation de cette population sous les gouvernements irakiens majoritairement chiites de ces dernières années pour s'emparer en juin de vastes territoires au nord et à l'ouest de l'Irak, majoritairement arabes sunnites.

 

En lançant il y a peu la bataille pour reprendre Tikrit à l'EI, le Premier ministre irakien a d'ailleurs appelé les forces pro-gouvernementales à faire de la sécurité des civils leur "priorité".

 

photo US DoD

photo US DoD

Le général Dempsey, qui s'exprimait dimanche aux côtés de son homologue français, le général Pierre de Villiers, a également souligné qu'il n'y avait pas besoin d'augmenter le nombre de militaires américains présents en Irak dans le cadre de la lutte antijihadistes. Ces 2.600 hommes sont chargés de conseiller et entraîner l'armée de Bagdad, car cette dernière n'était pas prête pour un effort de plus grande envergure.

 

"Nous avons des conseillers qui attendent (encore) que certaines unités irakiennes se présentent", a dit le responsable militaire américain. "Et quand elles se sont présentées, une poignée d'entre elles étaient affaiblies et parfois sous-équipées".

 

Le Charles de Gaulle effectue une mission de huit semaines dans le Golfe dans le cadre de la coalition dirigée par Washington.

 

Selon des officiers français, de 10 à 15 avions décollent chaque jour du porte-avions pour des missions au-dessus de l'Irak.

 

La visite du général Dempsey sur ce bâtiment, inhabituelle pour un chef d'état-major inter-armées américain, illustre les bonnes relations entre les deux armées et les deux pays en général, loin des dissensions nées de l'invasion américaine en Irak en 2003.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 22:20
USS Carl Vinson & FS Charles de Gaulle in the Northern Arabian Gulf


8 mars 2015 US NAvy

 

ARABIAN GULF (March 8, 2015) The U.S. Navy aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70) and French aircraft carrier FS Charles de Gaulle (R 91) transit together in the Northern Arabian Gulf. Carl Vinson and its embarked air wing, Carrier Air Wing (CVW) 17, are deployed in support of maritime security operations and strike operations in Iraq and Syria as direction for theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of operation. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 2nd Class Samuel LeCain/Released)

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:30
FDA Chevalier Paul - photo Marine Nationale

FDA Chevalier Paul - photo Marine Nationale

 

4 mars 2015 par Portail des Sous-Marins

 

Depuis le 23 février, le Porte-Avions Charles de Gaulle a rejoint la coalition qui lutte contre le groupe État islamique dans le golfe Persique. Mais il n’est pas parti seul. Un sous-marin et un navire, la FDA Chevalier Paul, veillent en permanence sur sa sécurité. France 2 a pu embarquer à bord de la frégate.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 16:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

04/03/2015 Par Denis Masliah - ledauphine.com

 

Quatre ans après son engagement au sein de l’opération Harmattan contre les forces gouvernementales de Kadhafi, le porte-avions Charles-de-Gaulle est donc de nouveau entré en guerre la semaine dernière dans le Golfe arabo-persique. Placé sous commandement américain, le « Charles » et son groupe aéronaval vont participer pendant environ deux mois aux frappes aériennes de la coalition contre le groupe État Islamique en Irak. En avril 2011, le Dauphiné Libéré avait pu embarquer sur le porte-avions et assister aux opérations en mer de Libye. Retour sur le quotidien à bord du bâtiment amiral de la Marine nationale.

 

D’abord, il y a ce vacarme permanent. Quel qu’il soit et d’où qu’il vienne, le terrien embarqué sur le porte-avions Charles-de-Gaulle en opération de guerre ne peut y échapper. Catapultages et appontages incessants des Super Etendard et des Rafale diffusant leur onde de choc dans tout le navire, rotations des hélicoptères, mise en route du brasseur de carburant, beuglement sourd de l’ascenseur à aéronefs -qui hisse avions et hélicos depuis le hangar jusqu’au pont d’envol-… Et lorsqu’une trêve survient miraculeusement dans ce déferlement de décibels, ce sont les haut-parleurs qui l’interrompent en diffusant les messages de bord à toute heure du jour et de la nuit.

 

Suite de l’article

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 16:20
A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson

 

ARABIAN GULF (Mar. 3, 2015) U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class John Philip Wagner, Jr.

 

A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F deployed aboard the French nuclear powered aircraft carrier Charles de Gaulle (CDG) launches from the flight deck during carrier qualifications aboard the U.S. nuclear powered aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70). Carl Vinson is deployed as part of the Carl Vinson Strike Group supporting maritime security operations, strike operations in Iraq and Syria as directed, and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility.

 

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A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl VinsonA French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson
A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson
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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:30
Le plus haut gradé américain en visite bientôt sur le Charles de Gaulle

Le 28 février 2015, un avion de renseignement et de contrôle aérien avancé Hawkeye s’apprête a quitter le Charles De Gaulle pour appuyer une mission de reconnaissance armée au-dessus de l’Irak. Les équipages du porte-avions sont engagés depuis le 23 février 2015 dans la lutte contre Daesh. Crédit : Etat-major des armées / Marine Nationale

 

A bord d'un avion militaire américain, 7 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le plus haut gradé américain va se rendre dans les jours prochains sur le porte-avions français Charles de Gaulle qui croise dans les eaux du Golfe dans le cadre de sa participation à la coalition internationale contre les jihadistes, selon des responsables.

 

Le général Martin Dempsey doit en outre avoir des discussions au Bahreïn et en Irak, où la coalition conduite par Washington mène depuis six mois des frappes aériennes contre les positions du groupe Etat islamique (EI) qui y contrôle de nombreux territoires.

 

Le Charles de Gaulle, engagé le mois dernier dans les opérations de la coalition, se trouve dans les eaux du Golfe, au côté du porte-avions USS Carl Vinson.

 

"Je pense que c'est encourageant que les Français apportent dans ce combat une ressource (le porte-avions ndlr) aussi rare que précieuse pour eux", a déclaré le chef d'état-major inter-armées américain à des journalistes à bord d'un avion le conduisant dans le Golfe.

 

"Cela reflète à quel point c'est important pour eux", a-t-il ajouté.

 

Avec douze Rafale et neuf Super Étendard modernisés embarqués, le Charles de Gaulle a nettement renforcé le dispositif français dans la coalition, qui comptait jusqu'à présent neuf Rafale aux Emirats et six Mirage 2000D en Jordanie.

 

Véritable base aérienne flottante, il est accompagné d'un sous-marin nucléaire d'attaque, d'une frégate de défense anti-aérienne (Chevalier Paul) et d'une autre anti sous-marine (le bâtiment britannique Kent), ainsi que d'un pétrolier ravitailleur, soit quelque 2.700 marins embarqués, dont 2.000 pour le seul porte-avions.

 

Les marines française et américaine travaillent en "intégré", sous commandement opérationnel américain, avait expliqué à l'AFP début mars un officier à bord du Charles de Gaulle.

 

Le général Dempsey a indiqué qu'il souhaitait adresser ses remerciements à la France pour sa contribution aux efforts de guerre contre les jihadistes.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 13:55
Le Cols Bleus de février est paru !


04.03.2015 Source : Marine nationale
 

Au sommaire de Cols Bleus du mois de février, retrouvez :

-         Dans le dossier Passion Marine, la Mission Jeanne d’Arc, opérations, coopération, rayonnement, formation : 4 missions en une.

-         Un focus sur le Charles de Gaulle, un concentré de puissance avec une infographie explicative

-         La rencontre avec le capitaine de vaisseau Xavier Rebour

-         Une immersion de 24 heures au Cross Corsen

-         Un portrait de guetteur sémaphorique

-         Une page histoire, sur la piste des Foxtrot : les sous-marins français en Afrique

-         Une rubrique RH, des loisirs…

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:30
photo PA Charles de Gaulle - Marine Nationale

photo PA Charles de Gaulle - Marine Nationale

 

27 février 2015 par PA Charles De Gaulle

 

Huit heures du matin en passerelle de défense à vue et cela fait déjà quatre heures que le personnel est à son poste.

 

La passerelle de défense à vue est une petite passerelle vitrée qui abrite une dizaine de marins en charge de s’assurer, de façon permanente et surtout lors de manœuvres stratégiques (passages de détroits, accostages, appareillage), qu’aucune menace visible de surface, maritime ou aérienne, ne plane sur le porte-avions. Localisée au pont 011, tout en haut du bâtiment, la passerelle de défense à vue est un peu comme un nid, où un faucon ou une chouette (car on y travaille de jour comme de nuit !), guette l’horizon de ses yeux perçants. « En passerelle de défense à vue, on s’occupe de la veille nautique et on contribue à l’autodéfense du bâtiment. On annonce et identifie tout ce qui est visible : le type de bâtiment, sa couleur, son numéro de coque, le nombre de passagers si possible et surtout la distance à laquelle il se trouve du porte-avions », explique le second maître Olivier. C’est donc ici que se fait la surveillance de l’environnement immédiat du Charles de Gaulle.

 

Mais comment ? La passerelle dispose de nombreux outils, à la fois technologiques et humains : alidade de relèvement, caméras infrarouges très puissantes, et deux personnes assurant la veille optique appelés « faucons », qui scrutent la mer et le ciel à l’aide de jumelles. « Nous sommes un peu comme les yeux du porte-avions » ajoute Olivier. Bienvenue en passerelle de défense à vue.

 

08h15: Aujourd’hui est un jour important ; nous nous préparons à traverser le Détroit d’Ormuz. Ce passage, qui relie le golfe Persique au golfe d’Oman est long de 63km et large de 40km, il est donc plus large que le Canal de Suez et offre de meilleures conditions pour l’identification et la reconnaissance des bâtiments alentours. Lieu hautement stratégique, c’est une voie commerciale cruciale pour les flux de marchandises et d’hydrocarbures. Mais le Golfe Arabo-Persique est aussi un théâtre marqué par les conflits récurrents entre les pays riverains. Il faut donc être prudent.

 

08h44 : La mer est calme, le ciel brumeux. De la passerelle de défense à vue, on distingue difficilement d’un côté les côtes omanaises et de l’autre, celles de l’Iran. Les yeux rivés sur la « wescam », une caméra qui permet d’obtenir une vue à 360°C autour du porte-avions, le Maître Thomas, électronicien d’armes, décrit l’horizon : « Un « tango mike charlie » sur bâbord et deux boutres de pêcheurs sur l’avant tribord ». Ici, on fonctionne par noms de code : Tango pour transport, Mike pour maritime et Charlie pour conteneurs, autrement dit, un cargo transportant des biens à destination de l’Europe se trouve près du bâtiment. Aucune raison de s’inquiéter, mais ici la vigilance reste à son comble.

 

9h37 : Une chanson en farsi vient rompre le silence qui règne sur la passerelle. Elle provient d’une radio de haute fréquence partagée par tous les bâtiments aux alentours, dans un rayon de 4 km. De temps à autre, on entend les communications des autres forces présentes : hindi, arabe, anglais… Nous ne sommes pas seuls dans le coin.

 

10h00 : Perché sur une chaise haute, Christian, le chef des fusiliers marins (l’unité en charge d’assurer la protection du porte-avions) parle à ses hommes à l’aide d’une radio : « De Mars à tous les Cactus, frégate iranienne sur tribord avant en rapprochement ». En communication directe avec plusieurs équipes de fusiliers (les « cactus ») postés tout autour du bâtiment et prêts à intervenir en cas d’attaque, « Mars » analyse la situation et transmet ses ordres. Lui-même reçoit des instructions de « Soleil », le commandant du porte-avions.

 

10h16: La frégate iranienne navigue toujours à nos côtés, mais toujours à l’extérieur de notre périmètre de sécurité (2 nautiques autour du porte-avions). Arborant un drapeau lui permettant d’être identifié, celui-ci est classé neutre, mais la tension est tout de même quelque peu palpable. Tout bâtiment présentant un comportement inhabituel peut être classé selon différentes catégories : neutre, suspect et finalement hostile, lorsqu’il entre dans une zone sanctuarisée autour du Charles. Dans ce dernier cas, des tirs dissuasifs peuventéventuellement êtres ordonnés.

 

10h23 : Un aéronef iranien est détecté dans le ciel. Il s’agit d’un avion de reconnaissance et de renseignement d’un pays riverain, qui se rapproche de nous avant de repartir. Heureusement, l’hélicoptère Caïman de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul veille sur le Charles. Celui-ci permet le blanchiment de la route du porte-avions et la récolte d’informations en avance de phase sur l’environnement nautique, dans un rayon de 5 à 10 nautiques.

 

11h00 : Nous sommes maintenant au cœur du détroit et prenons le virage formé naturellement par le continent. La visibilité faible ne nous permet pas de voir les côtes, mais nous nous savons proches de la ville de Bandar Abbas, située à moins de 30 nautiques, sur la côte iranienne. Tout autour se trouvent de nombreux bâtiments, civils mais surtout militaires. Des petites embarcations sont postées tous les 4km pour garder un œil sur les flux maritimes.

 

12h17 : Le temps passe, mais les activités ne manquent pas au pont 011. Les marins ayant terminé leur quart sont relevés par leurs co-équipiers. Le matelot Margaux, âgé de 25 ans et veilleur en passerelle de défense à vue, décrit l’ambiance : « On a une certaine pression, car ce travail demande beaucoup de concentration. L’ambiance est toujours calme ici, mais pendant les passages de détroits nous sommes encore plus attentifs. Nous faisons des quarts de 4 heures la nuit et de 3 heures la journée. On a donc besoin de boire beaucoup de café et d’avoir de quoi grignoter pour tenir ! ».

 

14h05 : Des patrouilleurs approchent du porte-avions. Ceux-ci se rapprochent, changent d’inclinaison, vont de bâbord à tribord, s’arrêtent puis repartent. Grâce aux caméras, on aperçoit des individus utiliser leur radio et nous observer à l’aide de jumelles. Pour Christian, « il n’y a pas lieu de s’inquiéter, nous sommes attendus. Quand un porte-avions passe au large des côtes, il est évident que les pays riverains augmentent leurs moyens de renseignements ». Nous sommes donc aussi surveillés.

 

14h09 : Le porte-avions reçoit un appel radio des patrouilleurs, demandant des informations sur la nature de notre mission et notre trajectoire. C’est la passerelle de navigation, située au pont 09 qui répondra.

 

15h18 : Un drone a survolé le porte-avions et les autres bateaux de notre escorte. Pendant les passages de détroits, le porte-avions devient totalement hermétique : toutes les ouvertures sont fermées, notamment les deux ascenseurs qui permettent aux avions de monter du hangar (pont 02) au pont d’envol (pont 05).

 

16h00 : Rien de particulier à signaler.

 

16h54 : La luminosité baisse petit à petit. Tout d’un coup, on dénote une trainée de petits points blancs sur la mer. Des filets de pêche ? Des bouées ? Thomas effectue un zoom sur la caméra. Non, juste des mouettes posées tranquillement sur l’Océan ! Il arrive parfois de voir des bancs de dauphins, ou des « souffleurs », c’est-à-dire des baleines.

 

17h37 : « Masquage des feux ». Tous les jours, au coucher du soleil, une diffusion retentit dans tout le bâtiment pour signaler le passage aux lumières rouges. L’ensemble du porte-avions est alors plongé dans une semi-obscurité, nécessaire pour deux raisons : faire une distinction entre le jour et la nuit sur un bâtiment où les occasions de sortir à l’air libre sont rares, et surtout diminuer la luminosité générale afin de mieux voir ce qui se passe à l’extérieur. La passerelle de défense à vue est ainsi plongée dans le noir, les écrans sont masqués par des filtres atténuant la lumière. « Un des privilèges de travailler ici, c’est de pouvoir assister à de très beaux levers et couchers de soleil » souligne Margaux.

 

18h26 : Le Charles de Gaulle est sorti du détroit d’Ormuz et fait enfin son entrée dans le Golfe Arabo-Persique. On aperçoit au loin des petites lumières, ce sont des plateformes pétrolières. En passerelle de défense à vue, l’atmosphère se détend petit à petit. Les « cactus » peuvent quitter leur poste, le personnel de quart est relevé. Certains vont diner tandis que d’autres regagnent leurs postes pour se coucher. Un sommeil bien mérité après ces longues heures de veille !

photo PA Charles de Gaulle - Marine Nationalephoto PA Charles de Gaulle - Marine Nationale

photo PA Charles de Gaulle - Marine Nationale

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
photo Patrick Baz -MarineNationale

photo Patrick Baz -MarineNationale

 

26/02/2015 Par Valérie LEROUX à bord du Porte-Avions Charles de Gaulle  -Lepoint.fr (AFP)

 

Le porte-avions Charles de Gaulle va relever d'ici avril son pendant américain, l'USS Carl Vinson, pendant plusieurs jours dans le Golfe, une première entre les deux marines, explique à l'AFP le contre-amiral Eric Chaperon, commandant du groupe aéronaval français.

 

Q : Pourquoi avoir engagé cette semaine le Charles de Gaulle dans la coalition internationale contre Daech (groupe Etat islamique) en Irak, alors que 15 chasseurs français, stationnés aux Emirats arabes unis et en Jordanie, y participent déjà ?

R : Vu l'étendue du théâtre, la coalition n'a pas suffisamment d'avions (...) Cette puissance est aussi intéressante à ce stade de la campagne parce qu'on sent bien qu'aujourd'hui, Daech est en difficulté. Le porte-avions offre une réserve de puissance très flexible. Si un effort particulier devait être nécessaire (en soutien des forces irakiennes), sur Mossoul ou d'autres sites, il est l'instrument idéal. Ce n'est pas non plus qu'un outil de puissance ou une vitrine technologique, comme certains voudraient le suggérer. C'est aussi un instrument politique, un signal politique fort à l'adresse de Daech, mais aussi et peut-être surtout de nos partenaires.

 

Q : Vous êtes engagés aux côtés du porte-avions USS Carl Vinson. Comment les deux bâtiments coopèrent-ils au sein de la coalition ?

R : Le Carl Vinson va être relevé et c'est nous qui assurerons la permanence pendant la relève. Pour la première fois dans un dispositif américain, le rôle du porte-avions sera tenu par un porte-avions français. C'est bien la marque de la confiance qui unit les deux marines et du niveau d'interopérabilité auquel on est parvenu. Après la relève, le groupe du (porte-avions) Roosevelt se présentera. On va même réaliser des vols conjoints, c'est-à-dire qu'on aura une patrouille avec un avion français et un avion américain. Cela aussi, ça ne s'est jamais fait. On a par ailleurs une frégate britannique dans notre groupe. Là aussi, c'est la première fois qu'une frégate britannique remplace nombre pour nombre une frégate française. C'est un signe très encourageant pour la relation franco-britannique et pour la défense européenne.

 

Q : Quels sont les défis militaires, techniques d'une mission dans le Golfe, une région parmi les plus exposées du monde ?

R : C'est une zone compliquée pour des porte-avions. Vous avez énormément de pêcheurs, de navigation commerciale. Les plateformes pétrolières génèrent des flux d'embarcations, d'hélicoptères. On s'astreint à ne pas les survoler. Il suffit aussi de voir la carte des trafics aériens pour comprendre que la vie de nos pilotes n'est pas simple. La météo est assez capricieuse. On passe de phases sans vent, où les porte-avions sont obligés d'aller vite (afin de créer du vent sur le pont pour les avions), ce qui dans le trafic peut être très compliqué, à des phases où le vent vous amène du sable. On est aussi à proximité des côtes iraniennes, de leur zone d'entraînement. Donc, il faut éviter toute situation de méprise ou d'incompréhension.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
Le Charles de Gaulle à plein régime contre l'EI

 

24 févr. 2015 by AFP

 

Le Charles de Gaulle a entamé sa deuxième journée d'opérations contre le groupe Etat islamique (EI) mardi 24 février, quelque part entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Trois "pontées" (décollages) ont été réalisées, soit douze avions catapultés vers l'Irak et revenus sains et saufs quelques heures plus tard

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

24 février 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Le porte-avions français rejoint la Task Force américaine dans le Golfe Persique pour participer aux combats contre l’Etat Islamique. Le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du Charles de Gaulle est officiellement engagé dans l’opération Chammal en Irak. La diplomatie navale a encore de beaux jours devant elle…

 

On s’en doutait très fort depuis le départ du porte-avions de Toulon le 13 janvier dernier et c’est aujourd’hui officiel : le Charles de Gaulle, qui a franchit le détroit d’Ormuz, va prendre part aux opérations contre l’Etat Islamique en Irak. Le navire et son escorte (deux frégates, un pétrolier ravitailleur et un sous-marin nucléaire d’attaque, 2600 marins au total dans ce qui est appelé la « Task Force 473 ») a rejoint la Task Force 50 américaine, centrée quant à elle autour du porte-avions USS Carl Vinson. En attendant l’entrée en scène du Queen Elizabeth et de ses F-35 (2019 au plus tôt), la France reste donc le seul pays au monde capable de travailler en étroite coopération, on a presque envie de dire sur un pied d’égalité, avec l’aviation embarquée américaine.

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:30
Le GAN constitué autour du PA CDG est officiellement engagé dans l’opération Chammal

 

23.02.2015 Crédit : État-major des armées / Marine Nationale
 

Le 23 février 2015, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle est officiellement engagé dans l’opération Chammal en Irak, pour lutter contre le groupe terroriste Daech.

Le GAN est constitué d’un état-major embarqué, du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué (12 Rafale Marine, 9 Super Étendard Modernisés et 1 Hawkeye), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, du pétrolier ravitailleur Meuseet d’un sous-marin nucléaire d’attaque agissant en précurseur.

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:30
Opération Chammal - mise à jour EMA 23 Fev. 2015

23.02.2015 Crédits EMA

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 15:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

23.02.2015 par Alain Barluet, Envoyé spécial à bord du Charles-de-Gaulle dans le Golfe arabo-persique - leFigaro.fr


Le contre-amiral Éric Chaperon commande le groupe aéronaval -avec pour fleuron le porte-avions Charles-de-Gaulle- actuellement présent dans le Golfe arabo-persique et engagé à partir de ce lundi au sein du dispositif français Chammal pour lutter contre Daech en Irak.
 

LE FIGARO - Quelles vont être les missions des avions du Charles de Gaulle en Irak?

 

ÉRIC CHAPERON : Les missions des 21 chasseurs Rafale et Super Etendard modernisés embarqués sur le porte-avions prolongeront celles déjà menées dans le cadre du dispositif Chammal depuis le 15 septembre. Ces missions sont de trois types: le renseignement, le commandement - car nous agissons dans le cadre d'une coalition et il faut nous coordonner, les frappes et l'appui à nos alliés irakiens et kurdes sur le terrain. Le Groupe aéronaval (GAN) que je commande comprend le Charles-de-Gaulle, la frégate de défense anti-aérienne Chevalier Paul, une frégate britannique assurant la défense anti-sous-marine, le HMS Kent, le pétrolier ravitailleur La Meuse et un sous-marin nucléaire d'attaque. L'opération est dirigée par les Américains qui ont aux aussi engagé dans la zone un de leurs porte-avions, l'USS Carl Vinson.

 

Comment allons-nous «travailler» avec les Américains pendant cette mission délicate?

Nous allons nous intégrer au dispositif américain tout en conservant la pleine souveraineté dans nos décisions et le choix de nos missions. Pour cela, nous nous sommes entraînés intensivement. Le déploiement - appelé Bois Belleau - que nous avons mené l'an dernier avec les Américains, ici même dans le Golfe arabo-persique, a considérablement accru notre interopérabilité avec ces alliés majeurs. Nous continuons d'ailleurs à approfondir cette interopérabilité avec les États-Unis. En même temps, à partir d'aujourd'hui, on n'est plus dans l'exercice mais pleinement dans l'engagement opérationnel. Il y a quelques jours, sur les champs de tirs de Djibouti, nous avons répété l'ensemble de la mise en œuvre des armements de nos avions…

 

Les Américains disposent de capacités beaucoup plus importantes que les nôtres, ce sont eux qui réalisent plus de 90% des frappes contre Daech…

Le GAN des Américains n'est pas plus imposant que le nôtre. Croyez-moi, nous sommes loin d'être ridicules et ils nous respectent. Une de nos frégates, Le Jean-Bart, a été insérée dans leur dispositif. Pensez-vous qu'ils nous confieraient la défense anti-aérienne de leurs bateaux si tel n'était pas le cas? Bien évidemment, ils ont des moyens plus importants que nous. Nous sommes complémentaires.

 

Cette action militaire, à partir du Golfe arabo-persique peut-elle changer la donne militaire en Irak?

Les combattants de Daech ont eu le dessus sur le terrain mais ils sont en train de le perdre. La prise d'ascendant militaire est en train de changer de camp. L'engagement du Charles-de-Gaulle et du groupe aéronaval ne va pas changer la donne à lui tout seul. Mais sa réserve de puissance est importante dans ce conflit qui va durer. La mobilisation du groupe aéronaval contre Daech conforte notre autorité de premier partenaire des Américains dans la coalition et souligne après des pays de la région notre appui face au terrorisme.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 13:30
source @Top_Force - twitter

source @Top_Force - twitter

 

23.02.2015 par Alain Barluet, Envoyé spécial à bord du Charles-de-Gaulle dans le Golfe arabo-persique - leFigaro.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé le début des opérations aériennes contre l'État islamique, lundi, lors d'une visite surprise à bord du porte-avions présent dans le Golfe arabo-persique. Dès le début de matinée, les avions français ont effectué leurs premières missions vers l'Irak depuis le fleuron de la Marine nationale.

 

«La France sera d'une fermeté totale», a déclaré Jean-Yves Le Drian en se rendant à bord du Charles-de-Gaulle, lundi. Il a annoncé le début des opérations aériennes contre Daech depuis le porte-avions, présent dans le nord du Golfe depuis une huitaine de jours. Dans la matinée, quatre chasseurs Rafale et quatre Super Étendard armés de bombes GBU 12 et A2SM de 250 kilos devaient être catapultés depuis le pont d'envol du bateau amiral de la Marine nationale en direction de l'Irak. Mission: collecter du renseignement mais aussi effectuer des frappes pour appuyer l'armée irakienne et les Kurdes contre Daech. Des opérations similaires sont déjà menées dans le cadre de l'opération Chammal depuis la base française d'Al-Dhafra, à Abu Dhabi, et d'Azraq, en Jordanie.

«Six mois d'engagement nous ont permis d'endiguer la dynamique de conquête territoriale de Daech et de stabiliser les lignes de front», a déclaré le ministre de la Défense. Toutefois, a-t-il ajouté, «la menace persiste et la raison de notre action demeure». «L'engagement du Charles de Gaulle marque une nouvelle étape», a ajouté le ministre, arrivé à bord d'un hélicoptère américain depuis Bahreïn pour une visite d'à peine plus de deux heures sur le «Charles».

Le porte-avion est accompagné d'une escorte comprenant une frégate de défense anti-aérienne, le Chevalier Paul, un pétrolier ravitailleur, La Meuse, une frégate britannique de lutte anti sous-marine, le HMS Kent, et un sous-marin nucléaire d'attaque. Ce «groupe aéronaval» agira en conjointement avec les forces américaines, autour du porte-avions USS Carl Vinson. Le Charles-de-Gaulle, qui a appareillé le 13 janvier de Toulon devrait rester dans le Golfe pour une période d'environ huit semaines. Il emporte 12 chasseurs Rafale, 9 Super Etendard modernisés un avion de guet Hawkeye et quatre hélicoptères. Le bateau mettra ensuite le cap sur l'Inde où se dérouleront des exercices conjoints avec la marine du sous-continent.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

 

23/02/2015 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Le ministère de la Défense a confirmé ce matin l'engagement du porte-avions français Charles-de-Gaulle dans les opérations contre l'Etat islamique en Irak.

 

Le porte-avion est accompagné d'une escorte comprenant une frégate de défense anti-aérienne, le Chevalier Paul, un pétrolier ravitailleur, La Meuse, une frégate britannique de lutte anti sous-marine, le HMS Kent, et un sous-marin nucléaire d'attaque.

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:30
Arromanches : nouveau déploiement du groupe aéronaval

 

19 Février 2015 Marine nationale

 

Le groupe aéronaval a appareillé ce matin de Toulon pour rejoindre l’océan Indien où il sera déployé en opérations durant plusieurs mois.

 

Pour ce déploiement, le groupe aéronaval (GAN) est constitué :

 

    du porte-avions Charles de Gaulle ;

    d’un état-major embarqué ;

    du groupe aérien embarqué (GAé) comprenant douze Rafale marine, neuf Super étendards modernisés, un avion de guet aérien Hawkeye et quatre hélicoptères ;

    de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de son hélicoptère Caïman Marine ;

    du pétrolier ravitailleur Meuse ;

    d’un sous-marin nucléaire d’attaque employé en élément précurseur.

 

La frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent rejoindra le GAN en mer Rouge.

 

Planifié depuis plusieurs mois, le déploiement du GAN dans le nord de l’océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France. Il permettra également de développer et d’entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires présents et leurs forces armées. En particulier, il participera à l’exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l’Inde.

 

Outil militaire stratégique, le GAN est à tout moment en mesure d’adapter et modifier son programme en fonction des évolutions de la crise au Levant et des besoins de la coalition pour répondre rapidement aux décisions des autorités politiques.

 

Comme en 2014, durant son dernier déploiement effectué en océan Indien, le GAN sera amené à opérer sous contrôle opérationnel américain afin d’éprouver et renforcer notre niveau d’interopérabilité et de coopération et ainsi entretenir notre capacité à conduire ensemble des opérations de haute intensité.

 

De même, la frégate britannique HMS Kent, qui participera à la protection anti-sous-marine du porte-avions, sera totalement intégrée au GAN, illustrant la confiance qui unit les marines britannique et française et leur haut niveau d’interopérabilité.

 

En 2014, le déploiement du GAN avait pour nom Bois Belleau, en référence au centenaire de la Première Guerre Mondiale et à la coopération avec nos alliés américains, fil rouge de ce déploiement.

 

Cette année, la mission que s’apprête à effectuer le GAN et ses quelque 2 600 marins porte le nom Arromanches, commune du Calvados où fut construit un port artificiel durant le débarquement des Alliés en juin 1944. En souvenir du premier porte-avions français de l’après-guerre et 70 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la mission Arromanches mettra à l’honneur la coopération avec nos alliés américains et britanniques.

 

Le groupe aéronaval français offre à notre pays et à ses décideurs militaires et politiques un atout stratégique et un outil militaire de premier plan. Affirmant la présence et la puissance de la France, il peut contribuer simultanément à la maîtrise des espaces aéromaritimes, à l’entretien de notre capacité autonome d’appréciation de situation et à la projection de puissance. Il offre une capacité d’action polyvalente, graduée et adaptée aux besoins des autorités politiques.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:35
Alignement de Rafale de la Flottille 11F sur l'arrière du pont d'envol avant présentation sur la catapulte

 

3 février 2015 Crédit : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Le déploiement du groupe aéronaval (GAN) dans le nord de l’océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France. Il permettra également de développer et d’entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires présents et leurs forces armées. En particulier, il participera à l’exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l’Inde.

 

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 08:35
Un Hawkeye de la Flottille 4F à bord du porte-avions Charles de Gaulle

22 janvier 2015, 9H15, à bord du porte-avions Charles de Gaulle, un Hawkeye de la Flottille 4F s’apprête à être catapulté.

 

Crédit : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Le déploiement du groupe aéronaval (GAN) dans le nord de l’océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France. Il permettra également de développer et d’entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires présents et leurs forces armées. En particulier, il participera à l’exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l’Inde.

 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Le Porte-Avions Charles de Gaulle et l'USS Vicksburg  - photo Marine Nationale

Le Porte-Avions Charles de Gaulle et l'USS Vicksburg - photo Marine Nationale

28 janvier 2015 - par PA Charles de Gaulle
 

Didier François, reporter à Europe 1, était à bord du Charles de Gaulle à l’occasion de son appareillage pour la mission Arromanches 2015 et des vœux aux armées du Président de la République le 14 janvier, afin de ressentir l’atmosphère du bord et recueillir des témoignages. Le temps d’une discussion, les rôles s’inversent et le reporter est interviewé…

 

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